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Mer Baltique

Mer Baltique

Mer Baltique
Carte de la mer Baltique.
Carte de la mer Baltique.
Géographie humaine
Pays côtiers Allemagne, Danemark, Estonie, Finlande, Lettonie, Lituanie, Pologne, Russie, Suède
Géographie physique
Type Mer intracontinentale
Localisation Océan Atlantique
Coordonnées 58° 42′ N 20° 12′ E/58.7, 20.258° 42′ Nord 20° 12′ Est/58.7, 20.2
Subdivisions Golfe de Finlande, golfe de Riga, golfe de Botnie, mer d’Åland, mer de Botnie, Kvarken, baie de Botnie
Superficie 364 800 km2
Longueur 1 600 km
Profondeur
· Moyenne 56 m
· Maximale 459 m
Volume 24 000 km3
Salinité 10 g.L-1

Géolocalisation sur la carte : Europe

La mer Baltique ou Baltique est une mer intracontinentale et intérieure de 364 800 km2 située dans le Nord de l'Europe et reliée à l'océan Atlantique par la mer du Nord. Elle communique au sud-ouest avec la mer du Nord par le Kattegat et le Skagerrak. Deux golfes principaux intègrent cet espace : le golfe de Botnie au nord et le golfe de Finlande à l'est.

Les pays riverains sont :

Ces pays et la mer qui les réunit ou les sépare font l'objet, depuis 2009, d'une « stratégie de la Commission européenne en faveur du développement de la région de la mer Baltique[1] », incluant un effort de dépollution de la Baltique et un système commun de surveillance maritime.

Géographie

Anciennement lac proglaciaire d'eau douce et donc non rattachée à l’océan mondial de l’époque, la mer Baltique devient une mer lorsque les glaciers qui opprimaient les reliefs l’entourant se retirèrent et permirent l’élévation des terres autour (par un phénomène d’isostasie, c’est-à-dire que les terres longtemps opprimées se relèvent dans un mouvement de levier lorsque plus rien ne les oppresse). Alors se créèrent les deux Belts (Grand Belt et Petit Belt). La Baltique rejoignit l’océan mondial, et devint alors salée. Mais tout ce qui est aujourd’hui sous l’eau ne l’était pas à l’époque, et reste aujourd’hui un paysage glaciaire simplement recouvert d’une assez mince pellicule d’eau, la mer Baltique n’étant pas une mer très profonde. Ce phénomène d’isostasie (qui pourraient augmenter avec la fonte des glaciers scandinaves) provoque aussi localement l’apparition de « jardins d’écueils » ou Skærgård. Ce sont de minuscules îlots ou de petits archipels qui apparaissent avec le temps, avec aussi l’apparition d'îles réelles. En 130 ans, 130 nouvelles îles sont par exemple apparues au large de la ville de Vaasa (Finlande). Ces émergences posent des problèmes de navigation.

La Baltique est formée de grands bassins (bassin de la mer de Botnie, au nord des îles d’Åland notamment) reliés entre eux par des seuils de haut-fonds, et d’îles (îles du Danemark et d’Åland). Sa profondeur maximale est de 459 m dans la fosse Ouest-Gotland, au large de l’île de Gotland et proche des côtes lettones.

Sa superficie est de 364 800 km2[2].

Localisation

L'Organisation Hydrographique Internationale détermine les limites de la mer Baltique de la façon suivante[3] :

Dans le Petit Belt: une ligne joignant Falshöft, en Allemagne, (54° 46′ 45″ N 9° 57′ 23″ E/54.77917, 9.95639) et Vejsnæs Nakke (Ærö: 54° 49′ 00″ N 10° 25′ 16″ E/54.81667, 10.42111).

Dans le Grand Belt: une ligne joignant Gulstav (Extrémité sud de Langeland Island) et Kappel Kirke(54° 46′ 00″ N 11° 01′ 16″ E/54.76667, 11.02111), sur l'île de Lolland.

Dans le Guldborg Sund: une ligne joignant Flinthorne-Rev et Skelby (54° 38′ 00″ N 11° 53′ 14″ E/54.63333, 11.88722).

Dans l'Öresund: une ligne joignant le phare de Stevns (Stevns Fyr) (55° 17′ 26″ N 12° 27′ 15″ E/55.29056, 12.45417) et la pointe de Falsterbo (Falsterboudde) (55° 21′ 26″ N 12° 48′ 49″ E/55.35722, 12.81361).

