Web Analytics Made Easy - Statcounter
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions

[HOME PAGE] [STORES] [CLASSICISTRANIERI.COM] [FOTO] [YOUTUBE CHANNEL]


Angola

Angola

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Angola (homonymie).

République d'Angola

República de Angola (pt)

Repubilika ya Ngola (kg)


Drapeau de l'Angola

Armoiries de l'Angola
Description de l'image Angola (orthographic projection).svg.
Devise nationale Virtus Unita Fortior.
L'union fait la force.
Hymne national 'Angola Avante'
Administration
Forme de l'État République présidentielle
Président de la République José Eduardo dos Santos
Vice-président de la République Manuel Domingos Vicente
Langues officielles portugais
Capitale

Luanda

8° 50′ 18″ S 13° 14′ 04″ E/-8.83833, 13.23444

Géographie
Plus grande ville Luanda
Superficie totale 1 246 700[1] km2
(classé 23e)
Superficie en eau négligeable
Fuseau horaire UTC + 1
Histoire
Indépendance du Portugal[2]
date [3]
Démographie
Gentilé Angolais, Angolaise
Population totale (2014) 24 383 301[1] hab.
(classé 59e)
Densité 19 56 hab./km2
Économie
IDH (2007) 0,564 (moyen) (143)
Monnaie Kwanza (AOA​)
Divers
Code ISO 3166-1 AGO, AO​
Domaine Internet .ao
Indicatif téléphonique +244
Carte de l'Angola

L’Angola, en forme longue la République d'Angola, en portugais República de Angola, en kikongo Repubilika ya Ngola, est un pays du sud-ouest de l'Afrique, limitrophe de la République démocratique du Congo, de la République du Congo, de la Namibie et de la Zambie.

Le pays est un quadrilatère situé entre l’Afrique centrale francophone et l’Afrique australe anglophone. Il est le deuxième pays lusophone par son étendue et le troisième par sa population. Cette ancienne colonie portugaise est membre de la communauté des pays de langue portugaise. Les frontières actuelles résultent de la colonisation européenne.

Histoire

Articles détaillés : Histoire de l'Angola, Empire Lunda et Angola portugais.

Après des années de guérilla contre la métropole coloniale, l’Angola est devenu indépendant en 1975, comme état communiste appelé République populaire d'Angola. Les populations n’acceptant pas toutes ce régime, vingt-cinq ans de guerre civile ont suivi, le conflit étant attisé par le contexte de la guerre froide et par les rivalités autour des ressources minières du pays : Cuba, l’Afrique du Sud (qui a tenu la Namibie jusqu'en 1989) et d’autres états s’en sont mêlés de part et d’autre. Il a fait à peu près 1 million de morts et laissé des millions de mines anti-personnel qui tuent encore. Les identités sociales ethniques se maintiennent, mais, depuis la paix, un sentiment national s'est développé dans les dernières décennies.

Politique

Articles détaillés : Politique en Angola, Liste des chefs d'État de l'Angola et Liste des chefs de gouvernement de l'Angola.

Géographie

Articles détaillés : Géographie de l'Angola et Villes d'Angola.

La superficie de l'Angola est de 1 246 700 km². Sa densité de population est de 10 hab./km². Ses frontières terrestres mesurent 5 198 km. Celle avec la république démocratique du Congo  mesure 2 511 km, celle avec la Namibie mesure 1 376 km, celle avec la Zambie 1 110 km  et celle avec la République du Congo 201 km. Le littoral d'Angola a une longueur de 1 600 km. Le point le plus haut d'Angola possède une altitude de 2 620 m. La frontière avec la République du Congo doit son existence à celle de l'enclave de Cabinda, séparée du reste du pays par un morceau de territoire de la République démocratique du Congo.

Le relief

Deux régions s’opposent sur le plan orographique. Un relief varié s’élevant en gradins (revers de plateau) depuis l’étroite plaine côtière (200 km maximum de large) vers des plateaux et massifs intérieurs. Le point culminant est Morro de Môco à 2 620 mètres[4]. L’ensemble le plus massif est le plateau angolais qui déborde à l’Est les frontières de l’État. L'altitude moyenne y est 1 000 m. À l’Est, se trouve le bassin de très grands fleuves vers l’océan Indien. Le plateau est situé directement sur le bouclier granitique qui contient très peu de structure sédimentaire.

