Kinshasa

Kinshasa | |
![]() Héraldique |
![]() Drapeau |
![]() Localisation de la Ville-Province de Kinshasa(en rouge), à l’intérieur de la République démocratique du Congo |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Statut politique | Ville et province |
Assemblée | 59 sièges |
Sénat | 8 sièges |
Gouverneur | André Kimbuta Yango |
ISO 3166-2 | KN |
Fuseau horaire | UTC+01:00 |
Démographie | |
Population | 11 587 000 hab. (2015[1]) |
Densité | 1 163 hab./km2 |
Langue(s) | Officielle : français Nationale(s) : lingala |
Géographie | |
Coordonnées | 4° 19′ 54″ S 15° 18′ 50″ E / -4.3316666666667, 15.3138888888894° 19′ 54″ Sud 15° 18′ 50″ Est / -4.3316666666667, 15.313888888889 |
Superficie | 9 965 km2 |
Sources | |
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Kinshasa, appelée Léopoldville de 1881 à 1966, est la capitale et la plus grande ville de la République démocratique du Congo (RDC). Avec une population de 11 587 000 habitants sur une superficie de 9 965 km2, elle est la troisième ville la plus peuplée d'Afrique après Le Caire et Lagos et l'une des agglomérations les plus peuplées au monde. Située sur la rive sud du fleuve Congo, au niveau du Pool Malebo, elle fait face à la capitale de la République du Congo, Brazzaville. Les limites de la ville étant très étendues, plus de 90 % de sa superficie sont des espaces ruraux ou forestiers (notamment dans la commune de Maluku) ; les parties urbanisées se trouvent à l'ouest du territoire. Kinshasa a le statut administratif de ville et constitue l'une des onze provinces du pays. Ses habitants sont nommés les Kinois.
Le site de Kinshasa est occupé depuis plusieurs siècles par des peuples bantous (Teke, Humbu) et devient une place commerciale au cours des XVIIIe et XIXe siècles. En 1881, l'explorateur Henry Morton Stanley nomme la ville Léopoldville en l'honneur du roi des Belges Léopold II. En 1920, elle ne compte que 1 600 habitants, et voit peu à peu sa population s'accroître jusqu'à atteindre 200 000 habitants en 1950. Durant la seconde moitié du XXe siècle, la ville connaît un fort développement économique et une urbanisation anarchique : passant d'un million d'habitants en 1970 à plus de dix millions aujourd'hui, Kinshasa subit une congestion permanente du réseau routier, une importante pollution atmosphérique ainsi que des phénomènes de pauvreté et de criminalité. Elle est le théâtre de violences inter-ethniques en 1997.
Cœur économique, politique et culturel du pays, Kinshasa est une ville de contrastes, où coexistent côte à côte des secteurs résidentiels et commerciaux huppés, des universités, des camps militaires et des bidonvilles. Elle constitue un nœud de transports de l'Afrique centrale et accueille les principaux bâtiments institutionnels du pays, tels que le Palais du Peuple et le Palais de la Nation. C'est une ville cosmopolite, qui accueille de nombreux étrangers, et où le français est la langue principale des habitants (92%) aux côtés du lingala et d'autres langues africaines. En raison de sa forte croissance démographique, Kinshasa serait devenue la première ville francophone au monde vers la fin de l'année 2014 selon certaines estimations[2].
Toponymie

En kikongo, Kinshasa signifie le « Marché au sel » (de nshasa = « sel » et du locatif ki). Ce nom devint officiel au moment de l'indépendance du pays en 1960, remplaçant celui de « Léopoldville » qui fut donné en 1881 par l'explorateur Henry Morton Stanley en l'honneur du roi des Belges Léopold II au service duquel il se trouvait[3].
En face, sur la rive droite du fleuve, se trouve Brazzaville, capitale de la République du Congo. Pour bien différencier les deux pays ayant « Congo » dans leur nom, on appelle parfois la République démocratique du Congo « Congo-Kinshasa », pour la différencier du « Congo-Brazzaville ».
Généralités


Kinshasa forme une entité administrative à statut particulier, c'est le centre administratif, économique et culturel de la République démocratique du Congo. Elle s'étend sur plus de 30 km de l'est à l'ouest et sur plus de 15 km du nord au sud. Ses habitants sont appelés les Kinois. La population de Kinshasa contient des représentants de la majorité des ethnies du Congo[4].
Une partie importante de la ville s'étend sur une superficie essentiellement rurale et couverte d'une savane herbeuse parsemée d'arbustes. La commune rurale de Maluku se trouvant dans la partie orientale de la ville-province occupe à elle seule 79 % du territoire. C'est une ville de contrastes importants, avec des secteurs résidentiels et commerciaux chics, des universités, des camps militaires et des taudis informes coexistant côte à côte, et donc aussi de vastes zones « rurales » envahissant parfois la ville au point de retrouver maraîchers et élevages en ville.
Parmi les bâtiments d'une hauteur supérieure 50 m, on trouve :
- Dans la commune de la Gombe :
- Le Gécamines Commercial Building (ou Building Sozacom; 98 m)
- L'Hôtel Memling
- La tour BCDC (74,6 m)
- La tour REGIDESO (58,2 m)
- Immeuble du ministère des transports SONATRAS
- Dans la commune de Lingwala :
- le Building RTNC (estimé à 98 m).
- Entre Kintambo et Gombe :
- L'immeuble Fleuve Congo Hôtel (ex CCIC ; 98 m environ)
- Le Grand Hôtel (ex Hôtel Intercontinental ; 10 étages)
- Immeuble de la SNEL (10 étages)
L'immeuble le plus haut de Kinshasa, qui doit intégrer un complexe commercial et hôtelier inégalé en RDC, devrait atteindre 130 mètres et être construit sur la Grande Place de la Gare dans la Gombe. Mais sa construction, bien qu'avancée, a été suspendue.
La construction la plus élevée de la ville reste à ce jour[Quand ?] le monument sur l'échangeur de Limete, une tour inachevée qui culmine à 150 mètres.[réf. souhaitée]
Histoire
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L'Afrique centrale possède des traces d'occupation humaine remontant au premier millénaire avant notre ère. De nombreux sites anciens d'occupation ont ainsi été identifiés autour du Malebo Pool, mais la plupart des fouilles sont anciennes et non coordonnées, ce qui pose des problèmes de stratigraphie[5]. Les siècles précédant la colonisation voient des peuples bantous s'installer dans la région du moyen et bas Congo, précédemment exclusivement occupée par les Pygmées. Différentes tribus et peuples composent la nouvelle population. Au niveau du Pool Malebo, les Tio (ou Téké) peuplent la rive droite (nord) du fleuve et des peuples assimilés aux Téké (Humbu et Mfinu) peuplent la rive gauche (sud). La région voit la traite d'esclaves et le commerce d'ivoire enrichir le peuple téké, alors érigé en royaume.
Du XVIe au XIXe siècles
Dès le XVIe ou XVIIe siècle, la région du Pool devient une vraie plaque tournante entre le bassin du fleuve et les régions côtières. Des légumes des Amériques sont aussi introduits à l'intérieur du continent grâce au commerce et les esclaves (le plus souvent des vaincus dans différents conflits) partent vers Loango, l'embouchure du fleuve et au Sud du royaume de Kongo. Les Bobangis, parfois appelés Bangala (gens du fleuve), occupaient la majeure partie du commerce avec la région équatoriale en naviguant le fleuve et ses rivières jusqu'aux villages tékés du Pool.