Les eaux

Profondeurs de la mer Baltique
Article détaillé : Eau de mer.

La profondeur moyenne de la mer Baltique est de 55 mètres. La marée est très faible (environ 30 centimètres) et parfois masquée par les oscillations climatiques (seiches hydrodynamiques, ondes de tempêtes).

La Baltique est une mer peu salée (10 pour mille contre 35 pour mille dans le reste des océans). En effet, les apports d’eau douce des fleuves sont très importants au moment de la fonte des neiges et l’évaporation naturelle est seulement égale ou un peu supérieure aux précipitations directes. La variation annuelle de la salinité représente le négatif des régimes fluviaux. Autrement dit, lors de l’étiage des fleuves, en février, la salinité de la mer est maximale ; alors qu’elle est minimale quand les fleuves ont un débit fort, en mai, à la fonte des neiges. De manière générale, les eaux de l’Est et de surface sont plus faiblement salées (détroits danois : 10 , golfe de Botnie : 5 ).

L’amplitude thermale des eaux est importante : en été 16 °C dans le Sud, 12 °C dans le golfe de Botnie ; en hiver, la banquise recouvre le fond des golfes de Botnie et de Finlande, ainsi que de nombreuses côtes, globalement tout ce qui se trouve au nord de l’île de Gotland au large de Stockholm.

Le dynamisme marin

Les courants subissent largement les effets du vent. De manière générale, ils suivent un mouvement senestre (sens inverse du mouvement des aiguilles d’une montre). Le courant longeant la péninsule scandinave sort de la Baltique vers la mer du Nord. C’est un courant de surface faiblement salé. Il atteint son débit maximal au printemps. Un biseau plus salé venant de la mer du Nord plonge alors dans la Baltique créant un courant plus profond qui longe les côtes méridionales.

Des seuils freinent le renouvellement des eaux et le remaniement des fonds. En effet, il faut près de trente ans pour assurer le renouvellement total des eaux. Les êtres vivants (végétaux et animaux, dont le plancton) non plus ne communiquent pas beaucoup avec les autres mers. Ces seuils favorisent, pendant une grande partie de l’année, le ralentissement des courants thermohalins. L’appauvrissement en faune et en flore de la mer peut s’expliquer par cette stabilité mais aussi par son taux de salinité (certaines espèces ne supportent absolument pas le sel et ne peuvent pas y vivre, tandis que d’autres espèces qui ne vivent qu’en eau salée ne peuvent pas y vivre non plus). On compte en effet moins d’une centaine d’espèces (de ?) vivant dans la mer Baltique (84 environ). L’absence de houle et de courants facilite le comblement des cuvettes, en effet, au-dessous de 10 à 20 mètres les particules fines s’agrègent et s’accumulent dans les dépressions vaseuses.

Histoire et environnement

Préhistoire et Antiquité

La Baltique est la mer la plus jeune de la planète. Sa naissance est associée à la fonte de l'inlandsis scandinave, il y a 15 000 à 8 000 ans. Aux premières époques de son extension, elle était probablement une étendue d'eau douce qui s'est réduit avec le surélèvement des terrains géologiques ou isostasie. Ce phénomène de retrait maritime attestant le poids de la calotte glaciaire qui la recouvrait continue encore aujourd'hui dans le Nord.

La salinité de l'eau en surface est variable selon la distance aux détroits danois, elle reste faible dans le golfe de Bothnie à la fonte des glaces et neige. Protégée des influences océaniques, elle subit de fortes variations thermiques. En hiver, les golfes de Botnie et de Riga sont généralement pris par la banquise. En été, la température de l'eau tourne autour de 15 °C.

La mer Baltique est mentionnée il y a près de 2 000 ans dans la Germania de Tacite, qui la nomme Mare Suebicum. Il voit cette mer comme une partie de l'océan qui entoure le monde.

Déjà à cette époque, des voies de commerces sont ouvertes notamment pour le commerce de l'ambre que l'on trouve en quantité sur les côtes de la Baltique et qui est vendue dans tout l'Empire romain. Les fourrures et les peaux sont également des produits d'exportation. L'Empire romain exporte des objets en céramique, du vin et de l'huile en utilisant ces mêmes routes commerciales.

