Caen
Cet article possède un paronyme ; voir : CAEN. |
Caen | |||||||||||||||
Clochers de la vieille ville. |
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Blason | |||||||||||||||
Administration | |||||||||||||||
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Pays | France | ||||||||||||||
Région | Basse-Normandie (préfecture) | ||||||||||||||
Département | Calvados (préfecture) | ||||||||||||||
Arrondissement | Caen (chef-lieu) | ||||||||||||||
Canton | Caen-1 Caen-2 Caen-3 Caen-4 Caen-5 | ||||||||||||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Caen la Mer (siège) | ||||||||||||||
Maire Mandat |
Joël Bruneau (Les Républicains) 2014-2020 | ||||||||||||||
Code postal | 14000[1] | ||||||||||||||
Code commune | 14118 | ||||||||||||||
Démographie | |||||||||||||||
Gentilé | Caennais | ||||||||||||||
Population municipale |
108 365 hab. (2012) | ||||||||||||||
Densité | 4 217 hab./km2 | ||||||||||||||
Population aire urbaine |
403 633 hab. (2012) | ||||||||||||||
Géographie | |||||||||||||||
Coordonnées | 49° 10′ 56″ N 0° 22′ 14″ O / 49.182222, -0.37055649° 10′ 56″ Nord 0° 22′ 14″ Ouest / 49.182222, -0.370556 | ||||||||||||||
Altitude | Min. 2 m – Max. 73 m | ||||||||||||||
Superficie | 25,70 km2 | ||||||||||||||
Localisation | |||||||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Basse-Normandie
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||||||||||||
Site web | caen.fr | ||||||||||||||
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Caen (prononcé [ˈkɑ̃ ][2]) est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie et préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.
Elle est parfois nommée la « Ville aux cent clochers » comme une dizaine de villes en France.Ses habitants sont appelés les Caennais ([ka.ˈnɛ ] ou [ka.ˈne ] selon le parler normand)[3].
À deux heures au nord-ouest de Paris et reliée au sud de l'Angleterre par la ligne de ferry Caen-(Ouistreham)-Portsmouth, Caen est située au centre-nord de sa région, sur laquelle elle exerce son pouvoir politique, économique et culturel.
Cité de Guillaume le Conquérant, la ville a hérité d’un patrimoine exceptionnel, qu’elle a su préserver au cours des siècles jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle fut d’ailleurs une place-clef de la bataille de Normandie. La ville a su en garder la mémoire en édifiant un Mémorial pour la Paix.
Située à quelques kilomètres du littoral, des plages du Débarquement, des célèbres stations balnéaires de Cabourg, Deauville, de la Suisse normande ou encore du pays d'Auge (souvent considéré comme l’archétype de la Normandie), Caen offre de nombreux services.
Peuplée intra-muros de 108 365 habitants[Note 1], et à la tête d'une aire urbaine de 403 633 habitants, Caen est la commune la plus peuplée du département du Calvados et de la Basse-Normandie. Elle est également la troisième commune (après Le Havre et Rouen) et la troisième agglomération (après Rouen et Le Havre) de Normandie. L'aire urbaine de Caen, quant à elle, est la deuxième de Normandie après celle de Rouen, et occupe le 21e rang national.
Géographie
Situation, relief et géomorphologie
Caen, comme toute la moitié orientale de la région Basse-Normandie, fait partie du Bassin parisien.
La ville se situe au centre-nord de la Basse-Normandie au milieu de sa plaine propice à la culture céréalière (plaine de Caen) ; elle a été fondée dans une vallée alluviale marécageuse à la confluence de l'Odon et de l'Orne, fleuve qui se jette 10 km plus au nord dans la mer de la Manche. L'agglomération caennaise se développe aujourd'hui sur le plateau.
À l'ouest de la ville s'étend le Bocage normand (Bessin), à l'est le pays d'Auge, au sud sa plaine se prolonge jusqu'aux frontières de la Basse-Normandie avec les Pays-de-la-Loire (campagne de Falaise).
Au nord, la mer de la Manche borde l'agglomération caennaise (côte de Nacre), d'ailleurs appelée « Caen la Mer ».
Le territoire communal couvre 2 570 hectares[4]. Il culmine à 73 mètres au nord, le point le plus bas (2 mètres) se situant à l'est, à la sortie de l'Orne.
Minéralogie
La pierre blonde, dont les carrières, aujourd'hui fermées, s'étendent sous la ville de Caen, fut très utilisée par les souverains normands notamment pour les grands bâtiments en Angleterre puis, plus tard, pour les premiers gratte-ciels et bâtisses de New York. Au XIXe siècle, 200 bateaux font la navette avec le port de Caen d'où partent 25 000 tonnes par an. La concurrence du béton, ajoutée à l'exploitation de plus en plus difficile des galeries, avait entraîné une cessation d'activité, la pierre de Saint-Maximin la remplaçant sur les bâtiments publics[5].
Sous l'impulsion de Jean-Marie Girault, la construction du Mémorial de Caen profite en 1986 d'une autorisation temporaire d'extraction. En mars 2004, la carrière de Cintheaux, fermée à fin du XIXe siècle, a été rouverte à la demande de la Ville de Caen pour fournir de la pierre de Caen aux grands chantiers de restauration alors entrepris[5].
Les anciennes carrières médiévales représentent un réseau de galeries souterraines de 200 à 300 hectares. Lors du débarquement de Normandie, les Caennais s'y réfugient entre juin et juillet 1944, jusqu'à 15 000 à Mondeville, Fleury-sur-Orne, La Maladrerie et Vaucelles[6]. Pour surveiller ses souterrains, Caen est une des rares villes françaises à être dotée, comme Paris, d'un service des carrières.
Codes
Caen a pour codes :
- CN, selon la liste des quartiers maritimes.
Climat
Caen bénéficie d’un climat océanique avec des étés frais et des hivers doux. Le taux d’humidité s’élève à 83 %[7].
Les températures caennaises ne sont jamais excessives du fait de la proximité avec la mer. La proximité maritime permet d'un côté d'adoucir les hivers trop rudes et de l'autre de rafraîchir les étés qui seraient trop chauds, grâce à la présence de la brise, vent marin qui rafraîchit les terres dès que la température sur ces dernières devient largement supérieure à celle de l'eau[8].
Contrairement aux idées reçues, il pleut moins à Caen qu’à Montélimar ou même Nice, mais les jours de précipitations y sont plus nombreux. Les mois d'hiver sont les plus arrosés, de plus la pluviosité varie en fonction de l'altitude et de la géographie, il pleut moins sur une région de plaine que dans une région bocagère ; ceci explique ainsi l'absence d'une grande pluviométrie à Caen étant donné que l'agglomération est construite sur la plaine de Caen. En outre, les régions côtières sont généralement moins arrosées que l'intérieur du pays (relief moindre) et sont aussi plus ensoleillées[8].
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures maximales moyennes (°C) | 7,3 | 8 | 10,5 | 12,7 | 16,3 | 19,2 | 21,6 | 21,7 | 19,7 | 15,9 | 10,9 | 8,1 | 14,3 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1,8 | 1,9 | 3,2 | 4,9 | 7,7 | 10,4 | 12,3 | 12,3 | 10,6 | 7,9 | 4,6 | 2,7 | 6,7 |
Températures moyennes (°C) | 4,5 | 4,9 | 6,9 | 8,8 | 12 | 14,8 | 17 | 17 | 15,1 | 11,9 | 7,7 | 5,4 | 10,5 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 63,5 | 57,6 | 56,3 | 45,6 | 58,4 | 52,3 | 47,7 | 46,5 | 61,4 | 67,7 | 84,9 | 69 | 710,8 |
Moyennes mensuelles d'ensoleillement (h) | 70,2 | 88 | 137,7 | 170,5 | 204,6 | 210,9 | 226,7 | 209,5 | 168,9 | 127,6 | 84,2 | 64,8 | 1763,6 |
Source : Infoclimat[7] |
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
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Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
Caen[10] | 1 764 | 711 | 14 | 17 | 54 |
Paris | 1 661 | 637 | 12 | 18 | 10 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 29 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 29 | 29 | 53 |
Brest | 1 605 | 1 211 | 7 | 12 | 75 |
Quelques records à Caen-Carpiquet sur la période 1946-2003 | ||
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Températures minimales | Record absolu | –19,6 °C (8 janvier 1985) |
Année la plus froide | 1963 | |
Températures maximales | Record absolu | 38,9 °C (5 août 2003) |
Année la plus chaude | 1999 | |
Pluviométrie | Hauteur maximale de pluie en 24h | 101,2 mm (29 juillet 1978) |
Année la plus pluvieuse | 1994 | |
Année la plus sèche | 1989 | |
Vent | Record absolu | 144 km/h (26 novembre 1983)[7] |
Source : Météo France[11] |
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
Transports urbains
Les transports en commun de l'agglomération caennaise sont constitués par le réseau Twisto comprenant, depuis 2002, 37 lignes de bus dont 4 « Lianes » (lignes à niveau élevé de service) ainsi que 2 lignes de tramway sur pneus (lignes A et B). Ce dernier utilise la technologie TVR et sera remplacé en 2018 par un tramway fer. Ce remplacement sera accompagné dans le même temps par la mise en service de deux lignes supplémentaires de tramway selon un axe est/ouest.
De plus la ville, qui possède une cinquantaine de kilomètres d'itinéraires cyclables, dispose depuis le 22 mars 2008 d'un système de vélopartage. Celui-ci est géré par Clear Channel Communications avec un contrat de 10 ans. Le service, V'eol, se compose de 40 stations réparties tous les 300 m environ, et de 385 vélos, d'une conception proche des Vélib' parisiens, mais moins lourds (18 kg au lieu des 22 kg du matériel de Paris), avec possibilité de 50 stations et 550 vélos. La ville ayant choisi de ne pas financer le service par la publicité, il reviendra à 637 000 €/an à la ville[12]. La première demi-heure d'utilisation est gratuite, moyennant l'utilisation d'une carte d'abonnement hebdomadaire ou annuelle[13].
La Voie verte de Caen à Ouistreham permet d'accéder à Ouistreham et aux plages de la côte de Nacre à bicyclette.
Voies routières et autoroutières
L'agglomération est desservie par trois autoroutes : l'A13, l'A84 et l'A88 (entre Caen et Falaise, la N158 sera reprise par l'A88, une fois passée aux normes autoroutières) connectant la ville à la Bretagne, à la région parisienne et au Maine. Caen est ceinturée par un boulevard périphérique.
Depuis 2008, le contournement sud de Caen facilite les échanges entre la N158 (direction Falaise) et la D562 vers Flers et Laval. À terme, ce contournement doit relier également la N158 et l'A13, ce qui soulagera le boulevard périphérique sud.
Un deuxième projet, en vue cette fois-ci d'alléger le trafic sur le boulevard périphérique nord, appelé Liaison Inter Quartier Nord (LIQN), connectera le boulevard Weygand (sortie no 6) à la D403 (sortie no 1, zone industrialo-portuaire).
Caen est historiquement le croisement des routes nationales suivantes : N13 (déclassée en D613 dans sa partie est - vers Lisieux et Paris, et vers Cherbourg dans sa partie ouest), N158 (vers Falaise, Alençon, Le Mans et Tours), D562 (ancienne N162 - vers Laval et Angers), ancienne N175 (A84 vers Rennes et D675 vers Rouen), D513 (ancienne RN 813 - vers Cabourg, Deauville et Honfleur).
Voies ferroviaires
Caen est le centre d'une vieille étoile ferrée la reliant à Paris (en 1 h 45), Cherbourg (en 1 h 15), Rouen (en 1 h 30), Le Mans (en 2 h), Tours (en 3 h) et Rennes (en 3 h) à partir de sa gare.
La gare de Caen voit transiter chaque année trois millions de voyageurs. Chaque jour, plusieurs dizaines de TER ou Intercités assurent des liaisons directes avec les gares de Lisieux, Évreux, Paris-Saint-Lazare, Cherbourg, Saint-Lô, Rennes, Rouen, Alençon, Le Mans, Tours et Saint-Pierre-des-Corps. Un train qui part de Caen atteint Paris-Saint-Lazare en 1h45 par un cadencement chaque heure depuis décembre 2008[14].
Cependant, la desserte de Caen par la grande vitesse est véritablement réenvisagée depuis juin 2009 et le souhait annoncé de l'ancien Président de la République Nicolas Sarkozy de réaliser une ligne nouvelle Paris-Normandie. La mise en service d'une telle ligne pourrait avoir lieu entre 2017 et 2025 et mettrait Caen à 1 h de Paris. Le temps de trajet avec les autres agglomérations normandes dépendrait du tracé retenu.
La ligne Paris-Caen atteint un terminus provisoire établi à Mondeville en 1855. La gare de Caen est ouverte en 1857, mais n'est officiellement inaugurée qu'en 1858. Dès lors, plusieurs lignes se construisent : la ligne Paris-Caen est prolongée jusqu'à Cherbourg dès 1858, puis viendront les tours de la ligne Caen-Tours, du chemin de fer de la Suisse normande, etc. Ainsi naît l'étoile ferroviaire de Caen.
Bien que la notion d'étoile ferrée ne soit plus aussi vraie que dans les décennies passées, puisque certaines lignes ont été fermées et que par ailleurs les embranchements ferroviaires pour aller à Rennes, Rouen ou au Mans ne se situent pas dans la périphérie immédiate de Caen mais dans les gares un peu plus lointaines de Lison ou de Mézidon ; la ligne Paris-Caen-Cherbourg demeure la ligne Intercités la plus rentable de France pour la SNCF, avec un bénéfice de plus de 10 millions d'euros par an[15].
