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Bénin

Bénin

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Bénin (homonymie).
Pour une définition du mot « bénin », voir l’article bénin du Wiktionnaire.

République du Bénin


Drapeau du Bénin

Armoiries du Bénin
Description de l'image Benin (orthographic projection with inset).svg.
Devise nationale Fraternité, Justice, Travail
Hymne national L'Aube Nouvelle
Administration
Forme de l'État République
Président de la République Thomas Boni Yayi
Premier ministre Lionel Zinsou
Langues officielles Français[1]
Capitale

Porto-Novo

6° 29′ N 2° 36′ E/6.483, 2.6

Géographie
Plus grande ville Cotonou
Superficie totale 114 763 km2
(classé 102e)
Superficie en eau 1,8 %
Fuseau horaire UTC +1
Histoire
Indépendance de la France
Date
Démographie
Gentilé Béninois(e)
Population totale (2013) 10 008 749[2] hab.
(classé 89e)
Densité 87 hab./km2
Économie
PIB nominal (2010) 6,63306 milliards US$ (133e)
Monnaie Franc CFA (XOF​)
Divers
Code ISO 3166-1 BEN, BJ​
Domaine Internet .bj
Indicatif téléphonique +229

Le Bénin (prononcé en français : /benɛ̃/[3]), en forme longue la République du Bénin (en yoruba : Orílɛ̀-èdè Olómìnira ilɛ̀ Benin), est un pays d'Afrique occidentale, qui couvre une superficie de 114 763 km2[4] et s'étend sur 670 km, du fleuve Niger au nord à la côte atlantique au sud. Le Bénin comptait 10 008 749 habitants en 2013[2]. Le pays fait partie de la CEDEAO. Il a comme voisins le Togo à l'ouest, le Nigeria à l'est, et au nord, le Niger et le Burkina Faso.

Le Bénin a accédé à l'indépendance complète le , sous la dénomination de République du Dahomey. Les pouvoirs furent transmis au président Hubert Maga par le ministre d'État français Louis Jacquinot. En 1972, l'officier Mathieu Kérékou prend le pouvoir : il adopte en 1974 le marxisme-léninisme comme idéologie officielle du gouvernement et, en 1975, rebaptise le pays République populaire du Bénin. À la fin des années 1980, de graves difficultés économiques conduisent à la fin du régime : le Bénin entame un processus de transition démocratique et, en 1990, adopte une nouvelle constitution. Le nom de Bénin est conservé, le pays devenant simplement la République du Bénin. Mathieu Kérékou, battu aux élections, abandonne le pouvoir. Il y revient démocratiquement par les urnes en 1996, et ne rétablit pas la dictature ; il gouverne le pays jusqu'en 2006.

La capitale officielle est Porto-Novo, Cotonou étant la capitale économique.

Surnommé un temps le « Quartier latin de l'Afrique » et l' «enfant malade de l’Afrique»[5], le Bénin a comme langue officielle le français et comme monnaie le franc CFA. Le régime politique du Bénin est de type présidentiel et l'actuel président de la République est Boni Yayi, qui a succédé à Mathieu Kérékou lors des élections du . Réélu à l’issue du premier tour de la présidentielle du 11 mars 2011, il quittera ses fonctions en mars 2016 dans le respect de la constitution qui limite le cumul à deux mandats consécutifs pour la fonction présidentielle.

Depuis la fin de la République populaire du Bénin, le Bénin possède une image très forte de pays démocratique dans toute l'Afrique subsaharienne.

Géographie

Article détaillé : Géographie du Bénin.
Localisation et frontières du Bénin .

Localisation et frontières

De forme étirée entre le fleuve Niger au nord et la plaine côtière dans le sud, le relief de l'ensemble du pays est peu accidenté. Le nord du pays est principalement constitué de savanes et de montagnes semi-arides. Le point culminant est le mont Sagboroa à 658 mètres. Le sud du pays est constitué d'une plaine côtière basse parsemée de marécages, lacs et lagunes comme le lac Nokoué ou la lagune de Porto-Novo.

La majeure partie de la population vit dans les plaines côtières méridionales, où les plus grandes villes du Bénin sont concentrées, notamment Porto-Novo et Cotonou.

Le pays étant situé dans une zone intertropicale, son climat est chaud et humide, avec relativement peu de pluie, bien qu'il y ait deux saisons des pluies (d'avril à juillet et de septembre à novembre).

La Cour internationale de justice des Nations Unies, qui siège à La Haye, a défini le la frontière définitive entre le Bénin et le Niger au sujet des îles dans le lit des fleuves Niger et Mékrou : neuf îles ont été attribuées au Bénin et seize, dont celle de Lété, au Niger.

Galerie photographique

Climat

Le climat est tropical, chaud et humide dans l'ensemble avec les nuances saisonnières et géographiques liées à la latitude, le relief et l'alternance des saisons.

Il tombe entre 900 et 1 300 millimètres d'eau par an, les régions les plus arrosées sont situées au sud-est, de Cotonou à Porto-Novo, l'Atacora entre Natitingou et Djougou, les régions de Dassa et de Ndali au nord de Parakou. Les maximums des précipitations sont au sud (climat équatorial), de la mi-mars à la mi-juillet, et plus faiblement en novembre et décembre.

La mousson, océanique et chargée d'humidité, souffle d'avril à novembre, du sud-ouest. L'harmattan continental et sec, souffle dans le sens inverse de la mousson (il vient du nord, du Sahel), de novembre à mai, apportant une poussière ocre orange.

Le taux d'humidité, toujours important, se situe entre 65 et 95 %. La moyenne des températures est comprise entre 22 et 34 °C, avril et mai étant les mois les plus chauds, juste après que l'harmattan a soufflé durant six mois, avant que la mousson n'apporte ses pluies.

Environnement

Le Bénin fait face à des défis environnementaux. Le nord du pays avec ses paysages de savane est touché par la désertification et le sud, par la déforestation. En 2014, 44 % de la population vivait dans les villes, alors que l’environnement urbain est vulnérable, pollué et dégradé.

Histoire

Article détaillé : Histoire du Bénin.

Le peuplement

Le pays est constitué de deux aires géographiques :

  • le nord (aujourd'hui frontalier du Niger et du Burkina Faso), qui a connu le destin des peuples de la savane ;
  • le sud et le centre du pays qui sont marqués par l'histoire des peuples du golfe de Guinée.

On retrouve cette différence dans les qualifications d'« Afrique des greniers » et d'« Afrique des paniers ». La première fait référence aux greniers de maïs ou de mil que l'on trouve dans le domaine des savanes africaines, comme au Mali, au Niger ou au Burkina Faso. La seconde se situe autour de l'équateur et correspond, en Afrique occidentale, au sud de tous les pays littoraux du Golfe de Guinée. Dans ces derniers, en raison du climat équatorial favorable à l'agriculture, rien ne sert d'entreposer, il suffit juste de « porter ».

