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1989

1989

Cette page concerne l'année 1989 (MCMLXXXIX en chiffres romains) du calendrier grégorien.
Chronologies
Années :
1986 1987 1988  1989  1990 1991 1992
Décennies :
1950 1960 1970  1980  1990 2000 2010
Siècles :
XIXe siècle  XXe siècle  XXIe siècle
Millénaires :
Ier millénaire  IIe millénaire  IIIe millénaire
Chronologies géographiques
Afrique, Amérique (Canada (Alberta, Colombie-Britannique, Île-du-Prince-Édouard, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Ontario, Québec, Saskatchewan, Terre-Neuve-et-Labrador, Territoires du Nord-Ouest et Yukon) et États-Unis) et Europe (Belgique, France, Italie et Suisse)
Chronologies thématiques
Aéronautique • Architecture • Astronautique • Automobile • Bande dessinée • Chemins de fer • Cinéma • Disney • Droit • Échecs • Économie • Fantasy • Football Informatique • Jeu • Jeu vidéo • Littérature • Musique populaire • Musique classique • Numismatique • Parcs de loisirs • Photographie • Radio • Santé et médecine • Science • Science-fiction • Sociologie • Sport Télévision • Théâtre
Calendriers
Romain · Chinois · Grégorien · Hébraïque · Hindou · Musulman · Persan · Républicain

L’année 1989 est marquée par la chute du mur de Berlin qui concrétise la fin de la guerre froide. 1989 est également l'année ou la sonde spatiale Voyager 2 survole Neptune, dernière des planètes du système solaire à avoir été visitée au moins une fois par une sonde spatiale.

Événements

Afrique

  • 4 janvier: Incident du Golfe de Syrte. Deux F-14 Tomcats américains abattent deux MiG-23 libyens.
  • 9 janvier : début d'une grève étudiante au Bénin[1].
  • Février : création de l'Union du Maghreb arabe entre l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie.
  • 1er mars: retrait de l’Afrique du Sud en Namibie.
  • 9 avril : début du conflit sénégalo-mauritanien. Affrontements ethniques entre Mauritaniens et Sénégalais. Pillage des biens de nombreux commerçants mauritaniens (environ 300 000) opérant au Sénégal et des Sénégalais (environ 30 000) vivant en Mauritanie. Des affrontement militaires sporadiques ont lieu jusqu’en 1991 et les relations diplomatiques entre les deux États sont rompues jusqu’en 1992
  • 24 mai : annulation par la France d'une partie de la dette publique des pays africains.
  • 22 juin : réconciliation en Angola.
  • 30 juin : révolution islamique au Soudan. Omar Hassan Ahmed el Bechir prend le pouvoir.
  • 2 août : Mathieu Kérékou est réélu président du Bénin.
  • 14 août, Afrique du Sud : démission du président Pieter Willem Botha mettant fin à plusieurs mois de crise ouverte. Frederik de Klerk assure l'intérim.
  • 28 août : rencontre majeure en Zambie, pour le futur de l'apartheid, entre Frederik de Klerk, et les divers chefs de l'ANC, du front du refus et des conseillers soviétiques.
  • 13 septembre : élection de Frederik de Klerk à la présidence de la République en Afrique du Sud. Il s'engage à réformer l'apartheid.
  • 19 septembre : attentat contre un DC-10 français d'UTA qui explose au-dessus du Niger, faisant 171 morts.
  • 30 septembre : dissolution de la Confédération sénégambienne.
  • 7-11 novembre : abolition de la ségrégation raciale et élections législatives multipartistes en Namibie. La SWAPO obtient 57 % des suffrages aux élections à l’Assemblée constituante.
  • Novembre[2] : grève générale des fonctionnaires du Bénin, impayés depuis plusieurs mois. Un soutien financier est promis par les bailleurs de fonds en échange d’une amnistie politique.
  • 21 décembre : plusieurs dizaines de milliers de femmes voilées, accompagnées de leurs maris, convergent vers l'Assemblée populaire nationale algérienne pour dénoncer « la recrudescence des agressions contre l'islam et les musulmans ». Des oulémas, dirigeants de la Ligue de la Dawa islamique dénoncent le sport et la mixité, et exigent des lois conformes à l'islam, allant jusqu'à comparer les associations féministes algériennes aux « femmes de parachutistes français à la fin des années 1950 ».
  • 24 décembre : début de la lutte armée du NPFL de Charles Taylor au Libéria.
  • 6-7 décembre[3] : Le marxisme n’est plus l’idéologie officielle de l’État du Bénin.
  • 15 décembre : accords de Lomé IV entre la CEE et 70 ACP[4].
  • 20 décembre : adoption du multipartisme à Madagascar[5].
  • 26 décembre : réunion d’une conférence nationale au Bénin (fin le 18 février 1990).
  • Réduction significative du trafic d’arme officiel en direction de l’Afrique, dont la valeur totale passe de 13 121 millions de dollars (1985-1988) à 4 739 millions (1989-1992).

Amérique

Articles détaillés : 1989 au Brésil, 1989 au Canada et 1989 aux États-Unis.
  • 1er janvier : application de l'Accord de libre-échange canado-américain (suppression des droits de douane sur les marchandises provenant des deux pays).
  • 15 janvier (Brésil) : plan Verão (Plan d’été) qui gèle les prix, dissout cinq ministères pour faire des économies et crée une nouvelle monnaie, « le nouveau cruzado ».
  • 20 janvier : début de la présidence républicaine de George Bush aux États-Unis (fin en 1993).
  • 3 février : coup d’État du général Andrés Rodríguez apportant la démocratie au Paraguay après 35 ans de dictature de Stroessner.
  • 11 février : nomination de la première évêque épiscopalienne à Boston.
  • 14 février : le Nicaragua annonce l'organisation d'élections libres pour le .
  • 19 mars : Alfredo Cristiani (ARENA) est élu président du Salvador (début de mandat le 1er juin). Il promet la « paix avant la fin de l’année ». Deux mois avant les élections, le FMLN avait offert d’y participer à certaines conditions, mais en vain.
  • 24 mars : naufrage du pétrolier Exxon Valdez au large du Canada, contenant 300 000 tonnes de pétrole brut, qui provoque une catastrophe écologique au sud de l’Alaska.
  • Mars : crise de la dette en Amérique Latine. Plan Brady. Le secrétaire du Trésor américain, Nicholas Brady, propose un plan qui oblige les banques commerciales à faire des concessions importantes à leurs débiteurs, notamment une réduction de dette « volontaire » ; « les banques doivent faire des efforts pour parvenir à des réductions, tant de la dette que du service de la dette ». Quelques pays, comme le Costa Rica, peuvent bénéficier rapidement du plan Brady, mais pour la majorité des autres le problème de la dette reste toujours irrésolu.
  • 7 mai : élection au Panama[6]. Victoire probable du candidat Guillermo Endara du parti de l’Alliance démocratique d’opposition civiliste (ADOC). Manuel Noriega refuse de reconnaître la défaite de son candidat de la Coalition de libération nationale (COLINA), Carlos Duque et le Tribunal suprême des élections annule le scrutin pour éviter une guerre civile.
  • 8 juillet, Argentine : arrivée au pouvoir de Carlos Menem. Il promulgue une loi de réforme de l’État, prévoyant une baisse des dépenses publiques et un échéancier de privatisations (Aerolíneas Argentinas, Entel) et une loi sur l’urgence économique, qui dans un premier temps aggrave l’hyperinflation. Des mesures supplémentaires visant à libérer totalement les marchés après un changement de ministre de l’économie (décembre) parviennent à maîtriser l’inflation.
  • 30 juillet : démocratie au Chili. Des réformes constitutionnelles (limitation du rôle du Conseil de sécurité nationale, mandat présidentiel à 4 ans, etc.) sont approuvées par référendum. Une Concertation pour la démocratie est formée en vue des présidentielles, réunissant 17 partis de gauche et du centre pour soutenir Patricio Aylwin, président de la Démocratie chrétienne.
  • 5-7 août : les cinq chefs d'État de l'Amérique centrale, réunis à Tela au Honduras, concluent un accord pour mettre fin à la guérilla armée (Contras) contre le régime sandiniste (communiste) du Nicaragua, moyennant une promesse de démocratisation du régime de Daniel Ortega.
  • 13-14 août : sommet centraméricain de Costa del Sol à El Salvador pour préparer les élections au Nicaragua.
  • 13 septembre : un dialogue s’ouvre entre le nouveau gouvernement du Salvador et le FMLN au Mexique, puis se poursuit au Costa Rica en octobre, sans résultats.
  • 17 septembre : l'ouragan Hugo s'abat sur la Guadeloupe : 23 morts.
  • 11 novembre, Salvador : le FMLN lance sa plus grande offensive en dix ans de guerre civile. L’armée en profite pour se livrer à une vaste répression, et assassine (le 16 novembre) notamment six professeurs et intellectuels jésuites (et leur cuisinière) de l’Université centraméricaine (UCA), connus pour leurs activités en faveur des victimes du régime et internationalement influents.
20 décembre : Opération Just Cause au Panama
  • 6 décembre : tuerie de l'École Polytechnique de Montréal, Marc Lépine tire sur 28 personnes et en tue 14, toutes des femmes, avant de se suicider.
  • 10-12 décembre : sommet d’urgence de San Isidro de Coronado (Costa Rica) face à l’offensive du FMLN du 11 novembre.
  • 14 décembre : Patricio Aylwin est élu président de la république du Chili avec 53,8 % des suffrages. Départ du général Augusto Pinochet.
  • 15 décembre (Panama) : l’Assemblée nationale nomme Manuel Noriega chef de l’État doté de pouvoirs spéciaux.
  • 20 décembre : opération Just Cause, intervention américaine au Panama pour « renverser Noriega, rétablir la démocratie, protéger les ressortissants américains et défendre les traités concernant le canal ». Guillermo Endara prête serment sur une base militaire américaine.
  • 25 décembre : le général Manuel Noriega se réfugie à l'ambassade du Vatican, assiégée par les troupes américaines. Le , accusé d’être compromis avec des trafiquants de stupéfiants, il se rend à la justice américaine.
  • Décembre : au Brésil, se déroulent les premières élections démocratiques depuis trente ans, et Fernando Collor de Mello devient le premier président de la République brésilienne réellement élu par le peuple.


