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Gênes

Gênes

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Gène (homonymie).
Gênes

Héraldique

Drapeau
Image illustrative de l'article Gênes
Noms
Nom italien Genova
Administration
Pays  Italie
Région Ligurie 
Province Gênes 
Maire Marco Doria
2012-2017
Code postal 16100
Code ISTAT 010025
Code cadastral D969
Préfixe tel. 010
Démographie
Gentilé Genovesi (en dialecte : zeneixi), en français : les « Génois »
Population 592 995 hab. (30-11-2014[1])
Densité 2 440 hab./km2
Population de l'agglomération 750 000 hab.
Géographie
Coordonnées 44° 24′ 24″ N 8° 56′ 00″ E/44.40667, 8.9333344° 24′ 24″ Nord 8° 56′ 00″ Est/44.40667, 8.93333
Altitude Min. 0 m  Max. 1 182 m
Superficie 24 300 ha = 243 km2
Divers
Saint patron San Giovanni Battista
Fête patronale 24 juin
Localisation

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Gênes

Géolocalisation sur la carte : Italie

Gênes

Géolocalisation sur la carte : Italie

Gênes
Liens
Site web http://www.comune.genova.it/

    Gênes (Genova en italien, Zena en ligurien) est une ville italienne, capitale de la Ligurie, premier port italien et deuxième port de la mer Méditerranée[2]. Elle compte 594 904 habitants et 800 000[3] au sein de son agglomération. Sa zone urbaine compte 1 510 000 habitants[3]. Gênes, avec Milan et Turin, délimite le « triangle industriel », zone la plus industrialisée d'Italie. En outre à Gênes se trouve la quatrième meilleure université du pays. La ville est un centre important pour les sciences, la technologie, la mode et le sport, considérée comme le berceau du football italien. Une partie importante du centre historique est sous la protection de l'UNESCO.

    Gênes est une des principales villes sur la côte méditerranéenne de la mer de Ligurie.

    Géographie

    Localisation

    Gênes est située sur le golfe de Gênes, partie septentrionale de la mer de Ligurie. La ville correspond à l'inclinaison de l'arc de cercle formé à cet endroit par la côte. Au nord de la ville commencent les Apennins, débouchant à proximité sur la plaine du Pô.

    Gênes offre une façade méditerranéenne au nord de l'Italie, à 193 km de Nice au sud-ouest, à 155 km de Milan au nord et à 518 km de Rome au sud-est.

    Climat

    Le climat y est donc entre subtropical humide (Classification de Köppen:Cfa) et méditerranéen (Classification de Köppen: Csa). Plus qu'ailleurs en mer Méditerranée, le climat de Gênes est humide (plus de 1 000 mm annuels), même si le nombre de jours de pluies est limité. Par ailleurs, on observe une faible amplitude thermique entre le jour et la nuit et, dans une moindre mesure, dans l'année (hivers très doux avec gel exceptionnel, étés chauds mais non caniculaires). Les records absolus de température sont de 38 7 °C maximum le 07/08/2015 et de -6,8 °C minimum. Les chutes de neige sont rares mais pas exceptionnelles (en moyenne 1-2 fois par an).

    Relevé météorologique de Gênes (1971-2000)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5,4 6 8,2 10,7 14,5 18 20,8 20,9 17,9 14,2 9,6 6,4 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 11,3 12,1 14,4 17 20,8 24,2 27,2 27,5 24,3 20,3 15,3 12,3 18,9
    Précipitations (mm) 106 95 106 85 76 53 27 81 99 153 110 81 1 072
    Source : (it) Servizio Meteorologico[4]

    Histoire

    Antiquité

    La province de Gênes.

    La nécropole de la ville datant des VIe et Ve siècle av. J.-C. atteste de l'occupation du lieu par les Grecs, mais le port est sans doute plus ancien. L'ancienne ville ligure est connue des Grecs sous le nom de Σταλìα (Stalia) et reste dans l'ombre de Marseille et de Vada Sabatia, près de Savone. Stalia fait alliance avec Rome par un foedus aequum (« traité entre égaux ») au cours de la deuxième guerre punique (218-201 av. J.-C.). Les Carthaginois la détruisent en 209 av. J.-C. La ville est reconstruite et reçoit des droits municipaux après la troisième guerre punique en 146 av. J.-C. Le castrum original s'agrandit alors vers les quartiers actuels de Santa Maria di Castello et le promontoire San Lorenzo. Le port fait le commerce des peaux, du bois, du miel qui sont convoyées vers des villes comme Tortona et Piacenza.

    Le nom latin, oppidum Genua, est mentionné par Pline l'Ancien (Nat. Hist. 3.48) comme faisant partie de la Regio IX Liguria. La ville était surnommée Superba, « l'orgueilleuse ». Pétrarque la voit comme « une ville royale, adossée à une colline alpestre, superbe grâce à ses hommes et à ses murs dont le seul aspect, la désigne comme la reine des mers ». Son nom latin est aussi celui de Genève.

