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Québec (ville)

Québec (ville)

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Québec

Armoiries

Drapeau de Québec
De haut en bas et de gauche à droite: la porte Saint-Louis, la colline parlementaire (Centre-ville), le Vieux-Québec, le Pont Pierre-Laporte et l'hôtel du Parlement du Québec.
De haut en bas et de gauche à droite: la porte Saint-Louis, la colline parlementaire (Centre-ville), le Vieux-Québec, le Pont Pierre-Laporte et l'hôtel du Parlement du Québec.
Administration
Pays  Canada
Province  Québec (Capitale)
Région Capitale-Nationale
Subdivision régionale Agglomération de Québec
Statut municipal Ville et territoire équivalent
Capitale
Arrondissements La Cité–Limoilou
Les Rivières
Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge
Charlesbourg
Beauport
La Haute-Saint-Charles
Maire
Mandat
Régis Labeaume
2013 - 2017
Fondateur
Date de fondation
Samuel de Champlain
Constitution
Démographie
Gentilé Québécois(e)
Population 536 100 hab.[1] (2014)
Densité 1 181 hab./km2
Population de l'aire urbaine 800 000 hab.
Géographie
Coordonnées 46° 48′ 46″ N 71° 13′ 12″ O/46.812747, -71.21994546° 48′ 46″ Nord 71° 13′ 12″ Ouest/46.812747, -71.219945
Altitude Min. 0 m  Max. 572 m
Superficie 45 386 ha = 453,86 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Château Frontenac
Parlement de Québec
Chutes Montmorency
Citadelle de Québec
Promenade Samuel-De Champlain
Vieux-Québec
Langue(s) Français
Fuseau horaire UTC−05:00
Indicatif +1 418, +1 581
Code géographique 24 23027
Devise Don de Dieu feray valoir
Localisation
Localisation de Québec au sein de son agglomération
Localisation de Québec au sein de son agglomération

Géolocalisation sur la carte : Québec

Québec

Géolocalisation sur la carte : Canada

Québec

Géolocalisation sur la carte : Canada

Québec
Liens
Site web www.ville.quebec.qc.ca

    Québec (prononciation en français [ke.bɛk]) est la capitale nationale du Québec[2], une des provinces du Canada. Elle est située dans la région administrative de la Capitale-Nationale. Elle est le siège de nombreuses institutions dont le Parlement du Québec. La ville compte près de 530 000 habitants[3] et plus de 800 000 habitants dans sa communauté métropolitaine[4], faisant de Québec la deuxième ville la plus peuplée du Québec après la métropole Montréal. La ville est le centre de la Région de Québec, qui compte plus de 1 070 000 habitants[réf. souhaitée]. Le nom officiel de la ville est « Québec », bien que l'expression « ville de Québec » soit souvent employée, afin de distinguer la ville de la province.

    Le rétrécissement du fleuve Saint-Laurent entre les villes de Québec et de Lévis, sur la rive opposée, a donné le nom à la ville, Kébec étant un mot algonquin signifiant « là où le fleuve se rétrécit ». Fondée en 1608 par Samuel de Champlain, Québec est une des plus anciennes villes d'Amérique du Nord. Les remparts font de Québec la seule ville fortifiée au nord du Mexique. Le Vieux-Québec fut déclaré patrimoine mondial en 1985 par l'UNESCO[5],[6].

    Présentation

    Berceau de l'Amérique française, Québec est la principale agglomération urbaine de l’est du Québec et l'une des plus importantes au Canada. Située au milieu de la zone habitée du Québec, sur les rives du fleuve Saint-Laurent, elle est fondée en 1608. Ayant été la capitale coloniale de la Nouvelle-France, du Bas-Canada et, pendant une courte période, la capitale du Canada-Uni, la ville est surnommée « la Vieille Capitale[7] ».

    Depuis 2001, Québec est l’une des villes canadiennes les plus prospères économiquement derrière Calgary, Edmonton et Saskatoon[8]. Elle possède le plus bas taux de chômage au pays[9]. Les secteurs en croissance sont les biotechnologies, la manufacture, le tourisme, les sciences de la vie, la santé et la nutrition, les assurances et les technologies appliquées[10]. Québec est aussi un centre portuaire important : en 2011, son port est le second en importance au Canada en termes de tonnages derrière celui de Vancouver[11]. De plus, il reçoit en 2013 près de 162 000 visiteurs par le biais des croisières[12].

    Québec est connu pour son histoire visible, ses nombreux musées et ses institutions culturelles. Québec est surnommé « ville de théâtre ». D’ailleurs, son quartier historique, le Vieux-Québec, dont les fortifications qui l’entourent subsistent toujours, font de Québec la seule ville fortifiée d’Amérique au nord du Mexique[13].

    Les expressions « à Québec » et « de Québec » sont utilisées pour parler de la ville, et « au Québec » et « du Québec » pour parler de la province ou de la nation québécoise en général.

    En 2008, Québec célébrait son 400e anniversaire en grandes pompes, soulignant ainsi sa position de berceau de la civilisation française en Amérique. Des célébrations ont eu lieu un peu partout dans l’hémisphère nord.

    En 2010, la population de Québec était de 511 789 habitants[14], répartis dans six arrondissements : La Cité-Limoilou, Les Rivières, Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, Charlesbourg, Beauport et La Haute-Saint-Charles. Sa région métropolitaine comprend plus de 800 000 habitants.

    Québec et le Château Frontenac vus de Lévis.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Quebecq en 1601 (Levasseur); Kébec en 1609 (Lescarbot), Quebec en 1613 (Champlain).

    Parallèlement, le gentilé est mentionné sous les formes Quebequois en 1754, Québécois en 1775, Québecquois en 1825, Québeccois en 1835, Québécuois en 1910, Kébécois en 1935, Québéquois[Quand ?], et même Stadaconien[Quand ?], qui renvoie au nom amérindien de Québec, Stadaconé[15].

    Étymologie

    Le resserrement du fleuve entre les villes de Québec et de Lévis, sur la rive opposée, aurait donné le nom à la ville, Kebec étant un mot algonquin signifiant « là où le fleuve se rétrécit ». Une autre théorie, bien que moins répandue que la précédente, est aussi avancée pour expliquer l’origine du nom de la ville. Ainsi, Samuel de Champlain aurait pu prendre l’invitation des Amérindiens à descendre (Kepec) pour la désignation de leur région. Une telle confusion ne serait pas unique puisque le nom du pays, Canada, serait issu de ce même genre d’incompréhension linguistique. Une autre hypothèse est que la ville porte simplement le nom des autochtones habitant près de cette région, les « kebik », aujourd'hui connus sous l'appellation « Montagnais[16] ». Deux autres noms ont été considérés, au cours des années, pour nommer la ville. Champlain lui-même envisagea, quelques années après la fondation, le nom de Ludovica, pour nommer la nouvelle cité en l’honneur du roi Louis XIII, souverain français à cette époque. Aussi, lors de la création de la confédération canadienne en 1867, le nom amérindien revient, sous la forme de Stadacona, afin d’éviter toute ambiguïté avec le nom de la nouvelle province[17].

    Histoire

    Article détaillé : Histoire de la ville de Québec.

    Préhistoire

    Représentation traditionnelle de Samuel de Champlain

    Le site de la ville de Québec, il y a 14 000 ans, était littéralement sous une calotte glaciaire. 2 000 ans plus tard, ce même site se retrouva submergé par l’eau, à la suite de la fonte des glaciers, qui formera la mer de Champlain, devenue avec le temps un simple fleuve. Seule la colline de Québec était visible à ce moment-là. Ainsi, 6 000 ans plus tard, l’emplacement de Québec se montre fièrement[18].

    Avant la fondation

    Jacques Cartier (portrait fictif datant du XIXe siècle) : son vrai visage est inconnu

    Le , Jacques Cartier quitte le port de St-Malo en France pour explorer, au compte du roi de France François Ier, l'intérieur navigable des terres de l'Amérique septentrionale. Celui-ci connaît déjà les côtes maritimes de l'Est des continents américains jusqu'au Brésil. Il choisit de baliser les régions qui se trouvent sur le même parallèle et la plus directe avec la France. Le but est d'y trouver la route permettant de pouvoir passer aux Indes, en Chine et au Japon. S'il peut y arriver, Cartier serait en position d'établir un contrôle territorial et commercial sur ce nouveau passage maritime en direction des richesses de l'Orient. Le tout à l'avantage du royaume de France et des vues pécuniaires que ce dernier pourrait en obtenir.

    À l'intérieur du golfe, le navigateur et l'équipage visitent différents lieux et se rendent à l'actuelle baie de Gaspé d'où ils auront un rendez-vous inattendu avec un important groupe d'Amérindiens. Cartier fait la rencontre d'un chef du nom de Donnacona. Après avoir établi une relation « commerciale » avec ce premier groupe d'autochtones, Cartier amène les deux fils du chef Donnacona (Domagaya et Tainoagny) avec lui. Ceux-ci semblent connaître l'intérieur des terres de la vallée du St-Laurent. Comme la saison estivale passe rapidement, Cartier prend la décision de retourner en France. Il espère ainsi présenter ses découvertes (divers objets et « indigènes ») à la cour du roi avec les honneurs et attirer l'attention du roi sur ses « nouveaux sujets ». Domagaya et Tainoagny deviendront, à leur façon, explorateurs en accompagnant le Malouin jusqu’à la cour du roi de France.

    François Ier autorise à nouveau Cartier à entreprendre une seconde expédition. Jacques Cartier y apprend qu'il y a un endroit où commence une grande rivière, le « chemin du Canada » grâce aux confidences de ses « invités » amérindiens. Il décide donc de remonter le fleuve en 1535. C'est en parcourant le long des rives du fleuve St-Laurent (nom donné au fleuve par Jacques Cartier le jour du () de la fête religieuse de saint Laurent), que le navigateur entreprend de baliser à nouveau les rivières qui s'y trouvent. Le but, rappelons-le, est d'éventuellement trouver la bonne voie d'accès à la route de la soie. Il y marque de balises de nombreuses rivières; la rivière Saguenay et la rivière Ste-Croix (aujourd'hui connue sous le nom de la rivière St-Charles) entre autres. L'actuelle région de Québec vient d'être visitée par celui qui sera désigné comme le principal découvreur de la vallée du St-Laurent et l'un des cofondateurs du Canada avec Johannes Caboto (pour les Anglais sur les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador (1497)). Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, d'autres navires des différents royaumes d'Europe, se promènent dans les eaux du fleuve et des côtes du Labrador, avant même le début des véritables intérêts de colonisation en Nouvelle-France, les marins français, espagnols, basques, portugais et anglais viennent chaque année pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve. De plus en plus de navires font escale dans le golfe Saint-Laurent. Les Amérindiens se font la guerre en vue d’un meilleur positionnement pour le commerce avec les Européens.

    Jacques Cartier est le premier Français à avoir officiellement découvert la région de Québec (en 1535) pour le compte du roi de France. Lui et ses hommes localisent le village nommé Stadaconé, une agglomération iroquoise à cette époque (Champlain y découvre en 1603 une population montagnaise). Ils furent accueillis par Donnacona à nouveau, le chef amérindien du village. Des relations s'établissent en vue de faire le commerce. Cependant, les craintes sont réciproques entre les Français et les habitants du village de Stadaconé. (Stadaconé est un village qui existait avant l'établissement de Québec) Plus tard, l'usage sera de présenter ces premiers habitants comme autochtones en opposition aux nouveaux occupants du continent européen.

    Les hommes de Cartier construisent un fort sur la rive droite de la rivière Sainte-Croix, (l'actuelle rivière Saint-Charles, près du boulevard Hamel et de l'autoroute Laurentienne) en attendant de passer l'hiver. Cette fortification est suffisamment éloignée du village iroquois et gardée de jour comme de nuit.

    Les relations demeurent tendues avec les Amérindiens. Puis, les Français affrontent les rigueurs de l’hiver. En effet, 110 des 145 hommes de Cartier contractent le scorbut. Grâce à l'aide in extremis des Amérindiens de Stadaconé qui connaissent un remède pour les secourir, une infusion faite d’annedda (cèdre blanc), beaucoup s'en sauveront, incluant Cartier lors de son voyage suivant. 25 hommes mourront tout de même du scorbut cette année-là. Une fois le printemps revenu, Cartier retourne en France.