Jusqu'au XVe siècle, de nombreux peuples de la savane s'installent au nord :

  • Bariba ou Baatombu
  • Dendi
  • Djerma
  • Groussi
  • Haoussa
  • Mossi
  • Paragourma
  • Peuls ou Fulbe
  • Somba

Alors que des populations littorales s'installent au sud et au centre :

  • Goun
  • Mahi
  • Fon et Aja ou Adja
  • Ewé
  • Gen
  • Ayizo
  • Mina
  • Yoruba
  • Missinhoun

L'organisation sociale ancienne

Les communautés anciennes se structurent sur la base de lignages. Vivant sur des territoires restreints, ces populations n'ont pas besoin d'organisation politique. Quant à leur organisation sociale, elle se base sur le respect des coutumes et des ancêtres morts. L'autorité s'y exerce oralement par le partage de ces traditions. On trouve toujours de telles populations dans le nord-ouest du pays : Berba, Kabyé ou Tanéka.

Lorsque plusieurs lignées se regroupent, elles se structurent en chefferies. Le chef peut être un représentant d'une famille ancienne ou un prêtre. Il s'entoure de dignitaires, chargés chacun d'une activité collective et formant un conseil.

À partir du XVe siècle, la structure sociale se complexifie et des royaumes apparaissent. Il s'en est dégagé trois grandes aires culturelles : Bariba au nord, Yoruba et Aja-Ewé au sud.

Les royaumes Bariba

Article connexe : Borgu.

Le nord du pays a connu plusieurs royaumes bariba (ou baatombu) et notamment le royaume de Nikki. C'est à partir de ce village du nord-est qu'une dynastie, créée au XVIe siècle par Sunon Séro, étendit sa domination sur la région. Son empereur, Séro Kpéra, meurt en 1831 en combattant aux côtés des Yorubas d'Oyo (Nigeria) les attaques des Peuls. Le royaume est désorganisé quand les armées coloniales l'envahissent à la fin du XIXe siècle. D'autres royaumes Bariba comme celle de Bouê (Gamia), Kika, Kouandé avec les Bagana, Kandi avec les Saka, et Parakou avec les Kobourou, ont été aussi assez célèbres.

Leurs sociétés sont structurées en classes sociales strictes : nobles guerriers, griots, agriculteurs roturiers, artisans et esclaves. Les Bariba se retrouvent autour de la fête de la Gani. C'est une fête culturelle et identitaire célébrée chaque année dans tout le royaume bariba autour du Sina Boko de Nikki.

Les royaumes Yoruba

L'aire d'influence des Yoruba couvre l'est du pays et se distingue en deux royaumes: le royaume de Shabê-Okpa et le royaume de Kétou. Ces deux royaumes furent créés par deux frères descendants du roi d'ifè Okandi (en même temps que les royaumes d'Owu, Popo, Benin, Ila Orangun et Oyo). À côté de ces deux royaumes, on retrouve une population Yoruba d'émigration plus ancienne: les Idaatsha et les ifè et les isha. On doit ajouter à ce groupe ancien les manigri.

Les royaumes Aja-Ewé

Selon d'anciennes traditions orales et écrites, les Aja-Ewé émigrent à partir du XIVe siècle de la ville de Tado, située sur les rives du fleuve Mono au Togo. Ils établissent dans le sud deux royaumes : à Sahè ou Savi, et à Davié correspondant à l'actuelle ville d'Allada.

Temple Vaudou à Ouidah

Vers 1620, les héritiers du royaume d'Allada se disputent le trône. De leur scission découle la formation de deux royaumes supplémentaires. Au sud-est, Zozérigbé crée le royaume de Hoogbonu dans la localité d'Ajashe, future Porto-Novo. Et au nord, Hwegbaja (1645-1689) institue le royaume du Dahomey, à partir de sa capitale Abomey.

Au XVIIIe siècle, une série de conquêtes se fait sous l'autorité de douze rois traditionnels, à commencer par Gangnihessou. En 1724, Agadja (1708-1732) roi du Danhomey s'empare du royaume d'Allada. Puis, en 1727, il soumet celui de Savi. En 1741, c'est au tour de Ouidah de tomber sous le joug de son successeur Tegbessou.

Amazone du Dahomey

Le pays dispose désormais d'une large fenêtre sur la mer. Le royaume a pris l'habitude d'échanger, commercialement et politiquement, avec les Portugais et les Néerlandais, arrivés à la fin du XVe siècle. Le Dahomey devient une entité politique organisée, très originale dans la région. Le royaume en est une puissance dominante. Le roi Hwegbaja a même à sa disposition un contingent de femmes amazones, anciennes chasseresses d'éléphants. C'est une société complexe, raffinée, efficace mais aussi violente et sanglante, notamment lors des funérailles royales qui s'accompagnaient de sacrifices humains.

Dès le XVIIe siècle, ces royaumes, qui se structurent autour des villes d'Allada, Hoogbonu et Abomey, prospèrent avec le développement du commerce local. Néerlandais, Portugais, Danois, Anglais, et Français installent le long de la « côte des Esclaves » des comptoirs commerciaux.

  • 1650 : construction d'un fort anglais à Ouidah
  • 1664 : installation de missionnaires capucins bretons à Ouidah
  • 1704 : construction d'un fort français à Ouidah
  • 1752 : installation des Portugais à Hoogbonu qu'ils rebaptisent Porto-Novo en 1782

Dans la première moitié du XIXe siècle, le roi Guézo du Dahomey développe la culture du palmier à huile et introduit de nouvelles cultures (maïs, tomate, arachide, tabac). Des villages réguliers et propres, et des cultures bien ordonnées couvrent le pays.

Colonisation

Articles détaillés : Première Guerre du Dahomey et Seconde Guerre du Dahomey.
Le roi Béhanzin (1896)

Dès 1851, la France signe un traité commercial et d'amitié avec le chef de Porto-Novo le roi Toffa Ier, vassal du roi Glélé du Dahomey, qui régna de 1858 à 1889.

Par les traités de 1868 et de 1878, la région de Cotonou, située entre Ouidah, comptoir portugais, et Porto-Novo, est cédée à la France.

En 1883, le roi de Porto-Novo, souhaitant se protéger des visées expansionnistes du Dahomey, signe un traité de protectorat avec la France.

L'un des rois les plus mythiques du royaume du Dahomey, le très noble roi Béhanzin (ayant pour emblème le requin) attaque en 1890 les Français à Cotonou, garde pendant 73 jours des otages français, puis assiège d'autres villages porto-noviens protégés des Français. Il déclare même aux Français de le laisser tranquille, défiant fièrement : « Si vous voulez la guerre, je suis prêt ».

Béhanzin se rend de son propre chef pour arrêter le massacre de son peuple. Il est captif en , puis déporté en Martinique. Les établissements français sont alors regroupés au sein de la colonie du Dahomey. Dans le Nord, le royaume bariba de Nikki, qui avait atteint son apogée au XVIIIe siècle avant de se heurter à l'expansionnisme du royaume nigérian d'Ilorin, oppose une vive résistance à la colonisation française.

« Les dames européennes à la promenade du soir en hamac aux environs de Ouidah » (1920)
Le gouverneur Blacher sur un chantier durant une tournée (1932)

En 1899, la Colonie du Dahomey intégra l'Afrique-Occidentale française (AOF) au sein de l'Empire colonial français. Les frontières furent établies d'un commun accord avec le Royaume-Uni (fixé alors au Nigeria) et avec l'Allemagne (présente alors au Togo).

Après la Première Guerre mondiale, la scolarisation prend beaucoup d'importance, notamment grâce aux missions religieuses, et se développe surtout dans le sud, qui devient un des principaux foyers politiques et intellectuels de l'AOF.

