Costa Rica
République du Costa Rica
República de Costa Rica (es)
Drapeau du Costa Rica |
Armes du Costa Rica |
Devise nationale |
¡Vivan siempre el trabajo y la paz! (Que vivent à jamais le travail et la paix !) |
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Hymne national | Noble patria, tu hermosa bandera |
Forme de l'État | République |
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Président de la République | Luis Guillermo Solís |
Langues officielles | Espagnol |
Capitale |
Plus grande ville | San José |
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Superficie totale |
51 100 km2 (classé 125e) |
Superficie en eau | 0,7 % |
Fuseau horaire | UTC -6 |
Indépendance | De l'Espagne |
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Date |
Gentilé | Costaricien, -ne[1] |
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Population totale (2014) |
4 937 755 hab. (classé 119e) |
Densité | 97 hab./km2 |
IDH (2014) | 0.763[2] (elevé) |
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Monnaie |
Colon ( ) |
Code ISO 3166-1 |
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Domaine Internet | .cr |
Indicatif téléphonique | +506 |
Le Costa Rica, en forme longue la république du Costa Rica, en espagnol República de Costa Rica , est une république constitutionnelle unitaire d'Amérique centrale ayant un régime présidentiel.
La majeure partie de son territoire est situé sur l'isthme centraméricain, encadré par mer des Caraïbes à l'est et l'océan Pacifique à l'ouest et au sud, bordé au nord par le Nicaragua et au sud-est par le Panama, mais comprend également l'Île Cocos située dans l'océan Pacifique à plus de 500 kilomètres des côtes du pays. Elle a pour capitale San José, pour langue officielle l'espagnol et pour monnaie le colon. Sa devise est « ¡Vivan siempre el trabajo y la paz! » (« Que vivent pour toujours le travail et la paix ! ») et son drapeau est constitué de cinq bandes horizontales respectivement bleue, blanche, rouge, blanche et bleue. Son hymne est Noble patria, tu hermosa bandera.
Le Costa Rica est souvent surnommé « la Suisse de l’Amérique centrale »[3].
Le territoire costaricien est occupé par les Amérindiens dès la Préhistoire avant d'être découvert par Christophe Colomb en 1502. Colonisé par les Espagnols du XVIe au XIXe siècle, le Costa Rica acquiert son indépendance en 1821. Depuis 1948, le Costa Rica est un pays neutre et est devenu la première nation du monde à avoir constitutionnellement supprimé son armée. Dès lors, le pays se distingue en Amérique Centrale par son modèle de développement donnant la priorité à l'éducation, à la santé et à la protection de l'environnement. Il est depuis 2009 classé à la première place mondiale du Happy Planet Index et en 2012 à la cinquième place de l'indice de performance environnementale grâce à sa politique active de développement des énergies renouvelables (hydraulique, éolienne, géothermique qui lui permettent depuis 2015 de s'éclairer uniquement aux énergies renouvelables[4]) et de protection de ses ressources naturelles (reforestations, moratoire interdisant l'exploitation pétrolière pendant trois ans en 2011).
En février 2014, le Costa Rica était peuplé de 4 937 755 d'habitants et constituait ainsi le 119e pays le plus peuplé du monde et le cinquième des sept pays d'Amérique Centrale, devant le Panama et le Bélize. Le Costa Rica est membre observateur de l'Organisation Internationale de la Francophonie depuis 2014.
Géographie
Localisation et frontières
Situé sur l'isthme reliant l'Amérique du Sud à l'Amérique du Nord, le Costa Rica est constitué d'une mince bande de terre de 200 km de largeur moyenne, qui sépare la mer des Caraïbes à l'est, de l'océan Pacifique à l'ouest. La frontière nord du pays borde le Nicaragua sur 309 km, et celle du sud, le Panama sur 330 km. La capitale, San José, se situe au centre du pays[5].
Ce pays possède 1 290 km de côtes, dont de vastes plaines qui bordent la mer des Caraïbes, sur presque un tiers du pays, et de plus étroites et plus découpées sur les côtes du Pacifique. Le principal fleuve du Costa Rica est le San Juan (230 km) qui délimite au nord une partie de la frontière avec le Nicaragua[6].
Le Costa Rica se prolonge également dans l'océan Pacifique par un petit bout de terre sans habitant, l'Île Cocos, située à 550 kilomètres au sud-ouest de sa côte occidentale, dans la direction de l'Île Isabela (appartenant à la République d'Équateur).
