1943
Cette page concerne l'année 1943 (MCMXLIII en chiffres romains) du calendrier grégorien. Pour les autres significations, voir 1943 (Chronologie de Dada et du surréalisme).
Chronologies
Années : 1940 1941 1942 1943 1944 1945 1946 Décennies : 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 Siècles : XIXe siècle XXe siècle XXIe siècle Millénaires : Ier millénaire IIe millénaire IIIe millénaire |
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Afrique, Amérique (Canada (Alberta, Colombie-Britannique, Île-du-Prince-Édouard, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Ontario, Québec, Saskatchewan, Territoires du Nord-Ouest et Yukon) et États-Unis) et Europe (Belgique, France, Italie et Suisse) |
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Romain · Chinois · Grégorien · Hébraïque · Hindou · Musulman · Persan · Républicain |
1943 est une année commune commençant un vendredi.
En bref
- 14 janvier : conférence de Casablanca.
- 2 février : victoire soviétique à la bataille de Stalingrad.
- 12 - 27 mai : conférence Trident.
- 5 juillet - 23 août : bataille de Koursk.
- 7 août - 2 octobre: bataille de Smolensk.
- 17 août : conférence de Québec.
- 2 - 9 septembre : début de la campagne d’Italie.
- 22 novembre : conférence du Caire.
- 28 novembre : conférence de Téhéran.
- Renversement de la situation au profit des Alliés en Extrême-Orient.
Événements
Afrique
Article détaillé : Situation politique en Afrique française libérée (1942-1943).
- 14 janvier : ouverture à Anfa d’une conférence réunissant Churchill et Roosevelt, qui décide que les Alliés débarqueront en Italie en 1943 et en 1944 en France[1]. L’Allemagne, l’Italie et le Japon devront capituler sans conditions.
- 23 janvier : les troupes de Montgomery prennent Tripoli[2], au terme d’une avancée de 1 800 km effectuée sur trois mois depuis El-Alamein.
- 26 janvier : les troupes de Montgomery font la jonction avec la colonne française du général Leclerc, qui a pris le contrôle du Fezzan italien[3].
- 10 février : manifeste du peuple algérien qui réclame une constitution et un gouvernement algériens (Ferhat Abbas)[4].
- 14 février, campagne de Tunisie : violente contre-offensive italo-allemande en Tunisie contre les Alliés. Après quelques victoires (Sidi Bouzid, Kasserine) la poussée allemande est contenue à la fin du mois (Sejnane)[5].
- 6 mars : échec de l’opération Capri, contre-attaque allemande en Tunisie[6].
- 9 mars : Rommel est rappelé en Allemagne. Le général von Arnim lui succède à la tête de l’Afrikakorps[7].
- 10 mars : bataille de Ksar Ghilane en Tunisie[8].
- 13-14 mars : un sous-marin italien coule le paquebot Empress of Canada au large de Freetown en Sierra Leone, 392 morts[9].
- 18 mars : libération de Gafsa, en Tunisie[10].
- 16 - 23 mars : échec de l’opération Pugilist contre la ligne Mareth dans le sud tunisien[11].
- 23 mars : bataille d’El Guettar en Tunisie[7].
- 12 avril : libération de Sousse, en Tunisie[10].
- 27 avril : le général Giraud accepte de partager avec De Gaulle la direction de l’exécutif constitué à Alger[12].
- 6 mai, Tunisie : les Français prennent Pont-de-Fahs. Le 7 mai, les troupes américaines entrent à Bizerte et des troupes britanniques à Tunis[13].
- 13 mai : défaite majeure des Allemands et des Italiens en Tunisie contre les alliés (250 000 prisonniers). Le général von Arnim capitule[13].
- 30 mai : de Gaulle arrive à Alger et engage dès le lendemain des négociations politiques avec Giraud[10].
- 3 juin : création du Comité français de la Libération nationale (CFLN) coprésidé par De Gaulle et Giraud. Les Alliés le reconnaissent le 3 août[14].
- 7 juillet : élections sud-africaines. Le gouvernement Smuts est reconduit[15].