Sont fondés à cette époque de nombreux partis politiques, en même temps que se développe une presse d'opposition au système colonial. Rallié à la France libre durant la Seconde Guerre mondiale, le Dahomey devient en 1958 un État autonome au sein de la Communauté française. Le pays accède à l'indépendance le et entre, le mois suivant, aux Nations unies, sous le nom de République du Dahomey.

L'indépendance

Article détaillé : République du Dahomey.

Depuis l'indépendance, le Bénin a connu une histoire politique mouvementée. Les douze premières années furent marquées par une instabilité chronique, les anciennes élites coloniales, pour la plupart originaires du Sud, se disputèrent le pouvoir.

En 1963, le nord du pays veut sa revanche, tandis que les élites et la nouvelle bourgeoisie semblent peu préoccupées par les nombreux défis du sous-développement. C'est à cette période qu'un certain colonel Christophe Soglo (l'oncle de Nicéphore Soglo) arrive sur la scène politique du pays, en forçant Hubert Maga, premier président de la République du Dahomey indépendant, à démissionner.

En six ans, on enregistra quatre coups d'État et régimes militaires, venant abréger d'éphémères périodes civiles qui voient se succéder Sourou Migan Apithy, Justin Ahomadegbé et Emile Derlin Zinsou au pouvoir.

En 1970, un Conseil présidentiel constitué de trois membres, Maga, Apithy et Ahomadegbé (une présidence tournante à trois) prend le pouvoir et suspend la Constitution. La ronde des présidents n'a pu se faire. En effet, seul Maga a pu passer les deux ans retenus à la tête du Dahomey. À peine Ahomadegbé a-t-il entamé son tour de direction en 1972 que l'armée, sous la direction du capitaine Mathieu Kérékou, décide de reprendre en main le gouvernement, destitue le Conseil présidentiel, et Mathieu Kérékou devient le nouveau chef de l'État dahoméen. Il est rapidement nommé commandant. Mais les militaires se trouvent désemparés, sans programme et sans idées. Leur pouvoir est vide et c'est dans ce vide que vont s'engouffrer les idées des jeunes militaires et des étudiants qui ont vécu en France la période de mai 68.

La République populaire du Bénin (1974-1990)

Article détaillé : République populaire du Bénin.

En novembre 1974, Mathieu Kérékou impose le marxisme-léninisme comme idéologie officielle de l'État. En 1975, pour réduire le poids politique du Sud, le nom de Dahomey est symboliquement abandonné pour celui de Bénin, du nom du royaume qui s'était autrefois épanoui au Nigeria voisin. Le pays prend le nom officiel de République populaire du Bénin.

De vastes programmes de développement économique et social sont mis en place, mais les résultats sont mitigés. Élu président par l'Assemblée nationale révolutionnaire en 1980, réélu en 1984, Mathieu Kérékou échappe à trois tentatives de coup d'État en 1988.

Dans les années 1980, la situation économique du Bénin est de plus en plus critique. En 1987, les plans du FMI imposent des mesures économiques draconiennes : prélèvements supplémentaires de 10 % sur les salaires, gel des embauches, mises à la retraite d'office. En 1989, un nouvel accord avec le FMI sur un programme d'ajustements des structures économiques déclenche une grève massive des étudiants et des fonctionnaires. Le Bénin, avec l'appui décisif de la France à laquelle le Président Kérékou a décidé de faire confiance, entame une transition démocratique parfaitement réussie conjointement avec le processus de réformes économiques.

Un gouvernement de transition, mis en place en 1990, ouvre la voie au retour de la démocratie et du multipartisme. Le Premier ministre, Nicéphore Soglo, bat Mathieu Kérékou à l'élection présidentielle du 24 mars 1991.

Les premières années du renouveau démocratique

Nicéphore Dieudonné Soglo, le premier président élu de l'ère du renouveau démocratique, devrait remettre le pays sur les pistes de l'économie de marché en créant les conditions favorables à la croissance économique. À la faveur du renouveau du système de gouvernement, le président Soglo redorera le blason des religions endogènes en se conciliant les pouvoirs traditionnels et fait du 10 janvier de chaque année la Journée nationale du vaudou.

Cependant, le poids des contraintes sociales à la croissance économique ainsi que les ajustements structurels qui visaient, entre autres, la compression des dépenses publiques recommandées par le FMI viennent raviver le mécontentement général de la population. De plus, les trafics clandestins traditionnels s'épanouissent au grand jour (whisky, essence, ciment, voitures, etc.).

Après avoir perdu sa majorité au sein de l'Assemblée législative, le président Nicéphore Soglo, accusé de népotisme par ses adversaires, est battu par Mathieu Kérékou à la présidentielle du . C'est un choc pour Nicéphore Soglo qui après avoir crié au complot, envoie ses félicitations à Mathieu Kérékou et s'en va méditer plus de quatre mois, hors d'Afrique, les raisons de ses erreurs fatales.

Démocratiquement, Mathieu Kérékou est de retour sur la scène politique béninoise, après avoir dirigé le pays pendant dix-sept années (de 1972 à 1990) dans le fiasco politique et économique de la désormais ancienne République populaire du Bénin.

Les élections législatives de donnent de justesse la victoire à la Renaissance du Bénin (RB), le mouvement de l'opposition dirigé par Rosine Soglo, épouse de l'ancien président Nicéphore Soglo. Ces élections marquent l'échec du Mouvement Africain pour la Démocratie Et le Progrès (MADEP), le Parti d'un des proches du Président Kérékou, l'homme d'affaires Séfou Fagbohoun.

Cependant, en , Mathieu Kérékou est réélu président de la République avec 84,06 % des voix. Arrivé en tête au premier tour, face à son prédécesseur Nicéphore Soglo, il sera confronté au désistement de ce dernier ainsi qu'à celui d'Adrien Houngbédji arrivé en troisième position. Ces deux candidats démissionnaires ont qualifié le scrutin de « mascarade ».

Terni par des soupçons de fraudes électorales et âgé de soixante-sept ans, Mathieu Kérékou entame donc un second mandat consécutif dans des conditions économiques fragiles.

La présidence de Boni Yayi

Depuis 2001, le Bénin est plongé dans de graves difficultés économiques, en raison de la situation difficile du Port autonome de Cotonou, du choc pétrolier, de la crise du secteur du coton, de la contrebande très étendue, des effectifs pléthoriques de l'administration ou encore des sérieux problèmes d'approvisionnement en électricité créés par les sécheresses. Le Bénin est dans une période économique difficile que seule l'agriculture, relativement diversifiée parvient à maintenir compétitif face à ses voisins.

C'est ainsi que lors des élections de mars 2006, les Béninois ont décidé d'exprimer leur « ras-le bol » et que le novice en politique, l'ancien président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), le docteur Boni Yayi succède à la surprise générale à Mathieu Kérékou avec 75 % des suffrages (notons un taux de participation fort de 76 %).

Mathieu Kérékou qui avait refusé de changer la Constitution n'a pas pu se représenter. Il n'en était pas moins opposé à Boni Yayi, trop novice à son goût.

En effet, à quelques jours des résultats l'ancien président, surnommé le caméléon, a plongé le pays dans le doute, en affirmant publiquement que lors du déroulement de l'élection il y avait eu des dysfonctionnements dans l'organisation, avec des problèmes de listes électorales et de cartes d'électeur.

