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Île-de-France

Île-de-France

Page d'aide sur les redirections « Île de France » redirige ici. Pour les autres significations, voir Île-de-France (homonymie).
Île-de-France
Image illustrative de l'article Île-de-France
Administration
Pays  France
Préfecture Paris
Départements et collectivités territoriales Paris (75)
Seine-et-Marne (77)
Yvelines (78)
Essonne (91)
Hauts-de-Seine (92)
Seine-Saint-Denis (93)
Val-de-Marne (94)
Val-d'Oise (95)
Chefs-lieux Paris
Melun
Versailles
Évry
Nanterre
Bobigny
Créteil
Pontoise
Arrondissements 25
Cantons

Communes
155

1 280
Conseil régional Conseil régional d'Île-de-France
Président Jean-Paul Huchon (PS)
2010-2015
Préfet Jean-François Carenco
ISO 3166-2 FR-J
Démographie
Gentilé Franciliens
Population 11 898 502 hab. (2012[1])
Densité 991 hab./km2
Langues
régionales
Champenois (Est de la Seine-et-Marne)
Géographie
Superficie 12 011 km2
Localisation
Localisation de Île-de-France
Liens
Site web http://www.iledefrance.fr/

    L’Île-de-France (prononcé [il də fʁɑ̃s]), que l'on connaît aussi sous le nom populaire de « région parisienne », est une région historique et administrative de France. Il s'agit d'une région très fortement peuplée, qui représente à elle seule 18,8 % de la population de la France métropolitaine, ce qui en fait la région la plus peuplée (12,01 millions d'habitants en 2014) et à la plus forte densité (991 hab/km2) de France. Ses habitants sont appelés les Franciliens. Elle est fortement centralisée sur l’agglomération parisienne, qui s’étend sur 23,7 % de la surface régionale, mais où habitent 88,7 % de sa population. L’aire urbaine de Paris (qui correspond à la notion de bassin d'emploi) recouvre, quant à elle, la quasi-totalité de la superficie francilienne et des portions de régions limitrophes.

    Avec un PIB de 612 milliards d'euros et un PIB/habitant de 51 462 euros en 2012[2], c'est sans conteste la région qui produit le plus de richesses en France. L’Île-de-France est également un pôle européen de premier ordre puisque c'est la deuxième région européenne en termes de produit intérieur brut (PIB) comparés selon la méthode dite « à parité de pouvoir d'achat » (PPA)[3], juste derrière la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et la sixième région d'Europe en termes de PIB par habitant PPA[4], derrière la région métropolitaine de Prague en République tchèque, mais devant les Southern and Eastern (Dublin) en Irlande.

    Histoire

    La tour de Montlhéry au sud de l'Ile de France, clef, entre Orléanais et France, du domaine royal et enjeu d'un célèbre épisode au début du XIIe siècle de la lutte entre capétiens et thibaldiens.
    Château de Versailles dans les Yvelines, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
    Article détaillé : Histoire de l'Île-de-France.

    La région Île-de-France est née du domaine royal constitué depuis le Xe siècle par les rois Capétiens. Étant située en pleine terre, le nom d'« île » de France peut paraître étrange, mais il semble que ce nom désigne la langue de terre délimitée par l’Oise, la Marne et la Seine[5]. Une explication plus historique voit en « Île de France » une altération de Liddle Franke, c'est-à-dire « Petite France » en langue franque[6]. Cette région est en effet une des terres d'enracinement du peuple des Francs, depuis leur pénétration en Gaule, lors des grandes invasions. Selon Marc Bloch, le nom apparaît pour la première fois en 1387, dans les Chroniques de Froissart, en lieu et place de « Pays de France »[7].

    C'était, sous la monarchie, une province française, administrativement un gouvernement, relevant directement de l'autorité du roi de France. La généralité de Paris, autre entité administrative d’Ancien Régime ayant à sa tête un intendant, avait des limites qui ne coïncidaient pas avec celles du gouvernement.

    Comme toutes les autres provinces françaises, sa reconnaissance officielle fut supprimée en 1789 lors de l'instauration des départements. L'Île-de-France retrouva de nouveau un statut officiel avec la loi de décentralisation de 1982 impulsée par Gaston Defferre. Aujourd'hui, elle regroupe huit départements : l’Essonne, les Hauts-de-Seine, Paris, la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, le Val-de-Marne, le Val-d'Oise et les Yvelines.

    Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, cette province s'étendait vers le nord et le nord-est, englobant les pays du Soissonnais et du Laonnois, actuellement situés dans l'Aisne, ainsi que le Beauvaisis et le Valois, actuellement situés dans l'Oise (Picardie), mais était moins étendue vers l'est, excluant la Brie champenoise, autour de Meaux, rattachée à la Champagne. Vers le sud ses limites étaient sensiblement les mêmes qu'aujourd'hui englobant le Gâtinais, tandis que vers l'ouest, la limite avec la Normandie est restée inchangée le long de la ligne de l'Epte. Elle correspondait à une zone de gouvernement militaire qui ne coïncidait pas complètement avec la zone d'intérêts économiques des corporations marchandes de Paris. Par parenthèse, cette remarque historique vient renforcer l'hypothèse d'une étymologie franque (liddle franke) du nom Île-de-France, et en affaiblir l'hypothèse géo-fluviale[réf. nécessaire].

    Au XVIIe siècle, un nombre important d'habitants vinrent coloniser la Nouvelle-France (Québec), en particulier les fameuses « filles du Roy ».

    À gauche, la province (gouvernement) de l’Île-de-France sous l’Ancien Régime et ses pays ; à droite, la province et les communes et départements actuels.
    Au 1er plan, la tour Eiffel et le Champ-de-Mars à Paris et en arrière-plan, les gratte-ciels de La Défense à Puteaux, Courbevoie et Nanterre dans les Hauts-de-Seine.

    À la suite de la Révolution, elle fut découpée en cinq départements : Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise et Aisne.

    La région fut reconstituée après 1945 à partir des trois premiers et la décentralisation administrative à partir de 1964, puis politique en 1982 a consolidé les anciennes provinces.

    Découpage des départements

    En 1965, sous l'action vigoureuse de Paul Delouvrier à la tête du district de la région parisienne, le nombre de départements a été porté de trois à huit, y compris Paris. L'un d'eux, celui de Seine-et-Marne, occupe près de la moitié de la superficie régionale[8].

    Le département très important jusqu'ici appelé « Seine », portant le n° « 75 » dans l'ordre logique alphabétique des départements, est alors découpé en 4 départements :

    • Le n° « 75 » ne comporte plus que la ville de Paris elle-même,

    3 départements de banlieue limitrophe autour de Paris sont alors créés, formant la petite couronne, particulièrement urbanisée et dont la population est la plus dense avec Paris (jusqu'à 20 000 habitants au kilomètre carré) :

    Les départements davantage en périphérie, constituant la grande couronne, moins dense et plus rurale, deviennent alors, pour l'ex-Seine-et-Oise (78) :

    • Le Val-d'Oise (95), plus au Nord-Ouest,
    • Les Yvelines (78), plus à l'Ouest,
    • L'Essonne (91), plus au Sud,
    • La Seine-et-Marne (77), plus à l'Est-Sud-Est, reste, quant à elle inchangée, devenant ainsi le plus vaste département d’Île-de-France.

    L'objectif de cette réforme a été de morceler pour mieux distinguer de manière pratique, les différentes portions de cette vaste région qui devenait trop dense en population, pour diverses raisons notamment postales, de distinction, ainsi que celle permettant de mieux reconnaître l'immatriculation des voitures, par exemple.

    Politiquement parlant, il s'agissait aussi de démanteler le département de la Seine, dont le Préfet avait presque autant de pouvoir que le Premier ministre. Cette concurrence à la tête de la région capitale était jugée néfaste par De Gaulle et Michel Debré, premier ministre de l'époque pour entreprendre l'aménagement de la région parisienne (« remettre de l'ordre »). Ainsi, la Réorganisation de la région parisienne en 1964 aboutit à démembrer le Grand Paris pour 3 raisons principales [9]

    • Imposer le district de la région de Paris (institué en 1961, le district regroupe Paris et la Seine, la Seine-et-Oise et la Seine-et-Marne) en démembrant le département de la Seine pour éviter l'émergence d'un contre-pouvoir trop important dans la Ve République naissante,
    • Rétablir une solidarité à l'échelle régionale et en particulier une solidarité à l'égard du territoire qui a été le plus délaissé dans l'histoire urbaine, sociale et politique du XIXe et du XXe siècle, le département de Seine-et-Oise
    • Cantonner l'influence du Parti communiste français à un seul territoire, la Seine-Saint-Denis et éviter que le PCF, à la faveur d'une alliance avec le PS de l'époque, la SFIO, ne reprenne les rennes du Grand Paris, donc du département de la Seine[9].

    En 1965, l'équipe de Delouvrier réalise le Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région de Paris (SDAURP), un document de planification spatiale ambitieux, qui remodèle profondément le visage et le fonctionnement de la région capitale : constitution d'un Réseau Express Régional (RER) et création des villes nouvelles (Évry, Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise, Saint-Quentin-en-Yvelines et Sénart).

    Le district de la région parisienne est devenu la région Île-de-France en 1976 (loi n° 76-394 du 6 mai 1976 portant création et organisation de la région d’Île-de-France).

