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Fonds mondial pour la nature

Fonds mondial pour la nature

46° 25′ 01.6″ N 6° 16′ 15.9″ E/46.417111, 6.271083

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir WWF.
Cet article est une ébauche concernant une organisation non gouvernementale, la conservation de la nature et l’écologie scientifique.
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World Wide Fund for Nature
Fonds mondial pour la nature
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique ONG
But protection de l'environnement
Zone d’influence monde entier
Fondation
Fondation à Morges (Suisse)
Fondateur Julian Huxley, Peter Markham Scott, Guy Mountfort, Max Nicholson
Identité
Siège Gland,  Suisse
Personnages clés Sir Julian Huxley
Claude Martin
HE Chief Emeka Anyaoku
Méthode non-violence, lobbying, recherche, innovation
Financement 654 millions d'euros (2013)[1]
Volontaires Plus de 5 millions[2]
Employés 6 200[2]
Site web wwf.org
wwf.panda.org

Le Fonds mondial pour la nature[3], en anglais World Wide Fund (WWF), initialement le World Wildlife Fund (en français : Fonds mondial pour la vie sauvage) créé en 1961, rebaptisé en 1986 World Wide Fund for Nature puis simplement WWF en 2003, est une organisation non gouvernementale internationale de protection de l'environnement, fortement impliquée dans le développement durable.

C'est l'une des plus importantes ONG environnementalistes du monde avec plus de 5 millions de soutiens à travers le monde, travaillant dans plus de 100 pays, et supportant environ 1300 projets environnementaux. Le WWF est un fonds qui, en 2013, tirait 56 % de ses ressources des particuliers, 17 % du secteur public (Banque mondiale, ONU, USAID, EuropeAid, DFID, AFD, etc.) et 10 % d'entreprises privées (Coca-Cola, H&M, Ikea, HSBC, Lafarge, Nokia, etc.)[1].

Historique

Création

Le WWF a été fondé le [2] par les biologistes britanniques Julian Huxley, Peter Markham Scott, Guy Mountfort et Max Nicholson.

L'idée d'une organisation pour collecter des fonds d'aide pour les animaux en voie de disparition est initialement proposée par l'homme d'affaire Victor Stolan (en) à Julian Huxley à la suite de la lecture de trois de ses articles publiés dans le journal britannique The Observer sur la chasse et la dégradation de l'environnement en Afrique de l'Est qui menacent la grande faune[4]. Huxley met alors en contact Stolan avec l'ornithologue Max Nicholson, directeur général du Nature Conservancy qui décide au printemps 1961 de rassembler un groupe de scientifiques et d’experts en relations publiques pour créer ce type d'organisation[5]. Parmi ces experts, il fait appel à Scott qui devient le premier président de WWF International et au docteur en biologie, Luc Hoffmann, héritier des laboratoires Hoffmann-La Roche qui sera vice-président de WWF International jusqu’en 1988. Président du conseil d'administration du WWF France créé en 1973, Hoffmann est aussi le créateur de la station biologique de la Tour du Valat, 2 500 hectares de réserve naturelle en Camargue[6].

Cette fondation privée a pour but la protection de la faune, de ses habitats, de la nature en général. Son réseau international est présent dans 100 pays proposant 12 000 programmes de protection de la nature et bénéficie du soutien de plus de cinq millions d'adhérents[2]. Sur le plan financier, il disposait d'un budget de 447 millions d'euros en 2008 apporté à 56 % par des particuliers[2]. Ses ressources financières proviennent pour l'essentiel : de ses adhérents, d'activité commerciale de promotion (magazines et d'objets fétiches), de subventions gouvernementales, de partenariats avec les entreprises qui s'engagent résolument dans la protection de l'environnement, de dotation du WWF Mondial.

Cette association tient l'une des premières places mondiales de par le nombre de ses membres, mais également par le montant de ses engagements financiers dans les études scientifiques de diagnostic et les réalisations d'opérations de protection de la nature. Le 21 novembre 2013, Greenpeace et WWF annoncent qu'elles quittent la Conférence sur le changement climatique de Varsovie au motif qu'elle ne « débouche sur rien ».

Années 2000

En 2000, la société de catch World Wrestling Federation est l'objet d'une plainte du World Wildlife Fund qui demande d’interdire à la World Wrestling Federation d’utiliser les initiales WWF qu'elle utilise depuis 1979. L'affaire est réglée en mai 2002, lorsque la fédération change son nom pour World Wrestling Entertainment et adopte les initiales WWE[7]. La WWE reste néanmoins autorisée à utiliser le logo original du WWF ainsi que le logo « New WWF Generation », pour certains produit de merchandising pré-existants, tout nouveau produit devant porter le nouveau logo.