Climat

Situé entre le tropique du Capricorne et l’équateur, l'Angola est le pays le plus étendu au sud du Sahara après la République démocratique du Congo. L'Angola connaît de fortes variations de températures. Plus on avance vers le nord, plus les précipitations sont importantes. Au nord, le climat est tropical humide avec la présence d'une saison sèche qui s'étend de juin à septembre où le temps est très voilé. Les Angolais parlent « d’hivernage ».

Plus on avance vers le tropique, plus le climat est désertique ; le désert de Namibie est l’un des plus anciens, les plus secs du monde. Ce n’est pas un désert de sable mais d’ergs. L’orographie, ici le plateau de climat tempéré, modifie ces données[5]. Le long de la côte passe le courant de Benguela. Depuis la côte Angola – Namibie, un brouillard se dessine au-dessus de la mer quand la plage elle-même est dégagée. La côte est ainsi très sèche. La présence du plateau suscite des précipitations au sud, dans la région de Huambo. Les plaines côtières sont relativement sèches et reçoivent annuellement environ 300 millimètres de précipitation. Le climat est particulièrement humide dans l’enclave équatoriale de Cabinda. Les plateaux reçoivent 1 000 à 1 800 millimètres par an.

Subdivisions

Article détaillé : Subdivisions de l'Angola.

L'Angola est divisé en dix-huit provinces :

  • 1 Bengo
  • 2 Benguela
  • 3 Bié
  • 4 Cabinda
  • 5 Kwando-Kubango
  • 8 Kunene
  • 6 Kwanza-Nord
  • 7 Kwanza-Sud
  • 9 Huambo
  • 10 Huila
  • 11 Luanda
  • 12 Lunda-Nord
  • 13 Lunda-Sud
  • 14 Malanje
  • 15 Moxico
  • 16 Namibe
  • 17 Uige
  • 18 Zaire

Économie

Article détaillé : Économie de l'Angola.

La République d'Angola est un producteur de matières premières, notamment des hydrocarbures et des pierres précieuses.

Son PIB par habitant était de 5 423 dollars en 2014.

Démographie

Article détaillé : Démographie de l'Angola.
Centre de formation dans la province de Moxico[6].

Le premier recensement du pays après l'indépendance remonte à 1970, et les statistiques qui s'y refèrent encore sont donc à prendre avec précaution et ne sont que des estimations. Par contre, un nouveau recensement du pays a eu lieu en mai 2014 avec des données toutefois parcellaires et pas entièrement publiées. La population de l'Angola a été recensée selon ces données à 24,3 millions d'habitants en 2014[1]. 26,7 % de la population du pays réside dans la province de Luanda. Les groupes ethniques les plus importants sont les Ovimbundu (37 % de la population), les Ambundu (25 %) et les Bakongo (13 %). On compte également 2 % de métis et 1 % de blancs. En 2010, la pyramide des âges comprenait 43,3 % de 0-14 ans ; 54 % de 15-64 ans et 2,7 % de plus de 65 ans.

Éducation

Une minorité importante de la population adulte se constitue d'analphabètes[7]. 15 % des dépenses du gouvernement du pays de la période 1998-2007 étaient destinées à l'éducation[7]. Le pays est confronté au défi de l'enseignement supérieur[8].

Langues

Article détaillé : Langues en Angola.

La langue officielle est le portugais, utilisée par environ (selon le recensement de 1970 ; entretemps un nouveau recensement a été résalisé en 2014) 80 % des Angolais[9] dont 40 %[10],[9] comme langue maternelle. Six langues bantoues ont le statut de langue nationale[10] : umbundu (26 %), kikongo (14 %), kimbundu (8 %), tchokwé (7 %), nganguela et kuanyama[10],[2]. Au total, 38 langues bantoues sont parlées comme langue maternelle ou seconde langue par les Angolais[11],[10]. Le lingala est aussi présent depuis les années 1970 avec les quelque 400 000 Angolais de l'ethnie bakongo qui ont fui du Nord-Ouest de l'Angola à la suite de la répression coloniale, réponse à l'insurrection anti-coloniale de l'UPA, en 1961, et qui se sont installés en République démocratique du Congo (ancien Zaïre). Surtout dans la région de Kinshasa, ces Angolais ont très souvent abandonné leur langue d'origine, le kikongo, pour passer au lingala, et en retournant en Angola ils ont « importé » cette langue. Il y a déjà une génération d'enfants, et de jeunes de plus de 25 ans d'âge, qui sont nés lingalophones en Angola sans avoir jamais été au Zaïre ou au Congo[12].