Géologie, topographie et hydrographie
Le Costa Rica est organisé topographiquement en quatre grands secteurs : une succession de cordillères (cordillère volcanique de Guanacaste, cordillère volcanique centrale, et cordillère de Talamanca qui culmine à 3 820 m au Cerro Chirripó) d'axe nord-ouest sud-est sépare les plaines lavées de la côte caraïbe, de la côte pacifique accidentée.
La cordillère volcanique de Guanacaste et la Cordillère centrale comptent de nombreux volcans éteints et six volcans actifs[7]. Le Rincón de la Vieja (1 916 m) avec de nombreuses mares de boue sur ses flancs, le Tenorio (1 916 m), le Miravalles (2 208 m), le Turrialba (3 328 m)… Les trois plus visités sont le Volcán Poás (2 704 m), dont le cratère principal, occupé par un lac d'acide, est le plus large du monde (1 320 m de diamètre), l'Irazú (3 432 m) au lac d'acide vert, et l'Arenal (1 633 m), actif depuis 1968, près duquel sont construits de nombreux hôtels et thermes.
Dans la plaine élevée centrale (Meseta Central) du secteur de la cordillère, le Costa Rica est densément peuplé avec San José, Alajuela, Cartago et Heredia, quelques-unes des plus grandes villes du pays. Puerto Limón, sur la côte des Caraïbes, est le port le plus important du pays. San José, la capitale, compte 2 millions d'habitants avec sa grande banlieue.
La côte pacifique est la plus ouverte au tourisme balnéaire avec de nombreuses stations prisées par les riches Californiens (Tamarindo, Puntarenas, Quepos) et par les surfeurs en quête de vagues sensationnelles (Ollie's Point et Playa Grande au nord de Tamarindo, Jaco et Playa Hermosa dans la région de Puntarenas).
Climat
Le climat du Costa Rica est marqué par une saison sèche (décembre à avril) et une saison des pluies (avril à novembre). Le Costa Rica est situé dans la zone intertropicale (entre 8 et 11° de latitude nord). Toutefois, d'un endroit à un autre, les précipitations diffèrent considérablement : les précipitations à San José sont de 1 867 mm par an, alors qu'à Puerto Limón sur la côte caraïbe, il tombe 3 518 mm de pluie par an. Le pays jouit ainsi d'un climat tropical où quatre zones climatiques sont à distinguer : basses terres humides (côte Caraïbes et sud de la côte Pacifique) caractérisées par une quasi-absence de saison sèche ; les basses terres avec saisons sèche (Guanacaste et une partie de la province de Puntarenas) ; la vallée centrale où le climat est plus tempéré (de 20 à 25 °C) et où se concentre 53 % de la population très urbanisée ; le climat montagneux qui se rencontre au-dessus de 1 500 m[8].
Diagrammes ombro-thermiques de certaines villes du Costa Rica (d'ouest en est) | |||
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Liberia | Puntarenas | San José | Puerto Limón |
Faune et flore
Le Costa Rica possède une flore et une faune exceptionnelles, puisque 6 % de la biodiversité mondiale s'y trouve (pour un pays qui ne représente que 0,03 % des surfaces émergées). 1,3 % de la faune est endémique du pays. En 2007, l'Instituto Nacional de Biodiversidad considérait que 160 nouvelles espèces étaient découvertes chaque année au Costa Rica. Plus de 25 % du territoire est occupé par des parcs nationaux (26) et des réserves[9]. Le contexte politique du pays, ainsi que son succès dans le domaine du tourisme, contribuent à préserver cette biodiversité.
Les réserves marines du Costa Rica sont le théâtre de braconnages de requins. Le documentaire Sharkwater montre l'intensité du trafic d'ailerons de requins. Des négociants taïwanais les achètent illégalement, pillant ainsi un des derniers sanctuaires de requins. Les importants investissements taïwanais au Costa Rica laissent supposer que le gouvernement ne fait pas de la lutte contre cette activité illégale une priorité de l'agenda de préservation de la faune et de la flore.
Cette diversité exceptionnelle est due à l'emplacement géographique du Costa Rica, entre Amérique du Nord et Amérique du Sud, ce qui est propice aux mouvements d'animaux. Les influences océaniques de l'océan Pacifique et de la mer des Caraïbes, ayant chacun un climat particulier, jouent également un rôle. De manière générale, on peut distinguer trois aires climatiques : la côte caraïbe, humide et semi-marécageuse, la côte pacifique, plus sèche, et la zone centrale, au relief élevé, dont la végétation est sèche. Grâce à l'abondance des précipitations lors de la saison des pluies, le pays est arrosé de milliers de cascades. Celles-ci attirent une faune singulière : grenouilles, colibris ou encore papillons, dont le majestueux morpho aux ailes bleu électrique.