Au cours des XVIIIe et XIXe siècles, des pêcheurs et surtout des commerçants tékés venus du nord installent des marchés et des villages au sud du Pool Malebo et sur le plateau qu'on nommera plus tard le plateau des Batéké. Ces villages sont des colonies car les Tékés se limitent à la pêche et au commerce. Les tribus de la région, Humbu et Mfinu, étaient considérées comme les propriétaires de ce côté du fleuve. Au fil du temps, les colons tékés poussent la population locale plus loin des rives, vers l'intérieur des collines. Les principaux villages tékés de la rive sud étaient Nsasa avec près de 5 000 habitants, Ntambo avec moins de 3 000 habitants. Lemba, parmi une multitude de petits villages humbus, était la capitale marchande et politique des Humbus, avec environ 300 habitants. Les marchés du fleuve voyaient des caravanes d'esclaves porteurs d'huile, d'amandes, de palme, d'arachides, de sésame et d'ivoire aller et venir[6].
Colonisation européenne

Henry Morton Stanley atteint pour la première fois le site de la ville au niveau de Ntambo le lors de sa traversée d'est en ouest du continent africain. En 1881, il signa le « traité de l’amitié » avec un chef téké, Ngaliema, obtenant ainsi le droit d’établissement à l'emplacement de l'actuelle commune de Kintambo, sur les bords de la baie de Ngaliema, et il chargea le capitaine Charles-Marie de Braconnier d'y fonder un poste qu’il baptisa d'avance Léopoldville[7] (Leopoldstad en néerlandais) en l’honneur de son commettant Léopold II de Belgique. Stanley avait choisi l’endroit où le fleuve Congo devenait navigable en direction de l’amont. Le site spacieux et facile à défendre était déjà peuplé de 66 villages antérieurs à Stanley avec une population totale estimée à 30 000 habitants[8]. Stanley fonda aussi une autre station, celle-ci près du hameau de Kinshasa (nshasa signifiant « marché »), avec l'accord du chef Ntsuvila. Ce village donna son nom à la ville actuelle, se dressant, avec le village de Mpumba, là où aujourd’hui se trouve le quartier des affaires.
En 1898, Léopoldville fut reliée par le rail à Matadi. Son importance économique en fut accrue et pourtant, en 1910, on y dénombrait à peine 10 000 habitants.
Capitale grandissante


En 1929, la ville hérita de la fonction de centre administratif assumée jusque-là par Boma, par la mise en application de l'arrêté royal du 1er juillet 1923. À cette époque, Léopoldville est confinée aux communes de Kintambo et de la Gombe actuelle développées autour de la Baie de Ngaliema. Ensuite apparurent les communes de Kinshasa, de Barumbu et de Lingwala. Dans les années 1930, celles-ci accueillent la majorité des logements pour les employés de la Chanic, la Filstisaf et l'Utex Africa.
Léopoldville ne devint juridiquement une ville que le (avec 5 000 hectares et 53 000 habitants); depuis 1923, elle était seulement un « district urbain ». Par la même occasion, elle devient capitale de la colonie, chef-lieu de la province du Congo-Kasaï et du district du Moyen-Congo. Elle était divisée en deux zones : la zone urbaine, avec Léo II, Léo-Ouest, Kalina, Léo-I ou Léo-Est, et Ndolo ; et la zone indigène au sud. La croissance de la ville s'amplifie en 1945 avec la fin du travail forcé, qui permet aux populations noires d'augmenter. Arrivent alors de nombreux paysans de la campagne, à la recherche d'un emploi, et s'entassant dans les cases de la zone indigène. La ville commence alors à se peupler majoritairement de Bakongo. Dans les années 1950, les cités planifiées de Lemba, Matete, et une partie de Ndjili furent aménagées pour loger les employés de la zone industrielle de Limete. En 1954, la ville ouvre la première université de la colonie, l'Université Lovanium.
La ville compte 11 communes et 6 zones annexes en 1957 : les communes de Kalamu, Dendale (actuelle commune de Kasa-Vubu), Saint Jean (actuelle Lingwala), Ngiri-Ngiri, Kintambo, Limete, Bandalungwa, Léopoldville (actuelle Gombe), Barumbu, Kinshasa et Ngaliema ; et les zones annexes de Lemba, Binza, Makala, Kimwenza, Kimbanseke et Kingasani. Les zones annexes de Ndjili et Matete sont plus tard ajoutées. Avec les émeutes de janvier 1959, l'indépendance politique se profile, les élections municipales, parlementaires ou présidentielle donnent lieu à des tensions ethniques qui nécessitent l'intervention de la force publique. Les Bakongos remportent néanmoins les élections municipales. Le MNC Lumumba remporte les élections parlementaires (députés et sénateurs). Patrice Lumumba, Premier ministre, proposa à Joseph Kasa-Vubu, de l'Abako, la présidence de la République, poste essentiellement honorifique. Par souci d'unité nationale, celui-ci accepta. La guerre civile qui suivit l'indépendance en 1960 renforça l'immigration des Balubas. Avec la prise de pouvoir du maréchal Mobutu, en 1965 le lingala devient la langue régionale enseignée à côté du français.
La ville change officiellement de nom en 1966, de Léopoldville à Kinshasa.
En 1968, elle est dotée du statut de région au même titre que les autres régions du pays et le nombre de communes passe à 24. Les dix nouvelles communes sont Bumbu, Kimbanseke, Kisenso, Makala, Maluku, Masina, Mont-Ngafula, Ngaba, Nsele et Selembao.
La loi du 5 janvier 1975 en fit la huitième Région de la République (le Kivu a été scindé depuis), avec la création des nouveaux organes administratifs.
Histoire urbaine de Kinshasa
L'histoire urbaine de Kinshasa décrit l'histoire de la genèse de Kinshasa, et la manière dont elle s'est urbanisée. Cette urbanisation qui s'est réalisée en deux temps. Le premier correspond à l'époque coloniale, quand la ville a bénéficié d'un plan urbain bien élaboré, et le deuxième, à la période post-coloniale, période à laquelle la ville se développe de façon anarchique, sans plan d'urbanisme. C'est même la période de l'urbanisme spontané.
Croissance urbaine et "maux africains"
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Source: Populstat, World Urbanization Prospects (*) ne compte que les communes de Léopoldville de l'époque |
Croissance démographique
En 1945, la capitale du Congo belge abritait 100 000 personnes. À l’indépendance, en 1960, Léopoldville comptait 400 000 âmes, ce qui en faisait la plus grosse agglomération d’Afrique centrale. Quinze ans plus tard, après que la ville eut reçu le nom de Kinshasa en 1966, sa population avait déjà franchi le cap des 2 millions. D'après l'Institut national de la statistique en 2000, Kinshasa comptait près de 6 062 000 habitants dont 3 637 000 de moins de 19 ans, tranche d'âge comprenant donc 60% de la population qui représente d'ailleurs plus de la moitié de la population urbaine. En 2001, les jeunes de 15 ans représentaient 46,8% de la population totale[9]. Kinshasa a maintenant une structure démographique réellement jeune et cette jeunesse est particulièrement kinoise de naissance parce que la moitié de la population urbaine est née à Kinshasa. Ce qui n'était pas le cas avant l'indépendance et jusqu'aux années 1970 parce qu'en 1967, lorsque la ville avait environ 865 460 habitants, près de 53% de la population (460 390 hab.) n'étaient pas natifs de Kinshasa[10]. En 1984, les résultats du recensement indiquèrent que 59,4% de la population étaient des natifs de Kinshasa. Les jeunes représentent donc aujourd'hui à Kinshasa une bonne frange de la population. La population a ensuite crû de manière considérable jusqu'à atteindre plus de 8 millions d'habitants selon les estimations de 2010.
