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Namibie

Namibie

Page d'aide sur les redirections « Namibia » redirige ici. Pour la bande dessinée, voir Namibia (bande dessinée).

République de Namibie

Republic of Namibia (en)


Drapeau de Namibie

Armoiries de la Namibie
Description de l'image Namibia (orthographic projection).svg.
Devise nationale Unité, Liberté, Justice
Hymne national Namibia, Land of the Brave
Administration
Forme de l'État République
Président de la République Hage Geingob
Langues officielles Anglais
Capitale

Windhoek

22° 33′ 47″ Sud 17° 04′ 43″ Est/-22.563056, 17.078611

Géographie
Plus grande ville Windhoek
Superficie totale 825 418 km2
(classé 34e)
Superficie en eau Négligeable
Fuseau horaire UTC + 1 (heure d'été + 2)
Histoire
Indépendance De l'Afrique du Sud
Date
Démographie
Gentilé Namibien, Namibienne
Population totale (2011) 2 113 077 hab.
(classé 142e)
Densité 2,6 hab./km2
Économie
Monnaie Dollar namibien (NAD​)
Divers
Code ISO 3166-1 NAM, NA​
Domaine Internet .na
Indicatif téléphonique +264

La Namibie, en forme longue la République de Namibie (en anglais Namibia et Republic of Namibia, en afrikaans Namibië et Republiek van Namibië, en allemand Namibia et Republik Namibia), est un pays situé en Afrique australe.

Connue autrefois sous le nom de Sud-Ouest africain, colonie allemande (1884–1915) puis protectorat de l'Afrique du Sud, la Namibie est un État indépendant depuis le . Elle est entourée géographiquement à l'ouest par l'océan Atlantique, au nord par l'Angola, au sud par la République d'Afrique du Sud, à l'est par le Botswana et au nord-est la Zambie. Elle est distante de quelque centaines de mètres du Zimbabwe, le long de la frontière entre le Botswana et la Zambie sur le cours du fleuve Zambèze.

Sa densité est la plus faible d'Afrique (2e rang mondial).

La Namibie est membre de l'ONU, membre de l'Organisation de l'Unité Africaine et est devenue en 2014 observateur associé à la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP) lors du sommet de Dili.

Géographie

Article détaillé : Géographie de la Namibie.
Maison dans le village abandonné de Kolmanskop
Swakopmund
Lüderitz

Situation

La Namibie est située entre l'Angola au nord, le fleuve Orange et l'Afrique du Sud au sud, la cote atlantique à l'ouest, le Botswana à l'est avec d'est en ouest le désert de Namib (le plus vieux désert du monde), le plateau central et le désert du Kalahari.

L'ancien Sud-Ouest africain se divise en 4 grands secteurs :

  • Le désert de Namib et des plaines côtières assez inhospitalières longeant l'Atlantique sur environ 2 000 km
  • Le plateau central culmine à 2 606 m ; c'est là que sont concentrées les villes
  • Le désert du Kalahari à l'est
  • Le bushveld (en) boisé du Kavango et de Caprivi, au nord

Topographie et hydrographie

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Climat

L'été austral (octobre à avril) est la saison des pluies caractérisée par des chaleurs torrides à l'intérieur des terres (nuits fraîches) et des températures plus atténuée sur la côte (25° à 30°), et les reliefs montagneux.

Durant l'hiver Austral ( Mai à Septembre), l'hiver est souvent frais, avec des températures entre 15° et 20°. Il peut faire jusqu'à 25 ° maximum. Sur la côte, il n'est pas rare de voir des températures autour de 10°. Il ne gèle jamais durant l'hiver austral, et le froid est canalisé par le courant du Benguela. Pendant l'hiver, cependant, il peut y avoir de brusques changements de températures en une seule journée. Les nuits d'hiver, en Namibie, sont réputées être très froides. Sur la côte, du fait de l'action du courant de Benguela, une brume épaisse apparait souvent, entre mai et octobre, et rend la circulation des bateaux difficiles, ce qui explique le grand nombre d'épaves sur la côte.