Le Costa Rica se classe parmi les 14 nations à avoir placé plus de 23 % de leur territoire sous protection (25,6 % de parc nationaux ou réserves écologiques). Ce pays a presque réussi à stopper la déforestation (75 % du territoire était recouvert de forêt en 1950, 25 % de nos jours) bien qu'il existe encore parfois des actions de déforestation illégales sévissant de manière épisodique au cours de l'année, qui ont lieu au sein même de réserves naturelles protégées[10],[11].
La biodiversité du Costa Rica vient aussi de la décision gouvernementale de fermer les zoos du pays et d'en relâcher les 400 animaux, afin d'enrichir la biodiversité du pays et d'en finir avec la captivité animale.
- Les invertébrés, comme dans toutes les zones tropicales, sont abondants, en particulier les insectes (au moins 7 000 espèces de papillons). Les araignées et crabes sont également bien représentés.
- Les poissons (130 espèces) eux aussi typiquement tropicaux. On trouve de plus grandes espèces et des récifs sur la côte pacifique.
- Les reptiles (environ 220 espèces) sont représentés par les tortues de mer, qui sont l'un des symboles nationaux, et qui viennent pondre sur les plages. L'on trouve également des lézards de toutes sortes, des geckos, des iguanes, et des caïmans (le crocodile américain Crocodylus acutus est également observable, mais plus rare). Sur les 130 espèces de serpents, 17 sont dangereusement venimeux, dont le fer-de-lance, le serpent corail et une espèce de serpent marin du genre Pelamis.
- Les amphibiens sont surtout représentés par 150 à 160 espèces de grenouilles et crapauds, dont des dendrobates venimeuses, et une espèce, le crapaud doré Bufo periglenes, endémique et peut-être disparue.
- Les mammifères proviennent à la fois des espaces Néarctique et Néotropical (Amérique du Nord et Amérique du Sud) : par exemple, le coyote, les sconses ou les cerfs de Virginie, typiques du sud des États-Unis tandis que les coatis, les singes (dont le capucin et le singe hurleur), les tapirs et les tatous se retrouvent plus au sud.
- Les oiseaux, enfin, sont exceptionnellement représentés : 903 espèces[12], dont 7 endémiques. Les espèces varient beaucoup en fonction du milieu (côtes, montagnes, villes…) et de la zone géographique. L'oiseau national du Costa Rica est le Merle fauve, localement Yigüirro, Turdus grayi.
Répartition spatiale des hommes et des activités
Axes de communication et transports
Les routes du Costa Rica sont en général viables, mais souvent en mauvaise condition en raison de manque de moyens financiers notamment. Les intempéries et le manque de compétences au niveau des infrastructures rendent les routes costaricaines parfois hasardeuses. Somme toute, on s'habitue rapidement à manœuvrer en tenant compte des nid-de-poules, des routes non-pavées et des voies rétrécissantes à une seule voie. Les routes principales sont généralement bien entretenues ; les routes secondaires, quant à elles, sont souvent négligées. La signalisation est déficiente en dehors de la capitale San José. À noter qu'un choix important s'offre à vous pour le transport : le taxi, l'autobus, la location de voiture, les transports en groupe (ou "shuttles"), les vols domestiques.
Histoire
Période précolombienne
Les premières traces de vie au Costa Rica remontent entre 10 000 et 7 000 av JC avec l'arrivée de groupes de chasseurs-cueilleurs dans la vallée Turrialba. Dans cette zone, des pointes de flèches d'origines différentes ont été découvertes, ce qui peut laisser penser que des groupes d'origines différentes ont convergées vers cette région. L'agriculture apparaît vers 5000, avec la culture de tubercules. Les premières traces de techniques d'utilisation de la céramique remontent entre 3000 et 2000 av JC. La culture du maïs apparaît entre 300 et 500 av JC.
Colonisation hispanique
Christophe Colomb arrive dans la région au cours de son dernier voyage en 1502. Le Costa Rica est ensuite gouverné pendant près de trois siècles par la Capitainerie générale du Guatemala pour le compte de l'Espagne.
Indépendance et période fédérale
C'est en 1821 que le Costa Rica obtient son indépendance.
