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Ouagadougou

Ouagadougou

Ouagadougou
Le monument aux héros nationaux
Le monument aux héros nationaux
Administration
Pays  Burkina Faso
Région Centre
Province Kadiogo
Département Ouagadougou
Maire
Mandat
Marin Casimir Ilboudo
2012 -
Démographie
Gentilé Ouagalais, Ouagavillois
Population 1 626 950 hab. (2012)
Densité 580 hab./km2
Géographie
Coordonnées 12° 21′ 58″ N 1° 31′ 05″ O/12.366, -1.51812° 21′ 58″ Nord 1° 31′ 05″ Ouest/12.366, -1.518
Superficie 280 500 ha = 2 805 km2
Divers
Indicatif téléphonique (+226) 25
Langues du Burkina Faso Français, Moré, Dioula, Fulfuldé
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso

Ouagadougou

Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso

Ouagadougou
Liens
Site web http://www.mairie-ouaga.bf
    Memorial OUAGA2000
    Mémorial Ouaga2000.

    Ouagadougou, appelée familièrement Ouaga, est la capitale et plus grande ville du Burkina Faso, avec une population de 1,62 million d'habitants en 2012. C'est le centre culturel, économique et administratif du pays. Les habitants de Ouagadougou sont les Ouagalais.

    Le mot à l'origine est « Woogrtenga » et « Wogodogo » et signifie « là où on reçoit des honneurs, du respect »[1].

    Histoire

    À l’origine, la ville s’appelait Kombemtinga, la « terre des princes ». Les versions expliquant ce changement d’appellation sont nombreuses et parfois opposées.

    De façon plus certaine, on peut affirmer que la ville a été fondée au XIe siècle par les Nyonyonsé. Pour la suite, selon la version du Larlé Naba, détenteur des secrets du Royaume Mossi, les fondateurs, subissant des assauts répétés d’un peuple voisin, durent demander la protection de l'Empereur mossi Zoungrana, alors établi à Tenkodogo. Zoungrana confia la défense de la ville à son fils Oubri. Les Nyonyonsé se soumirent, et la localité fut alors baptisée « Wogdgo » : « Venez m’honorer ». C’est cette appellation qui aurait évolué pour donner Woghodogo, puis Ouagadougou dans sa version occidentalisée.

    La ville devint capitale de l’Empire mossi en 1441 sous le règne de Naba Niandéfo. Mais ce n’est qu’en 1681 qu’elle deviendra résidence permanente des empereurs (morho-naba), avec Naba Sanem.

    Des quartiers se créent alors rapidement autour du palais impérial. Ils ont conservé jusqu’à ce jour leur nom : Ouidi, quartier du chef de la cavalerie. Dapoya, quartier des captifs affranchis. Paspanga, où les empereurs nouvellement intronisés vont recueillir la soumission des dignitaires de l’Empire, etc.

    Devenue capitale du territoire de Haute-Volta en 1919, la ville perd sa prééminence pendant les années de partage du territoire (1932-1947). À la reconstitution de la Haute-Volta, l’administration est de nouveau transférée à Ouagadougou.

    De l’arrivée du chemin de fer, en 1954, jusqu’à l’indépendance (1960), la population de la ville va doubler, passant de 30 000 à plus de 60 000 habitants. Par la suite, le nombre de Ouagalais doublera régulièrement tous les dix ans : 500 000 au début des années 90 et plus d’1,5 million aujourd’hui.

    Démographie

    Évolution de la population
    1960 1975 1985 1996 2006 2012
    59 126172 661441 514709 7361 475 2231 626 950
    (Sources : INSD[2])

    Géographie

    La ville de Ouagadougou, vue par le satellite Spot

    La ville est située à peu près au centre du pays, dans la province du Kadiogo.

    À environ 300 km au nord, se trouve Gorom-Gorom et les portes du désert, situés tout près du Niger et du Mali.

    À environ 200 km au sud, se trouve le pays Gourounsi avec notamment le village de Tiébélé et ses maisons colorées, mais aussi la réserve naturelle de Nazinga. Le Ghana et le Togo sont alors très proches.

    Une route part en direction du sud-ouest vers Bobo-Dioulasso.

    Enfin, une bonne route de 350 km relie vers l'est Ouagadougou à Fada N'Gourma et le pays Gourmantché et au-delà la frontière avec le Niger

    Climat

    Ouagadougou se situe approximativement au centre du Burkina Faso, en pleine zone intertropicale.

    La ville est soumise à un climat tropical de savane, comprenant deux saisons: La saison sèche et la saison des pluies.