Les carences de l'administration ne permettent pas d'obtenir une quantification exacte de la population kinoise. L'exode rural et les migrations consécutives aux guerres civiles à l'Est sont des facteurs supplémentaires qui compliquent le chiffrage. Les estimations actuelles sont fournies par des ONG et parfois basées sur la détermination du taux moyen d'occupation urbaine par photographie aérienne, principalement dans les zones où l'habitat type ne comporte pas d'étages, c'est-à-dire les zones ayant une forte expansion urbaine comme les cités. De ce fait, il se peut que la population dépasse les 10 millions d’habitants.
Violence et corruption
En 1991, et ensuite en 1993, Kinshasa est victime de pillages, dont les séquelles sont encore visibles tant matériellement qu’humainement jusqu'à aujourd'hui. Ces pillages résultèrent d'une crise économique due à un système politico-économique, finalement aussi inefficace que corrompu, instauré par Mobutu Seseko.
En 1997, après l'arrivée au pouvoir de Laurent Kabila (père du président actuel), des violences ethniques éclatent dans la ville. La politique du nouveau dirigeant influence l'économie de la capitale, et du pays en général, ce qui a pour effet d'accentuer la corruption.
Selon une enquête du Réseaux des éducateurs des enfants et jeunes de la rue (REEJER) de 2006, 13 877 enfants vivent et travaillent dans les rues de Kinshasa, principalement dans les communes de Masina, Kimbanseke et Limete.
Engorgement des transports
L'état de la voirie est mauvais dans de nombreuses communes de l'agglomération, au point que nombre de rues sont impraticables pour des véhicules hors saison sèche[11].
Des travaux de réhabilitation ont été menés. Toutefois, les réhabilitations sont parfois inefficaces[12].
En conséquence de cette dégradation des chaussées, Marc Pain fait le constat d'une aggravation (entre 1973 et 1984) de l'enclavement de certains quartiers, notamment du Sud, dans l'agglomération, les trajets vers le centre comme de périphérie à périphérie étant de plus en plus longs, à tel point qu'il est parfois plus rapide de se rendre à sa destination à pieds[K 1]. Vingt ans plus tard, en 2007, le journal Le Potentiel fait le même constat d'une dégradation : « Autrefois, les conducteurs de véhicules empruntaient certaines avenues secondaires. Celles-ci sont, par les temps qui courent, devenues impraticables. »[13]. En 2008, malgré le lancement des cinq chantiers de Joseph Kabila (voir ci-dessous), l'état des infrastructures reste « dans un état de délabrement très avancé dans la ville de Kinshasa. [...] Nombreuses parmi les 24 communes qui la composent sont pratiquement enclavées. [...] Aujourd’hui, la réalité du terrain contraste terriblement avec ce que le pouvoir a promis. »[14].
Les problèmes écologiques
La ville est confrontée à d'importants problèmes écologiques.
Au premier rang, le problème de l'énergie. En effet, en dépit d'un fort potentiel hydroélectrique des barrages d'Inga I et II, le réseau électrique est vieillissant, mal calibré et peu étendu. Les branchements illégaux et les incidents quotidiens, d'origine naturelle ou humaine, provoquent des pannes à répétition. L'absence d'une énergie disponible partout et peu coûteuse explique l'usage des autres sources d'énergies. En 1984, Marc Pain montre qu'environ 45 % de la population fait la cuisine avec des combustibles d'origine pétrolière, la grosse majorité des autres avec du bois ou du charbon de bois provenant de la déforestation[K 2]. Des solutions sont recherchées pour gérer des plantations à repousse rapide (eucalyptus, pins). En 2010, la consommation de charbon de bois est estimée à 500 000 tonnes et un grand projet, nommé “Makala”, est lancé pour mieux gérer la filière bois-énergie[15].
Le second est la gestion de l'eau. L'eau potable est assurée par la société publique REGIDESO. Mais les infrastructures de traitement et de d'acheminement de l'eau sont également vétustes et limitées, donc incapables de satisfaire les demandes grandissantes de la ville. La suspicion sur la qualité de l'eau est la raison pour laquelle grandit un marché de l'eau en bouteille et s'installent des systèmes de filtration chez les particuliers aisés. Sans eau courante, des quartiers entiers emploient le système D. Des travaux sont en projet pour résoudre le problème. Il n'existe aucune station d'épuration. Les eaux usées sont donc rejetées directement dans les rivières et le fleuve Congo, ce qui implique une pollution latente. Le tout à l'égout ne concerne que le centre ville et certains quartiers. Il en va de même pour l'évacuation des eaux de ruissellement. Malgré cela, le système actuel est peu entretenu donc presque inutile. Par conséquent, Kinshasa est régulièrement touchée par les inondations et parfois par des épidémies.
Le troisième est la gestion des déchets. Il existe un service de traitement des déchets mais reste insignifiant. Le tri n'existe pas. Fort heureusement, un recyclage d'ordre économique a lieu dans la population. Ainsi, les métaux sont réemployés, ou revendus au poids, et les contenants plastiques sont réutilisés. Les matériaux inertes, comme le ciment, la brique et la faïence, sont pilés et revendus comme gravier. Le bois sert de combustible. Toutefois, la ville produisant une quantité de déchets très importante, il reste bon nombre de détritus inexploitables, le plastique souple en tête. La technique courante consiste à les regrouper en tas puis les brûler, voire les enterrer. En conséquence de quoi, une pollution invisible des sols, de l'air et des eaux par les suies, les gaz toxiques et les métaux lourds, n'est pas à écarter.
Cinq chantiers
En 2009, le président Joseph Kabila mit en œuvre une série de cinq chantiers pour la nation : les infrastructures, la santé et l’éducation, l’eau et l’électricité, le logement, l’emploi. Tous ont des parties importantes à Kinshasa[16].
Pour l’infrastructure, d’important travaux routiers occupent, depuis 2009, la société chinoise CREC dont notamment le réamènagement du « boulevard du 30 juin » à Gombe et le « boulevard Colonel Mondjiba » à Kintambo, l’« avenue du Tourisme » (longeant le fleuve vers l'aval) à Ngaliema[17]. Un projet d’aménagement de route express au niveau de l’« avenue Nyangwe » et de l’« avenue Kabambare » n’a pas encore été entamé.
L’aéroport international de Ndjili voit aussi des travaux de réhabilitation, sa piste doit être réaménagée et un nouveau terminal sera construit. Ce dernier est en partie financé par une redevance perçue auprès de chaque voyageur utilisant l’aéroport.
La ville voit aussi l’installation de la fibre optique connectant celle-ci à la côte atlantique, plus précisément au câble South Africa Transit 3/West Africa Submarine Cable.
L'urbanisation en question
Comme toutes les villes ayant connu un fort développement démographique, Kinshasa a subi un étalement anarchique et l'explosion des petites constructions, parfois de bric et de broc. L’absence d’encadrement rigoureux sur le bâtît et le manque de politique urbanistique pour des raisons budgétaires n’ont rien arrangé. Malgré l’amélioration socio-économique du pays depuis quelques années, le phénomène se poursuit encore.