En 1843, le modèle économique devient le modèle agro-exportateur en misant sur la production de deux produits, le café et la banane, voués à l'exportation. Ce modèle implique que de nombreux produits, notamment nécessitant une technologie élaborée, soient importés.
République
En 1869, l'enseignement devient obligatoire et gratuit. Le ministre de l'Éducation de l'époque lutte alors pour la démocratisation du système. Selon ses idéaux, chacun doit pouvoir lire, écrire et compter. En 1882, la peine de mort est abolie.
En 1948, le pays est secoué par une guerre civile, déclenchée à cause de la non-reconnaissance de la victoire électorale de Otilo Ulate Blanco, qui fera près de 1 000 morts. En 1949, l'armée est supprimée, ainsi le pays devient l'un des rares États à ne pas avoir d'armée.
Seconde République
Politique et administration
Organisation des pouvoirs
Découpage territorial
Le Costa Rica est partagé en sept provinces, divisées elles-mêmes en 81 cantons, eux-mêmes divisés en 470 districts :
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Économie
L'économie du Costa Rica est dépendante du tourisme (deux millions de visiteurs par an), de l'agriculture et de l'industrie high-tech, en particulier pour ses exportations.
La situation géographique du Costa Rica dans l'isthme centre-américain permet un accès aisé au marché nord-américain, puisque se trouvant sur le même fuseau horaire que Dallas et Chicago aux États-Unis. Il possède un accès maritime direct à l'Europe et à l'Asie.
Actuellement, les revenus du pays proviennent essentiellement des exportations de produits agricoles traditionnels, tels que la banane, le café, le sucre, le cacao et l'ananas. Le Costa Rica produit un café de haute qualité qui est essentiellement exporté vers les États-Unis. Cependant, les revenus proviennent également de produits non traditionnels tels que les fleurs, ou encore les mini végétaux. Le secteur des services s'est fortement développé durant ces dernières années, ce qui a permis de créer 10 000 emplois.
Le tourisme est le secteur doté de la meilleure croissance, et depuis le début des années 2000, il rapporte plus de devises que n'importe lequel des principaux produits agricoles d'exportations. Grâce aux hauts niveaux d'éducation de ses habitants et à des politiques adéquates pour attirer les entreprises. Le pays a commencé au milieu des années 90 à produire des matériaux et des produits technologiques et de micro technologie. Ainsi, depuis 1997, et avec l'entrée de l'entreprise Intel, le pays a fortement accru ses revenus. Le Costa Rica est le pays préféré de beaucoup de multinationales pour installer leurs entreprises de services, parmi lesquels Procter & Gambel, Coca-Cola, Intel, Hewlett-Packard, Sykes, Sony, DHL, Amazon, GlaxoSmithKline, Pfizer, Western Union, Baxter, IBM, Oracle, Walmart et Dole Food Company.
En 2006, l'usine de fabrication de microprocesseur Intel fut responsable de 20% du total des exportations et représente 4.9% du PIB du pays. L'économie a cru de 8.8% en 2006, 6.8% en 2007, et 3% en 2008. Au premier semestre de 2009, le PIB par glissement annuel est de 3.5%. Le taux d'inflation costaricien est le sixième plus élevé de la région.
La pauvreté est estimée à 21% (16% de pauvreté relative et 5% de pauvreté extrême). L'immigration des nicaraguayens (entre 300 000 et 500 000 d'après le The World Factbook) a participé à la détérioration du système de santé social costaricien.
L'économie émerge de la récession en 1997 et montre depuis une croissance supérieure à 4,3% dans les années 2000. Elle reste néanmoins fragile, avec une dette publique de 50 % du PIB, et surtout ne profite pas à tous avec un chômage en progression et surtout 21% de la population vit sous le seuil de pauvreté[13].
Principaux secteurs d'activité
Tourisme
Sous l'impulsion du président de la République (Oscar Arias), qui a déclaré « la paix à la nature », le Costa Rica est devenu pionnier de l'écotourisme.