Différents états d'évolution

  • Mer Eemian 130 000 à –115 000 (années avant le présent)
  • Lac de glace Baltic 12 600 à –10 300
  • Mer de Yoldia 10 300 à –9500
  • Lac Ancylus -9 500 à –8 000
  • Mer Mastogloia -8 000 à –7 500
  • Mer à Littorines 7 500 à –4 000
  • Mer post littorines -4 000 à aujourd'hui

Baltique germanique, slave et finlandaise

L'essentiel des voies de cabotage et de navigation est contrôlé par les peuples germaniques du Ier siècle au VIe siècle. Puis surviennent les peuples slaves qui prennent le contrôle de sa partie orientale au VIIe siècle, puis occidentale au VIIIe siècle. Les Wendes pillent les rivages. Les peuples dits lithuaniens, à savoir les Prussiens ou Borusses, les Korse ou Coures, les Lithuaniens, les Lettons et Semigalles s'installent sur ses rivages, respectivement en Prusse, en Courlande, en Lithuanie, en Lettonie... La seconde partie du siècle suivant voit un essor maritime sans précédent des peuples scandinaves, notamment suédois et danois, sous la qualification erronée de vikings. Le terme désigne une piraterie endémique qui, en réalité, ne reprend qu'après 930. Les pirates wendes écument la mer baltique. Les populations finnoises, soient les Lives, Tchoudes, Ingres, Caréliens et Tavastes, et estoniennes, sont plus actives sur le golfe de Riga.

Au terme d'une longue lutte militaire, face à la piraterie wende, le royaume du Danemark contrôle les détroits au Xe et XIe siècle. L'essor commercial en Baltique est encore entravé par la piraterie slave lorsque le roi danois Valdemar Ier en 1157 déplace sa capitale de Roskilde au château de Copenhague. Les marchands danois, assurés par le pouvoir royal, entreprennent de contrôler l'espace maritime de la Baltique. Ils fondent des succursales, en particulier Dantzig sur les bords de la Vistule. La pacification militaire s'opère, et, en 1182, Canut VI est suzerain de la Poméranie et du Mecklembourg. Il contrôle des parties de l'Empire romain germanique, Hambourg, Lübeck et le Holstein.

Valdemar le Victorieux peut contempler au milieu de son règne une Baltique danoise, à l'exception de l'île de Gotland indépendante et de la Livonie des chevaliers teutoniques. Il a annexé le Lauenbourg, la petite Poméranie, le Samland et l'île Oesel. L'Esthonie est placée sous hégémonie danoise par les Danois à la suite d'une croisade pendant laquelle ils fondent Stralsund et Revel. C'est durant la sanglante campagne estonnienne que le Dannebrog ou drapeau danois tombe du ciel, dit la légende royale. Mais le vieux Valdemar II, à l'orée de sa disparition en 1241, voit déjà s'amorcer un rapide déclin de son emprise maritime exceptionnelle.

L'intérêt marchand allemand était éveillé depuis un siècle. En 1159, les marchands de Brême s'installent aux bouches de la Dvina, où ils fondent tardivement Riga en 1200. La Livonie est un débouché des produits venus de Russie centrale. Pour assimiler sa population, elle est convertie par croisade militaire. Les chevaliers porte-glaive forment l'ordre dominant de 1201 à 1237. Ils construisent des châteaux-forts, des couvents, ainsi que des villes de commerce. Les chevaliers teutoniques de Prusse avec lesquels ils fusionnent pour former l'ordre des chevaliers teutoniques imitent leur action violente et répressive au sud, en fondant Koenigsberg en 1255 sur la Pregel et Marienburg en 1280 sur le Nogat. Partout, la conquête militaire élimine sans pitié les récalcitrants ou assujettit les populations restantes au servage. La seule possibilité des survivants serfs est de trouver un pauvre refuge urbain. L'autorité conquérante, contrainte de nourrir par charité chrétienne une foule misérable qu'elle avait appauvrie, rationalise la production, et fait appel à une élite de cultivateurs et d'artisans libres. Attiré par les offres de terres ou d'échoppes sans concurrence, des colons arrivent de Frise, de Hollande, de Flandres et de Brabant, apportant leurs techniques et spécialités.

