Lettonie
République de Lettonie
Latvijas Republika (lv)
![]() Drapeau de la Lettonie |
![]() Armoiries de la Lettonie |

Hymne national | Dievs, Sveti Latviju (Dieu, bénis la Lettonie) |
---|
Forme de l'État | République parlementaire |
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Président | Raimonds Vējonis |
Premier ministre | Laimdota Straujuma |
Langues officielles | Letton |
Capitale |
Rīga |
Plus grande ville | Rīga |
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Superficie totale |
64 597 km2 (classé 121e) |
Superficie en eau | 1,5 % |
Fuseau horaire | UTC + 2 |
Indépendance |
De la Russie De l'URSS |
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Date |
|
Gentilé | Lettons, Lettonnes / Lettones |
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Population totale (2014) |
2 001 468[1] hab. (classé 145e) |
Densité | 31 hab./km2 |
PIB nominal (2013) | 30,8 milliards de $[2] |
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PIB (PPA) (2013) | 46,4 milliards de $[2] |
PIB nominal par hab. (2013) | 15 187 $ [3] (47e) |
PIB (PPA) par hab. (2013) | 22 832 $ [3] (51e) |
IDH (2013) | 0,810 (élevé) (48e) |
Monnaie |
Euro[4] ( ) |
Code ISO 3166-1 |
|
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Domaine Internet | .lv |
Indicatif téléphonique | +371 |
La Lettonie, en forme longue la République de Lettonie, en letton Latvija et Latvijas Republika, est un pays d'Europe du Nord. Situé sur la rive orientale de la mer Baltique, c'est l'un des trois pays baltes et est bordé par la Lituanie au sud et par l'Estonie au nord. La Lettonie a aussi des frontières terrestres à l'est avec la Russie et au sud-est avec la Biélorussie. La Lettonie est un État membre de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004, et de la zone euro depuis le 1er janvier 2014. Entre 1991 et 2011, la Lettonie a perdu plus de 23 % de sa population en raison d'un taux de fécondité (nombre d'enfants par femme) extrêmement faible et d'un solde migratoire négatif.
Histoire
À partir du XIIIe jusqu'au XVIe siècle, la Lettonie, qui s'étendait en Livonie et en Courlande, était la possession des chevaliers prussiens de l'ordre de Livonie. Au XVIIe siècle, elle faisait partie de la Pologne et de la Suède depuis 1625. Le roi suédois Gustave II Adolphe fonda en 1632 l'université de Tartu (en allemand : Dorpat) ainsi qu'une cour d'appel à Tartu, tandis que le journal officiel du gouvernement suédois publiait l'une de ses éditions à Riga en letton. Au début de 1655, le roi suédois réclama des barons balto-allemands l'allégeance à la couronne suédoise.
Au XVIIIe siècle, la Livonie et la Courlande font partie de l'Empire russe par le traité de Nystad : la Lettonie est composée du gouvernement de Courlande et d'une partie du gouvernement de Livonie. La domination traditionnelle des grands propriétaires germano-baltes et la langue allemande (langue administrative avec le russe jusqu'en 1917) ont cependant été conservées dans le pays.
Au cours de la guerre civile en Russie (1917-1922), la plupart des divisions militaires lettonnes (créées pendant la Première Guerre mondiale) luttèrent contre l'Allemagne au côté des bolcheviks. La Lettonie acquit alors une première fois son indépendance, reconnue internationalement, en 1918.
En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, elle est d'abord envahie, comme le prévoyaient les clauses secrètes du Pacte germano-soviétique (en même temps que les deux autres pays baltes), par l'URSS. Quelque 15 500 Lettons furent déportés par les soviétiques. Seule une minorité survécut au Goulag. Beaucoup de Lettons se réfugièrent dans la campagne ou en formant un « maquis » letton. En 1941, la Lettonie est occupée par l'armée de l'Allemagne nazie, accueillie par une très large majorité de la population (il en sera de même sur tous les territoires soviétiques envahis durant les premières semaines de l'opération Barberousse) en tant que libératrice après le régime de terreur du NKVD. Les maquisards lettons sont alors organisés en milices paysannes pour se défendre contre les partisans des Soviétiques. Une minorité de policiers au service des Allemands se charge directement de faire disparaître les juifs (Shoah par balles). Environ 15 000 juifs lettons furent tués durant la seconde guerre mondiale, en partie par des unités paramilitaires lettones et par les forces de police lettones[5]. Un petit nombre de Lettons ont pu rejoindre l'Armée rouge (cf. affaire Kononov).