    Après la chute de l'Empire Romain d'Occident, Gênes est occupée par les Ostrogoths jusqu'à la reconquête de l'Italie par Justinien en 553. Quand les Lombards envahissent l'Italie en 568, l'évêque de Milan se réfugie à Gênes mais les Lombards du roi Rothari prennent Gênes et la Ligurie vers 643. En 773, le Royaume Lombard est annexé par l'Empire franc. Le premier comte carolingien de Gênes est Ademar, qui reçoit le titre de praefectus civitatis Genuensis. Ademar meurt en Corse en combattant les Sarrasins. À cette époque, les remparts romains détruits par les Lombards sont reconstruits.

    Durant les siècles suivants, Gênes est un centre de taille moyenne, construisant lentement sa flotte marchande. La ville est mise à sac et brûlée en 934 par des pirates d'Afrique de Nord et quasiment abandonnée pendant quelques années. Au Xe siècle la ville, située dans la Marche de Gênes, est sous l'autorité de la famille Obertenghi dont le premier est Obertus Ier. Gênes devient une des premières villes italiennes à avoir des droits civiques garantis par les seigneurs locaux.

    La République de Gênes

    Au Moyen Âge, Gênes est l’une des quatre Républiques maritimes italiennes avec Venise, Amalfi et Pise dont elle devint la plus puissante pendant plusieurs siècles à la suite des Croisades. Elle connaît en particulier deux apogées, tout d'abord de 1284 à 1381, militairement et politiquement, puis de 1550 à 1630 environ, financièrement cette fois. On appelle cette période « le siècle des Génois ».

    La République de Gênes comprend la Ligurie actuelle, la Corse et des colonies au Moyen-Orient, en Grèce, autour des bouches du Danube, en Crimée et en Afrique du Nord. Du XIIIe siècle à la fin du XVe, la mer Noire est une mer génoise, Caffa en Crimée est la plus importante des colonies avec 80 000 habitants, il faut ajouter que les Génois ont fondé des colonies loin sur le Danube. De plus, ils contrôlent les grandes routes terrestres dans le cas où la route des Détroits aurait été fermée. Elle succombe sous la pression des troupes de Napoléon Ier et ne fut réinstituée qu'en 1815. Le Congrès de Vienne accorde l'ancienne république « à perpétuité aux États de S.M. le roi de Sardaigne ».

    Article détaillé : République de Gênes.

    La conquête

    Á la fin du Xe siècle, Gênes et Pise entreprennent de chasser les maures de Corse et de Sardaigne. Pendant deux siècles, les deux cités se disputent avec acharnement les deux îles et de manière plus générale, le contrôle de la mer Tyrrhénienne. Dans un premier temps, Pise a l'avantage. Gênes et Pise, au gré des changements brusques de la politique romaine, se partagent les îles entre leurs différents évêchés. Durant le bas Moyen Âge, aux XIIe et XIIIe siècles, Gênes connaît une période de prospérité et de montée en puissance grâce à son grand commerce (soie, épices, or, pierres précieuses, alun). Les Génois sont fermement implantés dans le Nord de la Sardaigne, l'extrême Sud corse avec Bonifacio, en Balagne avec Calvi qu'ils fondent au XIIIe siècle et dans le cap Corse avec Bastia. Ils possèdent en outre l'île de Capraia en face de Bastia. Les Pisans possèdent le reste des îles. La vie des institutions de la « Commune » est dominée par les rivalités entre ses quatre grandes familles, les Fieschi, Grimaldi, Doria et Spinola.

    La grandeur

    Cependant Gênes écrase la flotte de Pise lors de la plus grande bataille navale du Moyen Âge, la bataille de la Meloria (1284). En effet, le 6 août 1284, près de l'îlot dit de la Meloria, se rencontrent les 88 galères d'Oberto Doria et les 103 galères de Pise commandées par le podestat vénitien, Alberto Morosini. La victoire est totale pour Gênes. Pour Pise la défaite est catastrophique, non seulement elle déplore 5 000 tués, 9 000 prisonniers et 7 galères coulées mais la cité perd à tout jamais son indépendance et sa puissance : son port, Porto Pisano est comblé et les chaînes le fermant sont longtemps exposées sur la façade de Santa Maria di Castello.

    Gênes récupère alors, outre le port de Livourne, les droits de Pise sur la Corse et sur la Sardaigne. Droits qui lui sont très vite contestés par la papauté et le roi d'Aragon, investi roi de Corse et de Sardaigne. La Sardaigne est abandonnée en 1320 aux Aragonais mais la Corse reste génoise malgré de longues luttes sur terre et sur mer entre la cité et l'Aragon. Dans les années 1350, le doge de Gênes, Jean da Murta, reçoit la soumission du peuple de Corse. Désormais, Gênes, par l'intermédiaire d'offices financiers (la Maona jusqu'en 1453 puis la banque de Saint-George jusqu'en 1561), s'efforce de réduire la noblesse insulaire.

    Sa puissante flotte affronte également la République de Venise à plusieurs reprises, sans qu'aucune des deux rivales ne puisse dominer l'autre. Depuis 1270, les deux cités renouvellent des trêves successives, tout en sachant l'affrontement inévitable.

    Les croisades apportent à Gênes une immense prospérité grâce au transport des troupes chrétiennes outre mer. De cette activité sont issus les nombreux ordres militaires encore aujourd'hui représentés dans la cité. Les marins génois prennent une part considérable dans la prise de Saint-Jean d'Acre en 1191. Le commerce génois s’avère florissant dans le Sud des royaumes latins.