Armature urbaine

Welwitschia mirabilis
Article détaillé : Villes de la Namibie.
  • Windhoek
  • Walvis Bay
  • Swakopmund
  • Lüderitz
  • Keetmanshoop
  • Grootfontein
  • Okahandja
  • Otjiwarongo
  • Outjo
  • Gobabis
  • Karasburg
  • Rehoboth
  • Mariental
  • Katima Mulilo
  • Rundu
  • Ondangwa
  • Oshakati
  • Tsumeb

Transport

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Histoire

Article détaillé : Histoire de la Namibie.

Préhistoire

Vers 1500 av. J.-C., les ancêtres des Bochimans, les premiers habitants du pays, font des peintures rupestres. Les Bochimans furent chassés dans le désert par les Khoïsans, qui à leur tour furent chassés par les Bantous (Ovambos, Hereros) dans la seconde partie du Ier millénaire.

Premiers colonisateurs

Les Portugais abordent les côtes de la région dès 1550, mais ils préférerons se fixer plus au nord, dans les territoires qui vont constituer l'Angola.

à partir de 1680, des colons Néerlandais s'installent sur la côte. Cependant, les Néerlandais (ou Hollandais), vont plutôt privilégier la région du Cap, et les terres fertiles, plus au sud (future Afrique du sud). Entre 1793 et 1803, les Néerlandais sont chassés par les Britanniques, mais les populations d'Afrikaners restent.

En 1793, Walvis Bay, seule rade en eau profonde sur la côte namibienne, est annexée par la Colonie du Cap, elle sera cédée aux Anglais en 1878 qui la conserveront jusqu'en 1910. Elle reste la principale voie d'accès maritime à la Namibie.

À partir de la fin des années 1820, les missionnaires rhénans (luthériens allemands) établissent de premiers postes missionnaires dans le territoire. Le village de Wupperthal (en) est ainsi fondé en 1829 par la Mission rhénane. Les missionnaires trouvent le pays occupé par des tribus hereros et namas en guerre constante et cherchent à s'assurer de la protection soit des Anglais soit des Allemands[1].

Entre 1836-1884, le Transgariep (en) est découvert progressivement par les explorateurs britanniques et allemands. En parallèle, entre 1840-1870, les Oorlams du chef Jonker Afrikaner, dominent l'Hereroland et le Damaraland .

En 1860, la ville de Keetmanshoop est fondée par des missionnaires et colons Allemands.

Colonisation allemande

Article détaillé : Histoire du Sud-Ouest africain allemand.
Africains capturés et enchainés vers 1907-1908

En 1884, Lüderitz est fondé par un négociant allemand de Brême. Le territoire entre le fleuve Cunene et le fleuve Orange devient le protectorat du Sud-Ouest africain allemand. En 1885, Heinrich Göring devient le gouverneur de la nouvelle colonie allemande et entreprend de signer des traités avec les tribus locales.

En 1894, Swakopmund est fondé sur la côte atlantique à une cinquantaine de kilomètres au nord de l'enclave britannique de Walvis Bay, seul port en eau profonde de la côte.

En 1904, des autochtones hereros se soulèvent et sont réprimés par les allemands sous le commandement du général Lothar von Trotha. Des camps de concentration sont créés, à l'instar de ceux faits par les Britanniques en Afrique du Sud, lors de la seconde guerre des Boers[2]. Dans le Sud-Ouest Africain, la population herero est ainsi réduite, dans des conditions similaires d'hygiène déplorables et de famines, de 80 000 à 15 000 individus.

Du mandat sud-africain à l'occupation sud-africaine du Sud-Ouest Africain/Namibie

Illustration coloniale du cavalier allemand du Sud-Ouest, modèle du Reiterdenkmal
L'église luthérienne de Windhuk en 1910
Le bâtiment Hohenzollern à Swakopmund

En 1915, la colonie allemande est conquise par les troupes de l'Union d'Afrique du Sud lors de la Première Guerre mondiale. En 1920, le Sud-Ouest africain passe sous mandat de l'Afrique du Sud par décision de la Société des Nations (SDN).