À la fin de la guerre, un grand nombre de familles lettones trouvèrent refuge en Suède puis en Allemagne, aux États-Unis, au Canada et en Australie. L'Armée rouge a réoccupé à partir de 1944 la Lettonie, que l'URSS annexa sous le statut de république socialiste soviétique. Cette occupation ne fut jamais approuvée de jure par le « monde libre ».
Après l'occupation soviétique, la lutte armée par les maquisards lettons continua jusqu'à la mort de Staline en mars 1953. Pour détruire la résistance lettone, les Soviétiques lancèrent un programme de collectivisation des fermes. En 1949, une seconde vague de déportations eut lieu : 42 133 personnes furent déportées à Krasnoïarsk, Amur, Irkoutsk, Omsk, Tomsk et Novosibirsk en Sibérie (soit 2 % de la population lettone avant la guerre). En même temps, les autorités soviétiques transférèrent des milliers de Russes en Lettonie, dans le cadre d'un programme de russification du pays.
À la suite de la répression soviétique, la culture lettone fut plus diffusée après-guerre en dehors de Lettonie qu'en Lettonie-même.
Redevenue indépendante en 1991, comme la Lituanie et l'Estonie avant même l'effondrement total de l'Union soviétique, la Lettonie n'adhère pas à la CEI. La Lettonie accorde la nationalité et des passeports à la minorité russophone, qui constitue alors un tiers de la population, selon des lois qui furent examinées par une délégation du Conseil européen[6], voir également l'article "Non-citoyens de Lettonie" . Le pays a opté pour une alliance euro-atlantique et a finalement adhéré à l'OTAN en avril 2004, puis à l'Union européenne le .
Le 3 juin 2015, Raimonds Vējonis, ancien ministre de l'environnement (2002-2011) puis de la défense (2014-2015), est élu Président de la Lettonie faisant de lui le premier chef d'Etat écologiste de l'Union européenne.
Politique
Organisation des pouvoirs
La Constitution date de 1922 et est restaurée en 1993, instaurant une république parlementaire. Le Parlement letton, la Saeima, est unicaméral et comporte cent sièges : il est élu au suffrage universel indirect (et non pas direct) tous les quatre ans.
Le président de la république est élu par les députés de la Saeima pour un mandat de quatre ans. Le vote se déroule à bulletin secret et à la majorité absolue (soit cinquante-et-une voix minimum sur cent). Son mandat est renouvelable une fois. Le président nomme le Premier ministre, qui forme avec son cabinet le pouvoir exécutif du gouvernement.
Enfin depuis 1996 une Cour constitutionnelle chargée de contrôler la constitutionnalité des lois a été mise en place.
État membre de l'Union européenne
La Lettonie compte parmi les États membres de l'Union européenne depuis le . Le pays dépose officiellement sa candidature pour l'adhésion aux Communautés européennes le et les négociations débutent en janvier 2000 à la suite du feu vert donné par le Conseil européen de Helsinki de décembre 1999.
Riga signe à Athènes le le traité d'adhésion à l'Union européenne aux côtés des autres pays candidats à l'adhésion (Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie). Le , un référendum sur la ratification par la Lettonie du traité d'adhésion à l'Union européenne donne 67 % de votes favorables contre 32,3 % d'opinions négatives, avec un taux de participation de 72,53 %[7]. Le , la Lettonie entre dans l'Union.
L'entrée de la Lettonie dans la zone euro était prévue pour l'année 2008, mais n'a pas été possible en raison de l'importante crise financière de 2008 [réf. nécessaire]. Le 31 janvier 2013, le parlement de Lettonie, la Saeima, adopte une loi prévoyant l’adhésion du pays à l’euro le 1er janvier 2014[8].
Divisions administratives

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La Lettonie est divisée en quatre régions historiques qui ont aussi une valeur administrative secondaire :
- le Zemgale au sud ;
- le Kurzeme à l'ouest ;
- le Latgale au sud-est ;
- le Vidzeme au nord.