Activités principales

Les activités du WWF sont multiples :

  • Surveillance de l'application de la réglementation internationale et nationale ;
  • Étude scientifique pour diagnostic ou proposition ;
  • Restauration d'espaces naturels dégradés ;
  • Formation ou éducation ou sensibilisation de tout public de tout âge à l'environnement (biodiversité, réchauffement climatique, espèce menacée, pollution, exploitation industrielle de la faune et de la flore au-delà du raisonnable : développement durable, attitude éco-citoyenne, bois et forêt, mer et océan, eau douce, empreinte écologique, etc.).

Son logo est depuis l'origine un panda géant (dessiné par Sir Peter Scott, influencé par l'arrivée de Chi-Chi au zoo de Londres en 1961) et son slogan est « pour une planète vivante » (For a living planet en anglais).

Son objectif est de : « Stopper la dégradation de l'environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature : en préservant la biodiversité du globe, en garantissant une utilisation durable des ressources naturelles renouvelables ; en encourageant les mesures destinées à réduire la pollution et la surconsommation ».

Sensibilisation des grandes religions et spiritualités

Le WWF a organisé plusieurs grands rassemblements interreligieux afin d'éveiller les consciences des fidèles des grandes religions et spiritualités :

  • à Assise en 1986 ;
  • au Mont Saint-Michel en 2003.

Toutefois, le flou syncrétiste qui semble caractériser ces rassemblements des grandes et petites religions pose problème[8].

Autres actions

Le WWF est à l'origine, avec Google, de la création en 2007 de la Climate Savers Computing Initiative, qui vise à limiter les impacts environnementaux dans le secteur de l'informatique.

Le WWF mène divers projets en faveur de la protection et l'observation des cétacés : Cap cétacés, Life Linda, Aires marines protégées (AMP), Cap Ligure, etc.

Le 31 mars 2016, le WWF organise Earth Hour, une manifestation mondiale d'une heure (de 20 h 30 à 21 h 30) pendant laquelle citoyens, pouvoirs publics, villes et entreprises sont invités à éteindre la lumière, pour lutter contre le réchauffement climatique.

Le WWF participe, au moyen du label « Quartier Durable WWF », au développement d'une urbanisation respectueuse de l'environnement  concept de ville durable  et de la biodiversité. En 2010, plusieurs quartiers ont reçu ce label, au Portugal, aux Émirats arabes unis et au Royaume-Uni. En France, le premier quartier à recevoir ce label est le quartier de la Confluence, à Lyon[9].

Présidents[10]

Période Nom Pays
1962-1976 Prince Bernhard des Pays-Bas  Pays-Bas
1976-1981 John H. Loudon  Pays-Bas
1981-1996 Prince Philippe, duc d'Édimbourg  Royaume-Uni
1996-1999 Syed Babar Ali (en)  Pakistan
2000 Ruud Lubbers  Pays-Bas
2001 Sara Morrison (intérim)  Royaume-Uni
2002-2009 Emeka Anyaoku  Nigeria
depuis 2010 Yolanda Kakabadse[11].  Équateur

Organisations locales

WWF-France

En France, 180 000 donateurs soutiennent les activités de la fondation WWF. Environ soixante collaborateurs y travaillent. Le 21 décembre 2009, Isabelle Autissier (Ingénieur agronome, spécialisée dans le domaine halieutique) est élue présidente du WWF France[12].

La fondation WWF France est basée au cœur du bois de Boulogne, dans le site environnemental pilote du domaine de Longchamp. Les bâtiments visent la norme HQE (haute qualité environnementale). Le site héberge de nombreuses espèces animales, en majorité des oiseaux[13].

En 2010, le WWF France donne son soutien officiel au chef Raoni dans sa lutte contre le barrage de Belo Monte[14].

À la suite d'une crise interne entre la direction et les salariés[15], le directeur général Serge Orru quitte ses fonctions en juillet 2012[16],[17]. Philippe Germa, docteur en économie et ancien conseiller technique auprès du ministre de l’Environnement Brice Lalonde, prend sa suite en février 2013. Fin 2013 le bilan économique affiche un déficit d'1,3 millions d'euros[18]. En 2014, le bilan social dressé par les salariés est mauvais avec de nombreux départs et arrêts maladie, ainsi qu'une dizaine de procédures en cours devant les prud'hommes, la cour d'appel ou le tribunal administratif de Paris[18]. Philippe Germa décède en août 2015 lors d'une plongée en Polynésie[19].

