1er juillet: ouverture de la Conférence économique de Bretton Woods.
2 juillet (Brésil): un corps expéditionnaire de 25 000 hommes est envoyé en Italie (451 tués, 2000 blessés).
3 juillet: prise de Sienne (Italie) par les Français.
5 juillet: décret amputant le Soudan français de près de 300 000km2 et de plus de 120 000 habitants: une partie des cercles de Kayes, Nioro, Nema et Tombouctou sont attribués à la Mauritanie.
7 juillet[1]: au Nicaragua, le dictateur Somoza répond à l’agitation sociale en promettant qu’il ne chercherait pas à obtenir un nouveau mandat de huit ans lors des élections de 1947.
8 juillet: Miklós Horthy réussit à stopper les déportations de Juifs à Budapest.
Depuis 1941, environ 63 000 Juifs hongrois sont morts au « service du travail » sur le front russe ou déportés en tant qu’apatrides. 440 000 Juifs hongrois sur 762 000 sont rassemblés dans des ghettos et déportés entre le 15 mai et le 8 juillet 1944. Une centaine de milliers survivra dans les camps. 105 000 Juif de Budapest sur 230 000 seront victime des déportations après octobre 1944.
9 juillet: les ruines de Caen sont libérées par les Britanniques après de terribles bombardements (Dempsey).
Colombie: Golpe de Pasto. Échec d’une tentative de coup d’État menée par les militaires proches des conservateurs. Le président López déclare l’état de siège et décrète de nouvelles mesures favorables aux syndicats, dont le closed shop;
offensive soviétique sur le Front Nord, contre la Finlande.
11 juillet: l’avancée britannique est arrêtée sur l’Orne par les Allemands.
12 juillet: dernier Conseil des ministres à Vichy.
13 juillet: prise de Vilnius. Les Soviétiques réoccupent la Lituanie, qui redevient une république soviétique. Ils exécutent environ 2 000 personnes pour collaboration avec les Allemands et déportent de nombreux anticommunistes vers la Sibérie.
17 juillet: premier largage opérationnel de napalm lors d'un raid réalisé par des P-38 Lightning sur des dépôts de carburant à Coutances.
18 juillet:
les Alliés libèrent Saint-Lô. Début de l'opération Goodwood;
Empire du Japon: démission du gouvernement dirigé par le général Hideki Tōjō, au pouvoir depuis 1941;
avance russe en Europe de l’Est. L’Armée rouge du maréchal Constantin Rokossovski, aidée de quelques contingents polonais, entre en Pologne.
Attentat manqué contre Adolf Hitler à son quartier général de Rastenburg. Cette conspiration organisée surtout par des officiers supérieurs (comme Claus Schenk von Stauffenberg) va être suivie d’une répression féroce.
Du 21 au 23 juillet: les Allemands, aidés par les miliciens, attaquent le Vercors où se sont réfugiés des milliers de maquisards qui ne reçoivent pas des Alliés les secours attendus. Les Allemands exercent des représailles meurtrières contre la population civile.
22 juillet:
accords de Bretton Woods. Création du FMI et de la Banque mondiale (BIRD). Les États-Unis imposent leur monnaie, seule capable de convertibilité en or;
le général Kuniaki Koiso est nommé Premier ministre du Japon.
23 juillet:
Saint-Gingolph est incendié et 8otages sont fusillés à la suite d'une attaque du pont-frontière par les maquisards;
le gouvernement soviétique encourage la création d’un Comité polonais de libération nationale, composé principalement de communistes qui s’installe à Lublin et se proclame gouvernement provisoire de Pologne en décembre.
25 juillet: les Américains déclenchent l’opération Cobra vers le sud-ouest de la Normandie qui aboutit le 31 juillet à la percée d'Avranches (Patton).
25 juillet au 27 juillet: échec de l'Opération Spring.
27 juillet: La Wehrmacht, composée ce jour d'un détachement de Cosaques, sur des renseignements précis obtenus par des interrogatoires de la Gestapo, entoure le Mont Vassange près de Saligney (39) au petit matin pour piéger les membres du groupe Panthère de la résistance Franc-Comtoise dirigés par le lieutenant Mercier. Sur une quarantaine de résistants présents, 22 sont capturés, exécutés et pour la plupart mutilés[2]. Ce massacre a créé un grand émoi lorsque l'on sait que sur les 22 victimes, 16 avaient entre 17 et 22 ans[3].
↑ « Massacre de Saligney: le piège s'est refermé sur les maquisards. », La Voix du Jura, (lire en ligne)
↑ Guy Scaggion, Jeunes épis: les tragiques moissons du 27 juillet 1944 à Saligney, Les Dossiers Aquitaines, , 194p. (ISBN2-84622-082-4, lire en ligne)
Portail des années 1940
This article is issued from Wikipédia - version of the Wednesday, April 29, 2015. The text is available under the Creative Commons Attribution/Share Alike but additional terms may apply for the media files.