Le temps de la Hanse

La mer Baltique joue, durant le Moyen Âge, un rôle essentiel en tant que voie de transport et de commerce en Europe. Les villes situées dans le voisinage de la Baltique et du Rhin s'unissent dans une alliance, la Hanse, et accumulent d'énormes richesses.

Au départ, l'île de Gotland mi-allemande mi-wende a résisté à l'emprise danoise. Elle prend contact avec une association dirigée par des évangélisateurs et commerçants de Lübeck.

Les villes hanséatiques les plus importantes de la mer Baltique sont Lübeck, Wismar, Rostock, Stralsund, Greifswald, Stettin, Danzig, Königsberg, Memel, Riga, Reval et Novgorod. La Hanse, association de défense des marchands allemands et de leur libre circulation, n'a aucun statut légal et encore moins étatique dans l'Empire allemand. Elle se permet simplement de faire une guerre économique et si besoin, une guerre maritime pour faire fléchir les royaumes.

Époque moderne

Lors de la Guerre de Trente Ans, la Suède essaie de s'étendre sur l'autre rive de la Baltique. À l'issue de ce conflit, la Suède gagne des territoires sur la rive sud de la mer Baltique qui resteront longtemps sa propriété (voir l'article consacré à la Poméranie suédoise).

La Russie parvient, elle, à obtenir un accès à la Baltique au cours des guerres nordiques. Pierre le Grand fait bâtir Saint-Pétersbourg, qu'il considère comme étant une « porte sur le monde » pour la Russie.

XXe siècle : Constat de pollution croissante

Le cuirassé russe Slawa, touché par les canons allemands va être sabordé et sombrera le 18 octobre 1917. Durant 80 à 90 ans, il attirera les organismes marins, formant un récif sous-marin artificiel, avant que les munitions embarquées ne commencent à se corroder et à contaminer l’environnement.

La mer Baltique est presque fermée, donc très sensibles aux pollutions. Elle a été un important champ de bataille lors de la Première Guerre mondiale et lors de la Seconde Guerre mondiale, qui ont toutes deux laissé des séquelles environnementales et historiques graves. Non seulement de nombreux navires y ont coulé avec leurs charges toxiques de munitions, mais après ces deux guerres, des centaines de milliers de tonnes d’obus conventionnels et chimiques rassemblés en Europe y ont été immergés. En temps de paix, elle fut une destination d’entraînement d’été pour les navires-écoles, notamment allemands tel que l’ex-voilier Grossherzogin Elisabeth (devenu français), par exemple.

Ensuite, ce sont l'agriculture et l'industrie lourde développées par le bloc de l'Est qui polluent la mer Baltique. Ainsi, les fleuves côtiers des Pays baltes  passés sous contrôle soviétique après la Seconde Guerre mondiale  amènent une pollution considérable, y compris radioactive, avant que le nuage de Tchernobyl ne survole et contamine cette zone. De nombreux foies et reins de poissons et mammifères marins dépassent les teneurs réputées admissibles pour plusieurs métaux lourds, et on trouve de nombreux polluants organiques dans leur chair. La Baltique contient une zone morte parmi les plus importantes au monde, qui s’est formée en moins de dix ans dans la région du Skagerrak.

Lutte pour la restauration de la Baltique

Une commission « HELCOM » gère la convention d’Helsinki signée en 1974 et en vigueur depuis 1980, pour la protection du milieu marin dans la zone mer Baltique, associant les pays baltes dans cet objectif. Sa mission est équivalente à celle de la commission OSPAR qui traite, elle, de l’Atlantique du Nord-Est. Ces deux commissions travaillent notamment à évaluer l’ampleur des problèmes posés par les munitions non explosées immergées.

La convention d’Helsinki a été mise à jour en 1992 mais n'est en vigueur que depuis 2000. La Commission d’Helsinki (HELCOM) en reste le bras exécutif. Elle rassemble neuf pays (Allemagne, Danemark, Estonie, Russie, Finlande, Lettonie, Lituanie, Pologne et Suède et l’UE).

