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Venise

Venise

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Venise

Héraldique

Drapeau
Venise dans la lagune.
Venise dans la lagune.
Noms
Nom italien Venezia
Administration
Pays  Italie
Région Vénétie 
Province Venise  
Maire Luigi Brugnaro
2015-
Code postal 30100
Code ISTAT 027042
Code cadastral L736
Préfixe tel. 041
Démographie
Gentilé Vénitiens
Population 269 810 hab. (2012)
Densité 649 hab./km2
Population de l'agglomération 969 000 hab.
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 23″ N 12° 19′ 55″ E/45.4398, 12.331945° 26′ 23″ Nord 12° 19′ 55″ Est/45.4398, 12.3319
Altitude 2 m (min. : 1 m) (max. : 9 m)
Superficie 41 594 ha = 415,94 km2
Divers
Saint patron Saint Marc
Fête patronale 25 avril
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Vénétie

Venise

Géolocalisation sur la carte : Italie

Venise

Géolocalisation sur la carte : Italie

Venise
Liens
Site web www.comune.venezia.it

    Venise (italien : Venezia /ve'nɛtʦja/, vénitien : Venexia /ve'nɛˑsja/) est une ville portuaire du nord-est de l'Italie, sur les rives de la mer Adriatique. Elle s'étend sur un ensemble de 118 petites îles séparées par un réseau de canaux et reliées par des ponts. Située au large de la lagune vénète, entre les estuaires du et du Piave, Venise est renommée pour cette particularité, ainsi que pour son architecture et son patrimoine culturel – elle et sa lagune sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Venise est la capitale de la région de la Vénétie. En 2012, la commune compte 269 810 habitants, dont 58 666 intra-muros (Centro storico)[1]. 176 000 résident sur les rives (Terraferma), pour la plupart dans les frazioni de Mestre et Marghera, et les 31 000 habitants restants se trouvent dans d'autres îles de la lagune. Avec Padoue et Trévise, Venise constitue l'aire métropolitaine Padoue-Trévise-Venise (PATREVE), une entité statistique de 1 600 000 habitants.

    Fondée peu après 528, elle fut la capitale pendant onze siècles (697-1797) de la République de Venise. Durant le Moyen Âge et la Renaissance, la ville fut une grande puissance maritime, à l'origine de la Quatrième croisade et victorieuse lors de la bataille de Lépante en 1571 contre l'Empire ottoman. Grâce à ses liens avec l'Asie et le Proche-Orient, dont le marchand et explorateur Marco Polo fut l'initiateur, elle devint également l'une des principales places commerciales d'Europe, notamment de la soie, des céréales et des épices. Enfin, elle est un centre culturel majeur, du XIIIe à la fin du XVIIe siècle, dont les peintres de l’École vénitienne (dont Titien, Véronèse et Le Tintoret), Carlo Goldoni et Antonio Vivaldi sont les principaux représentants.

    Son nom provient du peuple qui habitait la région avant le Xe siècle, les Veneti. Dénommée Venetiae en latin, elle est parfois surnommée la « Cité des Doges », la « Sérénissime », la « Reine de l'Adriatique », la « Cité des Eaux », la « Cité des Masques », la « Cité des Ponts » ou encore la « Cité flottante ». La ville est aujourd'hui célèbre pour ses canaux — notamment le Grand Canal — et ses gondoles, ses nombreuses églises, la place Saint-Marc, le palais des Doges, le Pont des Soupirs, sa Biennale ainsi que son carnaval.

    Histoire

    Articles détaillés : Histoire de Venise, Chronologie de Venise et Venise maritime.
    Venise filmée depuis les canaux en 2002.

    Les clés de la domination économique de Venise sur l'Italie au Moyen Âge sont l'insularité et l'aisance navale des Vénitiens qui n'a cessé de croître pendant plus d'un millénaire.

    La région à l'extrémité nord-ouest de la mer Adriatique, où se jettent plusieurs fleuves issus des Alpes, est habitée dès l'Antiquité par des pêcheurs, mariniers et saulniers. Cette zone faisait partie de la région X créée par Auguste. Cette région fut nommée ensuite Venetia du nom des Vénètes, ancien peuple italique intégré dans la République romaine dès le IIe siècle av. J.-C. ; Aquilée – sur la terre ferme – était le centre religieux et portuaire important.

    Les invasions des Goths d'Alaric Ier et des Huns d'Attila poussèrent les populations locales à se réfugier dans les îles des marais situés le long de la mer Adriatique, près du delta du Pô. Selon la légende développée ultérieurement par les Vénitiens pour démontrer l'ancienneté de leur cité et la lointaine origine de leur liberté, Venise aurait été fondée le 25 mars 421 dans les îlots du rivus altus, qui deviendra le Rialto.

    En 452, un premier établissement est fondé par des réfugiés de Padoue et d'Aquilée. La région échut par la suite au royaume ostrogoth puis fut reconquise avec le reste de l'Italie par le général Bélisaire, devenant une province de l'Empire romain d'Orient sous Justinien Ier.

    La ville de Venise a été fondée vers la fin du VIe siècle par des habitants des régions voisines, venus se réfugier en nombre dans les îles de la lagune formée par l'estuaire du après l'invasion de l'Italie du nord par les Lombards en 568. En effet, cette zone marécageuse, difficile d'accès pour des navires à quille, était restée sous la juridiction de l'exarchat de Ravenne, province de l'Empire romain d'Orient. Elle fut donc initialement un refuge de la civilisation romano-byzantine mais au fur et à mesure de son développement, son autonomie s'accrut pour aboutir à l'indépendance.

    Profitant de l'antagonisme entre l'exarchat de Ravenne et les Lombards, les Vénitiens élargirent leur marge de manœuvre politique et se dotèrent d'un pouvoir local incarné par le premier duc ou « doge », Paolucio Anafesto (697-717), personnage aux confins de la légende et de l'histoire. La ville de Venise ne devint réellement indépendante qu'après le retrait des Byzantins de l'Adriatique, peu après l'an 1000, lors de l'émergence du royaume de Hongrie. La cité-État s'appuya dès lors sur la mer pour étendre son pouvoir.

    Venise n'eut pas de constitution propre. En effet, la définition des attributions et le mécanisme des institutions gouvernementales relevaient à Venise du droit coutumier. Les organes de décision gouvernementaux formaient une pyramide dont l'Assemblée populaire était la base et le doge le sommet. Entre les deux siégeaient le Grand Conseil, les Quarante et le Sénat, puis le Conseil ducal. Cette organisation politique dont les traits se dessinent au XIIIe siècle se maintiendra jusqu'en 1797[2]. Le quadruplement de la puissance navale dans le premier tiers du XVe siècle, fait de l'Arsenal de Venise la plus grande usine du monde, employant jusqu'à 16 000 personnes, derrière une enceinte secrète de 25 hectares. L'activité navale est portée par le dynamisme du quartier d'affaires vénitien.

    Article détaillé : République de Venise.
    Scala del Bovolo (Palais Contarini del Bovolo)

    Le commerce du sel, puis l'expansion commerciale vers la Méditerranée orientale, entraînèrent une forte croissance de la ville. Après la 4e croisade, que Venise détourna sur Constantinople, la République s'empare des richesses de l'Empire byzantin et constitue son propre empire maritime constitué par la plupart des îles grecques et dalmates. Elle le complète en conquérant la Dalmatie continentale, l'Istrie et un vaste domaine entre les Alpes et le Pô, incluant les cités de Bergame, Brescia, Vérone, Padoue, Trévise et Udine. Elle entre en conflit avec Gênes, sa grande rivale en Italie du nord et en Méditerranée. L'apogée de cette lutte sera la quatrième guerre génoise, autrement nommée guerre de Chioggia. Venise sortit vainqueur du conflit, mais très épuisée. Le traité de Turin, en 1381, ne lui fut pas particulièrement avantageux : malgré sa victoire, Venise dut renoncer à des territoires et concéder certains droits à sa rivale. Elle perdait Trévise et la Dalmatie qui revenait au roi de Hongrie. Cependant elle conservait ses institutions et ses principales colonies.

