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Rouen

Rouen

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Rouen (homonymie).
Rouen
De haut en bas, de gauche à droite :Panorama de RouenTour des Archives, Gros-Horloge, Pont Gustave-FlaubertBords de Seine et la cathédrale Notre-Dame.
De haut en bas, de gauche à droite :
Panorama de Rouen
Tour des Archives, Gros-Horloge, Pont Gustave-Flaubert
Bords de Seine et la cathédrale Notre-Dame.

Blason
Administration
Pays  France
Région Haute-Normandie
Département Seine-Maritime (préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Rouen
(chef-lieu)
Canton Chef-lieu de sept cantons
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie (siège)
Maire
Mandat
Yvon Robert
2014-2020
Code postal 76000, 76100
Code commune 76540
Démographie
Gentilé Rouennais
Population
municipale
111 557 hab. (2012)
Densité 5 218 hab./km2
Population
aire urbaine
658 285 hab. (2012)
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 36″ N 1° 06′ 00″ E/49.443232, 1.09997149° 26′ 36″ Nord 1° 06′ 00″ Est/49.443232, 1.099971
Altitude Min. 2 m  Max. 152 m
Superficie 21,38 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime

Rouen

Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime

Rouen

Géolocalisation sur la carte : France

Rouen

Géolocalisation sur la carte : France

Rouen
Liens
Site web rouen.fr

    Rouen [ʁwɑ̃][1] est une commune du Nord-Ouest de la France traversée par la Seine, préfecture du département de la Seine-Maritime et chef-lieu de la région Haute-Normandie.

    Elle a été surnommée par Victor Hugo « La ville aux cent clochers carillonnant dans l'air…», mais certains ont été détruits durant les lourds bombardements en juin 1940 et pendant la « semaine rouge », fin mai-début juin 1944.

    Le blason de Rouen : l'agneau pascal ; détail du Gros-Horloge.
    Hôtel de ville et abbatiale Saint-Ouen.

    La commune compte 111 557 habitants au . Elle est le siège d'une agglomération de 465 879 habitants en 2012[2], la 12e de France par sa population. Avec 658 285 habitants au 1er janvier 2012[3], son aire urbaine est la première de Normandie ainsi que la 12e de France, et la deuxième du Bassin parisien, après celle de Paris[4]. Son bassin d'emploi, le premier de la région, atteint 829 210 habitants[5]. Rouen est le siège d'une intercommunalité, Métropole Rouen Normandie, qui est la 6e métropole de France, avec 488 630 habitants en 2012[6].

    Rouen est la capitale régionale la plus proche de Paris par la route (Orléans étant plus proche de 240 mètres à vol d'oiseau)[4][7], et fait partie des villes décorées de la Légion d'honneur.

    Géographie

    Situation

    Plan de la Ville.
    Le matin au port de Rouen peint en 1896 par Camille Pissarro, tableau exposé au Metropolitan Museum of Art.

    À l'origine, la ville se situait sur la rive droite de la Seine. Aujourd'hui, elle inclut la rive gauche (quartier Saint-Sever en particulier, au sud du fleuve) et l'île Lacroix. Le nord de la ville (Hauts de Rouen), très vallonné, est dominé par un plateau, où on trouve une partie des villes de l’agglomération.

    La Seine couvre 179 ha de la superficie de la ville. Il y a 306 ha d'espaces verts, 210 km de voies dont 16 km de pistes cyclables et 8 km de rues piétonnes, dont la rue du Gros-Horloge, qui fut en France la première rendue aux piétons (1971).

    Le port de Rouen a été l'un des plus importants ports français d'importation d'agrumes et de fruits tropicaux. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, à la suite de la destruction de la quasi-totalité des vignobles français par le phylloxéra, l'activité portuaire a fortement augmenté avec l'importation de la production vinicole de l'Algérie.

    La transformation du port en a fait le premier port européen exportateur de céréales ; c'est aussi le premier port céréalier français. Un terminal pour conteneurs a aussi trouvé place dans l'activité portuaire.

    De grands armateurs ont marqué l'histoire portuaire. Des rues et des avenues de l'agglomération portent leurs noms. Il en est de même pour les anciennes activités maritimes avec l'Afrique du Nord (avec les rues de Tanger, de Constantine…). Jusqu'au début des années 1960, le port étendait son emprise au cœur même de la ville et les navires accostaient jusqu'au pont Jeanne-d'Arc, presque en face de l'ancienne gare routière (rue Saint-Éloi).

    L'abbatiale Saint-Ouen, près de l'hôtel de ville, est l'aboutissement de la Route des abbayes de la vallée de la Seine (Saint-Wandrille, Jumièges, Saint-Martin-de-Boscherville).

    Douze villes sont proches de Rouen : Mont-Saint-Aignan, Bois-Guillaume, Bihorel, Saint-Martin-du-Vivier, Darnétal, Saint-Léger-du-Bourg-Denis, Bonsecours, Sotteville-lès-Rouen, Le Petit-Quevilly, Le Grand-Quevilly, Canteleu et Déville-lès-Rouen.

    Communes limitrophes

    Mont-Saint-Aignan,
    Déville-lès-Rouen,
    Bois-Guillaume,
    Bihorel
    Saint-Martin-du-Vivier,
    Darnétal
    Canteleu N Saint-Léger-du-Bourg-Denis
    O    Rouen    E
    S
    Le Grand-Quevilly
    (rive gauche)
    Le Petit-Quevilly, Sotteville-lès-Rouen
    (rive gauche)
    Bonsecours

    Démographie

    Place du Vieux-Marché.

    La ville de Rouen est au centre d'une aire urbaine estimée en 2011 à 655 013 habitants[8]. De 1990 à 2011, la progression de la population rouennaise a été de près de h9 000 habitants, soit une croissance annuelle moyenne de près de 0,7 %.


    En 2012, la commune comptait 111 557 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    84 32380 75586 67286 73688 08692 08396 00299 295100 265
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    103 223102 649100 671102 470104 902105 906107 163112 352113 219
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    116 316118 459124 987123 712122 898122 957122 832107 739116 540
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
    120 857120 471114 834101 945102 723106 592107 904111 553111 557
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2004[10].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    Urbanisme

    Vue panoramique, depuis Mont-Saint-Aignan.

    Il y a 62 000 logements dont 54 000 résidences principales. Environ 1/5 sont des logements sociaux (12 800). Pour faciliter les liaisons entre les deux rives de la Seine, il existe six ponts dont le pont Gustave-Flaubert à ce jour le plus grand pont levant d'Europe (86 m)[11].

    Climat

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Moyenne nationale 1 973 770142240
    Rouen[13] 1 557 8511917 97
    Paris 1 661 637 12 18 10
    Nice 2 724 733 1 29 1
    Strasbourg 1 693 665 29 29 53
    Brest 1 605 1 211 7 12 75


    Vue aérienne de l'agglomération rouennaise.

    Le climat est de type océanique avec des pluies réparties sur l'année (131,2 jours >1 mm par an en moyenne au Jardin des plantes de Rouen). Les hivers sont doux et les étés supportables avec l'influence maritime de la Manche. Le flux directeur principal à Rouen est de secteur Sud-Ouest à Ouest avec de fréquents coups de vent, voire tempêtes en hiver (en moyenne 2,8 jours >28 m/s soit 100,8 km/h par an à Boos-METAR).La station de Boos ne reflète pas réellement le temps exact de Rouen, en effet cette dernière se trouve à environ 10 km du centre de Rouen.

    Relevé météorologique de Rouen
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,1 3,2 4,7 8,1 10,7 12,8 12,8 10,4 7,8 4,1 1,7 6,6
    Température moyenne (°C) 3,8 4,2 7 9,2 12,7 15,5 17,8 17,8 15 11,4 7 4,2 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,3 10,8 13,7 17,3 20,3 22,8 22,8 19,5 15 9,9 6,6 14,4
    Record de froid (°C) −17,1 −13,4 −10,4 −4,8 −2,2 1,1 5,9 5 2,1 −3,2 −8,3 −11,3 −17,1
    Record de chaleur (°C) 14,7 18,9 22,3 26,4 30 34,2 37,9 38,1 31,3 28 19 15,6 38,1
    Nombre de jours avec gel 11,7 12 8,9 4,1 0,3 0 0 0 0 0,3 6,6 11,4 55,3
    Ensoleillement (h) 58,6 74,5 117,4 158 182,8 202,2 199,2 191,8 156,1 107,8 60 49,2 1 557,5
    Précipitations (mm) 76,3 60,4 67,1 59,2 74,3 63,7 68,9 65,1 65,5 83,5 76,8 90,9 851,7
    Nombre de jours avec précipitations 12,5 10,3 13,1 10,1 12,4 9,8 8,9 8,4 9,6 10,2 13,2 12,5 131
    Humidité relative (%) 90 86 83 78 79 80 79 80 84 89 90 91 84
    Nombre de jours avec neige 4,7 4,2 3,3 1,8 0,2 0 0 0 0 0 1,7 3,4 19,3
    Nombre de jours d'orage 0,1 0,2 0,2 1,2 3,6 3,1 3 2,5 1,7 0,7 0,5 0,5 17,3
    Nombre de jours avec brouillard 10,7 9,1 7,4 5,5 5,5 5,5 6,2 7,2 8,3 10,4 9,7 11,5 97
    Source : Infoclimat, Météo France

    Histoire

    Voir l'article : Chronologie de Rouen.
    Acte de capitulation de Rouen de 1204 signé par Pierre de Préaux et adressé au roi de France Philippe Auguste.
    Plan de Rouen en 1657
    La tour de Beurre.
    Rue Grand-Pont
    Gare de Rouen-Orléans.
    Gare de Rouen-Martainville.
    Gare de Rouen-Saint-Sever.
    Pont transbordeur
    Maison du XVIIIe siècle
    Rue du Gros-Horloge.
    Article détaillé : Rotomagus.

    Toponymie

    Le lieu est attesté sous les formes Ratumacos (monnayage des Véliocasses), Ρατό-μαγοϛ (Ratomagos, Ptolémée), Ratomagos (Itinéraire d'Antonin, Peutinger), Rotomagus (Ammien Marcellin, Notitia dignitatum)[14], in Rodomo en 779, Rodomo , Rodom, Rothom au Moyen Âge, Ruëm vers 1130, Roüan sous l'ancien régime, etc.

    François de Beaurepaire[15] note une alternance des formes en Rato- et en Roto-. L'élément Roto- se retrouve en Normandie dans le Vaudreuil (Eure, jadis Rotoialum, Rothoialensis villa 584 ; avec gaulois *ialon « lieu défriché, clairière » cf. gallois tir ial[16]). Quant à Rato-, on l'observe dans Reviers (Calvados, Radaverum 1077, avec gaulois var- / ver- « eau, rivière »[17]).

    Xavier Delamarre[18] considère implicitement Rato- dans ce cas, comme une variante de Roto-, tout en ajoutant à propos du Ratumacos inscrit sur les pièces de monnaie des Véliocasses : « mais il s'agit peut-être d'un autre mot ». Le sens de *roto- est restitué d'après le vieil irlandais roth « course » et le gallois rhod « course, roue, objet rond » (cf. latin rota « roue », allemand Rad « roue »), issus de l'indo-européen *ret(h) « courir, aller en char »[19], d'où la signification déduite en gaulois de « roue » ou « course de char ». L'interprétation du second élément est plus assurée : il est issu du gaulois *magos « champ », puis « marché » cf. vieil irlandais mag « plaine, champ », vieux breton ma « lieu, endroit »[20]. Le sens général de *Rotomagos serait donc celui de « marché de la roue » ou plutôt de « champ de courses » au regard de la passion qu'éprouvaient les Celtes pour les courses de chars[19].

    Patrice Lajoye rappelant que les formes les plus anciennes du nom sont en rato- penche davantage pour une étymologie en « fortune, grâce » et pour une interprétation en « marché de la (bonne) fortune », lieu désignant une place commerciale[21], cependant ni les toponymistes Albert Dauzat et François de Beaurepaire, ni le linguiste Xavier Delamarre n'envisagent cette hypothèse. Ce dernier dans l'entrée de son Dictionnaire consacrée à rato-, ratu- « fortune, grâce », n'émet pas l'hypothèse qu'un nom de lieu ait pu être créé à partir de cet élément[19].

    On trouve en France de nombreux homonymes : Ratomagos (ancien nom de Senlis), Pondron (Oise, Rodomo 920), les différents Ruan, Rouans (Loire-Atlantique, Roem 1134), Rom (Deux-Sèvres, Rodom 961)[22],[23].

    La langue islandaise est la seule langue scandinave à avoir conservé le nom de Rúðuborg qui est l'adaptation par les Vikings du nom médiéval de la ville.

    Antiquité

    Un établissement s'est développé à la fin de l'indépendance celte ou à l'époque gallo-romaine pour devenir la capitale de la tribu des Véliocasses, peuple celte (gaulois) dont le territoire s'étendait dans la vallée de la Seine sur une région s'étendant peut-être de Caudebec-en-Caux actuel à Briva Isarae (Pontoise). La cité proprement dite a été fondée sur la rive droite de la Seine pendant le règne d’Auguste et elle était la deuxième ville la plus importante de la Gaule derrière Lugdunum.

    Au IIIe siècle après Jésus-Christ, la ville gallo-romaine a atteint son plus fort développement. On sait qu'un amphithéâtre et de grands thermes y avaient été bâtis. Le cardo de Rotomagus (axe nord-sud) est marqué dans le tracé actuel de la ville par la rue Beauvoisine, la rue des Carmes et la rue Grand-Pont. Le tracé du decumanus (axe ouest-est) est moins assuré : une hypothèse propose qu'il parte du débouché de la voie venant de Juliobona (Lillebonne) par la cavée Saint-Gervais, la rue Cauchoise, la place du Vieux-Marché, la rue du Gros-Horloge. Vers l'est, c'est très incertain. Un autre tracé plus septentrional passe par la rue des Bons-Enfants et la rue Ganterie[24].