    La saison sèche s'étend de la mi-octobre à la mi-mai, approximativement. Cette saison est caractérisée par un temps plus ou moins chaud et très sec, un fort ensoleillement, et parfois des vents de poussière. Dans cette saison, on peut distinguer trois périodes bien marquées:

    • De mi-octobre à fin novembre, le temps est souvent très chaud, avec des températures minimales voisines de 23 / 24 °C et des maximales comprises entre 35 et 38 °C. On peut encore observer quelques averses au mois d'octobre, mais elles restent le plus souvent localisées et de faible intensité. On est alors à une période de transition, entre les vents de mousson de sud-ouest, chauds et humides (qui sont en nette régression, puis disparaissent totalement), et l'harmattan, un vent de nord-est chaud, sec, et parfois poussiéreux qui s'impose de jour en jour.
    • De fin novembre à mi-février, c'est l'harmattan qui souffle. Il apporte une influence du désert, soit un air toujours très sec, d'assez grandes amplitudes thermiques entre le jour et la nuit, un fort ensoleillement, parfois gêné par une brume de poussières en suspension. Les températures sont nettement moins élevées en cette période: les minimales peuvent s'abaisser jusqu'à 14 - 15 °C, voire 12 °C très ponctuellement, surtout fin décembre et janvier, tandis que la journée, les maximales atteignent entre 28 et 33 °C. Cela en fait la période où il est le plus facile de s'acclimater, grâce aux températures modérées et au temps le plus souvent stable.
    • De fin février jusqu'à fin avril, l'harmattan est en perte de vitesse, puis finit par tomber totalement. Coupée de l'influence du désert et de toute aération, la ville subit alors un temps caniculaire, avec des journées brûlantes (de 38 °C fin février jusqu'à 40 - 42 °C et même 43 °C en avril) et des nuits chaudes (en moyenne 24 à 26 °C au minimum, avec même quelques nuits où la température ne s'abaisse pas sous les 30 °C en avril). Les premières averses orageuses peuvent parfois tomber à la fin du mois d'avril, ajoutant alors l'humidité à la chaleur, ce qui donne un ressenti extrêmement lourd.

    La saison des pluies, qui s'étend de la fin mai à la fin septembre, est marquée par un flux de sud-ouest: la mousson. Il apporte un air chaud et moite, dans lequel de nombreuses averses et orages se développent, avec un pic en août. Cette période correspond au passage du Front intertropical (FIT) au-dessus des pays sahéliens et subsahéliens. Malgré les températures beaucoup plus modérées (minimums à 21 °C, sous les pluies principalement, maximums à 32 à 34 °C), le ressenti est toujours lourd, en raison de la forte humidité ambiante.

    Environnement

    Une scène typique de Ouagadougou qui montre la place des Nations unies au centre ville.

    La ville s'est densifiée au cours des âges, et est comme toutes les capitales elle est touchée par le phénomène de périurbanisation et d'artificialisation et de fragmentation écopaysagère des milieux. La capitale abrite cependant presque en son centre (au nord-est) le « Parc Urbain Bangr Weoogo » (265 hectares) qui est le premier exemple de rétrocession foncière forestière faite par l'État à une collectivité locale dans le cadre de la politique de décentralisation du Ministère chargé des forêts. Cet ancien massif forestier est devenu le poumon vert de la ville et l'élément principal de la trame verte urbaine de Ouagadougou ; un lieu de loisir et détente, mais aussi d'éducation environnementale ouvert aux écoles, universités, chercheurs et visiteurs, où expérimenter la gestion, restauration et protection de la biodiversité, le rôle de l'arbre en ville et notamment la lutte contre la désertification ou l'étude et la résolution de certaines pollutions. Le parc abrite aussi un musée centre d'exposition sur l'environnement, ainsi qu'un parc zoologique (72 ha où 136 espèces d'oiseaux étaient répertoriées en 1999 ainsi que quelques rongeurs)[3] et un parc botanique (8 ha où sont présentés 95 espèces ligneuses autochtones de savane arbustive claire ou dense notamment, en 8 secteurs, et des espèces ornementales exotiques et locales dans un 9e secteur)[3]. On peut y découvrir seuls ou en visite guidée la flore, la faune (oiseaux, mammifères et faune aquatique) du parc, avec une bibliothèque et une salle audiovisuelle[4].