Malgré cela, la coordination des observateurs internationaux indépendants s'est félicitée au cours d'une conférence de presse à Cotonou, du déroulement du second tour de l'élection présidentielle au Bénin, jugeant qu'il avait été de « très bonne tenue ».

Politique et administration

Article détaillé : Politique au Bénin.
Centre De Congrès International à Cotonou.

Le , le nouveau président de la République du Bénin, 54 ans, est officiellement installé dans ses villas à Cotonou.

Le nouveau président qui prône une « République coopérative et solidaire », a énuméré les quatre priorités de son mandat que sont les ressources humaines, une gouvernance concertée, le développement de l'esprit d'entreprise, la construction de nouvelles infrastructures.

L'ancien président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) est élu président de la République à l'issue du deuxième tour de scrutin le , rassemblant 74,51 % des suffrages, contre 25,49 % pour Me Adrien Houngbédji, qui a présenté ses félicitations au nouvel élu.

Candidat indépendant, Boni Yayi a su rallier les ténors de la politique béninoise que sont Albert Tévoédjrè, Émile Derlin Zinsou et une vingtaine de députés à l'Assemblée nationale, avant de bénéficier des consignes de vote de presque tous ses concurrents du premier tour, à l'issue duquel il totalisait un peu plus de 35 %, contre 24 % pour son poursuivant Me Adrien Houngbédji.

Apparemment, les consignes de vote ont été suivies. Toutefois, certains observateurs estiment qu'avec ou sans consignes, le « candidat du changement » serait passé. Aux yeux des électeurs et plus particulièrement des jeunes et des milieux d'affaires, Boni Yayi (économiste) incarne l'espoir d'une reprise économique, l'amoindrissement du chômage, la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance.

Le successeur de Mathieu Kérékou a promis un taux de croissance à deux chiffres (environ 5 % actuellement) et le positionnement du Bénin en tête des producteurs du coton ouest-africains à partir de la campagne agricole 2006-2007.

Quoique entouré de toute la classe politique, Boni Yayi se refuse de faire de la politique politicienne. « Nous sommes venus pour produire de la richesse », dit-il, refusant de constituer un « gouvernement de remerciement ». Cependant, des sources bien informées indiquent qu'il a demandé aux partis politiques de lui proposer des cadres pour la formation du gouvernement.

Les élections législatives du donnent la majorité à la Force Cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).

Le président Boni Yayi a été réélu pour un second mandat lors des élections présidentielles de mars 2011. Obtenant plus de 55 % des voix, contre 35 % pour son principal concurrent Adrien Houngbédji, Boni Yayi a été élu dès le premier tour. Il s'est engagé, dès sa prise de fonction, à ne pas modifier la constitution dans le but de briguer un troisième mandat et quittera donc ses fonctions en mars 2016, à l'issue des prochaines élections présidentielles.

Découpage territorial

Départements du Bénin .
Articles détaillés : Département du Bénin et Communes du Bénin.

Le Bénin est divisé en douze départements :

  • Alibori
  • Atacora
  • Atlantique
  • Borgou
  • Collines
  • Kouffo
  • Donga
  • Littoral
  • Mono
  • Ouémé
  • Plateau
  • Zou

Économie

États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)
le Bénin 2011 exportation de sous-produit par catégorie [6]
Article détaillé : Économie du Bénin.

Le Bénin est un pays au sous-sol pauvre, qui vit essentiellement de son port et de son agriculture. Porte stratégique, le Bénin permet l'accès à un marché de 200 millions de consommateurs, majoritairement anglophones et francophones.

Ouvert sur le Golfe de Guinée par le Port Autonome de Cotonou (PAC), à l'image de ceux de Douala, Abidjan, Dakar, Accra (même si au point de vue technologique ils sont plus en avance), le PAC permet au Bénin d'être la porte maritime de trois pays enclavés de l’hinterland : le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Ces trois pays représentent l’équivalent d’un tiers du marché des exportations du Bénin[7].

Le Bénin est également un pays producteur de coton, activité ayant connu de très grosses difficultés ces dernières années, mais aussi de manioc, d'igname, de maïs, de sorgho, d'huile de palme et de millet.

Le Bénin dispose également d'atouts touristiques, géographiques et culturels, non négligeables quoiqu'encore peu développés : plages et villages lacustres au sud, parcs animaliers au nord, haut-lieu de l'esclavage et berceau du vaudou.

95 % de l'économie béninoise est informelle et les recettes fiscales de l'État sont donc maigres malgré une fiscalité très lourde pour les entreprises formelles de la place.

Le Bénin est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.

Le positionnement géographique du Bénin et ses dynamiques territoriales actuelles (économiques, politiques, culturelles, démographiques) en font le pays en Afrique de l'ouest qui dispose du plus grand potentiel économique et politique pour les 50 ans à venir (sous réserve de sécurisation du foncier, du développement d'infrastructures de transports routiers, ferroviaires et maritimes et de consolidation de la démocratie).

Champ de coton au Bénin nordique.
  • Une proximité culturelle linguistique (yoruba et langues dérivées) et géographique immédiate avec le Nigeria (pays anglophone et le plus peuplé d'Afrique).
  • Une stabilité politique.
  • Une façade sur l'océan atlantique qui en fait un lieu de transit avec plusieurs villes "Entrepôts" pour desservir les pays de l'Hinterland (Burkina Faso, Niger…).
  • Une alphabétisation soutenue, un vivier de compétences et un dynamisme de l'enseignement supérieur.
  • Une diaspora (Nigeria, Gabon, Côte d'Ivoire, Sénégal, Canada, États-Unis, Russie, Chine, France) de plus en plus active dans le retour.

Aménagement du territoire

L'absence de gestion des déchets au Bénin oblige la population à entasser ses ordures au bord des routes avant d'y mettre le feu lorsque le tas devient conséquent. Ces pratiques sont la source d'inévitables maladies liées à ce type de pollution.
Une rue de Cotonou après la pluie. Quartier de Fidjrossé-Kpota. Octobre 2015
Les rues de Cotonou restent encore majoritairement faites de terre et sont peu praticables, notamment en saison humide - Quartier Avotrou. Octobre 2015

Le pays est encore très en retard au niveau de l'aménagement du territoire. Il manque notamment cruellement d'une véritable infrastructure de transport, ce qui empêche ou ralentit grandement le développement du pays.

La politique d'urbanisme est elle aussi balbutiante. A Cotonou et dans les autres grandes villes, les services de voirie n'ont permis de bitumer qu'une petite partie des rues mais la majorité des voies de circulation reste faite de terre souvent bosselée et se remplissant d'eau à la moindre pluie.

L’électrification encore insuffisante dans le pays met un frein au développement économique et connait des interruptions régulières quand elle est présente. Environ 70 % de la population béninoise a accès à de l’eau potable salubre, et 46 % seulement à des services d’assainissement.

Pour aider à son développement, le Bénin bénéficie depuis 2010 d'une subvention importante mise à la disposition du Bénin par le peuple des Etats-Unis à travers le Millennium Challenge Corporation dans le cadre d’un accord de don signé entre les deux pays[8].

Le deuxième "Compact" (Accord de Don) d’un montant de 411 millions de dollars, a été signé en juillet 2015 pour la mise en oeuvre de son prochain Programme (2016-2021) axé essentiellement sur la reconstruction du sous secteur de l’énergie électrique. Ce programme couvre quatre domaines : la production, la distribution, les réformes institutionnelles et l’énergie décentralisée.