En 1946, l'Afrique du Sud demande l'annexion du Sud-Ouest Africain à l'Organisation des Nations unies, successeur de la SDN.

En 1949, la constitution du Sud-Ouest Africain est révisée par le gouvernement de Daniel François Malan qui a amené le Parti national au pouvoir en Afrique du Sud un an plus tôt. Une représentation directe du territoire au parlement sud-africain est désormais assurée par six députés et quatre sénateurs alors que la tutelle des populations indigènes est désormais du seul ressort du gouvernement de Pretoria[3].

En 1959, le massacre d’Old location, quartier réservé aux Noirs de Windhoek, fait 57 tués lors d'une manifestation de protestation contre la mise en place de l'apartheid. En 1960, la SWAPO est fondée.

En 1966, le Sud-Ouest africain est placé sous tutelle de l'ONU. En 1967, la guérilla de la SWAPO contre la présence sud-africaine débute. En 1968, le Sud-Ouest africain est rebaptisé Namibie par l'ONU. En 1971, la Cour internationale de justice reconnaît l'illégalité de la présence sud-africaine en Namibie.

Le , dans sa résolution no 3111, l'Assemblée générale des Nations unies reconnaît à la SWAPO le titre de « représentant unique et authentique du peuple namibien ». À ce moment-là John Vorster, le premier ministre d'Afrique du Sud abandonnait les objectifs du rapport Odendaal et décidait dans le cadre de sa politique de détente avec les pays africains de s'engager dans la voie de l'autodétermination du territoire « y compris celle de l'indépendance ». Il va ainsi faire de la Namibie un terrain d'expérimentation politique dont il compte réutiliser les résultats pour la Rhodésie du Sud alors dirigée par Ian Smith (des résultats qui servirent de modèle pour l'Afrique du Sud elle-même dans les années 1990).

Le , l'élection de l'assemblée législative du Sud-Ouest Africain qui est remportée par le parti national du Sud-Ouest Africain, déjà vainqueur de cette élection en 1950, 1953, 1955, 1961, 1965, et 1970. Ce sera la dernière élection où seuls les Blancs de Namibie auront le droit de voter.

En novembre 1974, l'assemblée législative du Sud-Ouest africain, dominée par le Parti National du Sud-Ouest Africain invita l'ensemble des autorités du territoire, y compris les autorités tribales et les représentants des partis politiques noirs à participer aux pourparlers constitutionnels de la conférence de la Turnhalle qui dureront deux ans de à , l'invitation fut déclinée par la SWAPO et la SWANU.

En juillet 1975, le ministre de l'administration et du développement bantou [réf. souhaitée] de John Vorster, Michiel Coenraad Botha, mit fin à un projet de délocalisation des tribus Ovaherero dans le Bantoustan du Hereroland dans l'est du pays. Ce faisant, Botha mettait fin à la mise en œuvre des conclusions du rapport Odendaal.

Le bâtiment de la Turnhalle où eut lieu la Conférence constitutionnelle de la Turnhalle
Carte détaillée de Namibie

Le 1er septembre 1975, la Conférence constitutionnelle de la Turnhalle démarre.

En avril 1976, Andreas Shipanga, l'un des cofondateurs de la SWAPO, dénonce le népotisme, la corruption et l'inefficacité de la direction du mouvement. Avec 2 000 de ses partisans dont Nathaniel Maxuilili, il tente de s'emparer du quartier général du parti à Lusaka en Zambie. Sam Nujoma est obligé de requérir l'aide du président Kenneth Kaunda pour éviter d'être démis de ses fonctions par la force. Les rebelles sont finalement arrêtés et emprisonnés, et accusés de collusion avec l'Afrique du Sud. Certains sont relâchés au bout de six mois, d'autres sont transférés dans des camps en Tanzanie, d'autres encore disparurent définitivement (Shipanga n'est lui-même libéré qu'en mai 1978).