Liaisons maritimes
Le port caennais de Ouistreham permet de se rendre à Portsmouth (Angleterre) avec la compagnie Brittany Ferries, où Londres ne se trouve plus qu'à 120 km[16]. Jusqu'à trois allers-retours sont assurés quotidiennement. Une traversée dure 5 h 45 s'il fait jour, 7 h si elle est nocturne[16].
Le port de Caen-Ouistreham est également un port de commerce et un port de plaisance. Le port de commerce s'étend le long du canal de Caen à la mer entre les villes de Caen et de Ouistreham. Le port de plaisance de Caen se situe au bassin Saint-Pierre, dans le centre-ville.
Liaisons aériennes
L'aéroport de Caen - Carpiquet est, en nombre de passagers, le plus important aéroport de Normandie. Une ligne régulière vers Lyon est effectuée 3 fois par jour en semaine et permet des correspondances vers l'ensemble de l'Europe. La compagnie low-cost Volotea ainsi que Hop! opèrent des liaisons régulières vers la Corse[17]. Depuis 2014, une liaison régulière vers Londres Southend est assurée par Flybe 4 fois par semaine[18]. L'été, sont proposés de nombreux vols charters et saisonniers vers de grandes villes françaises et européennes telles que Nice, Ajaccio, Prague, Ljubljana et bien d'autres.
Urbanisme
Composition urbaine
Caen est au centre d'une agglomération (unité urbaine) de 21 communes (197 388 habitants en 2009[19]), mais son aire urbaine est beaucoup plus étendue (247 communes totalisant 397 960 résidents)[20]. Depuis 1975, la population dans la ville centre et de son agglomération a tendance à baisser, alors que parallèlement la population de l'aire urbaine de Caen est à la hausse, signe d'un fort mouvement de périurbanisation.
Logements
Caen comptabilisait 61 319 logements en 2005. Sur les 58 266 logements de 1999, 93,3 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires, 0,9 % des résidences occasionnelles et 5,4 % des logements vacants[21].
Les logements individuels représentaient, en 1999, 19,9 % de l'ensemble des logements, les logements dans un immeuble locatif en représentaient donc 80,1 %[21].
Une très grande partie des logements caennais (54,9 %) ont été construits entre 1949 et 1974 ; 17,9 % avant 1949, et donc 21 % après 1974. Seulement 3,6 % des logements ont été achevés durant les années 1990[21], pourcentage bien inférieur à la moyenne régionale, la proportion moyenne de logements bas-normands achevés pendant la décennie 1990 étant de 9,5 %[22].
Les espaces verts
La ville de Caen offre 500 hectares d’espaces verts et de jardins publics[23] :
- La colline aux Oiseaux, vaste réalisation face au quartier du Chemin-Vert et à proximité du Mémorial pour la Paix, valorisation étonnante d’un ancien dépôt d’ordures,
- Le petit jardin-musée dit de luna rossa, rue Damozanne,
- Le Musée d'initiation à la nature et l'esplanade Jean-Marie Louvel à l'abbaye aux Hommes,
- La Vallée des Jardins,
- La Venelle aux Champs,
- Le parc de la Fossette,
- Le jardin public Claude Decaen,
- Les coteaux des Sablons,
- Le parc Saint-Paul,
- Le jardin de l’église du Sépulcre,
- Les pelouses du château,
- Les bords de l'Orne,
- Appartenant à la ville de Caen, il faut signaler la forêt de Grimbosq à une dizaine de kilomètres en direction de Thury-Harcourt.
Certains jardins sont des sites classés ou inscrits :
- Le Parc Michel d'Ornano (jardin de l’abbaye aux Dames), classé depuis 1932,
- La Prairie, inscrite le 15 avril 1932 avec les trois cours d'eau qui l’entourent,
- La plantation de peupliers en bordure de la D212 vers Louvigny, classée le 7 mars 1944,
- Les anciens cimetières (Quatre-Nations, Saint-Pierre, Saint-Jean, Saint-Nicolas et protestant), classés depuis 1939 (à l'exception du dernier),
- Les parc et jardins de l'hôtel de la Préfecture, classés depuis 1937 mais fermés au public,
- Le Jardin des plantes, classé depuis 1942,
- Les douves du château, classées depuis 1953.
La commune possède également des jardins familiaux, ils représentent actuellement 450 petits lopins de terre destinés à être cultivés et à être fleuris, répartis dans les quartiers du Chemin-Vert, de la Guérinière, du Calvaire-Saint-Pierre, de Beaulieu, de la Prairie et de la Grâce de Dieu. Le premier jardin est celui de la Guérinière, créé vers 1950 (il était alors à l'époque sur la commune de Cormelles-le-Royal) ; le dernier a été ouvert à la Grâce de Dieu en 2001[24].
La ville de Caen est une commune fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[25].
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Jardin de luna rossa. -
Roseraie de la Colline aux Oiseaux. -
Labyrinthe de la colline. -
Jardin des plantes. -
Jardins de la Préfecture. -
Ancien cimetière Saint-Jean à Vaucelles. -
Fenaison sur la Prairie. -
La Noë à travers la Prairie. -
La plantation de peupliers.
Quartiers de Caen
Quartiers IRIS[26] repris par la ville de Caen[27] :
- Bas de Venoix - Prairie
- Beaulieu - La Maladrerie - Saint-Paul
- Le Calvaire Saint-Pierre
- Le Centre ancien (Gardin-Conquérant)
- Le Chemin Vert
- La Folie-Couvrechef (Campus II – Folie Centre – Hameau Folie - ZI Mont Coco)
- la Grâce de Dieu (Armand Marie)
- La Guérinière
- La Haie Vigné
- Hastings
- La Verte Vallée (Saint-Gabriel - Vallée des Jardins)
- Le Port (Avenue de Tourville - Gare - Presqu'île)
- La Pierre Heuzé (Lébisey - Plateau Nord)
- Sainte-Thérèse - Demi-Lune (Claude Decaen – Demi-Lune - Guynemer)
- Saint-Jean
- Saint-Jean-Eudes - Saint-Gilles (Abbaye aux Dames – Calmette - CHR - Rue Basse)
- Saint-Ouen (Bon Sauveur - Caponière)
- Université (Saint-Julien)
- Vaucelles (Saint-Michel - Rue de Branville)
- Venoix (Fontaine Venoise)
La ville a été redécoupée en neuf secteurs dotés chacun d'un conseil de quartier.
-
L'esplanade de la Paix : Phœnix de l'Université (campus 1), Château de Caen et clocher de l'église Saint-Pierre.
Toponymie
Attestations anciennes
On possède un grand nombre d'attestations anciennes du nom sous diverses formes :
- Catomagos.
- Cadon 1021-1025[28].
- Cathim (charte de Richard III de Normandie à propos du douaire de son épouse, Adèle de France, 1026)[28].
- Cadomo ou Cadumo 1032-1035[28].
- Cadun 1035–1037[28]
- Cadomi 1040-1066[28]
- Cadodomo 1063-1069[28]
- Cadomum 1066[28]
- Cadum, Cathum (chronique saxonne composée dans les XIe - XIIe siècles).
- Cathum (Florence de Worcester).
- Cahom (Henri de Huntingdon).
- Cahem (chronique de Robert, abbé du Mont-Saint-Michel).
- Kaem, Cahem, Caem, Chaem, Caam, Caan (Wace).
- Variantes : Came, Cane, Kan, Kame, Cam, Cathem, Catheim.
- Vers le XVe siècle, on n'utilise plus que Cadomus (forme latinisée) ou Caën.
Étymologie
On dispose de peu de sources sur la fondation de la ville de Caen et l’origine de son nom. Les hypothèses anciennes sur la question ont été multiples et la plupart du temps farfelues. Par exemple, celle qui considère que « Caen » puisse être une altération du saxon, sans doute *Gatehēm « maison de la barrière », si l'on reconstitue un étymon plausible[note 1], en partant du fait historique que Caen aurait été un lieu de péage. Or, il s'agit d'un point de vue qui ne relève pas de l'analyse toponymique.
Seules les attestations anciennes permettent d'étudier un toponyme et d'organiser un corpus cohérent, c'est-à-dire conforme à l'évolution phonétique connue des langues d'oïl, à savoir pour Caen : Cadomo > Cadon pour *Cadom (chute de la voyelle finale -o) > Cathum pour *Cathom (lénition [d] en [ð] à l'intervocalique) > Cathem > Cahem (amuïssement de [ð] et passage de [o] à [ə]). Cette évolution est comparable à celle de Rouen, mentionné à époque ancienne comme Ratomagos, Rotomagus, puis Rodomo > Rothom > Rothem > Rohem. D'autres Ruan, Rouans, etc. offrent des formes comparables ou encore Condom issu de Condatomagus avec traitement occitan des consonnes [d] [t].
Un élément -magus est identifié avec certitude dans les exemples précédents, il représente le celtique (gaulois) magos > magus « champ, marché » (cf. vieil irlandais mag « plaine »). Il est vraisemblable qu'on le retrouve aussi dans Caen étant donné la similarité des formes postérieures de Caen et de ces exemples. En revanche, le premier élément de Caen est radicalement différent. Il s'explique probablement aussi par le gaulois. La plupart des toponymistes proposent catu- « bataille, combat »[29],[30],[31] attesté, entre autres, dans le nom du peuple gaulois des Caturiges. Le vieux celtique catu- a évolué en celtique insulaire comme en ancien français (lénition de [t] en [d]), d'où le gallois cad « combat, troupe », le breton kad, l'irlandais cath « combat »[32] et cad- en protofrançais, d'où les formes Cadon, Cadomo.
Homonymie avec Cahan (Orne) et Cahon (Somme)[32].
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Le vray Pourtraict de Caen en 1575 par François de Belleforest
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Caen par Matthäus Merian, publié en 1657
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Cadomus-Caen durant le Grand Siècle (1672)
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Caen à l’époque classique (1705)
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Caen en 1817
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Caen à la Belle Époque (vers 1890)
Histoire
De la Préhistoire au Haut Moyen Âge
Il existait sur le site de la ville de Caen des petits noyaux d'habitats préhistoriques dispersés sur les bords de l'Odon et sur les hauteurs.
Au début de l'âge du Fer, des constructions s'implantent dans le secteur de Beaulieu[33].
Du Ier siècle au IIIe siècle, un bourg s'est développé à l'emplacement de l’actuelle Abbaye aux Hommes à proximité d'une voie romaine reliant Augustodurum (Bayeux) à Noviomagus (Lisieux). Ce bourg n'était qu'un vicus sans fonctions politiques ou administratives, ce rôle étant attribué à Aregenua, capitale des Viducasses située à une quinzaine de kilomètres au sud de Caen. Sa vocation était essentiellement artisanale. Le bourg connait de profonds changements au IIIe siècle. À partir de 275, les invasions barbares mettent fin à la prospérité antérieure et désorganisent les réseaux commerciaux. On constate que le bourg artisanal se tourne progressivement vers les activités agricoles. À la même époque, la transgression marine dunkerquienne provoque une montée progressive des eaux qui a pour conséquence une multiplication des inondations. À la fin du IIIe siècle, les bâtiments sont laissés au marécage qui progresse et les habitants se déplacent vers le coteau légèrement plus au nord[34].
Aregenua perd de son importance et l'actuel territoire de Caen passe sous l'influence d'Augustodurum. Au VIIe siècle, des missionnaires venus de Bayeux, notamment saint Regnobert, fondent des oratoires, entourés de leur cimetière, le long de l'ancienne voie romaine au centre de petits villages isolés dans la vallée de l'Orne et de l'Odon. Les invasions normandes viennent interrompre cet essor pré-urbain.
Caen sous les ducs de Normandie
Au Xe siècle, un nouvel essor urbain accompagne le grand redémarrage du duché de Normandie. Les paroisses Saint-Étienne, Saint-Sauveur, Saint-Georges, Saint-Gilles[35] et probablement Saint-Michel-de-Vaucelles sont fondées à cette époque. Une ville, constituée de plusieurs noyaux, commence à se structurer sur l'axe reliant Saint-Pierre à Saint-Martin en passant par Saint-Sauveur. Au début du XIe siècle, le premier texte se référant à Caen (la charte de l’Abbaye de Fécamp) décrit « la ville qui s'appelle Cathim, sur la rivière Orne, de part et d'autre, avec ses églises, ses vignes, ses prés, ses moulins, avec le marché, le tonlieu et le port, et toutes ses dépendances ».
Ce mouvement urbain est confirmé et accru au XIe siècle par la politique de Guillaume le Conquérant et Mathilde de Flandre. En 1047, après sa victoire à la bataille du Val-ès-Dunes, le duc de Normandie organise le Concile de la Trêve de Dieu sur la rive droite de l'Orne vers Vaucelles[36] et fait construire en 1061 la chapelle Sainte-Paix (alors sur le territoire de Mondeville) pour recueillir des reliques de saints amenées pour cette occasion. Surtout, il fait édifier dans la deuxième partie du XIe siècle une vaste forteresse sur l'éperon rocheux dominant la vallée de l'Orne ; le duc et sa cour résident plusieurs fois dans le château de Caen. Le couple ducal fonde également deux grandes abbayes à l'est et à l'ouest du tissu urbain existant. Ils s'y font inhumer, en 1083 à l'abbaye aux Dames pour Mathilde de Flandre et en 1087 à l'abbaye aux Hommes pour Guillaume le Conquérant. D'un gros bourg de constitution anarchique, Caen devient la seconde capitale de la Normandie, au détriment de Bayeux qui voit sa prééminence rapidement remise en cause. Ainsi, c'est dans la cité développée par leur père que Guillaume II le Roux, roi d'Angleterre, et son frère aîné, Robert Courteheuse, duc de Normandie, signent en 1091 le traité de Caen censé régler les querelles de succession. La ville se développe sous Robert Courteheuse qui fait creuser un canal entre l'Orne et l'Odon formant ainsi l'île Saint-Jean ; ce bras d'eau, appelé canal Robert, a pour effet d'assainir ce terrain marécageux, d'offrir une protection face aux agressions extérieures et d'ouvrir un bief permettant l'érection de moulins. Son frère, Henri IerBeauclerc, qui s'empare du royaume d'Angleterre en 1100 et du duché de Normandie six ans plus tard, fait aménager le château en construisant un donjon et une nouvelle salle d'apparat (actuelle salle de l'Échiquier).