    En 1259, par le traité de Nymphée, les Génois obtiennent du basileus Michel VIII Paléologue des avantages commerciaux considérables et le quartier de Galata à Constantinople, de l'autre côté de la Corne d'Or. Bien vite, le comptoir de Galata attire plus de navires que Constantinople elle-même. La mer Noire devient le domaine réservé des Génois. Ceux-ci s'assurent le contrôle des routes terrestres et du Danube (maitrise de l'estuaire du Danube et fondation de San Giorgio) dans le cas où la route des détroits serait inaccessible. Cette domination sans partage malgré les tentatives de Venise et de l'empire de Trébizonde s'acheve an 1481 quand la population de Caffa ouvre la ville aux assiégeants ottomans.

    La gloire

    Au XIVe siècle, la République de Gênes a un véritable empire maritime en mer Méditerranée et en mer Noire, incluant la Corse, alors son grenier à blé, des îles grecques (Lesbos, Chios, Ikaria et Samos), des comptoirs en Anatolie (Galata, Phocée, Scalanova, Amastris et Sinope), en Crimée (Cherson, Cembalos, Halopsis, Yalta, Soudak, Caffa et Kertch), autour des bouches du Danube (San Giorgio, Caladda, Licostomo, Eraclea aujourd'hui ruinée et Constanța), et ailleurs en mer Noire (Montecastro en Moldavie, Matrida, Taman et Tana dans le khânat de la Horde d'or autour de la mer d'Azov). C'est une nef génoise qui rapporte involontairement de Crimée la peste noire en 1348.

    Cet empire a pour principal concurrent celui de Venise, dominant en mer Égée, sur les marchés de Constantinople et de Trébizonde, à Chypre ; de leur côté, les Vénitiens veulent chasser les Génois de leurs possessions de Syrie. Gênes se rapproche de Byzance (traité de Nymphée) tandis que Venise se rapproche de Pise. Les deux cités s'affrontent par intermittence depuis la fin du XIIIe siècle et plus particulièrement depuis le printemps 1294 où les navires vénitiens attaquent les colonies génoises de Chypre puis, le , mettent les voiles vers la Cilicie. Ils rencontrent les Génois sur la côte arménienne : la bataille est désastreuse pour Venise qui perd 25 navires, un nombre important de combattants dont son général Marco Basagio.

    Gênes en 1493.

    Face à la défaite, la ville réagit en donnant ordre à tous ses armateurs d'entreprendre une guerre de course, tandis que la cité reconstruit une nouvelle flotte de 65 galères.

    Gênes, qui a ainsi triomphé de Pise et de Venise, est alors à l'apogée de sa puissance militaire. Cependant si elle n'a rien à craindre de Pise, alors divisée en factions, Venise est parfaitement capable de s'opposer à nouveau à elle et, dès l'année suivante, les deux cités s'affrontent dans une série de coups de mains jusqu'à ce que Gênes batte à nouveau Venise le 8 septembre 1298 devant Curzola, bataille remportée par Lamba Doria, frère d'Oberto Doria, vainqueur de Pise à la Meloria. Le nouveau type de galère génoise, dite « à la sensile », est largement responsable de la victoire. Le bilan pour Venise est lourd : 18 navires coulés, 66 navires brûlés par les Génois qui ne peuvent les remorquer à Gênes, 7 400 prisonniers dont Marco Polo (qui rédige ses récits de voyage dans les prison génoises) et Andrea Dandolo, fils du doge Giovanni qui préfère se tuer en se fracassant la tête à son banc plutôt que de figurer au défilé triomphal de Lamba.

    Une médiation du pape et de Charles d'Anjou amène les deux cités à signer la paix de Milan en 1299, faisant planer sur Gênes toujours en proie aux luttes entre factions, l'ombre des souverains de Milan, les Visconti.

    Une troisième guerre éclate, de 1350 à 1355, émaillée de victoires incertaines de part et d'autre, jusqu'à ce qu'elles signent une paix temporaire à Byzance, en 1355, puis qu'elles concluent des accords commerciaux en 1361. De 1372 à 1378, une nouvelle période de tensions amène successivement une défaite vénitienne devant Pola en 1374, puis de Gênes près du cap d'Anzio en 1378. L'année suivante voit Gênes s'imposer mais, en 1379, commence entre les deux villes, la guerre de Chioggia s'achevant par la défaite génoise en 1380, Venise assurant sa souveraineté sur la Méditerranée orientale. La paix de Turin de 1381 permet à Venise de rentrer à nouveau en possession de tous ses privilèges à Constantinople et même de se faire reconnaître le droit de commercer librement en mer Noire. Durant cette guerre, Venise ne doit son salut qu'à la mort du général génois, Pietro Doria, tué lors de la bataille finale et au retour opportun de Vettor Pisani et de son escadre. Pour sauver leur patrie les Vénitiens se saignent autant financièrement que physiquement, induisant de profondes et irréversibles modifications des institutions.