    Le schéma directeur de la région (Sdrif) appuie depuis 2008, sa politique sur un nouvel outil : les fronts urbains. Cette ligne de contact entre la ville et l'espace ouvert des champs et des bois représente près de 13 000 km en Île-de-France. Pour le Sdrif, il s'agit d'en faire des lignes de démarcation au-delà desquelles il ne sera plus possible d'empiéter[10].

    Emblèmes

    Héraldique

    Le blason d'Île-de-France, en écu ou en bannière d'armes (drapeau armorié), est un emblème ne jouissant pas d'une reconnaissance officielle, même si en 2010 la Monnaie de Paris a édité une pièce de 10  à trois fleurs de lys pour représenter la région, et que ce blason constitue l'insigne officiel de la légion de gendarmerie d'Île-de-France. En revanche l'actuel conseil régional d'Île-de-France utilise un logo, une étoile rouge et irrégulière à huit branches. Ce blason est en fait celui de l'ancien domaine des rois de France, dont la région Île-de-France tire son existence. Il est parfois remplacé par le blason dit « de France ancien » (d’azur semé de fleurs de lys) comme le montre un timbre-poste de vingt francs émis le 1er mai 1943 et conçu par Robert Louis[11], ou encore les écussons régionaux de plusieurs mouvements scouts. Les fleurs de lys des blasons dits « de France » et de « France ancien » figurent dans nombre de blasons des villes d'Île-de-France : Paris, Saint-Denis, Montreuil, Puteaux, Cachan, Villepinte, Juziers, etc.

    Armoiries semées de fleurs de lys de l'Île-de-France. Utilisées comme base pour les blasons de certains départements de la région, comme la Seine-et-Marne

    Les armes « historiques » d'Île-de-France se blasonnent ainsi : d'azur à trois fleurs de lys d'or[12].

    Identité visuelle

    Depuis sa création en 1976, l'Île-de-France a eu plusieurs logos. Le premier d'entre eux était formé d'une rose stylisée vue de dessus, bleue, blanche et rouge, représentant la région, les quatre pétales extérieurs bleus représentant les départements de la grande couronne (Essonne, Seine-et-Marne, Val-d'Oise et Yvelines), les trois pétales intérieurs blancs les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et le bouton rouge le département de Paris. Cette rose est traversée par une ligne bleue et au-dessus des mots « RÉGION » en lettres bleues et « ÎLE-DE-FRANCE » en lettres blanches sur fond bleu.

    Ce logo a ensuite été légèrement modifié, faisant apparaître un cadre bleu à la place de la simple ligne, et transformant le texte en « MA RÉGION C'EST » (sur deux lignes, toujours en bleus sur fond blanc) et « l'ÎLE-DE-FRANCE » (en blanc sur fond bleu), avec sous le cadre la mention « Conseil régional » en lettres bleues.

    Le logo a été changé en novembre 2000, fruit du travail de l'agence Ailleurs exactement (filiale du groupe Havas Advertising)[13]. Le nouveau logo affiche une étoile à huit branches orange dans un tourbillon bleu, surmontant la mention « Région Île-de-France » en lettres bleues. L'étoile représente la région et chaque pointe l'un de ses départements. Le tourbillon bleu symbolise le dynamisme de la région.

    Ce logo a été une nouvelle fois changé en 2005. Le 10 octobre 2005, le conseil régional d’Île-de-France a déposé la marque d'un logotype à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) sous le no 05 3 385 919, dont l'enregistrement a été publié au BOPI[Note 1] 2005-46 le 18 novembre 2005 et modifié au BOPI 2006-12 du 24 mars 2006[14]. Ce logotype est composé d'une étoile à huit branches de couleur rouge-orangé[Note 2] accolée au nom de la région en minuscules. « Les huit branches de l'étoile symbolisent les huit départements franciliens »[15],[16]. Le logo actuel est le quatrième logo officiel de la région[17], la couleur est rouge-orangé alors que les précédents étaient de couleur bleue, ce qui a porté à controverse[18].

    Géographie

    Aire urbaine et zones de l'Île-de-France.
    Article détaillé : Géographie de l'Île-de-France.

    La géographie de l'Île-de-France est marquée, sur le plan physique, par sa situation au centre d'un bassin sédimentaire, le bassin parisien, au relief relativement plat, irrigué par un fleuve navigable, la Seine dont les principaux affluents convergent précisément dans cette région, par un climat tempéré et des sols agricoles très fertiles, et sur le plan économique, par la présence en son centre de Paris, capitale et principale agglomération urbaine de la France.

    Avec une superficie de 12 012 km2, l'Île-de-France est l'une des plus petites régions françaises, (la plus petite de la France métropolitaine après la Corse et l'Alsace), mais de loin la plus importante par sa population (11,9 millions d'habitants, soit un peu moins de 18 % de la population française, départements d'outre-mer inclus) et par son produit intérieur brut : 28,8 % du PIB total de la France métropolitaine (source : Insee).

    Concentrant les pouvoirs économiques, administratifs et politiques d'un pays très centralisé, elle est au centre d'un réseau de communication qui se ramifie en étoile autour de Paris.

    Environnement

    Le territoire de la région est très urbanisé malgré la fragmentation éco-paysagère d'une grande partie du territoire (par les routes) et des grandes vallées de la Seine, de la Marne, et de l'Oise (par l'urbanisation). Elle possède de grands massifs forestiers (285 000 ha dont 87 000 ha de forêt publique) et de nombreux grands parcs urbains qui ceinturent presque la région au sud et au nord (massif des trois forêts). Les trois quarts du territoire régional sont toujours recouverts de forêts ou de terres agricoles. La région a cependant moins perdu de biodiversité que certaines zones d'agriculture intensive de surface équivalente plus au nord. Cette ceinture forme un réservoir de biodiversité, principalement constitué du Vexin, des forêts de Rambouillet et d'Yvelines, connectés par des vallées de l'Essonne et certaines boucles de la Seine, repérés comme éléments du Réseau écologique national.

    Selon son Profil environnemental régional, l'Île-de-France est du point de vue de la biodiversité dans une situation moyenne à l'échelle du continent européen, plus riche que les régions du Nord, mais moins que celles du sud. Un réseau relictuel et fragile, à conforter de corridors biologiques a permis un minimum de dispersions animales et végétales entre les grands noyaux de nature (massifs forestiers, zones humides) par la Carte des corridors biologiques d'intérêt régional[19]. La région est à 80 % constituée d'espaces naturels et ruraux, 20 % du territoire étant construit. On y trouve 228 espèces d'oiseaux sur les 375 observables en France, 18 000 espèces d'insectes sur 35 200 les plus facilement observables et 60 espèces de mammifères sur 121, ou encore 1 620 espèces et sous-espèces de plantes sur 6 000[20].

    Géologie

    En dehors des zones construites le long des rivières, les carrières et zones rocheuses exploitables sont encore nombreuses dans la région

    On trouve du gypse au Nord (Cormeilles-en-Parisis, butte de Montmorency, monts de la Goële, etc.), beaucoup de sablons notamment dans le Gâtinais et les boucles de la Marne, de l'argile autour de la ville de Provins (Seine-et-Marne) et dans le Mantois ainsi que du calcaire aux limites champardennoises et le long du Loing[21].

    Relief

    Le point culminant de la région d'Île-de-France, au sens administratif, est situé à Neuilly-en-Vexin (Val-d'Oise) sur les Buttes de Rosne et culmine à 216 mètres. Le point le plus bas est à 11 mètres à Port-Villez (Yvelines). L'altitude moyenne est de 108 mètres.

    Le point le plus haut de la région historique, qui comprend des terres hors de la région administrative actuelle (notamment dans l'actuel département de l'Oise), est le mont Pagnotte, en forêt d'Halatte au nord de Senlis qui culmine à 221 mètres.

    La colline d'Élancourt (anciennement colline de la Revanche) est plus haute avec ses 231 mètres, mais il s'agit d'une colline en partie artificielle, élevée avec les remblais de construction de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines : son sommet n'est pas d'origine naturelle.

    Le point culminant de Paris et de sa proche banlieue (départements 75, 92, 93, 94) se trouve dans la forêt de Meudon qui culmine à 180 mètres.

    Hydrographie

    La région Île-de-France est entièrement comprise dans le bassin versant de la Seine. Tous les cours d'eau de la région sont des affluents ou des sous-affluents de la Seine. Nombre des rivières sont drainées par les grands affluents de la rive droite (Marne, Oise, Epte) ou de la rive gauche (Eure). Cette dernière bien qu'elle ne coule pas en Île-de-France, reçoit de nombreuses rivières issues du sud et de l'ouest des Yvelines (Drouette, Vesgre…)[22].

    Les cours d'eau principaux (Seine, Marne et Oise) sont navigables et se caractérisent par leurs nombreux méandres, boucles typiques de l'Île-de-France qui ont modelé le paysage. La formation de ces méandres s'explique par la très faible pente de ces cours d'eau.

    L'altitude du terrain totalement aléatoire (oscillant toujours entre 10 et 200 m) a laissé, souvent aux abords des boucles, des lacs et des étangs aujourd'hui aménagés en bases de loisirs (Moisson-Mousseaux, Cergy-Neuville, Villeneuve-Saint-Georges, etc.).

    Climat

    La région Île-de-France bénéficie d'un climat tempéré, modéré par des influences océaniques. La température moyenne s'élève à 11 °C et les précipitations moyennes à 600 mm.