    La ville a armé une flotte de 6 000 galères, lui permettant de prendre des risques, sous forme de convois réguliers, pour régner sur la mer Méditerranée. Le quartier du Rialto est la première bourse organisée, selon l’historien Fernand Braudel. Les marchands y échangent des participations dans les galères vénitiennes, mises aux enchères selon le système de l’Incanto des galées du marché[3]. Venise devient ainsi le plus important port de Méditerranée, surclassant Constantinople. Il lui fallut conquérir des terres sur la lagune.

    Le déclin commença avec la progression turque en Méditerranée, qui la priva progressivement de toutes ses terres grecques, à l'exception des Îles Ioniennes, et de ses accès aux débouchés de la Route de la Soie, qui fut en plus très touchée par la peste noire. Malgré la victoire sur les Turcs à Lépante en 1571, la république de Venise perdit encore de son importance commerciale à cause du détournement du commerce européen vers les océans après la découverte de l'Amérique.

    Venise maintient son rayonnement culturel, en devenant la ville européenne la plus élégante et raffinée du XVIIIe siècle, avec une forte influence sur l'art, l'architecture et la littérature.

    Redevenue politiquement un État italien parmi d'autres, Venise fut annexée par Napoléon Bonaparte le 12 mai 1797, durant la Première Coalition. L'invasion des Français mit un terme à près de 800 ans d'indépendance. Napoléon fut cependant perçu comme une sorte de libérateur par la population pauvre et juive de Venise (it), république aristocratique où le pouvoir et la plupart des richesses étaient monopolisés par quelques familles. Napoléon supprima les barrières du Ghetto ainsi que les restrictions de circulation imposées aux Juifs.

    Article détaillé : Ghetto de Venise.

    En 1797, par le traité de Campo-Formio, Napoléon livra Venise et ses territoires aux Habsbourg en échange de la Belgique, puis il la leur reprit en 1805 pour l'intégrer au royaume d'Italie dont il se fit couronner roi, avant que la ville ne fût intégrée dans l'Empire d'Autriche de 1815 à 1866. La domination autrichienne sur Venise et la Vénétie ne s'acheva que le 3 octobre 1866 après sa défaite de Sadowa contre l'alliance prusso-italienne. Venise devint un chef-lieu de province italien et l'un des hauts lieux du tourisme mondial.

    Après la Première Guerre mondiale, l'Italie revendiqua à l'Autriche vaincue l'ensemble des territoires jadis vénitiens, mais se heurta aux revendications yougoslaves et n'obtint au Traité de Rapallo que l'Istrie, la ville de Zara en Dalmatie et les îles de Veglia, Cherso et Lagosta. Le ressentiment développé à ce moment contribua au succès ultérieur de Mussolini. Après la Seconde Guerre mondiale, l'Italie perdit aussi ces possessions au profit de la Yougoslavie, ne conservant que Trieste, qui ne fait pas partie des territoires jadis vénitiens, mais où se réfugièrent les populations italophones expulsées de Yougoslavie.

    Venise au XVe siècle

    Géographie

    Article détaillé : Lagune de Venise.
    Carte de la commune de Venise au sein de la province de Venise.
    Les Sestieri de Venise :
  1.      Cannaregio
  2.      Castello
  3.      Dorsoduro
  4.      San Marco
  5.      San Polo
  6.      Santa Croce
  7. Venise occupe une situation géographique exceptionnelle, dans une lagune de la mer Adriatique. Les Vénitiens établirent leur ville en enfonçant des pieux en chêne et en aulne dans le sol sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent des maisons et des palais et entamèrent un combat contre le mouvement continuel des marées.

    Les principales autres îles de la lagune sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello. Sans oublier : San Michele (l'île cimetière de la ville), San Erasmo, Mazzorbo, Le Vignole, Certosa, San Francesco del Deserto, San Giacomo in Paludo, San Servolo, San Lazzaro degli Armeni.

    Ville

    La ville est parcourue par 177 canaux (dont le plus important est le Grand Canal) et 455 ponts[4] (le plus souvent arqués pour laisser passer les bateaux). Elle possède 123 églises et elle s'étend sur 118 îles situées entre l'embouchure de l'Adige (au sud) et du Piave (au nord).

    Elle est découpée en six quartiers historiques appelés les sestieri : San Marco, Castello et Cannaregio sur la rive gauche du Grand Canal et Santa Croce, San Polo et Dorsoduro sur l'autre rive.

    • Le quartier de San Marco et la basilique du même nom constituent le cœur de la cité.
    • Le quartier de Castello recouvre toute la partie sud-est de Venise. Son nom serait lié à la présence légendaire d'un château ou bien encore à la curie patriarcale qui se trouvait à cet endroit.
    • Le quartier de Cannaregio occupe toute la partie de la ville comprise entre le Rialto et la gare ferroviaire. Il est nommé ainsi en raison du caractère rectiligne des canaux qui le parcourent (canal reggio).

    Sur l'autre rive, Santa Croce et San Polo doivent leur nom à deux églises (la première, détruite).

    • Dorsoduro s'appelle ainsi en raison de l'altitude du sestiere (désignation traditionnelle locale du quartier) qui est plus élevé que les autres. En conséquence, pendant les épisodes d'« acqua alta » (hautes eaux), il est moins souvent inondé.

    Le centre historique est entièrement piétonnier, les canaux faisant fonction de route, et les divers bateaux qui traversent seulement le Grand Canal, le Canal de la Giudecca et la lagune autour de la ville, sont le moyen de transport public. Venise est une ville unique où l'on se déplace presqu'exclusivement à pied. On y trouve aussi des taxis d'eau – petits bateaux motorisés qui peuvent transporter de huit à dix personnes – et des « gondoles » – petites embarcations d'avirons très légères ; le transport privé des Vénitiens au moyen des bateaux motorisés ou à avirons est limité aux excursions dominicales. D'autres modèles d'embarcations plus ou moins grosses sont destinés aux transports commerciaux. Chateaubriand constatait que Venise était « une ville contre nature ». Le Vénitien de son point de vue, l'estime unique ville naturelle « dans un monde contre nature ».

    Venise aujourd'hui - Vue depuis le campanile San Giorgio Maggiore

    Climat

    Une rare tornade a frappé Venise le 12 juin 2012[5]. Vue de l'entonnoir nuageux depuis une fenêtre de l’aéroport Marco Polo

    Le climat de Venise, comme celui de la plaine du Pô, est de type continental humide à été chaud (climat Cfa dans la classification de Köppen) assez humide à l'année longue. Les étés sont très moites. Les hivers sont froids, comportant du gel en janvier et du brouillard. Les précipitations, minimales en hiver, tombent en été sous forme d’orages parfois violents, ainsi qu'en automne sous forme de pluie continue[6]. Comme la végétation dans la plaine du Pô correspond à l'étage sub-méditerranéen, on associe parfois incorrectement le climat de Venise au climat méditerranéen[réf. nécessaire].

    Relevé météorologique de Venise
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 1 4 8 12 16 18 17 14 9 4 0
    Température moyenne (°C) 2 4 8 12 17 21 23 23 19 13 8 4 13
    Température maximale moyenne (°C) 6 8 12 16 21 25 28 27 24 18 12 7
    Ensoleillement (h) 3 4 5 6 7 8 9 8 7 5 3 3
    Précipitations (mm) 58 54 57 64 69 76 63 83 66 69 87 54 800
    Humidité relative (%) 81 77 75 75 73 74 71 72 75 77 79 81
    Source : (it) www.ilmeteo.it

    Transports

    La situation géographique de Venise au milieu de la lagune fait que l'essentiel du transport de personnes et de marchandises se fait par voie d'eau. Si Venise ne représente pas la plus grande concentration humaine au monde sans voitures, place occupée par la Médina de Fès el Bali, la cité demeure au XXIe siècle la plus grande île au monde à être libre d'automobiles et de camions, malgré des aménagements importants[7].