    L'essor

    Alors que Gênes est au sommet de sa gloire, la concurrence émerge à Venise, où une "Bourse du Rialto" facilite l'échange des parts de navires, le développement d'une flotte commerciale, et le quadruplement de la superficie de l'Arsenal de Venise dans les trois premières décennies du XVIe siècle.

    Mais tandis que Venise plaçait comme suprême bien l'indépendance et l'union des citoyens, Gênes s'offrit aux différentes puissances étrangères, Visconti, France, puis Espagne, déchirée de l'intérieur par les luttes fratricides des différentes factions, patriciens contre plébéiens, guelfes contre gibelins, Adorno contre Fregoso ou Campofregoso.

    En 1339, Simon Boccanegra avait été acclamé premier doge de Gênes. Le doge, élu à vie, devait être plébéien et de la faction gibeline. On appelle cette période le dogat populaire. Aucun doge ne put rester durablement en place. Chaque coup d'État entrainant la perte de l'indépendance dans un mouvement irréversible de décomposition.

    En 1390, devant la perte de ses positions commerciales en Tunisie en faveur de Venise, Gênes organisa une expédition militaire voulant lui donner le caractère d'une nouvelle croisade au prétexte de venger la piraterie des Barbaresques contre les Chrétiens. Elle obtint l'assistance d'un corps de seigneurs franco-anglais, dont Louis II de Bourbon prit le commandement et qui mit le siège devant Mahdia. Par traité du 25 octobre 1396 Gênes se donne au royaume de France qui conserve sa souveraineté jusqu'en 1409.

    Réparation faite à Louis XIV par le doge de Gênes dans la galerie des Glaces de Versailles (par Claude Guy Hallé, château de Versailles).

    Le conflit avec Venise reprend sporadiquement et une nouvelle défaite génoise amena un nouveau traité en 1404. Gênes n'est alors plus en mesure de s'imposer. Elle est à nouveau battue en 1431.

    Mais le grand adversaire de la cité n'est plus Venise, au XVe siècle, mais l'Aragon qui lui dispute la Sardaigne (perdue dès 1320) et la Corse, et plus largement, la domination de la Méditerranée occidentale. Mais le 5 août 1435, Alphonse V est vaincu et fait prisonnier par les Génois à la bataille de Ponza. Il est capturé par le génois Biagio Assereto.

    Toutefois, la république reste étranglée entre de puissants rivaux. Et finalement, elle se résout à se déclarer sous la protection de la France. La France nomme le 11 mars 1458 comme nouveau gouverneur Jean d'Anjou, duc de Calabre il a six successeurs, dont Antonio Ardorno (1513-1515) et Octavio Fregoso (1515-1522). Toutefois, Gênes se rebelle le 12 mars 1461. À partir du 16 avril 1464, c'est le duc de Milan qui impose son protectorat sur la république jusqu'au 7 juillet 1478. Par la suite, Milan parviendra à nouveau à imposer son protectorat du 13 septembre 1488 au 26 octobre 1499.

    L'intervention en Italie de Louis XII permet à la France de rétablir sa tutelle du 26 octobre 1499 jusqu'au 30 mai 1522. Une brève reconquête eut lieu par les français en 1527. La ville reprend définitivement son indépendance en 1528 quand Andrea Doria, oblige Adorno et Fregoso à changer de nom et transforme les institutions. Gênes est une ville particulière, marquée par les luttes intestines

    C'est un port où règnent les riches familles d'armateurs, la ville grimpe vers le ciel pour voir arriver les navires, c'est avec ses palais à huit étages, la « New York » du Moyen Âge. Il n'y a pas de rues rectilignes à part la via Garibaldi (Strada nuova) mais des palais, tours, véritables quartiers fortifiés des familles patriciennes avec leurs églises et sanctuaires.

    La population de la ville tombe à 40 000 âmes en 1528.

    La renaissance

    Andrea Doria offre à sa cité l'indépendance. Il proclame la formation d'un unique corps civique et veille à supprimer les luttes de faction.

    Désormais la république est aristocratique. Est noble ou patricien tout homme de 18 ans révolus dont la famille a exercé des charges politiques avant la révolte populaire de 1506. 400 nobles sont tirés au sort et forment le grand conseil, renouvelé par quart tous les ans. Le petit conseil ou Sénat de 100 membres est formé par tirage au sort au sein du grand conseil. La seigneurie est formée du doge, de deux procurateurs et des gouverneurs, tous élus pour deux ans. Le pouvoir prend une forme collégiale. Organe très puissant de contrôle des institutions, le syndicato est composé entre autres de deux censeurs. Le doge est de rang royal, il lui est interdit de sortir de la cité pendant son mandat de 2 ans non renouvelable avant 10 années. Or on élit généralement des hommes fort âgés et seul Giacomo Maria Brignole sera élu deux fois, en 1779 et 1795, il sera le tout dernier doge de la République.

    En 1528, la commune de Gênes disparaît et devient une république sérénissime en 1596.

    En 1547, a lieu la Conjuration de Gian Luigi Fieschi qui s'achève tragiquement et provoque la cruelle vengeance d'Andrea Doria.

    Gênes perd l'île de Chios, habitée par près de 40 000 Génois en 1566. Tabarka (Tunisie) en 1744, la Corse en 1768.