    Occupation des sols

    Malgré sa forte urbanisation, l'Île-de-France est majoritairement rurale : sur ses 12 070 km2, 45 % sont consacrés à l'agriculture (une des plus productives de France) et 23 % à la forêt. Parmi les plus importantes forêts de la région, on peut citer celles de Fontainebleau, Rambouillet, Montmorency, Saint-Germain-en-Laye et Sénart. Cependant, la progression de l'urbanisation continue, année après année, de grignoter la surface agricole qui a perdu mille kilomètres carrés au cours des cinquante dernières années face à l'étalement urbain et aux développements des infrastructures.

    Transports

    Article détaillé : Transports en Île-de-France.
    Durée de voyage en train depuis Paris par le train (2007).
    Plan schématique du boulevard périphérique de Paris (en rouge) et des autres autoroutes de la Petite Couronne.

    Tous les modes de transport urbains ou presque, sont représentés en Île-de-France.

    Malgré sa position un peu en marge de la banane bleue européenne, l'Île-de-France et en particulier l'agglomération parisienne dispose d'atouts qui contribuent à en faire un pôle essentiel des transports européens : poids économique de la région, position sur des axes de circulation importants entre nord et sud de l'Union, qualité du réseau existant (en particulier du réseau TGV qui désormais la connecte à cinq pays européens), poids de Paris en tant que centre touristique, première ville mondiale pour les congrès…

    • Jusque dans les années 1960, le métro était purement ou presque "parisien", ayant en plusieurs décennies étendu encore relativement peu les terminus de ses stations à la proche banlieue (ce qu'il fit ensuite progressivement), le bus et le train de banlieue restant les transports principaux pour la banlieue et grande couronne.
    • En 1969, le premier tout nouveau RER remplaça sur la ligne "Nation-Boissy St Léger" et "Auber-St Germain en Laye", les vieux trains de banlieue à locomotive à vapeur utilisés auparavant (qui allaient alors jusqu'à la gare de la Bastille, la dernière portion abandonnée ayant été transformée vers 1996 en promenade fleurie baptisée "coulée verte"),
    • En 1978, inaugurée par Valéry Giscard d'Estaing, la jonction Est-Ouest totale du RER A fût réalisée,
    • Le RER B, ex "ligne de Sceaux" du Sud, réalisa vers 1983 la jonction entre Nord-Est et Sud-Ouest, en repeignant au départ les anciennes rames à la couleur des nouvelles rames s'y adjoignant,
    • Le RER C prit ce nom en ajoutant la liaison de Saint-Michel,
    • Le RER D effectua la liaison Nord-Sud en 1995,
    • En 1990, les tramways qui avaient été complètement abandonnés et dont la dernière rame avait circulé dans Paris en 1937, reprirent naissance sous forme "moderne", cette fois pour desservir les banlieues et remplacer les bus, avec le T1 depuis la gare de Saint-Denis.
    • Le T2 allant de La Défense à Issy Les Moulineaux réutilisa en la rénovant/modernisant une ex-vieille ligne de train d'autrefois abandonnée depuis quelques années.
    • La "frontière circulaire" de Paris, (délimitée à l'origine par les plus récentes fortifications de Thiers remontant à 1871), possédait le boulevard périphérique pour les voitures (construit progressivement de 1956 à 1973), le "PC", ligne de bus baptisé "petite ceinture" sur le boulevard circulaire (à peu près parallèle en intérieur en le côtoyant, au périphérique, alternative en cas de bouchons, mais avec des feux rouges), mais aucune ligne de métro souterrain correspondante n'existait.

    Le tramway T3 remplaça et continue de remplacer progressivement le bus PC (qui possède(ait) déjà un "couloir de bus" attribué.

    • De plus en plus de "tramways" inter-banlieue jusqu'ici très "manquants" et peu pratiques pour les salariés devant se rendre de leur domicile à leur travail, soit en passant par Paris, soit par de multiples changements de bus, sont installés.
    • L’Île de France s'étendant et devenant de plus en plus peuplée au fil des années (extension de l'urbanisation), des projets de construction de très nombreux tramways de grande banlieue sont en cours, dont l'un correspondant à la "grande ceinture", analogue mais en transport à celle de l'autoroute "francilienne" "A 86" utilisée par les voitures.
    • Une ligne de télécabines, à l'instar de celle enjambant la Tamise à Londres, ou de celle de Cologne, devrait être construite également vers 2016 au dessus de Créteil, pour désengorger en "hauteur", la circulation toujours très intense du Carrefour Pompadour (le métro et train y existant déjà eux-aussi).
    • Le Transport maritime, relativement peu répandu en raison de sa commodité moins grande, d'accès restreint, dû à la nécessité de relier un point à l'autre devant être situés sur la Seine, voire l'Oise ou la Marne (ou encore les canaux St Martin ou de St-Denis, mais avec des écluses) ou depuis quelques ports fluviaux, comme notamment le "batobus", est de plus en plus prisé, mais reste à ce jour indépendant, quoiqu'à tarif réduit, du forfait de carte intégrale des transports

    (Le transport fluvial sur la Tamise, à Londres, sur bateaux à plus grande vitesse, est très "prisé).


    Infrastructures

    Réseau routier

    Le réseau routier comporte environ 800 km d'autoroutes en Île-de-France. On distingue une dizaine de radiales : les principales étant l'Autoroute du Soleil (Dijon, Lyon, Marseille), du Nord (Lille), de Normandie (Rouen, Caen, Le Havre), de l'Est (Reims, Metz, Nancy, Strasbourg), et l'Aquitaine et l'Océane (Nantes, Bordeaux, Rennes) ainsi que des autoroutes concentriques : le périphérique entoure le Paris historique, l'A 86, la proche banlieue et la Francilienne en cours de bouclage est située à une dizaine de kilomètres plus à l'extérieur.

    Réseau ferroviaire

    Paris dispose de six grandes gares de chemin de fer terminus assurant à la fois un trafic grandes lignes et banlieue. Chaque gare dessert à la fois une portion de la banlieue et est point de départ de grandes lignes vers les autres régions de France et l'étranger. Le réseau ferré de l'agglomération parisienne comporte environ cinq cent gares et mille cinq cent kilomètres de lignes pratiquement entièrement électrifiées en 25 kV alternatif ou en 1 500 V continu.

    Réseau fluvial

    L'Île-de-France dispose d'un réseau de 700 km de voies navigables[23].

    Mobilité

    Un jour ouvré, on compte environ vingt-trois millions de déplacements mécanisés en Île-de-France (soit deux tiers des déplacements). Plus de la moitié de ceux-ci sont effectués par des véhicules privés (le parc est supérieur à quatre millions de voitures) ou par des véhicules utilitaires. Le solde est assuré par les transports en commun.

    Le trafic routier a connu une forte croissance durant les années 1980, mais cette progression n'a pas été linéaire et tend à ralentir depuis 1992, en particulier dans la zone agglomérée. Les déplacements routiers demeurent prépondérants, mais les flux tendent à se modifier au fil du temps. Si les axes radiaux et le boulevard périphérique voient leur fréquentation stagner voire diminuer, les axes de rocade voient leur trafic augmenter, provoquant des phénomènes de saturation chroniques, à l'exemple du tronc commun des autoroutes A4 et A86 dans le Val-de-Marne. Cette évolution est en relation avec le développement des emplois, commerces et services en banlieue, alors que l'emploi régresse dans Paris intra-muros, les transports en commun demeurant peu compétitifs pour des déplacements en rocade[24].

    Vélo

    Sur les vingt-trois millions de déplacements mécanisés quotidiens en 2001, la part du vélo reste faible représentant 1,31 % du total avec 302 000 déplacements[25]. Si cette part était en nette augmentation à Paris, elle reste stable voire diminue dans les autres départements de la région[26].

    Transports en commun

    Les transports en commun de l'agglomération parisienne offrent plusieurs modes de transports distincts. La ville de Paris et sa proche banlieue sont accessibles par le métro, un système ferroviaire où les stations sont très proches. Au-delà des limites de la ville, l'Île-de-France est couverte par les trains des réseaux RER et Transilien, créant un réseau ferroviaire étendu. L'offre est complétée localement par un réseau extensif de lignes d'autobus et quelques lignes de tramways.

    Les principaux transports en commun d'Île-de-France sont exploités par la Régie autonome des transports parisiens (RATP) :

    • Métro : 16 lignes desservant Paris Intra-Muros et la proche banlieue. Il a été ouvert en 1900, et totalise aujourd'hui 302 stations et 219 km de voies. Il est emprunté par environ 1 milliard de personnes à l'année.
    • RER : Trains de banlieue, il comporte 5 lignes et dessert toute l'Île-de-France.
    • Tramway : 9 lignes en exploitation. La première ligne est entrée en service en 1992.
    • Bus : Environ 1000 lignes de bus parcourent la région.

    Ces exploitations sont coordonnés par le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF), qui assure également le financement des transports en commun d'Île-de-France.

    « Vélib' » et « Autolib' »

    Articles détaillés : Vélib' et Autolib'.

    En 2007, la mairie de Paris, décide, face au nombre important de cyclistes et de pistes cyclables, de mettre à disposition, pour des périodes allant d'une demi-heure à un an moyennant caution et abonnement dans ce cas, des vélos répartis et stationnés à différents endroits stratégiques de la capitale. L'utilisateur prend l'un des vélos de son choix disponible à l'une des stations du service Vélib', et peut le ramener à une autre station avec emplacements disponibles Vélib'.