    À partir du milieu du IVe siècle, les invasions germaniques commencent. C'est pendant cette période que la première cathédrale a été construite et qu'un premier évêque a été nommé, saint Victrice. Ce dernier relate en effet dans son De laude domini (396) la construction d'une basilique pour abriter les reliques qu'il a reçu d'Ambroise de Milan. Il faisait référence à l'église Saint-Étienne qui était alors en construction.

    Moyen Âge

    À partir de 841, les Vikings ont effectué de fréquentes incursions en vallée de la Seine et ont, en 841, ravagé Rouen. La Chronique de Fontenelle rapporte brièvement : « L’an de l’incarnation du Seigneur 841, les Vikings arrivèrent avec leur chef Oscherus[25] et brûlèrent la ville de Rouen le 14 mai. »

    Rouen, attaquée à nouveau par les Nortmanni en 843, est devenue la capitale du duché de Normandie après que Rollon, chef viking, a obtenu une région équivalente en taille à l'actuelle Haute-Normandie du roi de France Charles III par le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911. Il a été fait Comte de Rouen, au sens carolingien du terme, mais les textes de l'époque parlent plus fréquemment de « prince » (princeps).

    En 949, le duc de Normandie Richard Ier, dit « Sans Peur », a battu, lors du siège de Rouen, une grande coalition réunissant le roi de France Louis IV d'outremer, l'empereur germanique Othon le Grand et le comte de Flandre. Cette victoire a été décisive pour l'avenir de la Normandie et une plaque est apposée sur une maison place de la Rougemare en souvenir de cet évènement sanglant.

    Au Xe siècle, Ibrahim ibn Ya'qub marchand arabe envoyé par le Calife Omeyade de Cordoue a décrit ainsi la ville :

    « Rudhûm (Rouen). Ville dans la terre des Francs, construite en moellons de réemploi, sur le fleuve Shaqana (La Seine). La vigne et le figuier n'y réussissent absolument pas, en revanche elle est fertile en blé et en seigle. On pêche dans le fleuve un poisson qu'ils appellent salmûn (saumon) et un autre, plus petit, dont le goût et l'odeur rappellent ceux du concombre. On dit que ce poisson existe également dans le Nil où il s'appelle al-'ayr [mulet]. J'ai vu à Rouen un jeune homme, dont la barbe atteignait les genoux. Quand il la peignait, elle les dépassait de quatre doigts. Il avait peu de poils aux joues et jura que six ans auparavant il était imberbe. Il paraît qu'à Rouen, en hiver, lorsqu'il fait très froid, une espèce d'oie blanche au bec et aux pattes rouges qui s'appelle gânsh (germanique gans), fait son apparition. »[26]

    Dès la période viking, la ville était devenue un port de commerce avec la région parisienne et un marché d’esclaves. Le 26 janvier 1096, les juifs de Rouen, qui formaient la plus grande communauté au nord de la Loire, furent massacrés en relation avec la flambée d'hostilité à leur égard suscité par l'appel à la première Croisade lancé par le pape Urbain II fin 1095[27].

    Les ducs de Normandie ont souvent résidé à Rouen sauf Guillaume le Conquérant qui préféra développer Caen comme capitale, ville dans laquelle se trouve d'ailleurs sa sépulture. Par contre, le cœur d'un de ses descendants Richard Ier d'Angleterre dit Cœur de lion sera conservé dans le tombeau à gisant que l'on peut voir dans le déambulatoire de la cathédrale. En 1150, Rouen a obtenu une charte communale ; la ville était alors administrée par les Cent Pairs et les habitants étaient regroupés en corporations et confréries de métiers. Rouen était un centre de commerce important, exportant du sel et du poisson vers Paris et du vin vers l'Angleterre.

    En 1200, la cathédrale de Rouen a dû être reconstruite à la suite d'un incendie qui a ravagé la ville et le chantier va durer plusieurs siècles.

    Le roi de France Philippe Auguste a pris la ville le 24 juin 1204 après 40 jours de siège. Le capitaine et gouverneur Pierre de Préaux signe l'acte de capitulation en constatant que le secours de Jean n'arrive pas. La Normandie est rattachée au domaine royal en 1204. Il a maintenu les privilèges communaux mais a fait détruire le château ducal et construire le château de Rouen pour surveiller la cité. Celui-ci a été construit sur l’ancien site de l’amphithéâtre gallo-romain et a pris le nom de château Bouvreuil. Détruit à la fin du XVe siècle, le château de Rouen a servi de carrière et seul le célèbre donjon, dit tour Jeanne d'Arc, restauré par Viollet Le Duc subsiste. Malgré son nom, cette tour n'a pas été le lieu d’emprisonnement de Jeanne d'Arc en 1431 même s’il semble que celle-ci y passa (de la tour où fut emprisonnée la Pucelle d’Orléans, il ne reste que les soubassements visibles dans la cour intérieure d’une propriété privée au 102 rue Jeanne-d’Arc et ouverte au public).

    Des manufactures de textiles se développent à Rouen et dans sa région (Elbeuf, Darnétal, Barentin, Pavilly, Villers-Écalles, Saint-Pierre-de-Varengeville, Maromme, Le Houlme, Malaunay, Montville), les marchands achetant la laine en Angleterre et revendant les draps dans les foires de Champagne.

    La prospérité de Rouen reposait principalement sur le commerce fluvial de la Seine. Les marchands rouennais détenaient depuis Henri II le monopole de la navigation sur la Seine en aval de Paris. Ils expédiaient en Angleterre des vins et du blé et importaient de la laine et de l’étain.

    Les troubles liés aux impôts se multiplièrent à Rouen avec des émeutes en 1281, l’assassinat du maire et le pillage des maisons nobles. Devant l’insécurité, Philippe IV le Bel supprima la commune et retira aux marchands le monopole du commerce sur la Seine. Mais les Rouennais rachetèrent leurs libertés en 1294.

    En 1306, Philippe IV le Bel décida d’expulser la communauté juive de Rouen forte de 5 000 à 6 000 personnes.

    En juillet 1348, la peste noire toucha Rouen. En 1382, une révolte urbaine importante éclata, la Harelle et sera cruellement réprimée par les troupes royales. Les impôts ont été augmentés et les privilèges de Rouen pour le commerce sur la Seine abolis.

    Le 19 janvier 1419, durant la guerre de Cent Ans, le roi d'Angleterre Henry V a pris la ville et rattaché la Normandie à la couronne anglaise. Jean Jouvenel des Ursins, contemporain de ces événements, rapporte : « Le siège fut longuement devant Rouen, ne jamais ne l’eussent eu sinon par famine, car il y avoit vaillantes gens tenans le party du duc de Bourgogne ; mais la famine fut si merveilleuse et si grande, qu’ils furent contraints de se mettre en obeyssance du roy d'Angleterre, car d’un costé et d’autre ils n’eurent aucun secours. Le dix-neuviesme jour de janvier le roy d’Angleterre entra à Rouen. » Henry V meurt en 1422, la même année que le roi de France Charles VI, et son frère Jean de Lancastre, duc de Bedford assure la régence, essayant de gagner les Rouennais à sa cause, ce qu'il va en partie réussir. Devenu chanoine à la cathédrale Notre-Dame, il y sera enterré à sa mort en 1435.

    C'est à Rouen, capitale du pouvoir anglais dans le royaume de France, que Jeanne d'Arc a été jugée et brûlée, par le bourreau Geoffroy Thérage, le 30 mai 1431 à l'instigation du duc de Bedford et du parti bourguignon, majoritaire à Rouen même dans la population. Cette année-là, le jeune Henry VI était couronné roi de France et d'Angleterre à Paris, avant de venir à Rouen où il était acclamé par la foule. Le roi de France reprenait la ville en 1449, 18 ans après la mort de Jeanne d'Arc et après 30 ans d'occupation anglaise.

    Renaissance

    Les chantiers, ralentis par la guerre de Cent Ans, se développent à nouveau, ainsi Saint-Maclou, commencée sous l'occupation anglaise, finira par être achevée à l'époque de la Renaissance. La nef de Saint-Ouen est enfin terminée, sans toutefois être complétée par une façade flanquée de deux tours. On construit la salle des pas-perdus de l'actuel palais de justice. Le tout s'érige dans un style flamboyant, où se mêlent les premiers éléments décoratifs propres à la Renaissance dès le début du XVIe siècle. À cette époque, la cité était la plus peuplée du royaume après Paris, Marseille et Lyon.

    Rouen a été un des foyers normands de la Renaissance artistique, en particulier avec le mécénat des archevêques (Georges d'Amboise et son neveu, Georges II d'Amboise) et des financiers. Artistes et architectes comme Roulland Le Roux ont orné les maisons et les palais de décors italianisants, comme sur le Bureau des Finances, en face du portail de la cathédrale. On attribue au célèbre sculpteur Jean Goujon les vantaux de l'église Saint-Maclou.

    En novembre 1468, par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa la prolongation de la foire de Rouen, le Pardon Saint-Romain, jusqu'à six jours de durée, de sorte que la ville s'accroisse[28].

    L'essor économique de la ville à la fin du XVe siècle est dû essentiellement aux draperies[29] mais aussi à la soierie et à la métallurgie. Les pêcheurs de Rouen allaient jusqu'à Terre-Neuve pêcher la morue et en Baltique pêcher le hareng. Le sel venait du Portugal et de Guérande. Les draps étaient vendus en Espagne, qui fournissait alors la laine et les Médicis ont fait de Rouen le principal point de revente de l'alun romain.

    Au début du XVIe siècle, Rouen est devenu le principal port français de commerce avec le Brésil, principalement pour les colorants de draperies. En effet, les manufactures de Rouen utilisent des teintures directement importées du Nouveau Monde, le rouge tiré de l'essence du Bois-Brazil, le bleu issu de la culture et la transformation de l’indigo. Cette fonction teinturière de la ville est confirmée par la présence des Florentins qui en font la plaque tournante de l'alun romain dans le nord de la France. L'alun est un minéral permettant la fixation des pigments sur les textiles. Son exploitation est monopolisée par la papauté durant toute la période (Moyen Âge, Renaissance et époque moderne). La naumachie organisée en faveur de Henri II le 1er octobre 1550 montre que le royaume de France veut se doter d'un empire colonial en Amérique du Sud avec comme centre d'impulsion les dynamiques ports normands. En 1500, dix imprimeries étaient installées en ville, seize ans après la première installation.

    Guerres de religion

    Dans les années 1530 et suivantes, une partie de la population rouennaise se tourne vers la religion réformée, c'est-à-dire le protestantisme sous la forme prêchée par Jean Calvin. Les Réformés qui ne représentent qu'un quart à un tiers du nombre d'habitants de la ville, se trouvent donc en situation de minorité. Dès 1560, les tensions entre communautés protestantes et catholiques se sont exacerbées. Le massacre de Wassy force les protestants à prendre les armes, c'est le déclenchement de la première guerre de religion. Le la population protestante entre dans l’hôtel de ville et chasse le bailli. En mai, les troubles iconoclastes ont gagné la campagne. Le 10 mai, les parlementaires catholiques quittent Rouen. Le 18 septembre, la population demande son aide au Comte de Montgomery, chef militaire des protestants en Normandie. Celui-ci fortifie et protège la ville avant l'arrivée de l'avant garde royale, le 29. Après avoir eux des pertes considérables, les catholiques s'emparent des redoutes du mont Sainte-Catherine qui dominait la ville. Les deux camps utilisaient la terreur. Des messagers rouennais ont alors demandé l’aide de la reine d'Angleterre. Les Anglais ont envoyé, en vertu du traité d'Hampton Court signé le 20 septembre 1562 avec Condé, des troupes pour soutenir les protestants et ont occupé Le Havre. Le , les troupes royales prennent Rouen et pillent la ville pendant trois jours[30].

    La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy est parvenue à Rouen fin août 1572 : Hennequier a essayé d'éviter le massacre aux protestants en les enfermant. Mais, entre le 17 et le 20 septembre, la foule a forcé les portes des prisons et égorgé les protestants qui s'y trouvaient[31]. La ville a été plusieurs fois assaillie par Henri IV mais a résisté, notamment lors du siège de décembre 1591 à mai 1592 avec l'aide de l'armée espagnole du duc de Parme[32].

    Âge classique

    L'échiquier permanent de Normandie, installé à Rouen en 1499 par Georges d'Amboise, a été transformé en Parlement par François Ier en 1515 et a été jusqu'à la Révolution française le lieu de pouvoir de la province. Il avait des compétences judiciaires, législatives et exécutives, sur les affaires normandes, n’ayant au-dessus de lui que le Conseil du Roi. Il avait également compétence sur la gestion du Canada français.

    Les XVIe et XVIIIe siècles ont été prospères avec le commerce du textile et l'activité du port. En 1703, a été créée la Chambre de Commerce de Normandie.

    Bien que dépourvue d'université, Rouen a eu un fort rayonnement intellectuel avec des écoles renommées. En 1734, une école de chirurgie, la deuxième de France après Paris (1724), a été fondée. En 1758, a ouvert le nouvel Hôtel-Dieu à l'ouest de la ville, qui remplaçait l'ancien au sud de la cathédrale, trop petit.

    Période révolutionnaire et Empire

    Ville très modérée pendant la Révolution, Rouen est considérée comme fidèle au régime monarchique.

    À l'été 1792, alors que la royauté vit ses dernières semaines, un certain nombre de ministres fidèles au régime, dont Molleville, Malouet et La Porte, investissent Rouen et y mettent en place toutes les structures nécessaires pour accueillir Louis XVI qui, éloigné de Paris et de l'Assemblée nationale, aurait pu restaurer son pouvoir et organiser un véritable gouvernement contre-révolutionnaire. Mais Louis XVI, éternel indécis, préférera rester à Paris sous l'influence de l'Assemblée, anéantissant ainsi les dernières chances qu'il avait de briser la Révolution.

    Rouen était donc, pour la Monarchie, le dernier espoir pour soulever les provinces contre Paris.