- 31 juillet : nouveau partage du pouvoir exécutif : Giraud sera chargé des affaires militaires, De Gaulle se réservant la politique générale[16].
- 23 août : grève des dockers de Dar es Salaam au Tanganyika[17].
- 17 septembre : le CFLN crée une Assemblée consultative qui sera composée de membres de la Résistance intérieure, de la résistance extérieure et d’anciens élus de la IIIe République. Elle se réunie à Alger le 3 novembre[18].
- 2 octobre : fin de la coprésidence du CFLN. De Gaulle l’emporte sur Giraud à Alger[14].
- Octobre : famine de Ruzagayura au Ruanda-Urundi qui aurait fait plus de 300 000 morts (fin en décembre 1944)[19].
- 22-26 novembre : conférence du Caire, qui réunit Churchill, Roosevelt et Tchang Kaï-chek[20]. Les Alliés s’engagent à intervenir contre les Japonais en Birmanie. Il est décidé que le Japon devra restituer après la défaite tous les territoires conquis.
- 12 décembre : dans son discours de Constantine (Algérie), de Gaulle promet aux musulmans la citoyenneté française[4].
Amérique
Articles détaillés : 1943 au Canada, 1943 au Nouveau-Brunswick, 1943 au Québec et 1943 aux États-Unis.
- 1er mars : Juan José de Amézaga, président de l’Uruguay (fin en 1947).
- 7 avril : la Bolivie entre en guerre.
- 11 - 29 mai : bataille d’Attu. Les Japonais sont chassés des îles Aléoutiennes[21].
- 12 - 27 mai : la conférence Trident à Washington entérine le principe d’un débarquement sur les côtes françaises. Churchill en fait repousser la réalisation au printemps 1944.
- 4 juin : coup d’État populiste en Argentine mettant fin à la « Décennie infâme ». Ramón Castillo est renversé par le GOU (Grupo de Oficiales Unidos ou Groupe des officiers unis). Arturo Rawson, puis Pedro Pablo Ramírez (7 juin) présidents de facto (fin en 1944).
- 17 août : conférence Quadrant réunie à Québec entre Winston Churchill et Franklin Roosevelt (à laquelle participe le Canadien Mackenzie King et le Chinois T.V. Soong, représentant du Guomindang). Le débarquement dans le nord de la France est prévu pour le 1er mai 1944 et sera complété par un débarquement dans le sud du pays. Pour diminuer la pression allemande du côté de l’Union soviétique, les Alliés décident aussi d’un débarquement sur la péninsule italienne, l’objectif étant la capitulation sans condition de l’Italie.
- 26 novembre[22] : la Colombie entre en guerre.
- 27 novembre[23] : le colonel Juan Perón est nommé ministre du Travail et de la Prévision en Argentine.
- 20 décembre : coup d’état en Bolivie perpétré par de jeunes officiers réformistes dirigés par le lieutenant Gualberto Villarroel (es) et appuyé par le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR), parti aux penchants fascisant et raciste, qui attribue tous les malheurs du pays aux barons de l’étain (presque tous d’origine étrangère) et aux Juifs. Pendant trois ans, Villaroel et le MNR renforcent l’État et tentent une incorporation des couches populaires (fin en 1946).
Asie et Pacifique
- 2 janvier : prise de Buna en Nouvelle-Guinée par les Alliés[10].
- 29 - 30 janvier : le croiseur américain Chicago est coulé par les Japonais sur l’île de Rennell, près de Guadalcanal[24].
- 29 - 31 janvier : les Japonais échouent à prendre Wau en Nouvelle-Guinée[25].
- 8 février : opération Longcloth, première expédition de Chindits en Birmanie[10].
- 9 février : les Japonais se replient de Guadalcanal[10]. Le général Hideki Tōjō commence à comprendre qu’il peut perdre la guerre. Les Américains disposent désormais d’une base importante pour la protection de l’Australie et la reconquête du Pacifique Nord.
- 21 février : les Marines prennent les îles Russell[26]. Début de la réoccupation des îles Salomon (février - novembre) puis de la reconquête du Pacifique par les Alliés à partir de novembre[27].
- 2 - 4 mars : victoire navale décisive alliée à la bataille de la mer de Bismarck[21].