    Par stratégie, Agona, un Amérindien, aspire aux pouvoirs face à Donnacona. Cartier décide de retourner en France avec ce dernier et ses enfants afin de les protéger, le . Il lui promet de revenir d’ici un an. Il abandonne l'un de ses bateaux, la Petite-Hermine, faute d’hommes. Il quitte avec une dizaine d’Iroquois dont 4 enfants qui lui avait été donnés à l’automne précèdent. Il arrive à Saint-Malo, en France, le . La presque totalité des Amérindiens vont mourir en France en raison des maladies contre lesquelles ils ne sont pas protégés par les anticorps. Seule, une jeune fille s'en sauve.

    Carte de Québec réalisé en 1608 par Samuel de Champlain et illustrant la géographie de Québec aux débuts de la colonie

    Cinq ans plus tard, le , Jacques Cartier est de retour dans la future région de Québec pour s’y installer à nouveau. En effet, il y construit un nouveau bâtiment à l’embouchure de la rivière Cap-Rouge, qu’il nomme Charlesbourg-Royal en l’honneur du fils de François Ier. C’est un lieu idéal pour les navires, l’artillerie et la construction d’habitations. L’ancien site de la rivière Sainte-Croix n’est plus du tout sûr. Le chef de Stadaconé est maintenant Achelacy.

    Quelque temps plus tard, Jacques Cartier et ses hommes découvrirent de petites pierres blanches qu’ils croient être des diamants sur l’actuel site Cap-aux-Diamants. En réalité, ce n’est que du quartz. Durant l’hiver 1541-1542, une nouvelle vague de scorbut frappe son équipe. En plus, les Iroquois assassinent des membres de l’équipe de Cartier. Il en résulte la mort de 35 personnes. Après avoir fait le plein de nouvelles marchandises (or et "diamants"), Cartier décide de retourner en France. À son arrivée en Europe, Jacques Cartier fait rapidement évaluer ses découvertes. La déception sera très grande et l'aventure mène à l'échec pour d'éventuels projets d'exploration dans le Nouveau Monde[19].

    Pendant ce temps, toujours en 1542, Roberval s'installe à l'endroit occupé par le second site de Cartier et le renomme France-Roy. Jean-François de La Rocque, sieur de Roberval y fait construire un édifice au bas et un autre sur la montagne. Il connaît également la difficile situation d'un hiver vigoureux. Les morts sont nombreux. L'idée de peupler les lieux par les Français s'estompe de ces nombreuses pertes de vies et des faux espoirs de richesse. Il faut attendre l'arrivée de Samuel de Champlain plus de 60 ans plus tard pour connaître à nouveau la volonté d'une colonisation française en Amérique du Nord et de fonder Québec en 1608.

    De Stadaconé à James Wolfe

    Habitation de Québec, 1608, perspective cavalière de Samuel de Champlain.
    Plan du siège de Québec en 1690.
    Québec en 1700.

    La ville de Québec a officiellement été fondée par Samuel de Champlain le , sous l’aile de Pierre Dugua de Mons au titre de gouverneur général de la Nouvelle-France, sur un site situé à proximité d’un ancien village iroquoien autrefois appelé Stadaconé dont le chef était Donnacona. L’emplacement, connu aujourd’hui sous le nom de place Royale, devient le berceau de la francophonie en Amérique du Nord. À l’aube du XVIIe siècle, le site actuel de la ville de Québec n’était alors plus visité que par quelques nomades algonquins. Puisque c’est là où le fleuve rétrécit, le lieu semblait propice à l’établissement d’une colonie permanente.

    Lors de la construction de l’Habitation de Québec, un complot est fomenté par les Basques afin d’éliminer Champlain et faire mainmise sur les provisions et produits nécessaires à l’établissement de la nouvelle colonie. Puis, on se prépare à l’hiver de 1608 et 1609. En l’absence d’une alimentation saine, la dysenterie et le scorbut provoquent la mort de vingt des vingt-huit personnes qui y sont restées.

    Samuel de Champlain s’engage avec les Algonquins et les Hurons dans les territoires iroquois. Les Français possèdent l’arquebuse et devront le faire savoir pour leur sécurité devant la menace iroquoise. C’est le prétexte pour pouvoir s’établir en Amérique comme colonisateurs auprès des Amérindiens en guise de négociation.

    En 1612, Champlain devient lieutenant en Nouvelle-France.

    Pendant de nombreuses décennies, Québec demeurera un poste de traite. Les problèmes de développement sont liés à la contrebande inlassable qui s’y pratique. Entre autres, des marchands français voient d’un mauvais œil l’établissement d’un poste permanent dans la vallée du Saint-Laurent. Québec perdra son monopole de la traite. Toujours en poste, Champlain viendra ainsi à Québec de façon régulière tous les deux ans jusqu’en 1617. La vie à Québec est maintenue. Ceux qui y demeurent le font sous contrat. Le poste de traite tient bon malgré la contrebande. Champlain poursuit ses explorations en 1613 au sud du poste de traite et dans la région de la rivière des Outaouais. Il poursuit sa quête de la route pour l’Asie puis retourne en France à nouveau.

    En 1615, Champlain revient à Québec avec des religieux récollets. La Nouvelle-France sera catholique.

    Les Algonquins, Montagnais et Hurons sont confrontés à des conflits avec les Iroquois. Champlain participe à une offensive guerrière dans laquelle il sera blessé aux genoux. Peupler le pays est une tâche ardue et la population française est peu encline à quitter la France pour venir dans une Amérique dure à habiter en raison du climat. Les moyens étant peu nombreux, peu de colons y viennent. Les uns y viendront sporadiquement par contrat, d’autres voudront tenter une chance d’améliorer leur sort. Certains avantages, tel obtenir des terres et s’enrichir de son travail, permettront de susciter un intérêt certain. C’est à partir de 1617 que des gens viendront dans la colonie pour des raisons autres que celle de la traite des fourrures. Champlain sait que s'il n'y a aucune intervention bientôt, les terres de la vallée du Saint-Laurent qui n’auront pas été occupées par la France, le seront par les Anglais et les Hollandais.

    Des familles commencent à s’installer à Québec et les hommes occupent les métiers liés aux besoins de la jeune colonie. Ainsi, ils obtiennent les droits et les privilèges lié aux métiers plus rapidement que s’ils étaient en France où ils doivent suivre les règles strictes des professions. Il est bien entendu que les meilleurs artisans ne sont pas du voyage pour l’Amérique. Les bons artisans viendront plus tard.

    Le maintien par le roi des privilèges liés au commerce de la fourrure sera étendu au projet de développement du territoire. Cependant, l’essor de Québec ne se fera pas vraiment avant les années 1660.

    Champlain était plutôt engagé sporadiquement dans un rôle d’explorateur avant 1619. Les choses prennent une tournure différente au moment où il reçoit le titre de commandant effectif de l’Habitation de Québec. En 1620, il revient à Québec accompagné cette fois de son épouse Hélène Boullé. Il fait remettre le poste de traite en ordre après plusieurs années de laisser-aller. Champlain y fait construire un fort dans le haut du site du Cap-aux-Diamants et lui donne le nom de château Saint-Louis en l’honneur de Louis XIII. (Le site archéologique du château Saint-Louis longe le château Frontenac au sud-est). La colonie prend véritablement forme avec la présence d’une soixantaine de personnes, hommes, femmes et enfants cette fois. Les besoins sont nombreux dans tous les domaines de la vie de groupe.

    En 1623, Champlain fait construire un chemin entre le fort et les nouvelles installations. De 1624 à 1626, Champlain s’occupe en France des préoccupations liées aux besoins de la jeune colonie. Celle-ci progresse peu durant ce temps. Le développement du poste de traite tient toujours à la nécessité et aux privilèges des droits sur le territoire exclusif et du commerce en Nouvelle-France. Les progrès sont encore peu nombreux lors d’une visite de Champlain au poste de traite en 1626.

    À partir de 1627, la colonie de la Nouvelle-France sera modelée selon le modèle du régime seigneurial.

    Québec après les bombardements anglais de 1760

    La mémoire de Samuel de Champlain est liée à celle de la ville de Québec et à toute son histoire. Il vient de mourir au jour de Noël de 1635 à Québec.

    En 1629, les frères Kirke, envoyés par Charles Ier, roi d'Angleterre, remontent le Saint-Laurent jusqu'à la ville de Québec, et la prennent le 26 juillet en interceptant les ravitaillements, ce qui conduit Champlain et ses hommes à la famine, puis à la reddition. Québec est alors vidée de sa population, qui rembarque pour la France avec Champlain, hormis la famille du premier colon Louis Hébert qui reste. Le poste de traite de Québec est néanmoins rendu à la France par le Traité de Saint-Germain-en-Laye, en 1632.

    En 1636, Québec devient une ville défensive. Canons et une nouvelle forteresse sont ajoutés. La ville a maintenant une garnison.

    Beaucoup plus tard, lorsque la ville prend de l'envergure et après la tentative manquée de l’amiral William Phips de prendre Québec en 1690, le gouverneur Frontenac fit ériger des remparts à l’ouest de la ville. Une cinquantaine d’années plus tard, sous la menace d’une nouvelle guerre contre les Anglais, d’autres remparts sont édifiés un peu plus à l’ouest.

    À la fin du Régime français, le territoire de l’actuelle ville de Québec est contrasté. Bois, villages, champs en culture et pâturages entourent la ville de 8 000 habitants. Celle-ci se démarque par son architecture monumentale, ses fortifications, ses rues boueuses et insalubres, ses riches maisons de maçonnerie et ses bicoques des faubourgs Saint-Jean et Saint-Roch. Malgré son urbanité et son statut de capitale, Québec reste une petite ville coloniale étroitement liée à l’arrière-pays. Les habitants viennent s’y procurer des marchandises de France et vendre leurs surplus agricoles et du bois de chauffage aux deux marchés de la ville.

    En 1759, le siège de Québec, puis la bataille des Plaines d’Abraham remet la capitale de la Nouvelle-France aux troupes britanniques. L'histoire de Québec sous la gouverne française se terminera par un événement majeur. En participant à la guerre de Sept Ans, la ville en ressort dévastée.

    Régime britannique

    En , le maréchal de Lévis remporte la bataille de Sainte-Foy. Cependant, l’arrivée de renforts britanniques oblige l’armée française à se replier vers Ville-Marie, qui capitule à son tour, en . Trois ans plus tard, la plupart des possessions françaises d’Amérique du Nord sont cédées à la Grande-Bretagne. L’ancienne capitale de la Nouvelle-France devient celle de la Province de Québec.

    En 1775, à la suite du deuxième congrès continental, avant la révolution américaine, la garnison britannique de la ville de Québec est attaquée sans succès par les troupes américaines de Benedict Arnold lors de la Bataille de Québec. Le général américain Richard Montgomery y trouvera la mort. Quant au major general britannique Isaac Brock, il fortifiera la ville en renforçant ses murs et en élevant une batterie d’artillerie juste avant la guerre de 1812.

    Les quartiers Saint-Jean-Baptiste et Saint-Roch vers 1858.

    Québec a été la capitale (partagée avec Toronto) du Canada-Uni de 1859 à 1865, avant son transfert définitif vers Ottawa. La « Conférence de Québec » de 1864 sur la confédération canadienne y a été tenue.

    Après la Confédération

    En 1872, soit cinq ans après la Confédération canadienne, le gouverneur général du Canada, Lord Dufferin, décide d'établir une résidence officielle à la citadelle de Québec, décision facilitée par le renvoi d'une partie des officiers, qui étaient britanniques. Dès sa venue à Québec, Lord Dufferin entend faire de Québec une ville touristique: il ordonne la construction des murs, où les habitants de la ville de Québec avaient coutume de prendre des blocs pour la construction de bâtiments, et fait ériger une terrasse qui porte toujours son nom.