Le premier Compact (2006-2011), d’un montant de 300 millions de dollars avait porté sur quatre projets : le foncier, la justice, les services financiers et le port de Cotonou[9].

D'autres pays ont aussi des programmes d'aide au développement du Bénin comme par exemple la France au travers de l'agence française de développement[10].

Population et société

Démographie

Article détaillé : Démographie du Bénin.

L'indépendance des années soixante et les meilleures conditions de vie qui s'ensuivirent ont permis à la population d'augmenter si bien que le Bénin comptait 10 millions d'habitants en 2013, pour une densité de population moyenne de 87 habitants au km2. La croissance démographique annuelle moyenne s'établissait entre 2002 et 2013 à 3,51 % (contre 3,25 % entre 1992 et 2002 et 2,82 % entre 1979 et 1992).

Le Bénin compte pas moins de quarante ethnies différentes, la plus grande étant les Fons qui représentent en 2006 environ 1,435,000 habitants de la population béninoise[11]. Parmi les autres ethnies, il y a les Adjas, Yorubas, Sombas, les Baribas[11] (Baatombou).

Le Bénin a abrité près de 8 400 réfugiés et demandeurs d’asile en 2007 dont environ 6 400 provenaient du Togo, et les autres de la République Démocratique du Congo, de la République du Congo, du Tchad, du Nigeria, et du Rwanda[12].

Ce pays a reçu des notes parfaites lors de son évaluation par le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants (U.S. Committee for Refugees and Immigrants (USCRI)) basés sur des critères tirés de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.

La part de la population urbaine était en 2008 de 41 %.

Langues

Article détaillé : Langues au Bénin.

La langue officielle du Bénin est le français. Il est parlé essentiellement en ville et dans les administrations. Le prestige de cette langue comme langue officielle, langue des médias et langue de communication entre les différentes ethnies pousse à son apprentissage notamment en milieu urbain.

Une variété de français dénommée français d'Afrique s'est développée dans les rues et marchés de Cotonou. Il s'agit d'un parler presque argotique[13].

Parmi les langues autochtones, la plupart des ethnies ont leur propre langue. Les langues fon-gbe, yoruba et goun-gbe sont les plus parlées au sud avec l'aja, le mina, le tori tandis que le bariba (ou le Baatɔnum), le dendi, le ditammari, le kotokoli et boo le sont plus au Nord.

Le Bénin est membre de l'Organisation internationale de la francophonie de même que de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.

La région du Bénin de Gi-Mono est membre de l'Association internationale des régions francophones[14].

Les villes de Abomey, Cotonou, Nikki, Parakou, Bohicon, Cové, Lokossa, Ouidah, Porto-Novo, Zogbodomey de même que l'Association des Communes de l'Atlantique et du Littoral-ACAL, l'Association des Communes du Mono et du Couffo, l'Association Nationale des Communes du Bénin-ANCB, l'Union des Communes du Zou ainsi que le Groupement Intercommunal du Mono font partie de l'Association internationale des maires francophones[15]

Religions

Article détaillé : Religion au Bénin.
Autel vaudou à Abomey

Historiquement, les religions animistes africaines prédominaient au Bénin On ne peut parler du Bénin sans évoquer la part du vaudou dans la société béninoise. Cependant une part significative de la population actuelle est chrétienne (catholique et protestante) et musulmane. Dans le christianisme il faut noter le taux des évangéliques qui ne cesse d'augmenter. Mais en réalité presque tout le sud du pays pratique le vaudou. Dans les pourcentages évoqués, il faut noter que les gens pratiquent parfois le vaudou à côté du christianisme ou de l'islam. Si certains l'évoquent librement, d'autres, par contre, le font de façon voilée ; le colonisateur ayant diabolisé le vaudou[16],[17].

Part Religion
42,8 % Christianisme
24,4 % Islam
17,3 % Animisme - Vaudou
6 % Autres
Article détaillé : Diocèse de Porto-Novo.
Article détaillé : Diocèse de Dassa-Zoumé.

Éducation

Au Bénin, l'éducation est considérée comme une priorité nationale pour le développement économique et la réduction de la pauvreté. En octobre 2006, le gouvernement a proclamé la gratuité de l'accès à l'enseignement maternel et primaire. Le Bénin alloue environ 19 % de son budget global au secteur de l'éducation.

L’effort porté sur la scolarisation et les formations techniques et professionnelles permet au Bénin de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée avec un coût de travail compétitif.

En effet près de 8 000 diplômés de l’enseignement technique et professionnel et près d’un millier de cadres de l’enseignement supérieur sortent chaque année du système éducatif. Les domaines de formation les plus répandus sont :

  • Sciences et Techniques Industrielles.
  • Sciences et Techniques Agricoles.
  • Sciences de la Santé.
  • Sciences Biologiques et Sociales.
  • Sciences et Techniques Administratives et de Gestion.
  • Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.

En dépit de la compétence et des qualités professionnelles de la main d'œuvre au Bénin, sa rémunération demeure encore relativement faible.

Par ailleurs, le travail des enfants reste un problème au Bénin car le pays se trouve être celui ayant le plus d’enfants de 7 à 14 ans qui travaillent, parmi les pays pour lesquels les données sont disponibles. Le pourcentage est de 76 % pour les filles et de 72,8 % pour les garçons[18].

Médias

Il y a au Bénin une grande liberté de presse. La constitution de 1990 garantit et protège la liberté d’expression, y compris la liberté de la presse, dans ses articles 23 et 24. L'article 23 affirme que « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, de culte, d’opinion et d’expression dans le respect de l’ordre public établi par la loi et les règlements ». L’article 24 dispose que « la liberté de la presse est reconnue et garantie par l’État. Elle est protégée par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) dans les conditions fixées par une loi organique ».

Aussi, à cause de cela, existe-t-il un « boom » des médias, dans un des plus pauvres pays du monde. Dans la capitale économique, Cotonou avec son million d'habitants, environ quarante journaux quotidiens sont publiés, peut-être le record dans le monde[réf. nécessaire] - bien qu'il y ait plus de 50 % d'analphabètes. Les huit millions d'habitants du Bénin peuvent suivre les programmes de l'ORTB (radio et télévision d'État) et plus de 70 radios privées et quatre télévisions privées.

La plupart des plus de 1 000 journalistes ont seulement une formation sur le tas. Pendant la dictature, deux tiers des journalistes étaient formés par l'État. Les médias nouveaux sont économiquement faibles et à cause de cela sensibles à la corruption - seulement cinq environ sont rentables. Ils reçoivent un tout petit budget de l'État et très peu d'annonceurs. Aussi, les journalistes sont souvent des étudiants en quête de travail, le taux de chômage étant élevé.

Selon Reporters sans frontières, en 2009, le Bénin est à la 72e place du classement mondial sur la liberté de la presse, sur 175 pays.

Technologies de l'information et de la communication

La concession de Guichet Unique Electronique, exprimée en 2010 sous la tutelle du Ministère Délégué auprès du Président de la République Chargé de l’Économie Maritime, des Transports Maritimes et Infrastructures Portuaires, a été accordée pour dix ans au Groupement Bureau Veritas BIVAC / SOGET via l’implantation de la société de droit béninois d’économie mixte SEGUB. Cette plateforme communautaire unique, dématérialisée et interactive, est entièrement affectée à la facilitation du commerce, et a pour particularité de proposer un service de « sécurisation des recettes » des acteurs portuaires majeurs du Bénin, publics et parapublics.