Quoiqu’il en soit, l’offre publique ou privée reste marginale face à la demande toujours plus grande de la population, ce qui a évidemment entraîné une forte augmentation des prix immobiliers, accrue par ailleurs par la coûteuse importation des matériaux, le peu d'offre sur le marché du ciment et les conflits de propriétés.
L’arrivée d’une classe moyenne montante et d’investisseurs étrangers a suscité l’intérêt du privé pour la construction lucrative de logements et d’hôtels. Kinshasa connaît donc une forte activité foncière qui a donné lieu à l’érection de nombreux immeubles et maisons, quand d’autres n’ont pas été réhabilités ou rénovés. Ainsi, un projet de développement immobilier de haut de gamme sur le site marécageux de la rivière Ndjili le long du fleuve Congo (voir localisation exacte) est en préparation par la société Hawkwood Properties, détenue par des fonds zambiens. Ce projet immobilier d’envergure constituerait une nouvelle commune appelée « la cité du fleuve Congo »[18],[19].
Toutefois, l’effondrement d’un nouvel immeuble, à peine terminé mais habité, dans le quartier Basoko de la commune de Ngaliema au 14 octobre 2013, a démontré que les règles élémentaires de construction étaient négligées au profit des bénéfices. D’autres questions plus dérangeantes commencent à apparaître sur l’urbanisation galopante de la ville. En effet, l’investissement massif par des capitaux étrangers dans des programmes étendus et luxueux, destinés en fin de compte qu’à une catégorie haute donc très étroite de la population, laisse planer le doute. Certains dénoncent une spéculation immobilière, voire du blanchiment d’argent.
Géographie
Min. (°C) | Max. (°C) | Pluie (mm) | |
---|---|---|---|
Janvier | 21 | 31 | 135 |
Février | 22 | 31 | 145 |
Mars | 22 | 32 | 196 |
Avril | 22 | 32 | 196 |
Mai | 22 | 31 | 159 |
Juin | 19 | 29 | 8 |
Juillet | 18 | 27 | 3 |
Août | 18 | 29 | 3 |
Septembre | 20 | 31 | 30 |
Octobre | 21 | 31 | 119 |
Novembre | 22 | 31 | 222 |
Décembre | 21 | 30 | 142 |
* Sources : BBC Weather | |||
La ville-province s'étend sur une surface de 9 965 km2 composée d'un grand plateau (Plateau du Kwango), d'une chaîne de collines (monts Ngaliema, Amba, Ngafula), d'une plaine et de marécages au bord du Pool Malebo. La plaine est la partie la plus peuplée et s'étend en forme de croissant de la baie de Ngaliema à l'Ouest jusqu'au plateau du Kwango à l'Est du Pool Malebo.
Les variations annuelles de température dans la région de Kinshasa sont d'environ 13 degrés Celsius. Le climat est de nature équatoriale (chaud et humide), composé d'une saison des pluies de 8 mois. La saison sèche est de mi-mai à mi-septembre. Le reste de l'année est relativement pluvieux surtout aux alentours de mars ou novembre.
Plusieurs rivières de diverses dimensions traversent les plaines de la ville-province, généralement prenant source dans les collines, coulant du Sud vers le Nord, pour se jeter dans le fleuve Congo. Des lacs de tailles réduites, comme le lac Ma Vallée et le lac Vert, y sont aussi localisés.
Subdivisions
La ville de Kinshasa est divisée en 4 districts et 24 communes[20] :
| |||
![]() District de
la Lukunga District de
la Funa District du
Mont-Amba District de
la Tshangu Fleuve Congo
Pool Malebo
Baie
de Ngaliema Gombe
Barumbu
Kin.
Ling.
K.-V.
Ng.-Ng.
Kal.
Banda-
lungwa Kintambo
Ngaliema
Selembao
Bumbu
Makala
Ngaba
Lemba
Limete
Matete
Kisenso
Masina
Ndjili
Kimbanseke
Nsele
Mont-Ngafula
Nsele
Maluku
| |||
abréviations : Kinshasa (Kin.), Kasa-Vubu (K.-V.), Lingwala (Ling.), Ngiri-Ngiri (Ng.-Ng.) |
district de la Funa
|
district de la Lukunga
|
district du Mont-Amba
|
district de la Tshangu
|
Les quatre districts urbains de la ville de Kinshasa sont totalement inégaux en termes de superficie, effectifs démographiques, de niveau d'urbanisation, de niveau de vie et de qualité des infrastructures de base.
District de la Tshangu
Il est le plus peuplé et le plus étendu de la ville. Son développement a pour handicap de n'être relié au centre ville que par une unique route : le boulevard Lumumba, grâce au pont qui traverse la rivière Ndjili. il suffit que ce pont s'écroule, pour que tout le district soit isolé de la ville. En 2004, le district comptait 2 082 056 habitants sur 9 116,5 km2, soit une densité de 227 habitants au km[21]. Au cours de la décennie 2000, plusieurs infrastructures de grande envergure ce sont implantées à la Tshangu. Il s'agit entre autres de : Hôpital Marie Biamba Mutombo du Basketteur congolais de la NBA Mutombo Dikembe à Masina, hôpital des chinois à Ndjili, hôpital de Maluku à Maluku, Marché de la Liberté à Masina et Marché de Menkao à Menkao dans la commune de Maluku, etc. Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution démographique dans le district de la Tshangu.
Communes | Superficie en km² | Population en 1967 | Densité en km² en 1967 | Population en 2004 | Densité au km² en 2004 | Nombre de quartiers |
---|---|---|---|---|---|---|
Ndjili | 11,40 | 80 000 | 7017 | 442 138 | 38 784 | 13 |
Kimbanseke | 237,78 | 64 440 | 271 | 946 372 | 3 980 | 30 |
Masina | 69,73 | 18 700 | 268,2 | 485 167 | 6 957 | 21 |
Nsele | 898,79 | - | - | 140 929 | 16 | |
Maluku | 7 948,80 | - | - | 67 450 | 8 | 19 |
District de Lukunga
C'est un district facilement accessible, en dehors de quelques quartiers de la commune de Ngaliema. Il se situe au centre de la ville de Kinshasa, mais est aux prises avec des problèmes d'assainissement des eaux pluviales dans plusieurs de ses quartiers. L'infrastructure la plus importante qu'a bénéficié le district de Lukunga durant la dernière décennie, avant 2010, est la construction du boulevard Triomphal, à la frontière entre les communes de Kinshasa et de Kasa-Vubu. Le tableau ci-dessous donne les détails de l'évolution démographique pour le district de Lukunga
Communes | Superficie en km² | Population en 1967 | Densité en km² en 1967 | Population en 2004 | Densité au km² en 2004 | Nombre de quartiers |
---|---|---|---|---|---|---|
Kintambo | 2,72 | 29 890 | 10 989 | 106 772 | 39 254 | 8 |
Lingwala | 2,88 | 37 240 | 12 930 | 94 635 | 32 859 | 9 |
Kinshasa | 2,87 | 56 640 | 19 735 | 164 857 | 57 441 | 7 |
Barumbu | 4,72 | 44 900 | 9 512 | 150 319 | 31 847 | 9 |
Gombe | 29,33 | 17 890 | 610 | 32 373 | 1 103 | 10 |
Ngaliema | 244,30 | 30 640 | 125 | 683 135 | 2 796 | 21 |
District de la Funa
Il regroupe sept communes. Les communes de Kalamu, Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri et Bandalungwa sont centrales et très denses, les autres (Bumbu, Makala et Selembao) sont presque enclavées, car desservie principalement par la seule avenue du 24 novembre qui connaît de temps en temps des problèmes de délabrement. Voici l'évolution démographique dans ce district jusqu'en 2004 :
Communes | Superficie en km² | Population en 1967 | Densité en km² en 1967 | Population en 2004 | Densité au km² en 2004 | Nombre de quartiers |
---|---|---|---|---|---|---|
Kalamu | 6,64 | 78 310 | 11 793 | 315 342 | 47 491 | 18 |
Kasa-Vubu | 5,04 | 56 540 | 11 218 | 157 320 | 31 214 | 7 |
Ngiri-Ngiri | 3,40 | 50 930 | 14 979 | 174 843 | 51 424 | 8 |
Bandalungwa | 6,82 | 45 220 | 6 630 | 202 341 | 29 668 | 7 |
Bumbu | 5,50 | 37 560 | 6 829 | 329 234 | 59 860 | 13 |
Makala | 5,60 | 37 200 | 6 643 | 253 844 | 45 329 | 14 |
Selembao | 23,18 | 55 150 | 2 379 | 335 581 | 14 477 | 18 |
District de Mont-Amba
Il comprend 6 communes, dont Mont Ngafula qui est la plus grande commune du district. En 2004, le district de Mont-Amba regroupait 1 822 130 habitants sur 475 km2, soit une densité de 3 836 habitants au km². Le tableau ci-dessous donne les détails sur l'évolution démographique jusqu'en 2004.