  • Mexique : le gouvernement Salinas accélére la privatisation des entreprises nationalisées et prend des mesures pour inciter les étrangers à investir en leur permettant de contrôler entièrement les entreprises.
  • 200 % d’inflation par mois en Argentine en 1989.
  • Réforme fiscale en Argentine. Création d’une taxe sur la valeur ajoutée.

Océanie et Pacifique

Article détaillé : 1989 en Nouvelle-Calédonie.

Asie

  • 2 janvier : Ranasinghe Premadasa, président du Sri Lanka (fin en 1993).
  • 7 janvier : mort de l’empereur nippon Hirohito après 62 ans de règne. Son fils ainé Akihito lui succède.
  • 21 janvier[8] (Inde) : aux élections locales, le Parti du Congrès perd le Tamil Nadu, ce qui donne le pouvoir à l’opposition dans la moitié des États.
  • 28 janvier (Tibet) : mort du panchen-lama. Son successeur Gedhun Choekyi Nyima sera reconnu par le dalaï-lama en 1995 et « mis au secret » depuis par le gouvernement chinois.
  • 15 février : fin du retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan. La guerre civile se poursuit jusqu’en avril 1992, quand les rebelles prennent le contrôle de Kaboul. Les combats reprennent entre les factions de la résistance, divisée entre musulmans radicaux et modérés, sunnites et chiites, et surtout entre ethnies, Pachtounes, Tadjiks, Ouzbeks ou Hazaras.
  • 5 mars : répression sanglante de manifestations au Tibet par les forces d'occupation chinoises.
  • 8 mars : devant les manifestations pour l’indépendance et les émeutes, le chef du parti communiste tibétain Hu Jintao instaure la loi martiale au Tibet.
  • 15 avril : la mort de Hu Yaobang, ancien Secrétaire général du Parti communiste chinois incite les étudiants à se réunir sur la place Tian'anmen à Pékin, où s'engagent des débats et où l'on signe des pétitions. Un mouvement spontané dans les grandes villes demande la libéralisation du régime, la lutte contre la corruption et la hausse des prix.
  • 25 avril (Chine) : début des manifestations démocratiques sur la place Tian'anmen. Très vite Deng Xiaoping, appuyé par le Premier ministre Li Peng et le chef de l'État, Yang Shangkun, choisit la répression. Les occupants de la place Tian'anmen deviennent plus militants.
  • 30 avril : nouvelle constitution au Cambodge[9]. La République Populaire du Kampuchéa reprend officiellement le nom d’État du Cambodge.
  • Avril : annonce par le Viêt Nam du retrait prochain de ses troupes du Cambodge.
  • 15-18 mai[10] : sommet sino-soviétique. La Chine et l’URSS reprennent des relations normales après une éclipse de trente ans.
  • 20 mai (Chine) : instauration de la loi martiale. Les dirigeants du parti, après de longues délibérations, désavouent le trop modéré Zhao Ziyang, imposent la loi martiale et font intervenir l'armée d’abord réticente.
  • 4 juin : l'armée chinoise réprime la révolte des étudiants sur la place Tian'anmen à Pékin. Cet événement est couvert en direct à la télévision. Des affrontements d’une grande violence font des centaines de morts chez les étudiants, les ouvriers et les employés qui refusent d’obtempérer aux ordres, mais aussi chez les militaires. Le massacre ruine temporairement le prestige de la Chine, mise au ban de la communauté internationale.
  • 18 juin : le nom de la Birmanie est officiellement changé en Union du Myanmar et le nom de la capitale de Rangoun en Yangon.
  • 23 juin : Zhao Ziyang est remplacé au secrétariat général par le maire de Shanghai, un ancien ingénieur, Jiang Zemin, qui devient bientôt président de la Commission militaire à la suite de Deng Xiaoping. Les dissidents sont pourchassés, emprisonnés, exécutés ou contraints à fuir à l’étranger. Jiang Zemin émerge, cumulant les fonctions de chef de l’État, de président de la Commission militaire et de secrétaire général du parti.
  • 30 juillet-30 août : conférence de l'ONU à Paris sur le Cambodge. Les Nations unies ont toujours refusé de reconnaître le gouvernement de Hun Sen. En revanche, la coalition des trois mouvements de résistance (Khmers rouges, Front de libération nationale du peuple khmer et les partisans du prince Sihanouk) avait été reconnue comme gouvernement en exil (Coalition gouvernementale du Kampuchea démocratique). Malgré des tentatives de pourparlers en faveur de la paix, dès 1988, entre le gouvernement et les trois mouvements de résistance, peu de progrès sont accomplis avant 1990.
  • 2 août : massacre de 63 Tamouls par les troupes indiennes à Valvettithurai, au Sri Lanka.
    • Échec de l’intervention de 80 000 soldats indiens contre les Tamouls séparatistes du Sri Lanka.
  • 9 août : nouveau premier ministre au Japon, Toshiki Kaifu qui succède à Sōsuke Uno compromis dans un scandale de mœurs et responsable de la déroute du PLD aux élections sénatoriales du 23 juillet.
  • 27 septembre : retrait des troupes Vietnamiennes du Cambodge sous la pression internationale. L’émigration est arrêtée.
  • 5 octobre : le dalaï-lama (Tenzin Gyatso) obtient le prix Nobel de la paix.
  • Octobre[11] : Création du Hizbul Mujahidin. Des militants islamistes mènent des actions de guérilla contre les intérêts indiens au Cachemire[12].
  • 2 décembre :
    • Rajiv Gandhi, qui ne peut plus former de majorité, passe le pouvoir à une coalition de l’opposition, le Front national, qui formée à la veille des élections, rassemble le Janata Dal, le BJP, le Parti Communiste, etc. V. P. Singh devient Premier ministre de l'Inde (fin en 1990).
    • Signature par le Parti communiste malais d’un traité formel de paix avec le gouvernement[13].
  • 10 décembre[14] : des meeting populaires demandent la fin du règne du parti unique en Mongolie. De nouveaux partis, démocrate, social-démocrate et nationalistes se créent et exigent des réformes.
  • Moscou retire ses chasseurs et ses bombardiers de la base vietnamienne de Cam Ranh et réduit fortement son aide militaire.