À compter du , la Lettonie est divisée en 110 municipalités (novads en letton) et 9 villes au statut spécial de la ville républicaine (en letton : republikas pilsētas). Les novadi peuvent être composées de villes et d'une ou plusieurs communes (pagasti[9]).
Jusqu'à cette réforme, la Lettonie était divisée en 7 villes républicaines et 26 districts (en letton : rajons), lesquels étaient subdivisés en pagasti.
Chaque subdivision a une sphère d'influence sur les différents aspects du service public et perçoit une partie des impôts sur le revenu payés par les personnes enregistrées dans la subdivision.
Villes
Principales villes de Lettonie (2000) | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
No | Nom | Rajons | Pop. | No | Nom | Rajons | Pop. | ||||
1 | Riga | Riga | 764 329 | 11 | Tukums | Tukuma rajons | 18 886 | ||||
2 | Daugavpils | Daugavpils | 115 265 | 12 | Cēsis | Cēsu rajons | 18 732 | ||||
3 | Liepāja | Liepāja | 89 448 | 13 | Salaspils | Rīgas rajons | 18 121 | ||||
4 | Jelgava | Jelgava | 63 652 | 14 | Kuldīga | Kuldigas rajons | 13 678 | ||||
5 | Jūrmala | Jūrmala | 55 718 | 15 | Olaine | Rīgas rajons | 12 952 | ||||
6 | Ventspils | Ventspils | 43 928 | 16 | Saldus | Saldus rajons | 12 581 | ||||
7 | Rēzekne | Rēzekne | 39 233 | 17 | Talsi | Talsu rajons | 12 374 | ||||
8 | Jēkabpils | Jēkabpils rajons | 27 871 | 18 | Dobele | Dobeles rajons | 11 553 | ||||
9 | Valmiera | Valmieras rajons | 27 752 | 19 | Krāslava | Krāslavas rajons | 11 412 | ||||
10 | Ogre | Ogres rajons | 26 573 | 20 | Bauska | Bauskas rajons | 10 840 | ||||
Recensement de 2000 |
Principales villes de Lettonie (2011) | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
No | Nom | Municipalité | Pop. | No | Nom | Municipalité | Pop. | ||||
1 | Riga | Riga | 658 640 | 11 | Tukums | Tukuma novads | 18 402 | ||||
2 | Daugavpils | Daugavpils | 93 312 | 12 | Salaspils | Salaspils novads | 17 099 | ||||
3 | Liepāja | Liepāja | 76 731 | 13 | Cēsis | Cēsu novads | 16 764 | ||||
4 | Jelgava | Jelgava | 59 511 | 14 | Olaine | Olaines novads | 12 023 | ||||
5 | Jūrmala | Jūrmala | 50 840 | 15 | Kuldīga | Kuldīgas novads | 11 761 | ||||
6 | Ventspils | Ventspils | 38 750 | 16 | Saldus | Saldus novads | 11 396 | ||||
7 | Rēzekne | Rēzekne | 32 328 | 17 | Dobele | Dobeles novads | 10 331 | ||||
8 | Valmiera | Valmiera | 25 130 | 18 | Talsi | Talsu novads | 10 266 | ||||
9 | Ogre | Ogres novads | 24 840 | 19 | Bauska | Bauskas novads | 9 508 | ||||
10 | Jēkabpils | Jēkabpils | 24 635 | 20 | Krāslava | Krāslavas novads | 9 112 | ||||
Recensement de 2011 |
Géographie
Démographie
Économie
La monnaie officielle du pays est l'euro depuis le . Son ancienne devise, le lats, fut liée à l'euro dans le cadre du mécanisme de taux de change européen (MCE II) à partir du jusqu'à son remplacement au cours de 1 EUR pour 0,702804 LVL.
En 2009, la prévision de récession économique causée par la crise financière de 2008 est de 12 à 15 %. En décembre 2008 l'Union européenne et le FMI lui ont apporté une aide de 7,5 milliards d'euros, répartie sur 3 ans et conditionnée à une réduction draconienne des dépenses de l'État[10].