En 1203, Jean sans Terre affranchit la commune de Caen qui peut alors se doter d’un beffroi, d’une cloche, d’un sceau et d’un hôtel de ville, bâti sur le pont Saint-Pierre. Au cours de l’incorporation du duché à la France par le roi Philippe II Auguste, Caen tombe le , avant Rouen. Le roi de France conserve les droits municipaux et remanie profondément les défenses du château (construction de la chemise du donjon).
Guerre de Cent Ans
Au début de la guerre, la ville est ravagée une première fois après avoir été prise en 1346 par Édouard III d'Angleterre lors de sa chevauchée à travers la Normandie, le Vexin, le Beauvaisis, le Vimeu, le Ponthieu, le Boulonnais et le Calaisis.
En 1417, la ville de Caen oppose à nouveau une résistance héroïque à l’envahisseur anglais qui massacre 2 000 bourgeois, pille et traite les survivants en rebelles à « leur » roi. La région de Caen sera le lieu d’une très vive résistance à l’occupant anglais qui y procédera à un grand nombre d’exécutions de résistants entre 1418 et 1450.
La fondation, en 1432, de l’université de Caen fait partie des mesures du duc de Bedford, régent de Normandie, afin de tenter de se concilier la population caennaise. La fin de l’année 1434 voit un soulèvement commandé par Jean de Chantepie. Caen est reprise par les Français le 1er juillet 1450.
La Normandie redevenue française, Charles VII la récompensera de sa « fidélité et loyauté » en confirmant tous ses privilèges et libertés en 1458 (confirmation de la Charte aux Normands).
Après avoir réuni, à Tours, les représentants des villes marchandes du royaume le 20 octobre 1470, Louis XI autorisa, en novembre, un établissement des foires à Caen, par ses lettres patentes[37]. L'objectif était de favoriser la croissance du commerce en Normandie et de ralentir la fuite de devises, liée notamment à la puissance des foires de Bruges et d'Anvers.
XVIe siècle
Les Protestants prennent le contrôle de la ville en avril 1562, leur iconoclasme s'en prend, entre autres, au tombeau de Guillaume le Conquérant et de la reine Mathilde. Le service catholique est suspendu. Arrivé à Caen en décembre 1562, le chef du parti huguenot, l'amiral de Coligny, ordonne, avant son départ le , la démolition, « afin d'avoir le profit qui se tireroit des plombs ont elle étoit couverte », de l'Abbaye aux Hommes dont le chartrier est brûlé. En 1584, la peste fait 10 000 victimes à Caen. Le Parlement de Normandie et la Cour des Aides et la Chambre des Comptes sont déplacés à Caen de janvier 1589 à avril 1594 à la suite du soulèvement de Rouen contre le roi ; les parlementaires fidèles au roi se rendant à Caen[38].
XVIIe siècle
La Révolte des va-nu-pieds amorcée à Caen le fut menée par un certain Bras-Nus se donnant le grade de colonel de l’armée souffrante ; il finit roué. Prudemment restée à l’écart des troubles de la Fronde, Caen va voir la création de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen et de la première Académie de Physique de France qui lui acquerra une réputation de capitale des beaux esprits et le surnom d’« Athènes normande ».
Au XVIIe siècle, la croissance démographique et l’essor économique que connait la ville sous le règne personnel de Louis XIV obligent la ville à lancer de grandes opérations d’urbanisme afin de régler les problèmes posés par la congestion de la circulation et la pression démographique. Entre 1629 et 1635, la ville fait détruire les maisons qui se trouvaient entre le carrefour Saint-Pierre et le Châtelet et déplacer la partie du cimetière de l’église Saint-Pierre qui se trouvait derrière ces maisons. La place Saint-Pierre est ainsi formée dans le deuxième quart duXVIIe siècle. La ville, trop à l’étroit dans ses murailles, finit par repousser ces frontières en investissant les Petits près. Entre 1609 et 1603, la ville fait abattre des maisons pour transformer en rue une simple venelle servant à conduire les chevaux à l’abreuvoir sur le Grand Odon et, en 1626, un pont sur l’Odon est construit au bout de la rue des Jésuites (actuelle rue Saint-Laurent). En 1635-1637, la ville lance une importante opération d’urbanisme consistant à aménager une grande place carrée entourée de maisons construites en pierre de taille sur un alignement déterminé. Cette place royale (actuelle place de la République) est terminée par l’érection du séminaire des Eudistes de Caen et de son église dédiée aux Très Saints Cœurs de Jésus et Marie entre 1664 et 1703. Non loin de la place Royale, les Jésuites, installés au collège du Mont en 1609, se font ériger l’église Sainte-Catherine-des-Arts (actuelle église Notre-Dame-de-la-Gloriette) entre 1684 et 1689. Des promenades publiques arborées sont aménagées dans la Prairie le long de l’Orne et du canal Robert ; le cours-la-Reine (actuel cours général de Gaulle) est planté en 1676 et le cours de l’Orne (actuel cours Kœnig) en 1691.
Pour préserver l’orthodoxie catholique et stimuler la foi, les ordres de la Contre-Réforme, soutenus par les autorités royales, multiplient les fondations d’églises, de couvents et de monastères destinés à accueillir les formes rajeunies de la piété. De nombreuses congrégations s’installent donc à Caen : Jésuites, Carmélites, Ursulines, Visitation. Jean Eudes fonde à Caen la congrégation de Jésus et Marie (Eudistes) et l'ordre de Notre-Dame de Charité. La révocation de l’Édit de Nantes s'accompagnent de nombreuses persécutions : destruction du temple, internement aux Nouveaux et Nouvelles Catholiques… Ces représailles forcèrent de nombreux Caennais protestants refusant d’abjurer, riches marchands et industriels pour la plupart, à l'exil. L’émigration atteignit les proportions d’un véritable dépeuplement et le commerce de la province en fut ruiné[note 2]. Un rapport de l’intendant Foucauld adressé au ministre Pontchartrain qui voulait établir, une juridiction consulaire à Caen, affirme l’impossibilité de recruter un semblable tribunal en cette ville : « La plupart des marchands de Caen, étant « religionnaires », ont quitté le royaume ; ceux qui y sont restés sont passés à Paris ou à Rouen, et le commerce est à présent « peu de chose à Caen. » L'absolutisme louis-quatorzien mit également fin aux franchises municipales dont jouissait Caen en supprimant les élections municipales et en transformant les offices d’échevin des nobles, des bourgeois et des marchands en charges vénales.
XVIIIe siècle
Caen vit, en 1713, 1715 et 1725, des émeutes liées à la cherté du pain.
Le 30 décembre 1775, se produit un des plus violents séismes qu'ait connu la Normandie. L'intensité à l'épicentre situé dans la région de Caen est estimé à VII sur l'échelle MSK. Toutes les maisons de la ville ont été agitées, de nombreux dégâts sont signalés[39].
À la Révolution, le procureur-syndic Georges Bayeux et le commandant de la place Henri de Belzunce furent massacrés par la foule. En 1793, la section caennaise des Jacobins de Caen rompit ses attaches avec ceux de Paris. Nombre de Girondins cherchant refuge à Caen lors de leur chute, celle-ci devint le centre des insurrections fédéralistes auxquelles se joignit la société caennaise des Carabots. C'est le faible recrutement des armées fédéralistes qui incita Charlotte Corday à quitter Caen le pour aller assassiner Marat à Paris.
Révolution et Empire
Le 2 août 1793, l’armée de la Convention entre à Caen, signant la fin de l’insurrection fédéraliste.
Le 2 mars 1812, des émeutes débutent à la halle aux grains et au moulin Montaigu. Les émeutiers protestent contre la disette qui sévit depuis 1811. Le préfet Mechin et le maire Lentaigne de Logivière sont pris à partie. L'ordre est rétabli le soir même. Plusieurs personnes sont arrêtées dans les jours suivants. Le 6 mars, 4 000 soldats arrivent en renfort dans la ville. Le 14 mars, 61 personnes sont jugées, 4 hommes et 4 femmes sont condamnés à mort. Ils sont exécutés le 15 mars. Les autres personnes sont condamnées à des travaux forcés ou à de la prison.
XIXe siècle
- 1815 : 6 avril : Charles X fait un passage à Caen et fait libérer les personnes emprisonnées depuis1812.
- 1837 : Début des travaux du canal de Caen à la mer.
- 1857 :
- 5 mai : inauguration du premier système de distribution d'eau.
- 23 août : inauguration du canal de Caen à la mer.
- 1858 : 3 août : inauguration de la gare de Caen par le couple impérial.
- 1863 : 10 août : inauguration des bains et lavoirs.
La croissance démographique s'amenuise. On recense 36 231 habitants en 1806, 41 394 habitants en1856 et 45 380 habitants en 1906[40]. Régulièrement, l'évolution est même légèrement négative :
- entre 1851 et 1856 (– 3 886 hab.)
- entre 1861 et 1876 (– 2 559 hab.)
- entre 1891 et 1906 (– 938 hab.)
La croissance reprend à partir de 1906. En 1936, les Caennais étaient 61 334. La ville sort de ses limites historiques et s'étend sur les pentes au-dessus de la vieille ville (quartier bourgeois autour de la gare Saint-Martin, ouverte en 1884 ou quartier plus populaire au-dessus de Vaucelles.
Caen au XXe siècle
1900 à 1940
Caen durant la Seconde Guerre mondiale
Caen perd environ 68 % de son volume bâti durant la Seconde Guerre mondiale car elle s'est trouvée sur une ligne de front très disputée lors du débarquement en Normandie le (Jour J). Les bombardements anglo-américains du 6 juin au 19 juillet 1944 font de 2 000 à 3 000 victimes parmi les habitants de la ville[41]. Elle est libérée par les forces canadiennes qui ont combattu pendant un mois les troupes SS. Quelques-uns de ses principaux monuments ont néanmoins été sauvegardés.
La reconstruction de Caen a officiellement duré de 1947 à 1963 avec de larges avenues rectilignes bordées par des immeubles de pierre de Caen d'environ cinq étages, ce qui lui confère une certaine unité architecturale dans certaines parties de la ville. De nombreux immeubles qui avaient un toit plat ont été chapeautés d'un toit à pentes traditionnel. La ville, profondément meurtrie par la guerre, a été décorée de la Légion d'honneur en 1948.
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Vue aérienne des bombardements sur Caen.
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Le Premier ministre du Royaume-Uni Winston Churchill, le général Bernard Montgomery et le lieutenant-général Sir Miles Dempsey observant la destruction de Caen le .
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La place Saint-Pierre après la bataille de Caen (1944).
1945 à 2000
En réparation des dommages de guerre, et comme le monastère des Bénédictines avait été en grande partie détruit en 1944 pendant la bataille de Caen, il a été confié à l'architecte Jean Zunz de le reconstruire à la Folie-Couvrechef , qui est maintenant intégrée à l'agglomération. Il a confié la verrière de la Création du Monde à l'artiste Sergio de Castro en 1956. La réalisation durera trois ans[42].
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La verrière de la Création du monde au monastère des Bénédictines de Caen par Sergio de Castro.
En 1963 est inauguré le Parc des expositions, symbolisant ainsi la fin de la reconstruction de Caen. En 1968 Caen est touchée de plein fouet par trois événements : les grèves ouvrières et la nuit d'émeute du 26 et 27 janvier : les mois de mai et juin dans le cadre des événements de mai 68 et enfin l'affaire du Théâtre-Maison de la Culture (TMC) au mois de décembre.
Caen au XXIe siècle
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Siie, les anciens adversaires que sont le républicain de gauche René Perrotte, et le nationaliste de droite Jules Séjourné. Dès lors, Caen n'est plus dirigé que par des maires classés à droite de l'échiquier politique[43]. Selon le journaliste Gilbert Rochu, pour les Caennais, « l’élu doit être un notable, pas un leader »[44].
Après les mandats de l'indépendant Yves Guillou et du républicain-populaire Jean-Marie Louvel, l'affrontement droite/gauche s'est personnalisé pendant trente ans dans le duel permanent entre le maire giscardien Jean-Marie Girault et le mitterrandien Louis Mexandeau. Lors des élections nationales, la ville privilégie le candidat socialiste (second tour de 1981 : François Mitterrand 52,59 % ; second tour de 1988 : François Mitterrand : 55,48 % ; second tour de 1995 : Lionel Jospin, 50,53 %)[45], alors qu'aux municipales, Louis Mexandeau, handicapé par une gauche calvadosienne couramment divisée, ne parvient jamais à battre Jean-Marie Girault. L'héritage de ce dernier est disputé en 2001, entre la RPR Brigitte Le Brethon et l'UDF Luc Duncombe, la première menant finalement la liste de droite et étant élue sur le bilan de l'administration Girault. Mais cette opposition jamais éteinte amène les deux protagonistes à se présenter en 2008, au bénéfice du président de région socialiste Philippe Duron, qui emporte la mairie après avoir été élu député en 2007[46].
Liste des maires
Lors du deuxième tour de l'élection municipale de mars 2014, la liste menée par Joël Bruneau obtient 57,03 % des suffrages et quarante-trois sièges, contre 42,96 % et douze sièges pour la liste du maire sortant Philippe Duron[47]. Joël Bruneau est élu maire le 5 avril 2014[48].
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Le Châtelet, premier hôtel de ville de Caen entre le XIIe siècle et 1754. -
Hôtel d'Escoville, hôtel de ville entre 1754 et 1792. -
Le séminaire des Eudistes, hôtel de ville entre 1792 et 1944. -
L'abbaye aux Hommes, hôtel de ville depuis les années 1960.
