Bataille de Sainte-Foy
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La bataille de Sainte-Foy par George B. Campion
Date | |
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Lieu | Québec |
Issue | Victoire française |
Royaume de France | Royaume de Grande-Bretagne |
François G. de Lévis | James Murray |
2 600 soldats 2 400 miliciens 900 Indiens | 3 800 soldats 27 canons |
193 morts 640 blessés | 259 morts 829 blessés 53 prisonniers 27 canons perdus |
Guerre de Sept Ans
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Coordonnées | 46° 47′ 59″ N 71° 13′ 15″ O / 46.799722222222, -71.22083333333346° 47′ 59″ Nord 71° 13′ 15″ Ouest / 46.799722222222, -71.220833333333 |
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Géolocalisation sur la carte : Québec
Différences entre dessin et blasonnement : Bataille de Sainte-Foy. |
Géolocalisation sur la carte : Ville de Québec
Différences entre dessin et blasonnement : Bataille de Sainte-Foy. |
La bataille de Sainte-Foy est une bataille remportée par les franco-canadiens (aujourd'hui appelés Québécois) contre les troupes britanniques dans les environs de la ville de Québec le dans le cadre de la Guerre de Sept Ans. À l'issue cette victoire, les franco-canadiens tentèrent de reprendre Québec des mains de l'occupant britannique mais échouaient dans cette entreprise en raison de l'arrivée de renforts au profit de ce dernier.
Avant l'affrontement
Le 27 avril 1760 au matin, les marins britanniques ramènent un artilleur français à l'article de la mort aux quartiers du Gouverneur James Murray. Ce Français avait été repêché des eaux glaciales après que son embarcation eut fait naufrage. Le captif avertit Murray qu'une force massive formée de Français, de Canadiens et de leurs alliés Amérindiens arriverait bientôt de Montréal pour attaquer Québec.
James Murray rassembla un millier de soldats et ordonna à ses hommes de transporter dix canons jusqu'à la zone de tir. Normalement, cette tâche aurait été accomplie par les chevaux, mais les troupes affamées les avaient mangés depuis longtemps. Les soldats britanniques quittèrent la ville pour rejoindre les détachements d'infanterie légère qui se regroupaient dans de petits postes avancés à Sainte-Foy, Sillery et Cap-Rouge.
Pendant ce temps, le chevalier de Lévis, après avoir rassemblé ses troupes aux environ du Fort Jacques-Cartier ; positionnait quelques jours plus tard les quelque 5 900 soldats au-delà de la forêt, près de Sainte-Foy. Ses troupes comprenaient des soldats réguliers (2 600), des miliciens (2 400) et des guerriers amérindiens (près de 1 000); leur mission était de reprendre Québec aux Britanniques.
La bataille
Le 28 avril 1760, quelques mois seulement après la défaite de la France sur les Plaines d'Abraham dans la ville de Québec, le gouverneur de la Nouvelle-France, Pierre de Rigaud de Vaudreuil, et le Chevalier de Lévis repoussent les Britanniques du général James Murray à la bataille de Sainte-Foy. Les Britanniques s'enferment dans la ville. Lévis et ses troupes commencent aussitôt le siège de Québec en y creusant des tranchées; ses hommes creusent jours et nuits. Ils creusent des tranchées parallèles; installent quelques canons pour bombarder les fortifications et se rapprocher de la ville en creusant aussi des tranchées d'approches. Les francos-canadiens combattent les volontaires envoyées par Murray hors des murs de Québec durant la nuit, qui attaquent les français, afin de retarder l'avance de Lévis. Lévis commence à bombarder les murs de la ville le 11 mai, avec quelques canons pour enfoncer un point faible; le bastion la glacière. Les hommes de Murray réparent les murs très affaiblies durant la nuit afin que les franco-canadiens ne s'aperçoivent pas que des parties du mur sont pratiquement effondrées[1]. Lévis continue ses bombardements jusqu'à la nuit du 16 mai. Un groupe de miliciens, aidés de quelques indiens et de cavaliers avaient installé une batterie des canons à Beauport. La fortune fait en sorte que les renforts britanniques arrivent en premier en Nouvelle-France, ce qui conduit les troupes françaises à reculer puis à capituler à Montréal et à Trois-Rivières peu après.
La bataille de Sainte-Foy est le dernier battement de cœur de la France coloniale au Canada. Les trois années qui suivront cette bataille seront sous un régime militaire administré par le général Murray et ce, jusqu'à la fin de la guerre de Sept Ans en Europe. Au Traité de Paris (1763), Choiseuil choisit de conserver les îles des Antilles, plutôt que le Canada offert par l'Angleterre, et la France perdit ainsi, l'Île Royale et l'Isle Saint-Jean. Alors que la Louisiane sera vendue par Napoléon en 1803 et que l'Acadie fut conquise dès 1713. Le gain monétaire et l'argent qu'apportaient les Antilles, l'esclavage au Sénégal, et son comptoir de Pondichéry aux Indes, est tout ce que Choiseul et les riches marchands favorisaient. La France était avant tout une super puissance avec une population trois fois supérieure à l'Angleterre. L'intérêt n'y était plus, et Lévis lorsqu'il aperçut la flotte Britannique remonter le Saint-Laurent s'écria, « La France nous a abandonné ! »[2].
Le Monument aux Braves, situé sur le Chemin Ste-Foy, fut dévoilé le 19 octobre 1863 pour commémorer la bataille.
Références
Sources et bibliographie
En français :
En anglais :
- (en) Stephen Brumwell, Redcoats: The British Soldier and War in the Americas, 1755-1763, Cambridge University Press, New York, 2002 ISBN 0-521-80783-2
- (en) Rene Chartrand, Canadian Military Heritage, Casemate Publishing, (ISBN 978-2-920718-51-7, lire en ligne)
- Journal of the Siege of Quebec 1760 by General Jas. Murray
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