    Au départ uniquement situés dans Paris, les points des Vélib' sont étendus progressivement, tout comme, par la suite, les Autolib', dans la banlieue parisienne. Les pistes cyclables sont de mieux en mieux aménagées, permettant éventuellement aux rollers ou skateboards, sous toute réserve, d'y circuler aussi.

    En 2011, un service d'autopartage de petites voitures électriques est lancé sous le nom d'Autolib'. Il est nécessaire de s'inscrire au préalable dans une des stations plus spécifique en présentant sur machine, le permis de conduire.

    Trafic ferroviaire grandes lignes

    Environ mille trains de grandes lignes quittent chaque jour ouvré les six grandes gares tête de ligne parisiennes. Ces trains desservent l'essentiel des villes de France, ainsi que de nombreuses villes d'Europe occidentale. Le trafic est en augmentation avec l'ouverture de lignes à grande vitesse en direction de la Grande-Bretagne, de la Belgique et de l'Allemagne en particulier. La gare de Lyon se place en tête, suivie des gares du Nord et Montparnasse.

    Le développement du TGV a permis la création de liaisons directes entre métropoles de Province, mais passant par le réseau francilien. La réalisation de la LGV Interconnexion Est en 1994 a ainsi permis le net développement des relations entre le Nord et le Sud-Est ou le grand Ouest, mais ces liaisons profitent également à la région par la présence de gares, permettant d'assurer un meilleur remplissage des trains et un allègement de la charge des grandes gares parisiennes, pour l'essentiel au bord de la saturation.

    Le trafic grandes lignes (environ 50 millions de passagers en 2004 toutes gares confondues) s'est considérablement développé avec les TGV qui partent de la gare de Lyon, de la gare Montparnasse, de la gare du Nord et depuis 2007 de la gare de Paris-Est. La gare Saint-Lazare est la première gare pour le nombre de trains en partance (banlieue et grandes lignes) alors que la gare du Nord est la première pour le trafic.

    Transport fluvial

    Le transport fluvial de voyageurs demeure globalement marginal dans la région, mais tend à progresser. Si le tourisme fluvial à Paris est particulièrement développé, des croisières fluviales se créent progressivement sur les autres cours d'eau d'Île-de-France, par exemple sur l'Oise, ou sur les canaux[23]. Un nouveau service régulier sur la Seine et la Marne, Voguéo, accessible aux personnes titulaires d'un abonnement de transport, a été inauguré en 2008.

    Transport aérien

    Vue aérienne du complexe aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle.

    Paris possède trois aéroports qui ont accueilli en 2011 plus de 88 millions de passagers et 2,39 millions de tonnes de fret. Paris-le Bourget, historiquement le premier aéroport, trop proche du centre-ville, est aujourd'hui réservé à l'aviation d'affaires. Orly créé après la dernière guerre est dédié au trafic intérieur épargné par les TGV et à la desserte de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord (27 millions de passagers). L'aéroport Paris-Charles de Gaulle (61 millions passagers), le plus récent (1974), reçoit aujourd'hui l'essentiel du trafic international et du fret.

    L'aéroport de Beauvais-Tillé (3,7 millions de passagers en 2011), qui est bien plus éloigné, est utilisé par les compagnies à bas coût desservant Paris.

    L'Aéroport Paris Vatry, spécialisé dans le fret aérien et également éloigné de la métropole, reste, malgré une forte croissance de son trafic, un aéroport relativement secondaire.

    Transport de marchandises

    En 2006, 296 millions de tonnes de marchandises ont transité en Île-de-France, soit environ 12 % du tonnage total transporté en France, volume en hausse de 2 % par rapport à l'an 2000. Quatre catégories de marchandises représentent à elles seules 90 % du total : les matériaux de construction représentent 101 millions de tonnes soit 40 % du total, suivis par les produits manufacturés et messageries avec 78 millions de tonnes soit 31 %, les produits alimentaires avec vingt-deux millions de tonnes soit 9 % et les produits agricoles avec vingt-et-un millions de tonnes soit 8 % du total.

    Près de la moitié des marchandises transportées ne quittent pas la région, les courtes distances étant quasi exclusivement assurées par la voie routière. Le rail est privilégié en revanche pour les plus longues distances, la voie navigable étant très concentrée sur les échanges avec la Haute-Normandie, qui représentent près de la moitié du tonnage transporté, en particulier les ports de Rouen et du Havre, assurant essentiellement le transport de matériaux de construction, et, dans une bien moindre mesure, de combustible. La part du transport aérien se monte à 2,2 millions de tonnes, assuré à 88 % par les deux principaux aéroports parisiens. Les marchandises sont majoritairement échangées avec les États-Unis et le Sud-Est asiatique[27].

    Transport routier

    Le transport routier de marchandises domine largement dans la région, avec plus de deux cent millions de tonnes transportées par la route en 2008. Les transports ferroviaires ou fluviaux n'en ont assuré que de dix à quinze millions de tonnes chacun la même année[28]. La part modale de la route atteignait alors 89,9 %, contre 5,4 % pour la voie navigable et 4,8 % pour le rail[29].

    Transport ferroviaire

    Une BB 27000 tracte un train de céréales à Bobigny, point le plus fréquenté de la ligne de Grande Ceinture.

    Durant les années 1990, on compte chaque jour plus de cinq cent convois de fret sur les lignes ferroviaires régionales, transportant près de 240 000 tonnes de marchandises. Si la dimension de l'agglomération peut expliquer les volumes constatés, c'est avant tout la situation de carrefour de la région qui explique l'importance des flux, majoritairement de transit. Ainsi, le trafic généré par la région elle-même peut être évalué à 50 000 tonnes en moyenne quotidienne, pour 90 000 tonnes de flux inter-régionaux.

    Les principaux flux observables relient le Nord au Sud-Est, ou les produits lourds de l'industrie métallurgique dominent, et l'Est à Ouest liant la Lorraine et l'Alsace à la basse-Seine et à la Bretagne. D'autres flux de moindre importance existent, parfois orthogonaux, dont la présence en Île-de-France s'explique pour partie par la médiocrité des liaisons ferroviaires transversales, souvent mal équipées.

    Si les axes radiaux Paris - Lille, Paris - Bruxelles, Paris - Bordeaux et Paris - Le Havre sont les plus fréquentés, c'est la ligne de Grande Ceinture, particulièrement à l'Est de Paris, qui détient le record national pour le trafic fret[30].

    Le transport ferroviaire de marchandises demeure relativement stable. La part des marchandises importées dans la région représente environ le double en volume des marchandises exportées, ce qui s'explique par les besoins d'une importante population et la quasi-absence d'exportation de matières premières ou de produits énergétiques ; la part du trafic interne reste très faible[31].

    Le transport combiné, après une hausse jusqu'en 2001, est désormais en recul. Il dépassait trois millions de tonnes en 2008[32].

    Transport fluvial

    Deux péniches se croisent sur la Seine au niveau du bois de Boulogne.
    Article détaillé : Port autonome de Paris.

    Paris est le premier port fluvial de France avec un trafic de vingt-et-un millions de tonnes en 2005[33]. Les installations du port sont échelonnées le long de la Seine et des canaux de la Ville de Paris : le canal Saint-Denis et le canal de l'Ourcq.

    Les terminaux les plus importants sont le Port de Gennevilliers et le Port de Bonneuil-sur-Marne[34]. L'activité est gérée par le Port autonome de Paris. Le trafic est constitué majoritairement par les matériaux de construction (sable, gravier, déblais) (15,8 Mt), suivi par les produits agricoles (1,7 Mt), les combustibles (0,9 Mt) et les conteneurs (0,8 Mt).

    Le trafic de marchandises par voie fluviale au port de Gennevilliers demeure relativement stable, la part des marchandises importées dans la région étant en moyenne le triple de celle des marchandises exportées. Le transport de conteneurs est, lui, en augmentation rapide et constante : il a été multiplié par quatre entre 2000 et 2007[35].

    Transport aérien

    Le transport aérien de marchandises est quant à lui en augmentation constante : il a doublé entre 1998 et 2008[36].

    Enseignement supérieur

    L'Île-de-France, regroupe encore la plupart des grandes écoles les plus prestigieuses malgré un mouvement de décentralisation qui a conduit notamment au transfert de l'École nationale d'administration à Strasbourg et de l'École normale supérieure lettres et sciences humaines (Fontenay-Saint-Cloud) à Lyon.

    Article détaillé : Enseignement supérieur en Île-de-France.

    Administration

    Article détaillé : Administration de l'Île-de-France.

    Le conseil régional administre la région Île-de-France. Il siège à Paris, au 33 rue Barbet-de-Jouy dans le 7e arrondissement, et est présidé depuis 1998 par le socialiste Jean-Paul Huchon.

    Ses 209 sièges sont répartis comme suit entre les groupes[37]:

    Un siège est vacant en date du 1er novembre 2013.

    Le préfet de région de la région Île-de-France est le Préfet de Paris.