- 5 - 6 mars : deux destroyers japonais sont coulés dans le détroit de Blackett[28].
- 26 mars : la bataille des îles Komandorski interdit aux Japonais de soutenir Attu[29].
- 7 avril : lancement de l’opération I-Go, contre-offensive aérienne par le Japon contre les alliés sur les des îles Salomon et en Nouvelle-Guinée[30].
- 16 avril : en Indonésie occupée par le Japon, Soekarno et Hatta organisent un mouvement de masse, le Putera qui diffuse les idéaux nationalistes. En octobre 1943, les Japonais acceptent la formation d’une milice nationaliste, la Peta, qui formera le noyau de la future armée indonésienne[31].
- 18 avril : l’avion de Isoroku Yamamoto est abattu par les Américains à Buin sur l’île Bougainville[32].
- Mai : début d’une Grande famine au Bengale (fin en décembre). Entre 1,3 et 3 millions de victimes[33].
- Mai - juin : victoire chinoise sur le Japon à la bataille de l’ouest d’Hubei[34].
- 5 - 6 juillet : bataille du golfe de Kula[21].
- 5-8 juillet : une conférence alimentaire assemblée à New Delhi établit un plan pour lutter contre la famine au Bengale[33].
- 12 - 13 juillet : victoire tactique japonaise à la bataille de Kolombangara[21].
- 1er août : le Japon reconnait l’indépendance de l’État de Birmanie et y installe un gouvernement nationaliste sous la direction de Ba Maw[35].
- 6 - 7 août : victoire navale américaine à la bataille du golfe de Vella[26].
- 17 - 18 août : victoire navale tactique japonaise à la bataille d’Horaniu ; les Japonais parviennent à débarquer des troupes à Vella Lavella[36].
- 5 septembre : les Américains prennent le contrôle de l’aérodrome de Nadzab au cours de l'un des rares assauts aéroportés dans le Pacifique, en Nouvelle-Guinée[21].
- 11 et 15 septembre : les Japonais évacuent Salamaua et Lae en Nouvelle-Guinée[37].
- 19 - 20 septembre : bataille de Kaiapit. début de la campagne des monts Finisterre, en Nouvelle-Guinée[38].
- 22 septembre : les Australiens débarquent Scarlet Beach, près de Finschhafen, qu’ils contrôlent le 2 octobre[39]. début de la campagne de la péninsule de Huon en Nouvelle-Guinée.
- 30 septembre : conférence impériale au Japon. Création d’un « périmètre de défense absolue »[40].
- 6 - 7 octobre : victoire tactique japonaise à la bataille navale de Vella Lavella[21].
- 12 octobre : un décret du Soviet suprême ordonne le transfert des Karatchaïs, un peuple turc du Caucase, en Kirghizie et au Kazakhstan ; un décret du 27 décembre, dissout la république de Kalmoukie et en 1944 79 376 Kalmouks sont déportés en Sibérie et au Kazakhstan[41],[42]. Le Kazakhstan devient un lieu de relégation des peuples « punis » par Staline en 1943-1944, ce qui va accentuer son caractère pluriethnique.
- 20 octobre : Lord Wavell prend ses fonctions de vice-roi des Indes[43]. Il rétablit l’ordre et crée des conditions favorables au transfert éventuel du pouvoir.
- 21 octobre : un des chefs révolutionnaires indiens, Subhas Chandra Bose, évadé le , lève l’armée nationale indienne composée de prisonniers de guerre (Indian National Army, INA, 1942), et sous l’égide du Japon, forme à Singapour le Gouvernement provisoire de l’Inde libre (Arzi Hukumat-e-Azad Hind)[44].
- 27 octobre - 12 novembre : opérations des Néo-zélandais contre la garnison japonaise des îles du Trésor dans les Salomon[26].
- 28 octobre - 3 novembre : raid sur Choiseul dans les Salomon[45], participation aux combats du futur président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy.
- 1er novembre :
- début de la campagne de Bougainville (fin le )[21].
- victoire américaine à la bataille de la baie de l’Impératrice Augusta dans la nuit du 1er au 2 novembre[21].