    Époque contemporaine

    Médaille de l'Exposition nationale et coloniale de Rouen par Oscar Roty

    Pendant la Monarchie de Juillet, le grand compositeur Frédéric Chopin y a donné un concert public. Rouen compte ainsi parmi les très rares cités où Chopin s'est produit dans un cadre "officiel".

    Durant la guerre de 1870, Rouen a été occupée par les Prussiens qui se composaient, au 9 janvier 1871, de 16 bataillons et 16 escadrons sous le commandement du général Ferdinand von Bentheim.

    En 1896, Rouen accueille l'Exposition nationale et coloniale. L’une des principales attractions de l’exposition était le « village nègre », installé sur le Champ-de-Mars. «Tout ce monde de races si diverses et de pays si lointain se trouve réuni autour d'un petit lac sur lequel flottent des pirogues faites d'un seul tronc d'arbre et où, tout le jour durant, la multitude des négrillons plonge à la recherche des «petits sous» que leur jettent les visiteurs»[33]. Le public et la presse sont fascinés par cette primitivité et 600 000 visiteurs s'y précipitent.

    Première guerre mondiale

    Lors de la Première Guerre mondiale, elle a servi de base à l'armée britannique[34]. Le 2 août 1914, les gens attendent la mobilisation générale à Rouen. En effet, une dépêche est affichée à la porte de la Recette principale des postes, rue Jeanne-d'Arc. "La nouvelle de la mobilisation générale a été apprise à Rouen à quatre heures, elle se répand en ville avec une rapidité incroyable. Partout elle est accueillie avec le même calme, le même sang-froid. C'est admirable et réconfortant au plus haut point.[35]". L'ordre de mobilisation est lancé presque à la même minute dans tout le département, il est porté à la connaissance des populations grâce aux cloches et aux tambours. Le Journal de Rouen note qu'au Petit-Quevilly : "Les affiches de mobilisation ont vivement impressionné la population ouvrière[35]". La compagnie des tramways assure le transport gratuit des mobilisés.

    La mairie de Rouen met en place des mesures de recensement pour les jeunes nés en 1895 ; c'est la "Formation des classes de 1915"[36]. Les inscriptions se feront en mairie en personne, sauf cas de maladie ou d'absence, les déclarations seront faites par leurs représentants. Les hommes appartenant aux classes antérieures par leur âge et qui ne se sont pas inscrits doivent également demander leur inscription. Dans le cas contraire, ils seront annotés comme devant être incorporés dans les troupes coloniales et pourront ensuite être envoyés aux colonies. À ce moment, tous les employés des tramways et des trains sont remplacés par des femmes. De nombreux Belges se réfugient à Rouen pour échapper aux Allemands, un comité central des réfugiés est créé afin de récolter des dons : chaussons, chaussures, pour hommes femmes et enfants[36]. La Mairie de Rouen a décidé d'attribuer le nom de boulevard des Belges au boulevard Cauchoise afin de leur rendre hommage. Beaucoup de jeunes belges cherchent du travail en ville et passent des annonces dans le Journal de Rouen[37]. Le Journal de Rouen note également que les familles des soldats rouennais envoient beaucoup de paquets aux militaires au front. Le Journal de Rouen du 31 janvier 1915 note des difficultés de ravitaillement des grands magasins en raison de la guerre. C'est ainsi que les ventes et les journées "vente de Blanc" ont été bloquées et certains magasins souffrent de pénurie (en particulier le Sans Pareil)[38]. En juillet 1916, et particulièrement pour le 14, on note une série de manifestations en soutien aux blessés soignés par la Société française de secours aux blessés militaires, des concerts militaires à Dieppe, ou encore une manifestation patriotique au Grand-Quevilly. Le maire demande à ses habitants de « pavoiser leurs maisons » et d'assister à la manifestation de l'Association des anciens combattants à l'occasion de la Fête nationale[39]. Le Journal de Rouen du 6 mars 1917 annonce un symbole de mémoire et d'espoir : le timbre postal du « tricot du soldat » a pour but de créer des ressources nouvelles. Il représente un poilu casque en tête dans la tranchée tendant les mains pour recevoir un paquet, derrière lui se trouve une silhouette de la ville de Rouen. Nous pouvons d'ailleurs y apercevoir une inscription patriotique : « Tricot du soldat, Rouen-1914 jusqu'à la Victoire. Secourez les combattants ». Ce timbre est utilisé pour envoyer des lettres sur le front ainsi les soldats comprennent qu'à l'arrière on ne les oublie pas[40]. En juillet 1917, la reine d'Angleterre se rend à Rouen et le Journal de Rouen du 17 juillet en établit le compte-rendu. La reine et le prince de Galles effectuent un parcours en automobile dans le centre de Rouen : " le public, très nombreux sur le parcours, a respectueusement salué, applaudit et acclamé la Reine. (...) Elle y a visité un hôpital australien, les salles militaires de l'Hotel-Dieu, l'institut belge de Bonsecours pour la fabrication des membres artificiels. Ensuite elle a visité les établissements anglais et installations de la rive gauche, des hôpitaux au Madrillet, puis s'est rendu à l'hôpital de la Croix-Rouge.(...) La Reine a employé la journée du jeudi à visiter les ruines de Jumièges et Saint Wandrille ; elle est allée au Havre. La dernière journée du séjour de la souveraine anglaise dans notre région a été consacrée par elle à la visite du mémorial de Jeanne-d'Arc, place du Vieux Marché (...)[41]." L'armistice est déclarée le 11 novembre 1918, le Journal de Rouen du 12 novembre relate ces évènements : "L'armistice c'est la paix mais il faut la réaliser". Les Rouennais se réjouissent, le Journal décrit les manifestations d'enthousiasme, un concert est organisé ainsi que des concours de musique[42].

    Seconde guerre mondiale

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, après avoir été héroïquement défendue par le 5e Groupe Franc motorisé de Cavalerie, Rouen a été occupée par l'armée allemande du 9 juin 1940[43] au 30 août 1944. Pendant ce conflit, elle a subi un important incendie en juin 1940 qui a détruit tout le quartier ancien entre la cathédrale et la Seine, ainsi que de violents bombardements de 1942 à 1944 visant notamment les ponts sur la Seine et la gare de triage de Sotteville-lès-Rouen. Les deux bombardements ayant fait le plus de victimes et de dégâts ont été celui du 19 avril 1944, par la Royal Air Force, qui fit 816 morts et 20 000 sinistrés dans la ville[44] et endommagea fortement la cathédrale et le Palais de justice, puis celui de la « semaine rouge », mené par les Américains du 30 mai au 5 juin 1944, et au cours duquel la cathédrale et son quartier ont à nouveau brûlé. Le 30 août 1944, les Allemands battent en retraite et les Canadiens libèrent la ville.

    Après-guerre

    Après la guerre, le centre-ville a été reconstruit selon le plan Greber et sous la direction de Jean Demarest, François Herr et Jean Fontaine[45],[46].

    Quartiers

    La ville est divisée en 12 quartiers[47] situés dans deux parties Rouen Rive Droite et Rouen Rive Gauche selon leur localisation par rapport à la Seine. Rouen Rive Droite constitue le cœur historique de Rouen avec la cathédrale Notre-Dame, le palais de justice, la place du Vieux-Marché et les plus grandes rues (rue du Gros-Horloge, rue Jeanne-d'Arc). On appelle Rouen Rive Gauche la partie située sur la rive gauche.

    Quartiers de Rouen
    Paul Gauguin, Rue Jouvenet à Rouen, 1884. Collection Carmen Thyssen-Bornemisza, en dépôt au musée Thyssen-Bornemisza (Madrid)
    Rue du Docteur-Dévé, dans le quartier Grammont

    Rouen Rive Droite

    • Vieux-Marché, Cathédrale (14 054 habitants)
      • cathédrale Notre-Dame
      • place du Vieux-Marché
      • rue du Gros-Horloge
      • rue Jeanne-d'Arc
      • musée des beaux-arts
      • musée Le Secq des Tournelles
      • musée de la céramique
      • tour Jeanne d'Arc
      • musée départemental des antiquités
      • muséum d'histoire naturelle
      • Beauvoisine
    • Saint-Marc, Croix-de-Pierre, Saint-Nicaise (14 800 habitants)
      • croix-de-Pierre
      • abbatiale Saint-Ouen
      • Hôtel de ville
      • faculté de médecine et de pharmacie
      • lycée Corneille
      • musée national de l'Éducation
      • école régionale des beaux-arts
      • Conseil régional
      • Collège Fontenelle (Séminaire Saint-Nicaise)
    • Pasteur (4 259 habitants)
      • préfecture de Seine-Maritime
      • faculté de droit
      • Maison des associations
      • Musée Flaubert et d'histoire de la médecine
      • centre commercial Docks 76
    • Coteaux Ouest (7 763 habitants)
      • église Saint-Gervais
      • pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle
    • Gare - Jouvenet (5 151 habitants)
      • Institution Jean-Paul II
    • Grieu, Vallon Suisse, Saint-Hilaire (6 601 habitants)
    • Mont-Gargan (2 588 habitants)
    • Les Hauts De Rouen (La Grand-Mare, La Lombardie, Le Châtelet, Les Vieux Sapins (15 941 habitants)
      • cimetière monumental
      • Église Sainte-Marie
      • Mairie annexe des Sapins
      • Centre André Malraux
      • Église Sainte-Claire
      • Piscine François Salomon
      • Collège Georges Braque

    Rouen Rive Gauche

    • Centre-ville, rive gauche (Saint-Sever, Île Lacroix (3 570 habitants), Conseil départemental, Archives départementales) (13 191 habitants)
    • Grammont (2 995 habitants)
    • Saint-Clément - Jardin des plantes (12 388 habitants)

    Économie

    Article détaillé : Grand port maritime de Rouen.
    • 176 300 emplois dans l'agglomération dont 75 700 à Rouen ;
    • 3 000 commerces ;
    • 1re métropole régionale tertiaire du bassin parisien ;
    • Aéroport Rouen Vallée de Seine ;
    • Grand port maritime de Rouen ;
    • Marché d'intérêt national.

    Rouen est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouen et de la Chambre régionale de commerce et d’industrie de Haute-Normandie. Elle gère l’Aéroport Rouen Vallée de Seine.

    Pour son développement économique, Rouen dispose de l'Agence de développement économique de l'agglomération rouennaise (ADEAR Rouen Développement)[48] dont les principales missions sont la promotion et le développement du territoire. Cette association est financée par l'Agglomération de Rouen, le conseil départemental de la Seine-Maritime, la CCI de Rouen, le Grand Port Maritime et l'Université.

    Rouen a connu un fort taux de chômage à cause de délocalisations à partir de la fin des années 1970. Il était en 2008 de 7,8 %[49].

    Rouen est le siège de la Matmut, de la Mutuelle assurance de l'éducation (la MAE), de Lubrizol France, de Rapid'Flore, EDUCATEL, et d'Astera. Se trouvent dans l'agglomération (la CREA) les sièges de Ferrero France, Novandie (Mamie Nova), Cap Seine, Segafredo-Zanetti France, Huis-Clos, Turtle Wax France (Abel Bonnex), Le Mutant (supermarché), Eismann France, Maxim's SAPP, Daiwa France et le siège historique des Anciennes Mutuelles devenues Axa.

    Politique et administration

    Politique locale

    Le nombre d'habitants étant compris entre 100 000 et 150 000, le nombre de conseillers municipaux est de cinquante-cinq.

    Conseil municipal de Rouen (mandature 2014-2020)
    Liste Tendance Maire Effectif Statut
    « Notre force c'est Rouen » PS-PCF Yvon Robert 41 Majorité
    « Rouen c'est vous ! » UMP-MoDem 11 Opposition
    « Avec tous ceux qui aiment Rouen » UDI 3 Opposition

    Maires

    Article détaillé : Liste des maires de Rouen.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    30 août 1944 18 mai 1945 Guy Montier   Avocat agréé Tribunal de commerce
    18 mai 1945 17 avril 1958 Jacques Chastellain CNI Armateur
    6 mai 1958 4 avril 1968 Bernard Tissot CNI Avocat
    4 avril 1968 22 février 1993 Jean Lecanuet Centre Démocrate-UDF Conseiller d'État

    Ministre de la Justice

    8 mars 1993 23 juin 1995 François Gautier UDF Administrateur civil
    24 juin 1995 18 mars 2001 Yvon Robert PS Inspecteur Général de l Administration de l'Éducation nationale et de la recherche
    18 mars 2001 9 mars 2008 Pierre Albertini société civile, ex-UDF Professeur d'université
    15 mars 2008 27 juin 2012 Valérie Fourneyron PS Médecin du sport

    Ministre de la jeunesse et des sports

    27 juin 2012   Yvon Robert PS Adjoint au maire chargé de l'urbanisme
    Inspecteur général de l’administration de l’Éducation nationale et de la recherche

    Tendances et résultats politiques

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

    • Élections législatives de 2012[52] : 59,15 % pour Valérie Fourneyron (PS), 40,85 % pour Cyrille Grenot (NC), 53,83 % de participation.
    • Élections législatives de 2007[53] : 55,16 % pour Valérie Fourneyron (PS), 44,84 % pour Bruno Devaux (UMP), 58,45 % de participation.

    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

    • Élections européennes de 2014[54]: 19,46 % pour Jérôme Lavrilleux (UMP), 17,38 % pour Gilles Pargneaux (PS), 42,64 % de participation.
    • Élections européennes de 2009[55] : 25,17 % pour Dominique Riquet (UMP), 22,62 % pour Hélène Flautre (Europe Écologie), 40,64 % de participation.

    Élections municipales :

    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Seine-Maritime.
    • Élections municipales de 2014 : 46,80 % pour Yvon Robert (PS), 41,48 % pour Jean-François Bures (UMP), 54,67 % de participation.
    • Élections municipales de 2008[56] : 55,79 % pour Valérie Fourneyron (PS) élue au premier tour, 38,10 % pour Pierre Albertini (Centriste indépendant), 57,16 % de participation.