    Politique en Île-de-France

    Élection / collectivités Droite Gauche
    Élection présidentielle de 2012 (2e tour) 46,68 % (Nicolas Sarkozy) 53,32 % (François Hollande)
    Conseil régional (2010) 67 (UMP-UDI-DVD) 142 (PS-PRG-EELV-PCF-MRC-DVG)
    Conseils départementaux (2015) 5 3
    Députés (2012) 44 53
    Sénateurs (2011) 23 30
    Villes chefs-lieux de département (2014) 4 4

    Source : Ministère de l'Intérieur[38]

    Finances Publiques

    Pour 2011 les dépenses (hors gestion de la dette) atteignait 5,37 milliards d'euros et l'endettement 3,52 milliards d'euros[39]

    Économie

    L'Île-de-France est un des principaux moteurs de l'économie mondiale. En 2008 le PIB de l'Île-de-France calculé par Insee était de 552,7 milliards d'euros[40]. Ainsi la région parisienne est la plus importante région européenne par son PIB[41]. Bien que sa population n'en fasse que la 20e métropole mondiale, le PIB de l'Île-de-France est le cinquième des grandes villes du monde après l'aire métropolitaine de Tokyo, le Grand New York, Los Angeles et Osaka.

    Avec plus de 5,9 millions d'emplois, dont 85,5 % dans le secteur tertiaire[42], l'Île-de-France se caractérise par sa place prépondérante dans l'économie nationale et par l'importance du secteur tertiaire. De nombreux groupes nationaux ou internationaux ont leur siège en Île-de-France et la région représente 29 % de la valeur ajoutée brute du pays (en 2002). Bien que réalisant 83 % de sa valeur ajoutée dans les services, l'économie francilienne reste extrêmement diversifiée par rapport aux autres villes de sa taille. Bien que la région ait subi une forte désindustrialisation, elle reste la première région industrielle française. L'agriculture, qui occupe 45 % du territoire régional (48 % hors Paris), dont les deux tiers sont consacrés aux céréales, est l'une des plus productives de France. L'Île-de-France est aussi une destination touristique de premier plan.

    Comparaison internationale

    L'Île-de-France représente environ 29 % du PIB de France métropolitaine (28,3 % du PIB français si l'on inclut les DOM-ROM), alors que sa population ne représente qu'à peine 18,8 % de la population française métropolitaine (recensement 2009). En 2002, Eurostat évaluait le PIB francilien à 4,5 % du PIB total de l'Union européenne (à 25 membres)[43], alors que la région comporte moins de 2,45 % du total de la population de l'UE à 25. En Europe de l'Ouest, la seule métropole qui puisse se comparer à Paris est Londres. À titre de comparaison, Eurostat évaluait le PIB total du Grand Londres en 2002 à 264 milliards d'euros. La région métropolitaine londonienne est toutefois un peu plus large que le grand Londres ce qui fausse un peu la comparaison (et les chiffres que l'on peut composer à l'occasion donnent les deux métropoles au coude à coude). Cependant, le PIB de ces deux régions métropolitaines dépassent largement ceux de toutes les autres métropoles européennes, que ce soit la Randstad Holland, les conurbations Rhin-Ruhr ou Rhin-Main, la région bruxelloise, le triangle d'or italien ou celle de Berlin-Brandebourg.

    Grands secteurs d'activité

    L'économie francilienne est particulièrement diversifiée, à la différence de Londres (marchés financiers) ou de Los Angeles (industrie du cinéma et divertissement). L'industrie du tourisme, par exemple, (Paris est la première destination mondiale) emploie 395000 personnes en 2011 (dont 261500 emplois directs), soit 30 % des emplois touristiques nationaux, mais à peine 6,9 % des Franciliens en 2011[44] : dans de nombreux domaines, Paris est le premier ou l'un des tout premiers centres mondiaux sans être totalement dépendant d'aucun. D'ailleurs, si l'économie francilienne est essentiellement une économie de services, sa base industrielle demeure très importante. L'Île-de-France est toujours l'un des principaux centres de production européens, qui a su préserver sa compétitivité en augmentant toujours plus la part de la recherche dans son activité industrielle. Il n'en demeure pas moins que l'Île-de-France est aujourd'hui surtout une région de services de très haut de gamme, en particulier à destination des entreprises.

    Répartition de l'emploi

    Emplois au 1er janvier 2012[45]
    Secteur Emploi %
    Agriculture, sylviculture, pêche 12 438 0,2
    Industrie et construction 759 430 13,4
    dont industrie 463 201 8,2
    dont construction 296 229 5,2
    Commerce, transports et services 4 906 092 86,4
    dont commerce, hébergement et restauration 941 591 16,6
    dont transports et services divers 2 836 020 42,9
    dont administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale 1 528 481 26,9
    TOTAL 5 677 962 100,0
    Valeur ajoutée par secteur d'activité en millions d'euros en 2009[46]
    SECTEURMillions d'euros%
    Agriculture, sylviculture, pêche6090,1
    Industrie, énergie et construction63 278 12,7
    Construction 19 7754,0
    Biens de consommation12 7562,6
    Biens d’équipement9 0791,8
    Énergie8 8761,8
    Biens intermédiaires6 9811,4
    Automobile3 1010,6
    Agro-alimentaire2 7100,5
    Transports, commerce, services434 23187,2
    Services aux entreprises121 74424,4
    Finance et immobilier117 18323,5
    Éducation, santé, action sociale, administration81 81716,4
    Commerce45 9759,2
    Services aux particuliers41 8678,4
    Transports25 6455,1

    Industrie

    L'industrie emploie 463 000 personnes en Île-de-France, ce qui en fait la première région industrielle française devant Rhône-Alpes. Mais c'est en même temps, avec seulement 8,2 % des emplois dans l'industrie, l'une des régions les moins industrialisées de France (après Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon et Corse) et une région qui s'est fortement désindustrialisée depuis une vingtaine d'année.

    Aéronautique, espace et industries de défense

    Le secteur de l'aérospatiale et des industries de défense emploie 72 000 salariés en Île-de-France (dont 36 000 emplois directs). Plusieurs sociétés d'importance européenne y sont présentes, notamment Airbus Group, Thales, Dassault Aviation, Snecma, ESA, Alcatel-Lucent, Arianespace, etc. avec des sites de production, des centres de recherche, des sièges sociaux…

    Automobile

    Le secteur de l'automobile en Île-de-France emploie 145 000 salariés (dont 60 000 emplois directs et le solde en sous-traitance). Les deux constructeurs nationaux sont présents et exploitent deux usines de production parmi les plus importantes (Renault à Flins-sur-Seine, PSA à Poissy et plusieurs centres de recherche, dont le technocentre Renault de Guyancourt et le centre PSA de Vélizy). La plupart des équipementiers y sont également implantés, notamment (Delphi, Valeo, Faurecia, Johnson Controls Automotive Electronics, Bosch Braking System, Lear Corporation, etc.) Le secteur de la recherche en automobile emploie 17 500 personnes, dont 6 600 chercheurs, en Île-de-France, soit 75 % du potentiel du secteur en France.

    Énergie

    Depuis la découverte de la radioactivité à Paris, le nucléaire est un des secteurs où la recherche et l'industrie francilienne sont en pointe. Le groupe Areva y a son siège social. Total, un autre leader mondial de l'exploitation d'énergie (non renouvelables), a également son siège mondial en Île-de-France ainsi que de nombreux laboratoires de recherche. EDF est également très fortement implanté en Île-de-France. De même, Engie (ex GDF Suez) a son siège en Île-de-France (à La Défense).

    Services

    Les services constituent la majeure partie de l'emploi francilien. Au 1er janvier 2012, l'Insee recense 426 000 personnes travaillant dans les services (74,4 % de l'emploi régional) auxquelles il faut ajouter 680 000 personnes travaillant dans les commerces (12 % de l'emploi régional).

    Services collectifs

    Au quotidien, ce sont plus de 1,5 million de personnes qui travaillent dans l'administration, la santé humaine, l'action sociale ou l'éducation.

    De grands groupes de services collectifs (électricité, téléphonie, eau, etc.) à capitaux publics ou privés ont leur siège à Paris (EDF, Veolia, France Telecom).

    Services aux entreprises

    Les activités de conseil sont en très fort développement et la région parisienne compte environ 500 000 emplois dans ce domaine. Les principales entreprises mondiales sont présentes à Paris, y ayant implanté leur siège européen ou un bureau. Les activités financières (337 000 emplois), connaissent actuellement une réorganisation très rapide. L'Île-de-France accueille le siège de grandes Banques mondiales (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole) et le siège d'Euronext. La Bourse de Paris, par sa proximité avec plus de 400 banques et institutions est considérée comme étant la 4e Bourse mondiale derrière Tokyo, New York et Londres. De plus Paris accueille les bureaux de grandes banques comme Lazard ou Goldman Sachs.

    Agriculture

    L'agriculture couvre plus de 50 % du territoire régional, mais elle n'emploie que 12 400 personnes (0,2 % des emplois). La Seine-et-Marne est de loin le département le plus agricole : il consacre à l'agriculture 58 % de son territoire d'où provient 57 % de la production de blé régionale. La proximité d'un marché de onze millions de consommateurs, la fertilité des sols, la technicité agricole, la mécanisation des exploitations, le développement de la qualité, font que l'Île-de-France demeure une grande région agricole.

    La production agricole régionale couvre globalement plus de 20 % des besoins du marché francilien, ce qui est très important. Outre les grandes cultures, une caractéristique régionale est la permanence des productions spécialisées péri-urbaines (plantes en pot, plantes à massifs, roses coupées, plantes de pépinières, légumes et frais), bien que celles-ci aient tendance à régresser sous la pression de l'urbanisation, mais l'Île-de-France reste une des premières régions horticoles de France. Les céréales et pois, parmi les meilleurs rendements du pays, constituent, avec la betterave sucrière, l'essentiel de la production. Les cultures maraîchères ou horticoles occupent 40 % de la population active agricole. La production animale ne représente que 8 % de la valeur de la production agricole francilienne.