    La splendeur

    Article connexe : Rolli de Gênes.
    L'Université
    Photo de James Anderson.

    À l’époque moderne donc, les anciennes institutions font place, en 1528, à une république oligarchique ou aristocratique puisque tous les nobles gouvernent la République, composée de 28 alberghi, factions qui rassemblent les grandes familles de la noblesse génoise en près de 800 patriciens, telles que les Doria, Grimaldi, Fieschi, Spinola, Sauli, De Ferrari, Brignole Sale, Lomellino, Balbi, Durazzo, Giustiniani, Pareto. Elles élisent tous les deux ans un doge de la République assisté d'un censeur et de deux consuls. Les Génois sont les principaux banquiers de la Couronne d'Espagne, jusqu'à la banqueroute de Philippe II. Le siècle qui s'étend de 1550 à 1650 est parfois nommé « le siècle des Génois ».

    En 1575 et 1576 se déroule la guerre civile génoise. Au début de la république, la succession de « nouveaux nobles » (tels les Sauli, Brignole Sale) et d'« anciens nobles » (tel les Doria, Grimaldi, Spinola, Centurione) fut respectée mais les « anciens nobles » accaparèrent rapidement le pouvoir. Les « nouveaux nobles » s'enrichirent considérablement en faisant commerce du coton et de la soie tandis que les « anciens nobles » s'adonnaient à la banque. Après cette crise, anciens et nouveaux nobles se virent égaux et les alberghi disparurent.

    La Marquise Spinola-Doria
    1606, Rubens
    National gallery, Washington.

    À cette époque, Gênes est une cité splendide qui mérite à nouveau son surnom de « la Superbe », c'est-à-dire l'Orgueilleuse. La Strada nuova, seule rue droite de la ville dont madame de Staël disait « la rue des rois et la reine des rues », abrite les plus somptueux palais (Palazzo Rosso des Brignole-Sale, Palazzo Bianco des Grimaldi). Rubens puis Van Dick font les portraits de son riche patriciat.
    Rubens y séjourna pendant les quatre années qu'il passa en Italie de 1604 à 1608. Il réalisa le Portrait de Brigida Spinola Doria, conservé à la National Gallery de Washington, et le Portrait de Maria Serra Pallavicino.
    Antoine van Dyck qui partit fin 1621 pour six ans en Italie séjourna surtout à Gênes. Il y commença sa carrière de portraitiste à succès et décora les palais somptueux des nobles génois, de tableaux religieux. Dans ses portraits il mettait toujours en valeur la position sociale importante de ses modèles dans un style de portrait de plain-pied, s'inspirant du Titien et de Rubens.

    La population croît rapidement, 140 000 habitants en 1630, nécessitant la construction de la plus impressionnante muraille d'Italie : le nouveau mur, s'étirant sur 12 km et protégeant la cité de tous côtés. Il fut édifié entre 1626 et 1639.

    En 1637, le doge Gian Francesco I Brignole offre la souveraineté de ses États à la Vierge Marie.

    Au XVIIe siècle, la république soutient deux guerres victorieuses contre la Savoie.

    Les conjurations de Vacheron et de Della Torre

    Le riche plébéien Vacheron, avec l'aide de la Savoie, tenta en 1628 d'assassiner tous les patriciens afin de permettre une invasion victorieuse de Gênes par la Savoie. Mais il fut découvert et exécuté avec ses complices.

    Néanmoins, cela ne découragea pas le duc de Savoie et en 1672, Raffaele Della Torre tenta de faire sauter la salle du Conseil à l'aide d'une machine infernale. Au cours de sa fuite, il fut assassiné d'un coup de poignard à Venise[5].

    La lutte

    Vu panoramique, ca 1880
    Photographie de Celestino Degoix.
    Vue de Gênes, aquatinte d'Ambroise Louis Garneray (1810 ca.).
    Gian Francesco II Brignole Sale, doge de Gênes de 1746 à 1748 par Hyacinthe Rigaud en 1739.

    En 1684, le doge de Gênes (Francesco Maria Imperiale Lercari) commet l'erreur de défier Louis XIV en fournissant des galères à l'Espagne, ennemie de la France. Au même moment, il traite avec désinvolture l'ambassadeur français François Pidou, chevalier de Saint-Olon. Sur ordre du roi, le marquis de Seignelay, intendant de la marine, accompagné du lieutenant général des armées navales Abraham Duquesne, organise en mai 1684 une expédition punitive. La ville subit un violent bombardement. Le doge dut venir s'humilier à Versailles en mai 1685. Le doge se rendit à la présence du roi, en août plein, avec un vêtement de velours, une action publicitaire adroite qui détermina le début d'une période de grande exportation de velours de Gênes à la France. Pendant la visite, le roi, montrant au doge le nouveau palais royal de Versailles, lui demanda quelle était la chose qui l'avait le plus étonné pendant sa visite. Le doge répondit d'une formule lapidaire, caractéristique du sarcasme génois : « Mi chi » c'est-à-dire « Moi ici ».