Divisions administratives
En 1951[49], le territoire de la Guérinière, dépendant de la commune de Cormelles-le-Royal, fut officiellement rattaché à Caen.
Un arrêté préfectoral du rattache la commune de Venoix (1 339 habitants en 1946) à Caen (51 445 habitants).
Les limites communales actuelles sont définitivement fixées dans les années 1960–1970 :
- le 30 juillet 1962, Caen reçoit un secteur de 10 ha de Fleury-sur-Orne ;
- le 22 décembre 1965, le secteur du monastère de Notre-Dame-de-la-Charité passe de la commune Cormelles-le-Royal à celle de Caen ;
- le 3 mai 1979, les communes de Caen et d'Hérouville-Saint-Clair s'échangent des parcelles.
En 1990, l’agglomération de Caen s’est organisée en district, transformé en 2002 en une communauté d'agglomération (Grand Caen, renommée communauté d'agglomération Caen la Mer en 2004), regroupant à présent trente-cinq communes et 241 741 habitants[note 3]. Le président de la communauté d'agglomération est Joël Bruneau depuis le . Caen est également siège du Pays de Caen.
Caen est divisée en neuf cantons dont elle est le chef-lieu, mais donne son nom à dix cantons[50],[51] :
- le 1er canton est formé d’une partie de Caen et de la commune de Bretteville-sur-Odon (16 265 habitants, dont 12 106 habitants sur la seule commune de Caen) ;
- le 2e canton est formé d’une partie de Caen et des communes d’Authie, Carpiquet, Saint-Contest et Saint-Germain-la-Blanche-Herbe (25 783 habitants, dont 17 645 habitants sur la seule commune de Caen) ;
- le 3e canton est formé d’une partie de Caen (19 118 habitants) ;
- le 4e canton est formé d’une partie de Caen et de la commune d’Épron (14 587 habitants, dont 12 953 habitants sur la seule commune de Caen) ;
- le 5e canton est le canton d'Hérouville-Saint-Clair (qui ne comprend aucune partie de Caen) ;
- le 6e canton (aussi appelé Caen-Hérouville) est formé d'une partie de Caen et d'une partie d'Hérouville-Saint-Clair (14 590 habitants, dont 9 866 habitants sur la seule commune de Caen) ;
- le 7e canton est formé d’une partie de Caen et de la commune de Mondeville (14 564 habitants, dont 4 334 habitants sur la seule commune de Caen) ;
- le 8e canton est formé d’une partie de Caen et des communes de Fleury-sur-Orne et Louvigny (18 851 habitants, dont 12 281 habitants sur la seule commune de Caen) ;
- le 9e canton est formé d’une partie de Caen (14 425 habitants) ;
- le 10e canton est formé d’une partie de Caen et des communes de Cormelles-le-Royal et Ifs (22 807 habitants, dont 7 671 habitants sur la seule commune de Caen).
Sept des neuf cantons de Caen affichent une étiquette socialiste. Les deux autres cantons sont le 3e canton appartenant au Nouveau Centre et le 6e canton dont le conseiller général, Rodolphe Thomas, fait partie du MoDem.
Ces cantons appartiennent à l'arrondissement de Caen dont Caen est le chef-lieu. Cet arrondissement comporte (24 cantons, (288 communes et (404 324 habitants[51]. Caen étant chef-lieu de département, c'est donc le Secrétaire général de la préfecture du Calvados qui est le sous-préfet de l'arrondissement de Caen, Olivier Jacob[52], en poste depuis juillet 2010[53].
Étant chef-lieu de région, Caen est à la fois le siège de la préfecture du Calvados et de la Basse-Normandie, son préfet se nomme Jean Charbonniaud, ancien préfet de la Manche, nommé le 11 juin 2014 en remplacement de Michel Lalande[54].
Caen est partagée entre la 1re circonscription et la 2e circonscription du Calvados, couramment appelées « circonscription de Caen-Ouest » pour la première et « circonscription de Caen-Est » pour la seconde. Les députés de Caen sont respectivement Philippe Duron[55] et Laurence Dumont[56], tous deux députés socialistes et élus aux législatives de 2007, les deux circonscriptions étant à droite avant cette date. Ils ont été réélus lors des législatives de 2012.
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Communauté d'agglomération Caen la Mer
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Pays de Caen
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Arrondissement de Caen
Jumelages
La ville de Caen est jumelée avec les villes de :
- Wurtzbourg (Allemagne) depuis [57],
- Portsmouth (Royaume-Uni) depuis le [58],
- Nashville (États-Unis) depuis le [59],
- Alexandria (États-Unis) depuis le [60],
- Thiès (Sénégal) depuis le (signature d'une Charte de Jumelage-coopération)[61].
- Reșița (Roumanie) depuis le [62].
- Ohrid (Macédoine) depuis le [63].
Vie militaire
Unités militaires ayant été en garnison à Caen :
- Francs-brements (1565-1758),
- Compagnie du Papegay (1585-1785),
- Canonniers du château (1791-1793),
- Régiment d'Aunis (1790-1792),
- Chartre-Dragons (1791),
- 9e régiments de hussards (an IV),
- 144e Demi-brigade (an IV),
- 86e Demi-brigade (an V),
- 40e Demi-brigade (an VII),
- 1er Bataillon auxiliaire (an VIII),
- Service de la place de Caen (1793-an VII)
- État-Major de la 5e division d'infanterie (Caserne Hamelin et caserne Lefèvre), 1939-1940
- 36e régiment d'infanterie (casernes Hamelin et Lefèvre), (avant) 1906-1914
- 43e régiment d'artillerie légère (quartier Claude Decaen), 1939-1940
- 1re compagnie de cavaliers de remonte (quartier Lorge), (avant) 1906-1914
Internet
Deux arobases sur http://www.villes-internet.net. Wifi en libre-service dans certaines zones.
Population et société
Démographie
En 2012, la commune comptait 108 365 habitants. Depuis 2004, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu au moyen d'enquêtes annuelles par sondage[Note 2]. Caen est la 35e commune de France la plus peuplée. Son agglomération[note 4] compte 195 487 habitants[note 5], tandis que la communauté d'agglomération Caen la Mer totalise (233 321 habitants[note 6]. L'aire urbaine caennaise affiche enfin (385 482 habitants[note 5], c'est donc la 21e aire urbaine française, après celle de Tours et avant celle d'Orléans.
Caen est ainsi la première ville du Calvados et la première ville de la Basse-Normandie, son aire urbaine concentre 57,2 % de la population départementale et 26,1 % de la population régionale[note 7].
Les recensements menés par l'Insee montrent également que la population caennaise compte (56 191 ménages et (61 319 logements au [64]. La part des hommes représente 45 % de la population caennaise, celle des femmes 55 %[64]. En ce qui concerne l'état matrimonial des Caennais, l'étude indique que 51 % de la population est célibataire, 33 % marié(e), 8 % divorcé(e) et 8 % veuf ou veuve. Le nombre moyen de personnes par ménage est de 1,8[64].
Par ailleurs, 15 116 Caennais vivent en ZUS (zone urbaine sensible)[65], ce qui ramène une proportion de 13,3 %.
Aujourd'hui, les communes limitrophes de Caen, celles de la communauté d'agglomération Caen la Mer, celles de l'aire urbaine et même celles du Pays de Caen connaissent une poussée démographique remarquable[64], contrairement à la commune de Caen intra-muros. Le logement moins cher, le cadre de vie et la campagne calme et paisible se conjuguent aux avantages d'une ville que peut présenter celle de Caen et qui restent très accessibles grâce aux infrastructures dont elle dispose.
Pyramide des âges
Cultes
Culte catholique
Caen se situe aujourd'hui dans le diocèse de Bayeux et Lisieux, compris dans la province ecclésiastique de Normandie. Caen ne fut jamais siège d'évêché mais faisait partie de l'ancien diocèse de Bayeux.
Le doyenné de l'agglomération caennaise[70] comprend 8 paroisses, dont certaines desservent un quartier de Caen ou comprennent une église situé sur le territoire de la ville de Caen.
À cela s'ajoutent les chapelles des couvents et monastères de la ville, dont celle de l'Oasis où est célébrée la messe, le dimanche, sous la forme extra-ordinaire.
Culte protestant
L'Église réformée de France dispose d'un temple depuis le XVIIe siècle. Construit en 1611, il fut détruit en 1685. Le deuxième temple, aménagé au XIXe siècle dans les dépendances de l'ancien monastère des Bénédictines, rue de Geôle, a été détruit en 1944. Le temple actuel a été construit en 1959 au 19, rue Mélingue. La paroisse de Caen fait partie du secteur Caen-Côte de Nacre du consistoire de Basse-Normandie.
Le culte anglican est célébré dans la Chapelle de la Miséricorde, ancienne chapelle des Cordeliers, puis des Bénédictines. Les anglicans disposent également d'une aumônerie au no 39 de la rue du Chemin-Vert.
Le culte évangélique est célébré dans quatre églises disséminées dans la ville. Enfin, il existe une église adventiste du septième jour dans le bas de Venoix.
Une église évangélique baptiste célébrant deux cultes le dimanche se trouve dans la rue Jean-Mermoz dans la partie sud de la ville.
Culte musulman
Comme pour l'ensemble des territoires urbains métropolitains[71], la ville de Caen connaît une certaine présence de la communauté musulmane, conséquence de l'immigration ayant suivi la Seconde Guerre mondiale. Les musulmans ne disposent pas d'une véritable mosquée dans la commune de Caen. Ils disposent cependant de trois salles de prière à la Guérinière. Une demande à la mairie de Caen a été faite pour avoir un terrain sur lequel pourra être construite la première mosquée de Caen[72]. Une mosquée est ouverte depuis 2011 à Hérouville-Saint-Clair, dans la banlieue caennaise, et est à ce jour la plus grande de Basse-Normandie[73].
Culte juif
La communauté juive est implantée depuis le Moyen Âge à Caen dans le quartier Saint-Julien. La rue aux Juifs témoigne encore aujourd'hui de cette longue histoire. En 1966, les fonds levés par les donateurs locaux et par l'American Jewish Joint Distribution Committee permettent de construire une nouvelle synagogue au 46 de l'avenue de la Libération nouvellement percée sur les ruines du quartier du Vaugueux. Aujourd'hui, la communauté est composée d'environ 150 familles[74].
Culture
La ville de Caen souhaite constituer un pôle culturel d’intérêt régional à l'ouest du centre-ville[75] :
- Centre chorégraphique national de Caen Basse-Normandie, dans la Halle aux Granges, mais devant déménagé dans la chapelle du Bon-Sauveur,
- Conservatoire à rayonnement régional de Caen, rue de Carel
- artothèque dans le Palais ducal de l'abbaye aux Hommes à partir de 2013-2014,
- Fonds régional d'art contemporain Basse-Normandie dans le quartier Lorge, d’ici 2015-2016[76].
Spectacle vivant
Le théâtre de Caen, inauguré en 1838, a été détruit en 1944. Un nouveau bâtiment a été reconstruit pratiquement au même emplacement. Les Arts Florissants y sont en résidence. Une académie, le Jardin des Voix, y a été mise en place par William Christie ; elle a pour but de former et d'offrir une exposition au public à des jeunes chanteurs et chanteuses baroques.
La Comédie de Caen, centre dramatique national de Normandie, regroupe trois lieux : le théâtre d'Hérouville, le théâtre rue des Cordes à Caen et la Halle aux Granges également à Caen.
La ville dispose aussi de plusieurs théâtres occupés par des compagnies indépendantes, la cité/théâtre (Actea compagnie dans la cité, direction artistique Olivier Lopez), le Panta Théâtre (direction Guy Delamotte et Véro Dahuron) et le théâtre Foz (direction Rowland Buys et Monique Calzas)
Le Centre chorégraphique national de Caen Basse-Normandie est l'un des dix-neuf centres chorégraphiques nationaux en France. Ce lieu de création, de recherche et de formation consacré à la danse contemporaine est installé depuis sa fondation en 1984 dans la Halle aux Granges.
Caen accueille chaque année, depuis 1998, les Rencontres des cultures électroniques Nordik Impakt. La soirée de clôture du festival est réputée pour être l'une des plus grandes rave parties organisées en France.
Le Cargö, bâtiment accueillant deux salles de concert et des studios d'enregistrement, est ouvert depuis le. cette structure fait partie du réseau des salles des musiques actuelles et répond à un besoin culturel qui ne trouvait pas de cadre auparavant. Ainsi, de nombreux artistes et groupes de la région peuvent y enregistrer leur production pour un budget accessible, ou se produire sur une scène de taille moyenne, ce qu'ils ne pourraient faire dans le cadre du Zénith de Caen, par exemple.
Cinéma
L'Omnia, première salle de cinéma caennaise, ouvre en 1909, sur le boulevard Albert-Sorel. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, huit cinémas attirent le public cinéphile. Parmi eux, on comptait le Majestic, rebaptisé Pathé-Lumière, qui a déménagé dans le nouveau quartier des Rives de l'Orne en 2013 et dispose désormais de dix salles. Autre cinéma actuel de Caen, le Lux, ouvert en 1966 et labellisé Art et Essai, dispose de trois salles. En périphérie, l'UGC Ciné Cité de Mondeville dispose de douze salles. Enfin, Le Café des images, spécialisé dans le cinéma d'auteur, est installé à Hérouville-Saint-Clair. Un projet de multiplexe à Verson a été rejeté par la Commission nationale de l’aménagement commercial en septembre 2011[77].
Les vingt-six salles de l’agglomération sont équipées de projecteurs numériques, le Pathé-Lumière ayant équipé les quatre dernières au premier trimestre 2012[77],[78].
En 2010, les cinémas de l'agglomération de Caen ont vendu (1 663 000 entrées[77].