    L'industrie agro-alimentaire place l'Île-de-France au premier rang des régions françaises pour son chiffre d'affaires (127 000 MF) et sa valeur ajoutée (23 %). Elle compte 545 entreprises productrices (Coca-Cola, LU, Panzani, etc.).

    Entreprises implantées

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    Géographie de l'emploi francilien

    La géographie de l'emploi francilien inclut les pôles économiques qui, eux-mêmes, incluent pôle central (Paris), pôles scientifiques et techniques régionaux d'échelle mondiale (La Défense - Plateau de Saclay - Roissy - La Plaine Saint-Denis) et autres pôles scientifiques et techniques régionaux majeurs (Marché de Rungis - Évry - Marne-la-Vallée).

    Pour l'organisation régionale, voir les pôles de compétitivité, les articles sur l'agglomération parisienne et le Bassin parisien ainsi que le cadre régional du SDRIF.

    Chiffres du recensement au [47].

    Département Superficie
    en km2
    Population Nombre d'emplois Emplois
    par hectare
    Actifs résidents Emplois
    par actif résident
    Paris 105 2 240 621 1 797 884 171,22 1 246 174 1,44
    Seine-et-Marne (2) 5 915 1 353 946 448 587 0,75 690 197 0,65
    Yvelines (2) 2 285 1 412 356 541 268 2,37 704 867 0,77
    Essonne (2) 1 804 1 237 507 438 439 2,43 619 146 0,71
    Hauts-de-Seine (1) 176 1 586 434 950 139 53,99 836 887 1,14
    Seine-Saint-Denis (1) 236 1 538 726 552 153 23,40 754 756 0,73
    Val-de-Marne (1) 245 1 341 831 517 747 21,13 686 660 0,75
    Val-d'Oise (2) 1 246 1 187 081 431 744 3,47 593 159 0,73
    (1) Petite couronne 657 4 466 991 2 020 039 30,75 2 278 103 0,87
    (2) Grande couronne 11 250 5 190 890 1 860 038 1,65 2 607 369 0,71
    Île-de-France 12 012 11 898 502 5 677 961 4,73 6 131 845 0,93


    Principales communes en termes d'emploi
    Commune Nombre d'emplois
    Paris 1 797 884
    Courbevoie 96 106
    Roissy-en-France 84 311
    Nanterre 82 881
    Boulogne-Billancourt 80 480
    Puteaux 78 498
    Saint-Denis 77 327
    Levallois-Perret 55 635
    Issy-les-Moulineaux 52 729
    Créteil 52 379
    Montreuil 51 700
    Versailles 47 267
    Rueil-Malmaison 46 859
    Neuilly-sur-Seine 46 758
    Emploi au lieu de travail au 1er janvier 2012[48].

    Démographie

    Article détaillé : Démographie de l'Île-de-France.

    Avec 182 285 naissances et un excédent naturel de plus de 111 000 personnes en 2011, l'Île-de-France est une des régions d'Europe démographiquement les plus dynamiques. À titre de comparaison, le nombre des naissances est à peu près égal à celui des Pays-Bas dont la population dépasse les seize millions, et correspond à la moitié du chiffre enregistré dans une Pologne de plus de trente-huit millions d'habitants. L'Île-de-France a une densité de 991 hab./km2 en 2012.

    Évolution de la population en Île-de-France.
    1801 1851 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 353 0002 239 9252 819 2753 141 9603 316 3873 726 3183 934 5224 126 8704 365 8794 735 799
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    4 960 5295 335 5955 682 7686 146 3746 705 7466 785 9136 597 9307 317 2288 470 0159 248 931
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2011 2012
    9 878 56510 073 05910 660 55410 952 01111 532 39811 598 86611 659 26011 728 24011 852 85111 898 502
    (Sources : IAURIF[49] et Insee[50].)
    Courbe d'évolution de la population en Île-de-France

    Note: les points de population sont représentés plus fins à partir de 2004 pour éviter qu'ils se touchent.

    Tout au long du XIXe siècle la région d'Île-de-France connut une croissance spectaculaire de sa population, liée surtout à l'attraction qu'exerçait la ville de Paris sur les provinces. En 1911, Paris dont la population constituait déjà l'essentiel de celle de l'Île-de-France (2 833 351 sur 5 182 151), était la troisième ville la plus peuplée du monde (après Londres 7 160 441 et New York 4 766 883, et avant Vienne 2 083 630 et Berlin 2 071 257). Entre la Première Guerre mondiale et 1945, la population de l'Île-de-France ralentit quelque peu, à la suite des guerres, mais se maintint malgré la dénatalité qui sévissait dans le pays.

    De 1946 à 1975, la population de la région fit un bond de près de 50 %, cette période correspondant à celle du baby boom et au maximum des migrations des provinces vers l'Île-de-France. Les vingt-cinq années suivantes se caractérisent par une croissance nettement moindre, liée avant tout à une émigration importante vers d'autres régions de France (régions atlantiques et méridionales), cela malgré un dynamisme des naissances et une fécondité devenue supérieure à la moyenne du pays, et malgré l'apport d'un courant migratoire positif en provenance de l'étranger. Depuis la fin des années 1990 cependant, il semble que l'on assiste à une nouvelle période de croissance soutenue due au fort excédent des naissances sur les décès et à la réduction du déficit migratoire à l'égard des autres régions.

    Année Population au 1er janvier
    Paris Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d'Oise Île-de-France
    1968 2 590 771 604 340 854 382 673 325 1 461 619 1 249 606 1 121 319 693 269 9 248 931
    1975 2 299 830 755 762 1 082 296 923 061 1 438 930 1 322 127 1 215 674 840 885 9 878 565
    1982 2 176 243 887 112 1 196 111 987 988 1 387 039 1 324 301 1 193 655 920 598 10 073 059
    1990 2 150 147 1 077 206 1 305 076 1 083 245 1 389 416 1 378 576 1 213 446 1 047 553 10 644 665
    1991 2 145 912 1 095 235 1 314 925 1 093 658 1 392 369 1 380 953 1 215 154 1 057 350 10 695 556
    1992 2 139 928 1 115 222 1 326 185 1 105 974 1 394 910 1 384 908 1 218 450 1 067 699 10 753 276
    1993 2 132 475 1 131 179 1 333 814 1 115 400 1 395 461 1 387 427 1 221 158 1 076 500 10 793 414
    1994 2 129 856 1 146 990 1 340 268 1 122 103 1 399 157 1 389 787 1 222 214 1 082 848 10 833 223
    1995 2 120 545 1 159 421 1 345 471 1 127 647 1 403 081 1 389 976 1 221 918 1 090 916 10 858 975
    1996 2 116 512 1 169 827 1 350 539 1 131 399 1 406 949 1 389 668 1 221 145 1 097 809 10 883 848
    1997 2 110 869 1 176 289 1 353 180 1 131 514 1 412 292 1 388 804 1 222 429 1 100 050 10 895 427
    1998 2 111 315 1 182 543 1 353 723 1 133 653 1 419 110 1 386 023 1 225 473 1 100 782 10 912 622
    1999 2 123 686 1 191 775 1 353 945 1 133 836 1 427 888 1 383 319 1 227 030 1 104 533 10 946 012
    2000 2 130 437 1 202 569 1 360 971 1 142 510 1 441 711 1 394 625 1 235 568 1 111 855 11 020 246
    2001 2 137 419 1 214 608 1 368 823 1 151 770 1 457 006 1 406 808 1 244 604 1 119 485 11 100 523
    2002 2 142 059 1 226 491 1 375 717 1 160 796 1 472 021 1 419 219 1 252 769 1 126 936 11 176 008
    2003 2 146 938 1 238 621 1 382 095 1 169 826 1 486 724 1 431 491 1 261 180 1 133 742 11 250 617
    2004 2 149 006 1 250 483 1 388 235 1 178 354 1 501 171 1 443 186 1 268 947 1 140 590 11 319 972
    2005 2 153 602 1 260 467 1 394 843 1 187 807 1 516 650 1 459 074 1 278 892 1 147 984 11 399 319
    2006 2 181 371 1 273 488 1 395 804 1 198 273 1 536 100 1 491 970 1 298 340 1 157 052 11 532 398
    2007 2 193 030 1 289 524 1 403 957 1 201 994 1 544 411 1 502 340 1 302 889 1 160 721 11 598 866
    2008 2 211 297 1 303 702 1 406 053 1 205 850 1 549 619 1 506 466 1 310 876 1 165 397 11 659 260
    2009 2 234 105 1 313 414 1 407 560 1 208 004 1 561 745 1 515 983 1 318 537 1 168 392 11 728 240
    2010 2 243 833 1 324 865 1 408 765 1 215 340 1 572 490 1 522 048 1 327 732 1 171 161 11 786 234
    2011 2 249 975 1 338 427 1 413 635 1 225 191 1 581 628 1 529 928 1 333 702 1 180 365 11 852 851
    2012 2 240 621 1 353 946 1 412 356 1 237 507 1 586 434 1 538 726 1 341 831 1 187 081 11 898 502
    Année Paris Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d'Oise Île-de-France

    Sources : Insee[51],[52],[53],[54],[55],[56],[57],[58] - IAURIF [49] ,[59],[60].