- 2 novembre - 25 décembre : victoire chinoise sur le Japon à la bataille de Changde[46], engagée pour empêcher l’envoi de troupes chinoises en Birmanie[47]. Les pertes subies par les deux camps sont considérables.
- 5 - 6 novembre : conférence de la Grande Asie à Tokyo[44].
- 20 - 23 novembre : opération Galvanic. Attaques amphibies des forces de l’amiral américain Chester Nimitz contre les îles Gilbert. Après trois mois de combats très durs, les marines s’emparent de Tarawa et de Makin[37].
- 24-25 novembre : destruction de trois destroyers japonais à la bataille du cap Saint-George. Les Américains contrôlent les îles Salomon[26].
- 15 décembre : début de la bataille d’Arawe, premier engagement de la campagne de Nouvelle-Bretagne[21].
Proche-Orient
- 24 janvier : sous la pression britannique, le Comité d’Alger accorde au général Catroux, haut-commissaire de la France libre au Levant, les pleins pouvoir en vu de rétablir la vie constitutionnelle. Il annonce le rétablissement de l’ordre républicain et des élections libres en Syrie (24 janvier) et au Liban (18 mars)[48].
- 18 février : le président Roosevelt déclare que la « défense de l’Arabie saoudite est vitale pour la défense des États-Unis » et autorise des crédits « prêt-bail » à l’Arabie saoudite. Il décide d’apporter cette aide financière pour maintenir le pays dans le camp allié. La présence militaire et logistique américaine renforce les relations avec Abdelaziz Ibn Sa’ud. Les experts américains prennent conscience du rôle stratégique de l’Arabie saoudite dans l’économie mondiale[49].
- 24 février : une déclaration parlementaire d’Anthony Eden laisse entendre que la Grande-Bretagne serait favorable à une certaine forme d’unité arabe[50]. Le 30 mai, le gouvernement nationaliste égyptien de Nahhas Pacha saisit l’occasion et invite les gouvernements arabes à envoyer au Caire des représentants pour discuter de la question de l’unité arabe[51]. Les Britanniques interdisent toutefois la venue de délégués de Palestine et d’Afrique du Nord. L’Arabie saoudite se montre hésitante.
- 3 juillet - 5 août : réunion préliminaire au Caire de Nahhas Pacha et de Nouri Saïd sur l’unité arabe[50]. On discute de la création d’un État « grand syrien » mais les représentants libanais s’y opposent. La délégation syrienne propose de faire de Damas le garant du pacte national de 1943. Ces consultations aboutissent au projet de réunion d’un congrès préparatoire pour discuter de la forme que prendra l’unité Arabe. Sur l’insistance de l’Arabie saoudite et du Liban, il est convenu que cette unité ne pourra être qu’une association d’États indépendants. L’Égypte est favorable à cette formule.
- 10 et 26 juillet : en Syrie, le Bloc national remporte la victoire aux élections[52].
- 17 août : Shukri al-Kuwatli, chef du Bloc national est élu président de la République en Syrie (fin en mars 1949)[53].
- Août : Harold Hoskins du département d’État des États-Unis, dépêché par Roosevelt, rencontre Ibn Sa’ud pour lui exposer le plan Philby de 1941. Le souverain saoudien refuse catégoriquement[54]. Le président américain fait préparer un projet de Palestine internationalisée, dirigée par un organe de contrôle composé de représentants des trois religions du Livre.
- 21 septembre : les nationalistes triomphent aux élections à Beyrouth et préconisent une modification de la Constitution dont les termes sont « incompatibles avec l’indépendance ». Le représentant de la France, Jean Helleu, s’y oppose. La Chambre de Beyrouth passe outre et abolit le mandat français le 8 novembre[55].