Proche-Orient

  • 14 février (Iran) : l'Ayatollah Khomeiny lance un appel à l'exécution de l'écrivain britannique Salman Rushdie, pour « blasphème ».
  • 15 février : retrait définitif de l'armée rouge d'Afghanistan.
  • 14 mars : le secrétaire d’État américain James Baker déclare qu’Israël devrait ouvrir le dialogue avec l’OLP.
  • 28 mars (Iran) : Khomeiny destitue son successeur désigné, Hossein Ali Montazeri, jugé trop libéral.
  • Avril : émeutes populaires en Jordanie provoquée par la politique d’austérité mise en place par le FMI et le régime.
  • Mai : le Parlement israélien vote des propositions de paix définies par Yitzhak Shamir: élections dans les territoires occupés mais refus de la participation de l’OLP, autonomie provisoire durant trois ans, puis ouverture de négociation sur le statut final des territoires, mais refus d’un État palestinien. James Baker accepte le plan Shamir mais refuse l’idée d’une grande Israël. Arafat accepte l’initiative de Shamir mais en l’amendant (retrait partiel de l’armée israélienne, supervision des élections par l’ONU, retour des réfugiés, création définitive d’un État de Palestine).
  • 3 juin : mort de l’ayatollah Khomeiny.
  • 30 juin : Hussein de Jordanie décide de procéder à des mesures de libéralisation politique et s’en prend à la politique américaine jugée responsable de la situation économique. Il annonce de nouvelles élections et autorise les partis politiques interdits depuis 1957. Il appelle les pays pétroliers à lui fournir une aide économique et financière.
  • 28 juillet : élection de l’hodjatoleslam Hachemi Rafsandjani, conservateur, à la présidence de la république islamique iranienne, tandis que son prédécesseur Ali Khamenei hérite des pouvoirs suprêmes du grand ayatollah. Il favorise les religieux les plus conservateurs mais finit par mécontenter la population.
  • Octobre : James Baker propose un plan pour la mise en place d’une délégation palestinienne pour les négociations avec droit de regard d’Israël, organiser des élections dans les territoires occupés et la reconnaissance du plan Shamir.
  • 16 novembre : les élections en Jordanie montrent une forte progression des islamistes, qui obtiennent 31 sièges sur 80.
  • 31 décembre : au Nakhitchevan, des centaines de manifestants, pour la plupart des réfugiés chassés de l'Arménie voisine, demandent des terres nouvelles. En quelques heures, ils détruisent sur 130 kilomètres de frontière avec l'Iran, des dizaines de postes frontaliers, des centaines de pylônes et de bornes frontières.

Liban

  • 1er janvier : reprise des affrontements interchiites dans le Sud du pays.
  • 30 janvier : Damas et Téhéran imposent à Amal et au Hezbollah un accord de cessez-le-feu.
  • Février : le général Michel Aoun acquiert une popularité croissante qui dépasse les clivages confessionnels. Il veut restaurer l’autorité de l’État libanais. Il ferme les ports clandestins du secteur chrétiens et affronte les Forces libanaises. Puis il décide de s’en prendre aux ports sous contrôle druzes. Les milices druzes résistent, soutenues par la Syrie.
  • 14 mars : le général Michel Aoun, premier ministre depuis le déclare la « guerre de libération » contre l'occupant syrien. Les affrontements dans Beyrouth font des pertes civiles considérables. La guerre dure plusieurs mois et Aoun cherche une intervention internationale.
  • 28 juillet : un commando israélien enlève au Sud-Liban, le cheikh Abdel Karim Obeid, considéré comme le chef spirituel et militaire du Hezbollah au sud de Tyr et connaissant la plupart des secrets des opérations de prises d'otages occidentaux depuis 1982.
  • 31 juillet : le Hezbollah diffuse un film-vidéo de la pendaison du colonel américain Higgins, commandant en chef de l'ONUST enlevé le dernier, d'après des sources américaines le colonel aurait été torturé puis exécuté dès le mois de décembre 1988.
  • 17 septembre : un comité arabe (Maroc, Algérie, Arabie saoudite) propose un plan de paix, accepté par la Syrie, comprenant un cessez-le-feu général, la levée des blocus et la réunion des députés libanais hors du pays.
  • 30 septembre : réunion des députés libanais à Taëf.
  • 22 octobre : les députés libanais votent les Accords de Taëf. Ils soulignent l’indépendance du Liban et rappellent l’appartenance du pays à la LEA (Ligue des États arabes), aux Nations unies et au Mouvement des non-alignés. Le nombre des députés est porté à 108 avec parité entre musulmans et chrétiens. Les pouvoirs du président de la république sont réduits au profit de ceux du président du Conseil. La restauration de l’unité nationale passe par l’élection d’un nouveau chef de l’État, la dissolution des milices, la mise sur pied d’un cabinet d’union nationale et l’adoption de réformes. Les forces syriennes sont autorisées à rester deux ans au Liban pour aider à la reconstruction et à l’autorité de l’État. Les milices, les communautés musulmanes non sunnites et Michel Aoun s’opposent à l’accord.
  • 4 novembre : Michel Aoun prononce la dissolution du Parlement, décision estimée illégale par le Premier ministre Sélim Hoss.
  • 5 novembre : en dépit des pressions aounistes sur les députés chrétiens, René Moawad est élu président de la République et désigne Sélim Hoss comme Premier ministre.
  • 22 novembre : René Moawad est assassiné
  • 24 novembre : Elias Hraoui est élu président de la République. Aoun maintient son contrôle sur la partie chrétienne de Beyrouth. Les ambassades étrangères décident de reconnaître Hraoui et délaissent Aoun. Les FL acceptent de se rallier à l’accord de Taëf.

Europe de l'Ouest

Articles détaillés : 1989 en France, 1989 en Italie et 1989 en Suisse.


  • Échec des négociations entre le gouvernement espagnol et l’ETA.
  • En Espagne, le chômage touche 17,3 % de la population active.
  • Privatisation des entreprises nationalisées au Portugal.
  • Affaiblissement de l’autorité politique de madame Margaret Thatcher au Royaume-Uni.
  • Royaume-Uni : les dépenses publiques tombent à 39,25 % du PNB (44 % en 1979). Le budget est excédentaire (7 milliards de £) pour la troisième année consécutive. Début d’une sérieuse récession économique. L’inflation repart à la hausse et le déficit de la balance des paiements nécessite une politique de taux d’intérêts élevés qui entrave le retour à la croissance. Le Royaume-Uni n’assure plus que 5 % de la production industrielle mondiale (9,1 % en 1979). Les investissements étrangers au Royaume-Uni sont passés de 31 milliards de £ en 1980 à 164 milliards en 1989, alors que les investissements britannique à l’étranger atteignent 324 milliards à la même date.
  • Tour d'Europe de Sting et Raoni.