L'écotourisme est extrêmement populaire auprès des touristes étrangers visitant les grands parcs nationaux et zones protégées qui existent à travers le pays. Le Costa Rica a été un pionnier de l'écotourisme et est reconnu comme l'une des seules destinations internationales à proposer l'écotourisme. Dans le classement de l'indice de compétitivité dans le tourisme en 2011, le Costa Rica est à la 44e place, soit le deuxième pays parmi les pays d'Amérique latine après le Mexique. Les avantages concurrentiels pour développer des projets touristiques sont dans le domaine des ressources humaines, culturelles et naturelles, dans laquelle le Costa Rica est classé 33e au monde et se classe à la sixième place en Amérique latine. Le rapport TTCI 2011 note également que les principales faiblesses du secteur du tourisme du Costa Rica sont, son petit nombre de sites culturels (classé 104), le temps requis pour ouvrir une entreprise, un commerce (classé 125), l'état de l'infrastructure du transport terrestre (classé 111) et la mauvaise qualité des infrastructures portuaires (classé 132).
La majorité des visiteurs étrangers provient des États-Unis (39 %), du Canada (7 %) et des pays de l'Union européenne (16 %), ce qui permet de percevoir environ 1 000 $USD en moyenne par touriste. En 2005, le tourisme a contribué à hauteur de 8,1 % du PIB et représente 13,3 % des emplois directs et indirects. Depuis le début des année 2000, le tourisme génère plus de revenus que l'ensemble des exportations de banane et de café.
Agriculture
Costa Rica compte actuellement 8000 hectares consacrés à la culture sans produits chimiques et plus de 3000 produits certifiés, tant dans le commerce national que dans le commerce international.
La production agricole comprend la floriculture, avec notamment la production de fougère (exportée mondialement), de roses, de fleurs tropicales, de feuillages. Elle comprend également des fruits tropicaux dont la banane et l'ananas, les agrumes, le tabac, le sucre de canne, l'huile de palme, le riz, le cacao, le café.
Les principales zones de plantation de produits organiques se situent en Talamanca, Zarcero, et Carthage entre autres. On produit des fruits, des racines tropicales, des légumes et des produits d'origine animale. Ces produits sont exportés en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Australie et au Japon. Et même, dans quelques pays d'Amérique latine arrivent la banane, l'ananas, le café, le jus d'orange et le cacao.
Selon les données de PROCOMER en 2009, plus de 36 000 tonnes de produits ont été exportés pour une valeur de 26 millions de dollars.
Un Costaricain sur sept travaille dans le secteur agricole. Les exportations de produits agricoles représentent 8 % du PIB du pays.
Industrie high tech
En 2014, le Costa Rica est le premier exportateur d'Amérique latine dans le secteur des industries de techniques de pointe, avec plus de 5,9 milliards de dollars d'exportations en 2013, soit 40% des exportations industrielles du pays. Depuis l'installation en 1997 d'usines Intel à Belén, de nombreuses multinationales étrangères se sont implantées dans le pays[14].
Population et société
Démographie
Au dernier recensement de la population de 2014, le Costa Rica comptait 4,9 millions d'habitants[15].
Année du recensement | Population totale | Évolution annuelle |
---|---|---|
1950 | 800 875 | |
1963 | 1 336 274 | + 5,1 % |
1973 | 1 871 780 | + 4,0 % |
1984 | 2 416 809 | + 2,6 % |
2000 | 3 810 179 | + 3,6 % |
2011 | 4 301 712 | + 1,2 % |
2014 | 4 937 755 | + 1,2 % |
Ethnographie
La population résulte d'un mélange entre les indigènes qui ont habité le pays, les espagnols, les juifs convertis et les esclaves africains qui sont arrivés durant la période de colonisation. D'après les données récoltées par le recensement de 2011, réalisé par l'Institut National des Statistiques et Recensement, la population s'identifie à 83.63% comme Blancs, 6.72% comme Mulâtres, 2.42% comme Amérindiens, 1.05% comme Africain, 0.21% comme Chinois et 5.95% autres ou non spécifiés.
De plus, il y a eu une influence dans de moindre mesure d'immigrants italiens, jamaïcains et chinois arrivés sur le territoire pour la construction du chemin de fer de l'Atlantique. De la même manière, il y a eu une petite immigration de juifs ashkénazes originaires de Pologne après la Seconde Guerre Mondiale.
Les groupes migratoires proviennent du Nicaragua, arrivés en 1927. Le pic le plus important a été constaté entre 1995 et 2000 du fait des conflits politiques, sociaux et économiques du Nicaragua.
Religions
Le Costa Rica est un pays d'immigration très diverse : européenne, asiatique et d'autres pays d'Amérique latine, et ce depuis plusieurs décennies. De ce fait, cela entraîne une grande diversité culturelle et religieuse.