Plusieurs films ont été tournés à Caen : Les Violents d'Henri Calef en 1957, Le Jour le plus long en 1962, La Horse de Pierre Granier-Deferre en 1970 (Palais de justice), Les Valseuses de Bertrand Blier en 1974 (Monoprix), La Chambre verte de François Truffaut en 1977 (cimetière Saint-Nicolas), Valmont de Miloš Forman en 1989 (abbaye aux Hommes), Saint-Cyr de Patricia Mazuy en 2000 (abbaye aux Dames et abbaye aux Hommes), Possession de Neil LaBute (université de Caen, château de Caen, rue Guillaume-le-Conquérant), Basse-Normandie de Patricia Mazuy et Simon Reggiani en 2004 (CHU et église Saint-Nicolas)
Arts plastiques
Caen ouvre les collections de son musée des beaux-arts installé au cœur du château ducal. Après une période de gratuité de 2005 à 2010 pour les collections permanentes, concernant également le musée de Normandie, l'entrée est redevenue payante. Une collection remarquable de peintures du XVIe au XXe siècle y est exposée : Le Pérugin, van der Weyden, Véronèse, Le Tintoret, Champaigne, Rubens, Le Guerchin, Tiepolo, Courbet, Corot, Monet, Boudin, Dufy, Soulages, Rebeyrolle…
Caen accueille le Fonds régional d'art contemporain Basse-Normandie, collection et expositions en art contemporain.
L'École supérieure d'arts et médias de Caen, par le biais de la galerie L'Hôtel, programme des expositions présentant le travail d’artistes enseignants, français ou étrangers.
En 1986, la ville de Caen a créé une artothèque ; installée initialement dans l'hôtel d'Escoville, elle a déménagé en 2013 dans le palais ducal restauré. Cette institution permet à des particuliers, des entreprises ou des collectivités publiques d'emprunter des œuvres d'art contemporaines régionales, nationales et internationales, de la fin des années 1950 jusqu'à nos jours. L'artothèque organise également des expositions.
Le jardin de la Luna Rossa est un petit musée d'art brut à ciel ouvert. Il est aménagé dans un jardin rue Damozanne, non loin de l'abbaye aux hommes, derrière le Quartier Lorge.
La résidence-atelier d'Yvonne Guégan, au no 22 rue Géo-Lefèvre, peut être visitée[79].
Festivals
Tous les mois de novembre depuis 1999, la ville de Caen accueille le festival Nordik Impakt. Il s'agit d'un festival de musiques électroniques, au sens large du terme (techno, minimal, électro, deep-house, drum'n'bass…). Le festival tend à se développer avec en synergie avec la ville de Caen, notamment à l'aide des soirées Nordik'Appart ou d'artistes de la scène locale.
Un festival en plein air de trois jours, organisé à Hérouville-Saint-Clair, est le festival Beauregard. Ce festival est plus orienté grand public.
Depuis 1992, les Boréales est un festival consacré à la culture nordique au sens large (pays baltes, Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Norvège et Suède) autour de différents vecteurs (la littérature, le théâtre, la musique, la danse, le cirque et le cinéma).
Littérature
Le prix littéraire de la Ville de Caen, créé en 1975[80], récompense chaque année le meilleur ouvrage de fiction écrit par un écrivain bas-normand ou dont l'action se situe dans la région[81].
Ses lauréats[82] :
- 2015 : Jérôme Garcin pour Le Voyant (éd. Gallimard)
- 2014 : Alban Lefranc pour Le ring invisible (Ed. Verticales)
- 2013 : Gaspard-Marie Janvier pour Quel trésor ! (éditions Fayard)
- 2012 : Belinda Cannone pour La chair du temps (éditions Stock)
- 2011 : Victor Cohen Hadria pour Les trois saisons de la rage (Albin Michel)
- 2010 : David Fauquemberg pour Mal tiempo (Fayard)
- 2009 : Claudie Gallay pour Les Déferlantes (Le Rouergue)
- 2008 : Pierre Silvain pour Julien Letrouvé, colporteur (Verdier)
- 2007 : Muriel Barbery pour L'Élégance du hérisson (éd. Gallimard)
- 2006 : Alexis Salatko pour Horowitz et mon père (éd. Fayard)
- 2005 : Jean Teulé pour O Verlaine (éd. Julliard)
- 2004 : Alice Zeniter pour Deux moins un égal zéro (éd. du Petit Véhicule)
- 2003 : Franck Magloire pour Ouvrière (éditions de l'Aube)
- 2002 : Laurent Joffrin pour La Princesse Oubliée (éd. Robert Laffont)
- 2001 : Alain Spiess pour Anniversaire (éd. Gallimard)
- 2000 : Michel Chaillou pour Indigne Indigo (éd. du Seuil)
- 1999 : Claude Lucas pour Chemin des Fleurs & Désert (éd. Flammarion)
- 1998 : Didier Decoin pour Louise (éd. du Seuil)
- 1997 : Michel Besnier pour La Roseraie (éd. Fayard)
- 1996 : Alain Leblanc pour Un Pont entre deux rives (éd. Anne Carrière)
- 1995 : Franz-Olivier Giesbert pour La Souille (éd. Grasset)
- 1994 : François de Corniere pour La Terre ronde (Les Ateliers du Gué)
- 1993 : Fabienne Reboul-Scherrer pour L'Etrange rentrée de 1843 (éd. Plon)
- 1992 : Marie-Josèphe Guers pour La Fiancée du Nord (éd. J.C. Lattès)
- 1991 : Michel Besnier pour Clément chez les Calmistes (éd. du Seuil)
- 1988 : Sylvie Anne pour Le pain des Cantelou (éd. Presses de la Renaissance)
- 1987 : Jean Mabirepour Les Paras perdus (éditions de la Cité)
- 1986 : Catherine Decours pour Lettre à Alexandrine (éd.Olivier Orban)
- 1985 : Jean-Louis Backes pour Carènes (éd. Grasset)
- 1983 : Robert Delahaye pour Choix de Poèmes (éd. Le Pavé)
- 1981 : Henri de Grandmaison pour Les Feux du bocage (éd. Grasset)
- 1978 : Louis Costel pour Car ils croyaient brûler le diable en Normandie (éd. Le Cercle d'or)
- 1977 : Catherine Rihoit pour Portrait de Gabriel (éd. Gallimard)
- 1976 : Patrick Grainville pour Les Flamboyants, également prix Goncourt la même année, (éd. du Seuil)
Le Prix Littéraire des Lycéens de la Ville de Caen, conçu comme un prolongement du Prix littéraire de la Ville, a eu pour premier lauréat en 1998 Alain Genestar[83].
- 2015 : Patrick Grainville pour Bison (éd. du Seuil)
- 2014 : Didier Malhaire pour Le Roi du Lard (éd. Les tas de mots)
- 2013 : François Bott pour Avez-vous l’adresse du paradis ? (éd. du Cherche-Midi)
- 2012 : Philippe Grimbert pour Un garçon singulier (éd. Grasset)
- 2011 : Arnaud Cathrine pour Le journal intime de Benjamin Lorca (éd. Verticales)[84]
- 2010 : David Fauquemberg pour Mal tiempo (éd. Fayard)
- 2009 : Christophe Bigot pour L'Archange et le Procureur (éd. Gallimard)
- 2008 : Michel Bussi pour Omaha Crimes : Le polar du débarquement en Normandie (PTC Normandie)
À Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, l'abbaye d'Ardenne abrite l'Institut mémoires de l'édition contemporaine depuis1995. Cette association soutenue par le ministère de la Culture et le conseil régional, conserve les archives d'écrivains francophones contemporains, de chercheurs et d'éditeurs.
L'École de Caen remet chaque année, depuis 2002, un prix unique en son genre, qui récompense le travail d'un auteur et d'un illustrateur, sans distinction de catégorie.
Fondée en 1790 à partir de la bibliothèque de l'Université ouverte au XVe siècle, la Bibliothèque de Caen, classée en 1897, a été détruite en juillet 1944, perdant alors une grande partie de ses 150 000 ouvrages. Reconstruite en1968-1971 à son emplacement actuel, elle abrite le plus gros fonds de Basse-Normandie, et dispose de sept bibliothèques de quartier et d'un bibliobus. Elle est aujourd'hui gérée par la communauté d'agglomération Caen la Mer et participe au projet de numérisation Normannia[85].
Gastronomie
La tradition culinaire de Caen se mêle à la cuisine normande et compte comme spécialité les tripes à la mode de Caen.
Depuis 1911, rue Charlotte-Corday, l'usine Jeannette produit des madeleines vendues sur le marché national sous ce nom avec comme logo une fermière portant un pot-au-lait sur l’épaule[86].
Caen abrite trois restaurants étoilés par le Guide Michelin, Incognito, promu dans l'édition 2009, Ivan Vautier (Le Pressoir) et A Contre-Sens, promu dans l'édition 2012.
L'Embuscade, cocktail à base de calvados, de crème (ou sirop) de cassis, de vin blanc et de bière, est originaire de Caen. Son nom évoque l'aspect sournois du cocktail.
Enseignement
Caen est le siège de l'académie de Caen, circonscription éducative dirigée par un Recteur, Christophe Prochasson[87] qui administre le réseau éducatif de Basse-Normandie et de Saint-Pierre-et-Miquelon. L'unique université de l'académie est l'université de Caen Basse-Normandie, toutefois son implantation ne se limite pas à la ville de Caen mais se généralise à l'ensemble de la Basse-Normandie, ayant des antennes dans 5 autres villes (voir section suivante)[88].
Trois zones d'éducation prioritaires (ZEP) ont été définies sur la commune de Caen : une première dans le quartier du Chemin Vert, une deuxième à la Grâce de Dieu et une dernière à la Guérinière[89].
Enseignement supérieur
L'université de Caen, l'une des plus anciennes de France, créée en 1432 par Bedford pour le roi Henri VI d'Angleterre sur le modèle d'Oxford et de Cambridge, compte près de 25 000 étudiants répartis essentiellement sur les 5 campus de la ville. L'université multidisciplinaire dispose de 11 UFR, de 6 instituts, d'une école d'ingénieurs, de 2 IUP et de 5 antennes universitaires à Alençon, Cherbourg, Lisieux, Saint-Lô et Vire.
L'école des beaux-arts de Caen a été fondée en 1795. L'ensemble des ateliers étaient disséminés sur quatre sites différents jusqu'en 2009, année où ils ont été réunis dans un nouvel ensemble construit sur la Presqu'île portuaire. L'établissement a alors changé de nom pour devenir l'école supérieure d'arts et médias de Caen (ESAM).
Les grandes écoles sont aussi présentes à Caen avec :
- une école de commerce, l'École de management de Normandie
- trois écoles d'ingénieurs
- l'École nationale supérieure d'ingénieurs de Caen (appelée « ENSICAEN »)
- l'École supérieure d'ingénieurs des travaux de la construction de Caen
- l'École supérieure d'ingénieurs multidisciplinaire ESIX
- l'antenne développement durable de l'IEP de Rennes
- l'École Brassart (communication visuelle).
La ville possède également une École supérieure du professorat et de l'éducation[90].
Par ailleurs l'université populaire de Caen organise des séminaires ouverts à tous.
L’association interprofessionnelle de formation continue du Calvados (AIFCC), organisme de formation des chambres de commerce et d'industrie du Calvados, abrite plusieurs instituts à Caen :
- l'Institut des métiers d'architecture et de design afin de préparer aux concours d’entrée des établissements de l'enseignement supérieur Culture et aux BTS Agencement de l'environnement architectural et Design d’Espace ;
- l'Institut des métiers santé et social ;
- le Centre d'études des langues.
Lycées
Seize lycées existent actuellement à Caen, 9 sont publics, 8 sont privés[91] :
Lycées publics | Lycées privés | |
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Collèges
Dix-sept collèges existent actuellement à Caen, 12 sont publics, 5 sont privés[92] :
Collèges publics | Collèges Privés | |
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Élémentaires et maternelles
Caen dispose de 35 établissements publics d'enseignement primaire, auxquels il faut ajouter les 10 autres privés. Sur les 35 établissements publics, 28 sont à la fois école maternelle et élémentaire, 5 sont exclusivement des écoles maternelles et 2 sont exclusivement des écoles élémentaires ; le nombre d'écoles primaires à Caen s'élève ainsi à 63 : 33 écoles maternelles et 30 écoles élémentaires[93].
Santé
On dénombre à Caen sept infrastructures hospitalières (quatre publiques et trois privées), dont l'utilité ne se limite pas à la seule agglomération de Caen mais clairement à l'ensemble de la région Basse-Normandie. Pôle d'excellence : la cardiologie; discipline peu représentée : la gynécologie.
Centre hospitalier régional universitaire
Le centre hospitalier régional universitaire (CHRU de Caen) dispose de la plus grande capacité, avec 1 582 lits[94]. Il emploie (5 948 salariés, dont (767 en personnel médical. Le CHRU de Caen est composée de quatre établissements situés au nord, à l'est et au sud de la ville :
- CHU Côte de Nacre (1 056 lits),
- CHR Clemenceau (396 lits),
- Centre Esquirol, service psychiatrie (75 lits),
- Centre pour Personnes Âgées (270 lits).
Centre régional de lutte contre le cancer
Connu sous le nom de centre François-Baclesse, le Centre régional de lutte contre le cancer de Basse-Normandie est, comme tous les vingt autres centres régionaux de ce type en France, un établissement privé à but non lucratif et de caractère hospitalo-universitaire participant au service public hospitalier. Le centre François-Baclasse se situe donc sur le plateau de Côte de Nacre, et jouxte le CHU (Hôpital Côte de Nacre)[95].
Ses missions sont le dépistage, l'examen, l'hospitalisation et le traitement des maladies, la surveillance prolongée des résultats thérapeutiques, la recherche sur l'étiologie, la prophylaxie et la thérapeutique du cancer, et les soins palliatifs, ce pour tous les Bas-Normands et la Basse-Normandie[96].