Le 14 août 1976, Dirk Mudge, dirigeant du Parti national du sud-ouest africain appelle les Blancs à rejoindre les Noirs sur le chemin de l'indépendance. Le 16 août, les délégués de la Conférence constitutionnelle de la Turnhalle se mettent d'accord sur un gouvernement intérimaire chargé de transformer le territoire en un État indépendant sur le modèle d'une fédération. Le 20 décembre, dans sa résolution no 385, l'Assemblée générale des Nations Unies refuse de reconnaître l'évolution interne de la Namibie et apporte « son soutien à la lutte armée » menée « sous la conduite de la SWAPO ».

Le 18 mars 1977, le principe d'un gouvernement à trois niveaux est adopté à la conférence de la Turnhalle : un pouvoir central, des autorités locales à base ethnique [réf. nécessaire], des autorités municipales. L'assemblée nationale serait élue au suffrage indirect par l'intermédiaire d'assemblées locales. Le nom du futur État fait l'objet d'un compromis : Sud-Ouest Africain / Namibie, du moins pour la période intérimaire.En mai, les Blancs se prononcent à plus de 60 % pour les propositions de la Turnhalle et avalisent le principe d'indépendance.En août, la gestion de l'enclave de Walvis Bay (rattachée depuis 1971 aux autorités de la province du Cap) est transférée au gouvernement sud-africain, et ainsi soustraite au processus d'indépendance. En septembre, Dirk Mudge entre en conflit avec la direction du Parti national du Sud-Ouest africain, présidé par A. H. du Plessis, qui souhaite conserver des lois d'apartheid. Mis en minorité de justesse, Mudge et quatre-vingts de ses partisans quittent le parti en octobre et créent le Parti républicain. En octobre, le nouvel administrateur sud-africain, Martinus Steyn, un juge à la réputation de libéral, abroge la loi ségrégationniste sur les mariages mixtes puis celle sur l'immoralité. Les contrôles intérieurs sont supprimés sur tout le territoire à l'exception de la zone diamantifère (où elle[Qui ?] est toujours en vigueur de nos jours [réf. souhaitée]) et de la frontière septentrionale. Le 6 novembre, Mudge conclut une alliance avec dix autres mouvements ethniques dont la NUDO de Clemens Kapuuo pour former l'Alliance démocratique de la Turnhalle (DTA) dont la présidence est confiée à Kapuuo.

Le 27 mars 1978, le président de la DTA, Clemens Kapuuo, est assassiné par des inconnus. La SWAPO, qu'il combattait très durement, est accusée. Cet assassinat provoque de violents affrontements à travers le pays entre Ovambo de la SWAPO et Hereros de la NUDO. Un climat d'insécurité inconnu jusque-là s'installe dans le pays et touche toutes les communautés. Le 4 mai, l'armée sud-africaine lance un raid meurtrier sur un camp d'entraînement de la SWAPO à Cassinga en Angola (867 morts et 464 blessés). Le 29 septembre, les Nations-Unies votent la résolution 435 exigeant le retrait de l'Afrique du Sud et l'indépendance de la Namibie. En décembre 1978, les premières élections ouvertes aux Blancs et aux Noirs selon le principe « un homme, une voix », boycottées par la SWAPO et non reconnues par les Nations-Unies, sont remportées par l'Alliance démocratique de la Turnhalle. Mise en place d'une assemblée constituante namibienne.

Le 21 mai 1979, l'ancienne assemblée constituante du sud-ouest africain devenue assemblée nationale du Sud-Ouest Africain vote la loi sur l'abolition totale de la discrimination raciale[4]. Le jour même, Windhoek devient le siège de l'administration politique du pays (à l'exception encore de la police, de l'armée, de la justice et des affaires étrangères). Le 11 juillet, tous les lieux publics sont ouverts aux populations de couleur et une loi anti-discrimination est promulguée. Les derniers vestiges législatifs de la ségrégation raciale sont ainsi balayés. À la fin de l'année, un accord général est adopté sur la création d'une zone démilitarisée de part et d'autre de la frontière du nord, mais sans succès.