Europe de l'Est

Article connexe : Chute des régimes communistes en Europe.
  • 17 janvier : fin de la troisième CSCE à Vienne.
  • 19 janvier : manifestation commémorant la mémoire de Jan Palach en République socialiste tchécoslovaque. Les principaux opposants, dont Václav Havel, sont de nouveau arrêtés.
  • 2 février (MBFR) : fin à Vienne des négociations sur la réduction mutuelle des forces et des armements en Europe, sans résultat.
  • 6 février : en République populaire de Pologne, le gouvernement communiste, pour mettre un terme aux grèves, accepte l’organisation d’une Table ronde avec les représentants du syndicat Solidarité (fin le 5 avril).
  • 11 février : le Parti socialiste ouvrier hongrois autorise le pluralisme politique en République populaire de Hongrie.
  • 20 février : 1 300 mineurs des mines de Trepca au Kosovo (Yougoslavie) font une grève de la faim à 800 m de profondeur.
  • 6 mars : début à Vienne, Autriche, de négociations sur les forces conventionnelles en Europe (OTAN-Pacte de Varsovie).
  • 26 mars : premières élections libres en Union soviétique, première élection nationale depuis 1917 (90 % de participation), choisissant le nouveau Congrès des députés du peuple : celui-ci se réunit en mai pour élire le Soviet suprême et pour élire Gorbatchev pour un mandat présidentiel de cinq ans. L’appareil du parti réussit à imposer ses candidats dans les campagnes et en Asie centrale, mais essuie des échecs cuisants à Moscou où triomphe Boris Eltsine, à Leningrad, à Kiev, etc. Au Congrès, si les communistes ont la majorité (88 %), ils sont divisés en courants si opposés qu’aucune discipline de vote ne peut s’instituer.
  • Mars, République socialiste de Roumanie : six anciens dirigeants communistes roumains adressent une lettre à Nicolae Ceaușescu pour l’inciter à changer de politique. Ils sont mis aux arrêts, puis relégués dans des fonctions subalternes.
  • 5 avril : réformes institutionnelles et syndicales en République populaire de Pologne : signatures des accords dits de la « table ronde » entre le pouvoir communiste et Solidarność. Le Premier ministre Mieczysław Rakowski doit accepter l’établissement du pluralisme syndical et la démocratisation des institutions. Des libertés civiques et politiques sont accordées, Solidarité est légalisée et un Sénat librement élu institué.
  • 2 mai : le gouvernement hongrois de Miklós Németh décide de démanteler le rideau de fer entre la République populaire de Hongrie et l’Autriche.
  • 12 mai : le président George H. W. Bush demande au gouvernement soviétique de « déchirer le rideau de fer ».
  • 16 mai : la commémoration de la mort d'Imre Nagy en République populaire de Hongrie annonce la fin du régime communiste.
  • 25 mai : Mikhail Gorbatchev, devient président du Soviet suprême.
  • Mai : visite de Gorbatchev à Pékin. La Chine et l’URSS reprennent des relations normales après une éclipse de trente ans.
  • 4 juin :
    • Révolutions anticommunistes pacifiques et couronnées de succès en Europe de l'Est
    • Élections législatives libres en République populaire de Pologne : victoire de Solidarność. L’opposition remporte les élections, soit 35 % des sièges à la Diète (65 % étant réservés au parti communiste et à ses alliés) et 99 sièges de sénateurs sur 100. Le nouveau Parlement élit le général Wojciech Jaruzelski à la présidence de la République.
  • 12-15 juin : voyage triomphal de Gorbatchev en Allemagne de l'Ouest.
  • 13 juin : table ronde entre le pouvoir communiste et l'opposition en Hongrie pour négocier une transition pacifique vers la démocratie. Le parti communiste se divise : les réformateurs, dirigés par Imre Pozsgay reconnaissent que la révolution de 1956 a été un soulèvement populaire et non une contre-révolution ; ils souhaitent la réhabilitation d’Imre Nagy exécuté en 1958. La vieille garde n’accepte des concessions qu’avec réticence. Elle se rallie cependant en octobre au changement de nom.
  • 16 juin (République populaire de Hongrie) : Imre Nagy reçoit des funérailles dignes d’un héros national. Les lois d’immigration sont adoucies et la constitution révisée en faveur d’une démocratie multipartite.
  • Juin : résistance en RDA de groupes luthériens qui protestent contre les fraudes électorales, tiennent des meetings et manifestent contre les arrestations. Le secrétaire général du parti, Erich Honecker est contraint de faire des concessions : il octroie des laissez-passer multiples qui permettent aux Allemands de l’Ouest de rendre visite à leur famille, il donne l’ordre de cesser de tirer sur les fugitifs qui veulent franchir le « rideau de fer », mais entend tenir la frontière hermétiquement close. Les citoyens de RDA qui veulent quitter le pays se réfugient à la mission de la RFA à Berlin-Est ou dans les ambassades ouest-allemandes à Budapest, à Varsovie, à Prague, qui sont bientôt pleines.
  • 6 juillet : discours de Gorbatchev à Strasbourg sur la « maison commune européenne ».
  • 9 juillet : voyage triomphal de 3 jours du président américain George Bush en République populaire de Pologne.
  • 10 juillet : l’ONU publie à Genève le Rapport sur les Droits de l’homme, rédigé par le professeur roumain Dumitru Mazilu. Celui-ci présente une vue très critique et un panorama bouleversant du régime communiste de Nicolae Ceaușescu.
  • 10-24 juillet[19] : en URSS, les mineurs de charbon se mettent en grève pour obtenir du savon. La lenteur des réformes ne fait qu’aggraver la situation économique. Gorbatchev se rallie à une économie de marché conçue sur le modèle des économies mixtes des pays européens sociaux-démocrates. Il se heurte à l’inertie des intérêts en place, en particulier au Premier ministre Nikolaï Ryjkov.
  • 12 juillet : visite de 2 jours du président américain George Bush en Hongrie.
  • 13 août : 28e anniversaire de la construction du mur de Berlin, la RFA doit fermer son ambassade hongroise occupée par près de deux cent Allemands de l'Est. Situation identique à Vienne, Berlin-Est, Prague et Varsovie, toutes submergées par des réfugiés.
  • 16 août : la République populaire de Hongrie prend unilatéralement la décision d’ouvrir sa frontière avec l’Autriche, mesure rendue définitive le 10 septembre.
  • 19 août :
    • Piquenique paneuropéen : 500 Allemands de l'Est passent la frontière entre la Hongrie et l'Autriche.
    • Un Premier ministre non communiste, Tadeusz Mazowiecki, un des dirigeants de Solidarność forme un gouvernement de coalition en Pologne. Le rôle dirigeant du parti communiste est aboli.
      • Dans un contexte de crise économique aggravée, les syndicats contrôlés par les communistes attisent l’agitation sociale. Le gouvernement Mazowiecki manque d’unité pour agir en profondeur. Néanmoins il purge la police, dépolitise l’armée, établit la liberté de la presse, élargit l’autonomie locale et règle la question frontalière avec l’Allemagne. Sa principale faiblesse réside dans l’éclatement du camp anticommuniste, divisé entre l’Alliance du Centre (Lech Wałęsa et l’Église catholique), qui prône l’accélération des réformes et l’expulsion des ministres communistes, et le Mouvement des Citoyens pour l'Action Démocratique, qui soutient les options plus modérées de Mazowiecki.
  • 31 août : à l’initiative de la majorité moldave, le roumain est déclaré langue officielle en Moldavie. Guerre civile provoquée par les problèmes ethniques et territoriaux. Des mouvements séparatistes apparaissent dans le sud et dans l’est du pays. Des fonctionnaires refusent d’appliquer localement la loi linguistique dans la région située à l’est du Dniestr où est installée une forte minorité slave. Un parti politique, Yedinstvo, («unité» en russe), est créé et revendique une plus grande autonomie pour la Transnistrie. Il obtient l’organisation d’un référendum, à la suite duquel les autorités locales annoncent, en septembre 1990, la création de la république socialiste soviétique autonome de Transnistrie.
  • Août-septembre : début de l'exode massif de réfugiés Allemands de l'Est par la République populaire de Hongrie et la République socialiste tchécoslovaque.
  • 12 septembre : Tadeusz Mazowiecki est le premier Premier ministre polonais non communiste depuis la Seconde Guerre mondiale. Leszek Balcerowicz devient vice-Premier ministre et ministre des Finances.
  • 13 septembre : ouverture des frontières entre l'Autriche et la Hongrie, l'exode des Allemands de l'Est devient massif.
  • Septembre (République fédérale socialiste de Yougoslavie) : l’assemblée slovène proclame le droit à l’autodétermination, sécession comprise. La Serbie répond par le boycott commercial de la Slovénie, qui reçoit l’appui de la Croatie. Aucun plan de redressement économique ne peut être mis en œuvre en raison de la discorde entre les républiques yougoslaves.
17 novembre : Révolution de Velours
18 novembre : ouverture de la frontière entre les deux Allemagnes
  • 1er octobre : arrivée à l'ouest de milliers d'Allemands de l'est passant par la République socialiste tchécoslovaque et la République populaire de Pologne.
  • 3 octobre : la RDA ferme sa frontière avec la Tchécoslovaquie pour éviter la poursuite de l’hémorragie. Privé de possibilités de sortie, les Allemands de l’Est se mobilisent en masse, affrontent la police à Berlin, à Leipzig et à Dresde.
  • 6 octobre : le parti communiste hongrois devient « parti socialiste hongrois ».
  • 7 octobre :
    • Dernière grande manifestation populaire du régime communiste d'Allemagne de l'Est, à l'occasion du 40e anniversaire de la RDA.
    • Hongrie : le parti des travailleurs socialistes (parti communiste) devient le parti socialiste hongrois (MSZP), au programme social-démocrate. Le Parlement profite de l’éclatement du parti pour détruire les fondements du régime : les milices ouvrières sont dissoutes, les cellules du parti sont interdites sur les lieux de travail, ses comptes et ses biens sont révélés au public.
  • 18 octobre :
    • Gorbatchev refusant le recours aux tanks soviétiques, Erich Honecker, secrétaire général du parti communiste et chancelier de RDA, quitte le pouvoir. Son successeur, Egon Krenz (18 octobre-3 décembre), à beau faire des concessions et rouvrir la frontière tchécoslovaque, il est dépassé par l’ampleur du mouvement de contestation.
    • Instauration du multipartisme en Hongrie, qui ne se désigne plus comme démocratie populaire.
  • 23 octobre :
    • L'Union soviétique propose la liquidation de sa présence militaire à l'étranger (base et troupes) : c'est la fin programmée du Pacte de Varsovie.
    • 300 000 personnes réclament à Leipzig la fin de la dictature communiste en Allemagne.
    • La République populaire de Hongrie prend le nom de république de Hongrie.
  • 28 octobre : début de la « Révolution de velours ».
  • 4 novembre : gigantesques manifestations à Berlin Est et dans toute la RDA.
  • 9 novembre : chute du mur de Berlin, marquant la fin symbolique de la guerre froide. Egon Krenz doit se résoudre à ouvrir ses portes à l’ouest.
  • 10 novembre :
    • Les Allemands de l’Est obtiennent la liberté de mouvement, sans en profiter pour émigrer vers l’Ouest prospère. La question de la survivance de la RDA se pose. Les communistes modérés comme le nouveau Premier ministre Hans Modrow et le secrétaire général Gregor Gysi, espèrent conserver un système socialiste qui serait devenu libéral, mais de Leipzig part une revendication en faveur de la réunification des deux Allemagnes, mot d’ordre qui trouve une approbation croissante dans l’opinion publique.
    • Démission du dictateur bulgare Todor Jivkov au pouvoir depuis 1954 en République populaire de Bulgarie. Après un plaidoyer qui manque de sincérité en faveur d’un « pluralisme socialiste », sa politique d’assimilation forcée des turcophones témoigne d’un nationalisme borné et, quand il leur laisse par défi la possibilité de partir, 300 000 d’entre eux gagnent la Turquie. Ces mesures outrancières incitent les communistes les plus modérés, regroupés autour de Petar Mladenov, à acculer à la démission Todor Jivkov), puis à l’expulser du parti. L’opposition, rassemblée dans l’Union des Forces Démocrates (UFD) obtient du gouvernement qu’il amende la Constitution, mette un terme au monopole du parti communiste et permette aux turcophones de reprendre leurs noms musulmans.
  • 17-27 novembre : succès de la révolution de velours en République socialiste tchécoslovaque. La répression brutale d’une manifestation d’étudiants à Prague incite la population à réagir les jours suivants d’une manière spontanée et à se rallier aux revendications d’un nouveau parti d’opposition, le Forum civique : démocratie, fin du rôle dirigeant du parti communiste, liberté des médias.
  • 24 novembre : le secrétaire général du parti communiste tchécoslovaque Milos Jakes démissionne. Son successeur occupe le poste moins d’un mois.
  • 25 novembre : Renversement du régime communiste en Tchécoslovaquie.
  • 28 novembre : Helmut Kohl présente un plan de réunification de l'Allemagne. Il propose de négocier dans un premier temps une union monétaire qui jetterait les bases d’une communauté économique.
Décembre : Révolution roumaine
La Porte de Brandebourg en décembre 1989. Bientôt, les Allemands ne seront plus séparés.