    Référendums :

    • Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe[57] : 49,51 % pour le Oui, 50,49 % pour le Non, 69,42 % de participation.
    • Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel[58] : 72,42 % pour le Oui, 27,58 % pour le Non, 30,19 % de participation.

    Cantons

    Article détaillé : Canton de Rouen.

    Rouen est divisée en 7 cantons :

    • Le 1er canton compte 19 964 habitants ;
    • Le 2e canton compte 13 643 habitants ;
    • Le 3e canton compte 12 033 habitants ;
    • Le 4e canton compte 11 153 habitants ;
    • Le 5e canton compte 15 671 habitants ;
    • Le 6e canton compte 20 682 habitants ;
    • Le 7e canton compte 13 446 habitants.

    Jumelages

    Natifs de Rouen

    Surnoms

    Rouen a été désignée sous le nom de « ville aux cent clochers » par Victor Hugo[64]. Ce chiffre est assez proche de la réalité, puisqu'on peut arriver au nombre d'environ cent clochers avant la Révolution française[65]. Surnom que portent aussi la ville de Caen et les villes de Dijon, Poitiers, Troyes, Liège, Prague et Montréal (Canada).

    Stendhal l'a qualifiée d'« Athènes du genre gothique »[66], ce qui signifie qu'elle constitue une référence en matière d'architecture gothique, comme Athènes en matière d'architecture classique.

    Elle est surnommée irrévérencieusement « le Pot de chambre de la Normandie »[67] par les Rouennais à cause de la réputation erronée d'être la plus pluvieuse des villes normandes, et cela a figuré sur des cartes postales à partir de 1902.

    Locutions

    Vue de Rouen, dessin par Constance Lézurier de la Martel, 1806 (coll. privée)
    • « Aller à Rouen » signifie être sifflé, en jargon de comédiens. Le public de Rouen avait la réputation d’être fort exigeant.
    • Rouennerie : cotonnade de Rouen.
    • « Les r'marqueurs d'à Rouen » (les remorqueurs de Rouen) est la locution patoisante censée figurer le « parler rouennais » ou son accent.

    Héraldique

    Blason de Rouen

    Armes de la ville de Rouen : « De gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête nimbée et contournée, portant une bannerette du même chargée d'une croisette d'or, au chef cousu d'azur semé de trois fleurs de lys d'or. » Il faut souligner qu'au frontispice de la Grand Poste de Rouen (rue Jeanne-d'Arc), l'agneau porte une bannerette chargée d'un lion-léopardé passant[68], et que ce dernier a été le sceau officiel de la ville de Rouen au début du XIIe siècle, avant son remplacement quelques siècles plus tard.

    Monuments et lieux touristiques

    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Rouen.

    Patrimoine historique

    Rouen détient le label ville d'art et d'histoire.

    Stendhal l’a surnommée « l'Athènes du genre gothique »[69]. Des édifices religieux et civils ont été endommagés ou détruits par les bombardements et les incendies de la Seconde Guerre mondiale, mais, heureusement, la plupart des monuments les plus conséquents et les plus emblématiques de la cité ont été restaurés ou rebâtis, ce qui place Rouen dans les six premières villes en nombre de monuments historiques classés en France, et à la première place avant les cinq autres pour l'ancienneté de son patrimoine.

    La cathédrale Notre-Dame

    Cathédrale Notre-Dame de Rouen.
    Article détaillé : Cathédrale Notre-Dame de Rouen.

    La cathédrale primatiale Notre-Dame, d'architecture gothique, inspira particulièrement Claude Monet. Elle est dotée d'une « tour-lanterne » sur la croisée du transept n'ayant pas fonction de clocher, surmontée d’une flèche en fonte culminant à 151 mètres (la plus haute de France). Elle est 5 mètres plus haute que la Pyramide de Khéops initiale.
    L'histoire du vitrail du XIIIe siècle à nos jours peut se lire à l’intérieur de l’église.
    Dans le chœur se trouvent des sépultures d'anciens ducs de Normandie comme celle de Rollon, le fondateur du duché, et de Richard Cœur de Lion qui a fait déposer son cœur dans la cathédrale en « remembrance d'amour pour la Normandie ». Claude Monet l'a immortalisée dans la série des « Cathédrales ».
    Outre ses vitraux, la statuaire de sa façade est remarquable avec 70 figures sculptées entre 1362 et 1421 installées entre 20 et 30 mètres de hauteur. Les anges et saintes femmes sont au niveau supérieur et, dessous, les apôtres dominent les archevêques, au dernier rang mais uniquement à gauche de la façade (nord).

    La tour Saint-Romain haute de 77 m encadre la façade au nord. Elle tire son nom d'un archevêque de Rouen du VIIe siècle qui, selon la légende, vainquit la « gargouille », un dragon vivant dans les marécages près de la Seine. La tour relève du gothique primitif du XIIe siècle pour les premiers étages et du gothique flamboyant pour le dernier couronné de son fameux « toit en hache ». Elle a brûlé en 1944.

    La tour de Beurre haute de 80 m encadre la façade au sud. Construite avec l’argent des indulgences de carême, elle est un chef-d’œuvre du gothique flamboyant.

    L'abbatiale Saint-Ouen

    Abbatiale Saint-Ouen de Rouen et quartiers nord est
    Article détaillé : Abbaye Saint-Ouen de Rouen.

    L'abbatiale Saint-Ouen est de style gothique rayonnant et flamboyant. L'ancienne « abbaye de Saint-Ouen » a été un des monastères bénédictins les plus puissants de Normandie. Les travaux de l'église abbatiale, commencés en 1318, ont été ralentis par la guerre de Cent Ans et achevés qu'au XVIe siècle. En 1800, la municipalité s’est installée dans l'ancien dortoir des moines devenu l'hôtel de ville près de l'église abbatiale qui mesure environ 137 mètres de long du chevet à l'entrée de la nef avec une hauteur sous voûte de 33 mètres. Elle abrite les grandes orgues du facteur romantique Aristide Cavaillé-Coll.

    La « Couronne de Normandie » est le surnom de la tour de croisée surplombant l'abbatiale et haute de 87 mètres.

    Le Gros-Horloge

    Le Gros-Horloge, dans la rue du même nom.
    Articles détaillés : Gros-Horloge et Rue du Gros-Horloge.

    Symbole de la puissance de Rouen, le Gros-Horloge est un monument emblématique de la ville. Le Gros-Horloge, horloge astronomique avec un mécanisme du XIVe siècle et un cadran du XVIe siècle, est située dans un pavillon enjambant la rue du Gros-Horloge sur une arche renaissance et qui est contigu à un beffroi gothique. Sur le double écran, l'aiguille unique pointe l'heure. Il apparaît aussi un « semainier » et les phases de la lune sont indiquées dans l'œil-de-bœuf supérieur. L'agneau pascal, dans un écusson au centre de l'arcade, représente les armes de la ville et symbolise le commerce et l'industrie de la laine. À voir, sur la face droite du Gros-Horloge, des anges gravés sur la pierre, dont l'un est à l'envers en signe de mécontentement des ouvriers lors de la construction de l'horloge.

    Il a été intégralement restauré à partir de 1997, mis en lumière en 2003 par l'entreprise Neo Light et rouvert au public en décembre 2006.

    L'Hôtel de Ville

    L'actuel Hôtel de Ville dans les bâtiments conventuels de l'abbaye de Saint Ouen
    Article détaillé : Hôtels de ville de Rouen.

    L’hôtel de ville de Rouen évolue avec l’importance de la ville.

    Au XIIe siècle, les « Établissements de Rouen » ancêtres de la municipalité sont installés à la halle aux marchands

    Début XIIIe siècle, il s’installe rue du Gros-Horloge.

    En 1758, le projet prévoit un nouveau bâtiment place du Vieux-Marché. Il sera abandonné dès 1765 et en 1791 c’est l'hôtel de la Première Présidence qui accueille la Municipalité.

    En 1800, l’Hôtel de Ville s’installe dans les dortoirs de l’ancienne Abbaye Saint-Ouen. L'actuel hôtel de ville y est toujours, adapté au exigences modernes.

    Le Bureau des Finances ou l'Office de tourisme

    Ancien bureau des finances et actuel office de tourisme

    Le Bureau des Finances, construit de 1509 à 1540 à la demande du cardinal Georges d'Amboise, est le plus ancien monument Renaissance subsistant à Rouen[70]. Il a peu souffert des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il est occupé depuis 1959 par l’office de tourisme de Rouen. L'ancien Bureau des Finances, constitué des façades sur rue et sur cour et toitures fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [71].

    Il est aussi connu pour avoir servi de lieu à Claude Monet pour peindre une partie de sa série des cathédrales, à savoir onze toiles.

    Palais de Justice

    Façade centrale sur cour du Palais de justice de Rouen.
    Article détaillé : Palais de justice de Rouen.

    Le Palais de justice de Rouen est l'ancien Parlement de Normandie. Pour l'institution Parlement de Normandie, voir :

    Article détaillé : Parlement de Normandie.

    Le Palais de Justice est une des quelques réalisations de l'architecture gothique civile de la fin du Moyen Âge en France.

    Seule l'aile en retour à gauche de la façade, dans la cour d'honneur, est gothique, construite entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle. On y relève des pinacles, gargouilles et une balustrade flamboyante à la base du toit. L'escalier attenant a été reconstruit par l'architecte Selmersheim en style néogothique champenois au début du XXe siècle et ce, après l'« affaire de l'escalier » avec le démontage de celui réalisé en style néogothique par l'architecte Lucien Lefort, apôtre de l'historicisme à Rouen.

    Le corps central est un mélange de styles gothique et renaissance dont la construction embrasse presque tout le XVIe siècle. Le décor est plus riche que sur l'aile gothique et la balustrade est radicalement différente.

    L'aile en retour de droite est un pastiche néogothique, datant du XIXe siècle et remplaçant une ancienne partie de style classique. Également néogothique est la partie donnant sur la rue Jeanne-d'Arc, avec sa tour d'horloge.

    L'édifice abritait auparavant l'échiquier de Normandie, devenu parlement de Normandie au XVIe siècle. Il serait partiellement l’œuvre de Roulland Le Roux, architecte du bureau des finances (actuel Office de tourisme).

    Il a été endommagé deux fois en 1944 : lors du bombardement du 19 avril, l'aile gothique a été détruite et le 26 août la partie centrale gothico-renaissance a aussi été fortement touchée. Les murs en pierre sont restés debout mais les pinacles et les imposantes charpentes en bois de chêne ont été anéanties. Les intérieurs ont été ravagés (dont la magnifique salle des assises avec son plafond à caissons, restauré depuis). Les charpentes ont été remplacées par des carènes de béton. Les parties néogothiques ont échappé à la destruction.

    La « Maison sublime » est un monument juif découvert sous l'escalier de droite de la cour d'honneur. Il date du XIIe siècle et ses murs préservés de faible hauteur présentent des graffitis en hébreu dont l'inscription suivante : « Que cette maison soit sublime ! », on y voit aussi un lion sculpté. C'était la maison d'un riche bourgeois juif selon certains et selon d'autres[72] une yeshiva.

    Hôtels particuliers

    La ville possède un grand nombre d'hôtels particuliers du XVIe au XIXe siècle, témoignages de son importance et de sa prospérité.

    Hôtel de Bourgtheroulde
    Article détaillé : Hôtel de Bourgtheroulde.

    L'Hôtel de Bourgtheroulde, un hôtel particulier, place de la Pucelle, présente les influences conjointes du gothique flamboyant et de la Renaissance. Il a été bâti dans la première moitié du XVIe siècle par Guillaume Le Roux, conseiller de l'Échiquier de Normandie et seigneur de Bourgtheroulde. Vendu en décembre 2006, il est devenu en 2010 un grand hôtel de luxe. Outre ses chambres, l'hôtel[73] comprend un spa avec piscine, un restaurant gastronomique, une brasserie et un bar lounge.

    Autres hôtels
    Hôtel d'Étancourt

    Certains sont connus par un nom spécifique, voire plusieurs : hôtel Bésuel, hôtel d'Étancourt, hôtel de l'État Major et du Conseil de Guerre, hôtel Jubert de Brécourt, hôtel Levavasseur, hôtel de Miromesnil, hôtel de Girancourt, hôtel de Franquetot, hôtel d'Hocqueville, hôtel de Sacy, hôtel de Senneville ou hôtel d'Aligre, etc. la plupart sont construits en pierre de taille, mais certains y mêlent le colombage et la brique.

    Église Saint-Maclou

    Église Saint-Maclou de Rouen, de nos jours
    Article détaillé : Église Saint-Maclou de Rouen.

    L'église dédiée à saint Maclou est un joyau de l’art gothique flamboyant construit entre 1437 et 1517. Elle a une façade ornée d'une rose. Devant cette façade s'ouvrent cinq porches disposés en arc de cercle. Ils sont surmontés de gables très richement décorés. Trois d'entre-eux abritent des portails, dont deux sont fermés par des portes en bois sculptées, œuvre des huchiers (ébénistes, sculpteurs sur bois) de la Renaissance.

    Le plan de l'église présente un transept non saillant par rapport aux chapelles latérales. Elle conserve la tradition normande de la tour-lanterne comme la cathédrale Notre-Dame qui en plus fait office de clocher. La flèche date du XIXe siècle et est l'œuvre de l'architecte Jacques-Eugène Barthélémy. La sacristie à l'est est un pastiche néo-renaissance dont les colonnes de marbre authentiques viennent d'Italie.

    Elle a subi des dommages lors de la Seconde Guerre mondiale atteinte par deux bombes entraînant destructions et incendies. En outre, elle a souffert des aléas du climat et de la pollution.