- 11 novembre : l’ambassadeur Helleu fait arrêter le président du Liban Béchara el-Khoury et le chef du gouvernement Riad al-Sulh, et remplace le président de la République par Émile Eddé. Un gouvernement « national » libanais se constitue aussitôt dans la montagne, soutenu par le président de Syrie Shukri al-Kuwatli et les Britanniques. Des manifestations violentes éclatent dans tout le pays. Catroux est envoyé d’urgence à Beyrouth et rétablit le statu quo le 22 novembre[55]. Dans les mois suivants, la France transfère toutes les compétences étatiques aux gouvernements syriens et libanais. L’indépendance politique est reconnue, mais la France conserve jusqu’à la fin de la guerre le contrôle des troupes spéciales du Levant et conditionne toujours l’indépendance à la conclusion d’un traité.
- 28 novembre : la conférence de Téhéran, qui réunit pour la première fois Joseph Staline, Franklin Roosevelt et Winston Churchill commence (fin le 1er décembre). De nombreuses discussions ont été consacrées au plan de débarquement en France (opération Overlord), fixé au printemps 1944. La question territoriale polonaise n’est pas résolue, pas plus que celle de l’organisation future de l’Allemagne, pour laquelle différents plans de démembrement sont envisagés[56].
Europe
Articles détaillés : 1943 en France, 1943 en Italie et 1943 en Suisse.
- 1er janvier : le général Joukov prend le commandement des opérations à Stalingrad.
- 11-27 janvier : offensive Ostrogojsk-Rossoch.
- 13 janvier : Hitler proclame la « guerre totale ».
- 18 janvier : les troupes soviétiques parviennent à briser l’encerclement de Leningrad, isolée depuis l’automne 1941[10].
- 24 janvier : Hitler ordonne à ses troupes de se battre à mort contre les soviétiques pour tenir la ville de Stalingrad.
- Janvier : le chef du gouvernement roumain Mihai Antonescu conseille à Mussolini de se retirer de la guerre, ce qui permettrait à la Roumanie de le suivre.
- 2 février : reddition de la VIe armée allemande de Paulus à la bataille de Stalingrad (débutée en ). Cette défaite est la première des Allemands en Europe (si l’on omet la bataille d’Angleterre en 1941).
- 10 - 13 février : bataille de Krasny Bor, offensive russe stoppée par la « division Azul » lors du siège de Léningrad. L’opération Polyarnaya Zvezda échoue.
- 14 février : prise de Rostov par les Soviétiques[10].
- 16 février : l’armée italienne massacre les 150 hommes du village de Domenikon en Grèce.
- 19 février - 15 mars : contre-attaque allemande dans le secteur de Kharkov.
- 26 février : arrivée au camp d’extermination de Birkenau du premier convoi de Tziganes en provenance d’Allemagne.
- 1er mars : « Déclaration des Dolomites », concédant aux partisans communistes le rôle dirigeant en Yougoslavie. Le Comité national de libération créé par l’AYNOS étend ses opérations militaires en Yougoslavie, constituant une armée de plus de 100 000 soldats et prenant le contrôle de plus de 100 000 km2 de zones libérées.
- 13 mars : le ghetto de Cracovie est rasé.
- 4 avril : la Royal Air Force bombarde les usines Krupp à Essen ainsi que les usines Renault de Boulogne-Billancourt.
- 13 avril : annonce de la découverte près de Katyn d’un charnier contenant les restes de 4000 officiers polonais assassinés par les Soviétiques. Les Allemands accusent les Soviétiques, qui leur retournent l’accusation.
- 19 avril : soulèvement du ghetto de Varsovie où les Allemands venaient arrêter les quelques 60 000 survivants[10]. Les Allemands viennent à bout des insurgés le 16 mai.
- 15 mai : dissolution de la IIIe Internationale communiste.
- 17 mai : opération Chastise de bombardement des barrages allemands sur la Möhne et l’Eder dans la Rhur[10].
- 30 mai : écriture des paroles françaises du Chant des partisans.
- 5 - 13 juin : invasion alliée de l’île italienne de Lampedusa.
- 11 juin : invasion par Britanniques de l’île italienne de Pantelleria[10].
- 21 juin :
- destruction du ghetto de Lvov.
- arrestation de Jean Moulin, Raymond Aubrac, et d’autres résistants qui tenaient une réunion secrète dans la maison du Dr Dugoujon à Caluire-et-Cuire, près de Lyon. La controverse demeure encore à savoir si Klaus Barbie avait réussi à contraindre René Hardy (dit Didot) à dénoncer ses camarades sous la menace de voir sa fiancée, Lydie Bastien, subir le sort des traîtres.