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  • 1er décembre : établissement de relations diplomatiques entre l'URSS et le Vatican.
  • 3 décembre : sommet au large des côtes de Malte entre Gorbatchev et Bush, qui scelle l’établissement de relations de confiance mutuelle entre les États-Unis et l’URSS.
  • 8 décembre : au conseil européen de Strasbourg (sous présidence française), la Communauté européenne consacre le droit à l'autodétermination du peuple allemand.
  • 10 décembre : Gustáv Husák, président de la République socialiste tchécoslovaque, se retire sous la pression populaire et, le même jour, un nouveau gouvernement non communiste dirigé par Marian Calfa prend le pouvoir, établit le multipartisme : fin du rôle dirigeant du parti communiste tchécoslovaque.
  • 11 décembre : abolition du « rôle dirigeant du Parti communiste » en République populaire de Bulgarie.
  • 15 décembre :
    • La Cour internationale de justice de La Haye se prononce en faveur de Dumitru Mazilu, Rapporteur spécial pour les droits de l’homme et de la jeunesse, dans un différend qui oppose les Nations unies au régime Ceaușescu.
  • 16 décembre : début de la Révolution roumaine. Manifestations à Timişoara (Transylvanie) contre l’arrestation du pasteur magyar, László Tőkés, défenseur des droits de l’homme de la minorité hongroise en Roumanie. L’armée ouvre le feu sur la foule, tuant plusieurs dizaines de personnes (et non des milliers, comme les médias occidentaux le prétendent sur le moment).
  • 17 décembre : déclenchement de la révolte de Timişoara qui marque le début de la Révolution roumaine (fin le 22 décembre) qui renversera le régime communiste en Roumanie.
  • 21 décembre (Bucarest) : Nicolae Ceaușescu est hué par le peuple pendant son discours public contre les émeutes de Timişoara. Déclenchement de la révolution à Bucarest.
  • 22 décembre : chute du régime communiste en Roumanie. L’armée faisant défection, Nicolae Ceaușescu est contraint de quitter Bucarest avec sa femme Elena. Ils sont capturés plus tard, ce même jour, à quelques dizaines de kilomètres de Bucarest. Une brève guerre civile fait de nombreuses victimes. Le conseil du Front de salut national, dirigé par l’ancien dirigeant communiste Ion Iliescu, exerce finalement le pouvoir exécutif intérimaire. Des dirigeants du régime de Ceausescu sont arrêtés et emprisonnés.
  • 24 décembre : totale liberté de circulation entre l'est et l'ouest de l'Allemagne.
  • 25 décembre : exécution du dictateur Nicolae Ceaușescu et de son épouse Elena, fusillés à la suite d'un procès expéditif rendu par une cour martiale de complaisance, à Târgovişte.
  • 28 décembre : Alexander Dubček est élu président du Parlement en Tchécoslovaquie.
  • 29 décembre : Václav Havel est élu président de la république en Tchécoslovaquie.
  • En décembre, La SED, parti communiste d'Allemagne de l'Est change son nom en PDS : Partei der Demokratischen Sozialisten : parti des socialistes démocratiques.
  • En République socialiste de Slovénie et en République socialiste de Croatie, les partis d’oppositions sont légalisés. Ils remportent les élections d’avril 1990.
  • Les démocraties populaires sont au bord de l’effondrement économique. Elles arrivent à une impasse où se cumulent les pénuries, l’inflation, le risque de chômage.
  • En Pologne, la crise économique empire dès le second semestre ; la hausse des prix tourne à l’hyperinflation, les pénuries alimentaires continuent.
  • 164 automobiles pour 1000 habitants en Hongrie (56 en Union soviétique, 403 en France).
  • L’URSS compte 289 millions d’habitants.

Chronologies thématiques

Articles détaillés : 1989 en science, 1989 dans les chemins de fer, 1989 en aéronautique et 1989 en sport.

Arts et culture

Articles détaillés : 1989 au cinéma, 1989 en musique, 1989 en musique classique, 1989 en littérature, 1989 au théâtre, 1989 en architecture, 1989 en arts plastiques, 1989 en bande dessinée et 1989 à la télévision.