    Le transport individuel traditionnel est la gondole vénitienne, bien qu'elle ne soit quasiment plus utilisée que par les touristes ou pour des occasions particulières (cérémonies, mariages et enterrements). Son coût est en effet prohibitif. D'ailleurs, il n'en reste que 425 en 2009.
    Les Vénitiens utilisent surtout des bateaux-bus, appelés vaporetti qui, gérés par l'ACTV, desservent les différentes îles en sillonnant les principaux canaux, ainsi que les traghetti, des gondoles à deux rameurs pour piétons qui assurent la traversée du Grand Canal à quelques endroits dépourvus de ponts.

    À cela s'ajoutent toutes sortes d'embarcations publiques et privées tels que les canots à moteur et le transport commercial.

    People-mover Tronchetto

    La navigation maritime et lagunaire resta le seul moyen de transport existant à Venise jusqu'à la construction au XIXe siècle d'un pont ferroviaire, le Pont des Lagunes. Inauguré en 1846, il permit de relier la gare de Venise-Santa-Lucia, construite en 1860, au reste du continent. La gare devint un terminus des trains de nuit, amenant au cœur de la cité, à deux pas du grand canal, les voyageurs venant des capitales européennes.

    Sous le régime fasciste, une liaison routière, le Pont de la Liberté (Ponte della Libertà), inauguré en 1933, fut également établie, menant à un grand parking sur l'île artificielle de Tronchetto en périphérie nord. Une navette monorail (people mover) relie Tronchetto à Piazza Roma.

    Article détaillé : People-mover de Venise.

    Venise est également desservie par l'aéroport de Venise - Marco Polo, en l'honneur de cet ancien et célèbre citoyen vénitien. L'aéroport est situé au bord de la lagune, mais sur le continent, de sorte que les arrivants doivent emprunter, soit un bus, soit un bateau-taxi ou un bateau-bus pour se rendre dans la ville.

    Économie

    Venise qui se meurt, Venise appuyée à la mer
    la douce obsession de ses derniers jours tristes, Venise la vend aux touristes
    qui cherchent au milieu des gens l'Europe ou l'Orient
    qui regardent se lever le soir la fumée ou la rage de Porto Marghera.

    Pendant un millénaire, Venise a été une ville de marchands et ses institutions ont été rédigées à leur profit. Le commerce a contribué à sa puissance et celle-ci était associée à la mer. Après la décadence du XIXe siècle, la ville a vu se développer, au cours du XXe siècle, les industries du tourisme, générant 1,5 milliard d'euros par an, et de la chimie.

    Le secteur dominant de l’économie vénitienne est celui des services (tourisme, transports, activité financière et immobilière) : 44 % des entreprises et 40 % des emplois. Le deuxième secteur d’activité est le commerce (28 % des entreprises et 20 % des emplois), suivent les entreprises du bâtiment (14 % des entreprises et 10 % des emplois). Cette dernière activité est en régression depuis les dernières décennies (données 2001)[8]. En 2007, Venise a accueilli 21 millions de touristes. Le tourisme génère un chiffre d'affaires d'environ 1,5 milliard d'euros par an. Un montant sans doute sous-estimé car de multiples transactions sont effectuées au noir.

    Bateau de croisière au port de Venise

    L'avenir de Venise

    Les bâtiments de Venise sont construits sur des piliers de bois (voir ci-dessous). Ils sont exposés à la menace de marées, notamment entre l'automne et le début du printemps. La ville est périodiquement inondée. C'est ce que les Vénitiens appellent acqua alta. Ce phénomène s'explique par la réunion de plusieurs facteurs naturels : attraction lunaire, et surtout le sirocco, vent chaud venu d'Afrique qui empêche la lagune de se vider, les marées hautes se succédant les unes aux autres.

    Ce phénomène a toujours existé, mais s'est largement amplifié ces dernières décennies sous l'influence conjuguée de plusieurs causes relatives au climat et à l'activité humaine :

    • La montée générale du niveau des mers (eustatisme)[réf. nécessaire].
    • L'affaissement du sol (subsidence) : d'importants puits ont été creusés au XXe siècle pour pomper dans la nappe phréatique, ce qui a fragilisé les terrains déjà instables.
    • Les perturbations dans l'hydrographie : la modernisation du port a entraîné le creusement de canaux profonds pour permettre le passage de gros navires. La mer s'engouffre ainsi beaucoup plus facilement dans la lagune. Outre le phénomène des acqua alte, l'autre impact est la modification du système écologique, la disparition de la biodiversité marine.
    • Depuis la chute de la République (en 1797), l'habitude (en fait une obligation que faisait respecter la Magistrature des Eaux qui existe encore en tant qu'institution chargée de surveiller tout ce qui a trait à l'eau) pour les Vénitiens de nettoyer les canaux pour les désenvaser et les vider s'est perdue, ce qui a réduit la profondeur de ces canaux du centre historique. Depuis quelques années, la municipalité fait procéder de nouveau à ce curage, qui contribue d'ores et déjà à la baisse du niveau des eaux dans certains quartiers. Les canaux, retrouvant leur pleine capacité, sont mieux à même de contribuer à la diffusion des eaux.
    Venise sous les inondations de l'acqua alta

    Les conséquences sont importantes dans la vie quotidienne des habitants, qui doivent abandonner les niveaux inférieurs des maisons et emprunter des systèmes de passerelles pour se déplacer. Mais les conséquences les plus importantes sont la détérioration inexorable des monuments historiques et de l'habitat due à la montée des eaux et l'apport qui s'ensuit de produits nocifs à la pierre et à la brique.

    On ne sait pas mesurer avec précision l'affaissement de Venise, et son évolution est un sujet de controverse. Un récent projet, présenté par un consortium d'industriels italiens, consiste à poser 78 portes mobiles dans les trois passes de la lagune pour protéger la ville. En temps normal, ces portes, sortes de ponts-levis, seraient remplies d'eau et donc submergées. Lors des marées supérieures à un mètre, une injection d'air comprimé évacuerait l'eau, permettant ainsi aux portes de se redresser et de fermer le passage, séparant alors la lagune de la mer.

    Le projet, nommé MOSE (Module expérimental électromécanique) a démarré en 2003 et les travaux doivent se poursuivre jusqu'en 2011. Il suscite aujourd'hui de nombreuses polémiques notamment par son coût pharaonique et par le doute de plus en plus répandu parmi les scientifiques et les spécialistes des marées quant à l'efficacité de ce système qui ne serait réellement utile que pour les très grandes marées. Ce projet, surtout, ne résoudra pas l'autre grand problème de la ville, celui des vagues en lagune.

    • Le problème des vagues en lagune (moto ondoso) est lié à l'accroissement du trafic des bateaux à moteur dans les canaux de la ville et en lagune. Il fragilise les fondations des constructions, érode les rives et fragilise les quais. Dans la lagune, il entraîne la disparition des barènes, bancs alluvionnaires indispensables à son équilibre. Plusieurs problèmes se conjuguent. D'abord, les bateaux sont de plus en plus nombreux pour satisfaire les besoins des touristes et sont de plus en plus gros. Des centaines de paquebots entrent chaque année en lagune pour rejoindre la gare maritime située à San Basilio, sans oublier les navires de commerce servant les industries installées à Marghera. La répercussion écologique de ce phénomène n'est pas prise en compte par les autorités vénitiennes. Enfin, les bateaux, avec l'amélioration des moteurs, vont de plus en plus vite, créant des vagues toujours plus fortes. Pour autant, des contrôles de vitesse sont effectués : ainsi la vitesse est limitée à 5 km/h dans les canaux de la ville et à 15 dans la lagune.
    • Le changement climatique global : l'élévation du niveau des mers de 60 centimètres en 2050 et potentiellement de 150 centimètres à 10 mètres, fin du XXIe siècle, entraînerait alors la destruction totale de la ville[9]. Ce point de vue est soutenu par de nombreuses publications scientifiques, même si certains membres de la communauté scientifique la contestent [réf. nécessaire].