    L'intérieur du sanctuaire, conçu pour recueillir le maximum de lumière, est très clair. C'est une des raisons de l'absence de chapiteaux sur les piliers de la nef et du chœur. On remarque également la grande dimension des baies qui occupent tout l'espace entre les travées. Le chœur rénové, n'a pas retrouvé ses belles boiseries baroques d'avant-guerre et seule une chapelle en a conservé. Une des chapelles au sud du déambulatoire n'a pas été reconstruite.

    Peu de vitraux anciens ont subsisté et ceux qu'on peut observer, sont souvent mêlés à des éléments modernes. À noter cependant, l'arbre de Jessé du XVe siècle au-dessus du portail nord, avec un Jessé assis selon une habitude née en Flandres et au-dessus du portail sud une Crucifixion. Sur le revers de la façade occidentale, subsiste un buffet d'orgue renaissance, dont les qualités à la fois plastiques et sonores sont reconnues.

    L'aître Saint-Maclou

    Article détaillé : Aître Saint-Maclou.
    Aître Saint-Maclou.

    L'aître Saint-Maclou est un ancien ossuaire, constitué de quatre ailes en pierre et en colombage, entourant une cour de forme carrée. Son histoire remonte à la Grande Peste noire de 1348 qui tua une grande partie de la population. Le cimetière autour de l'église Saint-Maclou devenant trop petit, l'aître qui n'était alors qu'un parvis a été transformée en nécropole. En 1526, une nouvelle épidémie conduisit à la construction de trois galeries en colombage.

    Ces trois édifices avaient un aspect sensiblement différent de l'actuel. Les charpentes étaient plus élevées et plus pentues. Le premier étage n'avait pas de fenêtres. Entre les deux sablières sculptées, l'espace était ajouré. Le premier étage servait d'ossuaire et des ossements humains y étaient entassés de manière plus ou moins organisée, les ouvertures entre les colombages devant assurer séchage et dissolution des os jusque réduction en poussière et chute sur le sol comme écrit dans la bible. Le rez-de-chaussée était une galerie de circulation, analogue à celle d'un cloître, où de riches personnages prirent l'habitude de se faire inhumer. Sur les sablières de l'étage furent sculptés des crânes, des tibias et des d'objets relatifs à la destination funéraire du lieu. Au XVIIe siècle fut ajouté une quatrième aile copiant imparfaitement les trois autres mais qui ne servit jamais d'ossuaire. En effet, elle fut construite par les prêtres de la paroisse Saint-Maclou pour servir d'habitation et d'école. Après l'interdiction des inhumations en centre-ville et la destruction des cimetières intra-muros au XVIIIe siècle, l'intégralité des bâtiments fut transformée en école.

    Aujourd'hui, une partie des lieux est occupée par le service du Patrimoine et une galerie d'exposition artistique.

    La place du Vieux-Marché

    Place du Vieux-Marché.
    Article détaillé : Place du Vieux-Marché.

    La place du Vieux-Marché a été le théâtre, en pleine guerre de Cent Ans, du supplice de Jeanne d'Arc, brûlée vive le 30 mai 1431. Au milieu de la place, les vestiges de l'église Saint-Sauveur ont été dégagés et la place est entourée d'un ensemble de maisons à pans de bois.

    Halles contigües à l'église Jeanne-d'Arc et emplacement du bûcher (lieu des exécutions publiques)
    • L'ancien musée Jeanne-d'Arc.
    • La Croix Jeanne d'Arc est une grande croix élevée près de l’emplacement du bûcher.
    • L'église Sainte-Jeanne-d'Arc a été élevée sur le lieu même du martyre. Église moderne, construite par Louis Arretche en 1979, elle a une triple mission : église pour honorer sainte Jeanne d’Arc, mémorial civil pour commémorer l'héroïne et lieu de conservation des vitraux de l’ancienne église Saint-Vincent détruite en 1944.

    Le donjon du château de Rouen, dit tour Jeanne d'Arc

    Tour Jeanne d'Arc.
    Articles détaillés : Tour Jeanne d'Arc et Château de Rouen.

    La tour Jeanne d'Arc faisait partie du château de Rouen construit en 1204 par Philippe Auguste sur les ruines de l'amphithéâtre gallo-romain de Rotomagus. C'est dans ce château que Jeanne d’Arc a été emprisonnée et que se déroula son procès.

    La Fierte Saint-Romain

    C'est un des seuls vestiges de cet ancien quartier proche de la Seine, détruit par l'incendie de 1940 et les bombardements de 1944. Il est situé place de la Haute-Vieille-Tour. Il s'agit d'une sorte de podium construit en 1524 et constitué de deux étages en loggia dans un pur style Renaissance avec colonnes corinthiennes, pilastres, frontons et clochetons en lanterne. Sans certitude, son architecte serait Jean Goujon. Il est classé monument historique[74] et se trouve adossé à la seule façade ancienne[75] de la halle aux Toiles dont les autres parties ont été reconstruites en style moderne et qui sert de salle de congrès ou de spectacle. Jadis on accédait à la place de la Haute-Vieille-Tour par un passage voûté situé sous la fierte à travers la halle.

    Fierte Saint-Romain, accolée à la Halle aux Toiles

    Fierte est un mot d'ancien français signifiant châsse, issu du latin feretrum « brancard, civière pour les morts » à rapprocher de la cérémonie dite levée de la fierte, c'est-à-dire de la châsse contenant les reliques de saint Romain, évêque mythique de Rouen au VIIe siècle. En effet, à cet endroit s'achevait la grande procession annuelle des reliques de saint Romain, patron de la ville. Cette manifestation s'appuyait sur le Privilège de Saint-Romain, tradition très ancienne attestée en 1210. Un condamné à mort choisi par le chapitre de la cathédrale, juché dans la loge de l'édifice, devait soulever trois fois la châsse contenant les reliques du saint évêque. Après la manifestation, le criminel était gracié par les chanoines qui jouissaient du privilège de pouvoir libérer un condamné à mort le jour de l'Ascension. L'origine de ce privilège prend sa source dans la légende de la gargouille, sorte de dragon qui hantait les terres marécageuses du bord de Seine et qui fut vaincu par saint Romain avec l'aide d'un condamné à mort. Cette tradition prit fin en 1790[76].

    Ancien Hôtel-Dieu

    Article détaillé : Hôtel-Dieu de Rouen.

    À Rouen, l'Hôtel-Dieu est attesté depuis 1127 dans une charte le citant comme « Hôpital Notre-Dame » même s'il existait avant sous la tutelle des archevêques et du clergé. Situé au sud de la cathédrale, il a été déplacé à l'ouest de la ville. Il resta un lieu de soins jusqu'en 1988 quand les derniers services ont été transférés dans l'ancien Hospice Général devenu l'hôpital Charles Nicolle, et est devenu la préfecture de la Seine-Maritime.

    Les églises secondaires

    Musée Le Secq des Tournelles dans l'ancienne église Saint-Laurent.
    • L'église Saint-Paul (XIXe siècle), à l'est de la ville, conserve à usage de sacristie contiguë l'abside de la plus ancienne église de la ville datant de la fin du XIe siècle.
    • L’église Saint-Laurent, de style gothique flamboyant, dont la tour est remarquable. Vendue à la Révolution, elle a été réaménagée et accueille le musée Le Secq des Tournelles, une importante collection de ferronnerie.
    • L'église Saint-Godard de style gothico-Renaissance, réputée pour ses vitraux.
    Église Saint-Olav des marins norvégiens
    • L’église Saint-Patrice, construite pendant la Renaissance de style transitoire gothico-renaissance, reconnue pour ses vitraux, caractéristiques de l’époque.
    • L'église Saint-Vivien, de style gothique rayonnant et flamboyant.
    • La « chapelle » du lycée Pierre-Corneille, troisième église de Rouen pour ses dimensions, œuvre à la fois classique et baroque abritant l'auditorium de région[77].
    • L'église de la Madeleine de style classique et baroque.
    • L'église Saint-Éloi, gothique flamboyant et renaissance, aujourd'hui temple protestant.
    • L'église Sainte-Croix-des-Pelletiers, gothique flamboyant et renaissance, salle de concert et de conférence.
    • L'église Saint-Gervais.
    • La chapelle du Pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle, néo-roman (1888), place Jean-Baptiste de La Salle.
    • La chapelle St-Olav (Norsk sjømannskirke), ancienne chapelle des marins norvégiens, chapelle du Foyer International des Marins.
    • La chapelle du Collège Fontenelle (Séminaire Saint-Nicaise), en face le Conservatoire, utilisée par ce dernier et par le collège.

    Vestiges d'églises gothiques

    • La tour Saint-André XVIe siècle, rue Jeanne-d'Arc, unique élément subsistant de l'église Saint-André-de-la-Porte-aux-Febvres, détruite lors du percement de la rue en 1861.
    • Tour et élément de l'église Saint-Candé, détruite à la Révolution, intégrée dans la cour d'un immeuble moderne et de l'hôtel Asselin, rue aux Ours.
    • Substructions de l'église Saint-Sauveur, place du Vieux-Marché, transformée en carrière de pierre en 1793.
    Ancien clocher de l'église Saint-Nicolas à Cottévrard
    • Pilier de l'église Saint-Nicolas, détruite à la Révolution. Son clocher a été remonté à Cottévrard.
    • Ruines de l'église Saint-Pierre-du-Châtel, détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
    • Porche sud du transept (1515) de l'église Saint-Vincent, détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, rue du Général-Giraud. Une partie des vitraux orne la nouvelle église Sainte-Jeanne-d'Arc, une autre la chapelle de la vierge de la cathédrale Notre-Dame et d'autres sont au musée des beaux-arts.
    • Le chœur de l'église Saint-Nicaise, gothique flamboyant. La nef et le clocher ont été reconstruits en béton à la suite d'un incendie qui s'est produit dans la nuit du 9 au 10 mars 1934.
    • Le mur est du chœur de l'église Notre-Dame-de-la-Ronde, rue du Gros-Horloge, détruite après la Révolution, subsiste entre deux immeubles.

    Vestiges d'abbayes, couvents et prieurés

    • La chapelle du couvent des Ursulines, bibliothèque de quartier.
    • La chapelle Saint-Louis, ancienne chapelle du couvent des bénédictines, édifice classique du XVIIe siècle, devenu le théâtre de la Rougemare.
    • Porche de l'église prieurale Saint-Lô intégré au lycée Camille Saint-Saëns, détruite à la Révolution, rue Saint-Lô.
    • Le cloître du premier couvent de la Visitation, Musée des Antiquités et Muséum d'Histoire Naturelle.
    • La chapelle funéraire et les terrasses du second couvent de la Visitation, occupé par le lycée Jeanne d'Arc.
    • L'église de l'abbaye des Clarisses, fondée en 1485 par Jehan d'Estouteville, transformée en maison particulière.
    • Le prieuré Saint-Michel sur la Côte Sainte-Catherine subit en raison de sa position stratégique dominant la ville plusieurs destructions, au XVe siècle lors de la guerre de Cent ans[78] et au XVIe siècle lors des guerres de religion. Il fut détruit en 1592 et remplacé par une petite chapelle qui subsista jusqu'à la Révolution et dont les derniers pans de murs s'effondrèrent au début du XIXe siècle[79].

    Les maisons anciennes

    Au coin des rues de Martainville et Damiette
    Article détaillé : Vieux Rouen.

    La ville est remarquable pour la diversité et la richesse du tissu urbain : on y trouve des maisons d'époques variées du XIIIe siècle à l’époque contemporaine. Rouen est ainsi une des villes les plus hétérogènes de France sur le plan architectural : hétérogénéité des époques mais aussi des matériaux (les pans de bois de la pierre, la brique ou le béton pour les immeubles de la reconstruction), des formes ou des couleurs. À l’opposé de villes classiques comme Bordeaux ou Nancy, Rouen incarna le modèle de la ville romantique, célébré par Victor Hugo dans un célèbre poème (Les Feuilles d’automne).

    La Vieille Maison, XIVe siècle, adossée à la cathédrale, rue Saint-Romain

    Cette variété aurait pu être anéantie par les destructions de la Seconde Guerre mondiale avec la disparition de quartiers parmi les plus appréciés des touristes. Dans l’ensemble, la reconstruction a respecté les particularités de la vieille ville et essaie de proposer une certaine irrégularité des tracés et des formes.

    La ville garde près de 2 000 maisons à colombage (contre environ 4 000 en 1939) dont un millier de restaurées ce qui en fait la première en Europe pour le nombre[réf. nécessaire] : les rues du Gros-Horloge, Saint-Romain, Damiette, des Faulx ou Eau-de-Robec sont ainsi remarquables. Moins restaurés et moins fréquentés par les touristes, les quartiers Saint-Vivien ou Beauvoisine méritent la visite.

    Le patrimoine détruit pendant la Seconde Guerre mondiale et non reconstruit

    Édifices détruits par la guerre et non reconstruits par la suite.