Sport

Plusieurs disciplines sportives sont pratiqués au Bénin telles le football, le basket, l'athlétisme, le judo, l'aikido, l'arc, la natation, le handball, le badminton et bien d'autres. Chaque discipline dispose d'une fédération nationale, sous-régionale et internationale. Depuis la saison 2009-2010 le football est devenu professionnel. En athlétisme, le Bénin organise les championnats d'Afrique seniors d'athlétisme à Porto-Novo.

Le Bénin participe également aux Jeux olympiques depuis 1972. Même s'il n'a jamais remporté de médaille, il y est régulièrement représenté dans des disciplines telles que la boxe, l'athlétisme, le judo et la natation.

Patrimoine culturel

Patrimoine architectural

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Gastronomie

Article connexe : Cuisine béninoise.

Littérature

Le français est arrivé au Dahomey à la fin du XIXe siècle (le Bénin s'est appelé Dahomey jusqu'en 1975) mais, comme en témoignent les mémoires du Père Bouche intitulées Sept ans en Afrique occidentale : la Côte des esclaves et le Dahomey (1885), une riche culture littéraire fondée sur l'oralité existait déjà là où le français allait tenter de s'imposer. En ce qui concerne l'écriture, l'auteur et critique littéraire Adrien Huannou relève que la création du journal L'Écho du Dahomey en 1905 a précédé la publication d'ouvrages à proprement parler littéraires. Le premier roman publié par un Béninois date de 1929. Il s'agit de L'Esclave de Félix Couchoro.

Dix ans plus tard, c'est au tour de Paul Hazoumé de publier un roman historique intitulé Doguicimi. Comme la majorité des auteurs béninois de leur génération, Couchoro et Hazoumé ne mettent guère en cause les "bienfaits" de l'occupation française. Il faudra attendre les années d'après-guerre pour qu'une écriture de plus en plus critique et hostile à l'entreprise coloniale de la France se développe et aboutisse à L'Afrique révoltée d'Albert Tévoédjrè (1958). Les années 1960 sont marquées par une critique de la société et une dénonciation du néocolonialisme. Parmi les auteurs les plus connus de cette époque, mentionnons Olympe Bhêly-Quenum et Jean Pliya dont le théâtre a remporté un vif succès. À la suite du coup d'état de 1972 la littérature s'engage pour ou contre la révolution et Jérôme Carlos, qui deviendra un des grands auteurs de sa génération, arrive sur la scène littéraire.

Les années 1980 sont marquées par un élargissement des thèmes abordés auparavant et par le succès d'un certain nombre de nouveaux venus tels que Moudjib Djinadou, Edgar Okiki Zinsou, Dominique Titus, Albet Gandonou et plus récemment encore (2005) Arnold Sénou, (voir Le Bénin littéraire) Amour Gbovi, Habib Dakpogan (voir Lire cinq poètes béninois de Barnabé Daté). Une nouvelle génération assure ces dernières années la relève. Parmi les plus connus de cette nouvelle époque figure le jeune auteur Chrispel Ogoubi dont le recueil de Nouvelles le Sel Salvateur publié à Issy-Les-Moulineaux a remporté le prix Francophone du Concours de Nouvelles de la même ville. Il est également l'auteur bien connu de la biographie autorisée du Chef de l'État avec son livre Boni YAYI l'Impossible Caution de l'Ordinaire publié aux Éditions Menaibuc à Paris en 2007 et préfacé par l'émérite avocat et Président de la Cour Constitutionnelle du Bénin, Robert Dossou. Un essai politique titré "LA VRAIE RUPTURE" sur les différents scandales politiques et financiers qui ont caractérisé ces dernières années la gestion du pouvoir de Boni Yayi est interdit de parution et de lancement par le régime et l'auteur, plus que jamais, a dû subir de nombreuses menaces. Auteur engagé qui vit sa petite réputation d'auteur connu depuis son jeune âge, Chrispel Ogoubi est avec le pouvoir en place et la parution de son livre sulfureux sur le régime du changement, puis de la Refondation, un auteur à part.

La littérature féminine remonte aux années 1980 avec la parution de l'autobiographie de Gisèle Hountondji, la poésie de Colette Sénami Agossou Houeto et, dans la mesure où elle est d'origine béninoise par son père, les romans de Flore Hazoumé. Depuis lors, plusieurs femmes ont publié de nouveaux ouvrages au nombre desquels on relèvera ceux d'Adélaïde Fassinou et ceux de la directrice des Éditions Ruisseaux d'Afrique, Béatrice Lalinon Gbado, qui écrit pour les enfants. À noter aussi les œuvres de la Sénégalaise Ken Bugul qui s'est installée au Bénin.

Quelques livres de référence:

  • "Littérature béninoise". Notre Librairie no 124. (1995).
  • Huannou, Adrien. "Approche générale et historique de la littérature béninoise". Notre Librairie no 124. (1995), p. 10-21.
  • Rouch, Alain et Gérard Clavreuil. "Bénin" in Littératures nationales d'écriture française: Histoire et anthologie. Paris: iBordas, 1986, p. 9-26.

Peinture

Le peintre béninois Dieudonné Oténia vit en France où il a exposé récemment à Grenoble[19].

Sculpture

La sculpture a une place importante dans la société béninoise traditionnelle, et les artistes de la cour royale d'Abomey notamment ont un rang spécial de gardiens de la mémoire. La sculpture des masques du Bénin est l'une des plus riches d'Afrique.

Photographie

La photographie aussi est comme le cinéma très peu développée au Bénin, mais des photographes comme Mayeul Akpovi font la fierté de ce petit pays dans le monde surtout de par ces voyages beaucoup de choses en sortent.

Récemment les photographes français Vincent Ohl et Quentin Caffier étaient au Bénin pour des ateliers de formation théorique et pratique. De cette formation on retrouve déjà de bons photographes comme Bishop Hountondji qui font déjà plusieurs expositions dans la sous-région comme au Niger.

Parmi ces jeunes le ministère de la jeunesse et du sport en sollicite pour des ateliers du même genre donc d'ici peu de temps on espère sentir les fruits.

Cinéma

Djimon Hounsou

Djimon Hounsou, originaire du Bénin est devenu un acteur très demandé, il est apparu dans de grandes productions aux États-Unis avec les films suivants : Gladiator, Blood Diamond, Amistad, Never Back Down, Forces spéciales et Les Gardiens de la Galaxie.

Le cinéma béninois est en plein essor avec l'Institut Supérieur des Métiers de l'Audiovisuel (ISMA) qui forme depuis quelques années des réalisateurs, des techniciens et des gestionnaires de production. Ces derniers participent déjà à des festivals (Clap Ivoire, FESPACO et autres…) et ont déjà gagné plusieurs prix importants.

Théâtre

Le Bénin dispose de nombreuses forces et de diverses opportunités dans le secteur de la culture. De sa riche tradition au génie de ses créateurs, le théâtre présente une gamme d’opportunités et dispose de nombreuses forces. Le secteur culturel est caractérisé par un patrimoine riche constitué de potentialités et d’acteurs culturels talentueux aptes à concevoir et à mettre en œuvre des projets structurants. Il y a plusieurs acteurs comédiens béninois dont nous remarquons par leurs œuvres en matière de théâtre : Pipi Wobaho, Éléphant mouillé, Dah Soglo, Tonton J, Dah Houawé, Alèmèdjè, Oncle Bazar, Prince Yadjo, Aziza Plus, Matao, Vieux Caïman, Dah Badou, Bio...