Naissances en 1989

  • 9 janvier : Nina Dobrev, actrice bulgaro-canadienne.
  • 10 janvier : Zuria Vega, actrice mexicaine.
  • 11 janvier : Benoît Dubois, chroniqueur et animateur de télévision français.
  • 13 janvier : Julian Perretta, chanteur britannique.
  • 18 janvier :
    • Chen Long, joueur de badminton chinois.
    • Rubén Miño, footballeur espagnol.
  • 25 janvier : Sheryfa Luna, chanteuse française.
  • 28 janvier : Bertrand Chameroy, animateur-chroniqueur français.
  • 5 février : Jeremy Sumpter, acteur américain.
  • 6 février : Sophie Bennett, actrice canadienne.
  • 9 février : Gia Farrell, chanteuse américaine.
  • 17 février : Chord Overstreet, acteur et musicien américain.
  • 21 février :
    • Corbin Bleu, acteur et chanteur américain.
    • Vadis Odjidja Ofoe, footballeur belge.
  • 23 février : Jérémy Pied, footballeur français.
  • 26 février : Gabriel Obertan, footballeur français.
  • 1er mars : Daniella Monet, actrice américaine.
  • 2 mars : Marc Donato, acteur canadien.
  • 5 mars :
  • 10 mars :
    • Maxime Gonalons, footballeur français.
    • Román Pérez, matador français.
  • 16 mars : Theo Walcott, footballeur anglais.
  • 20 mars : Xavier Dolan, acteur, réalisateur, scénariste et producteur canadien.
  • 21 mars : Jordi Alba, footballeur espagnol.
  • 22 mars : Joselito Adame, matador mexicain.
  • 6 avril : Djamel Bakar footballeur français
  • 7 avril : Teddy Riner, judoka français.
  • 14 avril : Óscar de Marcos, footballeur espagnol.
  • 16 avril : Daniel Parejo, footballeur espagnol.
  • 19 avril : Nicolas Martin, skieur français de combiné nordique.
  • 23 avril :
    • Antoine Daniel, vidéaste français
    • Anders Johnson, sauteur à ski américain.
    • Nicole Vaidišová, joueuse de tennis tchèque.
  • 1er mai :
    • Alejandro Arribas, footballeur espagnol.
    • Maikel Cleto, joueur de baseball dominicain.
    • Murtaz Daushvili, footballeur géorgien.
    • Ihab Abdelrahman el-Sayed, athlète égyptien.
    • Armindo Fonseca, coureur cycliste français.
    • Cayla Francis, basketteuse australienne.
    • Dinar Khafizoulline, joueur russe de hockey-sur-glace.
    • May Mahlangu, footballeur sud-africain.
    • Ewa Nelip, escrimeuse polonaise.
    • Bryshon Nellum, athlète américain.
    • Rudy, footballeur portugais.
    • Alexander Ryabkin, coureur cycliste russe.
    • Philipp Schwethelm, basketteur allemand.
    • Koyomi Tominaga, joueuse japonaise de volley-ball.
    • Emma Wikén, fondeuse suédoise.
  • 2 mai :
    • Hamdan Al Kamali, footballeur émirati.
    • Olivier Fortier, joueur canadien de hockey-sur-glace.
    • Fwayo Tembo, footballeur zambien.
    • Frédéric Hanvi, joueur français de baseball.
    • Ananda Marinho, joueuse brésilienne de volley-ball.
    • Soňa Mikysková, joueuse tchèque de volley-ball.
    • Yohei Otake, footballeur japonais.
    • Allison Pineau, handballeuse française.
    • Jeanette Pohlen, basketteuse américaine.
    • Felix Sunzu, footballeur zambien.
    • Arnaud Sutchuin, footballeur belge d'origine camerounaise.
    • Sam Tsui, chanteur et musicien sino-américain.
  • 3 mai :
    • Ralph Amoussou, acteur français.
    • Yoann Andreu, footballeur français.
    • Selah Sue, chanteuse belge.
    • Matthew Dubé, homme politique québécois.
    • Katinka Hosszú, nageuse hongroise.
    • Maciej Hreniak, nageur polonais.
    • Julius Kirwa, athlète kényan.
    • Evans Kondogbia, footballeur centrafricain.
    • Niclas Lucenius, joueur finlandais de hockey-sur-glace.
    • Elsy Mandelbrot, actrice française.
    • Mary Lambert, chanteuse américaine.
    • Selah Sue, auteure-compositrice-chanteuse belge.
    • Rok Tičar, joueur slovène de hockey-sur-glace.
  • 4 mai :
    • Jorge Fernández, joueur espagnol de volley-ball.
    • Freddie Fox, acteur anglais.
    • Dániel Gyurta, nageur hongrois.
    • Pius Heinz, joueur de poker allemand.
    • Tamás Kulifai, kayakiste hongrois.
    • Johann Lopez Lazaro, golfeur français.
    • Kalis Loyd, basketteuse suédoise.
    • Rory McIlroy, golfeur irlandais.
    • Seidou N'Joya, basketteur franco-camerounais.
    • Nick Noonan, joueur américain de baseball.
    • Nick Petrecki, joueur américain de hockey-sur-glace.
    • Maria de Lourdes Silva, joueuse brésilienne de volley-ball.
    • James Van Riemsdyk, joueur américain de hockey-sur-glace.
  • 5 mai :
    • Mohamed Abarhoun, footballeur marocain.
    • Chris Brown, rappeur américain.
    • Kurt Calleja, chanteur maltais.
    • Jessica Clarke, footballeuse anglaise.
    • David-Patrick Feughouo, joueur camerounais de volley-ball.
    • Agnes Knochenhauer, curleuse suédoise.
    • Geneviève Lacasse, joueuse canadienne de hockey-sur-glace.
    • Luke Lennon-Ford, athlète britannique.
    • Jérémy Monnier, tireur français.
    • Rudy Nivore, handballeur français.
    • Victor Ramos Ferreira, footballeur brésilien.
    • Shin Jong-hun, boxeur sud-coréen.
    • Larissa Wilson, actrice anglaise.
  • 6 mai :
    • Chukwuma Akabueze, footballeur nigérian.
    • José Álvarez, joueur de baseball vénézuélien.
    • Bobby Bazini, auteur-compositeur-interprète canadien.
    • Dominika Cibulková, joueuse de tennis slovaque.
    • Xavier Coste, auteur et dessinateur de bandes dessinées français.
    • Matthias Dandois, freestyler BMX français.
    • David de la Cruz, coureur cycliste espagnol.
    • Yi Siling, tireuse sportive chinoise.
  • 7 mai :
    • Marijan Antolović, footballeur croate.
    • Francesco Bolzoni, footballeur italien.
    • Hassan Chahdi, athlète français.
    • Maxime Guyon, jockey français.
    • Arlenis Sosa, mannequin dominicain.
    • Viktoriya Pyatachenko, athlète ukrainienne.
    • Arlenis Sosa, mannequin dominicain.
    • Earl Thomas, joueur américain de football américain.
  • 8 mai :
    • Nora Arnezeder, actrice française.
    • Giorgio Avola, escrimeur italien.
    • Liam Bridcutt, footballeur écossais.
    • Sindre Buraas, athlète norvégien.
    • Lars Eller, joueur professionnel de hockey-sur-glace danois.
    • Daniel Kaluuya, acteur britannique.
    • Colja Löffler, handballeur allemand.
    • Siphiwe Lusizi, boxeur sud-africain.
    • Matt Martin, joueur canadien de hockey-sur-glace.
    • Marcelino Junior Lopes Arruda, footballeur brésilien.
    • Benoît Paire, joueur français de tennis.
    • Wily Peralta, joueur dominicain de baseball.
    • Manuel Zigerli, joueur suisse de volley-ball.
  • 9 mai :
    • Nadim Barghouthi, footballeur palestinien.
    • Yuki Hashimoto, judokate japonaise.
    • Mark Katic, joueur canadien de hockey-sur-glace.
    • Alice Lévèque, handballeuse française.
    • Kayla Mack, joueuse canadienne de rugby à XV.
    • Philippe Marquis, skieur acrobatique canadien.
    • Riley Nash, joueur canadien de hockey-sur-glace.
    • Alex Plante, joueur canadien de hockey-sur-glace.
    • Ellen White, footballeuse anglaise.
  • 10 mai :
    • Thomas Bonnin, coureur cycliste français.
    • Marrit Leenstra, patineuse de vitesse néerlandaise.
    • Hrvoje Milić, footballeur croate.
    • Danielle Robinson, basketteuse américaine.
    • Lindsey Shaw, actrice et chanteuse américaine.
    • Masahiko Yasui, coureur cycliste japonais.
  • 11 mai :
    • Bilal Biat, footballeur marocain.
    • Melissa Boekelman, athlète néerlandaise.
    • Matthieu Boulo, coureur cycliste français.
    • David Buchanan, joueur américain de baseball.
    • Giovani dos Santos, footballeur mexicain d'origine brésilienne.
    • Kévin Le Roux, joueur français de volley-ball.
    • Cam Newton, joueur américain de football américain.
    • Mikhaïl Pachnine, joueur russe de hockey-sur-glace.
    • Sophie Péron, joueuse française de volley-ball.
    • Bradley Potgieter, coureur cycliste sud-africain.
    • Prince Royce, chanteur américain d'origine dominicaine.
    • Anton Vlasov, footballeur russe.
    • Valeriya Volik, athlète russe.
    • Jelle Wallays, coureur cycliste belge.
    • Ihor Zaytsev, basketteur ukrainien.
  • 12 mai :
    • Ousmane Camara, basketteur français.
    • Elefthería Eleftheríou, chanteuse chypriote-grecque.
    • Bradin Hagens, joueur de baseball américain.
    • Cyprien Iov, blogueur, podcasteur et animateur français.
    • Andrew Little, footballeur nord-irlandais.
    • Travis McCabe, coureur cycliste américain.
    • Antti Raanta, joueur finlandais de hockey-sur-glace.
    • Zhang Chenglong, gymnaste chinois.
  • 13 mai :
    • Alma Hasanic, handballeuse norvégienne.
    • Łukasz Klekot, pentathlonien polonais.
    • Áine O'Gorman, footballeuse irlandaise.
    • Pernell Karl Subban, joueur canadien de hockey-sur-glace.
  • 14 mai :
    • Florencia Aguirre Perdomo, joueuse uruguayenne de volley-ball.
    • Christian Colón, joueur de baseball portoricain.
    • Rob Gronkowski, joueur américain de football américain.
    • Jon Leuer, basketteur américain.
    • Kristina Maria, auteure-compositrice-interprète canadienne d'origine libanaise.
    • Senad Ok, joueur truc de volley-ball.
    • Arthur Pauli, sauteur à ski polono-autrichien.
    • Meredith Schamun, joueuse américaine de volley-ball.
    • Alina Talay, athlète biélorusse.
  • 15 mai :
    • Heimano Bourebare, footballeur tahitien.
    • Álvaro Domínguez Soto, footballeur espagnol.
    • Armaan Ebrahim, pilote automobile indien.
    • Teri Gender Bender, chanteuse et musicienne américaine.
    • James Holland, footballeur australien.
    • Philipp Hosiner, footballeur autrichien.
    • Ibrahim Koroma, footballeur sierra-léonais.
    • Kini Murimurivalu, joueur fidjien de rugby à XV.
    • Haithem Rzig, handballeur tunisien.
    • Synnøve Solemdal, biathlète norvégienne.
    • Sunny, actrice, DJ, chanteuse et championne de Versus Fighting américano-coréenne.