En avril 1980, le nouvel administrateur sud-africain, Gerrit Viljoen, promulgue la nouvelle constitution. La police et l'armée locale sont désormais placées sous le contrôle de l'assemblée. Le 1er juillet, le premier gouvernement du Sud-Ouest Africain / Namibie est mis en place avec un conseil des ministres de onze membres présidé par Dirk Mudge.

Le , le conseil des ministres namibiens démissionne à la suite du refus de l'administrateur sud-africain Danie Hough de promulguer une loi relative aux fêtes légales namibiennes et dissolution de l'assemblée nationale. L'administrateur sud-africain cumule les pouvoirs exécutifs, administratifs et législatifs.

En , un gouvernement intérimaire et une assemblée sont remis en place par l'Afrique du Sud.

En 1988-1989, des accords sont signés sous l'égide des Nations unies pour une transition vers l'indépendance du Sud-Ouest africain/Namibie. En 1989, la SWAPO gagne les premières élections générales auxquelles elle participe.

Indépendance

Article connexe : Conflit de Caprivi.

Le , la Namibie devient indépendante. Sam Nujoma est le 1er président de la Namibie. La SWAPO est majoritaire et ses représentants dirigent depuis le pays. En 1992, se déroule les premières élections municipales post-indépendance. En 1994, l'enclave sud-africaine de Walvis Bay (principal port du pays) est cédée à la Namibie.

En 2005, Sam Nujoma passe la main à son successeur. La SWAPO est le parti ultradominant à l'Assemblée nationale. En 2007, l'OMC autorise le Consortium paritaire CNTRM[Quoi ?] [réf. souhaitée] à statuer dorénavant devant le parlement namibien sur le projet de refonte constitutionnelle avant les prochaines élections.

Économie

Article détaillé : Économie de la Namibie.
Namibie, 10 Dollars célébrant le 50e anniversaire de l’ONU et paysans africains

La principale ressource du pays provient de son sous-sol et de ses nombreuses mines d'uranium, de cuivre, d'argent ou de diamants.

Ainsi, la production de diamants représente quelque 40 % du produit intérieur brut (PIB), suivie par l'industrie de la pêche. Dans les autres secteurs, la Namibie reste dépendante de son voisin sud-africain.

En 2005, le taux de chômage tourne autour des 35 %. Un dispositif d'allocation universelle y est expérimenté[5].

Depuis 1990, les réseaux routiers et de communications ont été étendus aux quatre coins du pays.

En 1999, la Namibie est le premier pays d'Afrique à proposer l'ouverture de ses réserves naturelles aux chasseurs fortunés du monde entier. Cette activité permet des chasses aux espèces en voie de disparition tel le gnou ou l'éléphant. L'activité étant jugée très lucrative par le gouvernement et le CNTRM[Quoi ?][Qui ?], des expériences sont tentées depuis 2005 afin de permettre à un public plus large d'accéder à cette activité sans pour autant baisser les prix des permis d'abattage.[réf. souhaitée]

Selon des chiffres officiels, pour l'année 2005, l'eau et l'électricité sont accessibles à 80 % de la population, le taux d'alphabétisation atteint 80 % et plus de 90 % des enfants sont scolarisés.

Selon l'Onusida, la Namibie est confrontée à l'un des taux de VIH / sida les plus élevés du monde, avec 21,3 % des adultes contaminés.

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Namibie.
Évolution de la démographie entre 1960 et 2010 (chiffre de la DAES, 2012). Population en milliers d'habitants.
Femmes hereros de Namibie

La population est majoritairement noire bantoue avec des minorités blanches afrikaner et allemande (7 %), de Chinois (2 %) et des métis (6,5 %). Au total, la population s'élève à environ 2,1 millions d'habitants en 2011 pour 842 000 km2. La Namibie est un des pays les plus arides et les moins peuplés du monde. Elle est le deuxième pays le moins dense au monde après la Mongolie.