    Monuments et lieux réputés

    Techniques de construction

    Les îlots de la lagune de Venise, composés de matériaux de remblais et alluvionnaires, ne permettaient pas de construction traditionnelle car le sol humide et instable ne pouvait supporter le poids des bâtiments. La solution a été l'utilisation de pilotis, permettant la construction au-dessus de l’eau. La technique consiste à enfoncer ceux-ci dans le sol afin de leur faire porter une plate-forme constituée de madriers en chêne et en mélèze solidement attachés les uns aux autres, consolidant et nivelant le terrain. Ainsi par exemple, afin d’ériger la Basilique Santa Maria della salute, les Vénitiens utilisèrent 1 006 657 pilotis de 4 mètres de long, en chêne, aulne et mélèze.

    Les contraintes liées à une construction sur l’eau avec des pilotis comme fondations font que les palais sont conçus à l’inverse des règles traditionnelles de l’architecture. En effet, si dans les palais terrestres, l'usage veut que l’on commence par les fondations sur lesquelles on pose l’infrastructure destinée à supporter le poids de l’ensemble architectural, à Venise la méthode est totalement inversée : on pose d’abord une grande « boîte » sur des portiques afin de transmettre la charge directement aux pilotis des fondations par un système d'arcs et de voûtes appropriés.

    Églises

    Article détaillé : Liste des églises de Venise.

    Dans Venise, il y a près de 84 églises pratiquement intactes. Parmi les plus connues :

    • La Basilique Saint-Marc de Venise
    • La Basilique Santa Maria della Salute de Venise
    • LaBasilique Santa Maria Gloriosa dei Frari (franciscaine)
    • La Basilique de San Zanipolo (dominicaine)
    • La Basilique San Giorgio Maggiore de Andrea Palladio (sur l'île de San Giorgio Maggiore)
    • L'Église du Redentore de Andrea Palladio
    • L'Église San Moisè
    • L'Église San Zaccaria
    • L'Église San Sebastiano
    • L'Église Santa Maria Assunta (ou Chiesa dei Gesuiti)
    • L'Église de la Madonna dell'Orto
    • L'Église San Francesco della Vigna
    • L'Église Santa Maria dei Miracoli
    • L'Église San Trovaso.

    Ospedale, Oratorio et Ospizio

    • Pio Ospedale della Pietà
    • Oratorio dei Crociferi

    Campaniles

    Les campaniles sont des clochers qui ont pour particularité d'être excentrés et parfois non attenants à leur église. Ils ont tous une architecture différente et servent de points de repère dans la ville.

    • Le Campanile San Marco : 98 mètres.
    • Le campanile San Francesco della Vigna : 69 mètres.
    • Le campanile San Giorgio Maggiore : 63 mètres.
    • Le campanile San Stefano : 61 mètres extrêmement penché.
    • Le campanile San Giorgio dei Greci : 44 mètres extrêmement penché.
    • Le campanile San Maria Formosa : 40 mètres.
    • Le campanile San Felice : 22 mètres.
    • Le campanile de San Giovani Elemosinario.
    • Le campanile de Santa Sofia.
    • Le campanile de Santa Margherita, à l'origine plus élevé que celui de San Marco, fut littéralement coupé en deux et partiellement inséré dans les maisons environnantes. Sa base, d'une quinzaine de mètres de hauteur, est toujours visible sur le campo Santa Margherita.
    • Le campanile de San Boldo fut également réintégré dans un ensemble d'habitations.

    Îles de la lagune

    Article détaillé : Liste des îles de la lagune de Venise.
    Presses-papiers en verre produits à Murano
    • L'île de San Michele, cimetière de Venise. Il est divisé selon la religion du défunt. Ainsi, y trouve-t-on des divisions juive, catholique, orthodoxe et évangélique. On y trouve les tombes d'Ezra Pound, Serge Diaghilev, Igor Stravinsky, Joseph Brodsky ou encore, Ermanno Wolf-Ferrari.
    • L'île de Burano, mosaïque bigarrée par ses maisons pastel, réputée pour sa dentelle.
    • L'île de Murano, avec son phare blanc et sa fonderie de verre.
    • L'île de Torcello, ancienne cité avec une basilique médiévale autrefois cathédrale.
    • L'île de San Giorgio Maggiore (Basilique San Giorgio Maggiore).
    • L'île de Mazzorbo, aujourd'hui rattachée à Burano.
    • L'île de San Erasmo, ancien lido devenu une île, à destination essentiellement maraîchère.
    • L'île de Poveglia, ancienne île militaire aujourd'hui abandonnée.
    • L'île de la Giudecca, grand cordon insulaire face à Venise densément peuplé.
    • L'île de San Servolo, qui abrite une université internationale.
    • L'île de San Clemente, qui abritait autrefois un hospice, devenu aujourd'hui un hôtel.

    Canaux de la lagune

    Article détaillé : Liste des canaux de Venise.

    Musées

    • Le Palais des Doges
    • Les Gallerie dell'Accademia de Venise
    • La Scuola Grande de San Rocco, (32 œuvres du Tintoret) ainsi qu'un Christ en Croix attribué à Giorgione
    • La Scuola di San Giorgio degli Schiavoni, (œuvres de Carpaccio)
    • Le Musée Guggenheim — Collection d'art moderne de Peggy Guggenheim située dans le Palazzo Venier dei Leoni
    • La Ca' Corner della Regina, siège vénitienne de la Fondation Prada
    • Le Palais Grassi (Palazzo Grassi), (collection François Pinault)
    • La Biblioteca Marciana
    • Le Musée de l'érotisme (Museo d’Arte Erotica)
    • Le Musée Correr, sur la place Saint-Marc
    • Le Ca' Rezzonico: Œuvres de Pietro Longhi, qui racontent le quotidien des vénitiens au XVIIIe siècle. Fresques de Giambattista et son fils Giandomenico Tiepolo. Deux toiles de Francesco Guardi
    • Le Ca' Pesaro
    • La Maison de Carlo Goldoni
    • Le Museo di storia naturale (Fontego dei Turchi)[10]

    Palais

    Article détaillé : Liste des palais de Venise.
    • Le Palais des Doges
    • La Ca' d'Oro
    • L'Hôtel des monnaies
    • Le Palais Contarini del Bovolo
    • Le Palais Vendramin Calergi, casino d'hiver de la ville. Palais où Richard Wagner est mort en 1883.
    • le Palais Pisani de San Stefano, un des plus grands palais vénitiens. Aujourd'hui Conservatoire de Musique de la ville de Venise.
    • Le Palais Malipiero
    • Le Palais Corner della Regina
    • Le Palais Surian Bellotto où à vécu J.-J. Rousseau
    • Le Palais Renier-Michiel
    • Le Palais Dario, sur le Grand Canal, près de La Salute, abrita au début du XXe siècle la villégiature des écrivains français Henri de Régnier et Paul Bourget. Ce palais a une réputation inquiétante car nombre de ses propriétaires successifs y sont morts de causes non naturelles (Rawdon Brown ou Raoul Giardini entre autres).

    Théâtres

    • la Fenice
    • Malibran

    Autres lieux

    Places

    • La Place Saint-Marc, symbole de la ville[11].
    • Campo San Polo, deuxième plus grande place de Venise[12].
    • Campo Santa Margherita.
    • Campo dei Santi Giovanni e Paolo. Les dominicains y construisirent l'église dei Santi Giovanni e Paolo (appelée également San Zanipolo) qui fut consacrée en 1430. La Scuola di San Marco, projetée par Pietro Lombardo, jouxte l'église. La Statue du Colleone, œuvre du sculpteur florentin Andrea Del Verrochio, qui y travailla de 1483 à 1488, se dresse devant la Scuola di San Marco.
    • Campo San Stefano, une des plus grandes places de Venise. Bordé par le Palais Pisani, aujourd'hui Conservatoire de Musique de Venise.
    • Le campo San Zaccharia.