Musique

Angélique Kidjo

La musique béninoise est moins connue à l'étranger que d'autres musiques africaines, cependant quelques-uns de ses artistes sont de grandes stars internationales comme Angélique Kidjo, Wally Badarou, Jesse Franklin(William Gomez), Wily Mignon, Kèmi, Dossi ou encore le feu Gnonnas Pedro.

Même s'il y a des rythmes et des courants musicaux propres au pays (Tchinck, Soyoyo, Zekede, Noudjiou …), il est vrai qu'à l'international ils ne sont pas très repris. N'oublions cependant pas que de grands courants musicaux comme différents types de salsa par exemple prennent leurs racines dans les rythmes animistes et de cérémonies Vodoun et Orishas du Bénin. Ces rythmes sont donc encore très présents aux Antilles (Cuba, Haïti, Porto-Rico, Jamaïque) et en Amérique du Sud (Brésil…). Il faut également noter que le mouvement hip hop est assez présent aussi au Bénin depuis quelques années auprès de la jeunesse : le mélange francophone, anglophone et traditionnel donne d'ailleurs des styles assez remarquables.

  • Les intemporels : Angélique Kidjo, Gnonnas Pedro, Jesse Franklin(William Gomez), Fannick Marie Verger, le "Tout Puissant" Orchestre Poly-Rythmo, Franco Mama, Tohon Stan, Sagbohan Danialou, Gbessi, Janvier Dénagan Honfo, G. G. Vikey, José Elmahqui au-delà d'être chanteur, écrit pour nombre d'artistes béninois de la nouvelle génération des chansons à succès…
  • La génération de la Dance Funk Decade : Jesse Franklin (William Gomez), avec une expérience entièrement reconnue sur toutes les ondes radios européennes, américaines, australiennes et japonaises (sur des labels "majors" comme Carrère, DiscAZ, Ricordi, arista, Geffen, BMG, A&M records.
  • Les populaires : Vivi l'Internationale, Isbath Madou, Sophie Edia, El Rego, Jean Adagbenon, Gangbé Brass Band, Robinson Sipa, Nel Oliver, Bless Antonio, Affo Love, Richard Flash, Ricos Campos, Ras Bawa, Alévi, Alèkpéhanhou, Gbézé, Jospinto, Bel monde Z, Pélagie la vibreuse, Wily Mignon, Kèmi, Sagbohan Danialou, Nydal Khelly, Kiinzah, Don Metok, G.G Lapino, Petit Miguelito, Kona, Fanny, Nelly, Anna Téko, Sèssimè, Norbeka, Zomadokokpon, Teriba, la feue Zouley Sangaré…
  • Les éclectiques : John Arcadius, Lionel Loueke, Wally Badarou, Mina Agossi
  • Le mouvement Hip Hop - RNB : Projet Minwi-Flow, Zeynab, yvan, Nila, Secteur Trema, Dibi Dobo, Pépé Oleka, Kuamy Mensah, Afafa, Diamant Noir, Cotonou City Crew, Ardiess, H2O, Dhalai-k, Kaysee Montejàno, LKS-Clan, Kaizah, Esprit Neg, Nasty Nesta, Mister Blaaz, Self Made Men, B-Syd, DAC, K-libr Volkaniq, Méthod X, Enod, Duce, Roccah, Jay Killah, Polo Orisha, Mutant, Adinon, Jupiter, 3K6, Kemtaan, 3 Game, CTN Heroes, Rim-K, Cyano-Gêne, ADN, 3e Monarchie, WP Baba Djèdjè, Orpair, Big C, Young J, Marshall Cyano, Wilf Enighma, Sam, Radama Z, Shinnin, E-ray, Cruiz AG, Sam Seed, Inox, BMG Yari, Fool' Faya, Mamba Noir, Beezy Baby, Eric le blanc, Assane Sas, Vision, All Baxx, Moona, Sakpata Boy, Trust Infinity Crew, Riacemau.
  • Le zouk : Richard Flash, Martin Hod, Miss Espoir

Fêtes et jours fériés

Défilé de femmes lors de la fête nationale à Cotonou le 1er août 1999
Fêtes et jours fériés
Date Nom Célébration Indication
1er janvier Jour de l'an Civile Premier jour de l'année du calendrier grégorien
10 janvier Fête du vodoun Traditionnelle Célébration des religions traditionnelles
Date variable
6 avril en 2015
28 mars en 2016
Lundi de Pâques Chrétienne Résurrection de Jésus ; le lendemain du 1er dimanche qui suit la 1re pleine lune du printemps
1er mai Fête du Travail Civile Journée internationale des travailleurs
Date variable
14 mai en 2015
5 mai en 2016
Ascension Chrétienne Montée de Jésus au Ciel ; 40 jours après Pâques
Date variable
25 mai en 2015
16 mai en 2016
Lundi de Pentecôte Chrétienne Descente de l'Esprit Saint sur les Apôtres ; 50 jours après Pâques
1er août Fête Nationale Civile Journée de l'Indépendance
15 août Assomption Chrétienne Montée de la Mère de Jésus au Ciel
1er novembre Toussaint Chrétienne Célébration de tous les saints
25 décembre Noël Chrétienne Naissance de Jésus
Date variable estimée*
26 février en 2010
Maouloud Musulmane Anniversaire de Mahomet ; le 12 du mois de Rabia al Awal
Date variable estimée*
21 septembre en 2009
10 septembre en 2010
Ramadan Musulmane Fête de la rupture du jeûne ; le 1er du mois de Shawwal
Date variable estimée *
27 novembre en 2009
16 novembre en 2010
Tabaski Musulmane Sacrifice d'Ismaël ; le 10 du mois de Dhou al Hijja

(*) Date variable estimée : les célébration islamiques sont déterminées en fonction de l'état de la lune et fixées peu avant.

Les plus grandes villes du Bénin

Santé

Alimentation d'un nouveau-né à la maternité de la Lagune (1999)

Au Bénin, les maladies transmissibles constituent encore les principales causes de morbidité et de mortalité. Le paludisme et les infections respiratoires aigües sont les deux premières causes de consultation soit respectivement 39,6% et 14,9% des cas en 2008. Viennent ensuite les autres affections gastro-intestinales (6,8%), les traumatismes (5,8%) et les maladies diarrhéiques (3,5%). L’incidence des trois maladies prioritaires que sont le paludisme, les IST/VIH/SIDA et la tuberculose demeure inquiétante[20].

Pour les touristes, une vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.