    • Mapou Yanga-Mbiwa, footballeur franco-centrafricain.
  • 16 mai :
    • Nicolas Le Jeune, joueur français de volley-ball.
    • Benjamin Macé, coureur française de patinage de vitesse sur glace.
    • Carles Martinez Sanchez, joueur espagnol de rink hockey.
    • Guillaume Ochala, joueur français de volley-ball.
    • Marina Panteleyeva, athlète russe.
    • Marie-Pier Perreault, chanteuse québécoise.
    • Behati Prinsloo, mannequin namibien.
    • Brett Sonne, joueur canadien de hockey-sur-glace.
    • Aleksandr Vassiliev, joueur russe de hockey-sur-glace.
  • 17 mai :
    • Neil McVitie, footballeur écossais.
    • Michel Morganella, footballeur suisse.
    • Alexandra Soumm, violoniste française.
    • Tessa Virtue, patineuse artistique canadienne.
  • 18 mai :
    • Johann Baisamy, snowboardeur français.
    • Alexandru Chipciu, footballeur roumain.
    • Ricardo Galandi, joueur allemand de volley-ball.
    • Stefan Ilsanker, footballeur autrichien.
    • Daniel Lafferty, footballeur nord-irlandais.
    • Eugénie Le Sommer, footballeuse française.
    • Jonathan Rivierez, footballeur français.
  • 19 mai :
    • Clément Desalle, pilote belge de motocross.
    • Raylen Dziengelewski, joueuse américaine de hockey-sur-glace.
    • Clément Fabre, footballeur français.
    • Scott Kneller, skieur acrobatique australien.
    • Milan Kytnár, joueur slovaque de hockey-sur-glace.
    • Adilbek Niyazymbetov, boxeur kazakh.
    • Eric Yopa, footballeur camerounais.
    • Hayato Yoshida, coureur cycliste japonais.
  • 20 mai :
    • Aldo Corzo, footballeur péruvien.
    • Orianne Lopez, athlète handisport française.
    • Bradley Malone, joueur canadien de hockey-sur-glace.
    • Loïc Nestor, footballeur français.
  • 21 mai :
    • Lisa Demetz, spécialiste italienne du saut à ski.
    • Yassine Haddou, footballeur franco-marocain.
    • Katy B, chanteuse, compositrice et interprète britannique.
    • Gülcan Mıngır, athlète turque.
    • Emily Robins, actrice et chanteuse néozélandaise.
    • Hal Robson-Kanu, footballeur gallois.
    • Brett Rossi, actrice pornographique américaine.
    • Ivan Santini, footballeur croate.
    • Mathieu Tousignant, joueur canadien de hockey-sur-glace.
  • 22 mai :
    • Giordano Benedetti, athlète italien.
    • Drake Britton, joueur de baseball américain.
    • Corey Dickerson, joueur de baseball américain.
    • Verena Faißt, footballeuse allemande.
    • Abdulaziz al-Mandeel, athlète koweïtien.
    • Alekseï Obmotchaïev, joueur russe de volley-ball.
    • Manuel Poppinger, sauteur à ski autrichien.
    • Aurora Ruffino, actrice italienne.
  • 23 mai :
    • Alexandru Antoniuc, footballeur moldave.
    • Jessica Clémençon, basketteuse française.
    • Thomas Girard, coureur cycliste français.
    • Ezequiel Schelotto, footballeur italien d'origine argentine.
    • Jeffery Taylor, basketteur américano-suédois.
    • Mario Vrančić, footballeur allemand.
  • 24 mai :
    • Izu Azuka, footballeur nigérian.
    • Yannick Bolasie, footballeur congolais.
    • Armand Coustenoble, joueur français de hockey-sur-glace.
    • Mohammed Fellah, footballeur norvégien d'origine marocaine.
    • G-Eazy, rappeur américain.
    • Iyama Yuta, joueur japonais de go professionnel.
    • Aki Kangasmäki, joueur finlandais de hockey-sur-glace.
    • Jessica Lutz, joueuse suisse de hockey-sur-glace.
    • Christopher Mies, pilote automobile allemand.
    • Adel Taarabt, footballeur marocain.
    • Franziska Weber, kayakiste allemande.
    • Tina Weirather, skieuse alpine liechtensteinoise.
  • 25 mai :
    • Guillaume Boivin, coureur cycliste canadien.
    • Diego Estrada, footballeur costaricien.
    • Gábor Fejes, coureur cycliste hongrois.
    • Matea Ikić, joueuse croate de volley-ball.
    • Vagif Javadov, footballeur azerbaïdjanais.
    • Nafaa Jebali, footballeur tunisien.
    • Marco Leal, matador français.
    • Cassidy Lichtman, joueuse américaine de volley-ball.
    • Aliona Moon, chanteuse moldave.
    • Esteve Rabat, pilote motocycliste espagnol.
    • Neil Ramirez, joueur américain de baseball.
    • Zhang Xiaoyi, athlète chinois.
  • 26 mai :
    • David Bovet, joueur suisse de Scrabble.
    • Rick Jackson, basketteur américain.
    • Tommy Kristiansen, joueur norvégien de hockey-sur-glace.
    • Lise Munk, footballeuse danoise.
    • Tomáš Pekhart, footballeur tchèque.
  • 27 mai :
    • Ahmed Ayari, handballeur tunisien.
    • Innocent Emeghara, footballeur suisse.
    • Christoph Fildebrandt, nageur allemand.
    • Ash Hollywood, actrice américaine de films pornographiques.
    • Nevena Iričanin, joueuse serbe de volley-ball.
    • Marija Jovanović, joueuse serbe de volley-ball.
    • Igor Morozov, footballeur estonien.
    • Nick Petersen, joueur canadien de hockey-sur-glace.
    • Zack Pianalto, joueur américain de football américain.
    • Nina Radojčić, chanteuse serbe.
    • Alena Zavarzina, snowboardeuse russe.
  • 28 mai :
    • Denisa Dvořáková, top model tchèque.
    • Jenna Hagglund, joueuse américaine de volley-ball.
    • Alekseï Negodaylo, bobeur russe.
    • Sébastien Reichenbach, coureur cycliste suisse.
    • Adrian Zieliński, haltérophile polonais.
  • 29 mai :
    • Ezekiel Ansah, joueur ghanéen de football américain.
    • Anderson Cueto, footballeur péruvien.
    • Eyþór Ingi Gunnlaugsson, chanteur islandais.
    • Quentin Gilbert, pilote automobile français de rallye.
    • Brian Hamalainen, footballeur danois.
    • Riley Keough, actrice et mannequinaméricaine.
    • David Meyler, footballeur irlandais.
    • Ksenia Moskvina, nageuse russe.
    • Maksim Morozov, joueur biélorusse de volley-ball.
    • Jennifer Pettke, joueuse allemande de volley-ball.
    • Mariia Posa, joueuse finlandaise de hockey-sur-glace.
    • Brandon Mychal Smith, acteur américain.
  • 30 mai :
    • Kevin Covais, acteur et chanteur américain.
    • Alexandra Dulgheru, joueuse de tennis roumaine.
    • Hyomin, danseuse, actrice, styliste et chanteuse sud-coréenne de Kpop.
    • Jimmy Janssens, coureur cycliste belge.
    • Libor Kozák, footballeur tchèque.
    • Takuya Marutani, footballeur japonais.
    • Jean-Frédéric Morency, basketteur français.
    • Akiyo Noguchi, grimpeuse japonaise.
    • Lenie Onzia, footballeuse belge.
    • Mikel San José, footballeur espagnol.
    • Michele Santucci, nageur italien.
    • Lesia Tsurenko, joueuse ukrainienne de tennis.
    • Ivan Yeryomin, athlète ukrainien.
  • 31 mai :
    • Pablo Alborán, chanteaur, guitariste et pianiste espagnol.
    • Cho Young-cheol, footballeur sud-coréen.
    • Naîgnouma Coulibaly, basketteuse franco-malienne.
    • Bas Dost, footballeur néerlandais.
    • Osviel Hernández, athlète cubain.
    • Sean Johnson, footballeur américain.
    • Daul Kim, mannequin sud-cooréen († ).
    • Élodie Lorandi, nageuse française.
    • Tanner Mayes, actrice pornographique américaine.
    • Joey Polewarczyk, Jr., pilote automobile de stock-car américain.
    • Marco Reus, footballeur allemand.
    • Murphy Troy, joueur canadien de volley-ball.
    • Daniel Wass, footballeur danois.
  • 1er juillet : Mitch Hewer, acteur anglais.
  • 2 juillet : Adrien Gallo, chanteur français.
  • 5 juillet : Dejan Lovren, footballeur croate.
  • 11 juillet : David Henrie, acteur américain.
  • 15 juillet :
    • Alisa Kleybanova, joueuse de tennis russe.
    • Tristan Wilds, acteur américain, surtout connu pour son rôle de Dixon Wilson dans 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération.
  • 16 juillet : Gareth Bale, footballeur gallois.
  • 22 juillet : Keegan Allen, acteur américain.
  • 23 juillet : Daniel Radcliffe, acteur britannique.
  • 28 juillet :
    • Albin Ekdal, footballeur suédois.
    • Leila Ismailava, présentatrice biélorusse, mannequin.
  • 29 juillet : Jay Rodriguez, footballeur anglais.
  • 30 juillet : Johannes Halbig, chanteur, guitariste du groupe Killerpilze.
  • 2 août : Priscilla Betti, chanteuse et actrice française.
  • 3 août :
    • Jules Bianchi, pilote automobile français († ).
    • Matteo Bruscagin, footballeur italien.
  • 6 août : Aymen Abdennour, footballeur tunisien.
  • 13 août : Olympe, chanteur français
  • 14 août : Ander Herrera, footballeur espagnol
  • 15 août : Joe Jonas, chanteur, percussionniste, guitariste, clavieriste américain.
  • 19 août : Romeo Pery Miller dit Lil' Romeo, rappeur américain.
  • 21 août : Hayden Panettiere, actrice et compositrice américaine.
  • 1er septembre :
    • Bill Kaulitz, chanteur allemand du groupe Tokio Hotel.
    • Tom Kaulitz, guitariste allemand du groupe Tokio Hotel, frère jumeau de Bill.
  • 5 septembre : Katerina Graham, actrice, productrice, chanteuse, danseuse, suisse-américaine.
  • 8 septembre : Avicii (Tim berg), DJ et producteur suédois de musique house
  • 11 septembre : Asuka Kuramochi, chanteuse dans le groupe AKB48 et French Kiss
  • 13 septembre : Antonio Santoro, coureur cycliste sur route italien.
  • 14 septembre : Oier Olazabal, footballeur espagnol
  • 21 septembre : Jason Derülo, chanteur RnB américain.
  • 22 septembre : Béatrice Martin, alias Cœur de pirate, chanteuse québécoise.
  • 6 octobre : Camille Donda actrice spécialisée dans le doublage.
  • 11 octobre : Michelle Wie, golfeuse américaine.
  • 24 octobre :
    • Shenae Grimes, actrice canadienne.
    • Arturo Saldívar, matador mexicain.
  • 28 octobre : Camille Muffat, nageuse française († 9 mars 2015).
  • 3 novembre :
    • Joyce Jonathan, chanteuse française.
    • Elliott Tittensor, acteur anglais.
  • 5 novembre : Thomas Lalonde, acteur québécois.
  • 9 novembre : Baptiste Giabiconi, chanteur français
  • 14 novembre : Andreu Fontàs, footballeur espagnol.