Centre hospitalier spécialisé du Bon-Sauveur
Le Bon-Sauveur est à l'origine une communauté religieuse non cloîtrée fondée au XVIIIe siècle à Vaucelles afin de prendre en charge « les filles et femmes débauchées » que la police arrêtait. Par la suite, elle commence à accueillir des femmes aliénées. Au XIXe siècle, les sœurs s'installent dans l'ancien couvent des Capucins. Sous l'impulsion de Pierre-François Jamet, l'hôpital psychiatrique entre dans une véritable démarche thérapeutique et se développe rapidement jusqu'à devenir le troisième établissement de France au début de la Troisième République. En 1836, il devient asile départemental, mais ce n'est qu'en 1975 que le Bon-Sauveur est doté du statut d'établissement public et prend le nom de Centre hospitalier spécialisé du Bon-Sauveur.
Cliniques
Il existe actuellement trois cliniques :
- la clinique Saint-Martin à la Folie Couvrechef ;
- la polyclinique du Parc sur la rive droite de l'Orne possède une capacité de 152 lits : dont 70 lits en chirurgie, 44 en maternité, 8 postes de chirurgie ambulatoire, 4 postes de chimiothérapie ambulatoire, 10 lits de médecine et enfin 10 lits de convalescence (service de soins de suite)[97] ;
- la clinique de la Miséricorde en centre-ville.
Recherche
Caen dispose de deux centres de recherche d'importance nationale : le Grand accélérateur national d'ions lourds (GANIL) — un des quatre accélérateurs de particules les plus importants de France — et le Centre d'imagerie cérébrale et de recherche en neurosciences (Cyceron). En 2016, le GANIL accueillera une nouvelle ligne accélératrice de particules, en construction depuis 2011[98].
Par ailleurs de nombreuses équipes de recherche travaillent dans les laboratoires de l'Université de Caen ou de l'ENSICAEN.
Sports
La première société sportive de la ville apparaît en 1882 avec la société de gymnastique, de tir, de préparation militaire de Caen[99]. Les premiers clubs sont tous omnisports. Les étudiants et lycéens fondent à leurs tours des sociétés sportives : l'Union sportive des Étudiants (fondée en 1892), l'Union Athlétique du Lycée Malherbe (fondée en 1895) et enfin la normalienne (fondée en 1896)[100]. Une seconde société de gymnastique est créée en 1887 : « la jeunesse caennaise » mais cette dernière cesse ces activités en 1896. Il faut attendre 1899 pour qu'une autre société privée se crée : le Club Sportif caennais en 1899. Puis en 1902, un vicaire de la paroisse saint-Sauveur fonde l'Avant-Garde caennaise s'inscrivant dans le patronage. À l'opposé, la jeunesse laïque caennaise est créée en 1906[101]. En 1886, le Vélo-Club caennais est fondé pour la pratique du cyclisme[102].
Principaux clubs sportifs actuels
Club | Sport | Championnat | Stade | Statut | Titres Nationaux* (D1) | Titres Continentaux |
---|---|---|---|---|---|---|
SM Caen | Football | Ligue 1 | Michel-d'Ornano | Professionnel | 2 (0) | 0 |
HC Caen Drakkars | Hockey sur glace | Division 1 | Patinoire de Caen la Mer | Professionnel | 5 (0) | 0 |
Caen TTC | Tennis de table | Pro A | Palais des Sports de Caen | Professionnel | 1 (0) | 1 |
Stade Caennais Rugby Club | Rugby | Fédérale 3 | Stade Hélitas | Amateur | 0 (0) | 0 |
Ovalie caennaise | Rugby | Top 10 | Stade Hélitas | Amateur | 3 (3) | 0 |
Caen BC | Basket-ball | NM1 | Palais des Sports de Caen | Amateur | 2 (0) | 0 |
Caen HB | Handball | Nationale 1 | Palais des Sports de Caen | Amateur | 0 (0) | 0 |
RSHC Conquérants | Roller in line hockey | Nationale 1 | Halle des Granges | Amateur | 0 (0) | 1 |
Conquérants de Caen | Football américain | D3 | Stade Caen Sud | Amateur | 0 | 0 |
* Titres Nationaux: Championnats nationaux de 1re et 2e division, ainsi que les coupes nationales. Le nombre de titres en 1re division est noté entre parenthèse.
Football
La pratique du football est attestée à Caen dès 1892 par les lycéens du lycée Malherbe et les étudiants de l'université[103]. Un premier club ne regroupant pas des scolaires est créé en 1899 sous le nom de Club Sportif caennais.
La ville dispose d'une équipe de football évoluant pour la saison 2014-2015 en Ligue 1 : le Stade Malherbe de Caen.
Fondé en 1913, le club adopte le statut professionnel une première fois entre 1934 et 1938 puis de nouveau en 1985. Depuis 1993, le club évolue au stade Michel-d'Ornano. En 1996, le club est champion de France de Division 2 et obtient un second titre en 2010. En 2004-2005, Caen est élu meilleur public de Ligue 1 par la Ligue de football professionnel, signe de la popularité du club dans la région.
Depuis , le club dispose de nouveaux locaux, modernes et fonctionnels, bâtis pour un coût de trois millions d'euros, qui abritent le siège du club et le centre de formation. Ce dernier a permis la formation de nombreux joueurs, parmi lesquels Franck Dumas, William Gallas, David Sommeil, Jérôme Rothen, Bernard Mendy, Grégory Tafforeau, Mathieu Bodmer, Anthony Deroin, Ronald Zubar, Yoan Gouffran ou encore Youssef El-Arabi.
Pour la saison 2014-2015, l'équipe réserve joue en CFA 2.
Deux autres associations caennaises font évoluer deux équipes en ligue de Basse-Normandie : l'Association sportive des PTT Caen et La Maladrerie Omni Sports, cette dernière ayant une autre équipe engagée en division de district[104]. La première de l'Avant garde caennaise joue également en Ligue régionale et le club compte une deuxième équipe en district[105].
Les autres clubs de la ville évoluent en division de district avec une ou deux équipes : l'Association sportive des Portugais de Caen, l'Association sports et loisirs du Chemin Vert, le Football club Sud-Ouest de Caen et La Butte Caen[106].
Athlétisme
La pratique de l'athlétisme existe dès la fin du XIXe siècle notamment au sein du l'Union athlétique indépendante de Caen à partir de 1893[107] et du club omnisports du Club Sportif caennais à partir de 1899. On court déjà autour de la prairie. Entre 1912 et 1924, l'athlétisme est pratiqué au stade de Venoix par la section athlétisme du Stade Malherbe caennais. Puis l'activité se déplace au stade Hélitas au milieu des années 1920. La section athlétisme du SMC devient indépendante en 1988 et prend le nom de Stade Malherbe Athlétic caennais. Puis en 2000, le Caen Athletic Club est créé, reprenant le sigle d'un club sportif ayant existé au début du siècle. Des sportifs évoluent au niveau national et régional licenciés dans ce club en pleine expansion. Les athlètes participent tous les ans à de nombreuses compétitions, été comme hiver, cross en salle, et aux inter-clubs.
Hockey sur glace
Caen dispose également d'une équipe de hockey sur glace évoluant en Ligue Magnus depuis la saison 2010 2011, les Drakkars, qui avait auparavant accédé à la Ligue Magnus de 2005 à 2008, et antérieurement de 1998 à 2001 (l'équipe était alors nommée les Léopards).
Rugby
Depuis 2007, le Stade caennais rugby club représente l'agglomération caennaise en Championnat de France de troisième division fédérale masculine.
Le rugby caennais est également représenté à haut niveau féminin par l'Ovalie Caennaise, le club de rugby à XV qui totalise trois titres de championnes de France (sous le nom de Caen Rugby Club) et quatre de vice-championnes en sept ans (de 1999 à 2005). Le club joue encore les tout premiers rôles en championnat et fournit nombre d'internationales à l'équipe de France.
Basket-ball
Le Caen basket club, aujourd'hui Caen Basket Calvados, a connu des heures de gloire à la fin des années 1970, où il termina notamment deuxième de Nationale 1A en 1977 et 1979. En 2011-2012, le club évolue en Nationale 2, soit la quatrième division.
Cyclisme
La première société vélocipédique est fondée en 1886 sous le nom de « Vélo-club caennais »[102]. Des courses sur piste sont organisées en 1895 sur un vélodrome sur le cours Montalivet[108]. La même année, le Vélo-club organise une course avec une dizaine de participants entre Caen et Paris aller-retour en quatre jours [102] . Un second club de cyclisme est créé en juillet 1901 avec l'« Union Vélocipédique Caennaise » qui dure quelques années avant de disparaître[note 8]. L'Étoile Sportive caennaise est créée en 1906[109]. À partir de 1924, la ville dispose d'un véritable vélodrome. Caen a été 32 fois ville-étape du Tour de France :
- À chaque édition de 1905 à 1910, puis de 1927 à 1939.
- Après guerre, en 1947, 1951, 1953, 1956, 1957, 1958, 1960, 1966, 1967, 1974, 1976, 1978, et plus récemment, en 2006 (victoire d'Óscar Freire).
Chaque année, le Tour de Normandie y fait étape.
D'autres courses ont été courues à Caen avant la Seconde Guerre mondiale :
- Paris-Nantes-Caen-Rouen-Paris, en 1892 ;
- Paris-Caen, de 1923 à 1945 ;
- Rennes-Le Mans-Caen, en 1926 et 1927 ;
- Rouen-Caen-Rouen, en 1938 et 1939.
Tennis de table
- Le plus grand club de la ville est le Caen TTC, créé en 1991. L'équipe masculine a effectué une ascension fulgurante pour atteindre la Superdivision en 1998 et a atteint le zénith de sa jeune histoire en 1999 en remportant la 1re édition de la Ligue des champions face aux grands favoris allemands du Borussia Düsseldorf. Les hommes ont également terminé pour leurs trois premières saisons dans l'élite vice-champions de France, derrière Levallois qui dominait à cette époque le championnat par équipes. En 2005, l'équipe féminine rejoint les hommes dans l'élite mais les deux sections sont sportivement reléguées tandis que la Ville de Caen ne peut simultanément les soutenir financièrement. Ce qui amènent les dirigeants à retirer l'équipe féminine (déjà sportivement reléguée) pour se concentrer sur l'équipe masculine qui possède déjà un palmarès et huit ans consécutifs dans le haut niveau. Ils retournent en Pro A l'année suivante mais n'y restent que deux ans, à nouveau relégués en Pro B en 2009. Aujourd'hui le club lutte pour le maintien dans le championnat de Pro B.
- L'autre club de la ville, beaucoup moins prestigieux, la Butte de Caen, a fusionné à l'été 2010 son équipe fanion masculine avec l'équipe première de l'USO Mondeville TTO, club sauvé par des parents de jeunes pratiquants et récemment reconstruit sur les cendres du club de Mondeville avec l'accord de ses anciens dirigeants.
Tennis
Le premier club de tennis est créé en avril 1894 sous le nom de lawn-tennis club de Caen par les étudiants de l'USEC. La mairie leur cède un terrain cours Caffarelli afin d'y installer les premiers cours [110]. Le Stade Malherbe ouvre ses propres cours en 1920 rue Basse puis au stade Hélitas. C'est à cette occasion qu'est créé le Tennis Club Stade Hélitas qui devient le Tennis Club de Caen en 1992[111]. Ce club organise un tournoi international, le top-ten jusqu'en 1990. Depuis 2007, il organise l'open de Caen[112].
Roller
- Le premier club de football sur roller français, Caen Rollersoccer Association, a été fondé à Caen en 2001.
- Le Championnat d'Europe de roller in line hockey juniors 2003 a eu lieu à Caen.
Équitation
- Académie d'équitation
La filière équestre a une importance particulière à Caen depuis le XVIIIe ‑ XIXe siècles. Une académie d'équitation y a été fondée en 1728 par Pierre des Brosses de La Guérinière, frère de François Robichon de La Guérinière[113]. Agrandie en 1737, puis en 1766 à la suite d'un incendie, l'école de dressage a été reconstruite par Gustave Auvray de 1863 à 1866[114]. Cette académie était alors une des plus prestigieuses de France[115].
Elle a été partiellement détruite pendant la bataille de Caen et la partie restante a été transformée en caserne de pompier, l'ancien manège servant de garage pour les voitures.
- Dépôt de Remonte
En 1818, le premier dépôt de remonte est créé à titre expérimental dans la caserne de la Visitation (actuel quartier Lorge) en vue d'acheter des chevaux directement auprès des propriétaires ou des éleveurs, de les élever et de les préparer au régime militaire[116].
- Hippodrome de la Prairie
Caen est également l'une des premières villes de France à avoir organisé des courses de trotteurs. La première, programmée par la Société d'agriculture et de commerce de Caen, a lieu le . Un champ de course permanent, l'hippodrome de la Prairie, est créé en 1839. Afin de règlementer le code des courses au trot pour la France entière, est fondée à Caen la Société d'encouragement pour l'amélioration du cheval français de demi-sang (ancêtre de la Société d'encouragement à l'élevage du cheval français) le[117]. Plusieurs prix sont courus à l'hippodrome de Caen : Prix de la Ville de Caen, Prix Henri Ballière, Prix des Ducs de Normandie ou Saint-Léger des Trotteurs.
La ville a été choisie pour organiser les Jeux équestres mondiaux de 2014[118].
Patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Une longue histoire a doté la ville de Caen de nombreux monuments historiques dont les principaux (deux abbayes et le château) ont été construits sous Guillaume le Conquérant au XIe siècle. Notons qu'il existe, contrairement à l'image véhiculée par la Seconde Guerre mondiale, un centre ancien (le vieux Caen) situé à l'ouest de la ville.