- 4 juillet : crash du B-24 de Władysław Sikorski[10].
- 5 juillet : offensive allemande sur la ligne Orel-Koursk-Belgorod]][10]. Ils ne réussissent une avancée qu’au prix de lourdes pertes.
- 8 juillet : Jean Moulin, chef de la Résistance française, meurt dans le train qui le transportait vers l’Allemagne, à la suite de mauvais traitements et d’une absence de soins. Sa mort sera constatée en gare de Metz. Moulin sera demeuré silencieux sur les activités de la résistance jusqu’à sa mort (° 1899).
- 10 juillet : débarquement des forces anglo-américaines à Licata, Gela et Noto en Sicile[2].
- 12 juillet :
- 19 juillet :
- 22 juillet : Palerme est prise par les Alliés[2]. Les Siciliens accueillent les Alliés comme des libérateurs.
- 24 juillet : l’opération Gomorrah commence. Des avions britanniques et canadiens bombardent Hambourg la nuit, les Américains le jour. À la fin de l’opération en novembre, 9 000 tonnes d’explosifs auront tué plus de 30 000 personnes et détruit 280 000 bâtiments.
- 25 juillet :
- Les Allemands envahissent le nord de l’Italie.
- Le régime fasciste s’effondre : mis en minorité par le Grand Conseil du fascisme (motion Grandi, 24 juillet), Mussolini est arrêté sur ordre du roi et transporté sur l’île de Ponza[2].
- 26 juillet : le maréchal Pietro Badoglio forme le nouveau gouvernement du Royaume d’Italie.
- 28 juillet :
- Le parti fasciste est dissous en Italie[2].
- Opération Gomorrah : Les Britanniques bombardent Hambourg causant une tempête de feu qui tue 42 000 civils allemands.
- 31 juillet - 6 août : attaque et prise de Troina en Sicile[57].
- Été : organisation en Roumanie du Front patriotique antihitlérien.
- 1er août : opération Tidal Wave. Raid massif de l’aviation anglo-américaine sur les raffineries de Ploieşti, en Roumanie.
- 2 août : soulèvement des prisonniers du camp de Treblinka. Quelques centaines de personnes parviennent à s’enfuir.
- 2 - 3 août : bataille de Centuripe en Sicile.
- 7 août : début de la seconde bataille de Smolensk. Victoire soviétique décisive le 2 octobre.
- 17 août : les Américains entrent dans Messine. La Sicile est conquise.
- 18 août : bombardement aérien de la base de Peenemünde.
- Mi-août : le gouvernement italien prend contact avec les Alliés à Lisbonne et poursuit les négociations en Sicile et en Tunisie pour la conclusion d’un armistice.
- 23 août : les Soviétiques reprennent Kharkov, évacuée par les Allemands, à l’issue de l’opération Polkovodets Roumiantsev. La contre-offensive russe est ininterrompue sur tous les secteurs : Ukraine, Crimée, Carélie, Prusse-Orientale, Silésie.
- 24 août : début de la bataille du Dniepr. Victoire soviétique décisive le 23 décembre.
- 27 - 28 août : Altiero Spinelli fonde à Milan le Mouvement fédéraliste européen (MFE).
- 29 août :
- interruption du régime démocratique au Danemark par la volonté du commandement allemand (fin le ).
- sabordage de la flotte danoise à Copenhague.
- Août - septembre, Hongrie : la IIe armée hongroise subit de lourdes pertes sur le front russe à Voronej sur le Don : en août, le gouvernement engage vainement des démarches pour la paix auprès des puissances alliées. Un agent diplomatique de Kállay, László Veress, reçoit à Istanbul le 9 septembre un message non signé d’Anthony Eden concernant les conditions que la Hongrie doit remplir en vue d’un traitement favorable par les Alliés. Le gouvernement hongrois tergiverse. Il reconnaît le gouvernement de Mussolini libéré par un commando SS le 29 septembre.