Le WWF International avait en février 2005 alerté sur le fait que la plupart des poissons de la Baltique étaient si pollués qu’ils ne devraient normalement pas pouvoir être vendus sur le marché européen[4],[5]. Fin août 2008, le WWF félicite la Lituanie et la Lettonie pour la lutte faite à la pêche illégale des morues, mais en alertant sur le fait que les actions des neuf gouvernements baltes n’ont néanmoins pas suffi : ni la convention d’Helsinki de 1974 sur la protection de l’environnement marin de la zone de la mer ni le plan d’actions de 2007 pour réduire la pollution n’ont atteint leurs objectifs.

Il y aurait même en Baltique sept des dix zones mortes les plus importantes de la planète. Une explosion d’algues (eutrophisation) l’été 2008 a encore dégradé la situation. Le WWF a produit un rapport évaluant les performances des pays selon six critères ; biodiversité, poissons, substances dangereuses, transport maritime, eutrophisation (apport excessif d’azote et de phosphore notamment), et développement d’un système intégré de gestion de l’utilisation de la mer. L’Allemagne et le Danemark sont les mieux placés mais avec un score encore moyen, alors que Pologne et Russie sont classés en dernière place[6].

Le plan d’action pour la Baltique de novembre 2007 vise le retour d'un bon état écologique de l’environnement marin avant 2021. Il comprend des actions régionales ou nationales et des mesures ne pouvant être prises qu’au niveau de l’UE (pêche, agriculture, contrôle des produits chimiques) ou même au niveau mondial (transport maritime).

La Suède et la Finlande ont bilatéralement décidé le de créer un nouveau fonds international pour l’amélioration de l’environnement en Mer Baltique[7], ouvert à tous les pays riverains, afin de concrétiser les engagements du plan d’action pour la mer Baltique de novembre (HELCOM, 2007). Il pourra financer des projets en amont, par exemple pour déphosphorer les effluents urbains ou agricoles. 50 millions de couronnes suédoises (SEK) sont prévues pour 2009.

La Commission européenne doit le 10 juin 2009 proposer une stratégie pour la région de la mer Baltique encourageant les États membres, régions, institutions financières et organisations gouvernementales et non gouvernementales intéressées à mettre en œuvre un développement plus soutenable de cette zone.

Pays riverains

Article détaillé : pays de la mer Baltique.

Les pays riverains de la mer Baltique sont (dans l'ordre alphabétique) :

Ces neuf pays, ainsi que la Norvège et l'Union européenne, se sont regroupés au sein du Conseil des États de la mer Baltique.

Villes côtières

La population riveraine s'élève à 85 millions d'habitants environ.

Les plus importantes villes côtières, par nombre d'habitants :

Le port de Kaliningrad
  • Saint-Pétersbourg (Russie) – 4 600 310 habitants
  • Stockholm (Suède) – 743 703 habitants (agglomération 1 823 210)
  • Tricité (Pologne) – agglomération (Gdańsk, Gdynia, Sopot) de 1 041 000 habitants
  • Helsinki (Finlande) – 559 700 habitants (agglomération 980 000)
  • Riga (Lettonie) – 760 000 habitants
  • Szczecin (Pologne) – 407 260 habitants
  • Kaliningrad (Russie) – 431 491 habitants
  • Tallinn (Estonie) – 413 727 habitants
  • Kiel (Allemagne) – 250 000 habitants
  • Lübeck (Allemagne) – 216 100 habitants
  • Rostock (Allemagne) – 212 700 habitants
  • Klaipėda (Lituanie) – 194 400 habitants
  • Turku (Finlande) - 174 906 habitants
  • Oulu (Finlande) - 130 126 habitants
  • Liepaja (Lettonie) – 87 000 habitants
  • Pori (Finlande) - 76 000 habitants
  • Umeå (Suède) – 70 955 habitants
  • Kotka (Finlande) - 55 000 habitants
  • Kołobrzeg (Pologne) - 50 000 habitants
  • Luleå (Suède) – 45 000 habitants
  • Świnoujście (Pologne) - 44 600 habitants
  • Ventspils (Lettonie) – 44 000 habitants
  • Visby (Suède, Gotland) – 23 000 habitants

Îles

Article détaillé : Liste des îles de la mer Baltique.