    Recensement 2011 Île-de-France[61],[62]
    Pays/territoire de naissance Population
    France métropolitaine 9 112 301
    Algérie 285 703
    Portugal 240 445
    Maroc 224 787
    Tunisie 107 549
    Guadeloupe 80 265
    Martinique 74 565
    Turquie 68 703
    Chine 59 734
    Italie 55 443
    Mali 54 525
    Espagne 46 486
    Côte d'Ivoire 45 870
    Sénégal 44 356
    RD Congo 41 497
    Pologne 39 307
    Cameroun 36 538
    Viêt Nam 36 008
    Roumanie 35 495
    Sri Lanka 34 702
    République du Congo 32 718
    Cambodge 32 270
    Haïti 32 017
    La Réunion 30 824
    Serbie 27 373
    Allemagne 23 334
    Inde 23 232
    Liban 19 769
    Île Maurice 19 646
    Royaume-Uni 19 583
    Madagascar 17 723
    États-Unis 17 596
    Russie 15 483
    Pakistan 15 312
    Belgique 15 146
    Autres pays et territoires 785 821

    Alors qu'entre 1990 et 1999 la population de la région n'avait augmenté que de 291 000 habitants - soit 32 000 ar an -, le rythme d'accroissement s'est considérablement accéléré depuis lors[63]. De 1999 à 2009, le taux d'accroissement annuel moyen a été de 0,69 %, soit plus de 77 600 habitants supplémentaires chaque année, principalement dû à l'excédent naturel. Au 1er janvier 2010, la population de l'Île-de-France est passée à 11 786 234 habitants[64].

    Au recensement de 2006, 40 % des immigrés vivant en France résident en Île-de-France. Plus d'un Francilien sur trois (35 % soit plus de 4 millions de personnes) est immigré ou a au moins un parent immigré, soit environ 17 % d'immigrés et près de 18 % d'enfants d'immigrés (nés en France). La part des immigrés est passée de 14 % en 1990 à 16,9 % en 2006, et celle des enfants de moins de 18 ans nés en France de parents immigrés de 24,6 % à 32,5 %[65].

    Selon une étude de l'Insee publiée en 2012, 43 % des Franciliens âgés de 18 à 50 ans en 2008 ont un lien direct avec la migration vers la métropole, sur deux générations, au sens d’être immigrés, descendants d’immigrés, natifs d’un département d’Outre-Mer (DOM) ou descendants de natifs de DOM[66]

    Par ailleurs, 51,6 % des enfants nés en Île-de-France en 2014, soit 94 610 sur 182 671, ont au moins un parent né à l'étranger (quelle que soit sa nationalité) ou dans un DOM-TOM, soit la plus forte proportion devant la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (35,3 %) et l'Alsace (33,7 %)[67],[68],[69].

    Sur les 1 281 communes franciliennes des Yvelines, de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine, du Val-d'Oise et du Val-de-Marne, la moitié compte moins de 1 200 habitants[70].

    Selon France 3 Paris Ile-de-France il y aurait 1.5 millions de musulmans en Ile-de-France dont près de 500.000 rien qu'à Paris[71].

    Avec plus de 2 millions de personnes âgées de 60 ans et plus (estimations Insee), l’Île-de-France est la région qui compte le plus d’aînés. Toutefois, l’Île-de-France reste une région jeune, puisque la population francilienne compte 18,5 % de personnes âgées de 60 ans ou plus contre 23,4 % au niveau national.

    Sport

    La région dispose de nombreux hippodromes, notamment les hippodromes parisiens (Auteuil, Longchamp, Vincennes, etc.). Mais il existe également deux hippodromes situés en Île-de-France et qui dépendent de la Fédération des courses d'Île-de-France et de Haute-Normandie : l'hippodrome de Rambouillet et l'hippodrome de Fontainebleau. Elle possède en outre des équipements sportifs reconnus internationalement pour l'organisation de grandes compétitions : quatre grands stades de football et de rugby (pouvant servir aussi pour des compétitions d'athlétisme ou d'autres manifestations, notamment culturelles) : le parc des Princes, le stade Jean Bouin et le stade Charléty à Paris et le stade de France en Seine-Saint-Denis), un stade de tennis : le stade Roland-Garros où sont organisés chaque printemps les Internationaux de France de tennis, le palais omnisports de Paris-Bercy où sont organisées régulièrement d'importantes manifestations sportives comme le trophée Éric Bompard de patinage artistique ou les Masters de Paris-Bercy. D'autres équipements sportifs sont moins courus, mais néanmoins nécessaires : le stade Pierre-de-Coubertin pour d'autres sports collectifs, le palais des sports de Levallois-Perret pour le basket ou la boxe, de même pour la halle Georges-Carpentier au Sud de Paris…

    Culture

    Article détaillé : Culture de l'Île-de-France.
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    Patrimoine

    Architecture

    La façade principale du château d'Écouen donnant sur la Plaine de France.

    L'Île-de-France est le berceau de l'architecture gothique dont les joyaux sont la cathédrale Notre-Dame de Paris, la basilique de Saint-Denis, le château de Vincennes, la Conciergerie et la Sainte-Chapelle.

    Des témoignages de l'architecture Renaissance, tel que le monumental Château d'Écouen (Val d'Oise) bâti par Anne de Montmorency au XVIe siècle, peuvent être visités. La commune d'Écouen présente par ailleurs un grand nombre de monuments architecturaux de cette époque. L'arc de triomphe de l'Étoile à Paris et le château de Versailles sont également des architectures exposées en Île-de-France.

    Culture rurale

    Vue de l'Île-de-France, de Théodore Rousseau, en 1830.

    L'Île-de-France, dans sa partie la plus périphérique, a été jusqu’à l'époque de la création des villes nouvelles un ensemble très rural constitué de terres très fertiles. Aujourd'hui, près de 80 % de la surface régionale est toujours constituée de cultures et de forêts.

    Chacune des petites régions qui entourent la capitale conserve, malgré l'expansion de l'agglomération parisienne, une vocation rurale marquée et très souvent, un important patrimoine tant monumental (châteaux, églises classées…) que vernaculaire (lavoirs, croix de chemin, fermes fortifiées, quelques moulins…). Depuis les années 1980, le classement de certains sites (Vexin français) puis la création de quatre parcs naturels régionaux contribuent à préserver ce patrimoine.

    Parmi les régions historiques qui entourent Paris on compte :

    1. le Vexin français au nord-ouest, borné à l'est par Pontoise et la vallée de l'Oise, à l'ouest par l'Epte, au nord par le Thelle et au sud par la vallée de la Seine. Cette région est pour sa partie francilienne devenue le parc naturel régional du Vexin français ;
    2. le Pays de France, au nord de Paris, dont la partie nord, très rurale, est maintenant préservée grâce au parc naturel régional Oise-Pays de France ;
    3. le Multien et la Goële au nord-est de Paris ;
    4. la Brie à l'est ;
    5. le Gâtinais français au sud-est, en partie préservé grâce au parc naturel régional du Gâtinais français ;
    6. le Hurepoix au sud, pour partie intégré dans le parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse ;
    7. le Mantois à l'ouest.

    Culture urbaine

    L'Île-de-France concentre, notamment grâce à Paris, un ensemble d'activités culturelles urbaines de grande densité : la capitale mais aussi d'autres villes franciliennes abritent un nombre très important de musées, théâtres, salles de concert et de spectacles. Cette présence de la culture en ville contribue à la capacité d'attraction touristique de la région. L'activité culturelle liée au patrimoine urbain contribue au rayonnement de la région.

    Par ailleurs, bien que le tag (graffiti) soit interdit en de nombreux endroits et coûte en dépense de nettoyage à la collectivité, certains avancent qu'il est devenu un art des cultures urbaines[réf. nécessaire]. Dans les différents quartiers de Paris et de la banlieue, se développe dans les centres culturels, les maisons de jeunes et les écoles de cirque, la pratique des arts urbains émergents croisés avec les arts du cirque. Naissent avec ce nouveau courant artistique des festivals comme celui de Bagneux (92) appelé HipCirqHop, mêlant les arts du cirque, le hip hop, le graff, le free-style…

    Musique

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    Équipements culturels

    Musées

    Les musées incluent notamment le Palais du Louvre, le musée d'Orsay et le Musée national de la Renaissance d'Écouen (Val d'Oise).

    Salles de spectacle

    Le Bercy Arena, l'Olympia ainsi que le Stade de France couramment utilisé en tant que lieu de représentation et lieu de concert.