- 2 - 9 septembre : débarquement allié en Italie du Sud - Début de la campagne d’Italie. L’armistice secret signé le 3 septembre entre Italiens et Alliés est rendu public le 8.
- 3 septembre :
- Des troupes britanniques et canadiennes débarquent à Reggio de Calabre sous le commandement de Montgomery.
- Armistice de Cassibile[2] : signature secrète de la capitulation de l’armée italienne par le général Castellano (Short Military Armistice).
- 8 septembre :
- L’armistice entre en vigueur en Italie. Pris de court, Badoglio, le roi Victor-Emmanuel III d’Italie et le prince héritier doivent s’enfuir en territoire allié pour échapper aux Allemands. La fuite du roi entraine l’occupation de Rome par les Allemands[2].
- Déclenchement de l’insurrection en Corse, conduisant à la libération de l’île après un mois de combat.
- 8 septembre - 22 novembre : échec des opérations alliées visant à la prise du Dodécanèse.
- 9 septembre :
- débarquement américain dans le golfe de Salerne, où ils rencontrent une vive résistance des Allemands.
- organisation de la résistance en Italie, regroupant d’anciens soldats réguliers, des prisonniers de guerre anglais ou américains libérés le 8 septembre, des réfractaires au travail obligatoire en Allemagne ou à la conscription. Dès l’automne, ils organisent les premières actions de sabotage et attaques de convois allemands. Constitution à Naples du Comité de libération nationale de Benedetto Croce et du comte Sforza, antifascistes rentrés d’exil.
- L’insurrection d’Ajaccio fait de cette ville et de la Corse, « le premier morceau libéré de France », pour reprendre la citation du Général De Gaulle, grâce au soulèvement de la population insulaire, de son maquis, puis de l’appui du Premier bataillon de choc et des troupes coloniales.
- 10 septembre : le roi d’Italie débarque à Brindisi.
- 11 septembre : anéantissement du ghetto de Minsk.
- 12 septembre : Mussolini, qui était détenu dans les Abruzzes, est libéré par un commando parachutiste dirigé par Otto Skorzeny sur ordre de Hitler[2].
- 13 septembre : fondation en Italie d’un Comité de libération nationale présidé par Ivanoe Bonomi et qui regroupe communistes, socialistes, libéraux, démocrates-chrétiens. Le Comité exige l’abdication du roi Victor-Emmanuel III.
- 17 septembre : accords Speer-Bichelonne.
- 18 septembre : Mussolini proclame à Salò, sur les rives du lac de Garde, une République sociale italienne. Fin septembre, les Allemands occupent les deux tiers de l’Italie.
- 20-22 septembre : opération Source. Des sous-marins miniatures britanniques attaquent trois navires allemand en Norvège.
- 26 septembre :
- Les troupes de la division Azul sont retirées du front russe.
- Victoire navale britannique à la bataille du cap Nord.
- 27-30 septembre : les Quatre journées de Naples, révolte armée des habitants contre l’occupant allemand.
- 29 septembre : Long Armistice. Badoglio signe au large de Malte avec les Alliés un armistice plus détaillé[58].
- Septembre : après la capitulation de l’Italie, de nombreux régiments italiens viennent renforcer la résistance yougoslave.
- 1er octobre :
- 3 octobre : capture de Kos par les Allemands.
- 7 octobre : offensive d’automne des Soviétiques. La grande bataille du Dniepr et engagée.
- 11 octobre : les partisans de Tito atteignent les faubourgs de Zagreb et sont à 40 km de Belgrade. Des missions militaires britanniques et américaines font la jonction avec l’armée de libération à la fin de l’année.
- 13 octobre : le gouvernement italien de Badoglio déclare la guerre à l’Allemagne.
- 14 octobre : révolte des prisonniers du camp de concentration de Sobibor.
- 17 - 19 octobre, Italie : Premier heurts entre les forces allemandes et des groupes de partisans dans la province de Lecco en Lombardie.
- 18 octobre : troisième conférence de Moscou entre les Alliés (fin le 11 novembre).
- 19 octobre : fin de l’Aktion Reinhardt (extermination des Juifs en Pologne).
- 30 octobre : déclaration de Moscou.