    Le gouvernement génois se limite désormais à assurer la sécurité et à prélever l'impôt, tandis que la haute classe dirigeante s'adonne au grand commerce et à la finance. Le blé acheté en grande quantité et à bas prix au royaume de Naples suffit à approvisionner la cité qui, ainsi, ne pense pas à mettre en valeur la Corse où elle construit tout de mêmes routes, forts et ponts. La maitrise de la Corse est nécessaire à la survie de Gênes, car toute nation possédant l'île serait en mesure d'exercer le blocus de la métropole.

    Durant le XVIIe siècle, la République eut à mener plusieurs violentes guerres contre le royaume de Savoie. Lors de la guerre de Succession d'Autriche, les armées génoises tout juste réorganisées et portées à 10 000 hommes par le général en chef Francesco II Brignole Sale, souffrent des défaites de la France. Gênes est dès lors occupée. En 1747, Gênes se révolte contre l'occupant autrichien menée par un enfant nommé Ballila.

    Gênes cède à titre « provisoire » sa séculaire souveraineté sur l'île de Corse en 1768.

    En 1795, Giacomo Maria Brignole est élu, pour la seconde fois (après 1779), dernier doge de Gênes. La République continua d'exister moralement malgré l'occupation française et au Congrès de Vienne en 1814-1815, Antoine Brignole Sale défend vigoureusement mais sans succès l'indépendance de la Ligurie; il est le dernier ministre de l'antique République et il poursuivra une brillante carrière commencée au côté de Napoléon, comme ministre et maire de Gênes.

    Par la Constitution dorienne de 1528, le choix du doge devait être équiprobable entre les membres du grand conseil mais, vers la fin de la République et l'augmentation du nombre de patriciens pauvres, certains suffrages se monnayaient parfois même à vil prix.

    Les principales familles aristocratiques

    Articles détaillés : Doge de Gênes et Liste de familles patriciennes de Gênes.

    Sur les 79 doges que compta la République, un certain nombre de familles seront représentées plusieurs fois au dogat :

    • 11 doges : Grimaldi - Spinola
    • 8 doges: Durazzo - Adorno
    • 7 doges : De Franchi - Giustiniani - Lomellini
    • 6 doges: Centurione - Doria
    • 5 doges : Cattaneo - Gentile
    • 5 mandats biennaux, 4 doges: Brignole (Giacomo Maria fut l'unique doge élu deux fois et fut l’ultime doge)
    • 4 doges: De Mari - Imperiale - Invrea - Negrone
    • 3 doges: Pallavicini - Sauli
    • 2 doges: Balbi (it) - Cambiaso - Chiavari - Della Torre - Lercari - Pinello - Veneroso - Viale
    • 1 doge : Assereto - Ayroli - Canevaro - Chiavica Cibo - Cicala Zoaglio - Clavarezza - Da Passano - De Ferrari - De Fornari - De Marini - Della Rovere - Di Negro - Ferreti - Franzoni - Frugoni - Garbarino - Giudice Calvi - Odone - Promontorio - Saluzzo - Senarega - Vacca (ou Vaccari) - Vivaldi

    À Gênes, où ne s'affirma pas une seigneurie, où l'union tardive de l'oligarchie préférait taire les guerres fratricides du passé, il n'y eut pas d'historiographie officielle qui aurait projeté dans le passé les gloires de la noblesse génoise. Ainsi, par cet aspect, véritable omerta du passé, des gloires comme des violences, l'histoire de la Superbe République semble moins glorieuse que celle de Venise, sa Sérénissime sœur rivale. Mais cela n'est qu'apparence trompeuse.

    La République ligurienne

    En 1797, les armées de la République française avancent en Italie et un comité jacobin proclame une République ligurienne à Gênes, renversant ainsi l'ancienne république au profit d'une « république sœur ». Les aristocrates génois, dont le dernier doge Giacomo Maria Brignole, continuent la lutte en se disséminant dans l'Italie du Nord. Les Génois, attachés à leur république aristocratique, acceptent d'abord mal cet nouvel état calqué sur le modèle français. En novembre 1799 il a une révolte sous le commandement du noble Pasqual Adorno a la ville de Gênes[6]. L'année suivante, Gênes se donne un doge pour cinq ans en la personne d'un membre de la famille Durazzo. En 1802, il obtient un mandat à vie, comme le mandat de l'empereur français. En 1805, la république est annexée à l'empire français. En 1814, le territoire de l'ancienne République de Gênes ne retrouve pas son indépendance et est annexé au Royaume de Sardaigne (Piémont). Antoine-françois-Hector Vulliet de la Saunière, marquis de Yenne, est à sa mort, survenue en 1830, gouverneur général de Gênes[7].

    Plus tard, en 1861, Gênes, avec tout le Royaume de Sardaigne, sont intégrés dans le nouveau Royaume d'Italie.

    XXe et XXIe siècles

    Sous le fascisme, la Grande Gênes est constituée. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la flotte britannique bombarde Gênes et un obus tombe dans la cathédrale San Lorenzo sans exploser. Il est maintenant visible pour le public dans le collatéral droit de la cathédrale. La ville fut libérée par les partisans, quelques jours avant l'arrivée des Alliés.