Les archives de l'antenne française de l'association sont conservées aux Archives nationales sous la cote 148 AS[20].

WWF-Suisse

Article détaillé : WWF Suisse.

Controverses

Écoblanchiment et conflits d'intérêt

De nombreux observateurs dénoncent la connivence entre le WWF et certaines multinationales[21]. Ils dénoncent aussi l'opacité du financement de cette fondation qui refuse de fournir une liste détaillée des entreprises qui font partie de ses donateurs .

Industrie agroalimentaire

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Lafarge

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Crédit agricole

En mai 2012, l'émission Cash Investigation met en lumière la caution environnementale accordée par le WWF à la banque Crédit agricole alors que celle-ci est classée par l'association écologiste Les Amis de la Terre [22] comme enseigne la plus nocive en France pour ses investissements réalisés dans les secteurs du forage pétrolier, de l'exploitation des sables bitumineux et du nucléaire.

Sea World

À la suite de la sortie du documentaire américain Blackfish, remettant en cause la captivité des orques, les liens du WWF avec SeaWorld Parks & Entertainment, une des principales entreprises gestionnaires de parcs aquatiques présentant des orques, ont été dénoncés[23],[24].

Présidents du WWF et chasseurs

Le roi d'Espagne Juan Carlos Ier, président d'honneur du WWF-Espagne depuis la création de cette branche en 1968[25], est un fameux passionné de chasse. Ceci n'a pas empêché sa nomination alors que dès 1962, il était invité par le baron allemand Werner von Alvensleben dans la réserve de chasse Safarilandia, au Mozambique, pour y chasser le buffle[26], [27]. Au cours de son mandat au WWF, certaines de ces parties de chasse ont fait scandale. En mars 2004, le gouvernement polonais lui a permis de tuer un bison d'Europe dans la forêt de Białowieża[28], bien que cet animal appartenait à une espèce classée en danger par l'UICN. En octobre 2004, il a participé à une chasse dans les Carpates, en Roumanie au cours de laquelle il a tué, légalement, un loup et neuf ours bruns, dont une femelle pleine[29], cette chasse fut critiquée par une porte-parole du WWF-Roumanie[30]. En 2006, il a également été accusé par un fonctionnaire régional russe d'avoir chassé un ours brun élevé en captivité et préalablement rendu ivre, suscitant une controverse dans plusieurs pays[31], [32], [33]. Une dernière affaire a éclaté en avril 2012, lorsque la participation du roi dans une chasse à l'éléphant au Botswana a été découverte à la suite d'une fracture et de son rapatriement d'urgence en Espagne[34]. En réponse, de nombreuses personnes[35], des groupes écologistes et des partis de gauche[36] ont critiqué le passe-temps du monarque. Face à l'importante médiatisation internationale de ce scandale, le WWF-Espagne a supprimé en juillet 2012 le poste de président d'honneur, destituant de fait le roi de son poste après 44 ans, dans une assemblée approuvant la décision avec 94% des voix[37].

Le prince Philip, quelque temps avant de fonder le WWF-Royaume-Uni[38], a chassé un tigre du Bengale dans le parc national de Ranthambore en Inde, c'était selon lui sa seule participation à ce genre de chasse[39].

Son fils, le prince Charles, président du WWF-Royaume-Uni depuis 2011[40], est aussi un passionné de chasse. Il est connu pour aimer la chasse traditionnelle britannique[41] mais s'oppose ouvertement à la chasse d'espèces menacées.

Le roi de Suède Charles XVI Gustave, président du WWF-Suède[42] depuis 1988, chasse régulièrement l'élan, et a encouragé la chasse au loup pour éviter que ceux-ci ne fassent diminuer le nombre d'élans[43], [44].