Communes | Superficie en km² | Population en 1967 | Densité en km² en 1967 | Population en 2004 | Densité au km² en 2004 | Nombre de quartiers |
---|---|---|---|---|---|---|
Mont-Ngafula | 358,92 | 2 040 (partiel) | 5,7 | 261 004 | 727 | 16 |
Lemba | 23,70 | 37 480 | 1581 | 349 838 | 14 761 | 15 |
Kisenso | 16,60 | 26 320 | 1 586 | 386 131 | 23 260 | 17 |
Limete | 67,70 | 28 270 | 418 | 375 726 | 5 549 | 14 |
Matete | 4,88 | 42 220 | 8 665 | 268 781 | 55 078 | 13 |
Ngaba | 4,0 | 17 810 | 4 453 | 180 650 | 45 162 | 6 |
Hydrographie de Kinshasa
Administration
Les services publics de la ville de Kinshasa sont placés sous l'autorité du Gouverneur de la ville, assisté du ministre provincial dont le domaine est concerné.ces services n'ont pas de personnalité juridique et ils sont doté d'un organe de contrôle et de suivi qu'on appel conseil de surveillance et d'un organe exécutif autrement dit comité de gestion. Ces services sont les suivants: ''NOTARIAT, RETRANSKIN, RIMMOKIN, DGRK, RATPK ET RCPK[26].
Hôpitaux
- Hôpital du Cinquantenaire : Établissement hospitalier inauguré le 22 mars 2014 en présence du président Joseph Kabila[27]
Éducation

La ville de Kinshasa compte une cinquantaine d’établissements d’enseignement supérieur et universitaires agréés (11 public et 40 privés)[28] :
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- Établissements publics
- Académie des beaux-arts (ABA/Kinshasa),
- École de santé publique (UNIKIN),
- École Régionale post-universitaire d'Aménagement et de gestion Intégrés des Forêts et Territoires tropicaux (ERAIFT)(à l'UNIKIN),
- Institut du bâtiment et des travaux publics (IBTP/Ngaliema),
- Institut Supérieur d'Architecture et d'Urbanisme (ISAU),
- Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication (IFASIC/Kinshasa),
- Institut national des Arts (INA),
- Institut supérieur de commerce (ISC), Gombe,
- Institut supérieur de statistiques de Kinshasa (ISS/Kinshasa),
- Institut supérieur des arts et métiers (ISAM/Kinshasa),
- Institut Africain d'Études Prospectives (INADEP/Kinshasa), plus axé sur la recherche fondamentale que sur l'enseignement,
- Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA),
- Institut supérieur des techniques médicales (ISTM/Kinshasa),
- Institut supérieur pédagogique (ISP/Gombe),
- Institut supérieur pédagogique technique (ISPT/Kinshasa),
- Université de Kinshasa (UNIKIN), anciennement appelée l'Université Lovanium,
- Université pédagogique nationale (UPN), ancien IPN.
- Établissements privés
- Bandalungwa :
- Institut supérieur de théologie évangélique et missiologie (ISTHEM/Ngiri-Ngiri),
- Institut supérieur technologique de Kinshasa (ISTK),
- Institut supérieur d'information, programmation et analyse (ISIPA).
- Gombe :
- École informatique des finances (EIFI),
- Institut du pétrole et de gaz (IPG),
- École supérieure de formation des cadres (ESFORCA),
- Université William Booth (UWB).
- Kalamu :
- Université Simon Kimbangu (USK),
- Institut facultaire de gestion et de communication,
- Institut supérieur d'enseignement médical (ISEM-OMECO).
- Kasa-Vubu :
- Université Islamique Al Mustapha du Congo (UNICO),
- Institut facultaire de développement (IFAD),
- Institut interuniversitaire de Kinshasa (INTERKIN),
- Institut facultaire des Assemblées de Dieu au Congo (IFADC),
- Université chrétienne Cardinal Malula (UCCM).
- Kinshasa :
- Institut supérieur des sciences de santé de la Croix-Rouge (ISS-ISTK),
- Institut d'études supérieures et universitaires de Kinshasa (INESSUKIN).
- Kintambo :
- Institut supérieur Saint Eugène de Mazenod (ISSEM/Kintambo),
- Grand séminaire Saint André Kaggwa.
- Lemba :
- Institut supérieur de pédagogie religieuse (ISPR),
- Institut supérieur théologique Booth (ISTB).
- Limete :
- Université technologique du Congo (UTC),
- Université catholique du Congo (UCC),
- Université Chrétienne Internationale/The American Christian Liberal Arts University in Congo (UCI),
- Institut supérieur des sciences religieuses (USAKIN),
- Université Saint Augustin (USAKIN),
- Université libre de Kinshasa (ULK),
- Université technologique Bel Campus (UTBC),
- Institut supérieur d'enseignement techniques arts et métiers (ISETAM),
- Ecole Supérieure de Publicité et des Médias (ESPM).
- Lingwala :
- Université protestante du Congo (UPC),
- École supérieure des métiers d'informatique et de commerce (ESMICOM).
- Makala :
- Institut supérieur d'enseignement technique médical (ISETM).
- Mont-Ngafula :
- Faculté de philosophie Saint Pierre Canisius Kimwenza,
- Institut supérieur agro-vétérinaire (ISAV/Kimwenza),
- Institut supérieur d'informatique Chaminade (ISIC),
- Université orthodoxe au Congo (UOC),
- Institut supérieur en sciences infirmières (ISS/Monkole).
- Ngaliema :
- Université chrétienne internationale (UCI),The American Christian Liberal Arts University in Congo
- Centre universitaire de missiologie (CUM),
- Université chrétienne de Kinshasa (UCKIN),
- Institut supérieur technique de Ngaliema (ISTN).