Décès en 1989

  • 6 novembre : Magdeleine Hutin, religieuse et fondatrice d'ordre (° )
  • 8 novembre :
    • Morgan Schneiderlin, footballeur français.
    • Giancarlo Stanton, joueur de baseball américain.
  • 13 novembre : François-Joseph II, prince de Liechtenstein de 1938 à 1989 (° )
  • 18 novembre : Freddie Waits, batteur de jazz américain).
  • 28 novembre : Ernesto Civardi, cardinal italien de la curie romaine).

Notes et références

  1. books.google.fr
  2. Bénin : repères événementiels
  3. http://democratie.francophonie.org/IMG/pdf/1592.pdf
  4. Rapport Général no 85 Tome III Annexe 2 -PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 1998 - AFFAIRES ETRANGERES ET COOPERATION : COOPERATION
  5. books.google.fr
  6. (es) Guillermo Endara Galimany / Panamá / América Central y Caribe / Biografías Líderes Políticos / Documentación / CIDOB - Fundación CIDOB
  7. MRF > Development > Indigenous People > Bougainville Island
  8. The State Legislature - Origin a
  9. Cambodge - AHJUCAF
  10. books.google.fr
  11. http://www.strategicsinternational.com/7_article13.pdf
  12. books.google.fr
  13. 2005 March « www.wansaiful.com
  14. Untitled Document
  15. George Bush
  16. books.google.fr
  17. (en) Aide-mémoire de la mission de l'Autriche auprès des Communautés européennes (16 février 1990)
  18. SOCI 104 FR - Droits fondamentaux sociaux en Europe: Partie II
  19. Cat.Inist
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