Religions

Article détaillé : Religion en Angola.

La religion principale en Angola est le christianisme[13]. On dénombre près de 1 000 églises ou organisations / institutions religieuses officiellements reconnues[14]. Un peu plus de la moitié de la population est constituée par les membres de l'Église catholique introduite par les Portugais dès le XVe siècle. Environ un quart appartient aux Églises protestantes fondées pendant la période coloniale, aux XIXe et XXe siècles, surtout à l'Église évangélique congrégationelle, concentrée dans le Plateau Central et les villes côtières avoisinantes, à l'Église méthodiste dont le fief est une région allant de Luanda jusqu'à Malange, ainsi que l'Église baptiste au Nord-Ouest, mais aussi les Églises luthériennes et reformées[15]. À ces Églises chrétiennes « traditionnelles » s'ajoutent les adventistes, les néo-apostoliques mais à partir de l'indépendance, souvent sous influence brésilienne, surtout d'innombrables communautés pentecostales ou semblables (y compris les Témoins de Jéhovah), qui surgissent en général dans les grandes villes où elles suscitent des adhésions massives. Il y a encore deux Églises chrétiennes-syncrétiques, l'Église kimbanguiste dont le centre se trouve en République démocratique du Congo, et l'Église tocoïste que s'est formée en Angola, toutes les deux des créations datant du temps colonial. Une proportion faible de la population, certainement inférieure à 5 %, se dit croyante d'une religion « animiste », mais il y a parmi les chrétiens, plus spécialement en milieu rural, un certain nombre qui maintient des croyances et pratiques « traditionnelles ». La proportion des musulmans, tous sunnites, est inférieure à 1 %. Il s'agit principalement d'immigrés de l'Afrique de l'Ouest.

Culture

Article détaillé : Culture de l'Angola.
Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel An Ano Novo
4 janvier Jours des martyrs de la répression coloniale Dia dos mártires da repressão colonial
25 janvier Jour de Luanda Dia de Luanda Seulement à Luanda
4 février Début de la lutte armée Início da luta armada
8 mars Jour de la Femme Dia da Mulher
27 mars Fête de la Victoire Festa da Vitória
4 avril Jour de la paix et de la réconciliation nationale Dia da Paz e da Reconciliação Nacional
Vendredi saint Sexta-feira Santa
1er mai Fête du Travail Dia do Trabalho
25 mai Fête de l'Afrique Dia de África Le jour de la fondation en 1963 de l'Organisation de l'unité africaine
1er juin Fête des Enfants Dia das Crianças
17 septembre Anniversaire du Président Neto Aniversário do nascimento do Presidente Neto Agostinho Neto est le fondateur de la république d'Angola
2 novembre Jour des Morts Festa de Finados
11 novembre Fête de l'Indépendance Dia da Independência Fête Nationale
25 décembre Noël Natal

Lorsqu'un jour férié tombe un dimanche, le lundi suivant est chômé.

La culture d'Angola est mélangée avec la culture portugaise et la culture bantoue, qui est d'origine angolaise.

Sport

L'équipe d'Angola de football se qualifie pour la première fois de son histoire pour les phases finales de la coupe du monde de 2006 en Allemagne.

Le lundi 4 septembre 2006, l'Angola est désigné pour organiser la Coupe d'Afrique des nations de football en 2010.

  • Équipe d'Angola de football
  • Équipe d'Angola de handball féminin
  • Équipe d'Angola de basket-ball
  • Équipe d'Angola de rink hockey


Du 20 au 28 septembre 2013, l'Angola a organisé la 41e édition du championnat du monde de rink hockey à Luanda et Namibe.