L'anglais est la seule langue officielle de la Namibie, mais l'afrikaans, l'allemand et d'autres langues y sont couramment parlées. C'est l'ethnie ovambo qui est majoritaire au sein des bantous et qui monopolise les postes politiques. Des bochimans, de langue khoïsan, forment la population autochtone mais sont très minoritaires, même si les Namaquas sont près de 200 000.

Depuis 1990, le pays attire de jeunes investisseurs Allemands qui s'installent en Namibie pour travailler dans le secteur du tourisme ou du commerce.

Langues

La langue la plus parlée étant l'Oshiwambo rassemblant à elle seule 48 % des locuteurs namibiens (de langue maternelle). La langue Khoïkhoï arrive deuxième avec 11 % des locuteurs ainsi que la langue Afrikaans parlée par 11 % de la population. La langue Kwangali est parlée par 10% de la population.

Bien que l'anglais soit la langue officielle, il n'est parlé que par moins de 1 % de la population en langue maternelle, et 7 % parmi la population blanche, mais il est souvent mal parlé, malgré la scolarisation obligatoire (qui est cependant récente). La langue allemande est aussi présente sur le territoire, elle est parlée notamment par les descendants des colons germaniques (environ 30 000), par des germanophones expatriés et elle est aussi parlée en seconde langue par 45 000 Namibiens, surtout vers la région de Swakopmund. Le Küchendeutsch est un dialecte Allemand parlé par 15 000 personnes noires Africaines. La présence du portugais sur le sol namibien, quant à elle, s'explique par la proximité du pays avec l'Angola. L'Allemand est donc parlé, à des degrés divers, en Namibie, par au moins 100 000 personnes.

On peut dire que la Namibie est un pays très hétérogène sur le plan linguistique. En effet, en plus de ces langues d'héritage européen, y coexistent huit langues et plus d'une vingtaine de dialectes principaux (silozi, otjihero, setswana, damara-nama, oshiwambo…).

Religions

La population est entre 80 et 90 % chrétienne. L'évangélisation débuta en Namibie quatre siècles après que le navigateur portugais Diogo Cão apporta en 1484 la première croix chrétienne à Cape Cross. Plus de 60 % des chrétiens sont protestants luthériens, en grande partie l'héritage de la colonisation allemande et de l'évangélisation conduite par la Société des missions du Rhin, mais aussi le résultat des efforts des missionnaires finlandais implantés dans le nord de la Namibie (qui ont donné naissance à l’Église luthérienne évangélique en Namibie). Le reste des chrétiens est catholique, les protestants évangéliques sont plus récemment implantés sur le territoire namibien.

Politique et administration

Organisation politique

Fish River Canyon
Article détaillé : Politique en Namibie.

La Namibie est une république parlementaire.

Le président de la république est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Une exception fut faite pour le premier président, qui n'avait pas été élu au suffrage direct pour son premier mandat, car il avait été désigné par l'assemblée nationale.

Il est le chef de l'exécutif.

Le premier ministre est nommé par le président de la république.

Voir aussi : présidents de Namibie.

Subdivisions

Article détaillé : Subdivisions de la Namibie.
Carte de Namibie

Depuis 1990, la Namibie est divisée en 13 régions :

  • Caprivi ; capitale : Katima Mulilo
  • Erongo ; capitale : Swakopmund
  • Hardap ; capitale : Mariental
  • Karas ; capitale : Keetmanshoop
  • Kavango ; capitale : Rundu
  • Khomas ; capitale : Windhoek
  • Kunene ; capitale : Opuwo
  • Oshikoto ; capitale : Tsumeb (jusqu'en 2008), Omuthiya (en) (depuis 2008)
  • Ohangwena ; capitale : Eenhana (en)
  • Omaheke ; capitale : Gobabis
  • Omusati ; capitale : Outapi
  • Oshana ; capitale : Oshakati
  • Otjozondjupa ; capitale : Otjiwarongo

Culture et patrimoine

Langues

Article détaillé : Langues en Namibie.