L'entrée dans la zone euro était prévue pour l'année 2008, mais n'a pas été possible en raison de la crise financière de 2008 et de la trop forte inflation. Un nouvel objectif a été fixé pour 2014. Ce dernier a été atteint : la Lettonie a réussi à remplir les 5 critères du Traité de Maastricht pour entrer le dans la zone euro et ainsi devenir son 18e membre[11],[12].
En décembre 2011, date de fin du plan d'aide financière sur 3 ans au pays, la Lettonie n'a emprunté que 4,36 milliards d'euros sur les 7,5 prévus [réf. nécessaire]. En mai 2012, Standard & Poor’s remonte la note financière de la Lettonie de BB+ à BBB-[13].
Culture
Langues

Les langues couramment utilisées en Lettonie sont le letton (officiel) et le russe.
Le live est en voie de disparition.
En septembre 2006, la Saeima a approuvé le projet de loi visant à faire adhérer le pays à l'Organisation internationale de la francophonie. Seul 1 % de la population maîtrise déjà le français, mais les personnes haut placées (dont l'ancienne présidente, longtemps professeur à l'université de Montréal au Canada, Vaira Vīķe-Freiberga) l'utilisent fréquemment, et une évolution grâce à l'enseignement reste donc prévue. La Lettonie est donc devenue observateur de l'organisme en 2008 lors du sommet qui se tint à Québec (Canada)[14].
En 2012, un référendum a proposé plusieurs amendements à la constitution de la Lettonie pour faire du russe la deuxième langue officielle du pays, mais il a été refusé à 74,8 %[15],[16].
Religion
La Lettonie est un pays de tradition luthérienne (70 % de la population en 1945). Mais par des récents sondages, il semblerait que la majorité de la population lettone ne pratique plus. Cependant, par les registres de naissance, il apparaît qu'à peu près les trois quarts de la population s'affilieraient à part équivalente (entre 20 et 25 %) aux trois religions chrétiennes suivantes : le protestantisme (église luthérienne), le catholicisme et l'orthodoxie[17].
Musique
Environ la moitié des Lettons a soit suivi les cours d'une école de musique, soit chante dans un chœur, soit sait jouer d'un instrument. L'Opéra national et l'Orchestre symphonique national sont fréquentés par une grande partie de la population[18]. Les premiers opéras ont été organisés à Riga au XVIIIe siècle — la première performance en letton était en 1883[19].
Les festivals nationaux lettons du Chant et de la Danse (Latviesu Dziesmu un Deju Svetki) sont d'importants événements dans la vie culturelle de la Lettonie et ont lieu tous les cinq ans depuis 1873. Les célébrations des chants et danses baltes organisés en Lettonie, en Lituanie et en Estonie ont été primés dans la liste des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l'UNESCO. En 2014, Riga sera la capitale européenne de la culture conjointement avec Umeå en Suède et accueillera de nombreuses festivités culturelles
Cinéma, théâtre
Festival de cinéma Arsenāls se déroulait à Riga au mois de septembre de 1986 à 2012[20].
Le festival letton de drame contemporain « Insight », en mars, célèbre les acteurs montants du drame contemporain[21].
Le festival cinématographique bisannuel Lielais Kristaps a été fondé en 1977 [22].
Le festival cinématographique bannuel 2ANNAS a été fondé en 1996 [23].
Fêtes et jours fériés
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | 1er de l'an | Jaungada diena | |
Vendredi saint | Vendredi saint | lielā piektdiena | Vendredi saint se dit lielā piektdiena : « le grand vendredi » |
Lundi de Pâques | Lundi de Pâques | Otrās Lieldienas | Pâques se dit Lieldienas : « les grands jours » |
1er mai | Fête du travail | Darba svētki | |
4 mai | Indépendance de 1990 | Neatkarības deklarācijas pasludināšana diena | |
23 juin | Fête de Ligo | Līgo svētki | |
24 juin | Saint-Jean | Jāņu diena | |
18 novembre | Fête nationale (proclamation de la république) | Latvijas republikas proklamēšana diena | Ou le lendemain en cas de week-end |
25 décembre | Noël | Ziemassvētki : « fête de l'hiver » | |
26 décembre | Lendemain de Noël | Otrie Ziemassvētki | |
31 décembre | Saint-Sylvestre | Vecgada diena |
Les noms de Lieldienas et Ziemassvētki sont originaires de la mythologie lettonne et repris par les missionnaires allemands lors de la christianisation.