    La pollution de l'air, par les aérosols « naturels » (envols de poussières liés à l'aridité des sols) et issus de la combustion (bois de feu, charbon de bois, feux de brousse..) et de la pollution routière pose problème à Ouagadoudou. Un projet de système d’alerte à la pollution à Ouagadougou et au Burkina Faso (dit « projet Mousson ») est construit en partenariat avec le CNRS[5]. la pollution de l'eau et des sols sont d'autres problèmes.

    Organisation administrative

    La mairie de Ouagadougou

    Jusqu'en 2012 la ville comptait trente secteurs et dix-sept villages pour cinq arrondissements : Baskuy, Bogodogo, Boulmiougou, Nongr-Maasom et Sig-Noghin. Mais depuis les élections couplées législatives et municipales du 2 décembre 2012, elle compte 50 secteurs répartis en 12 arrondissements. Chaque arrondissement est dirigé par un maire élu et dispose des mêmes attributions que les autres communes burkinabè, sauf pour le budget.

    Listes des maires

    • 1956 : premières élections municipales
    • 1959 : dissolution du conseil municipal remplacé par une délégation spéciale
    • 1961 à 1965 : Benjamin Oboulbiga[6]
    • 1995 à 2012 : Simon Compaoré
    • depuis 2012 : Marin Casimir Ilboudo

    Économie

    Un magasin vendant du riz de Bagré.

    La ville a peu d'industries, développées principalement dans les domaines agroalimentaires et textiles.

    Transports

    La Gare de Ouagadougou.

    Ouagadougou dispose d'un aéroport international.

    La ville possède également une gare ferroviaire qui est le terminus de la voie ferrée menant vers Abidjan (Côte d'Ivoire et qui est exploitée par la Sitarail.

    Des routes partent aussi de la capitale vers Lomé (Togo), Bamako (Mali), Niamey (Niger), Accra (Ghana). Ouagadougou s'est dotée de trois échangeurs autoroutiers au sud, vers le quartier de Ouaga 2000. Deux autres échangeurs dont un se situe - l'échangeur de l'ouest - vers le quartier de Gounghin sur la nationale no 1, et le troisième appelé communément échangeur de l'est vers la gare de l'est sur la nationale no 4.

    La route nationale no 1 menant vers Bobo-Dioulasso, la seconde ville du pays, est en très mauvais état sur certaines portions ce qui la rend relativement dangereuse. Des travaux ont été entrepris depuis 2005 qui en ont amélioré la sécurité.

    De nombreuses sociétés proposent des liaisons en autocar vers d'autres villes du Burkina, telles que Bobo Dioulasso et Ouahigouya.

    Ouagadougou, centre-ville.
    Ouagadougou, centre-ville.

    Le transport urbain est presque inexistant puisqu'il se limite à une seule ligne de bus.

    Les habitants de Ouagadougou circulent beaucoup en deux roues. Le parc national de motos est estimé à 600 000 motos ; 50 000 motos sont mises sur le marché chaque année par la première entreprise privée de vente de véhicules moteur à deux roues JC Mégamonde.

    Éducation et culture

    Maison du peuple de Ouagadougou.
    Maison du peuple de Ouagadougou.

    L'université de Ouagadougou (UO), fondée en 1974, fut le premier établissement d'enseignement supérieur du pays. Ces dernières années, l'université enregistre une arrivée massive de nouveaux bacheliers. L’accroissement rapide des effectifs a eu pour conséquence, la surpopulation du campus de « Zogona ». Pour faire face au problème des effectifs qui a entraîné l’insuffisance et l’inadaptation des infrastructures d’accueil, le gouvernement burkinabè a décidé en décembre 2007 de la création de l’Université Ouaga II à Gonsé, localité située à 25 km de Ouagadougou. Cette Université accueille depuis l’année académique 2007-2008, des étudiants des Unités de Formation et de Recherche (UFR) en Sciences Juridiques et Politiques (SJP) et en Sciences Économiques et de Gestion (SEG) précédemment rattachées à l’UO.

    On y trouve également des écoles supérieures à vocation de la région de l'ouest africain tel que l'Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE). De nombreux établissements d'enseignement supérieur sont apparus récemment : l'université polytechnique de Bobo, l'université de Koudougou, l'institut des Sciences informatiques et de gestion (ISIG) de Ouagadougou.

    La cité accueille le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Salon International de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO), et est le site d'un des plus grands marchés d'Afrique de l'Ouest.

    Langues

    Article détaillé : Langues au Burkina Faso#Le cas de Ouagadougou.