    Ponts

    Article détaillé : Liste des ponts de Venise.
    • Le Pont de l'Académie
    • Le Ponte Chiodo sur le Rio San Felice qui à la particularité de n'avoir aucune rambarde
    • Le Pont de la Constitution
    • Le Pont des Déchaussés (degli Scalzi)
    • Le Ponte de Gheto Novo : certains ponts sont en fonte
    • Le Pont de la Liberté (Ponte della Libertà)
    • Le Ponte Maria Callas : fait rarissime d'un pont vénitien renommer au profit d'une personnalité
    • Le Pont du Rialto
    • Le Pont des Soupirs
    • Le Ponte dei Tre Archi dans le quartier de Cannaregio : le seul, comme son nom l'indique à avoir trois arches

    Jardins

    • Giardini Groggia
    • Giardini Napoleonici e Biennale
    • Giardini Papadopoli
    • Giardini Reali
    • Giardini Savorgnan
    • Pineta di S. Elena

    Cafés-restaurants

    • Harry's Bar
    • Caffè Florian
    • Caffè Quadri

    Divers

    • Le Grand Canal (Pont du Rialto, Pont de l'Académie, Pont des Déchaussés)
    • Le Campanile de Saint-Marc
    • La Dogana di Mare, située à côté de l'église de La Salute, fut longtemps le point de dédouanement des marchandises.
    La pointe de la Douane et la Salute à Venise 1930
    • La Tour de l'Horloge[13]
    • Le théâtre de La Fenice
    • Le Ghetto de Venise
    • L'arsenal de Venise
    • La gare de Venise-Santa-Lucia
    • La Maison de Goldoni
    • Le Quai des esclaves (Riva degli Schiavoni) qui a été dessiné par Johan Stephan Decker.
    • Le Casino Venier
    • Le restaurant All'Angelo qui a notamment accueilli de nombreux peintres tels Pablo Picasso, Henri Matisse, Georges Braque, Zoran Music, Arman et Léon Gischia ; des metteurs en scène tels Roberto Rossellini et Luchino Visconti ; des actrices, telles Ingrid Bergman et Alida Valli ou même des hommes politiques, tel Enrico Berlinguer, l'ancien Secrétaire Général du Parti communiste italien. Le restaurant possède une impressionnante collection de tableaux modernes. Une partie de la vaisselle, des verres ainsi que le dessin de l'enseigne du restaurant sont dus à Léon Gischia.

    Culture

    Festivals et événements

    • La Biennale de Venise : festival d'art contemporain, toutes les années impaires, en automne. Pendant les années paires, a lieu la Biennale d'Architecture de Venise.
    • À la même période de l'année que la Biennale se produit la Mostra, célèbre festival cinématographique annuel.
    • Le carnaval de Venise : célèbre carnaval connu dans le monde entier mais cependant beaucoup moins impressionnant qu'à l'époque de Vivaldi.
    • La Festa di San Marco : fête du saint patron de Venise (25 avril).
    • La Festa del Redentore : célébration de la fin de la peste de 1576.
    • La Sensa : cérémonie rituelle du mariage entre Venise et la mer.
    • Su e zo per i ponti : course organisée dans les rues de Venise.
    • Le Marathon de Venise : marathon organisé depuis 1986 le 11 octobre.
    • La Vogalonga : randonnée maritime, où des bateaux de rameurs doivent faire le trajet (aller et retour) du bassin de Saint Marc à Burano (pas de classement).
    • Les Regatta delle Befane (régates de l'Épiphanie) : Des hommes déguisés en femmes se livrent à une course sur le Grand Canal, en gondoles ou sur d'autres bateaux, le matin du 6 janvier.
    • Les Regate Storiche ou régates historiques : compétition maritime, où seules des gondoles à deux rames sont autorisées à participer ; en préambule, un défilé de répliques d'embarcations du XVIe siècle est organisé. Elles sont organisées le premier dimanche de septembre.

    Artistes fascinés par Venise

    Venise depuis la Douane, Jean-Baptiste Camille Corot (1834)
    • Ils sont des milliers, connus ou inconnus.

    À la suite de Lord Byron, Alfred de Musset et George Sand créent la légende de Venise.
    John Ruskin contribue à l'étude de son architecture.
    À la fin du XIXe siècle, Maurice Barrès, Marcel Proust contribuent à son essor.
    Plus tard les Guallino — Patrick Guallino et Anne Poiré — ont souvent travaillé sur ce thème, qu'il s'agisse de sculptures ou de toiles. Ces œuvres sont exposées dans le monde entier. On peut citer aussi Roger de Montebello qui peint et vit à Venise et expose dans le monde entier. Henri Landier a également consacré nombre de ses œuvres à Venise.

    • Le peintre Giorgio De Chirico s'est inspiré des lieux désolés de la Giudecca pour certains tableaux.
    • William Turner, le peintre britannique précurseur de l'Impressionnisme (XVIIIe-XIXe siècle) a réalisé de nombreuses représentations de cette ville éternelle (Venise du porche de la Madonna Della Salute en 1835...).
    • Les écrivains français Henri de Regnier, auteur d' Altanes, Paul Morand, auteur de Venises.
    • Le couturier Mariano Fortuny, connu au XIXe siècle pour ses drapés de soie a toujours son Palais à Venise.
    • Le célèbre peintre français impressionniste Claude Monet (XIXe-XXe siècle) y séjourna avant de s'installer définitivement à Giverny. Félix Ziem fit de même, ainsi que l'Américain John Singer Sargent.
    • Le peintre Zoran Mušič a vécu à Venise de 1947 jusqu'à sa mort en 2005. Sa veuve, Ida Barbarigo-Mušič, peintre elle-même y habite toujours.
    • Le peintre Roger Lersy a peint une suite de toiles et d'aquarelles sur Venise qui ont été exposées sous le thème Impressions de Venise à Chicago en 1963[14].
    • Ernest Hemingway, qui y séjourna fréquemment, y situe l'action de son roman Au-delà du fleuve et sous les arbres.
    • Le peintre et décorateur (auprès de Jean Vilar et du TNP) Leon Gischia a vécu à Venise, près de l'Accademia de 1962 jusqu'à sa mort en 1991.
    • Le peintre Georges Feher a effectué plusieurs séjours à Venise qui a constitué le thème de l'une de ses expositions (1993).

    Artistes et artisans de Venise

    Imprimeurs, typographes, éditeurs

    • Jean et Wendelin de Spire[15]
    • Nicolas Jenson
    • Erhard Ratdolt
    • Alde Manucce
    • Giunta (imprimeurs)
    • Ottaviano Petrucci
    • Vincente Valgrissi
    • Giovanni Baptista Brigna

    Principaux peintres vénitiens

    Bernardo Hay, La maison de Lord Byron à Venise, Palazzo Mocenigo, sur le Grand Canal.
    Âge héroïque - les renaissants
    • 1429 - 1507 : Gentile Bellini
    • 1430 - 1516 : Giovanni Bellini
    • 1431 - 1506 : Andrea Mantegna
    • 1455 - 1526 : Vittore Carpaccio
    Âge d'or - période classique
    • 1488 - 1576 : Tiziano Vecellio, dit Le Titien
    • 1480 - 1556 : Lorenzo Lotto
    Fin de l'âge classique
    • 1518 - 1594 : Jacopo Robusti, dit Le Tintoret
    • 1530 - 1588 : Paolo Caliari, dit Paul Véronèse
    De l'âge baroque à la peinture moderne
    • 1676 - 1758 : Rosalba Carriera
    • 1696 - 1770 : Giambattista Tiepolo
    • 1697 - 1768 : Antonio Canale, dit Canaletto
    • 1702 - 1785 : Pietro Longhi
    • 1712 - 1793 : Francesco Guardi

    Principaux musiciens vénitiens

    • Giovanni Gabrieli - Venise 1557 - Venise 12 août 1643
    • Claudio Monteverdi - Crémone 1567 - Venise 1643
    • Antonio Lotti - Venise ou Hanovre vers 1665 - Venise 5 janvier 1740
    • Antonio Caldara - Venise 1670 - Vienne 28 décembre 1736
    • Tomaso Albinoni - Venise 8 juin 1671 - Venise 17 janvier 1751
    • Antonio Vivaldi - Venise 4 mars 1678 - Vienne 28 juillet 1741
    • Baldassare Galuppi - Burano près de Venise 8 octobre 1706 - Venise 3 janvier 1785
    • Ermanno Wolf-Ferrari - Venise 12 janvier 1876 - Venise 21 janvier 1948
    • Giuseppe Sinopoli - Venise 2 novembre 1946 - Berlin 20 avril 2001

    Divers

    • Les Chats bottés de Janie Langlois
    • Les masques de Guerrino Lovato
    • Les maquettes de barques de Gilberto Penzo
    • L'atelier de construction de gondole (squero) Tramontin
    • Les gravures d'Antonella di Giacobbe
    • Les marionnettes de Roberto Comin
    • Les peintures de Bobbo Ferruzzi
    • Pantalone, personnage vénitien de la Commedia dell'arte.