Fêtes et jours fériés

Fêtes et jours fériés[6]
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'an New Year's Day
21 mars Fête de l'indépendance (fête nationale) Independence Day
6 avril Vendredi saint Easter Friday
9 avril Lundi de Pâques Easter Monday
1er mai Fête des travailleurs Workers Day
4 mai Journée de Cassinga Cassinga Day
17 mai Ascension du Seigneur Ascension Day
25 mai Journée de l'Afrique Africa Day
26 août Fête des héros Heroes Day
10 décembre Journée Internationale des Droits de l'Homme International Human Rights Day
25 décembre Noël Christmas Day
26 décembre Fête de la famille Family Day

Cinéma

La Namibie dans les films étrangers

La Namibie sert régulièrement de cadre à des films d'aventure étrangers. En 1965, le film britannique Les Sables du Kalahari suit les survivants d'un avion écrasé dans le désert namibien et qui affrontent toutes sortes de périls pour tenter de revenir vers la civilisation. Autre film britannique, Le Putsch des mercenaires (Game for Vultures), réalisé par James Fargo en 1979 d'après un roman de Michael Hartmann, se déroule dans le futur Zimbabwe avant son indépendance, pendant la guerre du Bush de Rhodésie du Sud. Crinière au vent, une âme indomptable, film américain de Sergueï Bodrov (2001), relate une histoire d'amitié entre un jeune garçon et un cheval promis au dur destin des travaillant dans les mines au début du XXe siècle. Le film The King Is Alive du Danois Kristian Levring, tourné selon l'esthétique du courant du Dogme95 et sorti en 2000, met en scène un groupe de touristes égarés dans un désert namibien, coupés du monde et qui entreprennent de monter une pièce de théâtre pour éviter la dégradation des relations humaines au sein du groupe.

N'oublions pas le sympathique film sud africain de 1980 "les dieux sont tombés sur la tête".

En 2007 sort Namibia (Namibia: The Struggle for Liberation), un film épique réalisé par Charles Burnett et coproduit par la Namibie et les États-Unis ; il retrace la lutte pour l'indépendance du pays à travers le parcours de Sam Nujoma (qui devient le premier président du pays à son indépendance). En France, le film est sorti directement en DVD.

En 2012, la Namibie devient le théatre du tournage du dernier film de Georges Miller, Mad Max:Fury Road, 4ème opus de la série éponyme.

Le cinéma namibien

L'industrie et la culture cinématographiques proprement namibiennes se développent peu à peu. Fin 2009, l'ONG AfricAvenir lance la Namibian Movie Collection, une collection de films namibiens ou évoquant la Namibie, qui vise à promouvoir et à diffuser le cinéma namibien, en lien avec des institutions comme le Centre culturel franco-namibien[7],[8]. Fin 2012, la collection regroupait cinquante films[8].

Parcs nationaux

Plan des parcs du Namibie.

Liste des parcs nationaux de Namibie :

  • Parc national Bwabwata
  • Parc national d'Etosha
  • Parc national de Khaudom
  • Parc national de Mamili
  • Parc national de Mangetti
  • Parc national de Mudumu
  • Parc national de Namib-Naukluft
  • Parc national de Skeleton Coast
  • Parc national de Sperrgebiet
  • Parc national de Waterberg

Autres zones protégées :

  • Parc transfrontalier du ǀAi-ǀAis/Richtersveld [réf. souhaitée] (voir Fish River Canyon)
  • Cape Cross, réserve [réf. souhaitée]
  • Côte des squelettes, réserves [réf. souhaitée]
  • Daan Viljoen Game Reserve
  • Damaraland & Brandberg
  • Gross-Barmen Hot Springs
  • National West Coast Recreation Area
  • Popa Game Park
  • South West Nature Park

En plus des 9 aires protégées et des 10 parcs nationaux, la Namibie compte 76 conservatoires communautaires sur une superficie de 155 000 km², l'équivalent de 19 % du territoire. Depuis 1996, la loi permet aux populations de gérer les territoires sur lesquels elles vivent. Elles deviennent responsables de la faune, assurent sa sécurité et perçoivent les bénéfices du tourisme. Afin de donner un coup de pouce à la nature, le gouvernement a accéléré le processus en déplaçant au besoin des animaux en provenance des parcs nationaux ou autres réserves vers les conservatoires[9].