    Patrimoine religieux
    • Église Saint-Vincent XVe siècle, XVIe et XVIIe siècles, gothique flamboyant (il n'en reste que le porche sud du transept construit en 1515 et un pan de mur)
    • Église Saint-Pierre-du-Châtel XIVe et XVe siècles, gothique rayonnant et flamboyant (d'importantes ruines post-bombardements subsistent encore aujourd'hui)
    • Église Sainte-Marie-la-Petite (utilisée comme synagogue) XVIe siècle, gothique flamboyant. Aucun vestige.
    • Église Saint-Denis XVIe siècle, gothique flamboyant et renaissance. Aucun vestige.
    • Église Saint-Étienne-des-Tonneliers fin XIVe - XVe siècle, gothique rayonnant et flamboyant (il subsistait l'essentiel avant les bombardements, malgré son état de délabrement). Aucun vestige.
    • Chapelle des Augustins XIVe et XVe siècles, gothique rayonnant et flamboyant, porche de style classique. Il ne reste que quelques baies remontées dans un square.
    Patrimoine civil monumental
    • Palais des consuls XVIIIe et XIXe siècles, architecture classique et néo-classique. Aucun vestige.
    • Hôtel Romé XVIe siècle, style renaissance (seul les deux étages d'une façade sont conservés dans la cour intérieure du moderne Espace Monet)
    • Hôtel de la Première Présidence ou des Sociétés savantes XVIIIe siècle, architecture classique (il ne subsiste qu'un portail)
    • Hôtel des douanes début XIXe siècle (il ne reste qu'un portail - monument aux victimes de la Seconde Guerre mondiale- et deux statues de David d'Angers)
    • Théâtre des Arts fin XIXe siècle. Aucun vestige.
    • Les halles médiévales (seule une façade des trois halles a été reconstituée)
    • La Bourse du Travail 1903, Art Nouveau (endommagée et détruite après-guerre). Aucun vestige.
    • L'Alambra, puis l'Omnia, théâtre puis cinéma, style Art Nouveau, rue de la République. Aucun vestige.
    Autre patrimoine
    • Le logis des Caradas, maison du XVe siècle avec une partie en quadruple encorbellement[80]. « La perle des maisons de bois de notre cité » selon le commandant Quenedey. Aucun vestige
    • La plupart des maisons médiévales à encorbellement rue Ganterie, rue de la Vicomté, côté sud de la place de la Pucelle, quartier sud de la cathédrale, rue Grand-Pont. Aucun vestige.
    • La fontaine de Lisieux XVe siècle, style renaissance. Aucun vestige.
    • La fontaine de la Pucelle XVIIIe siècle, style classique et néoclassique. Aucun vestige.

    Le patrimoine portuaire

    Malgré les destructions engendrées par la Seconde Guerre mondiale, qui ont surtout concerné le port et les quartiers situés autour de ce dernier, la ville conserve certains éléments de son patrimoine liés à l'activité portuaire.

    Indien d'Amérique, cariatide de l'hôtel des Sauvages, montrant les relations traditionnelles du port de Rouen avec les Amériques.
    Château d'eau-marégraphe no 1, la « tour Eiffel ».
    Ancienne centrale électrique du port.
    • La « façade maritime » : les édifices bâtis le long de la Seine rive droite constituaient un alignement qui faisait dire que Rouen avait « la plus belle façade maritime de France après Bordeaux ». Il n'en reste quasiment rien : les trois monuments emblématiques qui la constituaient — à savoir le Palais des Consuls, le Théâtre des Arts et la Douane — ont été totalement détruits. Il ne subsiste que quelques hôtels particuliers, de facture plus modeste, dont le plus remarquable, dit Hôtel des Sauvages, du début du XIXe siècle, est classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
    • Les châteaux d'eau-marégraphes sont deux tours de taille modeste en brique, silex et pierre calcaire construits fin XIXe, début XXe siècle, et qui étaient surtout destinés à servir d'accumulateur pour l'eau nécessaire au fonctionnement des grues hydrauliques. Ils sont classées monuments historiques depuis 1997.
    • L'ancienne centrale électrique, les docks et les hangars

    La Tour des archives et les ponts

    Article détaillé : Archives départementales de Seine-Maritime.

    Inaugurée en 1965, la Tour des archives est dans l’enceinte de l'ancienne préfecture dans le quartier Saint-Sever, locaux abritant le conseil départemental de la Seine-Maritime. Ce bâtiment, de conception moderne, peut accueillir 37 kilomètres linéaires de documents incluant les archives départementales. La tour compte 27 étages pour 104 mètres de hauteur, le tout en béton armé, c'est le deuxième bâtiment le plus haut de Rouen après la cathédrale. En 2007, le conseil général de Seine-Maritime a demandé à l'entreprise Neo Light la mise en lumière de la tour qui a obtenu une mention spéciale au concours city.people.light 2007 et le premier prix du concours Lumières 2008.

    Le Belem sous le pont Gustave-Flaubert inauguré à l'occasion de l'Armada 2008.

    Tous les ponts de Rouen à la mer (pont de Brotonne, de Tancarville, de Normandie) peuvent laisser passer des navires de fort tonnage. Rouen est la ville où les ponts empêchent les gros navires de remonter la Seine vers Paris. Ils permettent cependant le passage des caboteurs fluvio-maritimes desservant les ports de Limay et de Gennevilliers.

    Le premier pont de pierre dont on a trace a été construit au IXe siècle. Les pont suivants furent reconstruits plusieurs fois. Tous les ponts actuels datent de l'après-guerre, sauf le pont ferroviaire dit viaduc d'Eauplet, qui a pu être remis en état, les trois autres ponts ayant été complètement détruits pendant la Seconde Guerre mondiale. L'un d'entre eux était un pont transbordeur. Trois ponts supplémentaires sont venus s'ajouter depuis aux trois rebâtis, dont deux sur leur emplacement d'origine.

    Ces ponts sont, de l’aval vers l’amont :

    • le pont Gustave-Flaubert, mis en service en septembre 2008, pont levant ;
    • le pont Guillaume-le-Conquérant ;
    • le pont Jeanne-d’Arc, traversé par le tramway (réseau métrobus) ;
    • le pont Boieldieu orné des sculptures monumentales de Jean-Marie Baumel représentant les Vikings voguant sur une esnèque (drakkar) et le navigateur et explorateur rouennais Cavelier de la Salle[81],[82].
    • le pont Pierre-Corneille, s'appuie sur l'île Lacroix et la dessert ;
    • le pont Mathilde, au-dessus de l'île Lacroix sans la desservir (en travaux) ;
    • le viaduc d'Eauplet, dit aussi « Pont aux Anglais », pour le trafic ferroviaire, au-dessus de l'île Lacroix.

    Parcs et jardins

    Le Jardin des plantes.
    Square Verdrel
    • Jardin des plantes (85 000 m²)
    • Parc Antoine de Saint-Exupery (78 000 m²)
    • Parc Grammont (29 000 m²)
    • Jardin de l’hôtel de ville (26 000 m²)
    • Jardin Pasteur (21 700 m²)
    • Square Verdrel (9 000 m²)
    • Square Marcel-Halbout (5 240 m²)
    • Et 17 autres parcs et jardins de quartier

    L'activité portuaire

    Article détaillé : Port autonome de Rouen.

    Depuis le Moyen Âge, et même avant, le port a eu une place prépondérante dans l'activité de la ville en raison de sa position stratégique entre Paris et la mer dont les marées y sont perceptibles.

    Bien qu'il soit à 80 km de fleuve de l'estuaire (6 heures de navigation), le port est fluvial et maritime car pouvant accueillir des navires (jusqu'à 280 m de long et 150 000 tonnes). En aval, les ponts sur la Seine ont 50 mètres de tirant d’air et des dragages permanents maintiennent un tirant d’eau de 10 mètres minimum.

    Tous tonnages, Rouen n’est que le 28e port européen et le 5e français, derrière Marseille (3e européen), Le Havre (5e), Dunkerque (13e), Saint-Nazaire (18e), mais c'est le 1er port européen de céréales, le 1er français pour la farine et les engrais. Le trafic pétrolier est bien moindre qu'au Havre mais non négligeable avec la raffinerie de Petit Couronne.

    Enfin, les plus grands voiliers du monde se rassemblent à Rouen tous les 4 à 5 ans[83]. L'événement a été appelé Voiles de la liberté en 1989, Armada de la liberté en 1994 et Armada du siècle en 1999 avec six millions de visiteurs. L'édition Armada Rouen 2003 en juillet 2003 a accueilli cinquante navires, six mille marins de vingt nationalités, dix millions de visiteurs, des dizaines de manifestations et d’animations… L'Armada 2008 a eu lieu du 5 au 14 juillet. La dernière Armada a eu lieu en juin 2013.

    Culture

    Zénith de Rouen
    • 8 théâtres (capacité : de 80 à 1 200 places) dont le Théâtre des Arts ;
    • 1 orchestre (Orchestre de l'Opéra de Rouen / Haute Normandie) basé au Théâtre des Arts ;
    • 6 cinémas (Elbeuf, Grand-Quevilly et Rouen soit 60 salles au 26 mars 2011 ; ces chiffres n'intègrent pas les salles uniques) dont l'un intègre une salle IMAX (adaptation de la salle 1[84] du Gaumont multiplexe de Grand-Quevilly) ouverte le 21 juillet 2010 ;
    • 1 parc des expositions à Grand-Quevilly au Sud de Rouen ;
    • 7 bibliothèques ;
    • 1 conservatoire à Rouen ;
    • 1 zénith (environ 7500 places assises) à Grand-Quevilly ;
    • 1 scène de musiques actuelles, le 106, à Rouen ;
    • 1 Jardin des plantes avec serres (expositions et conférences).

    Manifestations

    Foire Saint-Romain sur les quais (octobre / novembre)
    • Festival du cinéma nordique de 1988 à 2010, en mars.
    • Festival Regards sur le cinéma du monde de Rouen depuis 1995, en janvier.
    • Festival Normandie Impressionniste, 2e édition, avril - septembre 2013.
    • L'Armada, grand rassemblement de voiliers géants et navires de guerres. Rassemblements en 1989, 1994, 1999, 2003, 2008, 2013[83], 2019 du 06 au 16 juin.
    • La Foire Saint-Romain, grande fête foraine qui a lieu chaque année entre les mois d'octobre et novembre sur les quais de la Seine.

    Musées

    Pissarro : Rue de l’Épicerie, Rouen, 1898.
    Scène du musée Jeanne-d'Arc de Rouen.
    • Le musée des beaux-arts de Rouen rassemble un ensemble de peintures, dessins et sculptures auquel s’ajoutent quelques meubles et objets d’art. Les toiles du Caravage, de Velázquez, Delacroix, Géricault, Modigliani, Gérard David et Monet et Sisley sont les plus célèbres. C'est la plus importante collection de province.
    • Le muséum d’histoire naturelle : deuxième de France, après le muséum national d'histoire naturelle de Paris, par la richesse de ses collections, le muséum de Rouen fondé par Pouchet en 1828, a fermé pour travaux en 1996 et rouvert le 23 février 2007.
    • Le musée des antiquités retrace l’archéologie gallo-romaine et mérovingienne et présente une collection d’objets d’art, vitraux et éléments du Moyen Âge et de la Renaissance et des collections égyptiennes et grecques.
    • Le musée Flaubert et d'histoire de la médecine où se trouve la chambre natale de cet écrivain dont on retrouve des souvenirs, des céramiques pharmaceutiques, des instruments chirurgicaux, des documents sur la naissance et la petite enfance, du mobilier hospitalier, des statues de saints guérisseurs et un jardin de plantes médicinales.
    • Le musée national de l'Éducation retrace l'histoire de l'enfant et de son éducation depuis le XVIe siècle illustrée par un choix de peintures et de gravures, de cahiers d'élèves, de livres pour enfants, de mobilier scolaire et de matériel pédagogique.
    • Le musée de la céramique : importante collection de faïences axée sur l'évolution de la production rouennaise et de nombreux autres exemples.
    • Le musée Le Secq des Tournelles : collection unique au monde de ferronnerie regroupant éléments d'architecture, enseignes, serrures, heurtoirs, outils, bijoux, objets de couture et de costume.
    • Le musée Pierre Corneille, installé dans la maison natale du poète, rue de la Pie, contient des dessins, des gravures relatifs à sa vie et les premières éditions de ses œuvres.
    • Le musée maritime, fluvial et portuaire retrace l'histoire du port, de ses métiers, des grands voiliers rouennais, de la marine marchande, de la batellerie, de la construction navale, de la chasse à la baleine et des expéditions polaires de Charcot.
    • Le musée du Gros-Horloge retrace l'histoire de l’horlogerie et notamment du Gros-Horloge de Rouen. Les mécanismes du Gros-Horloge de 1389 et de l'église Saint-Vivien du XVIe siècle y sont exposés. Ce musée a rouvert en 2006.
    • Le musée du Château de Rouen, tour Jeanne-d'Arc, présente la forteresse médiévale construite en 1204 par Philippe Auguste sur les ruines de l'amphithéâtre gallo-romain.
    • L'historial Jeanne d'Arc.
    • Le Panorama XXL.

    Médias

    Lycée Pierre-Corneille, Rouen 1902, Robert Antoine Pinchon (second rang, droit) et Marcel Duchamp (troisième rang, gauche)
    L'Académie de Rouen c.1935, Robert Antoine Pinchon, troisième rang, droit
    Robert Antoine Pinchon, 1905-06, La foire Saint-Romain sur la place Saint-Vivien, Rouen, huile sur toile, 49 x 59,4 cm
    L'accrochage au Salon des Artistes Rouennais, musée des beaux-arts de Rouen, Robert Antoine Pinchon (center) 1934
    Fleur d'eau Rouen. Jean Yves Lechevallier
    Robert Antoine Pinchon, 1905, Le Pont aux Anglais, Rouen, huile sur toile, 32 x 47 cm
    Salon des Artistes Rouennais, musée des beaux-arts de Rouen, c.1930
    Article connexe : Catégorie:Média de Haute-Normandie.

    Presse écrite

    Le principal quotidien régional est Paris Normandie, qui couvre l'ensemble de la région Haute-Normandie depuis la fusion entre les trois principaux journaux de l'après-guerre, Liberté-Dimanche, Le Havre libre et Le Havre Presse. Trois journaux gratuits sont distribués : Côté Rouen, Tendance Ouest (hebdomadaires régionaux) et 20 minutes (quotidien national). Metronews a également été distribué de 2012 à sa disparition en 2015[85][86].

    Plusieurs journaux sont également disponibles sur Internet : infoNormandie et Normandie-actu.

    Toutes les collectivités territoriales distribuent également chacune leur magazine d'informations : Rouen mag (journal de la municipalité), Métropole Rouen Normandie Le Mag (journal de Métropole Rouen Normandie), Ma région (journal du conseil régional de Haute-Normandie) et Seine-Maritime Le magazine (journal du conseil départemental de la Seine-Maritime).

    Il existe d'autres bulletins gratuits concernant l'actualité culturelle : aux Arts (informations culturelles), Bazart (actualités culturelles) et L'Agenda rouennais (actualités culturelles).