    Tout au long des XIXe et XXe siècles, la ville de Québec fut la principale destination d’un nombre croissant d’immigrants, qui quittèrent annuellement les îles Britanniques pour venir s’établir en Amérique du Nord, en raison de sa situation sur le fleuve Saint-Laurent, principale voie navigable en Amérique du Nord. Ainsi, vers les années 1830, la ville de Québec accueillit une moyenne annuelle de 30 000 nouveaux immigrants, dont les deux tiers furent des Irlandais[20].

    XXe et XXIe siècles

    Centre-ville de Québec en 1906
    L'UNESCO a inscrit l'arrondissement historique du Vieux-Québec comme de site du patrimoine mondial en 1985[21].

    En 1917, la construction du pont de Québec, reliant Québec sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent à Lévis sur la rive sud, est achevée. Il est, depuis ce jour, le plus long pont à structure cantilever au monde. Pendant sa construction, deux effondrements de la partie centrale du pont coûteront la vie à plus de 80 ouvriers.

    En 1920, le Royal 22e Régiment emménage à la Citadelle. Pour la première fois depuis 1759, des troupes francophones assument la garde du Gibraltar d’Amérique.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, deux conférences inter-alliées furent tenues à Québec. La première rassembla en 1943 Franklin Delano Roosevelt, président des États-Unis ; Winston Churchill, premier ministre britannique ; William Lyon Mackenzie King, premier ministre du Canada et T.V. Soong, ministre des Affaires étrangères de la Chine. La seconde fut tenue en 1944 et Churchill ainsi que Roosevelt y participèrent. Elles furent tenues à la Citadelle de Québec et au Château Frontenac.

    L’arrondissement historique de Québec, le Vieux-Québec, est classé patrimoine mondial par l’UNESCO en 1985. Québec demeure la seule ville en Amérique du Nord à avoir conservé ses remparts qui regroupent de nombreux bastions, portes et ouvrages défensifs ceinturant toujours le Vieux-Québec. La Haute-Ville, située au sommet de la falaise, centre social et administratif, avec ses églises, ses couvents et autres monuments comme la redoute Dauphine, la Citadelle et le Château Frontenac, et la Basse-Ville, avec ses quartiers anciens, forment un ensemble urbain qui est un des meilleurs exemples de ville coloniale fortifiée.

    En 1997, le Gouvernement du Québec décide de créer un organisme d’État, la Commission de la capitale nationale du Québec, ayant comme but d’embellir la capitale, conseiller et promouvoir cette dernière.

    En , Québec fut l’hôte du Sommet des Amériques pour discuter de l’accord de libre-échange des Amériques (ZLEA). La conférence fut marquée par des affrontements importants entre les forces policières et des groupes altermondialistes ainsi que par la décision de murer une partie de la ville autour des lieux de la conférence pour des raisons de sécurité.

    En 2008, la ville de Québec célèbre son 400e anniversaire (la ville ayant été fondée en 1608 par Samuel de Champlain). En cet honneur, la Maison Simons offre à la ville la fontaine de Tourny, originaire de la ville de Bordeaux, en France, et qui est ornée de sculptures qui sont l'œuvre de Mathurin Moreau. La fontaine est installée devant le bâtiment de l'Assemblée nationale du Québec.

    Capitale nationale

    Québec, depuis les débuts de son existence, a été la capitale d’un ensemble de territoires désignés :

    • de 1608 à 1627 et de 1632 à 1763, elle est la capitale du Canada et de toute la Nouvelle-France ;
    • de 1763 à 1791, elle est la capitale de la province de Québec ;
    • de 1791 à 1841, elle est la capitale du Bas-Canada ;
    • de 1852 à 1856 et de 1859 à 1866, elle est celle de la province du Canada.

    Aujourd’hui, elle est toujours la capitale nationale[22],[23],[24],[25] du Québec.

    Géographie

    Arrondissements de Québec et municipalités limitrophes.

    Découpage territorial

    Québec est divisé en six arrondissements

    • La Cité–Limoilou
    • Les Rivières
    • Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge
    • Charlesbourg
    • Beauport
    • La Haute-Saint-Charles

    Ces arrondissements sont à leur tour subdivisés en 35 quartiers et en 27 districts électoraux.

    Territoires enclavés

    Québec comporte trois territoires enclavés : la ville de L'Ancienne-Lorette, la réserve amérindienne huronne-wendate de Wendake et la petite municipalité de paroisse de Notre-Dame-des-Anges.

    Topographie

    Le Mont Bélair, un des points culminants de la ville.
    Vue de la vallée de la rivière Montmorency depuis la colline de Québec.

    La topographie particulière de la ville, constituée d’une part de la colline de Québec où se trouvent les arrondissements Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge et La Cité–Limoilou (en partie), et d’autre part du coteau de Beauport, a fortement influencé l’occupation du territoire.

    La colline de Québec et le coteau ont connu des développements successifs très diversifiés depuis le début de la colonisation jusqu’aux temps récents. Sur le plateau de la colline, la succession des quartiers depuis le Vieux-Québec vers l’ouest traduit non seulement des époques d’urbanisation différentes, mais permet aussi de comprendre la constitution progressive de la Haute-Ville. Cette dénomination trouve toute sa force et sa signification par opposition à la Basse-Ville, qui s’est développée au pied du cap Diamant et au contact direct du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Charles.

    La démarcation entre la haute-ville et la basse-ville fut de tout temps aussi sociologique que topographique, le plateau accueillant les familles les plus riches (mis à part le quartier ouvrier de Saint-Jean-Baptiste) alors que les classes laborieuses et défavorisées habitaient principalement le bas de la ville, tant du côté sud (Cap-Blanc) que du côté nord (Saint-Roch, Saint-Sauveur et Limoilou).

    Liste des sommets de la ville de Québec
    Nom Hauteur Coordonnées
    Montagne des Trois Sommets 572 m 46° 56′ 36″ N 71° 14′ 53″ O/46.943345, -71.248051
    Mont Saint-Louis 533 m 46° 56′ 56″ N 71° 13′ 20″ O/46.94897, -71.22213
    Mont Bélair 485 m 46° 49′ 23″ N 71° 29′ 38″ O/46.823, -71.494
    Mont Brillant 447 m 46° 53′ 58″ N 71° 26′ 50″ O/46.899311, -71.447159
    Montagne des Ormes 420 m 46° 56′ 00″ N 71° 17′ 39″ O/46.933292, -71.294048
    Mont Roland-J.-Auger 340 m 46° 50′ 49″ N 71° 28′ 21″ O/46.847041, -71.472623
    Mont Irma-Levasseur 322 m 46° 54′ 05″ N 71° 20′ 15″ O/46.901502, -71.337457
    Mont des Épinettes noires 368 m 46° 54′ 58″ N 71° 16′ 23″ O/46.916059, -71.273105
    Colline de Québec 105 m 46° 46′ 19″ N 71° 18′ 07″ O/46.772, -71.302

    Cours d’eau

    La rivière Saint-Charles
    Le pont de Québec surplombant le fleuve Saint-Laurent

    Plusieurs cours d’eau touchent le territoire de Québec. La vie de la ville a été en premier lieu façonnée par la présence du fleuve Saint-Laurent, particulièrement au niveau économique puisqu’il permettait l’établissement d’un port commercial et touristique important. L’aménagement des berges du fleuve pour y permettre un accès et un usage récréotouristique aux citoyens fait l’objet d’investissements majeurs et doit être complété pour le 400e anniversaire de la ville en 2008.

    L’origine historique de la ville de Québec se situe au confluent du fleuve et de la rivière Saint-Charles, dont le bassin hydrographique couvre une bonne partie du territoire. Le bassin versant de la rivière Saint-Charles est d’ailleurs le plus densément peuplé au Québec. De nombreux autres ruisseaux, petits lacs et rivières complètent l’irrigation de la ville, dont les trois plus importantes sont la rivière Beauport, la rivière du Cap Rouge et la rivière Montmorency. Cette dernière forme les chutes Montmorency, les plus importantes chutes québécoises, juste avant son embouchure dans le fleuve.

    Parcs et jardins

    Article détaillé : Parcs et jardins de Québec.

    Québec possède de nombreux parcs et jardins sur son territoire. Il en existe plus d’une centaine, entre autres, les Plaines d’Abraham, le Bois-de-Coulonge, les berges de la rivière Saint-Charles, le parc de la Chute-Montmorency, le parc de l'Amérique-Latine et la Promenade Samuel-De Champlain sur les rives du fleuve Saint-Laurent inaugurée en juin 2008. Elle constitue le don du gouvernement du Québec à sa Capitale-Nationale pour son 400e anniversaire de fondation.

    Vue panoramique du centre-ville de Québec, depuis le parc Cartier-Brébeuf et la rivière Saint-Charles

    Climat

    Hiver québécois.

    Avec un cumul annuel de précipitations s'élevant à 1 230 mm, la ville de Québec se situe dans la zone climatique continentale humide de la province qui appartient par conséquent au domaine tempéré[26]. Son climat qui est d'influence plus océanique que celui de Montréal, plutôt géré par les Grands-Lacs. Il se caractérise aussi par quatre saisons bien définies. L'écart moyen annuel des températures est de 32 degrés, -12.8 en janvier, +19.2 en juillet (moyenne jour/nuit). Les étés sont chauds et humides, avec des maximums pouvant atteindre 35 °C (lors des journée chaude d'été le taux d'humidité rend la chaleur plus intense) et les hivers très froids, avec des minimums pouvant atteindre -35 °C et d'abondantes chutes de neige. La plus haute température, soit 38,6 °C, a été observée le 15 juillet 2013 à la station météorologique de Beauport. La plus basse a été observée le 14 janvier 2015 avec -36,7°C. À noter que dans la banlieue nord de la ville et en Beauce, sur la rive sud du fleuve, régions beaucoup plus abritées du vent soufflant fréquemment dans la vallée du Saint-Laurent, la température peut descendre exceptionnellement à -45 °C et monter à 35 durant la belle saison, passant la barre des 30 degrés jusqu'à 10 fois par été alors que la ville voit cette marque brisée de 4 à 5 fois durant la saison estivale. En effet, c'est dans ces mêmes régions qu'on peut voir le thermomètre s'emballer et pousser souvent le mercure à 8 degrés de plus qu'au centre-ville (printemps), lorsque la vallée du St-Laurent est balayée par les vents du nord-est. Ils amènent de l'air froid provenant du golfe St-Laurent où les eaux sont jusqu'à 15 degrés plus froid que celles du fleuve entre Montréal et l'île d'Orléans, à l'est de Québec. Les météorologues décrivent souvent les températures ressenties à Québec en tenant compte des indices de refroidissement éolien et humidex. Le refroidissement éolien le plus intense fut atteint le 12 février 1967, avec -52.4. Quant à l'humidex le plus élevé, celui-ci a atteint la valeur de 49.3 le 1er août 1975 et 50 le 2 juillet 2002. Entre les deux saisons, il y a l'automne et le printemps, avec des pluies fréquentes et quelques chutes de neige.

    En été, le temps est généralement ensoleillé mais lorsque l'air est chaud et humide, il se déclenche des orages violents lors du passage de fronts froids. Les premières neiges arrivent en général en octobre ou novembre, et l'enneigement continu débute habituellement à partir et aux alentours du 22 novembre, pour se terminer vers le 16 avril (données Environnement Canada). Pendant l'hiver 2006-2007, Québec a connu de longues périodes de températures bien au-dessus des moyennes et n'a commencé son enneigement continu qu'à partir de la mi-janvier. Par contre, l'hiver 2007-2008 a vu l'augmentation du nombre de tempêtes de neige et le record de précipitations de neige a été battu, avec plus de 550 cm reçus[27]. Une des tempêtes hivernales les plus remarquables qui a frappé Québec est celle de mars 1971 et a été surnommée « la tempête du siècle ». Elle a vu une réplique l'année suivante, les 22 et 23 mars 1972, cette dernière n'ayant pas touché le sud du Québec, elle est passée inaperçue chez les amateurs de statistiques. Dans les tempêtes mémorables, il ne faut pas oublier celle du 20 au 22 février 1997 (52 cm), du 16 décembre 2003 (55 cm), sans oublier les 3 et 16 décembre 2007 (43 cm chacune) et finalement les 8 et 9 mars 2008 avec ses 45 cm. Il est à noter que les 3 dernières bordées mentionnées appartiennent à la fameuse saison 2007-2008 qui a vu Québec recevoir 558 cm de neige. La hauteur moyenne de neige au sol atteint généralement son maximum (80 cm en moyenne) vers la fin février, voire début mars. La couche la plus épaisse atteignit 165 cm le 23 février 1976.