    En juillet 2001, le 27e sommet du G8 se tient dans la ville ; il est éclipsé par des manifestations violentes, avec la mort d'un manifestant, Carlo Giuliani, tué suite à des confrontations avec la police italienne. En 2007, 15 fonctionnaires, parmi lesquels figuraient des policiers, agents pénitentiaires et deux médecins, ont été reconnus coupables par un tribunal italien d'avoir maltraité des manifestants. Un juge a prononcé des peines de prison allant de cinq mois à cinq ans[8].

    En 2004, l'Union européenne a désigné Gênes comme capitale européenne de la culture, avec la ville française de Lille.

    Culture

    Monuments et patrimoine

    La Lanterna.
    La Piazza de Ferrari.

    Dans les trois quartiers principaux du centre historique, médiéval, Renaissance et du port :

    • Leurs ruelles, i vicoli, celles du Sottoripa descendant vers le port.
    • Le Porto Antico (Vieux Port) avec le plus grand aquarium d’Italie et d'Europe et le Galata - Museo del mare dédié au monde maritime.
    • La Lanterna, un des phares les plus anciens encore en fonction, haut de 117 mètres, il domine la ville et la mer depuis le XVIe siècle.
    • La Loggia dei Mercanti (Loge des Banquiers, l'ancienne Bourse).
    • Porta Soprana, ancienne porte d'entrée de la ville.
    • Les palais (dont ceux de la célèbre rue Garibaldi, l'ancienne Strada Nuova) :
      • Le Palazzo Reale
      • Le Palazzo San Giorgio (palais Saint-Georges, siège de la banque fondée en 1407)
      • Le Palazzo Ducale (palais des Doges)
      • Le Palazzo Bianco
      • Le Palazzo Rosso
      • Le Palazzo Doria-Tursi
      • Le Palazzo della Meridiana
      • Le Palazzo Doria del Principe
    • Les édifices religieux :
      • Le Duomo di San Lorenzo (cathédrale Saint-Laurent) où était conservé le Sacro Catino
      • L'église de Gesù e dei Santi Ambrogio et Andrea (Circoncision de Rubens, retable du maître-autel)
      • L'église de San Donato
      • L'église Santa Maria di Castello
      • La Basilique Santissima Annunziata del Vastato
      • La Basilique Santa Maria Immacolata
      • La Basilique Santa Maria Assunta
      • La Basilique Santa Maria delle Vigne
      • La Basilique de San Siro (it)
    • Les musées d'art de la Strada Nuova (maintenant Via Garibaldi) : Palazzo Bianco, Palazzo Rosso et Palazzo Tursi
    • La Piazza de Ferrari, avec la Bourse et les magasins de la Via XX Settembre
    • L'Arc de la Victoire
    • Le théâtre Carlo Felice

    En périphérie :

    • Le Cimetière monumental de Staglieno

    Bibliographie culturelle

    • Federico Alizeri (Gênes 1817-1882) Guida artistica di Genova (rist. anast. Genova, 1846-47)

    Cuisine

    Article détaillé : Basilico Genovese.
    Article détaillé : Acciughe sotto sale del Mar Ligure.

    Personnalités nées à Gênes

    • l'architecte Leone Battista Alberti (1404 - 1472)
    • sainte Catherine de Gênes ou Caterina Fieschi Adorno, (1447-1510), mystique
    • le marin Cristoforo Colombo (Christophe Colomb) (Gênes, 1451 - 1506)
    • le religieux Fabiano Chiavari (1489 - 1569)
    • les peintres de l'école génoise :
      • Giovanni Bernardo Carlone (Gênes, 1584 - Milan, 1631)
      • Giovanni Battista Carlone (Gênes, - Parodi Ligure, 1684)
      • Domenico Piola (Gênes, 1624 - 1703)
      • Giovanni Andrea Carlone dit il Genovese (le Génois) (Gênes, 1639 - ?, 1697)
    • le violoniste Niccolò Paganini (1782 - 1840)
    • le patriote Giuseppe Mazzini (1805 - 1872)
    • l'acteur de cinéma Bartolomeo Pagano (Gênes, 1878 - Gênes 1947)
    • l'archéologue Luigi Bernabò Brea (1910 - 1999)
    • le réalisateur Pietro Germi (1914 - 1974)
    • le peintre contemporain abstrait Emilio Scanavino (Gênes, 1922 - Milan, 1986)
    • l'acteur de cinéma et de théâtre Vittorio Gassman (Gênes, 1922 - Rome, 2000)
    • le chanteur français Nino Ferrer (1934 - 1998)
    • l'architecte Renzo Piano (1937-)
    • le chanteur Fabrizio De André (1940 - 1999)
    • l'animatrice de television et chateuse Angela Cavagna (1966)

    Administration

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1997 2007 Giuseppe Pericu Démocrates de gauche  
    2007 2012 Marta Vincenzi Parti démocrate  
    2012 en cours Marco Doria Gauche, écologie et liberté  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Hameaux

    La Grande Gênes

    L'ensemble Grande Genova (Grande Gênes) - c'est-à-dire la ville qui s'étend d'un bout à l'autre du golfe qui porte le nom de Gênes, depuis les falaises de Nervi jusqu'à la plage de galets de Voltri - remonte à l'époque du fascisme (1926), quand furent agglomérés au chef-lieu plus de vingt communes, jusque là autonomes, qui sont aujourd'hui des quartiers (delegazioni) mais qui sont depuis toujours dans le cadre du centre-ville : les vallées adjacentes et les deux rivieras.