Surnommée « ville aux cent clochers »[119] (comme Rouen, Dijon ou Poitiers), on y dénombre une quarantaine d'églises dont il ne reste parfois qu'un pan de mur. La capitale bas-normande compte 86 édifices protégés monuments historiques[120], ce qui est assez remarquable compte tenu des sinistres causés par les bombardements de l'été 1944.
Bien que beaucoup d'entre eux aient été détruits en 1944, la ville compte encore de nombreux hôtels particuliers et de demeures plus modestes. Les plus anciens datent de la Renaissance, mais la majeure partie d'entre eux a été édifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles.
La reconstruction de la ville a également doté Caen de nombreux monuments remarquables.
-
Panorama depuis le château de Caen : ville reconstruite et ville ancienne.
De gauche à droite sur la photo : la nouvelle synagogue, l'église Saint-Pierre, hôtel d'Escoville, clocher de l'église Saint-Sauveur, maison des Quatrans.
Moyen Âge
- Éléments fortifiés :
- le château de Guillaume le Conquérant, en particulier la salle de l'Échiquier
- les vestiges des fortifications de Caen, notamment la Tour Leroy
- Maisons à pans de bois :
- la maison des Quatrans, une maison traditionnelle du XVe siècle.
- no 52 et no 54 rue Saint-Pierre, l'ancien musée de la poste, maisons datant du début du XVIe siècle.
- Nombreuses églises :
- Saint-Pierre, édifiée entre les XIIe et XVIe siècles sur la place Saint-Pierre,
- Saint-Jean, penchée car construite sur d'anciens marais,
- Saint-Sauveur,
- Saint-Michel de Vaucelles
- Saint-Nicolas,
- Saint-Ouen,
- Vieux Saint-Sauveur,
- Saint-Étienne-le-Vieux.
- Deux abbayes :
- l'abbaye aux Hommes (église Saint-Étienne, Palais Ducal, salle des Gardes, mur d'enceinte)
- l'abbaye aux Dames (église abbatiale de la Trinité)
Renaissance
- Remaniement des églises par Hector Sohier :
- le chevet de l'église Saint-Pierre
- le chevet de la nef Saint-Eustache de Notre-Dame-de-Froide-Rue (actuel Saint-Sauveur)
- le chœur du Vieux Saint-Sauveur
- Hôtels particuliers Renaissance :
Époque classique
- Église et abbayes :
- l'église Notre-Dame-de-la-Gloriette
- le portail des églises du Vieux-Saint-Sauveur et Saint-Michel
- les bâtiments conventuels de l'abbaye aux Hommes (occupés actuellement par les services municipaux de Caen) et de l'abbaye aux Dames (actuel siège du conseil régional de Basse-Normandie)
- ancien couvent de la Visitation de Caen
- Bâtiments civils officiels
- le Logis des gouverneurs au château (actuel musée de Normandie)
- Pavillon des sociétés savantes
- Hôtels particuliers :
- du XVIIe autour de l'ancienne place Royale, aujourd'hui place de la République(hôtels Daumesnil et de Banville)
- du XVIIIe autour de la place Saint-Sauveur, de la place Fontette et le palais de justice de Caen et dans le quartier Saint-Jean (hôtel le Brun de Fontenay et hôtel de Blangy)
XIXe siècle
- Palais de Justice
- L'hôtel de préfecture du Calvados
- Le Bon-Sauveur (chapelle classée monument historique et jardins)
- La gare Saint-Martin
- La statue de Louis XIV par Louis Petitot
- Les hôtels particuliers (maison Charbonnier) et villas (Villa Baumier)
XXe siècle
- Maquette historique : plan de Rome à l'époque de son apogée monumentale (IVe siècle) de Paul Bigot, situé dans l'enceinte de l'université de Caen, à la maison de la recherche en sciences humaines.
- Statues :
- Les cités-jardins
- la cité-jardin des Rosiers, inscrite en 2007[123]
- le Nice caennais
- Bâtiments de l'Entre-deux-guerres :
- l'hôtel des postes (1932), inscrite en 2010[124]
- la gare de Caen, reconstruite par Henri Pacon (1934)
- Immeubles de la Reconstruction :
- par Henry Bernard
- actuel campus 1 de l'université (1957), classé en 2012[122]
- l'église Saint-Julien (1963), inscrite en 2005, classée en 2007[125]
- l'église du Sacré-Cœur de la Guérinière, inscrite en 2005[126]
- le château d'eau de la Guérinière, inscrit en 2010[127]
- le monastère des bénédictines, en partie classé et en partie inscrit en 2005[128]
- l'ancienne chambre de commerce de Caen, inscrite en 2003[129]
- par Henry Bernard
- Architecture contemporaine :
- le stade Michel-d'Ornano, terrain du Stade Malherbe, club qui alterne entre Ligue 1 (saison 2010-2011) et Ligue 2.
- le Musée des beaux-arts, dans l'enceinte du château
- le Mémorial pour la Paix
- le nouveau palais de justice par Architecture-Studio
- le Cargö (2007)
- les salles du rempart, musée de Normandie (2008)
- l'École supérieure d'arts et médias de Caen (2009)
Les orgues
Les orgues de l'abbatiale Saint-Étienne (Grand-Orgue et Orgue de chœur), de l’église réformée et de l’église Saint-André[130].
Héraldique, logotype et devise
Héraldique
Armes actuelles :
« De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable. »
Sous l'Ancien Régime : coupé de gueules et d'azur, à trois fleurs de lys d'or, deux au premier et une au second.
Pendant le Premier Empire, de gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or). [131]
-
Armoiries en vigueur sous l'Ancien Régime. -
Armoiries en vigueur sous le Premier Empire (France). -
Armoiries en vigueur actuellement, reprises du blason primitif du XIIIe siècle .
- Cabinet du maire de Caen
Devise
Devise de la ville de Caen :
« Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy. »
Elle était inscrite sur l'hôtel municipal, le Châtelet, avant la destruction de ce dernier en 1754.
Personnalités liées à la commune
Naissances
XIe siècle
- Raoul de Caen (v.1080-v.1120), écrivain.
XIVe siècle
- Jean Soreth (1395?-1471), 25e prieur général de l'Ordre du Carmel.
XVIe siècle
- Guillaume Gosselin (?-v. 1590), mathématicien ;
- Charles de Bourgueville (1504-1593), historien ;
- Jacques Daléchamps (1513-1588), naturaliste ;
- Jean Rouxel (1530-1586), jurisconsulte et poète ;
- Robert Constantin (1530-1605), médecin, helléniste, lexicographe ;
- Jacques de Cahaignes (1548-1612), médecin ;
- Jean Bertaut (1552-1611), poète ;
- François de Malherbe (1555-1628), poète lyrique ;
- Robert Angot de L'Éperonnière (1581-?), poète satirique ;
- Pierre Patrix (1583-1671), poète ;
- François de Cauvigny de Colomby (1588-1648), écrivain ;
- Antoine Le Métel d'Ouville, (1589-1655), ingénieur géographe, poète et dramaturge ;
- Georges de La Chapelle (?-1655), peintre ;
- François Le Métel de Boisrobert (1592-1662), dramaturge.
XVIIe siècle
- Saint Jean Eudes (1601-1680) prêtre ;
- Tanneguy Le Fèvre (1615-1672), humaniste, philologue et traducteur ;
- Marc Restout (1616-1684), peintre ;
- Jean Regnault de Segrais (1624-1701), poète ;
- Pierre-Daniel Huet (1630-1721), écrivain, membre de l'Académie française.
- Henri de Bernières (1635-1700), prêtre, premier curé de Québec ;
- Marthe Le Rochois (1650-1728), cantatrice ;
- Jacques Restout (1650-1701), peintre ;
- Jean-Claude de Croisilles (1654-1680), philologue ;
- Jean-Baptiste Belin de Fontenay (1653-1715) peintre ;
- Pierre Varignon (1654-1722), mathématicien ;
- Eustache Restout (1655-1743), peintre ;
- Estienne Roger (v.1655-1722), imprimeur et éditeur ;
- Guillaume Massieu (1665-1722), homme d'Église, traducteur et poète ;
- Jean Ier Restout (1666-1702), peintre ;
- Robert Tournières (1667-1752), peintre ;
- Thomas Restout (1671-1754), peintre ;
- Hyacinthe Robillard d'Avrigny (1675-1719), historien ;
- René de Renneville (1677-1723) écrivain.
XVIIIe siècle
- Jacques-Francois Artur (1708-1779), médecin et naturaliste ;
- François-Henri Turpin (1709-1799), historien ;
- Anne-Louise Élie de Beaumont (1729-1783), écrivain ;
- Jacques Clinchamps de Malfilâtre (1732-1767), poète ;
- Desfontaines-Lavallée (1733-1825), écrivain et dramaturge ;
- J. Hector St John de Crèvecoeur (1735-1813), écrivain américain ;
- Gaspard-Michel Leblond (1738-1809), archéologue ;
- Jean-Jacques Boisard (1744-1833), fabuliste ;
- Charles-Claude de Montigny (1744-1818), homme de lettres ;
- Charles Eschard (1748-1710), peintre ;
- Pierre Auguste François de Burcy(1748-1793), général des armées de la République mort au combat à Gundershoffen le 26 novembre 1793 (nom gravé sous l'Arc de Triomphe);
- Gervais de La Rue (1751-1835), historien ;
- Jean-François Moulin (1752-1810), membre du Directoire, général de la Révolution française ;
- Jean-Baptiste Moulin (1754-1794), général de la Révolution française ;mort au combat le 8 février.
- Antoine Le Bailly (1758-1833), fabuliste ;
- Jean-François Boisard (1762-1821), Fable et peintre ;
- Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant (1764-1853), homme politique, Président de l'Assemblée nationale ;
- François-Joseph Quesnot (1765-1805), mathématicien ;
- Pierre-Simon Girard (1765-1835), ingénieur ;
- Georges Hippolyte Le Sénécal (1767-?), militaire ;
- Jean Thomas Guillaume Lorge (1767-1826), général des armées de la République et de l'Empire.
- Charles Mathieu Isidore Decaen (1769-1832), général ;
- Alexandre-Étienne Choron (1771-1834), musicologue ;
- Henry de Magneville (1771-1847), géologue ;
- Victor Levasseur (1772-1811), général des armées de la République et de l'Empire ;
- Sophie de Renneville (1772-1822), écrivain et journaliste féministe ;
- Hippolyte-Victor Collet-Descotils (1773-1815), chimiste ;
- Gabriel de La Fosse (1779-1848), général d'Empire ;
- Eugène d'Hautefeuille (1779-1846), général d'Empire ; (qui commande la 1re subdivision de la 14e division à Caen).
- Daniel-François-Esprit Auber (1782-1871), compositeur ;
- Pierre Michel Moisson-Desroches (1785-1865), ingénieur du corps des mines, promoteur des chemins de fer en 1814 ;
- Louis-Claude Malbranche (1790-1838), lithographe et peintre de paysages et de marines ;
- Jacques-Amand Eudes-Deslongchamps (1794-1867), naturaliste et paléontologue.
XIXe siècle
- Léon Thomine Desmazures (1804-1869), missionnaire ;
- Étienne Mélingue (1807-1875), acteur et sculpteur ;
- Amédée Renée (1808-1859), historien et homme politique ;
- Auguste Lechesne (1815-1888), sculpteur ;
- Georges Bouet (1817-1890), peintre et archéolo;gue ;
- Aurélie Ghika (1820-1904), princesse et femme de lettres ;
- Eugène Eudes-Deslongchamps (1830-1889), paléontologue et naturaliste ;
- Eugène Poubelle (1831-1907), juriste, administrateur, préfet et diplomate ;
- Alexandre Choron (1837-1924), cuisinier ;
- Charles Longuet (1839-1903), journaliste, membre de la Commune de Paris ;
- Louis Ricard (1839-1921), avocat et homme politique ;
- Charles-Ernest Paulmier (1848-1907), homme politique ;
- Arthur Le Duc (1848-1918), sculpteur. Études à Caen. Statue équestre de Du Guesclin, place Saint-Martin. Monument à la mémoire des enfants du Calvados morts pour la patrie, 1870-1871 (1889) en collaboration avec Auguste Nicolas, détruit en 1944 ;
- Léon Lecornu (1854-1940), ingénieur ;
- Alexandre Bigot (1863-1953), géologue ;
- Joseph Lecornu (1864-1931) ingénieur ;
- Georges Jules Moteley (1865-1923), peintre ;
- Pierre de Vanssay de Blavous (1869-1947), physicien et hydrographe ;
- Gabriel Dupont (1878-1914), compositeur ;
- René-Norbert Sauvage (1882-1955), historien et archiviste ;
- René Le Somptier (1884-1950), cinéaste ;
- Guy de Lioncourt (1885-1961), organiste ;
- André Danjon (1890-1967), astronome ;
- Robert Jardillier (1890-1945), homme politique ;
- Charlotte Clasis (1891-1974), actrice ;
- Charles-André Julien (1891-1991), historien et journaliste spécialiste du Maghreb ;
- Louis-Édouard Garrido, peintre (1893-1982) ;
- Marie-Pierre Kœnig (1898-1970), maréchal de France ;
- Jean Daligault (1899-1945), prêtre, résistant et artiste.