    Venise et la littérature

    • William Shakespeare, Le Marchand de Venise, pièce de théâtre où l'on trouve le célèbre personnage du juif Shylock
    • Honoré de Balzac, Massimilla Doni, nouvelle parue en 1837-1839, qui est un véritable hymne à l'amour de cette ville et à son art de vivre. L'essentiel de l'histoire se déroule à la Fenice, au Caffè Florian, et dans un palais. Bibliothèque de la Pléiade, t.IX, 1979, (ISBN 2070108686)
    • Les Ailes de la colombe, roman de Henry James, 1902
    • Le Pont des Soupirs et Les Amants de Venise, Michel Zévaco, Paris, 1909
    • Thomas Mann, La Mort à Venise, 1912
    • Charles Maurras, Les Amants de Venise, George Sand et Musset, 1914.
    • Arthur Schnitzler, Le Retour de Casanova, Éditions Le Sorbier, 1981
    • Claudie Gallay, Seule Venise, Éditions du Rouergue, 2004
    • Ernest Hemingway, Au-delà du fleuve et sous les arbres
    • Remets ton slip, gondolier!, de San-Antonio, Fleuve Noir, 1976
    • Les pierres de Venise, de John Ruskin, (édition originale en anglais, 1853), Hermann, 1986 (ISBN 978-2705659509 et 978-2705669508)
    • Venise en hiver, d'Emmanuel Roblès
    • Voir Venise et crever, de James Hadley Chase, Éditions Carré Noir (Gallimard, 1954)
    • Carnet Vénitien, de Liliana Magrini, Éditions Gallimard, 1956
    • Le Désir et la poursuite du Tout, de Frederick Rolfe -Baron Corvo-, Éditions Gallimard (du Monde entier), 1963
    • Description de San Marco, de Michel Butor, Éditions Gallimard, 1963
    • Un jeune homme de Venise, de Claude-Michel Cluny, Éditions Folio (Denoël, 1966)
    • Ceux qui prennent le large, de Patricia Highsmith, Éditions le Livre de poche, 1968
    • Venises de Paul Morand, Éditions Gallimard, 1971
    • Pourquoi pas Venise, de Michèle Manceaux, Éditions du Seuil, 1981
    • Les Confidences vénitiennes, de Josane Duranteau, Éditions Stock, 1981
    • L'Altana ou la vie vénitienne de Henri de Régnier, Éditions Mercure de France, 1986
    • Le Salon des Anges de Marie Chaix, Éditions du Seuil, 1982
    • L'Amant sans domicile fixe, de Carlo Fruttero et Franco Lucentini, Collections Points -Seuil, 1988
    • La Dogaresse, de Henri Sacchi, Le Seuil, 1994
    • De Venise à Veniseb: Dorsoduro, de P.M Pasinetti, Éditions Liana Levi, 1984
    • Sophie Basch, Paris-Venise, 1887-1932. La "Folie vénitienne" dans le roman français de Paul Bourget à Maurice Dekobra. Honoré Champion, 2000. rel. 978-2-7453-0217-5
    • Le sang de Venise, de Maud Tabachnik, Éditions J'ai Lu, 2003
    • Ginette Herry, Goldoni à Venise. La Passion du poète. Honoré Champion, 2001. br. 978-2-7453-0265-6.
    • Seule Venise, de Claudie Gallay, Éditions du Rouergue, 2004
    • Venise est le cadre d'une série de romans policiers de Donna Leon, dont le personnage principal est le commissaire Guido Brunetti (premier de ces romans : Mort à la Fenice, 1992, trad. française 1997)
    • La Bulle de Tiepolo, de Philippe Delerm, Éditions Gallimard, 2005
    • Les Romans de Venise, Gonzague Saint Bris- éditions du Rocher, 2007
    • La Malédiction de Toutanchaton "Le chasseur de chats". (Les aventures d'Italo, chat vénitien.) Jack Chaboud. Lito. 2006.
    • Le roman de Venise - Un voyage à travers les plus beaux textes de la littérature, d'Agnès Michaux, Éditions Albin Michel, 1996 (ISBN 9782226085115)
    • Venise, l'hiver et l'été, de près et de loin, Lorenzo Cittone- Éditions Tramezzinimag, 2011 (ISBN 9782810611607)
    • Voyage à Venise - Arsène Houssaye- 1850

    Divers

    • Venise de Frédérick Tristan, collection Des Villes, Éditions du Champ Vallon, 1984
    • Venise. L'île des morts, de Baptiste-Marrey, Éditions Le Temps qu'il fait, 1984
    • Venise n'est pas trop loin, de Christian Bruel et Anne Bozellec, Éditions Gallimard, collection le sourire qui mord, 1986
    • Vienne, Trieste, Venise, ou Gens de Vienne et fantômes de Venise se retrouvent un soir à Trieste pour fêter la fin du monde, par Jean-Marc Terrasse et Régis Franc, Éditions Autrement
    • Le Goût de Venise, Collectif, Éditions du Mercure de France, collection petit mercure, 1997
    • Corto Maltese: Fable de Venise, de Hugo Pratt, Éditions Castermann, 2001
    • Sylvio Hermann De Franceschi, Raison d'État et raison d'Église La France et l'Interdit vénitien (1606-1607) : aspects diplomatiques et doctrinaux. Honoré Champion, 2009. ISBN 978-2-7453-1820-6.

    Littérature et guides à propos de Venise

    • Agnès Michaux : Le roman de Venise - Un voyage à travers les plus beaux textes de la littérature, Éditions Albin Michel, 1996 (ISBN 9782226085115)
    • Luigi Serra: Le palais des doges de Venise, libreria dello Stato, Rome, 1952
    • Giulio Lorenzetti: Venice and its Lagoon (en anglais) Edizioni Lint Trieste, 1975
    • Jean Marabini: Venise, Collections Microcosme "Petite Planète/villes", Le Seuil, 1978
    • Philippe Braunstein et Robert Delort: Venise, portrait historique d'une cité, Éditions du Seuil, collection points - histoire, 1971
    • René Guerdan: la Sérénissime, Histoire de la République de Venise, Éditions Fayard, 1971
    • Collection « Autrement » : Venise, un voyage intime, ouvrage collectif sous la direction de Brice Matthieussent et Edwige Lambert
    • Riccardo Calimani et Eliezer Wiesel : Histoire du ghetto de Venise, Éditions Tallandier, 2008
    Affiche touristique de l'ENIT des années 1920
    • Frederic C. Lane, Venise, une République maritime, Johns Hopkins University Press, 1973, Flammarion, 1985 (ISBN 2-08-081184-3)
    • Élisabeth Crouzet-Pavan :
      • Venise : une invention de la ville, XIIIe-XVe siècle, Seyssel, Champ Vallon, 1997
      • Venise triomphante : les horizons d'un mythe, Paris, Albin Michel, 1999
    • Jean-Claude Hocquet :
      • Le sel et la fortune de Venise (2 vol., Presses Lille III, 1978-1979)
      • Venise au Moyen Âge, Éditions Les Belles Lettres, 2003
      • Venise et la mer : XIIe-XVIIIe siècle, Éditions Fayard, 2006
    • Jean-Michel Brèque, Venise, coll. « Culture Guides », Éditions PUF/CLIO, 2007 (ISBN 978-2130558194)
    • Florence Brieu-Galaup, Venise, un refuge romantique (1830-1848), Éditions L'harmattan, 2007,(ISBN 978-2-296-03829-5)
    • Pierre Daru, Histoire de la République de Venise (2 vol., Coll. Bouquins, éditions Robert Laffont, 2004) (ISBN 2-221-91361-2)
    • Alain Buisine, Dictionnaire amoureux et savant des couleurs de Venise, Éditions Zulma, 1998 (ISBN 978-2843040412)
    • Philippe Sollers, Dictionnaire amoureux de Venise, Éditions Plon, 2004 (ISBN 978-2259197199)
    • Alvise Zorzi: Une Cité, une République: Venise, Éditions Fernand Nathan, 1980
    • Michël Levey: La Peinture à Venise au XVIIIe siècle, Éditions Julliard, collection Histoire de l'art, 1964
    • Vincent Brunot, La Lagune de Venise, Éditions Gallimard, 1998
    • Noëlle Dedeyan, Venise mariale : guide artistique et spirituel, Paris, Favre, coll. « Les 3 orangers », , 382 p. (ISBN 9782828913632)
    • Thierry Clermont: "San Michele", collection "Fiction & Cie", Seuil, 2014. Prix Méditerranée 2015.