Fleuves tributaires

Parmi les fleuves se jetant dans la mer Baltique, se trouvent (dans le sens des aiguilles d'une montre à partir d'Öresund) :

Le fleuve Niémen à Merkine (Lituanie)
L'embouchure de la Trave à Lübeck-Travemünde (Allemagne)
  • Fleuves de Suède
    • Svartån (à Svarte près de Ystad)
    • Tommarpaån (à Simrishamn)
    • Helgeå (à Nyehusen près de Kristianstad)
    • Hemån (à Karlskrona)
    • Ljungbyån (à Ljungby près de Kalmar)
    • canal Göta (à Mem près de Söderköping)
    • Motala Ström (à Norrköping)
    • Stockholms ström (à Stockholm)
    • Dalälven (à Gävle)
    • Indalsälven (à Sundsvall)
    • Ångermanälven (à Härnöset)
    • Umeälven (à Umeå)
    • Skellefteälven (à Skellefteå)
    • Luleälven (à Luleå)
    • Kalixälven (à Kalix)
    • Torne älv (à Hapareta/Torneå)
  • Fleuves de Finlande
    • Kemijoki (à Kemi)
    • Oulujoki (à Oulu)
    • Kokemäenjoki (à Pori)
    • Kymijoki (à Kotka)
  • Fleuves d'Estonie
    • Narva (à Narva)
    • Pärnu (à Pärnu)
  • Fleuves de Lettonie
    • Daugava (à Riga)
    • Lielupe (près de Riga)
    • Venta (à Ventspils)
  • Fleuves de Lituanie
    • Niémen (à Šilutė)
  • Russie (enclave de Kaliningrad)
    • Pregolia (à Königsberg/Kaliningrad)
  • Fleuves de Pologne
    • Pasłęka (à Braniewo)
    • Nogat (entre Gdańsk et Elbląg)
    • Vistule (entre Gdańsk et Elbląg)
    • Radunia (à Gdańsk)
    • Reda (près de Wejherowo)
    • Łeba (fleuve) (à Lebsko Lake)
    • Slupia (à Ustka)
    • Wieprza (à Darłowo)
    • Parsęta (à Kołobrzeg)
    • Rega (Mrzeżyno, près de Kołobrzeg)
    • Odra (en allemand Oder, à Szczecin)
  • Fleuves d'Allemagne
    • Uecker (à Ueckermünde)
    • Peene (à Anklam)
    • Recknitz (à Ribnitz-Damgarten)
    • Warnow (à Warnemünde près de Rostock)
    • Trave (à Travemünde près de Lübeck)
    • Schwentine (à Kiel)
    • Schlei (près de Schleswig et Kappeln)

Économie

La Baltique est peu poissonneuse, et de manière générale de flore et faune pauvres. Cela est dû au phénomène d'eutrophisation.

Au Moyen Âge, la puissante ligue hanséatique s'est établie autour de la Baltique.

À la chute de l'URSS, de nouvelles routes maritimes se sont ouvertes. Aujourd'hui, la Baltique intègre l'espace européen à part entière. Elle est sillonnée en permanence par deux mille navires, soit 15 % du fret maritime mondial. Le golfe de Finlande est ainsi devenu une grande voie de transport de pétrole (20 millions de tonnes dans les années 1990, plus de 100 millions de tonnes en 2005) à cause de la présence de Primorsk, grand port exportateur de pétrole russe.

Notes et références

  1. Stratégie de la Commission européenne en faveur du développement de la région de la mer Baltique
  2. Organisation des Nations unies Réunion sur les problèmes d'hydrologie en Europe Bilan hydrique de la mer Baltique (22-27 août 1973) Rapport général Site: http://unesdoc.unesco.org/images/0000/000048/004824FB.pdf
  3. « Limites des Océans et des Mers, 3e édition », Organisation hydrographique internationale, (consulté le 31 janvier 2015)
  4. (en) Baltic Sea is one of the world's most polluted seas - Page du WWF sur la pollution de la Baltique
  5. (fr) Les poissons de la Baltique trop toxiques pour être vendus en Europe - Communiqué de presse du WWF, 25 janvier 2005 [PDF]
  6. (en) - 2008 Baltic Sea Scorecard
  7. Nouveau Fonds international pour la protection de la mer Baltique, de Anne Eckstein 2009/05/29

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Stratégie de la Commission européenne en faveur du développement de la région de la mer Baltique
  • La mer baltique, une eau en danger
  • Portail de la mer Baltique
  • Portail du monde maritime
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