- Ngiri-Ngiri :
- Institut supérieur théologique les pâturages (ISTP).
- Autres privés
- École d'informatique, d'électronique et d'expertise comptable (EIECO)
- Facultés catholiques de Kinshasa (FACAKIN)
- Université américaine de Kinshasa ou Université franco-américaine de Kinshasa
- Université centrale de Kinshasa
Écoles publiques
- École Primaire ELIMO-SANTU
- École Primaire MAGANGO
- ATENER DE LA GOMBE
- complexe scolaire MALULA
- Institut Technique LUMUMBA
- Lycée BOYOKANI
- Lycée MOLENDE,
- Lycée Kabambare
- Collège Boboto
- Groupe Scolaire du Mont Amba
École Privées
- École Masamba
- École AURORE
- Groupe scolaire TUMBA
- Groupe scolaire de LEMBA
- Les Bambu
- École La Borne
- École Tuala
- École Bilingue Safi
- Lycée Bilingue Claude Mafema
- Le Gai du Savoir
- Le Cartésien
- Le Bambino
- George Siméon
- Académie
- Collège Cardinal MALULA
- Complexe scolaire les Flamboyants
- Groupe Scolaire Kingu
- École Pierre Bovet
- The American School of Kinshasa
- Lycée Privé de Liège
- Groupe Scolaire UJANA
- École Grecque de Kinshasa
- École Centrale des Arts et Metiers
Culture
- Faustin Linyekula a créé en 2001 les Studios Kabako, un lieu de création et de représentation de danse contemporaine.
- Le Centre de documentation de l'enseignement supérieur, universitaire et de la recherche à Kinshasa (CEDESURK) est une A.S.B.L de droit congolais à vocation d'information, de formation et de diffusion de la documentation scientifique et technique. Il est l'un des centres les plus visités de Kinshasa avec une capacité d'accueil de 120 lecteurs.
Tourisme
Kinshasa possède plusieurs sites touristiques mais la majorité est peu connue ou peu fréquentée[29].
- le Pool Malebo
- la tombe de Selembawu
- le stade des Martyrs
- les Archives nationales
- le Palais du Peuple
- l’Académie des beaux-arts
- la Cité de l’Unité africaine
- le Palais de la Nation
- le Musée de la préhistoire
- le Cimetière des pionniers
- le Mont Ngaliema
- la Route des caravanes
- les jardins botanique[30] et zoologique de Kinshasa
- la Pagode et le Complexe touristique de la Nsele
- le Mausolée Laurent-Désiré Kabila
- les Deux maisons sur pilotis
- la Première banque d’émission du Congo-Belge
- le domaine de chasse de Bonobo-Lumene
- le Musée national de Kinshasa
- Nganda Yala
- le Jardin d’Eden
- sanctuaire animalier Lola ya Bonobo
Transport
STUC et City Train
Plusieurs compagnies privées dont la Société de transport urbain (STUC) et la société publique City train (12 bus en 2002) desservent la ville.
Les lignes d'autobus sont :
- Selembaô - Marché central
- UPN - Selembaô
- Gare centrale–Kingasani (commune de Kimbanseke, rouverte en septembre 2005) ;
- Kingasani–Marché central
- Matete–Royale (rouverte en juin 2006) ;
- Matete–UPN (rouverte en juin 2006) ;
- Rond-point Ngaba–UPN (rouverte en juin 2006).
- Rond-point Victoire–clinique Ngaliema (ouverte en mars 2007) [31]
Actuellement, c'est la Société de transport du Congo (Transco), inaugurée depuis le 30 juin 2013 après la dissolution de la STUC et de City-train, qui dessert toute la ville, même les parties les plus reculées de la capitale.
Léopoldville fut la deuxième ville de monde à bénéficier, fin des années 1950, d'un service de gyrobus.
Taxibus et privés
D'autres sociétés assurent aussi le transport en commun : Urbaco, Tshatu Trans, Socogetra, Gesac et MB Sprl. Les bus de la ville transportent un maximum de 67 000 voyageurs par jour. Plusieurs sociétés gèrent des taxis et taxi-bus. La majorité (95,8 %) du transport est assuré par des particuliers.
Lignes de taxibus (TBKIN) (liste non complète):
- Campus – Victoire
- Victoire – Ngaba
- Ngaba – Victoire – Gambela
- Campus – Zando
- Kianza – Matete
- Ngaba – ZandoTaxis Bus de transport.
- Ngaba – ISC
- Lemba – Victoire
- Moulaert – Zando
- UPN – Victoire
- DGC – Gambela
- Magasin – Victoire
- Magasin – UPN
- Zando – Barré
- kingasani-zando
- matete- riflard
- matete-rond point ngaba
- UNIKIN-zando
- Victoire-Boulevard
- Matete-Victoire
- Victoire-bon-marché
- Bon-marché - Libération
- Victoire - Aéroport
- Victoire - Petro-Congo
- Victoire - Pascal
- Ndjili Saint-Thérèse - Victoire
- Pascal - Maluku
- Victoire - Diplomate
- Régie des eaux - Victoire
- Bon-marché - ISC
- Zando - Makala
- Kingabwa - Victoire
Sites et terminal des bus à Kinshasa
Termes usuels dans le transport en commun à Kinshasa
- Wewa: appellation d'une moto ou de son conducteur
- Nkobe: coffre arrière des minibus
- Rece: diminitif du mot receveur de taxibus
- N'tshofa: chauffeur d'un taxi bus
- Poro:chauffeur d'un grand car
- Mopao: propriétaire d'un bus ou d'un taxibus
- Faux-tête: passager en droit de ne pas payer
- ko bula: transporter les gens
- Cinq cinq na banc: remplissage d'un bus de façon exagérée
- Esprit de mort: taxi bus (Mercedes 207,208,307) qui roule à vive allureTaxis Bus Esprit de mort.
- Chambre salon: le taxibus à double cabines indépendantes (client chauffeur)
- Rail: l'espace devant la première rangé d'un taxi-bus occupé par un passager debout
- Demi-terrain: expression désignant une mi-course
- Ngando: contrôleur d'un bus
- Zwezwe: rouler sur une pente à moteur coupé
- Serré: expression du receveur donnant le départ à son chauffeur
- Simba: expression du receveur signalant au chauffeur de freiner
- Lomba ngai : Donnez moi de l'argent ; prononcé souvent par le chargeur (la personne qui appelle les clients à monter dans le taxi ou taxi bus) au conducteur de ce véhicule après avoir rempli le véhicule.
- Beta zadio : exppression d'un chauffeur qui travaille la nuit[32]
Rail
La ville envisage la création d'un tramway en collaboration avec la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB), dont les travaux pourraient débuter en 2009 pour s'achever vers 2012-2015. La question de l'électricité reste en suspens[33],[34].
L'ONATRA exploite trois lignes de chemins de fer urbains reliant le centre aux communes périphériques, dont une va au Bas-Congo[35].
- La ligne principale relie la Gare de l'Est à l'aéroport de Ndjili, et compte 9 stations: Gare de l'Est, Ndolo, Amicongo, Uzam, Masina/Petro-Congo, Masina sans fil, Masina/Mapela, Masina/Quartier III, Masina/Siforco, Camp Badara et l’aéroport de Ndjili.