    Québec - Aéroport international Jean-Lesage (période : 1981-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −17,7 −15,6 −9,4 −1 5,4 10,5 13,5 12,5 7,5 2 −4,2 −12,8 −0,8
    Température moyenne (°C) −12,8 −10,6 −4,6 3,7 11,2 16,4 19,3 18,1 12,7 6,6 −0,7 −8,6 4,2
    Température maximale moyenne (°C) −7,9 −5,6 0,2 8,3 17 22,3 25 23,6 17,9 11,1 2,9 −4,2 9,2
    Record de froid (°C) −36,7 −36,1 −30 −18,9 −7,8 −0,6 3,9 2,2 −4,8 −10 −24 −32,3 −36,7
    Record de chaleur (°C) 10 11,7 17,8 29,9 33 33,9 38,6 34,4 33,9 28,3 20 13,9 35,6
    Ensoleillement (h) 98,9 121,2 152 170,6 211,1 234,7 252,3 232 163 122 76,6 81,9 1 916,3
    Précipitations (mm) 86,6 74,5 76,1 83,5 115,9 111,4 121,4 104,2 115,5 98,3 102,5 99,9 1 189,7
    Source : Environnement Canada[28],[29]

    Démographie et population

    La ville de Québec comptait, en 2007, environ 500 000 habitants.

    1931 1941 1951 1961 1971 1981 1991 2001 2007
    168 249 199 588 245 742 321 917 408 440 434 980 461 894 476 330 500 691[30]
    Vue satellite : Québec sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, Lévis sur la rive sud et la pointe ouest de l’Île d’Orléans

    Les renseignements démographiques suivants concernent l'agglomération de Québec et sont les plus récents disponibles auprès de l’Institut de la statistique du Québec.

    • Population totale (2010)  : 548 875 hab.[31]
      • 0-14 ans : 71 084 hab.
      • 15-24 ans : 68 333 hab.
      • 25-44 ans : 151 529 hab.
      • 45-64 ans : 164 402 hab.
      • 65 ans et plus : 93 527 hab.
    • La population de la communauté métropolitaine de Québec atteint 727 445 hab.[32]
    • Perspectives démographiques (variation 2026/2001) : 3,9 %
    • Nombre de travailleurs de 25-64 ans (2003) : 221 130
    • Revenu d’emploi moyen des travailleurs de 25-64 ans (2003) : 39 514 $
    • Taux d’assistance-emploi (2007) : 4,8 %

    La population de Québec a constamment changé depuis des années. Lors des derniers recensements (2006), les habitants se définissaient eux-mêmes comme non-immigrants à 95 % (22 775 membres de minorités visibles sur 516 015 répondants), de langue maternelle française à moins de 96 % (498 645 sur 516 010 répondants). De plus, la proportion d’immigrants est la deuxième plus élevé au Québec[33],[34].

    Québec est considéré comme une ville sécuritaire; il s'y commet en moyenne six meurtres par année, une moyenne inférieure à celle des autres villes canadiennes de population comparable[35]. Alors que les années 1990 voient un pic d'occurrences de meurtres causé par les affrontements entre bandes de « motards criminalisés » au Québec, en 2007, aucun homicide n'est enregistré sur le territoire de la ville[35].

    Transports

    Accès routiers de Québec
    Cliquer pour agrandir.
    Article détaillé : Transports à Québec.

    Réseau routier et accès routier

    La Route Transcanadienne, l'autoroute 20, passe au sud de la ville, en passant notamment au sud de Lévis. L'autoroute 73 est une autoroute très importante de la ville, car non seulement elle est le principal lien entre l'autoroute 20 et la ville de Québec via le pont Pierre-Laporte, mais elle est aussi l'autoroute de contournement de la ville, avec l'autoroute 40.

    L'autoroute 73 nord près du Pont-Pierre-Laporte.

    L'autoroute 73 est nommée l'autoroute de la Capitale et l'autoroute Henri IV, et est particulièrement congestionnée aux heures de pointes. L'autoroute 40 est aussi une autoroute importante, contournant Québec par le nord, et étant un des 2 principaux accès vers Montréal. De plus, on y trouve l'autoroute 573 vers Val-Bélair, l'autoroute 540 (l'autoroute Duplessis), l'autoroute 440, reliant la 40 et la 73 au centre-ville de Québec (autoroute Charest, autoroute Dufferin Montmorency) et l'autoroute 740 (autoroute Robert-Bourassa). On y trouve aussi de nombreuses artères et rues principales, soit le boulevard Laurier (route 175), le boulevard Charest, le boulevard Champlain (route 136), la Grande Allée, le chemin Sainte-Foy, la rue Dalhousie, l'avenue Saint-Sacrement, les boulevards Wilfrid-Hamel et Sainte-Anne (route 138), le boulevard Pierre-Bertrand (route 358) et le boulevard René-Lévesque.
    Québec est lié par les autoroutes 20 et 40 jusqu'à Montréal, la 20 sur la rive-sud du Saint-Laurent passant par Drummondville, et la 40 passant par la rive nord et par Trois-Rivières. La 20 vers l'est relie Québec à Rivière-du-Loup, Rimouski, au Nouveau-Brunswick et à la Gaspésie. De plus, l'autoroute 73 vers le sud rejoint Saint-Georges (situé 104 kilomètres de Québec) et Chaudière-Appalaches, et la 73 vers le nord relie Québec à Saguenay (situé 211 kilomètres de Québec). La route 138 vers l'est relie Québec à Charlevoix, à la Côte-Nord, à Baie Saint-Paul, à Tadoussac, à Baie-Comeau et à Sept-Îles [36].

    Malgré son réseau routier très développé si on compare Québec aux autres grandes villes de sa taille, la ville connait au fil du temps une hausse considérable d'achalandage sur ses autoroutes, provoquant des bouchons monstres pendant les heures de pointes. Québec se classe comme la sixième ville canadienne la plus congestionnée pendant les heures de pointe et la vingtième sur un total de soixante villes américaines. Elle est encore plus congestionnée que Montréal en fin d'apres-midi.

    Transport en commun

    Article détaillé : Réseau de transport de la Capitale.

    Le Réseau de transport de la Capitale (plus communément appelé RTC) est l'organisme qui est chargé du transport en commun de l'agglomération de Québec. Il offre plus d'une centaine de parcours, transigeant par huit terminus, avec plus de 600 autobus dont quelques autobus hybrides.Il est le deuxième réseau de transport en commun en importance au Québec. Le RTC possède le plus grand garage d'autobus en Amérique du Nord.

    Plusieurs projets animent le réseau, dont l'ajout de la carte à puce comme perception monétaire à l'automne 2008 et la mise en place progressive de 62 autobus articulés sur les parcours à haute fréquence qui s'étalera jusqu'en 2011. Un projet de tramway/SLR est présentement à l'étude pour Québec, misant sur son potentiel structurant pour la capitale[37].

    Train

    Gare du Palais de Québec

    Québec fait partie du corridor Québec-Windsor du service de train assuré par Via Rail, une société du gouvernement fédéral. La Gare du Palais sert de terminus central et est présentée comme une œuvre architecturale. De plus, un projet de train à grande vitesse entre Québec et Windsor en Ontario, passant par Montréal et Toronto, est à l'étude. Les premiers ministres des provinces concernées, Jean Charest et Dalton McGuinty, ont alloué chacun la somme de un million de dollars afin de financer celle-ci.

    Aéroport international

    Article détaillé : Aéroport international Jean-Lesage.

    La ville de Québec est desservie par l’aéroport international Jean-Lesage, nommé ainsi en l'honneur de l'ancien premier ministre du Québec Jean Lesage. Les compagnies aériennes telles que Air Transat, Air Inuit, Air Canada, Canjet, Continental Airlines, Delta Air Lines, Porter Airlines, United Airlines, Sunwing Airlines, US Airways, WestJet et Provincial Airlines y sont présentes. Cet aéroport sert également de base pour les avions-ambulances qui desservent l'Est et le Nord du Québec.

    L'aérogare a subi des transformations majeures, grâce aux subventions de 65 millions $ accordées en 2006. Depuis, de nombreuses liaisons et de nouvelles compagnies aériennes se sont ajoutées. En 2008, l'aéroport a atteint le cap du million de passagers.

    Port de Québec

    Le Port de Québec au XIXe siècle.
    Article détaillé : Port de Québec.

    Le port de Québec est l'un des plus importants du Canada, pour ses nombreuses croisières qui y accostent et le transport de produits finis et en vrac. Environ 1,5 million de passagers, incluant les membres d'équipage, transitent par le port. Aussi, ce dernier possède des installations à vocation de divertissement, telles qu'une salle de spectacle en plein air, l'Agora de Québec, et la Baie de Beauport. Il est le troisième port le plus sollicité au Canada après ceux de Vancouver, en Colombie-Britannique et de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick[38].

    Organisation administrative

    Municipale

    Article détaillé : Politique de la Ville de Québec.
    Régis Labeaume lors d'un conseil municipal

    Régis Labeaume, maire de Québec élu comme indépendant, est en poste depuis le . Le principal parti d'opposition, le Renouveau municipal de Québec, a été défait aux élections du 1er novembre 2009 et n'a fait élire aucun candidat. L'unique opposition était donc formée par les deux seuls conseillers indépendants, Yvon Bussières et Anne Guérette. Le parti du maire au pouvoir, Équipe Labeaume, avait les 25 autres sièges du conseil. Le Défi vert, un jeune parti, avait lui aussi échoué à faire élire au moins un conseiller. À la fin de l'année 2010, Jean Guilbault, un conseiller de l'Équipe Labeaume, a quitté le parti pour siéger comme indépendant. Aux élections générales québécoises de septembre 2012, une conseillère de l'Équipe Labeaume, Denise Trudel, se porte candidate dans Charlesbourg sous la bannière de la Coalition Avenir Québec et est élue. Une élection partielle est tenue pour lui trouver un successeur dans son district de Saint-Rodrigue. Lors de cette élection partielle, le candidat de l'Équipe Labeaume, Vincent Dufresne, est largement élu. En décembre 2012, deux autres conseillers de l'Équipe Labeaume, Patrick Paquet et Ginette Picard-Lavoie, quittent le parti pour siéger comme indépendants. Par le fait même, ils critiquent sévèrement la façon de travailler en équipe du maire Labeaume. Le 3 mai 2013, Marc Simoneau, conseiller de l'Équipe Labeaume et ancien commentateur sportif, meurt en fonction d'un cancer de la moelle osseuse.

    Aux élections du 3 novembre 2013, le nombre de districts passe de 27 à 21. Régis Labeaume est réélu avec 74% des votes et son parti, Équipe Labeaume, fait élire 18 candidats sur 21. Démocratie Québec, un nouveau parti d'opposition fondé en 2013, participait à l'élection. Si son chef David Lemelin a été défait à la mairie, il a obtenu 24% des votes et trois de ses candidats ont été élus: Anne Guérette, Yvon Bussières et Paul Shoiry. Le colistier de David Lemelin, Conrad Verret, a été défait, empêchant ainsi le chef de Démocratie Québec d'accéder au conseil municipal.

    Conseil municipal

    Article détaillé : Conseil municipal de Québec.
    L'Hôtel de ville de Québec et l'Édifice Price

    De 2009 à 2013, l'Équipe Labeaume était le seul parti représenté au conseil municipal et il n'y avait aucun parti d'opposition. Cette donne a changé avec l'élection, le 3 novembre 2013, de trois candidats du parti d'opposition Démocratie Québec. Néanmoins, l'Équipe Labeaume contrôle toujours la presque totalité des sièges.