La religion officielle du pays est le catholicisme, pratiqué par 76,3 % de la population[16]. Le reste de la population est composée de chrétiens évangéliques (13,7 %), témoins de Jéhovah (1,3 %), divers protestants (0,7 %) ainsi que d'autres cultes parmi lesquels des réminiscences indigènes (8 %)[16].
Bien que la religion catholique soit majoritaire, seulement 46% des Costaricains sont catholiques pratiquants, un chiffre similaire à celui des pays développés, selon la dernière enquête de l'Université du Costa Rica réalisée en 2012. C'est l'un des pourcentages les plus faibles d'Amérique Latine.
Par ailleurs, il existe une petite communauté de chrétiens orthodoxes qui représente 0,6% de la population, principalement composée d'émigrants grecs, russes, roumains, etc. Le Costa Rica ne compte qu'une église orthodoxe située dans les alentours de Coronado, avec un unique prêtre orthodoxe qui exerce pour toutes les dénominations orthodoxes du pays.
L'immigration d'origine asiatique (Chine, Taïwan, Corée, Japon, etc) a engendré des communautés bouddhistes, taoïstes, etc. Ainsi le Costa Rica compte la plus grande communauté bouddhiste d'Amérique Centrale, représentant 2% de la population.
Il y a une petite communauté juive de la majorité ashkénaze qui représente 0.10% de la population.
Les émigrants originaires du Moyen-Orient, libanais, palestiniens, irakiens, marocains, iraniens, etc., qui forment une des plus grandes communautés musulmanes d'Amérique Centrale et des Caraïbes, représentent 0,5% de la population costaricaine.
Culture
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
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1er janvier | Nouvel an | Año Nuevo | |
11 avril | jour de Juan Santamaría (héros national) | Día de Juan Santamaría | |
Jeudi et vendredi saints | Pâques | ||
1er mai | Fête du Travail | Día del trabajador | |
25 juillet | Annexion de Nicoya | Anexión del Partido de Nicoya a Costa Rica | |
2 août | jour de Notre Dame des Anges | Día de la Virgen de los Ángeles | |
15 août | Assomption et fête des mères | Día de la Madre | |
15 septembre | Fête de l'Indépendance | Día de la Independencia | |
12 octobre | Journée de la Diversité Culturelle | Día del encuentro de las Culturas | |
25 décembre | Noël | Navidad |
Codes
Le Costa Rica a pour codes :
- CR, selon la norme ISO 3166-1 code alpha-2, (liste des codes pays)
- CR, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- .cr, selon la liste des Internet TLD (Top level domain),
- CRC, selon la liste des codes pays du CIO,
- CRI, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays),
- CRI, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,
- CS, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- TI (Tango-India) pour l'immatriculation des aéronefs
Notes et références
- ↑ COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIE Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère français des affaires étrangères et européennes) NOR : CTNX0818389X
- ↑ Human Development Index and its components, données du PNUD
- ↑ « ludovichubler »
- ↑ Sébastien Seibt, « Depuis 75 jours, le Costa Rica s'éclaire uniquement aux énergies renouvelables », sur france24.com,
- ↑ ATLASOBS du Monde : Atlas économique mondial de 1998
- ↑ Nouvel Atlas Universel, 1re éd. de février 2000
- ↑ (en) Carolyn Hall, Costa Rica, a geographical interpretation in historical perspective, Westview Press, 1985, p. 7
- ↑ Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Costa Rica, Petit Futé, 2015, p. 17
- ↑ Costa Rica National Parks - MINAE and SINAC
- ↑ Atlas de l'Amérique Latine, Ed Autrement, 2006
- ↑ « J'ai acheté une forêt tropicale », (Suède, Allemagne, 2010, 52 min), ZDF
- ↑ Garrigues R. & Dean R. (2014) Birds of Costa Rica Second Edition. Christopher Helm, London, 426 p.
- ↑ Frédéric Saliba, « Le Costa Rica accuse le coup des restructurations chez Intel », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne)
- ↑ Frédéric Saliba, « Le Costa Rica se rêve en Silicon Valley d’Amérique latine », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne)
- ↑ (en) Population by country
- 1 2 CIA - The World Factbook (dernière mise à jour des données à la date du 12 avril 2012)
Voir aussi
Articles connexes
- Île Cocos
- Lac Arenal
- Rio Pacuare
Liens externes
- Catégorie Costa Rica de l’annuaire DMOZ
- (es) Gouvernement du Costa Rica
- Site officiel du tourisme au Costa Rica
- Portail du Costa Rica