Codes internationaux

La République de Namibie a pour codes :

Galerie

Notes et références

  1. Nils Ole Oermann, Mission, Church and State Relations in South West Africa Under German Rule (1884-1915), Franz Steiner Verlag, Stuttgart, 1999, ISBN ː 9783515075787, p. 54 ss.
  2. L'expression « camps de concentration » date de cette époque. Plus de 120 000 civils boers furent internés et près de 27 927 d'entre eux y moururent.
  3. Voir Histoire de la Namibie
  4. Jean-Claude Fritz, La Namibie indépendante, p. 88
  5. Basic Income Grant Coalition in Namibia
  6. Événements en Namibie
  7. Page de la Namibian Movie Collection sur le site d'AfricAvenir. Page consultée le 7 juillet 2013.
  8. 1 2 Namibian Movie Collection, article dans le Namibian Sun le 4 janvier 2013. Page consultée le 7 juillet 2013.
  9. GEO no 403 de septembre 2012 p. 36 et 38

Voir aussi


Frontière Namibie - Afrique du Sud

Articles connexes

Bibliographie

  • Philip Briggs (dir.), Namibie (traduit de l'anglais par Bruno Krebs et Sophie Paris), Gallimard, Paris, 2007, 296 p. (ISBN 978-2-74-242030-8)
  • Ingolf Diener, Namibie. Une histoire, un devenir, Paris, Karthala, 2000, 382 p. (ISBN 2-8458-6093-5)
  • Jean-Claude Fritz, La Namibie indépendante : les coûts d'une décolonisation retardée, Paris, l'Harmattan, 1991, 287 p. (ISBN 2-7384-0967-9)
  • Bernadette Gilbertas et Olivier Grunewald, Namibie : le désert de la vie, Nathan, Paris, 2003, 190 p. (ISBN 2-09-261042-2)
  • Élise Fontenaille-N'Diaye, Blue book[1], Paris, Calmann-lévy, 2015, 212 p. (ISBN 2-7021-4412-8)
  1. Critique de l'ouvrage, journal Libération, du 14 janvier 2015.
Roman jeunesse
  • Élise Fontenaille-N'Diaye, Eben ou Les yeux de la nuit, collection DoAdo, Rouergue, 2015

Filmographie

  • (en) The Living knowledge archive : the foutain of stories, Namibia, film de Craig Matthew, Unesco, Paris, 2006 (DVD)
  • (fr) Retour en Namibie, film de Claude Cailloux, TF1 vidéo, Issy-les-Moulineaux, 2001, 78 min (DVD)
  • (fr) La Namibie avec Elsie Herberstein, film de Yan Proefrock, Gedeon programmes, Paris, 2008, 52 min (DVD)
  • (fr) Rendez-vous en terre inconnue avec Muriel Robin chez les Himbas en Namibie, France Télévisions distribution, Paris ; Gaumont Columbia Tristar home video, Suresnes, 2008 (DVD)
  • (fr) La piste, film d'Éric Valli ; Gaumont Columbia Tristar Films, 2004 (DVD)

Liens externes

  • Catégorie Namibie de l’annuaire DMOZ
  • Site Internet officiel national du tourisme en Namibie.
  • Geological expedition to Namibia in March 2012, more than 300 photographs. Climate, ice, water and landscapes. In search of traces of megatsunami.
  • Tourisme en Namibie, forum.
  • Portail de la Namibie
  • Portail de l’Afrique
  • Portail du monde colonial
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