    Parti politique Initiales Chef Mairie Opposition officielle Sièges
    Équipe Labeaume E.L. Régis Labeaume 2007- 18
    Démocratie Québec D.Q. David Lemelin 2013- 3
    Total 21

    Comité exécutif

    Article détaillé : Comité exécutif de la Ville de Québec.

    Le comité exécutif est composé de neuf membres qui siègent à huis clos dont la mission est de prendre certaines décisions liées au fonctionnement de la ville.

    Conseil d'agglomération

    Article détaillé : Conseil d'agglomération de la Ville de Québec.

    Le conseil de l'agglomération de Québec se réunit deux fois par mois pour s'entretenir des compétences et des responsabilités que la ville de Québec entretient avec les villes voisines de L'Ancienne-Lorette et Saint-Augustin-de-Desmaures.

    Règlementation

    Les différentes instances décisionnelles de la Ville adoptent, en moyenne, environ 300 règlements chaque année (règlements d'emprunts, règlements d'urbanisme, etc.). Depuis février 2012, la Ville a mis en ligne un Portail des règlements à la fine pointe de la technologie, qui permet notamment de chercher un règlement par année, par titre, par mots-clés, par instance, par thème, et même d'accéder à une version historique de ce règlement, ou encore aux différentes versions d'un même article, à des fins comparatives.

    Provinciale

    Article connexe : Commission de la capitale nationale du Québec
    L’Hôtel du Parlement, à Québec, siège de l’Assemblée nationale du Québec.
    Édifices H et J à Québec. Secrétariat au conseil du Trésor, secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes.
    Parti politique Député(e) Circonscription Fonction
    Parti québécois Agnès Maltais Taschereau Leader parlementaire de l'opposition officielle.
    Parti libéral du Québec Sébastien Proulx Jean-Talon
    Parti libéral du Québec Sam Hamad Louis-Hébert Ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.
    Parti libéral du Québec André Drolet Jean-Lesage Adjoint parlementaire du ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, à l’Allègement réglementaire et au Développement économique régional
    Parti libéral du Québec Véronyque Tremblay Chauveau
    Parti libéral du Québec François Blais Charlesbourg Ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale
    Coalition Avenir Québec Éric Caire La Peltrie Leader parlementaire adjoint et porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de santé et de services sociaux
    Parti libéral du Québec Patrick Huot Vanier-Les Rivières Whip-adjoint
    Parti libéral du Québec Raymond Bernier Montmorency Président de la Commission des finances publiques

    Fédérale

    Parti politique Député(e) Circonscription Fonction
    Nouveau Parti démocratique Alexandrine Latendresse Louis-Saint-Laurent Porte-parole adjointe de l'opposition officielle des Réformes démocratiques
    Nouveau Parti démocratique Raymond Côté Beauport—Limoilou
    Nouveau Parti démocratique Anne-Marie Day Charlesbourg—Haute-Saint-Charles Porte-parole de l'opposition officielle de l'Assurance-emploi
    Nouveau Parti démocratique Denis Blanchette Louis-Hébert Porte-parole adjoint de l'opposition officielle des Travaux publics et services gouvernementaux
    Nouveau Parti démocratique Annick Papillon Québec Porte-parole adjointe de l'opposition officielle de la Protection du consommateur
    Nouveau Parti démocratique Jonathan Tremblay Montmorency—Charlevoix—Haute-Côte-Nord

    Réseaux internationaux, jumelage et ententes

    Québec figure au sein :

    • de l’Organisation des villes du patrimoine mondial, dont le siège social est à Québec ;
    • de la Ligue des villes historiques ;
    • du Réseau international pour l’amélioration des gouvernements locaux, parrainé par la fondation Bertelsmann ;
    • de l’Association internationale des villes éducatrices ;
    • de Cités et gouvernements locaux unis ;
    • de l’Association internationale des maires francophones ;
    • de l’Association internationale des maires des Grands Lacs et du Saint-Laurent.

    Québec est jumelée avec les villes de[39]  :

    Bordeaux et Québec sont jumelées depuis 1962. Durant les administrations d'Alain Juppé et Jean-Paul L’Allier, le jumelage Québec-Bordeaux a donné lieu à un grand nombre de collaborations : administration du territoire, transports en commun, économie, services sociaux, action sociale, jeunesse, culture, etc. Le bilan du plan triennal de 1999 a fait état de près de 90 réalisations. Un autre plan triennal fut signé en 2002. La Société de promotion économique du Québec métropolitain et la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux ont collaboré pour permettre aux entreprises de faire des contacts. Des institutions québécoises ont des ententes de partenariat avec leurs équivalents bordelais : services municipaux, hôpitaux, universités. La première rame du tramway de Bordeaux (2003) a été nommée Ville-de-Québec. Une coopération universitaire intense existe entre Sciences Po Bordeaux et l'Université Laval, avec un master-DESS en Affaires Publiques et Représentation des Intérêts.


    •  Calgary (Canada) depuis 1956
    •  Saverdun (France) depuis 1981 Saverdun et Verdun (Montréal) (Québec) sont jumelées depuis 1981. Fondé par Zacharie Dupuis, un militaire français ariégeois, connu pour avoir fondé au Canada, la ville de Verdun (Montréal), aujourd'hui un des arrondissements de Montréal, qu'il nomma ainsi en souvenir de sa ville natale Saverdun, France.
    •  Namur (Belgique) depuis 1999
    •  Xi'an (Chine) depuis 2001

    Elle a des ententes de coopération et d’amitié avec[39]  :

    Enseignement postsecondaire

    Article détaillé : Liste des établissements d'enseignement de Québec.

    Professionnel

    • École de cirque de Québec
    • École de joaillerie et d'horlogerie

    Collégial

    Québec compte :

    • Quatre cégeps publics : Cégep Limoilou, Cégep de Sainte-Foy, Cégep Garneau, Collège régional Champlain St. Lawrence (anglophone).
    • Deux collèges publics spécialisés : le Centre d’enseignement et de recherche en foresterie inc. (CERFO) et l'École nationale en divertissement interactif
    • Un collège privé général, le Collège Mérici.
    • Huit collèges privés spécialisés : Collège Bart, Collège O'Sullivan de Québec, Collège CDI, Collège Aviron, Collège radio télévision de Québec (CRTQ), Collège Multihexa, et le Collège d’enseignement en immobilier inc.

    Universitaire

    Université Laval, Pavillon Louis-Jacques-Casault
    • Université Laval, principale université de Québec, l'une des plus vieilles universités de l'Amérique du Nord.
    • Université du Québec (siège social)
    • École nationale d’administration publique (ENAP)
    • Institut national de la recherche scientifique (INRS)
    • Université de Montréal - Campus de Québec (situé au Collège Saint-Charles-Garnier)
    • Télé-université
    • Conservatoire d’art dramatique de Québec
    • Université du Québec à Trois-Rivières - Campus de Québec (situé au Complexe Bellevue)

    Gouvernemental

    • Conservatoire de musique de Québec

    Personnalités contemporaines

    Articles détaillés : Personnalités de Québec et Liste de personnes nées à Québec.

    Économie

    Le Queen Mary 2 dans le Port de Québec

    Acteurs économiques

    Le secteur des services est nettement prédominant dans l'économie de la ville de Québec et de la région de la Capitale-Nationale, représentant 81,3 % du PIB régional total de 30,8 milliards $ en 2011. Dans l'ordre, les trois principales industries de la région sont la finance et les assurances (17,5 %), l'administration publique (15,8 %) et la santé et les services sociaux (9,3 %)[40].

    Québec compte plusieurs acteurs économiques dont la Chambre de commerce des entrepreneurs de Québec, la Chambre de commerce de Québec, Québec International, la Chambre de commerce italienne de Québec, le Conseil régional de concertation et développement de la région de Québec, la Chambre de commerce française au Canada, section Québec, la Jeune chambre de commerce de Québec, etc.

    La région de Québec possède un indice boursier qui rassemble une trentaine entreprises de la région qui a pour nom « Indice boursier régional de Québec », abrégé en IBR-Q[41].

    Indices économique

    Le taux de chômage est très faible dans la Capitale-Nationale. Il se situait à 5,8 % en 2011. C’est le quatrième plus bas taux du Canada[42].

    Chez les immigrants de la capitale nationale, 65 % d’entre eux arrivés il y a moins de 5 ans, de 2001 à 2006, occupent un emploi, et ceux arrivés il y a 5 à 10 ans, 1996 à 2001, leur occupation atteint 80 %[43].

    Sièges d’entreprises

    Article détaillé : Liste des sièges sociaux de Québec.

    Des sociétés nationales et internationales ont leur siège social à Québec.

    Centres commerciaux

    Québec compte plusieurs centres commerciaux importants dont les Galeries de la Capitale (280 boutiques et un centre d'attraction intérieur), Laurier Québec (350 boutiques et services; le plus important centre commercial de l'est du Canada et la 2e attraction touristique en importance à Québec, après le Vieux-Québec), Place Sainte-Foy (135 boutiques et magasins) et Place Fleur-de-lys (220 boutiques et grands magasins). Laurier Québec et Place Sainte-Foy sont bâtis un à côté de l'autre et forment un ensemble commercial majeur.

    Culture et tourisme

    Maison Joseph-Canac-Dit-Marquis, un des monuments classés de l'arrondissement historique du Vieux-Québec
    Fontaine de Tourny à Québec

    Bibliothèques

    Article détaillé : Bibliothèques de Québec.

    Québec offre un réseau des vingt-cinq bibliothèques réparties dans les huit arrondissements de la ville. La Bibliothèque Gabrielle-Roy est la principale bibliothèque du réseau. Les bibliothèques sont gérées par la Ville en partenariat avec l'Institut canadien de Québec.

    Cultes

    Catholique

    Les paroisses relèvent de l'archidiocèse de Québec dont la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec est l'église-mère. Québec est également le siège du Primat du Canada, soit en quelque sorte, le siège social de la religion catholique au pays.

    Église Unie du Canada

    Québec compte 2 paroisses faisant partie de l'Église Unie du Canada :

    • la paroisse anglophone Chalmers-Wesley [44],
    • la paroisse francophone Saint-Pierre [45].

    Les 2 communautés se réunissent dans le bâtiment patrimonial Chalmers Wesley[46].

    Musées, lieux historiques et centres d’exposition

    Article détaillé : Musées et centres d'exposition de Québec.

    Québec, fondée en 1608 et la capitale du Québec, est l'un des berceaux de la culture francophone en Amérique. On y retrouve un grand nombre de musées, de centres d'artistes et d'organismes culturels, de centres d'exposition et d'interprétation et de sites et monuments historiques classés. Lieu historique, le château Frontenac est l'un des éléments dominants du panorama urbain de la ville.

    Sites de sciences naturelles

    Ours blanc à l'Aquarium du Québec
    • L'Aquarium du Québec, rouvert en 2002, présente au public, sur un site surplombant le fleuve Saint-Laurent, environ 3 500 spécimens de mammifères, de reptiles et de poissons de la faune aquatique de l’Amérique du Nord et de l’Arctique. Les ours blancs et les différentes espèces de phoques du secteur arctique et le « Grand Océan », un grand bassin sous lequel peuvent circuler les visiteurs, font partie des principaux attraits.
    • Le Jardin zoologique du Québec, fermé par décret gouvernemental le , présentait au public 750 spécimens de 300 espèces différentes. Le zoo était spécialisé dans la faune ailée et dans les jardins thématiques, mais présentait également plusieurs espèces de mammifères. En plus de la faune indigène au Québec, l’un des attraits principaux en était la serre indo-australienne avec ses représentants de la faune et de la flore de ces régions.

    Théâtres et salles de spectacle

    Article détaillé : Liste de théâtres et salles de spectacle de la ville de Québec.
    Palais Montcalm

    Québec est connu pour être une ville vivante au niveau théâtral. En ce sens, Québec est surnommé « Québec, ville de théâtre ».