    Par extension, on utilise parfois le terme pour l'ensemble de l'agglomération autour de la commune de Gênes, avec les myriades de petites municipalités qui s'étendent sur flancs des collines et les hauteurs des environs (comme le mont Figogna, où se trouve le sanctuaire Nostra Signora della Guardia) ou encore les lieux touristiques divers, falaise ou plages de sable au-delà de Vesima, à l'ouest, ou de Bogliasco, à l'est.

    En fait, le réseau d'autobus et la ligne ferroviaire qui les desservent marquent le mieux l'unité de ces divers quartiers de l'actuelle « grande Gênes ».

    Autrefois communes, aujourd’hui quartiers (delegazioni)

    Communes adjointes en 1873
    Le Cimetière monumental de Staglieno.
    • Foce
    • S.Francesco d'Albaro
    • San Martino d'Albaro
    • San Fruttuoso
    • Marassi (comprenait Quezzi)
    • Staglieno où se trouve le fameux cimetière monumental
    Communes adjointes en 1926
    • Apparizione
    • Bavari
    • Bolzaneto
    • Borzoli
    • Cornigliano Ligure ou Cornigliano
    • Molassana
    • Nervi
    • Pegli
    • Pontedecimo
    • Pra'
    • Quarto dei mille
    • Quinto al mare
    • Rivarolo Ligure
    • Sampierdarena
    • San Quirico
    • Sant'Ilario
    • Sestri Ponente
    • Struppa
    • Voltri

    Communes limitrophes

    Arenzano, Bargagli, Bogliasco, Bosio (AL), Campomorone, Ceranesi, Davagna, Masone, Mele, Mignanego, Montoggio, Sant'Olcese, Sassello (SV), Serra Riccò, Sori, Tiglieto, Urbe (SV)

    Évolution démographique

    Habitants recensés

    Sports

    La ville organise chaque année en septembre un tournoi de tennis sur terre battue du circuit ATP Challenger Tour.

    • Genoa Cricket and Football Club
    • Unione Calcio Sampdoria

    Voies de communication et transports

    Transports urbains

    Depuis 1990, Gênes est équipée d’une ligne de métro gérée par la compagnie Transdev. Le réseau comporte aussi 3 navebus (Pegli-Centro, Genes-Camogli, Genes-Portofino), une ligne de trolleybus, deux funiculaires, une ligne à crémaillère, plusieurs lignes d'autobus, et dix ascenseurs urbains.

    Transports ferroviaires

    La ville de Gênes comporte 23 stations de trains réparties le long de la côte :

    • Stazione di Genova Acquasanta (it)
    • Stazione di Genova Bolzaneto (it)
    • Stazione di Genova Borzoli (it)
    • Gare de Gênes-Brignole
    • Stazione di Genova Cornigliano (it)
    • Stazione di Genova Costa (it)
    • Stazione di Genova Granara (it)
    • Stazione di Genova Nervi (it)
    • Stazione di Genova Pegli (it)
    • Stazione di Genova Piazza Manin (it)
    • Gare de Gênes-Piazza-Principe
    • Stazione di Genova Pontedecimo (it)
    • Stazione di Genova Pra (it)
    • Stazione di Genova Quarto dei Mille (it)
    • Stazione di Genova Quinto al Mare (it)
    • Stazione di Genova Rivarolo (it)
    • Stazione di Genova Sampierdarena (it)
    • Stazione di Genova San Biagio (it)
    • Stazione di Genova Sestri Ponente (it)
    • Stazione di Genova Sturla (it)
    • Stazione di Genova Vesima (it)
    • Stazione di Genova Via di Francia (it)
    • Stazione di Genova Voltri (it)

    Relations extérieures

    Jumelages

    Accords bilatéraux

    Réseau de villes

    • Eurocities

    Notes et références

    1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
    2. Note de Marseille-port.fr
    3. 1 2 https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:__3eQhm77NgJ:www.cityrailways.it/storage/pdf/01_urbanismi%2520ITALIA_2011.pdf+area+metropolitana+genova+cityrailways&hl=it&gl=it&pid=bl&srcid=ADGEESjDMzGUJ7IgpYS5yCMwBhH8_xo7WTNApyU_qcdOttBLmAb_haOeR5wIBY5bmEplh-98jpCUga8D4fl71Qjvxr2hbYQHraBRbro663gnH3C8dzHmOjs1efjT1ZLHrWprsW63AgXU&sig=AHIEtbR1sNS5BPKqqKmb0T76lxtRD0Mk8g
    4. Tabelle climatiche 1971-2000 della stazione meteorologica di Genova-Sestri Ponente dall'Atlante Climatico 1971-2000 - Servizio Meteorologico dell'Aeronautica Militare
    5. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9891_1996_num_108_1_4435?_Prescripts_Search_tabs1=standard&
    6. Journal de Bruxelles 142: page 413 et page 414
    7. Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 1907 (ISBN 978-2-84373-813-5) p. 89.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • (it) Commune de Gênes
    • GenovaTurismo


    • Portail de Gênes
    • Portail de la Ligurie
    • Portail de la mer Méditerranée
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