Malnutrition

Selon le Dr Anne Vincent, représentante de l’UNICEF au Bénin, « le Bénin fait partie des pays les moins avancés dans la réalisation de progrès en matière de nutrition. La malnutrition, encore présente notamment dans le nord du pays, entretient le cycle de la pauvreté, maintient des pans entiers de la population dans une situation de vulnérabilité et menace la prospérité. Elle prive le Bénin de ses forces vives et hypothèque le développement du pays ». Au niveau national, c'est 1 enfant béninois sur 3 qui souffre encore de malnutrition. En 2015, quatre agences du système des Nations Unies, à savoir l’Organisation mondiale de la santé, le programme alimentaire mondial, le Fonds des Nations unies pour l’enfance et la FAO, ont accordé au Bénin, un appui financier de plus de 2,5 millions de dollars US, sur une période de trois ans, en vue de lutter contre la malnutrition chronique dans les communes rurales de Malanville et Karimama, au Nord du pays. Selon Mme Rosine Sori-Coulibaly, Coordonnateur résident des activités opérationnelles du Système des Nations Unies au Bénin, ce projet vise à lutter contre la malnutrition chronique, en particulier celle qui touche les enfants de moins de 5 ans, qui peut occasionner de graves retards de croissance. Les communes de Karimama et Malanville, deux localités rurales du nord du Bénin, sont les plus affectées et les plus vulnérables sur le plan nutritionnel au Bénin avec un taux de malnutrition deux fois supérieur à la moyenne nationale.

Statistiques

  • Espérance de vie des hommes : 57,83 ans (en 2009)
  • Espérance de vie des femmes : 60,23 ans (en 2009)
  • Taux de croissance de la population : 2,977 % (en 2009)
  • Taux de natalité : 39,8 pour mille habitants (en 2008)
  • Taux de mortalité : 9,69 pour mille habitants (en 2008)
  • Taux de mortalité infantile : 66,2 pour mille naissances (en 2008)
  • Taux de fécondité : 5,49 enfants/femme (en 2009)

Divers

  • Population : 10 008 7492 habitants en 2013 (8 791 832 habitants en 2009). 0-14 ans : 45,2 %; 15-64 ans: 52,1 %; + 65 ans: 2,6 %
  • Frontières terrestres : 1 989 km (Nigeria 773 km; Togo 644 km; Burkina Faso 306 km; Niger 266 km)
  • Littoral : 121 km
  • Extrémités d'altitude : 0 m > + 658 m
  • Taux de migration : 0 % (en 2008)
  • Taux d'alphabétisation : 34,7 % (en 2002). Homme : 47,9 %; Femme : 23,3 %
  • Indépendance : (ancienne colonie française)
  • Lignes de téléphone : 158 253 (en 2008)
  • Téléphones portables : 3,490 million (en 2008)
  • Stations de radio : une en AM, 34 FM (en 2007)
  • Chaînes de télévision : 6 (en 2006)
  • Utilisateurs d'Internet : 150 000 (en 2007)
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : un seul (en 2000)
  • Routes : 16 000 km (dont 1 400 km goudronnés) (en 2006)
  • Voies ferrées : 758 km (en 2005)
  • Voies navigables : 150 km (en 2005)
  • Nombre d'aéroports : 5 (dont 1 avec des pistes goudronnées)
  • Nombre de departements : 12

Codes

Le Bénin a pour codes :

Notes et références

  1. Le Fon-gbe, le Yoruba, le Bariba, le Goun-gbe, l'Aja-gbe et l'Ayizo-gbe ont le statut de langues nationales.
  2. 1 2 INSAE BENIN
  3. http://www.wordreference.com/fren/B%C3%A9nin
  4. http://www.gouv.bj/geographie-du-benin Information générale sur le site officiel du gouvernement béninois
  5. Ketchiemen Arol, Dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains, Favre, 316 p., p. 56 à 59
  6. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/benin/presentation-du-benin/#sommaire_3 Présentation générale du Bénin, site du Ministère des affaires étrangères français.
  7. Site du MCA Bénin
  8. Le MCA-Benin II, vient d’être approuvé par le MIllenium Challenge Corporate - 24haubenin.info
  9. L'AFD au Bénin: un partenaire pour le développement durable.
  10. 1 2 http://www.ethnologue.com/show_country.asp?name=benin dans ethnologue.com
  11. U.S. Committee for Refugees and Immigrants. 2008. World Refugee Survey 2008. Available online http://www.refugees.org/article.aspx?id=2114&subm=179&area=Investigate
  12. Les formes de français à Cotonou
  13. regions-francophones.com
  14. aimf.asso.fr
  15. Recensement de 2002 du Benin http://www.state.gov/g/drl/rls/irf/2007/90082.htm
  16. Gouvernement du Benin http://www.gouv.bj/
  17. Le travail des enfants au Bénin.
  18. « Site officiel du peintre béninois Dieudonné Oténia »
  19. Source OMS

Voir aussi

Bibliographie

  • Irène Albert, Des femmes, une terre : une nouvelle dynamique sociale au Bénin, L'Harmattan, 1993, 264 p. (ISBN 978-2-7384-2201-9)
  • Ogunsola John Igue et Bio G. Soule, L'État entrepôt au Bénin : commerce informel ou solution à la crise ?, Karthala, 1992, 210 p. (ISBN 978-2-86537-360-4)
  • Philippe David, Le Bénin, Karthala, 1995, 187 pages
  • Paulin J. Hountondji et al. Économie et société au Bénin : d'hier à demain, L'Harmattan, 2000, 264 p. (ISBN 978-2-7384-9388-0)
  • Kadiatou Konaré, Akambi Akala, Jean Aholou et Paul Akoha, Le Bénin des talents : Guide touristique et culturel, Cauris Éditions, 2006, 271 p. (ISBN 978-2-914605-17-5)
  • Oladé Okunlola Moïse Laleye, La décentralisation et le développement des territoires au Bénin, L'Harmattan, 2003, 327 p. (ISBN 978-2-7475-5034-5)
  • Bernard Passot, Le Bénin : les hommes et leur milieu : guide pratique, L'Harmattan, 1996, 335 p. (ISBN 978-2-7384-4138-6)
  • Gérard Rondeau, Voyages au Bénin, Arganier, 2004, 224 p. (ISBN 978-2-912728-12-8)
  • J. Lombard, Structure de type féodal en Afrique noire : Étude des dynamismes internes et des relations sociales chez les Bariba du Dahomey, Ed Mouton et Co, Paris, 1965
  • P. B. Barassounon, Le baatonu chrétien et les funérailles en pays Baatonu, Parakou, juin 2000
  • L. B. Bio Bigou, Le royaume bariba de Nikki : ses branches royales et ses roi, des origines à nos jours, Cotonou, avril 1992
  • UNFPA, Philippe Delanne, Viviane Froger Fortaillier, Nous, les femmes du Bénin, Ed Textims, France, 2004, 192 p. (ISBN 295224930X)
  • FATOM, Philippe Delanne, Viviane Froger Fortailler, E Fourn, V Assogba, Le guide de Cotonou, Porto Novo, Ouidah et Ganvié, Ed SEPIA, 2011, 312 p. (ISBN 978-2-84280-194-6)
  • Chrispel O. Ogoubi, Boni Yayi l'Impossible Caution de l'Ordinaire, biographie, Ed Menaibuc, France, 2007.

Articles connexes

  • Culture du Bénin
  • Colonie du Dahomey et République du Dahomey
  • Biennale Bénin
  • Politique au Bénin

Liens externes

  • Catégorie Bénin de l’annuaire DMOZ
  • Site officiel de la République du Bénin
  • Film documentaire et masterclass sur les tambours bata de Jacky "YaKi" Desveronnieres. Elegua, divinité étudiée (Oru Seco), apprentissage et transpositions des ryhtmes de salutations de l'orisha Elegua.
  • Portail du Bénin
  • Portail de l’Afrique
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