- La deuxième ligne relie la Gare de l'Est à Kasangulu dans le Bas-Congo, en passant par Matete, Riflart et Kimwenza.
- La troisième ligne la Gare de l'Est à Kinshasa Ouest / Kintambo – Kinsuka-Pompage dans la commune de Ngaliema.
Port de Kinshasa
Organisé administrativement en Département au sein de l'Office national des Transports (ONATRA), le Port de Kinshasa est le point de départ et le terminus de la navigation sur le fleuve Congo entre, d'une part, Kinshasa et Kisangani sur le fleuve, et d'autre part, entre Kinshasa et Ilebo sur le Kasaï.
Il est également au départ et à l'arrivée des marchandises à l'exportation et à l'importation depuis le port de Matadi qui accueille les navires de haute mer. À ce titre, il a souvent été considéré comme l'arrière-port du Port de Matadi.
Langues
La population de Kinshasa venant de tous les coins du Congo, de plusieurs pays d'Afrique et du Monde, plusieurs langues sont parlées dans la ville comme dans toute ville cosmopolite[36]. Les langues les plus importantes reflètent la composition de la population. Le français, langue officielle, est parlé par 92 % des Kinois en 2010 (87 % en 2008)[37]. Il est utilisé pour certains échanges commerciaux, la gestion administrative et l'enseignement. La plupart des écrits sont rédigés en français. C'est aussi la principale langue des médias. Avec la prise de pouvoir du maréchal Mobutu, en 1965 le lingala devient la langue régionale enseignée à côté du français. Le lingala reste la langue principale de la ville, et il arrive souvent que des kinois parlent mieux le lingala que le français. C'est la langue de la culture populaire, de la musique, des églises, du théâtre populaire, de l'armée et de la police nationale depuis l'époque coloniale. Le kikongo, le swahili et le tshiluba sont aussi parlés par leurs communautés respectivement originaires de l'Ouest, de l'Est, du Sud-Est, et du centre du pays[38],[39],[40]. Le lingala, déjà langue véhiculaire du Nord du fleuve avant et durant la période coloniale, s'est imposé comme langue majoritaire parce qu'un grand nombre de kinois est originaire de régions où le lingala était déjà une langue véhiculaire. Il a notamment remplacé le kikongo comme langue principale de la région.
La majorité des enfants parle le lingala, qui supplante dès lors la ou les langues des tribus de leurs parents[38].
Français
En 2014, 67,1 % des habitants de Kinshasa de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 68,5 % savent le parler et le comprendre[41].
Sports
La ville de Kinshasa possède plusieurs ligues de football. L’Entente provinciale de football de Kinshasa (EPFKIN) est la ligue de haut niveau, chaque saison 6 équipes sont reléguées et 6 autres sont promues avec l’Entente urbaine de football de Kinshasa (EUFKIN). Les équipes qui ont gagné le plus de fois au niveau provincial et national sont notamment : l‘AS Vita Club, le Daring Club Motema Pembe (DCMP) et l’AS Dragons (AS Bilima).
Sur le plan national, les deux équipes majeures "As Vita Club et DC Motema Pembe" ont remporté aussi des titres dans la Linafoot "ligue nationale de footbal" actuellement connue sous le nom de la Vodacom Super league, mais elles arrivent après le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi qui est l'équipe la plus titrée que ce soit du point de vue national qu'africain avec quatre coupes de league des champions d'Afrique, deux fois champion de super coupe d'Afrique et autres coupes des compétitions majeures[42].
En basketball, l’Entente provinciale de basketball de Kinshasa (EPROBAKIN) et l’Entente urbaine de basketball de Kinshasa (EUBAKIN) se partagent les équipes. La fameuse BC Onatra de Kinshasa fut la première équipe de Dikembe Mutombo. Il y a aussi le Basket club biso na biso, BC Kauka, Lupopo, Molokai, Mazembe, etc.
C'est la ville de naissance du gardien de l'équipe de France et de l'Olympique de Marseille: Steve Mandanda, ainsi que de plusieurs célébrités du monde du football telles que Claude Makelele, Peguy Luyindula ou encore Dieumerci Mbokani. C'est également la ville d'origine (même s'il est né sur un bateau) de Rio Mavuba, joueur de football et capitaine du LOSC[43] et du boxeur Doudou Ngumbu.
Personnalités liées à la ville
- Martin Fayulu (1956-), homme d'affaires congolais.
- Dikembe Mutombo (1966-), joueur congolais de basket-ball.
- Roger Lukaku (1967-), footballeur belge, père de l'international belge Romelu Lukaku.
- Patrick Ridremont (1967-), comédien et réalisateur belge.
- Patrick Musimu (1970-), apnéiste belge.
- Laurent Capelluto (1971-), acteur belge.
- Sindika Dokolo (1972-), collectionneur d'arts et homme d'affaires congolais.
- Vincent Delannoy (1972-), journaliste, historien, philologue, auteur et essayiste belge.
- Claude Makelele (1973-), footballeur français.
- Kaysha (1974-), rappeur congolais.
- Blaise Nkufo (1975-), footballeur suisse.
- Mbo Mpenza (1976-), footballeur belge.
- Bantunani (1976-), auteur-compositeur-interprète franco-congolais.
- Mwadi Mabika (1976-), joueuse congolaise de basket-ball.
- Fally Ipupa (1977-), auteur-compositeur, chanteur, danseur et guitariste congolais.
- Peguy Luyindula (1979-), footballeur international français.
- Youssoupha (1979-), rappeur français.
- Buata Malela (1979-), comparatiste et historien congolais.
- Gary Kikaya (1980-), athlète congolais spécialiste du 400 mètres.
- Didier Mbenga (1980-), joueur belge de basket-ball.
- Gaby Mudingayi (1981-), footballeur belge.
- Pauline Akonga (1982-), joueuse de basket-ball congolaise.
- Miguel Buba (1982-), karatéka congolais.
- Bernadette Ngoyisa (1982-), joueuse congolaise de basket-ball.
- Hérita Ilunga (1982-), footballeur congolais.
- Yannick Nyanga (1983-), rugbyman français.
- Cédric Makiadi (1984-), footballeur congolais.
- Dieumerci Mbokani (1985-), footballeur congolais.
- Steve Mandanda (1985-), footballeur français.
- Mohombi (1986-), chanteur, compositeur, danseur d'origine congolaise et suédoise.
- Maître Gims (1986-), chanteur, rappeur et compositeur français.
- Charles Kahudi (1986-), joueur français de basket-ball.
- Youssouf Mulumbu (1987-), footballeur congolais.
- Jérémy Bokila (1988-), footballeur congolais.
- Christian Eyenga (1989-), joueur de basket-ball congolais.
- Christian Benteke (1990-), footballeur belge
- Chancel Mbemba (1994-), footballeur congolais
Jumelages
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Brazzaville (Congo)
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Bruxelles (Belgique) depuis 2002
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Dakar (Sénégal)
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Téhéran (Iran)
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Utrecht (Pays-Bas)
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Ankara (Turquie)
Divers
Kinshasa est actuellement l'agglomération la plus peuplée au monde pour un pays francophone[44], juste devant Paris et d'autres villes comme Dakar, Abidjan et Montréal.