    Français

    En 2014, 49,4 % des habitants de Ouagadougou de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 53,7 % savent le parler et le comprendre[7]. Selon le dernier rapport de l'OIF[8], en 2006, 104 700 Ouagalais déclaraient utiliser le français comme principale langue en 2006, soit 10 % des habitants, chiffre en nette hausse par rapport à 1985 (11 000 personnes soit seulement 2,49 %).

    Tourisme

    Ouagadougou n'est pas une destination touristique typique ; néanmoins la ville offre un grand nombre d'attractions touristiques et d'événements qui attirent régulièrement un grand public dont le FESPACO, le SIAO (cf. ci-dessus), ainsi que des événements sportifs tel que le Tour du Faso et des congrès et conférences.

    Sports

    La capitale possède de nombreux clubs de football, dont les clubs les plus titrés au niveau national : l'Étoile Filante de Ouagadougou et l'ASFA Yennenga. Les autres clubs de la ville évoluant au plus haut niveau sont :

    • AS SONABEL
    • Commune Football Club
    • RC Kadiogo
    • Santos FC
    • US Ouagadougou
    • USFA

    La ville dispose également d'infrastructures sportives:

    • Le stade du 4-Août (35 000 places assises et pelouse naturelle)
    • Le stade municipal (15 000 places assises et pelouse synthétique)
    • Le palais des sports de Ouaga 2000, dédié aux sports de mains (4 598 places assises)

    Santé

    La ville dispose d'infrastructures publiques comme

    • Le centre hospitalier national Yalgado Ouédraogo, secteur 4 de la ville (750 lits)
    • L’hôpital national Blaise Compaoré

    La construction de cet hôpital a démarré le 12 mars 2008 et il a été réceptionné le 25 octobre 2010 avec un coût global de 65 milliards de francs CFA, soit environ 130 millions de dollars US. Ayant une vocation sous-régionale cet hôpital s’étant sur 16 hectares et compte 600 lits. Dit de 3e génération, il est pourvu d'une plate-forme de gestion automatisée intégrant les dernières technologies de l’information et de la communication et d'un héliport. À ce jour, il reste l'un des plus performant de la sous-région ouest africaine en dispensant plusieurs spécialités.

    Inauguré le 30 janvier 2001, ce centre à vocation nationale est le plus moderne du pays, doté d'un plateau technique appréciable avec une capacité de 126 lits. La pose de la première pierre est intervenue le 6 décembre 1996 à l'occasion du sommet France-Afrique par les présidents Jacques Chirac et Blaise Compaoré. Réalisé en partenariat avec les hôpitaux de Rouen, le ministère de la Santé du Burkina et la Mairie de Ouagadougou et bénéficie actuellement du soutien du conseil général de la Seine-Maritime.

    • L’hôpital de district du secteur 30 (350 lits en construction)

    et de beaucoup d'infrastructures privées.

    Jumelages et coopérations décentralisées

    Jumelages
     Loudun (France) depuis 1967.
     San Miniato (Italie) depuis 1997.
     Koweït City (Koweït) depuis 1998.
     Leuze-en-Hainaut (Belgique) depuis 1968.
    Accords de coopération
     Lyon (France) depuis 1994.
     Grand Lyon (France) depuis 1994.
     Grenoble (France) depuis 1999.
     Québec (Canada) depuis 2000.
     Kumasi (Ghana) depuis 2003.
     Turin (Italie) depuis 2003.
     Genève (Suisse) depuis 2003.
     Bordeaux (France) depuis 2005.
     Marrakech (Maroc) depuis 2005.
     Taipei (Taïwan) depuis 2008.

    Notes et références

    1. site académique officiel du Burkina Faso
    2. Institut National de la Statistique et de la Démographie
    3. 1 2 Parc Bangr-Weoogo, Découvrir le parc, consulté 2012-07-14
    4. À la découverte du Parc urbain Bangr-Weoogo, Natura, bulletin trimestriel d'éducation environnementale de la Fondation Naurama, juillet-aout 2008, Ouagadougou
    5. Site du ite du projet-pilote MOUSSON, et Documents publics, consultés 2012-07-14
    6. Biographie officielle de J.I. Conombo
    7. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 30
    8. Le français dans le monde 2010, Nathan, Paris, 2010, p. 51

    Voir aussi

    Articles connexes

    • Liste des archevêques de Ouagadougou
    • Cathédrale de l'Immaculée-Conception de Ouagadougou
    • Villes du Burkina Faso
    • Rimkiéta

    Liens externes

    • www.mairie-ouaga.fr site officiel de la mairie
    • Portail internet de Ouagadougou
    • Fasotour Petit Guide pratique du Burkina Faso
    • Portail du Burkina Faso
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