Codes

L'Angola a pour codes :

Notes et références

  1. 1 2 3 http://www.ine.gov.ao/xportal/xmain?xpid=ine&xpgid=publications_detail&publications_detail_qry=BOUI=19329053
  2. 1 2 http://www.info-angola.ao/attachments/article/4087/Angola%20em%20numeros%202012.pdf
  3. http://www.governo.gov.ao/Arquivos/Constituicao_da_Republica_de_Angola.pdf
  4. (en) Merriam-Webster, Geographical Dictionary, Third Edition, Springfield, Massachusetts, Merriam-Webster, 1997 (ISBN 9780877795469).
  5. Gérard Sournia (sous la direction de), Atlas de l'Afrique, 2000, Éditions du Jaguar, Paris.
  6. Bénéficiant du fonds de la campagne « Ta journée pour l'Afrique » de l'organisation humanitaire allemande Aktion Tagwerk .
  7. 1 2 http://www.unicef.org/infobycountry/angola_statistics.html
  8. GEO no 403 de septembre 2012 p. 116
  9. 1 2 http://www.ethnologue.com/country/AO/languages dans ethnologue.com
  10. 1 2 3 4 http://poing.me/layar/Colombia/brochuranoCrop.pdf
  11. Languages of Angola, dans ethnologue.com.
  12. Angolan People + United States Committee for Refugees and Immigrants, World Refugee Survey 2008 - Angola, 19 juin 2008.
  13. (en) Angola
  14. Fátima Viegas : Panorama das Religiões em Angola Independente (1975 - 2008). Ministério da Cultura / Instituto Nacional para os Assuntos Religiosos, Luanda, 2008
  15. Lawrence W. Henderson, The Church in Angola: A river of many currents, Cleveland / Ohio, Pilgrim Press, 1989. Benedict Schubert, Der Krieg und die Kirchen: Angola 1961 - 1991, Exodus, Luzerne, 1997.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jakkie Cilliers, Christian Dietrich (éd.)(2000): Angola’s war economy. Pretoria.
  • Michael Cromerford (2005), The Peaceful Face of Angola: Biography of a Peace Process (1991 to 2002), Luanda
  • Manuel Ennes Ferreira (1999): A indústria em tempo de guerra: Angola 1975-1991, Lisbonne
  • Fernando Florêncio (2010), 'No Reino da Toupeira', dans idem (éd.), Vozes do Universo Rural: Reescrevendo o Estado em África. Lisbonne
  • Global Witness (1999): A Crude Awakening: The Role of the Oil and Banking Industries in Angola’s Civil War and the Plunder of State Assets. Londres.
  • Global Witness (1998): A rough trade: The Role of Companies and Governments in the Angolan Conflict. Londres.
  • Global Witness (2000): Conflict Diamonds: Possibilities for the Identification, Certification and Control of Diamonds. Londres.
  • Global Witness (2002): Os Homens dos Presidentes'. Londres.
  • Fernando Andresen Guimarães (1998): The Origins of the Angolan Civil War: Foreign Intervention and Domestic Political Conflict, Houndsmills, Basingstoke + New York
  • Franz-Wilhelm Heimer (1980), Der Entkolonisierungskonflikt in Angola, Munich
  • Franz-Wilhelm Heimer (éd.) (1973), Social Change in Angola, Munich
  • Tony Hodges (2001): Angola from Afro-Stalinism to Petro-Diamond Capitalism, London + Bloomington, Indianapolis.
  • Tony Hodges (2004): The Anatomy of an Oil State, Oxford + Bloomington, Indianapolis
  • Human Rights Watch (2001): The Oil Diagnostic in Angola: An Update Complete Report. New York.
  • International Monetary Fund (1999): IMF Staff Country Report No. 99/25: Angola: Statistical Annex. Washington, D.C..
  • International Monetary Fund (2002): Mission Concluding Statements: Angola-2002 Article IV Consultation, Preliminary Conclusions of the IMF mission. Washington D.C.
  • Yves Loiseau, Pierre-Guillaume Roux (1989): Jonas Savimbi. Cologne.
  • Jean-Michel Mabeko-Tali (2005): Barbares et citoyens: L'identité nationale à l'épreuve des transitions africaines: Congo-Brazzaville, Angola, Paris: L'Harmattan
  • Assis Malaquias (2007): Rebels and Robbers: Violence in Post-Colonial Angola, Uppsala: Nordiska Afrikainstitutet
  • Médecins sans frontières (2002): Angola uma população sacrificada. Bruxelles.
  • Christine Messiant (2008):L'Angola post-colonial: Guerre et paix sans démocratisation, Paris: Karthala
  • Christine Messiant (2009): L'Angola post-colonial: Sociologie politique d'une oléocratie. Paris: Karthala
  • Didier Péclard (éd)(2008), L'Angola dans la paix: Autoritarisme et reconversions, dossier dans Politique africaine, p. 5 - 121.
  • Manuel Alves da Rocha (2009), Economia e Sociedade em Angola, 2. Ausg., Luanda: Nzila.
  • Keith Somerville (1986): Angola: Politics, Economics and Society, London + Boulder, Colorado
  • Inge Tvedten (2002): La scène angolaise. Limites et potentiel des ONG, Lusotopie 2002/1, p. 171-188.
  • Nuno Vidal & Justino Pinto de Andrade (éd.)(2008): O processo de transição para o multipartidarismo em Angola, 3e éd., Luanda
  • Nuno Vidal & Justino Pinto de Andrade (éd.)(2008): Sociedade civil e política em Angola: Enquadramento regional e internacional, Luanda