    Le premier lieu d'expression théâtral est le Grand Théâtre de Québec avec le théâtre du Trident. Ce dernier présente des pièces de style plutôt classique et de répertoire. Le théâtre du Périscope est le lieu de création par excellence avec le théâtre du Premier-Acte, situé un en face de l'autre. Pour les élèves du conservatoire, ils possèdent leur propre lieu de diffusion, soit le Théâtre du Conservatoire d'art dramatique de Québec. Le théâtre de la Bordée présente plutôt des pièces contemporaines, mais penche quelquefois vers le classique. Puis, il y a le théâtre du Gros Mécano qui se spécialise dans le théâtre jeune public.

    Le Palais Montcalm est la salle la plus connue du public ayant place sur la place D'Youville. Cette salle est la plus moderne au Canada en termes de sonorisation et est siège de l'organisation orchestrale des Violons du Roy. La salle Louis-Fréchette, du Grand Théâtre de Québec, est le lieu de l'Orchestre symphonique de Québec et de l'Opéra de Québec. On y retrouve aussi les principaux spectacles du Grand Rire de Québec, un festival d'humour. La salle Albert-Rousseau présente aussi régulièrement des spectacles d'humour et des spectacles intimistes.

    Le Cercle, l'Agité ainsi que l'Impérial de Québec sont les salles qui diffusent généralement de la musique indépendante et dites « underground » qui rejoint ainsi les jeunes urbains. Le Théâtre du Capitole de Québec est la salle fétiche de bien des artistes. L'aménagement intérieur lui donne un esprit de grandeur. Le Théâtre du Petit-Champlain, qui sis dans le quartier du Petit-Champlain, est une salle de spectacle très intimiste habituellement fréquenté par des artistes recherchant cet effet.

    Le théâtre Le Diamant, qui prendra la place du Cabaret du Capitole de Québec et des anciens locaux du YMCA à la place D'Youville, a un début de construction prévu en automne 2013. Le projet est géré par la compagnie Ex Machina de Robert Lepage[47],[48].

    Festivités et événements

    Article détaillé : Liste des festivals et événements de la ville de Québec.
    Bonhomme Carnaval

    Québec compte de nombreux festivals et événements se déroulant tout au cours de l’année et qui permettent aux habitants et aux visiteurs d’assister à des spectacles de musique de toutes sortes, de faire connaissance avec des cultures de différents peuples et époques, ou tout simplement de s’amuser entre amis ou en famille. Les évènements les plus notables sont :

    • Le Carnaval de Québec est le plus important carnaval hivernal au monde et le troisième toutes saisons confondues au monde. Il présente annuellement, en février, deux semaines d’activités hivernales culturelles, sportives et familiales, dont les plus courues sont les défilés dans les quartiers de la Haute-Ville et de la Basse-Ville de Québec, qui regroupent chaque année plusieurs centaines de milliers de spectateurs. Plusieurs incontournables : le château de glace du Bonhomme Carnaval (la mascotte), le concours international de sculpture sur neige, la course en canot sur le fleuve gelé, etc.
    • Le Festival d’été de Québec est un événement majeur qui présente annuellement, pendant deux semaines en juillet, un grand nombre de spectacles musicaux (populaire, francophone et anglophone, musique du monde, musique classique), pour la plupart en plein-air, et de nombreuses prestations en arts de la rue à différents endroits dans la vieille capitale ainsi que des spectacles intérieurs dans différentes salles de la capitale.
    • Les Fêtes de la Nouvelle-France sont un événement qui présente, durant une semaine en août, diverses activités permettant de se replonger au XVIIe siècle, à l’époque de la Nouvelle-France, dans le Vieux-Québec et à la place Royale (défilés, spectacles, animations, démonstrations de la vie quotidienne de l’époque, marché en plein-air de la Nouvelle-France, figurants et citoyens costumés, etc.).
    • Les Grands Feux Loto-Québec, une compétition de feux d’artifice, à ne pas confondre avec l'International des Feux Loto-Québec de Montréal.
    • Expo Québec, une fête foraine, exposition agricole et commerciale,
    • Le Grand Rire de Québec, festival d’humour, devenu en 2015 le ComediHa! Fest-Québec
    • Le Festival de Cinéma de la Ville de Québec,
    • Le Festival du film étudiant de Québec,
    • La Manif d'art,
    • La Biennale de Québec, arts visuels actuels,
    • Le Spectacle aérien international de Québec,
    • Le Salon international du livre de Québec,
    • Le Salon de l'auto de Québec,
    • Le Festival international de musiques militaires de Québec.
    • Le Moulin à images de Robert Lepage, gigantesque projection multimédia sur d'anciens silos industriels relatant l'histoire de Québec. Présentée sur 600 mètres de long, c'est le plus gros écran au monde. Gratuitement présenté pendant la saison estivale.
    • Les Chemins invisibles, spectacle de rue gratuitement présenté par le Cirque du Soleil durant la saison festival au centre-ville.
    • La fête de la Saint-Jean, à Québec, a le statut de fête nationale. Le 23 juin au soir, la ville accueille une fête de la danse et de la musique 100 % francophone. Plus de 80 000 personnes se réunissent sur les pelouses du parc des plaines d'Abraham pour assister à une série de concerts. C'est aussi l'occasion pour les Québécois de célébrer leur identité culturelle. Les défilés du lendemain 24 juin, jour férié, sont le rendez-vous des familles et des artistes de rue.

    Médias

    Article détaillé : Médias dans la ville de Québec.

    La ville possède le deuxième plus grand pôle de studios de télévision au Québec ainsi que les grands réseaux de diffusion francophones tels que Radio-Canada, TVA, V, RDI, ainsi que la télé communautaire VOX et Télémag.

    Improvisation théâtrale

    Plusieurs ligues d’improvisation présentent des spectacles dans la capitale nationale. L’implantation de l’impro dans la ville comme activité culturelle remonte à 1981, année où fut fondée la Ligue universitaire d’improvisation (LUI) par Réjean Labrie.

    Il existe également :

    • la Ligue universitaire d’improvisation (LUI)[49],
    • la Ligue d’improvisation de Québec (LIQ)[50],
    • Les Improphiles[51]
    • La Relève de l’Impro[52],
    • la GIF (Gang d’impro de la Fabrique)[53],
    • la LIDUL, anciennement la LIR[54],
    • la LIMUL (ligue d'improvisation marginale de l'université Laval)[55],
    • la LIAS (Ligue d’impro de l’association étudiante du cégep de Sainte-Foy),
    • la Ligue Pamplemousse Québec (Ligue d'improvisation des cégeps de Québec),
    • La LIBIDO[56]
    • La VIE (Vitrine d'Improvisation Éclatée)
    • La SIT (Soirée d'improvisation théâtrale)

    Québec, la militaire

    L’ancienne mairesse de Québec, Andrée P. Boucher, inspecte la garde du Royal 22e Régiment lors de la cérémonie du droit de cité, le .

    En raison de la présence de la Citadelle de Québec, de la Garnison Valcartier et du Complexe naval de la Pointe-à-Carcy, les militaires possèdent un droit de cité à Québec. Un droit de cité est en quelque sorte le droit, acquis, de parader dans les rues de Québec quand ils veulent, où ils veulent et pour toujours. Cela arrive d’ailleurs plusieurs fois durant l’été et les habitants peuvent alors les voir et les entendre, soit en musique soit en marche militaire, habituellement dans l'arrondissement historique du Vieux-Québec.

    Les origines de la cérémonie du droit de cité remontent au XVIe siècle, alors que les artisans de l’époque se regroupent en corporations, forment des villes et en restreignent le droit de résidence à leurs membres. D’origine britannique, le droit de cité est accordé pour la première fois en 1748. Civil au départ, ce droit d’usage est ensuite accordé aux unités militaires, qui le conservent ad vitam æternam.

    Il est intéressant à noter que le manège militaire de Beauport datant de 1914, a servi pendant la Première Guerre mondiale de camp d'internement à des prisonniers provenant de l'Europe de l'Est.

    En 1879, le gouvernement canadien transformait les casernes désaffectées du Parc de l'Artillerie (nouvelles casernes) en usine de munitions pour l'armée canadienne. En 1901, la cartoucherie a connu une forte croissante et a changé son nom pour Arsenal du Dominium. Elle a été pendant les deux guerres mondiales, un joueur important.

    Toujours en 1879, le Cercle de la garnison de Québec est fondé par des officiers de la milice canadienne. Le lieu est le seul cercle militaire au Canada à perpétuer la tradition issue de la période coloniale britannique qui consiste à rassembler les officiers militaires dans un endroit propice à la vie mondaine.

    En 1998 Jacques Du Sault et quelques militaires créent le Festival de musiques militaires de Québec.

    Québec, le melting pot

    Depuis plusieurs années, un creuset culturel se dessine peu à peu. En effet, comparativement aux autres grandes villes canadiennes, Québec était moins diversifiée ethniquement. Par contre, des « communautés ethniques » commencent à s’y organiser. La grande majorité d’entre elles proviennent de pays francophones.

    Ainsi, par exemple, les musulmans issus de divers pays et établis à Québec possèdent plusieurs organisations  : le Conseil de la femme musulmane de Québec, le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), les scouts musulmans de Québec, etc. Ils sont actuellement en achat d’un bâtiment au centre-ville de Québec pour y construire une grande mosquée[57].

    Du côté de la communauté asiatique de Québec, maintenant identifiée au quartier Saint-Sauveur, celle-ci est en progression. Jocelyn Toy, homme d’affaires de Québec, s’est donné comme mission de redorer le blason de la communauté, puisqu’au début des années 1970, Québec possédait son propre quartier chinois, avant que la construction des bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency n'entraine sa destruction. La majorité des Asiatiques à cette époque ont alors déménagé à Montréal. Plusieurs initiatives ont été créées, dont le Festival chinois de Québec et le Festival du film asiatique de Québec. Un projet de quartier chinois à Québec est toujours d’actualité.

    Québec dans les arts et la culture

    Créations et diffusions artistiques

    Ex Machina dans le Vieux-Port de Québec

    Québec compte plusieurs coopératives, compagnies et organismes de création et diffusion artistique.

    • Ex Machina (compagnie multidisciplinaire de Robert Lepage)
    • Le Groupe Abaca (compagnie de production musicale de Steve Barakatt)
    • Complexe Méduse
    • Le Cercle
    • La Rotonde (diffuseur de danse contemporaine)
    • Orchestre symphonique de Québec (OSQ)
    • Consort contemporain de Québec
    • Opéra de Québec
    • Club musical de Québec
    • Violons du Roy
    • Manifestation internationale d’art de Québec (diffuseur d’arts visuels actuels)
    • Commissariat au cinéma et à la télévision de Québec (organisme promotionnel de Québec comme lieu de tournage et de la production locale)
    • P572

    En chansons

    La Place Royale
    • Charles Trenet, Dans les rues de Québec
    • Robert Charlebois, Les ailes d’un ange, 1969; Limoilou, 1971
    • Charles Aznavour, En revenant de Québec
    • Luis Mariano, De Montréal à Québec
    • Joe Dassin, et repris par Pierre Lapointe, Dans les yeux d’Émilie, 1977
    • Marius Delisle, À Québec au clair de lune
    • Mes Aïeux, Dans la capitale, 2004
    • Alain Barrière, De Québec à Montréal, 1986
    • Michel Louvain, Sylvie
    • Richard Desjardins et écrite par Patrice Desbiens, La caissière populaire, 1998
    • Sylvain Lelièvre, La Basse-ville et Tombouctou
    • Gilles Vigneault, Jos Montferrand, 1958 et La rue St-Jean, 1966
    • Gab Paquet, Limoilou, 2006
    • Loco Locass, Hymne à Québec, 2010
    • Les Cowboys fringants, Comme Joe Dassin, 2011
    • Roch Voisine, Montréal-Québec, 2012