Notes et références

Notes

    Références

    1. 1 2 (en) « WWF Annual review 2013 », sur WWF.panda.org
    2. 1 2 3 4 5 (en) WWF in Brief - Site officiel
    3. PNUE Annuaire : Avancées scientifiques et développements dans notre environnement en mutation, « Acronymes et abréviations » p. 65, Programme des Nations unies pour l'environnement, 2010.
    4. (en) Paul Kevin Wapner, Environmental Activism and World Civic Politics, SUNY Press, 1996, p. 76
    5. (en) Roger Courtney, Strategic Management for Voluntary Nonprofit Organizations, Psychology Press, 2002, p. 235
    6. (en) Cathy Hartley, Gareth Wyn Jones, Alison Neale, Environment Encyclopedia and Directory, Routledge, 2009, p. 291
    7. (en) World Wrestling Federation Entertainment drops the 'F'! - WWE Corporate, 6 mai 2002
    8. Bible et écologie. Protection de l'environnement et responsabilité chrétienne
    9. David Naulin, « Lyon confluence, premier quartier durable WWF en France », sur cdurable.info, (consulté le 21 février 2014)
    10. (en)Presidents - past and present sur le site du WWF
    11. « Yolanda Kakabadse named as new President of WWF International »
    12. WWF-France
    13. Véronique Smée, « Le domaine de Longchamp devient un site pilote environnemental », Novethic.fr, (lire en ligne)
    14. http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/le-wwf-france-soutient-le-combat-de-raoni
    15. « Les salariés du WWF demandent la tête de leur patron Serge Orru », sur rue89.nouvelobs.com,
    16. « Serge Orru quitte la présidence de WWF-France », sur lexpansion.lexpress.fr,
    17. « Serge Orru quitte WWF », sur tempsreel.nouvelobs.com,
    18. 1 2 « WWF : coup de bambou sur le panda », sur marianne.net,
    19. (en) « Le directeur général du WWF France, Philippe Germa, disparaît lors d’une plongée en Polynésie », sur lemonde.fr,
    20. Voir notice du fonds conservé en salle des inventaires virtuelle des Archives nationales
    21. Fabrice Nicolino, Qui a tué l’écologie ?, Éditions Les liens qui libèrent, 2011, p. 84-85. (ISBN 978-2-918597-25-4)
    22. "Environnement : Comment choisir ma banque?" , sans date, sans auteur
    23. https://www.thedodo.com/community/SamLipman/the-world-wildlife-fund-suppor-563556481.html
    24. https://secure.avaaz.org/nl/petition/WWF_End_your_partnership_with_SeaWorld_and_start_respecting_wildlife/?sxKyFib
    25. (es) « WWF España pide una reunión con la Casa Real por el caso de la caza de elefantes del Rey Juan Carlos », sur wwf.es,
    26. (es) « Cazador blanco, sangre azul », sur liberaong.org,
    27. (en) Brian Marsh et Werner von Alvensleben, Baron in Africa: The Remarkable Adventures of Werner Von Alvensleben, Safari Press, Incorporated, , 290 p. (ISBN 1571570675)
    28. (en) « King's bison shoot stirs anger of conservation groups », sur The Guardian,
    29. (es) Alexandru PETRESCU, «Disparos» contra el Rey de Rumanía, sur El Mundo, 2004
    30. (en) « Romania: Elite Hunting Spree Sparks Calls For Better Animal Protection », sur Radio Free Europe,
    31. (es) « 'El Rey no sabía que el oso estaba borracho', asegura el guarda ruso que denunció la cacería », sur El Mundo,
    32. (en) « Royal row over Russian bear fate », sur BBC,
    33. (en) « Bear 'hunted' by King of Spain was drunk on vodka », sur The Telegraph,
    34. « Malaise en Espagne après l'accident de chasse du roi au Botswana », sur Le Monde,
    35. (es) « Pétition : Que el Rey Juan Carlos I deje de ser el Presidente de Honor de WWF España : 93 699 signatures », sur Change.org
    36. « Espagne : La monarchie sous le feu des critiques pour une chasse », sur France-Soir,
    37. (en) « WWF-Spain removes honorary figure from its governance body », sur WWF,
    38. (en) « HRH Prince Philip, Duke of Edinburgh », sur WWF
    39. (en) « WWF International accused of 'selling its soul' to corporations », sur The Guardian,
    40. (en) « Prince of Wales becomes president of WWF-UK », sur The Guardian,
    41. (en) « Prince Charles still enjoy thrill of the chase while still legal despite mother's advice », sur The Guardian,
    42. (en) « WWF in Sweden », sur WWF
    43. « Le roi de Suède fait scandale en appelant à la chasse au loup », sur RTL,
    44. (en) « WWF President number 2 – Let's kill more wolves because we want to kill the elk », sur Wildlifeextra.com

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alexis Schwarzenbach, WWF : Cinquante ans au service de la nature, Buchet/Chastel, , 349 p. (ISBN 978-2-283-02504-8)

    Articles connexes

    Liens externes

    • Site officiel
    • (en) Site officiel WWF International
    • Protection des cétacés
    • Portail des associations
    • Portail de la conservation de la nature
    • Portail des cétacés
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