    Venise au cinéma

    • Les Trois Lumières (Der müde Tod) de Fritz Lang, 1921
    • Le Marchand de Venise de Peter Paul Felner, 1923
    • Casanova d'Alexandre Volkoff, 1927
    • Haute Pègre d'Ernst Lubitsch, 1932
    • Le Danseur du dessus (Top Hat) (comédie musicale), de Mark Sandrich, 1932
    • Une nuit à Venise, film de Robert Wiene, 1934
    • Il Ponte dei sospiri de Mario Bonnard, 1939
    • Les Amants de Vérone d'André Cayatte, 1948
    • Othello d'Orson Welles, 1949
    • Rapt à Venise de Mario Soldati, 1953
    • Senso de Luchino Visconti, 1953
    • Vacances à Venise de David Lean, 1954
    • Venise, la lune et toi de Dino Risi, 1958
    • Le Miroir à deux faces d'André Cayatte, 1958
    • Eva de Joseph Losey, 1962
    • Le Petit Boulanger de Venise de Duccio Tessari, 1963
    • Bons baisers de Russie de Terence Young, 1963
    • Guêpier pour trois abeilles (The Honey Pot) , 1966 de Joseph L. Mankiewicz.
    • Casanova, un adolescent à Venise de Luigi Comencini, 1969
    • Assassinats en tous genres de Basil Dearden, 1969
    • Anonimo Veneziano d'Enrico Maria Salerno, 1970
    • Mort à Venise de Luchino Visconti 1971
    • Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg, 1973
    • Le Casanova de Fellini de Federico Fellini, 1975
    • Âmes perdues de Dino Risi, 1976
    • Moonraker de Lewis Gilbert, 1979
    • Le Guignolo de Georges Lautner, 1980
    • Identification d'une femme de Michelangelo Antonioni 1982
    • Venise sauvée d'André Engel, 1987
    • Indiana Jones et la Dernière Croisade de Steven Spielberg, 1989
    • Nikita de Luc Besson, 1990
    • Tout le monde dit I love you de Woody Allen, 1996
    • Pain, tulipes et comédie de Silvio Soldini, 2000
    • Ma femme s'appelle Maurice de Jean-Marie Poiré, 2002
    • Braquage à l'italienne de F. Gary Gray, 2003
    • Le Marchand de Venise de Michael Radford, 2004
    • Casino Royale de Martin Campbell, 2006
    • The Tourist de Florian Henckel von Donnersmarck, 2010
    • Impardonnables d'André Téchiné, 2011

    Venise dans les jeux vidéo

    • Les Enquêtes de Nancy Drew : Le Fantôme de Venise, développé par Her Interactive et édité par Micro Application, sorti en juillet 2008 aux États-Unis et en juin 2009 en Europe
    • L'extension titrée « Venise » pour Anno 1404, développée par Related Designs et éditée par Ubisoft, sortie en février 2010
    • Dans Tomb Raider 2, l'héroïne Lara Croft traverse Venise via des rues, des canaux, des bâtiments et des toits pour rejoindre un opéra.
    • Dans 007 Quantum of Solace, James Bond part en mission dans Venise.
    • La deuxième partie du jeu Assassin's Creed II se déroule à Venise durant la Renaissance, notamment pendant le carnaval. Une mission annexe de sa suite, Assassin's Creed Brotherhood, s'y déroule également.
    • Dans Sly 3, le premier niveau du jeu se passe à Venise où on peut voir le pont du Rialto

    Les autres « Venise »

    Plusieurs villes du nord de l'Europe, revendiquent l'appellation de « Venise du nord » eu égard à leurs canaux :

    Par ailleurs, la présence de canaux ou de chenaux fait que la comparaison est également utilisée pour les lieux suivants :

    • Amiens est surnommée La petite Venise du Nord pour ses canaux ainsi que pour les Hortillonages.
    • Annecy (Haute-Savoie) dont la vieille ville est appelée la Venise des Alpes.
    • Bangkok est nommée la Venise de l'Orient.
    • Bourton-on-the-Water dans la région des Cotswolds, au Royaume-Uni, est surnommée la Venise des Cotswolds.
    • Brantôme (Dordogne), dans le Périgord, est surnommée la Venise du Périgord[16].
    • Charolles, surnommée la Venise bourguignonne[17].
    • Clisson est appelée la Petite Venise.
    • Colmar (Alsace) dont un quartier est également appelé la Petite Venise.
    • Crécy-la-Chapelle, surnommée la Venise de la Brie.
    • Djenné est une des deux villes maliennes se disputant le titre de Venise du Mali avec Mopti.
    • Goudargues est quant à elle surnommée la Venise gardoise.
    • L'Isle-sur-la-Sorgue, nommée la Venise Comtadine ou la Venise Provençale.
    • La Ferté-Bernard (Sarthe) est appelée la Venise de l'ouest.
    • Le Marais poitevin est couramment appelé Venise verte.
    • Martigues est surnommée la Venise provençale.
    • Montargis (Loiret) est nommée Venise du Gâtinais.
    • Mopti est une des deux villes maliennes se disputant le titre de Venise du Mali avec Djenné.
    • Nantes, avant les comblements des bras de la Loire, était surnommé la Venise de l'ouest.
    • Ornans est surnommée la petite Venise comtoise.
    • Pont-Audemer dans l'Eure, nommée la Venise normande.
    • Port Grimaud (Var), ville de villégiature construite sur l'eau dans les années 1970.
    • Sète (Hérault) est surnommée la Venise du Languedoc[18].
    • Suzhou, en Chine, est la Venise d'Asie.
    • Tenochtitlan, capitale aztèque et ancienne Mexico était désignée la Venise du Nouveau Monde.
    • Venise-en-Québec, en raison de fréquentes crues de printemps.

    Enfin, le Venezuela, tirerait son nom d'une référence à Venise (Venizziola, petite Venise).

    Venise fascine

    • À Las Vegas, un complexe de casinos, de boutiques et de restaurants, The Venetian, copie la place Saint-Marc et le palais des doges
    • Le neighborhood de Venice Beach à Los Angeles comprend une partie de petits canaux entourant des maisons de bois ; ils figurent dans la première partie du film The Doors d'Oliver Stone.
    • Le parc d'attraction Legoland Billund au Danemark possède une réduction de Venise réalisée comme tous les autres monuments du parc en briquettes lego !

    Administration

    Le territoire de la commune de Venise comprend plusieurs municipalités distinctes :

    • Une municipalité dite insulaire avec la partie historique de Venise, ses 6 sestieri avec la Giudecca et Sacca Fisola ainsi que les îles de Murano, Burano, Torcello, Mazzorbo et San Erasmo
    • Une municipalité de Lido–Pellestrina comprenant : le Lido, Malamocco, l'Île d'Alberoni, Pellestrina et San Pietro in Volta
    • Une municipalité de Favaro Veneto
    • Une municipalité pour Mestre
    • Une municipalité de Chirignago-Zelarino comprenant : Cipressina, Zelarino, Trevignano, Chirignago et Gazzera
    • Une municipalité pour Marghera comprenant également Catene et Malcontenta

    Le Maire de Venise n'est pas élu par la seule partie dite historique de Venise, mais par l'ensemble des municipalités du territoire, qui pèsent nettement plus en termes de population que les habitants du centre historique de Venise. Venise fut longtemps un fief du PCI, le Parti communiste italien, dont Massimo Cacciari était membre. À la mort d'Enrico Berlinguer, il s'éloigna du parti, devenant proche de Romano Prodi.