    Au cinéma

    • 1947 : 13, rue Madeleine de Henry Hathaway
    • 1947 : La forteresse de Fedor Ozep
    • 1953 : La Loi du silence (I confess) de Alfred Hitchcock
    • 1968 : Kid sentiment de Jacques Godbout
    • 1973 : La conquête de Jacques Gagné
    • 1973 : J'ai mon voyage de Denis Héroux
    • 1975 : The Mystery of the Million Dollar Hockey Puck de Jean Lafleur et Peter Svatek
    • 1980 : L'affaire Coffin de Jean-Claude Labrecque
    • 1981 : Les Plouffe de Gilles Carle
    • 1982 : Les yeux rouges de Yves Simoneau
    • 1984 : Le Crime d'Ovide Plouffe de Denys Arcand
    • 1988 : Vive Québec! documentaire de Gilles Carle
    • 1988 : Some Girls de Michael Hoffman
    • 1989 : Short Change de Nicholas Kinsey
    • 1994 : Mon amie Max de Michel Brault
    • 1995 : Le Confessionnal de Robert Lepage
    • 1996 : Le Polygraphe de Robert Lepage
    • 1999 : L'armée de l'ombre documentaire de Manon Barbeau
    • 2000 : Un petit vent de panique de Pierre Gréco
    • 2002 : Arrête-moi si tu peux (Catch me if you can) de Steven Spielberg
    • 2002 : Une jeune fille à la fenêtre de Francis Leclerc
    • 2002 : Le collectionneur de Jean Beaudin
    • 2002 : Mémoire d'une petite cité documentaire de Valérie Lavoie
    • 2002 : Québec-Montréal de Ricardo Trogi
    • 2003 : La Face cachée de la lune de Robert Lepage
    • 2003 : Gaz Bar Blues de Louis Bélanger
    • 2004 : Mémoires affectives de Francis Leclerc
    • 2004 : Ma vie en cinémascope de Denise Filiatrault
    • 2004 : Manners of Dying de Jeremy Peter Allen
    • 2004 : Destins violés ou Le voleur de vies (au Québec) (Taking lives) de D. J. Caruso
    • 2007 : La belle empoisonneuse de Richard Jutras
    • 2007 : Ma fille, mon ange de Alexis Durand-Brault
    • 2008 : Infiniment Québec documentaire de Jean-Claude Labrecque
    • 2008 : Ce qu'il faut pour vivre de Benoît Pilon
    • 2008 : À l'ouest de Pluton de Henry Bernadet et Myriam Verreault
    • 2009 : Les signes vitaux de Sophie Deraspe
    • 2009 : Les grandes chaleurs de Sophie Lorain
    • 2010 : Lance et compte de Frédéric D'Amours
    • 2012 : Tout ce que tu possèdes de Bernard Émond
    • 2012 : Les pee-wee 3D : L'hiver qui a changé ma vie d'Éric Tessier
    • 2012 : Deux temps, trois mouvements de Christophe Cousin
    • 2013 : Triptyque de Robert Lepage et Pedro Pires
    • 2014 : Le Règne de la beauté de Denys Arcand
    • 2014 : 1987 de Ricardo Trogi
    • 2014 : Limoilou de Edgar Fritz
    • Le stash de Donald St-Onge

    À la télévision

    • 1953 : La famille Plouffe (série télé)
    • 1959 : En haut de la pente douce (série télé)
    • 1962 : Les Enquêtes Jobidon (série télé)
    • 1967 : D'Iberville (série télé)
    • 1978 : Duplessis (série télé)
    • 1984 : Le Parc des braves (série télé)
    • 1987 : Lance et compte (série télé)
    • 2006 : La chambre no.13 (série télé)
    • 2009 : Chabotte et fille (série télé)

    Dans la littérature

    • 1934 : Les demi-civilisés (roman) de Jean-Charles Harvey
    • 1944 : Au pied de la pente douce roman de Roger Lemelin
    • 1948 : Les Plouffe roman de Roger Lemelin
    • 1962 : L'aventure est au coin de la rue roman jeunesse de Jean Miville-Deschênes
    • 1967 : Mon cheval pour un royaume de Jacques Poulin
    • 1969 : Jimmy (roman) de Jacques Poulin
    • 1970 : Le cœur de la baleine bleue de Jacques Poulin
    • 1982 : Le crime d'Ovide Plouffe roman de Roger Lemelin
    • 1982 : Chère voisine (roman) de Chrystine Brouillet
    • 1984 : Volkswagen Blues roman de Jacques Poulin
    • 1985 : Gueule-de-loup roman jeunesse de Madeleine Gaudreault-Labrecque
    • 1988 : Le premier jardin (roman) de Anne Hébert
    • 1988 : Les montagnes russes (roman) de Jacques Côté
    • 1988 : Préférez-vous les icebergs? (roman) de Chrystine Brouillet
    • 1989 : Le vieux chagrin (roman) de Jacques Poulin
    • 1993 : La tournée d'automne (roman) de Jacques Poulin
    • 1994 : Les amitiés inachevées (roman) de Jacques Côté
    • 1995 : Le Collectionneur (roman) de Chrystine Brouillet
    • 1995 : Les citadines (roman) de Anne Guilbault
    • 1996 : Le troisième orchestre (roman) de Sylvain Lelièvre
    • 1996 : Des nouvelles de Limoilou (nouvelles) de Collectif
    • 1997 : Fou-Bar roman de Alain Beaulieu
    • 1997 : Samedi soir à Québec (nouvelles) de Collectif
    • 1998 : Chat sauvage (roman) de Jacques Poulin
    • 1998 : Le dernier lit roman de Alain Beaulieu
    • 1998 : Les plaines d'Abraham (nouvelles) de Collectif
    • 1999 : Le fils perdu roman de Alain Beaulieu
    • 2000 : Nébulosité croissante en fin de journée roman) de Jacques Côté
    • 2001 : Québec-Montréal (nouvelles) de Collectif
    • 2002 : Les yeux bleus de Mistassini (roman) de Jacques Poulin
    • 2002 : Le Rouge idéal (roman) de Jacques Côté
    • 2002 : Rue des Érables (roman) de Jacques Desautels
    • 2002 : En banlieue de Québec (nouvelles) de Collectif
    • 2003 : Canicule sur Québec (nouvelles) de Collectif
    • 2004 : Le joueur de quilles roman de Alain Beaulieu
    • 2004 : Quartier Saint-Roch (nouvelles) de Collectif
    • 2005 : La Rive noire (roman) de Jacques Côté
    • 2005 : Souvenirs de Québec (nouvelles) de Collectif
    • 2006 : La traduction est une histoire d'amour (roman) de Jacques Poulin
    • 2006 : Iphigénie en Haute-Ville: roman à l'eau de rose (roman) de François Blais (écrivain)
    • 2006 : Des nouvelles de Limoilou - Prise 2 (nouvelles) de Collectif
    • 2007 : Les Portes de Québec - Tome I Faubourg St-Roch roman historique de Jean-Pierre Charland
    • 2007 : L'olivier de Limoilou (roman) de Huguette Poitras
    • 2008 : Les Portes de Québec - Tome II La belle époque roman historique de Jean-Pierre Charland
    • 2008 : Les Portes de Québec - Tome III Le prix du sang roman historique de Jean-Pierre Charland
    • 2008 : Le Chemin des brumes de Jacques Côté
    • 2008 : Jean-Paul Parisé, né le 28 septembre 1972 à Québec (nouvelles) de Collectif
    • 2009 : Les Portes de Québec - Tome IV La mort bleue roman historique de Jean-Pierre Charland
    • 2009 : Haute-ville Basse-ville roman historique de Jean-Pierre Charland
    • 2009 : L'anglais n'est pas une langue magique (roman) de Jacques Poulin
    • 2010 : Les folles années - Tome I Les héritiers roman historique de Jean-Pierre Charland
    • 2010 : Les folles années - Tome II Mathieu et l'affaire Aurore roman historique de Jean-Pierre Charland
    • 2011 : Les folles années - Tome III Thalie et les âmes d'élite roman historique de Jean-Pierre Charland
    • 2011 : Les folles années - Tome IV Eugénie et l'enfant retrouvé roman historique de Jean-Pierre Charland
    • 2011 : La petite et le vieux roman de Marie-Renée Lavoie
    • 2011 : L'homme de la Saskatchewan roman de Jacques Poulin
    • 2013 : Les deux saisons du faubourg roman de Mylène Gilbert-Dumas
    • 2013 : L'été 95 roman de Sophie Létourneau
    • 2014 : Le festin de Salomé roman de Alain Beaulieu
    • 2014 : Les fantômes fument en cachette roman de Miléna Babin
    • 2014 : Patchouli roman de Sara Lazzaroni
    • 2015 : Un jukebox dans la tête roman de Jacques Poulin

    Sports

    Article détaillé : Sports dans la ville de Québec.

    Événements sportifs

    Québec possède plusieurs évènements sportifs majeurs, parmi lesquels :

    Départ d'une course au Championnat du monde Red Bull Crashed Ice
    • Le Championnat du monde Red Bull Crashed Ice est une compétition de patinage extrême bi-annuel sur un parcours contenant des sauts, des virages serrés et des pentes abruptes au cœur du Vieux-Québec. Le championnat a lieu annuellement depuis 2006 en alternance avec d'autres villes européennes dont Munich en 2010.
    • Le Grand Prix Cycliste de Québec est une course cycliste annuelle du circuit professionnel de l'UCI ProTour.
    • Le Challenge Bell aussi connu sous le nom de Tournoi de Québec est un tournoi annuel international de tennis féminin d’élite présenté en octobre ou novembre et s’y affrontent des raquettes classées parmi les 50 meilleures au monde. Les joueuses elles-mêmes savent apprécier le tournoi tout autant que les spectateurs qui y assistent  : pendant six années consécutives, les membres de la Women’s Tennis Association (WTA) l’ont considéré comme le meilleur dans sa catégorie. Auparavant présenté au Club Avantage, il est présenté depuis 2005 au Pavillon de l'éducation physique et des sports (PEPS) de l’Université Laval[58].
    • La Transat Québec-Saint-Malo est une course de voile présentée aux quatre ans qui suit un parcours fluvial sur le fleuve Saint-Laurent puis transatlantique à partir de Québec vers Saint-Malo en France.
    • Le Tournoi international de hockey pee-wee de Québec[59] est le plus important tournoi de hockey mineur au monde et regroupe annuellement plus de 2 300 joueurs de 11 et 12 ans de plus de 16 pays. Il est présenté en février.
    • Le Marathon des Deux Rives, en août, sont deux événements de course à pied qui s’adressent tant aux amateurs qu’aux professionnels dans des catégories appropriées. C’est un événement sanctionné par l’Association internationale des marathons et courses sur routes (AIMS), de même que par la Fédération québécoise d’athlétisme[60].
    • Le Snowboard Jamboree, évènement de compétition en planche à neige qui se tient au mois de janvier avec des épreuves de Big Air et Stairmaster au parc de Îlot Fleurie en plein cœur de la Ville de Québec, avec le départ à la haute ville et l’atterrissage à la basse ville. Le reste des compétitions étant tenu au mont Stoneham situé à 30 minutes au nord de la Ville de Québec.

    Équipes sportives

    Colisée de Québec

    Québec a déjà possédé une équipe professionnelle de hockey, les Nordiques de Québec, qui firent partie de l'Association mondiale de hockey à partir de 1971, puis de la Ligue nationale de hockey à partir de 1978, avant d'être vendus en 1995 pour devenir l’Avalanche du Colorado et déménager à Denver.

    En 2008, la United Soccer Leagues accorde à Québec deux équipes de soccer[61] La première, une équipe féminine, commencera ses activités dans la division Nord de la W-League à l'été 2009[61]. La seconde, une équipe masculine de la Premier Development League, commencera ses activités également en 2009 à condition d'obtenir l'accord de l'Impact de Montréal qui a l'exclusivité de la USL pour le Québec[61].