Autres jours importants :
- 25 mars : Jour de la déportation de 43 000 Lettons vers les camps du Goulags de Sibérie
- 14 juin : Génocide soviétique dans la nuit du 13 au 14 juin 1941
- 17 juin : Journée d'occupation soviétique 1940
- 4 juillet : Journée du massacre juif dans la synagogue de la rue Gogol en 1941
- 11 août : Traité de paix de 1920 avec la Russie bolchévique
- 6 septembre : Jour de la reconnaissance par Moscou de la république de Lettonie en 1991
- 23 août : Journée de commémoration du Pacte germano-soviétique
- 10 novembre : Mārtiņi (Saint-Martin) qui marque le début de l'hiver et la fin de la saison laborieuse
Sports
- En football, l'équipe nationale lettonne a réussi un exploit lors de sa qualification pour la phase finale de l'Euro 2004 où elle élimina en barrages la Turquie qui était largement favorite et qui restait sur une troisième place lors de la Coupe du monde 2002. Lors de la phase finale, la Lettonie s'est inclinée face aux Pays-Bas et la République tchèque et a tenu en échec l'Allemagne (0-0). Toutefois, la Lettonie n'a depuis pas confirmé les espoirs entrevus. La Lettonie compte dans ses rangs, Igors Stepanovs (Esbjerg fB) qui est passé du côté d'Arsenal, Vitālijs Astafjevs (Skonto Riga) qui détient le record de sélections dans son pays (142), Marians Pahars (Skonto Riga) qui a passé 7 ans en Angleterre à Southampton ou encore Māris Verpakovskis (Hajduk Split), meilleur buteur de l'histoire du pays avec 23 buts et qui a notamment évolué au Dynamo Kiev et au club espagnol de Getafe.
- Depuis l'indépendance du pays en 1990, la Lettonie a connu deux cyclistes de haut niveau, avec tout d'abord au milieu des années 1990, Piotr Ugrumov qui termina deuxième du Tour de France 1994 avec 2 étapes remportées, mais surtout, Romāns Vainšteins au début des années 2000, qui fut champion du monde sur route en 2000 à Plouay et qui termina sur le podium de nombreuses grandes classiques tels Milan - San Remo, Paris - Roubaix, le Tour des Flandres, la Classique de Saint-Sébastien ou encore la Vattenfall Cyclassics. Aujourd'hui, le cyclisme letton est représenté au haut niveau par Raivis Belohvoščiks, excellent rouleur qui termina notamment quatrième du championnat du monde du contre-la-montre en 1999 et est sept fois champion national de la discipline.
- Le pays est fier de la performance de Māris Štrombergs aux jeux olympiques de Pékin en 2008 où il a décroché une médaille d'or en bicycle motocross ou BMX. Il a réussi à conserver son titre olympique à Londres en 2012.
- La Lettonie possède en hockey sur glace une équipe nationale de bon niveau qui est classé 12e au classement IIFH en 2010 et qui a pour meilleur résultat en championnat du monde un quart de finale en 2000 et 2004. Les joueurs vedettes de l'équipe sont notamment Georgijs Pujacs (Lada Togliatti) et Herberts Vasiljevs (Krefeld Pinguine), qui a évolué dans la LNH.
- Les athlètes les mieux placés au niveau mondial sont Ainars Kovals (javelot), vice-champion olympique à Pékin et Staņislavs Olijars sur 110 m haies (5e de la finale des JO d'Athènes en 2004 et champion d'Europe à Göteborg en 2006).
- Le tennis est quant à lui devenu en un an un sport populaire en Lettonie grâce au jeune prodige Ernests Gulbis. Ce dernier a réussi sa première grosse performance en se qualifiant pour les 8e de finale de l'US Open 2007, avant de récidiver quelques mois plus tard lors de Roland-Garros 2008 en atteignant cette fois-ci les quarts de finale, où il a été battu par Novak Djokovic, tête de série no 3. Ernests Gulbis est un grand espoir du tennis mondial, bien qu'il lui reste depuis à confirmer en tournois majeurs. En février 2011, il est classé 21e joueur mondial.