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1993 2000 Massimo Cacciari PDS philosophe
    2000 2005 Paolo Costa DL professeur
    2005 2010 Massimo Cacciari PD philosophe
    2010 2015 Giorgio Orsoni PD avocat
    2015   Luigi Brugnaro centre-droit entrepreneur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Quartiers

    Articles détaillés : Sestiere (Venise) et Nizioleto.

    Depuis 1171, la cité des doges comporte 6 quartiers appelés sestiere : Cannaregio, Castello, Dorsoduro avec l'île de la Giudecca, San Marco, San Polo et Santa Croce, auxquels s'ajoutent Murano, Pellestrina et le Lido. Les autres îles importantes (Burano, Torcello, San Erasmo) comme les localités de la terre ferme (Mestre, Marghera, Favaro Veneto, Zelarino et Chirignago) font partie du territoire de la Commune de Venise.

    Superficie

    L'ensemble des territoires de la Commune représente une superficie totale de 41 317 hectares dont 25 302 sont recouverts par les eaux lagunaires. Les localités de la terre ferme occupent une superficie de 13 028 hectares, le Centre historique mesure à peu près 800 hectares et les principales îles, environ 2 186 hectares.

    Hameaux (frazioni)

    • Alberoni, Asseggiano, Bagaron, Boaria Baroffio, Bonduà Est, Bonduà Ovest, Borgo Forte, Borgo Pezzana, Burano, Ca' Brentelle, Ca' Sabbioni, Ca' Serafin, Ca' Serafin Ovest, Ca' Solaro Nord, Ca' Solaro Sud, Campalto, Capitello, Case Dosa, Chirignago, Cimitero Campalto, Dese, Favorita, Ferrarese, Fontana, Forte Vallon, Giotto Nord, Giotto Sud, Giudecca, Lido, Macello, Maguolo, Marocco, Mazzorbo, Mestre, Molino Ronchin, Murano, Passo Campalto, Pellestrina, San Francesco del Deserto, San Giorgio Maggiore, San Lazzaro degli Armeni, San Pietro in Volta, Sant'Erasmo, Santa Maria del Mare, Sardi, Scaramuzza, Scaramuzza Nord, Scaramuzza Sud, Selvanese, Tarù, Tessera, Torcello, Trivignano, Volte Grandi, Zelarino

    Communes limitrophes

    Campagna Lupia, Cavallino-Treporti, Chioggia, Jesolo, Marcon, Martellago, Mira, Mogliano Veneto (Trévise), Musile di Piave, Quarto d'Altino, Scorzè, Spinea.

    Population

    Au 31 décembre 2007, la population totale de la commune de Venise est de 268 993 habitants (autant que le centre historique au XVIIIe siècle qui est aujourd'hui compté dans ce que l'on appelle la Venise insulaire : Venise plus les îles de Burano, Murano, Torcello, Sant' Erasmo et la Giudecca, qui compte 69 656 habitants). Sans les îles de Burano, Torcello et Murano, la population du centre historique (dont la Giudecca et Sacca Fisola) est au 31 décembre 2007 de 60 755 habitants.

    La Venise dite littorale (Lido, Pellestrina) compte 21 688 habitants La municipalité de Mestre compte 88 178 habitants La municipalité de Favaro compte 23 488 habitants La municipalité de Marghera compte 28 301 habitants Les municipalités de Chirignago - Zelarino comptent 37 682 habitants

    L'avenir et la sauvegarde de Venise passent par le maintien des populations dans leur habitat d'origine et des activités artisanales, commerciales et administratives qui permettent à la population de vivre. Contrairement aux idées reçues, le tourisme n'enrichit pas la ville[réf. nécessaire] et il contribue, par sa massification et sa pendularité (à certaines heures de la journée, il y a beaucoup de touristes et à d'autres, il y en a très peu) à chasser les habitants du centre historique. L'actuelle municipalité s'emploie à renverser cette situation en favorisant l'accès au logement pour les plus défavorisés et en veillant au maintien des activités traditionnelles, des commerces, des écoles et des entreprises du tertiaire qui ont leur siège dans le centre historique.

    Mais, dans le même temps, les hôtels ont été autorisés à ouvrir des chambres dans des appartements situés dans des maisons voisines et le nombre d'appartements loués en tant que locations de vacances à la semaine, ne cesse d'augmenter sans que la municipalité n'intervienne. D'où une nouvelle flambée des prix de l'immobilier qui oblige les jeunes Vénitiens à partir habiter sur la terre ferme, n'étant plus capables d'acheter dans le centre historique.

    Évolution démographique

    Habitants recensés

    Personnalités vénitiennes

    • Liste des doges de Venise.
    • Liste des patriarches de Venise.

    Personnalités nées à Venise

    • Marco Polo, explorateur, né à Venise le 15 septembre 1254.
    • Antonio Vivaldi, compositeur, né à Venise le 4 mars 1678.
    • Giacomo Casanova né à Venise le 2 avril 1725.
    • Vincenzo Dandolo (1758-1819), médecin, chimiste, agronome et homme politique italien des XVIIIe et XIXe siècles.
    • Francesco Milesi (1744-1819), homme d'église, archevêque italien de l'Église catholique romaine des XVIIIe et XIXe siècles.
    Article connexe : Catégorie: Naissance à Venise.

    Sport

    • Foot Ball Club Unione Venezia

    Jumelages

    Accords de coopération :

    Voir aussi

    Références

    1. démographie de venise
    2. Frédéric C. Lane, Venise, une république maritime.
    3. Doris Stöckly, Le Système de l'Incanto des galées du marché à Venise fin XIIIe-milieu XVe siècle, Brill, 1995, 434 p., (ISBN 9004100024) Google Books
    4. Les ponts de Venise.
    5. Théodore Doucet, « Impressionnante tornade à Venise », sur Europe 1, (consulté le 26 juin 2012)
    6. t, « Climat à Venise », sur Venise voyage.org, 2012 (consulté le 26 juin 2012)
    7. Marcel Robert, « Iles sans voitures », 2013.
    8. Chambre du Commerce, Industrie, Artisanat et Agriculture de Venise.
    9. « Niveau des mers : Venise destinée à disparaître d'ici quelques décennies », Climat CO2
    10. https://archive.org/details/MuseDhistoireNaturelleDeVenise
    11. « Que visiter à Venise ? »
    12. « San polo & Santa Croce »
    13. Venise, l’horloge astronomique
    14. Roger Lersy, Impressions of Venice, catalogue d'exposition, International Arts Gallerie, Chicago, novembre 1963.
    15. http://histoire.typographie.org/venise/chapitre1.html
    16. Ville de Brantôme, surnommée la Venise du Périgord.
    17. http://toph.over-blog.com/article-la-venise-bourguignonne-112405504.html
    18. Sète, surnommée la Venise du Languedoc.

    Articles connexes

    • Histoire économique de la République de Venise
    • Ligue de Venise
    • L'école vénitienne une des écoles italiennes de peinture depuis le XIVe siècle
    • Liste des églises de Venise
    • Liste des îles de la ville de Venise
    • Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
    • Liste des îles sans voitures
    • Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants
    • Université « Ca' Foscari » de Venise
    • Université IUAV de Venise
    • Une Nuit à Venise, opérette viennoise de Johann Strauss fils
    • Le Comité français pour la sauvegarde de Venise

    Liens externes

    • (it) Site officiel
    • Site officiel
    • La sauvegarde de Venise par l'UNESCO
    • Portail du patrimoine mondial
    • Portail de Venise
    • Portail de la Vénétie
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