    Équipe Ligue Stade Création Titres
    Remparts de Québec Ligue de hockey junior majeur du Québec (hockey junior) Colisée Pepsi 1968 2
    Capitales de Québec Ligue Can-Am de Baseball (baseball professionnel indépendant) Stade Municipal de Québec 1999 5
    Rouge et Or SIC (Sport Inter-Universitaire Canadien)(football et autres disciplines sportives) PEPS de l’Université Laval 1995 8
    Diamants de Québec LBEQ (Ligue de baseball élite du Québec) Stade Municipal de Québec 1995 1
    Alouettes de Charlesbourg LBEQ (Ligue de baseball élite du Québec) Parc Henri-Casault 1978 7
    Dynamo de Québec W-League (Ligne professionnelle féminine de soccer) - 2014

    Anciennes équipes sportives

    La ville de Québec a déjà par ailleurs compté ces équipes sportives majeures.

    Équipe Ligue Stade Création Fin Événement Titres
    Bulldogs de Québec Association mondiale de hockey puis Ligue nationale de hockey (hockey professionnel) Quebec Skating Rink 1888 1920 Déménagés pour devenir les Tigers de Hamilton 2
    Castors de Québec Canadian-American Hockey League (hockey professionnel) ? 1926 (à 1928) puis 1932 1935 Déménagés pour devenir les Indians de Springfield
    As de Québec Plusieurs, finalement la Ligue américaine de hockey (hockey professionnel) Colisée de Québec 1928 1971 Déménagés pour devenir les Robins de Richmond
    Nordiques de Québec Association mondiale de hockey puis Ligue nationale de hockey (hockey professionnel) Colisée Pepsi 1972 1995 Déménagés pour devenir l'Avalanche du Colorado 1
    Rafales de Québec Ligue internationale de hockey (hockey professionnel) Colisée Pepsi 1996 1998 Dissous 0
    Citadelles de Québec Ligue américaine de hockey (hockey professionnel) Colisée Pepsi 1999 2002 Déménagés pour devenir les Bulldogs de Hamilton 0
    Phénix de Québec Ligue canadienne de hockey féminin (hockey féminin professionnel) ? 2007 2008 Dissous 0
    Keb’s de Québec American Basketball Association puis Premier Basketball League puis NBLC (National Basketball League of Canada) (basketball professionnel) Cégep de Sainte-Foy puis PEPS de l’Université Laval puis Pavillon de la jeunesse 2006 2012 Déménagés à Laval 0
    Caribous de Québec National Lacrosse League (crosse professionnelle) Colisée de Québec 1974 1976 Dissous 1
    Carnavals de Québec / Métros de Québec Ligue Eastern (baseball professionnel) Stade municipal de Québec 1971 1977 Déménagé aux États-Unis 0

    Records

    Le Château Frontenac, l’hôtel le plus photographié au monde

    Québec possède :

    • Le pont à poutres cantilever (porte-à-faux) ayant la plus grande portée libre au monde, le pont de Québec[62].
    • Le plus vieil hôpital d’Amérique du Nord, l’hôtel-Dieu de Québec.
    • La plus vieille auberge d’Amérique du Nord, l’auberge du Trésor.
    • La plus ancienne maison du Québec, la Maison Jacquet (1675) où loge depuis 1996 le restaurant Aux Anciens Canadiens[63]
    • La plus vieille épicerie toujours en opération en Amérique du Nord, l'épicerie J.A. Moisan[64], située sur la rue Saint-Jean, fondée en 1871.
    • Le statut de seule ville fortifiée au nord du Mexique.
    • Le plus vieux journal, toutes langues confondues, d’Amérique du Nord, The Quebec Chronicle-Telegraph.
    • La plus ancienne société savante du Canada, The Literary and Historical Society of Quebec.
    • La plus vieille université du Canada et la cinquième en Amérique, l’Université Laval.
    • Le premier diocèse catholique au nord du Mexique[65].
    • La première radio communautaire du Canada et de toute la Francophonie CKRL en ondes depuis le 15 février 1973[66].
    • La plus ancienne formation symphonique au Canada, l’Orchestre symphonique de Québec.
    • Le plus vieux quartier commercial en Amérique du Nord, le quartier Petit-Champlain.
    • La plus haute chute d’eau de la province de Québec, la chute Montmorency, 83 mètres. Celle de Niagara fait 52 mètres.
    • L’hôtel le plus photographié au monde, le château Frontenac.
    • Le plus vieux restaurant au Canada, le Charles-Baillargé (l’hôtel Clarendon).
    • La première cathédrale anglicane à l’extérieur de la Grande-Bretagne, la cathédrale de la Sainte-Trinité de Québec.
    • Les deux plus vieux établissements d'enseignement secondaire, le Petit Séminaire de Québec et le collège Saint-Charles-Garnier.
    • Le plus vieil établissement d'enseignement primaire en Amérique, le couvent des Ursulines[67] au 12 rue Donnacona (1642 dans son emplacement actuel).
    • Québec détient le plus important carnaval hivernal et le troisième toutes saisons confondues au monde, le Carnaval de Québec.
    • La citadelle de Québec est la plus importante forteresse britannique construite en Amérique du Nord.
    • L'assemblée nationale du Québec est l'une des plus vieilles institutions parlementaires au monde.
    • Le musée de l'Amérique française est considéré comme le plus ancien au Canada.
    • Le parc des champs de bataille est le premier parc historique national au Canada.
    • Les Nouvelles-Casernes ont logés la première fabrique canadienne de munitions.
    • L'évènement musical extérieur le plus important au Canada, le Festival d'été de Québec.

    Galerie

    Voir aussi

    Bibliographie

    • MapArt, Canada back road atlas / atlas des rangs et chemins, Oshawa, Ontario, MapArt Publishing, , 702 p. (ISBN 978-1-55368-614-9)

    Articles connexes

    • Un navire de la Marine royale canadienne porte le nom de NCSM Ville de Québec (FFH 332)
    • Histoire de la ville de Québec
    • Arrondissement historique du Vieux-Québec
    • Monuments de l’arrondissement historique du Vieux-Québec
    • Liste des lieux patrimoniaux de Québec
    • Carnaval de Québec
    • Médaille de la Ville de Québec
    • Liste des villes du Québec

    Voirie de Québec

    • Parcs et jardins de Québec
    • Rues de Québec

    Infrastructures

    • Portes de Québec
    • Liste des commissions scolaires du Québec
    • Liste des cégeps de Québec
    • Stade Municipal de Québec
    • Bibliothèques de Québec
    • Musées et centres d'exposition de Québec
    • Colisée de Québec

    Liens externes

    • Site officiel de la Ville de Québec
    • Office du tourisme de Québec

    Notes et références

    1. Répertoire des municipalités du Québec - Ville de Québec
    2. « Loi sur la Commission de la capitale nationale », sur Publications du Québec, 2015 (consulté en 3 févricer 2015)
    3. Québec, « Estimation de la population des municipalités du Québec de 15 000 habitants et plus au 1er juillet des années 1996, 2001 et 2006 à 2012 », sur Institut de la statistique du Québec, (consulté le 21 mars 2013)
    4. « Démographie », sur Communauté métropolitaine de Québec, 2011 (consulté le 21 mars 2013)
    5. UNESCO - Arrondissement historique du Vieux-Québec
    6. « Old Quebec City, Seven Wonders of Canada », sur cbc.ca (consulté le 12 février 2008)
    7. Voir : La « nouvelle » Capitale du quebec
    8. Conference board of Canada, 29 septembre 2005 & 14 septembre 2006
    9. Statistiques Québec 2008
    10. Chambre de commerce de Québec
    11. Ports of Canada ranking 2011, Statistique Canada / American Association of Port Authorities, 2011
    12. Parcs Canada - Lieu historique national du Canada des fortifications-de-Québec
    13. stat.gouv.qc.ca
    14. Commission de la toponymie du Québec
    15. Commission de toponymie du Québec : Québec
    16. Université Laval
    17. République Libre - Les voyages de Cartier
    18. Vécu des immigrants : Immigrer et s’installer en terre canadienne, Bibliothèque et Archives Canada
    19. UNESCO, « Arrondissement historique du Vieux-Québec », sur Convention du patrimoine mondial (consulté le 22 juillet 2012)
    20. « Loi sur la Commission de la capitale nationale », sur Publications du Québec, Gouvernement du Québec (consulté le 30 juillet 2009).
    21. Marie-Christine Weidmann Koop, Le Québec à l'aube du nouveau millénaire : entre tradition et modernité, Québec, Presses de l'Université du Québec, , 418 p. (ISBN 9782760515420), p. 26.
    22. Jean-Marie Lebel et Alain Roy, Québec, 1900-2000 : le siècle d'une capitale, Sainte-Foy, Éditions MultiMondes, , 157 p. (ISBN 2895440085), p. 129.
    23. Serge Courville et Robert Garon, Québec : ville et capitale, Sainte-Foy, Presses Université Laval, , 457 p. (ISBN 2763776744), p. 332.
    24. Gouvernement du Québec, « Les zones climatiques: fiche climatique du Québec du sud au nord » (consulté le 22 décembre 2008)
    25. Centre de ressources en impacts et adaptation au climat et à ses changements (CRIACC), « Bilan de la saison de neige 2007-2008 » (consulté le 22 octobre 2008)
    26. « Québec - Aéroport international Jean-Lesage », Environnement Canada, (consulté en )
    27. « Moyennes et records de l'Almanach pour le 15 juillet, Québec, Beauport », Environnement Canada, (consulté en )
    28. Évolution démographique des 10 principales villes du Québec, Institut de la statistique du Québec
    29. Institut de la statistique du Québec, tableau "MRC et territoires équivalents, Population selon le groupe d'âge et le sexe, consulté le 11 mars 2011
    30. Institut de la statistique du Québec, tableau "Estimations de la population des régions métropolitaines de recensement (RMR), consulté le 11 mars 2011
    31. Radio-Canada.ca, « Recensement: L’immigration fait un bond », Radio-Canada Nouvelles, (lire en ligne)
    32. Statistiques Canada, « Profil des communautés: Québec », (consulté le 3 octobre 2010)
    33. 1 2 Bussière, Ian, Une année sans meurtre, Le Soleil (Québec), 30 décembre 2007, p. 14.
    34. MapArt 2008, p. 425
    35. https://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/vie_democratique/participation_citoyenne/consultations_publiques/mobilite/video/deplacer_video.aspx
    36. Radio-Canada/Quebec - En 2007, le Port de Québec a connu une année record en termes de bénéfices et de tonnes de marchandises transbordées, consulté le 31 août 2008
    37. 1 2 Ville de Québec - Ville ouverte sur le monde , ville.quebec.qc.ca, Consulté le 14 juillet 2012
    38. Québec, Institut de la statistique, Bulletin statistique régional. Édition 2010 : Capitale-Nationale, Québec, Institut de la statistique du Québec, (ISSN 1715-6971, lire en ligne), p. 11
    39. voir La région Québec Chaudière-Appalaches a désormais son indice boursier
    40. Radio-Canada/Quebec
    41. Statistiques Canada, Les immigrants sur le marché canadien
    42. Appuis financiers importants au projet Diamant de Robert Lepage, Radio-Canada, 25 juillet 2012, consulté en ligne le 31 janvier 2013.
    43. Bourque, François, La place D'Youville de Robert Lepage, Le Soleil, 24 mars 2012, consulté en ligne le 31 janvier 2013.
    44. Ligue universitaire d’improvisation (LUI)
    45. Ligue d’improvisation de Québec (LIQ)
    46. Les Improphiles
    47. Relève de l’Impro
    48. GIF (Gang d’impro de la Fabrique)
    49. LIR (ligue d’impro des Résidences)
    50. LIMUL
    51. LIBIDO
    52. Centre culturel islamique de Québec
    53. site officiel du Challenge Bell
    54. site officiel du Tournoi international de hockey pee-wee de Québec
    55. site officiel du Marathon des deux rives–Lévis/Québec Site officiel du Marathon des Deux Rives
    56. 1 2 3 Boivin, Matthieu, Soccer - Québec prend le virage pro, journal Le Soleil, 11 juillet 2008, p. 61
    57. Quebec bridge in Canadian Civil Engineering History and Heritage, consulté en ligne le 3 août 2010.
    58. Aux Anciens Canadiens
    59. Épicerie J.A. Moisan
    60. Diocèse de Québec
    61. CKRL, une radio communautaire est née
    62. Couvent des Ursulines
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