XXe siècle
- Renée Héribel (1903-1952), actrice ;
- Guy Chaumet (1913-1980), haut fonctionnaire et résistant ;
- Roger Grenier (1919-), écrivain ;
- Claude Couffon (1926-?) professeur et traducteur ;
- Michel Gigon (1929-?), peintre et cartonnier de vitraux ;
- Jean-Pierre Eustache (1930-?), flûtiste ;
- Jean-Pierre Jaussaud (1937-), ancien pilote automobile ;
- Philippe Bruneau (1938 ou 1939-2012), acteur et scénariste ;
- Alain Duhamel (1940-), journaliste et essayiste ;
- Jean-Luc Préel (1940-), homme politique ;
- Petrus (1943-), sculpteur ;
- Jean Léturgie (1947-), scénariste de bande dessinée ;
- Ivan Messac (1948-), sculpteur ;
- Patrick Verbeke (1949-), guitariste, compositeur et chanteur de blues ;
- Laure Adler (1950-), journaliste et écrivain ;
- Catherine Rihoit (1950-), femme de lettres ;
- Alain Genestar (1950-), journaliste ;
- Daniel François (1953-), footballeur professionnel ;
- Yannick Bonnec (1953-), footballeur professionnel ;
- Mathieu Lindon (1955-), écrivain et journaliste ;
- Thierry Geffrotin (1956-), journaliste ;
- Daniel Juré (1957-), artiste ;
- François Kermoal (1957-), journaliste ;
- Xavier Deluc (1958-), acteur ;
- Bruno Romy (1958-), réalisateur de cinéma, acteur
- Christophe Coin (1958-), violoncelliste, gambiste, quartettiste et chef d'orchestre ;
- Thierry Lepaon (1960-), syndicaliste, ancien secrétaire général de la CGT ;
- Éric Le Nabour (1960-), historien et écrivain ;
- Emmanuel Jouanne (1960-2008), auteur de science-fiction ;
- Pascal Periz (1961-), chanteur;
- Vincent Barteau (1962-), cycliste ;
- Pascal Mahé (1963-), handballeur ;
- Olivier Baroux (1964-), comédien ;
- Vincent Winterhalter (1965-), acteur ;
- Emmanuel Chaunu (1966-), caricaturiste ;
- Adrien Goetz (1966-), historien de l'art, romancier et essayiste ;
- Marie Jaffredo (1966-), scénariste et dessinatrice de BD ;
- Caryl Férey (1967-), écrivain ;
- Jean-Christophe Raufflet (1967-), auteur de bandes dessinées ;
- Pierrick Maïa (1967-), joueur de hockey sur glace ;
- Frédérique Lorient (1967-), écrivaine
- Éric Tanguy (1968-), compositeur classique ;
- Mickaël Babin (1970-), joueur de hockey sur glace ;
- Léa Drucker (1972-) actrice ;
- Gilles Lellouche (1972-) acteur ;
- Tébo (1972-), auteur de bandes dessinées ;
- Cyrille Josselyn (1973-), acteur ;
- Simon Léturgie (1974-), auteur de bandes dessinées ;
- Marie-Agnès Gillot (1975-), danseuse étoile à l'Opéra de Paris ;
- Thomas Bressel (1977-), guitariste ;
- Simon Hureau (1977-), auteur de bandes dessinées ;
- Anthony Deroin (1979-), footballeur
- Brice Chauvel (1979-), joueur de hockey sur glace ;
- Julie Judd comédienne ;
- Bruno Grougi (1983-), footballeur ;
- Elliot Grandin (1987-), footballeur ;
- Youssef El-Arabi (1987-), footballeur.
- Alexandre Pichot (1983-), cycliste.
- Benoit Costil (1987-), footballeur
Décès
- Jean III de Bretagne (1286-1341), duc de Bretagne
- Jean Vauquelin de La Fresnaye (1536-1606), poète
- Samuel Bochart (1599-1667), théologien
- Antoine Halley (1593-1675), poète
- Marc Restout (1616-1684), peintre
- Thomas Restout (1671-1754), peintre
- George Brummell (1778-1840), dandy
- Pierre-François Jamet (1762-1845), prêtre béatifié
- François de Caumont (1768-1848), peintre
- Guillaume-Stanislas Trébutien (1800-1870), traducteur, orientaliste et éditeur
- Charles Demolombe (1804-1887), juriste
- Léonie Martin (1863-1941), religieuse française, sœur de Thérèse de Lisieux et servante de Dieu.
- Jean-Marie Louvel (1900-1970), homme politique
- Jo Tréhard (1922-1972), metteur en scène
- Henry Coston (1910-2001), journaliste
- Mike Marshall (1944-2005), acteur
- Alain Robbe-Grillet (1922-2008), écrivain
- Pierre Chaunu (1923-2009), historien
Autres personnalités
- Wace (vers 1100- vers 1174), poète normand ayant vécu à Caen ;
- Robert Jean Antoine de Franquetot de Coigny (1652-1704), gouverneur de Caen sous Louis XIV ;
- Pierre Ucciani (1851-1939), peintre Corse, demeure à Caen de 1902 à 1906[132] ;
- Pierre Bouchard (1901-1944), résistant dont une place de Caen porte le nom ;
- Yvonne Guégan (1915-2005), déménage à Caen à l'âge de cinq ans et y décède ; son atelier peut être visité[79] ;
- Annie Girardot (1931-2011), comédienne, pensionnaire de la Comédie française ; a interrompu ses études d'infirmière à Caen pour entrer au Conservatoire de Paris ;
- Malika Ménard (1987-), Miss France 2010 ;
- Orelsan (1982-), rappeur ;
- Michèle Guillais, détentrice du record du monde sur 50 mètres brasse en catégorie C14 ;
- Headcharger, groupe de Heavy Metal;
- Concrete Knives.
Citations
« Ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer plein de navires chargés de marchandises ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants, que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. »
— Guillaume le Breton, Philippide, 1. VIII.
Caen, par son assiette, et commode et plaisante,
Par son air toujours pur, sa demeure riante,
Par ses prés, par ses eaux et par mille beautés,
Justement le dispute aux plus nobles cités.
(Jean Regnault de Segrais, Athis)
« Ce pays est très beau, et Caen la plus jolie ville, la plus avenante, la plus gaie, la mieux située, les plus belles rues, les plus beaux bâtiments, les plus belles églises ; des prairies, des promenades, et enfin la source de tous nos beaux esprits. »
— Madame de Sévigné
« Cette ville au jugement de chacun qui la voit et contemple est l'une des plus belles spacieuses plaisantes et délectables que l'on puisse regarder accompagnée et embrassée de deux amples et plaisantes prairies encloses d assez grosses et hautes collines au pied desquelles flue et reflue la rivière d Orne. »
— Charles de Bourgueville
« Caen mérite aujourd'hui une partie des éloges qui lui étaient autrefois si libéralement octroyés. Par ses églises, par ses hôtels, par la décoration de quelques-unes de ses maisons particulières, c'est à vrai dire un vaste musée qui fournit à l'observateur les sujets d'études les plus intéressants et les plus variés. »
— Eugène de Robillard de Beaurepaire, Comptes-rendus du Congrès tenu à Caen, par la Société française d'archéologie, 1883.
Médias
Économie
L'économie caennaise du XXe siècle est marquée par deux industries d'ampleur : la Société métallurgique de Normandie (SMN) et Moulinex[133]. Les hauts-fourneaux de la première, inaugurés en 1917, emploient jusqu'à 6500 ouvriers en 1974, tandis que la vie de la cité ouvrière est gérée sur le modèle paternaliste, avec les écoles ménagères pour les filles, les centres d’apprentissage pour les garçons, et l'Union sportive normande pour les ouvriers[134]. La seconde, aux unités essaimées dans toute la Basse-Normandie, ouvre son usine de Cormelles-le-Royal en 1964 et y emploie 3 800 personnes en 1973[133].
En outre, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la ville rasée par les combats et les bombardements est l'une des métropoles régionales choisies dans les plans gaulliens de décentralisation industrielle. Alors que l’agriculture nourrit encore la moitié de la population bas-normande, le secteur automobile (Citroën, Saviem), l’industrie électronique (Alcatel, Philips et Bosch), et l’électroménager (Moulinex) créent 25 000 emplois industriels sont créés dans les années 1960. Installées en périphérie de la ville, les usines entrainent l'exode rural local et la poussée démographique de ce qui devient la « ceinture rouge » de Caen. Ensuite, la ville profite de ses deux élus locaux devenus ministres, Michel d'Ornano implantant le Grand accélérateur national d'ions lourds porté par le CEA et le CNRS, et agrégeant d'autres laboratoires de recherche scientifique, Louis Mexandeau installant le service d’études des postes et télécommunications (SEPT), chargé de la monétique et du courrier électronique[44].
Alors que l'industrie décline, la décennie 1980 marque une orientation vers le tertiaire (Caen abrite le siège historique du groupe de distribution Promodès dont Mondeville 2 devient la vitrine) et le tourisme, symbolisé par le Mémorial de Caen. Caen obtient la dénomination « commune touristique » en mai 2011[135]. Ces nouvelles activités se centralisent sur Caen alors que l'industrie privilégiait les communes périphériques. La santé devient un pourvoyeur d'emploi essentiel à travers le CHU qui devient le premier employeur de l'agglomération, ainsi que la fabrication de produits pharmaceutiques[44].
Les années 1990 voient les piliers de l'industrie locale péricliter. Nationalisée et passée sous le contrôle d'Usinor-Sacilor, la SMN ferme le . Dans le même temps, l'industrie automobile caennaise se sépare de la moitié de ses effectifs. Enfin, fin 2001, Moulinex après plusieurs vagues de licenciements, ferme l'usine de Cormelles[133]. Le port de Caen-Ouistreham menacé par la fermeture de la SMN qui représentait la moitié du trafic, se réoriente vers le trafic transmanche, concurrençant ainsi le port de Cherbourg. Aujourd'hui, il voit transiter 3 millions de tonnes de marchandises par an, ce qui en fait le 6e port d'intérêt national de France.
Au début du XXIe siècle, Caen parie sur l'électronique pour sa relance. Autour de l'usine historique de Philips, en centre-ville, devenue NXP, les édiles constituent un pôle technologique sur le modèle grenoblois. Mais l'annonce de 373 suppressions de postes à Caen par NXP en rend les projets caducs.
Aujourd'hui, la ville accueille également de grandes entreprises comme Valeo, et France Télécom y possède un de ses centres européens de recherche et de développement. Les principales activités économiques sont les centres d'appels, les activités high-tech de transactions électroniques, et le nautisme.
Caen est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de Caen et de la chambre régionale de commerce et d'industrie Basse-Normandie.
La coopérative agricole et agroalimentaire Agrial a son siège social sur Caen. Elle compte 10 000 agriculteurs adhérents et 10 000 emplois[136].
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes du Calvados
- Pays de Caen
Liens externes
- Site officiel
- Catégorie Caen de l’annuaire DMOZ
- « Œuvres architecturales à Caen », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Œuvres mobilières à Caen », base Palissy, ministère français de la Culture
- Résumé statistique de Caen sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- ↑ Population municipale 2012.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les recensements espacés d’une période de cinq ans (2011, 2016, etc.) pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
- ↑ Terme reconstitué d'après English Etymology de T.F Hoad, OUP, le vieux saxon gat signifie « chat d'une aiguille », le vieux frison gat signifie « trou, ouverture » et le vieil anglais ġæt (« yet »), pluriel gatu « ouverture dans un mur fermée par une barrière ». À moins de supposer que le terme procède du vieil anglais, il n'a pas la signification de « barrière » en saxon. La phonétique aussi pose problème, en vieil anglais, on aurait quelque chose comme *Yetham et au pluriel *Gatuham, or aucune forme ancienne de Caen ne ressemble à cet étymon. Le vieil anglais supposerait plutôt une origine anglo-scandinave du Xe siècle, or à cette époque on a plus de lénition de [t] en [d]. Cf. la rue Cattehole à Caen et les noms de type Houlgate, Houlgatte, issus du norrois holr gata « chemin creux, voie encavée ». On aurait dû aboutir à une forme actuelle du type *Gateham ou *Catteham, voire *Catan ou*Catain.
- ↑ L’intendant de Caen se plaint de la ruine du commerce attribué au départ de la plupart des marchands ; et les registres de l’Hôtel de Ville mentionnent, le 3 décembre 1685, la demande par le concessionnaire des octrois d’une réduction sur le prix de son adjudication, par le motif que l’édit de révocation avait ruiné le commerce dans la ville.
- ↑ Population municipale de 2010, légale en 2013.
- ↑ Au sens de l'Insee.
- 1 2 Recensement de 1999
- ↑ Estimation de l'enquête annuelle de 2008.
- ↑ Pourcentages calculés avec les résultats du recensement de 1999.
- ↑ Le club est recréé en 1909
Références
- Coordonnées : répertoire géographique des communes 2012[4].
- ↑ La poste en ligne
- ↑ Pierret Jean-Marie, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, , 104 p.
- ↑ « Gentilé de la commune de Caen », sur habitants.fr (consulté le 17 juillet 2008)
- 1 2 « Répertoire géographique des communes », sur professionnels.ign.fr, Institut national de l'information géographique et forestière (consulté en 24 octobre 2013 (téléchargement))
- 1 2 Jean-Jacques Lerosier, « La résurrection de la pierre de Caen, joyau des cathédrales », Le Monde,
- ↑ Jean-Jacques Lerosier, « Petit voyage dans les galeries souterraines de Caen », Ouest-France, (lire en ligne)
- 1 2 3 Infoclimat, « Station de Caen-Carpiquet », sur infoclimat.fr, 1961-1990 (consulté le 6 août 2008)
- 1 2 « Le Climat normand attirerait-il les Parisiens au printemps ? », sur Météo-France (consulté le 6 août 2008)
- ↑ L'Internaute, « Caen - Données climatiques », sur linternaute.com (consulté le 6 août 2008)
- ↑ L'Internaute, « Caen - Données climatiques », sur linternaute.com (consulté le 6 août 2008)
- ↑ Météo-France, « Le climat du Calvados » [img], sur meteofrance.com (consulté le 6 août 2008)
- ↑ Source : revue Ville & transports-magazine du 28 novembre 2007.
- ↑ Source : Site de la Ville de Caen
- ↑ TER Basse-Normandie - Guide Régional des Transports 2007-2008
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