Galerie
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Le boulevard Lumumba à Masina
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Nautic Club de Kinshasa et bidonvilles dans bateaux échoués à proximité
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Stade des Martyrs à Kasa-Vubu
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Rue à Lemba. Manioc à l'avant-plan
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Boulevard Lumumba à Ndjili, en provenant de l'aéroport
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Vue de Kinshasa depuis le CCIC à Gombe
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Siège de l'ONATRA à Kinshasa
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Vu d'en bas de l'Immeuble de la Banque commerciale du CongoPhoto prise dans une voiture
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Salle de cinéma
Notes et références
Kinshasa, la ville et la cité
Marc Pain, Kinshasa: la ville et la cité, mémoire O.R.S.T.O.M. d'études urbaines, volume 105, Éditions IRD, 1984, (ISBN 978-2709907286), 267 pages.
Autres références
- ↑ http://www.demographia.com/db-worldua.pdf Demographia World Urban Areas
- ↑ http://www.demographia.com/db-worldua.pdf Demographia World Urban Areas 2015, p 20.
- ↑ Dictionnaire des noms de lieux – Louis Deroy et Marianne Mulon (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X)
- ↑ « Au sein de ses dix millions d’habitants, Kinshasa accueille des représentants des 450 ethnies congolaises. », selon Congo-tourisme.
- ↑ Les industries du Stanley-Pool: problèmes stratigraphiques - Catherine Lanfranchi-Salvi
- ↑ Vie matérielle, échanges et capitalisme sur la rive méridionale du Pool du fleuve Congo (1815-1930), Première partie : Les structures du quotidien et les jeux de l’échange sur la rive méridionale du Pool Malebo (1815-1881)
- ↑ « La société de géographie, désireuse de consacrer le souvenir de la première expédition africaine et des travaux de son chef, a décidé de lui accorder l’honneur qui n’est réservé que par exception à des nationaux, d’inscrire son nom parmi ses membres honoraires. J’en offre le diplôme au fondateur de la future Léopold-ville d’Afrique, à Karéma, sur les bords du Tanganika !! » — (Séance extraordinaire du 27 avril 1881 : Retour de M. le capitaine Cambier à Anvers, in Bulletin de la Société royale de géographie d’Anvers, tome 6, Imprimerie Veuve de Backer, Anvers, 1881)
- ↑ Kinshasa, congonline.com
- ↑ PNUD(2004). Human Development Index 2004. http://www.undp.org
- ↑ NZUZI Francis, Kinshasa : ville et environnement, l'Harmattan, Paris, 2008, 284 p.
- ↑ (fr) Kibayu Michel Lusamba, Évolution des pratiques de sécurisation des conditions de vie dans trois quartiers populaires de Kinshasa, Presses universitaires de Louvain, (ISBN 978-2874632440), page 246.
- ↑ (en) « Kinshasa : mauvais entretien des infrastructures réhabilitées », '7 sur 7 CD, (consulté le 30 mars 2012)
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- ↑ « CinqChantiers-rdc.com » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-03-29
- ↑ « Chantiers en cours » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-03-29, CinqChantiers-rdc.com
- ↑ « Cité du fleuve Congo : Bientôt la construction d’une 25e commune à Kinshasa » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-03-29, CinqChantiers-rdc.com
- ↑
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- ↑ NZUZI Francis. op.cit
- ↑ RD Congo, Ministère du Plan (2005) : Monographie de la ville de Kinshasa, 175 p.
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- ↑ RD Congo, Ministère du Plan (2005) op.cit.
- ↑ RD Congo, Ministère du Plan (2005)op.cit.
- ↑ Ville de kinshasa, services provinciaux, kinshasa 2012
- ↑ « Kinshasa: Joseph Kabila inaugure l’hôpital du Cinquantenaire », Radio Okapi, 22 mars 2014.
- ↑ ESU : 10 établissements publics et 39 privés autorisés de fonctionner, La Prospérité, 8 janvier 2010. (copie sur le site de la Conscience) [l'INA, l'ISC/Gombe, l'ISS et l'UPN ne sont mentionnés dans l’article]
- ↑ De nombreux sites touristiques à Kinshasa sans visiteurs, Le Potentiel, 28 janvier 2008.
- ↑ Clarisse Sana Mabiala, « Jardin botanique de Kinshasa : Un cadre idéal pour le tourisme et études environnementales », sur L'Observateur.cd, (consulté le 7 décembre 2012)
- ↑ La STUC lance la ligne Victoire - Clinique Ngaliema, Francis Wilanga, La Conscience, 6 mars 2007.
- ↑ Faculté d'architecture ULB, CUD, CEDESURK, I.S.A.U., Mobilité à Kinshasa, 2013
- ↑ Article La STIB au Congo ?
- ↑ La Libre Belgique 25/05/2007.
- ↑ L’enfer des chemins de fer urbains kinois, Le Potentiel, 25 juillet 2005.
- ↑ (en) Eyamba G. Bokamba. D. R. Congo: Language and ‘Authentic Nationalism’ in Andrew Simpson, Language and national identity in Africa, Oxford University Press, 2008 ISBN 0-19-928675-2
- ↑ La langue française dans le monde en 2010 [Broché] Nathan
- 1 2 Jean-Jacques Nkongolo. Quelle langue d'enseignement pour la République Démocratique du Congo ? Une enquête à Kinshasa. DiversCité Langues. 1998
- ↑ Ch. Didier Gondola. The history of Congo, Greenwood Publishing Group, 2002. ISBN 0-313-31696-1
- ↑ Patrick Manning. Francophone sub-Saharan Africa, 1880-1995, Cambridge University Press, 1998. ISBN 0-521-64519-0
- ↑ La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 30
- ↑
- ↑ (en) « "Une Nuit à Makala" présenté par Rio Mavuba aux médias », LOSC Lille, 1er mars 2012 (consulté le 14 mars 2012)
- ↑ (en)World Urbanization Prospects, the 2014 Revision
Voir aussi
Bibliographie
- Bourguignon, F., Contribution à la connaissance préhistorique de la plaine de Kinshasa et de ses environs, Lubumbashi, UNAZA, 1972, mémoire de licence
- Antoine Manda Tchebwa, Sur les berges du Congo... on danse la rumba. Ambiance d'une ville et sa jumelle : Kinshasa/Brazzaville des années 1950-1960, L'Harmattan, Paris, 2012, 266 p.. (ISBN 9782296563032)
- Léon de Saint Moulin, Kinshasa. Enracinements historiques et horizons culturels, L'Harmattan, Paris, Africa Tervuren, Tervuren, 2012, 370 p.. (ISBN 9782296969247)
- Bernard Toulier, Johan Lagae et Marc Gemoets, Kinshasa. Architecture et paysages urbains, Paris, Somogy Éditions d'Art, 2010, 260 ill., 128 p. (ISBN 978-2-7572-0362-0)
- République Démocratique du Congo, Ministère du Plan, Monographie de la ville de Kinshasa, Kinshasa, avril 2005.
Articles connexes
- Liste des communes de Kinshasa
- Liste des gouverneurs de Kinshasa
- Liste des rues de Kinshasa
- Provinces de la République démocratique du Congo
- Liste des provinces, villes, communes, districts et territoires en République démocratique du Congo
- Jazz Mama, docu-fiction tournée dans les rues de Kinshasa
- M'pangiami, série télévisée
Liens externes
- Site officiel de la Ville de Kinshasa
- Atlas de l'architecture et du paysage urbains de Kinshasa (version en ligne de l'ouvrage de Bernard Toulier, Johan Lagae et Marc Gemoets, cf. bibliographie)
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