    Audiovisuel

    Le siège de France 3 Normandie se situe sur la rive gauche de Rouen. Elle propose chaque jour l'actualité régionale ainsi qu'un journal d'actualités locales.

    La Chaîne Normande (LCN) a été créée en octobre 2011. Il s'agit de la première télévision partiellement privée régionale[87] émettant en Haute-Normandie. D'autres chaînes de télévision n’émettant pas en Haute-Normandie sont accessibles en streaming. Parmi elles : TVNormanChannel (chaîne de télévision privée régionaliste animée principalement par le Mouvement normand).

    France Bleu Haute-Normandie (100,1 MHz), la radio régionale de Radio France est, en terme du nombre d'auditeurs, la radio la plus écoutée de Haute-Normandie avec environ 220 000 auditeurs. Elle possède son siège régional sur le quai Boisguilbert, sur la rive droite de Rouen, ainsi que des bureaux à Évreux et au Havre.

    La plupart des radios nationales diffusent leurs programmes dans l'agglomération rouennaise (RMC (87,7 MHz), Europe 1 (104,9 MHz), Chérie FM (97,5 MHz), Nostalgie (105,3 MHz), Skyrock (89,3 MHz), Virgin Radio (104,1 MHz), RCF Haute-Normandie (88,1 MHz), NRJ (100,5 MHz), Fun Radio (107,0 MHz), Rire et Chansons (103,3 MHz) et Le Mouv' (95,8 MHz).

    Il faut ajouter à cela, plusieurs radios locales : Radio RC2 (94,4 MHz), Radio Cristal (90,5 MHz), Radio HDR (99,1 MHz), R2R (101,3 MHz) et Radio Espace (91,6 MHz).

    Rouen dans les arts plastiques

    Au XVIIIe siècle, Rouen a inspiré Bonington et Turner. Claude Monet y a peint la série des Cathédrales de Rouen. Pissarro a peint plusieurs tableaux de Rouen, surtout autour du pont Boieldieu.

    Bernard Mandeville célèbre peintre rouennais n'a pas manqué de faire siens ces paysages, maintes fois repris sur le motif, entre le pont Corneille et le pont Boïeldieu, entre Croisset et Eauplet.

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    Dans la deuxième moitié du XXe siècle, plusieurs sculptures de l'artiste Jean-Yves Lechevallier ont été placées dans les lieux publics, notamment la fontaine-sculpture Fleurs d'eau sur le front de Seine et Voile dans l'île Lacroix.

    Rouen au cinéma

    • Rouen, martyre d'une cité, court métrage de Louis Cuny, 1945
    • Les Mystères de Paris, d'André Hunebelle, 1962
    • Jules et Jim, de François Truffaut, 1962
    • Mission impossible (série TV) (vue panoramique de Rouen en balayage caméra au début de quelques épisodes de la quatrième saison, notamment le huitième, Le Robot), saison 4, 1969-1970
    • Mourir d'aimer (film, 1971) d'André Cayatte
    • Les Valseuses, de Bertrand Blier, 1974
    • Adieu poulet, de Pierre Granier-Deferre, 1975
    • À mort l'arbitre de Jean-Pierre Mocky, 1984
    • Madame Bovary, de Claude Chabrol, 1991
    • Jeanne la Pucelle, de Jacques Rivette, 1994
    • Extension du domaine de la lutte, de Philippe Harel, 1999
    • Le Goût des autres de Agnès Jaoui, 2000
    • Ma vraie vie à Rouen, d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau, 2002
    • Saint-Jacques... La Mecque de Coline Serreau, 2005
    • Julie & Julia de Nora Ephron, 2009
    • Le Baltringue de Cyril Sebas
    • Les Démons de Jésus de Bernie Bonvoisin, 1997

    Rouen à la télévision

    • Émission Crimes diffusée sur NRJ 12 le 27 janvier 2014 (avec Jean-Marc Morandini)
    • Téléfilm Meurtres à Rouen de Christian Bonnet, diffusé sur France 3 le 24 mai 2014 (avec Frédéric Diefenthal et Isabel Otero)

    Rouen dans la littérature

    Article détaillé : Bibliographie sur la ville de Rouen.

    Oceanic bar de André Renaudin, Rouen dévasté de André Maurois.

    Plusieurs romans policiers se déroulent à Rouen : Oncle Charles s'est enfermé de Georges Simenon, Où sont les diamants du Roi ? de Françoise Kermina, Un chien du diable de Fabienne Ferrère, Le fond de l'âme effraie de Guy Langlois, Mon cadavre s'enroue à Rouen de Jean Calbrix, Hurler avec les loups à Canteleu de Michel Giard, Mourir sur Seine de Michel Bussi, Seine de crimes de Philippe Feeny, Pour ta pénitence de Nadine Mousselet.

    Il ne faut pas oublier Madame Bovary de Gustave Flaubert, Charles Bovary a fait ses études au lycée Pierre Corneille puis à la faculté de médecine de Rouen. Emma Bovary a été éduquée dans un couvent rouennais. Emma et Charles Bovary allaient au théâtre à l'opéra à Rouen, ils y ont rencontré Léon Dupuis le futur amant d'Emma (qui prétexta bientôt des cours de piano pour aller rendre visite à Léon chaque semaine à Rouen)[réf. souhaitée].

    Cultes

    • Catholique

    Archidiocèse de Rouen, avec saint Mellon comme premier évêque de Rouen. L'archevêque de la ville est primat de Normandie. Depuis l'époque carolingienne, les chrétiens de Rouen chantent aux principales fêtes le Christus Vincit dans la cathédrale, pour demander en particulier la paix sur leur ville.

    • Orthodoxe

    Paroisse Saint-Silouane-de-l'Athos, chapelle Saint-Victrice sur l'île Lacroix.

    • Protestant

    Temple Saint-Éloi, ancienne église catholique Saint-Éloi, de style gothique et Renaissance.

    • Évangélique

    Armée du salut[88], rue Anatole-France. Église évangélique Parole de Vie[89], sise rue Louis-Blanc.

    • Témoins de Jéhovah

    Les Témoins de Jéhovah disposent de trois lieux de cultes et d'une boutique en centre-ville.

    • Mormon

    Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, paroisse de Rouen, rue Saint-Romain.

    • Juif
    Synagogue de Rouen.

    L'ancienne synagogue de Rouen, jadis église catholique Sainte-Marie-la-Petite, de style gothique, a été détruite par les bombes en 1944. Une synagogue moderne a été construite à son emplacement. Inaugurée en 1950, elle a été le premier lieu d'accueil de public reconstruit après guerre.

    • Musulman

    4 salles de prières
    Mosquée El Kaouthar sur la rive gauche

    Enseignement

    Rouen est le siège de l'Académie de Rouen, circonscription éducative dirigée par un recteur madame Florence Robine (depuis le 1er mars 2012), qui administre le réseau éducatif de Haute-Normandie.

    Enseignement supérieur

    L'Université de Rouen compte près de 24 300 étudiants. Le Campus Saint Marc[90] de Rouen regroupe 7 écoles dont : Iscom[91] (communication) ; Formavenir[92] (école tertiaire) ; Pigier Création[93] (école de coiffure et d'esthétique) ; Comptexpert[94] (école de comptabilité) ; Berlitz Rouen[95] (école de langue étrangère) ; CPES Rouen et Med'sup[96] (prépa paramédicaux et sociaux, prépa de médecine).

    Parmi les grandes écoles rouennaises :

    • cinq écoles d'ingénieurs :
      • l'Institut national des sciences appliquées de Rouen (INSA) ;
      • l'École supérieure d'ingénieurs en génie électrique (ESIGELEC) ;
      • l'École supérieure d'ingénieurs et de techniciens pour l'agriculture (ESITPA) ;
      • un centre régional du Centre des études supérieures industrielles (CESI), école d'ingénieurs par alternance ;
      • un centre régional du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) ;
      • l'École supérieure d'ingénieurs en technologies innovantes (ESITECH) ;
    • des écoles de commerce et de management :
      • le groupe Rouen Business School (NEOMA Business School);
      • l'Institut d'Administration des Entreprises de Rouen (IAE de Rouen), école de Management ;
      • École de commerce et de gestion de Rouen ISD ;
    • une école supérieure dans le tertiaire [Quoi ?] [Laquelle ?];
    • l'École nationale supérieure d'architecture de Normandie ;
    • l'École régionale des beaux-arts de Rouen ;
    • le Conservatoire à rayonnement régional de Rouen ;
    • un Institut supérieur de communication et publicité ;
    • l'Institut national de la boulangerie pâtisserie ;
    • une école de communication : Iscom ;
    • deux classes préparatoires privées : prépa paramédicaux et sociaux (CPES Rouen) et prépa médecine (Med'sup) ;
    • une école de comptabilité privée : Comptexpert ;
    • l'école de coiffure et d'ésthétisme de Rouen ;
    • l'École nationale des douanes ;
    • un Institut de formation en soins infirmiers ;
    • un Institut des métiers du notariat.

    Collèges et lycées

    Liste des établissements scolaires
    Collèges Lycées

    Collèges publics :

    • Collège Barbey-d'Aurevilly
    • Collège Boïeldieu
    • Collège Camille Claudel
    • Collège Camille-Saint-Saëns
    • Collège Fontenelle
    • Collège Georges-Braque
    • Collège Jean-Lecanuet

    Collèges privés :

    • Institution du Sacré-Cœur
    • Institution Jean-Paul II
    • Pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle
    • Collège Saint-Dominique
    • Collège Sainte-Marie
    • Cours Notre-Dame

    Lycées publics :

    • Lycée Corneille
    • Lycée Jeanne-d'Arc
    • Lycée général et professionnel Gustave-Flaubert
    • Lycée Blaise-Pascal
    • Lycée Camille-Saint-Saëns
    • École industrielle de Rouen
    • Lycée Grieu
    • Lycée professionnel George Baptiste
    • Lycée Marcel Sembat

    Lycées privés :

    • Institution du Sacré-Cœur
    • Institution Jean-Paul II
    • Pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle
    • Lycée technique privé Les Tourelles
    • Post-Bac Join-Lambert au sein de l'Institution Jean-Paul II

    Écoles élémentaires et maternelles

    • Maternelle

    École maternelle Camille Claudel ; École maternelle Elizabeth Et Marguerite Brière ; École maternelle Maurice Nibelle ; École maternelle Thomas Corneille ; École maternelle Marie Houdemare ; École maternelle Anatole France ; École maternelle Henry Brevière ; École maternelle Jules Ferry ; École maternelle Catherine Graindor ; École maternelle Pauline Kergomard ; École maternelle Achille Lefort ; École maternelle Marguerite Messier ; École maternelle Louis Pasteur ; École maternelle Pierre De Ronsard ; École maternelle Les Sapins ; École maternelle Guillaume Lion ; École maternelle Jeanne Hachette ; École maternelle Jean De La Fontaine ; École maternelle Claude Debussy ; École maternelle Jean-Philippe Rameau ; École maternelle Clément Marot ; École maternelle Françoise Dolto École maternelle Honoré de Balzac ; École primaire Jacques Cartier

    • Primaire

    École primaire Privée Notre-Dame ; École élémentaire Jean-Philippe Rameau ; École primaire Privée Saint Léon ; École élémentaire Marthe Corneille ; École élémentaire Le Gouy ; École élémentaire Clément Marot ; École élémentaire Théodore Bachelet ; École élémentaire Jean De La Fontaine ; École élémentaire Benjamin Franklin ; École élémentaire Jules Michelet ; École élémentaire Louis-Ezechiel Pouchet ; École élémentaire François Villon ; École élémentaire Marie Houdemare ; École élémentaire Bimorel-Hugo ; École élémentaire André Pottier ; École élémentaire Louis Pasteur ; École élémentaire Anatole France ; École primaire Privée Beauvoisine ; École primaire Privée Sacré-Cœur ; École primaire Privée Saint Dominique ; École primaire Privée Saint Joseph ; École primaire Privée Sainte Marie ; École élémentaire Claude Debussy ; École primaire Privée Saint Vivien ; École primaire Privée Jean-Baptiste De La Salle ; École élémentaire Guy De Maupassant ; École élémentaire Jules Ferry ; École élémentaire Les Sapins ; École élémentaire Honoré de Balzac

    Santé

    Le principal établissement est le Centre hospitalier universitaire de Rouen. Il existe aussi des cliniques : clinique de l'Europe, clinique Mathilde et clinique Saint-Hilaire. Le centre Henri-Becquerel est le Centre régional de lutte contre le cancer.

    Sports

    24 Heures motonautiques.
    Équipements sportifs
    • 11 stades ;
    • 12 salles de sport ;
    • 21 courts de tennis ;
    • 14 gymnases ;
    • 4 piscines ;
    • 2 patinoires (une tous publics, une aux normes olympiques : surface de glisse) ;
    • Depuis l'automne 2012, un Palais des sports (6 000 places assises avec les gradins amovibles).

    Nombre de licences sportives : 20 000.