    Événements culturels

    Festivals[72]

    • Banlieues bleues
    • Solidays
    • Rock en Seine
    • Fall of summer
    • Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés
    • Festival de l'imaginaire
    • Festival Rock'Ambolesk
    • Festival de Saint-Denis[73]
    • Fête de l'Humanité
    • Suresnes Cités Danse
    • Printemps des Poètes
    • Festival Träce
    • Festival Faits d'Hiver
    • Anticodes
    • Colors Music Estival
    • Jazz à la Villette
    • Jazz au fil de l'Oise
    • Corbeil-Essonnes Jazz Festival
    • Musiques et jardins
    • Festival de l'Orangerie de Sceaux
    • Festival Hautes Tensions
    • Futur en Seine
    • Hoptimum Hip Hop
    • Festival HipCirqHop
    • Hors Saison
    • Festi'val de Marne
    • Festival d'Auvers-sur-Oise
    • Les Musik'elles de Meaux
    • Africolor
    • Le Potager du Rock

    Fêtes traditionnelles

    • Fête des Loges (Saint-Germain-en-Laye)
    • Festival du Connétable (Écouen) : dédié à la période de la Renaissance
    • Fête des Fleurs (Louveciennes)

    Spécialités régionales

    • Du côté des fromages, beurres et crèmes peuvent être recensés : brie de Melun (AOC), coulommiers, brie de Nangis, brie de Montereau, brie de Provins, brie de Meaux, brie noir, brie fermier, brie de Melun bleu.
    • Du côté des produits d'assaisonnement : moutarde de Meaux.
    • Du côté fruit et légumes peuvent être notamment inclus : asperges, carottes, champignons de Paris.
    • En boulangerie, pâtisserie et confiseries : paris-brest.
    • En boissons : clos-Montmartre et noyau de Poissy[74].

    Galerie photo

    Notes et références

    Notes

    1. Le BOPI est le BULLETIN OFFICIEL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE - MARQUES DE FABRIQUE, DE COMMERCE OU DE SERVICE, publié par l'Institut national de la propriété industrielle (INPI).
    2. Le déposant de la marque précise que « Le logotype ci-dessus est toujours en couleur pantone 485 C, à l'exception de la version noire sur fond blanc, et blanche sur fond rouge. Pas de possibilité d'autres couleurs en dehors des déclinaisons citées ci-dessus. ».

    Références

    1. « France régions », Insee, .
    2. http://www.insee.fr/fr/regions/idf/?page=faitsetchiffres/presentation/presentation.htm
    3. Données Eurostat - PIB régionaux en 2007 - 513 705 millions SPA pour la Rhénanie-du-Nord-Westphalie contre 488 598 millions SPA pour l'Île-de-France en 2007
    4. Données Eurostat - PIB régionaux par habitant en 2007
    5. Michel Giraud, Histoire de l'Ile-De-France, Ed. France-Empire, 1996, p. 14
    6. Catherine Bérange, « la question : l'Île de France Karembolage (Arte.tv) », (consulté le 30 juillet 14)
    7. Jacques Levron, Les Grandes heures de l'Ile-de-France, Perrin, 1969, p. 12
    8. https://aghg.files.wordpress.com/2011/12/ile-de-france1.gif
    9. 1 2 Exposés par le chercheur CNRS Emmanuel Bellanger dans le Film documentaire en ligne, réalisé à l'occasion de la parution du livre "Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014" paru aux Éditions de l'Atelier en 2014.
    10. GEO no 404 d'octobre 2012 p. 130
    11. http://www.wikitimbres.fr/timbres/7669/ile-de-france Site consulté le 20 août 2013.
    12. Armes de l'Île-de-France, Nouveau Larousse Universel, tome 1, Librairie Larousse, 1948, p. 969.
    13. « Le nouveau visage de l'Île-de-France », Stratégies, no 1167, (lire en ligne).
    14. BOPI 06/12 - VOL. II Enregistrements effectués avec modification par rapport à la demande publiée, p. 109, [lire en ligne].
    15. « Le logo de l'Île-de-France », sur le site du conseil régional de l'Île-de-France (consulté le 22 novembre 2014).
    16. « Ile de France, demandez le dernier logo ! », sur le site Admirable Design, (consulté le 22 novembre 2014).
    17. « Drapeaux du conseil régional d'Île-de-France », sur le site « Les emblèmes de France », (consulté le 22 novembre 2014).
    18. « Accueil>Drapeaux>Régions administratives>Ile de France (région) », sur le site « Les emblèmes de France », (consulté le 22 novembre 2014).
    19. [PDF] carte des corridors biologiques d'intérêt sur www.ile-de-france.ecologie.gouv.fr
    20. Flore d'Île-de-France (www.quae.com/fr/r1332-la-flore-d-Ile-de-France.html)
    21. Services Collectifs des Espaces Naturels et ruraux d'IDF
    22. « Carte du réseau hydrogrpahique de l'Île-de-France », Agence de l'eau Seine-Normandie (consulté le 22 juin 2011).
    23. 1 2 IAU IdF - Le tourisme fluvial en Île-de-France : une image à valoriser.
    24. IAU IdF - La circulation routière en Île-de-France. Évolution des flux et conditions de circulation dans la zone centrale
    25. [PDF] IAURIF - Quel avenir pour le vélo en Île-de-France ?, octobre 2005
    26. [PDF] STIF - Mobilité et transports en Île-de-France
    27. [PDF] Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Le fret en Île-de-France : statistiques 2006
    28. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport par modes
    29. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Répartition du trafic national par mode
    30. Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, tome II, p. 61
    31. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport ferroviaire
    32. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport combiné
    33. [PDF] : Rapport 2005 du Port Autonome de Paris
    34. IAU IdF - La place de l'Île-de-France dans l'hinterland du Havre : le maillon fluvial
    35. Direction régionale de l’Équipement d'Île-de-France - Transport fluvial et port de Gennevilliers
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    42. Source Insee Estimations localisées au 31 décembre 2008.
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    46. Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région d'Île-de-France - Chiffres clés 2011, consulté le 15 novembre 2011
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    48. Insee - Recensement de la population de 2012 - Exploitation principale
    49. 1 2 IAURIF - La population des régions de 1851 à 1999, Note rapide Population et modes de vie, n° 32 [PDF]
    50. Population des régions au 1er janvier - Insee
    51. Population légale au 1er janvier 2006
    52. Insee Populations légales en Île-de-France au recensement du 1er janvier 2012
    53. Insee - Estimation de population au 1er janvier, par région, sexe et grande classe d'âge
    54. Décret authentifiant la population légale 2009 au 1er janvier 2012
    55. Insee Estimation de la population au 1er janvier par région , département (1975-2012), sexe et âge
    56. Population légale au 1er janvier 2006
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    58. Décret authentifiant la population légale 2009 au 1er janvier 2012
    59. Insee Île-de-France : 11,6 millions de Franciliens au premier janvier 2007,INSEE - Estimation de population au 1er janvier, par région, sexe et grande classe d'âge
    60. Insee Île-de-France : 11,6 millions de Franciliens au premier janvier 2007,Insee - Estimation de population au 1er janvier, par région, sexe et grande classe d'âge
    61. « Fichier Données harmonisées des recensements de la population de 1968 à 2011 », Insee (consulté le 25 octobre 2014)
    62. « IMG1B - Les immigrés par sexe, âge et pays de naissance (Pays de naissance détaillé) », Insee (consulté le 25 octobre 2014)
    63. Insee Première no 1116 - Enquêtes du recensement 2004-2006 (janvier 2007)
    64. Insee Population légale de l'Île-de-France au 1er janvier 2010
    65. Les descendants d'immigrés vivant en Île-de-France, IAU Idf, Note rapide Société, no 531
    66. Les descendants d'immigrés se sentent au moins autant discriminés que les immigrés, Pierre-Emile Bidoux, Insee Île-de-France, octobre 2012
    67. État civil : naissances et décès en 2014, Insee, octobre 2015
    68. Données détaillées des statistiques d'état civil sur les naissances en 2014, Insee, 2014
    69. Données détaillées des statistiques d'état civil sur les naissances en 2011, Insee, 2012
    70. GEO no 404 d'octobre 2012 p. 129
    71. http://paris-ile-de-france.france3.fr/2013/04/29/le-manque-de-mosquee-en-ile-de-france-243225.html
    72. Festivals à Paris Île-de-France.
    73. Site internet du festival de musique de Saint-Denis, consulté le 23 juillet 2015
    74. Carte gastronomique de l’Ile de France Carto-mondo.fr.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • André Lesort, Pierre Bernus, Maurice-Pierre Boyé, Monique Richard, Visages de l'Île-de-France, Paris, Horizons de France, , 216 p.
    • Pierre Bernus, Histoire de l'Île-de-France, Toulouse, Ancienne Librairie Furne, Boivin et Cie, , 599 p.
    • Michel Mollat (sous la direction de), Histoire de l'Île-de-France et de Paris, Paris, Privat, coll. « Univers de la France », , 283 p.
    • Collectif, Île-de-France - Produits du terroir et recettes traditionnelles, Paris, Albin Michel / Conseil national des arts culinaires, coll. « L'inventaire du patrimoine culinaire de la France », , 335 p. (ISBN 2-226-06348-X)
    • Colette Vallat (dirigé par), Île-de-France - Éclats des terroirs, des savoirs, des pouvoirs, Paris, Autrement, coll. « France », , 205 p. (ISBN 2-86260-967-6)
    • Collectif, Atlas des franciliens, Paris, IAU Île-de-France,

    Articles connexes

    • Conseil régional d'Île-de-France
    • Économie de l'Île-de-France
    • Géographie de l'Île-de-France
    • Histoire de l'Île-de-France
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    • France 3 Paris Île-de-France
    • La Locale TV
    • Multi 7
    • Ondes sans frontières
    • TV77

    Liens externes

    • Conseil régional de l'Île-de-France
    • Préfecture de la région Île-de-France
    • Site officiel du tourisme en Île-de-France
    • Institut d'aménagement et d'urbanisme de la Région Île-de-France
    • Portail des parcs naturels d'Île-de-France
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