Galerie de sportifs lettons
-
Marians Pahars.
-
Mikhail Tal en 1960.
-
Piotr Ugrumov.
-
Herberts Vasiļjevs.
-
Staņislavs Olijars en 2007.
-
Ernests Gulbis en 2008.
Codes
La Lettonie a pour codes :
- LAT, selon la liste des codes pays du CIO
- LG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-2
- LV, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2
- LV, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques
- .lv, selon la liste des TLD Internet (domaine de premier niveau)
- LVA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3
- LVA, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3
- YL, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs
Notes et références
- ↑ http://www.csb.gov.lv/en/statistikas-temas/population-key-indicators-30624.html
- 1 2 PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).
- 1 2 Fonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2013.
- ↑ Depuis 2014, date à laquelle l'euro a remplacé le lats.
- ↑ Chronologie de la Lettonie, BBC
- ↑ Roger Caratini, Dictionnaire des nationalités et des minorités de l'URSS, Larousse « Essentiels », 1990, ISBN 2-03-740067-5
- ↑ (en) « Latvian yes completes EU sweep », the Guardian, .
- ↑ (en) « La Lettonie adhère sans enthousiasme à l'euro », Libération, .
- ↑ (lv) « Réforme territoriale de 2009 », Parlement de Lettonie - Saiema, .
- ↑ Olivier Truc, « La Lettonie prépare des coupes budgétaires de 20 à 40 % », Le Monde, 29 avril 2009, p. 9
- ↑ La Lettonie deviendra le 18e membre de la zone euro, Les Échos, consulté le 19 août 2013.
- ↑ Euros et Collections, Lettonie : 18e pays dans l'€uro
- ↑ Bloomberg, Latvia’s Credit Rating Raised to Investment Grade by S&P, 2 mai 2012
- ↑ Ambassade de France en Lettonie, « Aux prémices des Journées de la Francophonie, le ministre letton des Affaires étrangères adresse ses vœux à l'Organisation internationale de la Francophonie pour son 40e anniversaire. » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- ↑ (en) « Latvia Russian Language Referendum Has High Turnout », the Huffington Post, (consulté le 14 mai 2012).
- ↑ (lv) « 2012. gada 18. februāra tautas nobalsošana par likumprojekta “Grozījumi Latvijas Republikas Satversmē” pieņemšanu », (consulté le 14 mai 2012).
- ↑ Site http://www.bibliomonde.com
- ↑ (en) Latvia - Best enjoyed slowly. Brochure de l'office de tourisme letton.
- ↑ Culture in Riga.
- ↑ (lv) « Slēgts kinofestivāls Arsenāls », sur diena.lv (consulté le 15 mars 2015)
- ↑ (en) Les festivals à Riga
- ↑ (lv) « Lielais Kristaps un kino. », sur lielaiskristaps.org (consulté le 15 mars 2015)
- ↑ (lv) « Par festvālu. », sur 2annas.lv (consulté le 15 mars 2015)
Voir aussi
Articles connexes
- Villes de Lettonie
Bibliographie
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Dictionnaire historique de la Lettonie, Crozon, Éditions Armeline, 2001 (ISBN 2-910878-25-2)
- Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Estoniens, Lettons, Lituaniens — Histoire et destins, Crozon, Éditions Armeline, 2004 (ISBN 2-910878-26-0)
- Jean-Paul Kauffmann, Courlande, Fayard, 2009 (ISBN 978-2-2136-2992-6). Rééd. le Livre de Poche, 2011 (ISBN 978-2-2531-3343-8)
- Jean Meuvret, Histoire des pays baltiques, Paris, Armand Colin, 1934.
- Yves Plasseraud, Les États baltiques — Des sociétés gigognes — La dialectique majorités-minorités, 2e éd., Brest, Éditions Armeline, 2006 (ISBN 2-910878-23-6)
Liens externes
- Union internationale de lettons libres
- Gouvernement letton
- Portail officiel du tourisme de Lettonie
- Catégorie Lettonie de l’annuaire DMOZ
- Site d'informations sur les pays baltes
- Chancellerie de la présidence lettonne
- L'Institut letton
- Traités et documents de base de l'État letton
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