- 3 novembre : début de l’Aktion Erntefest (extermination par les nazis des Juifs survivants dans le district de Lublin en Pologne).
- 6 novembre : l’Armée rouge entre dans Kiev évacuée par les Allemands.
- 15 novembre : congrès du parti fasciste républicain à Vérone. Le parti revient à ses origines socialisantes et préconise la fin du capitalisme. La socialisation des moyens de production devient le principal objectif de la « République sociale italienne ».
- 16 novembre : les alliés capitulent à Leros, dans le Dodécanèse.
- 26 novembre : chute de Gomel, en Biélorussie, dernier point d’appui allemand à l’est du Dniepr.
- 28 novembre : la conférence de Téhéran met fin à tout projet d’intervention balkanique au profit du débarquement en Atlantique. Les Alliés ne peuvent exiger la capitulation sans condition de la Hongrie qu’ils ne sont pas en mesure de protéger contre les Allemands.
- 29 novembre, Yougoslavie : le Comité national de libération, installé à Jajce, exerce les pouvoirs de fait d’un gouvernement provisoire. Refusant de reconnaître l’autorité du gouvernement en exil, il établit un Parlement national en décembre. La rupture avec le roi Pierre II est écartée provisoirement grâce à la médiation des Britanniques. Le Conseil est représenté dans le gouvernement en exil et Tito, élevé au rang de maréchal, remplace Draža Mihajlović comme commandant en chef de l’armée yougoslave. Le Conseil antifasciste de libération nationale décide de transformer la Yougoslavie en un État fédéral et socialiste.
- Novembre :
- Création par des communistes roumains exilés en Union soviétique de la division Tudor Vladimirescu, incluse dans l’Armée rouge et recrutée parmi les prisonniers de guerre roumains.
- Début de l’Opération Jael menée par les services secrets alliés.
- 3 décembre, Italie : début des combats dans le secteur du mont Cassin.
- 4 décembre - 26 décembre, Italie : campagne de la rivière Moro.
- 12 décembre : Edvard Beneš signe avec l’URSS un traité d’assistance mutuelle et de coopération. Cet accord prévoit l’incorporation volontaire de la Tchécoslovaquie dans la sphère soviétique, la socialisation des moyens de production et l’élimination des ennemis de l’Union soviétique.
- 16 décembre : un arrêté du Parlement fédéral de la Confédération suisse adopte la loi fédérale relative à l’organisation judiciaire dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 1945.
- 24 décembre :
- le général Eisenhower est nommé commandant en chef des forces alliées qui débarqueront en Normandie.
- début de l’offensive Dniepr-Carpates en Ukraine.
- Décembre : début de l’opération Kugelblitz, offensive majeure contre les partisans en Croatie.
- Royaume-Uni : la production de fournitures de guerre absorbe 60 % du PNB. Le ministre du Travail Ernest Bevin recours à la procédure de « conscription civile » qui permet d’affecter d’autorité 17 millions de travailleurs, dont 8 millions de femmes, dans les mines et les usines. Le financement de l’effort de guerre est assuré par l’impôt (le taux maximal de l’impôt sur le revenu atteint 97,5 %, les profits de guerre sont taxés à 100 %, des droits très lourds sont imposés sur l’alcool et le tabac), par le déficit budgétaire et par le recours à l’emprunt (8,4 milliards de £ de souscription, 5,4 empruntés aux États-Unis, 2,7 au Commonwealth).
- Cession aux Alliés d’une base aux Açores par le Portugal.
Chronologies thématiques
Articles détaillés : 1943 en science, 1943 dans les chemins de fer, 1943 en aéronautique, 1943 en sport, 1943 au cinéma, 1943 en musique, 1943 en musique classique, 1943 en littérature, 1943 au théâtre et 1943 en architecture.
- 21 avril : découverte des effets psychédéliques du LSD par Albert Hofmann
- 7 septembre : mariage d’Orson Welles et de Rita Hayworth.
- 30 septembre : encyclique de Pie XII Divino Afflante Spiritu sur les études bibliques.
Naissances en 1943
Article détaillé : Naissances en 1943.
Décès en 1943
Article détaillé : Décès en 1943.
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