    Principales disciplines
    • Lutte : l'ASPTT lutte de Rouen évolue actuellement au gymnase Pélissier
    • Athlétisme : Stade sottevillais 76.
    • Badminton : le Maromme Déville Mont-Saint-Aignan Badminton évolue en élite (Top12).
    • Baseball : les Huskies du Rouen Baseball 76 sont champions de France Élite 2003, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009,2010,2011, et 2012 champions d’Europe (groupe B) 2004 et 2006 et finalistes de la Coupe d'Europe de baseball 2007.
    • Basket-ball : le SPO Rouen Basket évolue en élite (Pro B). L'équipe féminine a aussi connu les honneurs au milieu des années 1990.
    • Boxe anglaise : Ali Chebah, jeune boxeur rouennais Champion du Monde junior WBC et Champion d'Amériques des Super-Légers.
    • Cyclisme : le Véloce Club Rouen 76 (VC Rouen 76), fondé en 1880.
    • Football : le FC Rouen joue en Division d'Honneur à la suite de sa liquidation judiciaire en juillet 2013. L'équipe féminine est en deuxième division.
    • Football américain : les Léopards évoluent en D2.
    • Gymnastique : Élan gymnique rouennais.
    • Handball : le Rouen UHB 76 est en nationale 2 L'équipe féminine est en Prénationale.
    • Hippisme : la Société des courses rouennaises, renommée Société des courses hippiques de Mauquenchy–Pays de Bray, organise des courses de trot sur l’hippodrome de Mauquenchy qui a remplacé en 2005 l’hippodrome des Bruyères. Des courses ont aussi lieu à l'hippodrome des Trois Pipes à Bihorel.
    • Hockey sur gazon : l'équipe masculine de l'ASRUC Hockey sur gazon évolue en Nationale 1 (D2) et organise en janvier 2010 les Championnats d'Europe femmes et hommes de hockey en salle.
    • Hockey sur glace : les Dragons de Rouen sont quadruple champions de France en titre et champions d'Europe en titre. Au total, ils ont remporté 13 fois le Championnat de France de Ligue Magnus (Elite) et ont gagné 2 titres européens. C'est en outre l'une des équipes les plus titrées de France.
    • Canoë-kayak : le Canoë club normand.
    • Motonautisme : le Rouen Yacht Club organise tous les ans au mois de mai une manifestation internationale, les 24 Heures motonautiques. En 2010, a eu lieu la 46e édition de la course comptant pour le championnat du monde d’endurance. L'événement attire entre 300 et 350 000 personnes chaque année sur les bords de Seine.
    • Natation : les Vikings.
    • Patinage : le Rouen Olympic Club a remporté plusieurs titres nationaux.
    • Roller hockey : les Spiders du Rouen Hockey Club évoluent dans l’élite française (Ligue Élite).
    • Rugby à XV : le RC Rouen évolue en Championnat de France de rugby à XV de 2e division fédérale, l'équipe première féminine de l'ASRUC évolue en Division 2.
    • Sport automobile : l’AS Automobile club normand a organisé jusqu’en 1993 des courses sur le circuit de Rouen-les-Essarts, aujourd’hui fermé, qui a accueilli à cinq reprises le Grand prix de France. La construction d’un nouveau circuit était prévue à Mauquenchy, projet abandonné avec la construction du circuit de Nevers Magny-Cours.
    • Tennis de table : l'équipe féminine de l'ALCL Grand-Quevilly évolue en Pro A, l'équipe masculine du SPO Rouen évolue en Pro B.
    • Triathlon : le RouenTriathlon évolue en Division 1.
    • Volley-ball : l’AL Canteleu-Maromme évolue en Nationale 2.
    • Golf : golf de Rouen Mont-Saint-Aignan et golf de Rouen La Forêt Verte.

    Rouen a été candidate aux Jeux olympiques de la jeunesse d'été 2014[97], mais le Comité national olympique a préféré défendre une candidature aux jeux d'hiver en 2018.

    Loisirs

    Article détaillé : Foire Saint-Romain.

    La foire Saint-Romain est une fête foraine d'environ un mois en octobre et novembre. Elle se tient sur les quais bas rive gauche du pont Pierre-Corneille au pont Guillaume-le-Conquérant. C'est la première fête foraine de province par sa taille et la deuxième, derrière la foire du Trône, au niveau national. C’est la plus ancienne de France car elle est vieille de plus de 500 ans.

    Avant d'être déplacée sur les quais, elle occupait les boulevards depuis la place Saint-Hilaire à la place Beauvoisine et au Boulingrin. Le Boulingrin était à l'époque occupé par un cirque de style circulaire où se produisaient des artistes de variété, des combats de boxe et de catch et s'y produisait le cirque qui animait chaque année la grande foire Saint-Romain.

    Sur l'île Lacroix se tenait la foire exposition avant que soit créé le parc de expositions près de la forêt de Rouvray. L'actuel parc des Expositions se trouve sur un ancien terrain d'aviation et de parachutisme. Boos a repris l'aérodrome mais l'activité parachutiste s'est répartie sur Dieppe et Le Havre. Le parc aquatique aquatique Océade prenait place également sur l'île Lacroix de 1989 à 1991[98].

    Article détaillé : Armada de Rouen.

    Depuis 1989, Rouen organise un rassemblement mondial réunissant les plus grands voiliers, vieux gréements et autres navires de guerre (voir plus haut, le port). La dernière édition de ce rassemblement, appelé l'Armada 2013, a eu lieu du 6 au 16 juin 2013.

    Vie militaire

    Unités en garnison à Rouen :

    • État-Major de la 3e Région Militaire, (avant) 1906 - août 1939 (jusqu'à ?)
    • État-Major du 3e Corps d'Armée, 1906 - 1913 (jusqu'à ?)
    • État-Major de la 5e Division d'Infanterie, (depuis ?) 1913 - 1928
    • État-Major de la 5e Division d'Infanterie Motorisée, à partir de 1928
    • 39e Régiment d'Infanterie, (avant) 1906 - août 1939 (jusqu'à ?)
    • 71e régiment du génie parti en 1973 en forêt du Rouvray puis dissous.
    • 74e régiment d'Infanterie, 1906 - 1914
    • 22e régiment d'infanterie territoriale
    • 34e régiment d'artillerie légère, août 1939
    • 103e régiment d'artillerie lourde tractée, août 1939
    • 6e régiment de chasseurs, 1906
    • 3e légion de gendarmerie, 1906
    • Région de Gendarmerie de Haute Normandie
    • Centre Mobilisateur 512, août 1939 - juin 1940
      • 29e bataillon de chars de combat (réserve), août 1939 - juin 1940
      • 33e bataillon de chars de combat (réserve), août 1939 - juin 1940

    Transports

    Transports urbains

    Transports en commun

    Rame du tramway de Rouen à la sortie de la station Théâtre des Arts.
    Bus de la ligne T1 à l'arrêt Théâtre des Arts.
    Articles détaillés : Tramway de Rouen, TEOR, TCAR et VTNI.

    L'autorité organisatrice de transport urbain, chargée de leur développement et de leur financement à Rouen et dans son agglomération est la Métropole Rouen Normandie. Le réseau de la Métropole Rouen Normandie comprend :

    • deux lignes de tramway, plus communément appelé « Métro » sur un axe Nord-Sud de l'agglomération ;
    • trois lignes TEOR, un bus à haut niveau de service sur un axe Est-Ouest de l'agglomération ;
    • 30 lignes régulières de bus et 6 lignes de taxis bus ;
    • 34 lignes de transports scolaires, accessibles aux non-scolaires.

    Ces lignes sont exploitées par TCAR et VTNI.

    Au total, quinze parc relais, pour un total de 1 500 places sont accessibles, soit gratuitement, soit sur présentation d'un titre de transport validé.

    Le métro assure le liaison entre les deux rives de la Seine depuis 1994. Il dessert quatre autres communes de l'agglomération (Saint-Étienne-du-Rouvray, Sotteville-lès-Rouen, Le Petit et Le Grand-Quevilly). Une importante rénovation du réseau a été effectuée en 2012 en vue du remplacement des ving-huit rames Alsthom TFS par ving-sept rames Alstom Citadis de juin 2012 à mars 2013.

    Le TEOR, en service depuis 2001, assure la liaison entre l'Est et l'Ouest de l'agglomération en traversant le centre-ville par un site propre. Les trois lignes de 39 km sont en correspondance avec le métro à la station Théâtre des Arts, point de passage de douze autres lignes de bus. Le TEOR dessert environ 175 000 habitants de 8 communes de l'agglomération : Rouen, Déville-lès-Rouen, Bihorel, Mont-Saint-Aignan, Darnétal, Canteleu, Notre-Dame-de-Bondeville et Maromme.

    Les lignes « Noctambus » (T1, N2 et N3[99]) circulent du dimanche au jeudi jusqu'à 1 h 30 et le vendredi et samedi jusqu'à 3 h 30 à raison de 3 à 5 passages par nuit et par sens selon les lignes et les jours. Il existe aussi des « navettes Zénith » (retour des spectacles).

    Les lignes départementales de VTNI desservent également la ville.

    Des lignes de pédibus sont également structurées.

    Transports routiers

    Article détaillé : Rocade de Rouen.
    • Rocade Sud III (N338) : voie rapide entre l'A13 et le pont Flaubert.
    • Rocade Sud (ouverte en 2008) : voie rapide entre la Sud III et la RD 18E.
    • Pont Gustave-Flaubert : liaison entre l'A150 et la Sud III (raccordements définitifs construits ultérieurement).
    • L'A150 : reliant Barentin au pont Flaubert.
    • La N28 : rocade Est reliant l'A28 vers Abbeville au boulevard de l’Europe par le pont Mathilde et le tunnel de la Grand Mare.
    • Rocade Nord : projet reliant la N28 au Nord du tunnel de la Grand Mare à la Vaupalière (autoroute A150 vers Barentin) ; un viaduc est nécessaire pour traverser la vallée du Cailly.
    • Rocade Ouest (entre l’A151 de Dieppe et l’A28 vers Tours) : en projet mais nécessite la construction d'un ouvrage majeur, un pont à haubans proche de Duclair.
    • Contournement Est : en projet entre l’A28 au Nord et l’A154 au Sud (section Tourville-la-Rivière à Évreux) ; un possible barreau relierait la future rocade Est à la rocade Sud (contraintes Natura 2000).

    Réseaux cyclables

    Station Cy'clic Place Saint-Sever.

    Rouen a un retard en matière de réseaux cyclables. De nouveaux aménagements cyclables voient le jour, notamment avec la nouvelle piste cyclable sur le pont Boieldieu qui permet de traverser la Seine sans être mêlé au reste du trafic.

    La ville se caractérise par l'interdiction faite aux cyclistes d'emprunter certaines voies TEOR[100].

    Le Cy'clic est un système de vélopartage ouvert de 5 h à 1 h, installé en décembre 2007 par la mairie en partenariat avec JCDecaux et qui facilite les déplacements en centre-ville. En 2013, 251 vélos sont accessibles dans les 21 stations en ville.

    Transports autoroutiers

    Rouen est à la convergence d'axes autoroutiers dont l'autoroute A13 Paris-Caen (mise à 2 fois 3 voies entre Pont-Audemer et Caen en plusieurs phases), l'autoroute A28 Abbeville-Tours (section partie de l’Axe Nord-Sud Atlantique européen ou A.N.S.A.) et l'autoroute A150 Rouen-Yvetot (barreau de raccordement à l’A29 entre Barentin et Yvetot à construire).

    Transports ferroviaires

    Façade de la gare de Rouen-Rive-Droite.
    Article détaillé : Gare de Rouen-Rive-Droite.

    Rouen possède une gare principale, la gare de Rouen-Rive-Droite d’une fréquentation de 6 millions de voyageurs annuels. Cette gare est reliée au réseau TGV et Intercités Normandie et aux réseaux TER Haute-Normandie, Basse-Normandie, Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Il existe un accès direct au métro de la TCAR.

    Elle avait avant la Seconde Guerre mondiale trois autres gares, de Rouen-Orléans, Rouen-Martainville et Saint-Sever. Cette dernière devrait être réaménagée en gare pour alléger la gare de Rouen-Rive-Droite qui ne peut être agrandie. La mise en service est prévue vers 2020 au mieux.

    Transports fluviaux

    Le port de plaisance ouvert depuis le 15 juillet 2008 devrait compter, d'ici 2012, 150 à 180 anneaux sur des pontons totalement équipés.

    Transports aériens

    Article détaillé : Aéroport Rouen Vallée de Seine.

    Rouen est desservie par l’aéroport Rouen Vallée de Seine situé à Boos, 9 km à l'est. L'aéroport accueille près de 50 000 passagers annuels, soit 25 000 pour l'aller et autant pour le retour. Une ligne de bus relie l'aéroport à l'agglomération. Il y avait une ligne régulière mais elle a été fermée en novembre 2009.

    Notes et références

    Notes

    1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

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      Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
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    29. http://books.google.fr/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA512 Lettres patentes de Louis XI, Tours, le 11 novembre 1479 Lettres concernant marchands drapiers
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    60. Stendhal, Mémoires d'un touriste, vol. II, Paris, Michel Lévy frères, , p. 83 « Au reste, je rentre accablé de fatigue; je viens de me donner le plaisir de revoir Rouen, comme si j'y arrivais pour la première fois. Par des raisons que je dirai, Rouen est la plus belle ville de France pour les choses du Moyen Âge et l'architecture gothique. À l'époque où régnait la mode du gothique, Rouen était la capitale de souverains fort riches, gens d'esprit, et encore tout transportés de joie de l'immense bonheur de la conquête de l'Angleterre qu'ils venaient d'opérer comme par miracle. Rouen est l'Athènes du genre gothique [...]. Ce qui est admirable à Rouen, c'est que les murs de toutes les maisons sont formés de grands morceaux de bois placés verticalement à un pied les uns des autres: l'intervalle est rempli par de la maçonnerie. Mais les morceaux de bois ne sont point recouverts par le crépi; de façon que, de tous les côtés l'œil aperçoit des angles aigus et des lignes verticales.»
    61. Alfred Canel, Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons relatifs à cette ancienne province et à ses habitants, vol. II, Rouen et Caen, A. Lebrument et Le Gost-Clérisse, , p. 103
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    79. Le gratuit Metro à Rouen le 8 mars
    80. Metronews. Le quotidien dit au revoir au papier
    81. [Le financement du projet est bâti sur un partenariat public-privé (PPP) en effet, la région Haute-Normandie, le département de Seine-Maritime et la CREA (aujourd'hui devenue Métropole Rouen Normandie) assureraient environ la moitié du budget de la première année. Les recettes publicitaires devraient progresser en 5 ans, pour assurer entre 50 % et 100 % du coût de la chaîne. La Chaîne Normande - Financement
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    Annexes

    Bibliographie

    Article détaillé : Bibliographie sur la ville de Rouen.

    Liens externes

    • Municipalité de Rouen
    • Catégorie Rouen de l’annuaire DMOZ
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