Filmographie

  • Angola, Saudades From The One Who Loves You, film documentaire angolais de Richard Pakleppa, 2005, 66 min
  • Angola, le bonheur est dans le train, film documentaire français de Adama Ulrich, 2009, 52 min

Articles connexes

  • Villes d'Angola
  • Santé en Angola
  • Affaire des ventes d'armes en Angola (Angolagate)

Liens externes

  • Catégorie Angola de l’annuaire DMOZ
  • Ambassade de l'Angola aux États-Unis
  • Cartes et statistiques sur l'Angola
  • Divers articles sur l'Angola (tourisme, société, traditions, etc.)
  • Exposition sur les arts de l'Angola au musée Dapper jusqu'en juillet 2011 : Angola, figures de pouvoir
  • ANGOLA, Situation institutionnelle par M. Boubacar Issa Abdourhamane, doctorant au CEAN, IEP-Université Montesquieu-Bordeaux IV, récupéré 3 septembre 2011
  • (anglais) Betelsmann Transformation Index 2012 - Angola Country Report
  • Portail de l’Angola
  • Portail de la lusophonie
  • Portail de l’Afrique
This article is issued from Wikipédia - version of the Sunday, November 01, 2015. The text is available under the Creative Commons Attribution/Share Alike but additional terms may apply for the media files.
Contents Listing Alphabetical by Author:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Unknown Other

Contents Listing Alphabetical by Title:
# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z Other

Medical Encyclopedia

Browse by first letter of topic:


A-Ag Ah-Ap Aq-Az B-Bk Bl-Bz C-Cg Ch-Co
Cp-Cz D-Di Dj-Dz E-Ep Eq-Ez F G
H-Hf Hg-Hz I-In Io-Iz J K L-Ln
Lo-Lz M-Mf Mg-Mz N O P-Pl Pm-Pz
Q R S-Sh Si-Sp Sq-Sz T-Tn To-Tz
U V W X Y Z 0-9

Biblioteca - SPANISH

Biblioteca Solidaria - SPANISH

Bugzilla

Ebooks Gratuits

Encyclopaedia Britannica 1911 - PDF

Project Gutenberg: DVD-ROM 2007

Project Gutenberg ENGLISH Selection

Project Gutenberg SPANISH Selection

Standard E-books

Wikipedia Articles Indexes

Wikipedia for Schools - ENGLISH

Wikipedia for Schools - FRENCH

Wikipedia for Schools - SPANISH

Wikipedia for Schools - PORTUGUESE

Wikipedia 2016 - FRENCH

Wikipedia HTML - CATALAN

Wikipedia Picture of the Year 2006

Wikipedia Picture of the Year 2007

Wikipedia Picture of the Year 2008

Wikipedia Picture of the Year 2009

Wikipedia Picture of the Year 2010

Wikipedia Picture of the Year 2011