Nokia
Création | 1865 |
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Fondateurs | Fredrik Idestam |
Action |
OMX : NOK1V NYSE : NOK FWB : NOA3 |
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Slogan | « Connecting people » |
Siège social | Espoo (Finlande) |
Direction |
Rajeev Suri, PDG actuel Stephen Elop, ancien PDG |
Activité | Télécommunications |
Produits | Téléphones mobiles |
Société mère | Microsoft (division mobiles) |
Filiales | Nokia Solutions and Networks (100 %), NAVTEQ, Symbian ltd, Qt Development Frameworks |
Effectif | 61 656 (2014) |
Site web | www.nokia.com |
Capitalisation | 22 132 916 561 € (06/01/2014)[1] |
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Chiffre d’affaires | 12,732 milliards € (2014) |
Résultat net | 1,17 milliards € (2014) |
Nokia Corporation est une entreprise multinationale de télécommunications finlandaise. Devenu le premier constructeur mondial de téléphones mobiles en 1998, il le reste jusqu'en 2011 avant de perdre l'année suivante son titre de numéro un mondial au profit de Samsung. Le 3 septembre 2013, Nokia se sépare de sa division « terminaux mobiles », en déclin, pour recentrer son activité sur sa division « réseaux » Nokia Solutions and Networks[2]. En octobre 2014, la disparition de la marque de téléphones est amorcée par Microsoft[3].
Étymologie
L'origine du terme finnois Nokia est obscure. L'hypothèse la plus commune considère qu'il vient du nom ancien de la zibeline utilisé pour désigner tous les animaux à fourrure sombre. Cependant, la zibeline n'a jamais vécu en Finlande et le terme pourrait se référer au castor[4]. Toujours est-il que Nokia a donné son nom à une grande rivière, la Nokianvirta (littéralement « rivière de Nokia »), située à l’ouest de la Finlande, sur laquelle fut fondée la ville Nokia où s'installa l’entreprise.
Histoire
L'histoire de Nokia commence avec l'ingénieur des mines finlandais Fredrik Idestam qui se lance dans l'industrie papetière à une époque où la demande de papier est en pleine expansion et que les chiffons, matière première pour fabriquer le papier, ne peuvent répondre à cette demande. Il reçoit l'autorisation le 12 mai 1865 par le Sénat de créer une usine de pâte à papier sur les rives du Tammerkoski et s'approvisionne en bois des forêts de la taïga. Il crée en 1869 une seconde usine dans la ville de Nokia (sa rivière la Nokianvirta fournissant une plus grande énergie hydraulique), donnant le nom de « Nokia Ab[5] » à son entreprise en 1871[6].
Nokia investit progressivement dans différents secteurs : l'industrie du caoutchouc avec la Suomen Gummitehdas Oy (entreprise fabriquant des galoches, des pneus. Aujourd'hui connu sous le nom de Nokian pneus), l'industrie des câbles avec la Suomen Kaapelitehdas Oy, cette dernière se diversifiant dans l'électronique dans les années 1960. Ces trois sociétés sont détenues conjointement depuis 1922 et fusionnent officiellement en 1967, formant le groupe Nokia[7].
Dans les années 1970, la firme se lance dans les téléviseurs, mais continue à être un conglomérat « touche à tout », d'envergure modeste[réf. nécessaire].
L'ouverture à la concurrence du marché finlandais des télécommunications (création de la norme de téléphonie mobile Nordic Mobile Telephone) offre à Nokia l'opportunité de se diversifier dans ce secteur. Il crée en 1987 le téléphone compact Mobira Cityman 900 (en).
Années 1990
En 1992, la marque décolle lorsque le groupe fait comme choix stratégique de se débarrasser de toutes ses activités pour se recentrer uniquement sur la téléphonie mobile, encore balbutiante. Le groupe fait alors le pari que le téléphone mobile peut toucher des centaines de millions de personnes à travers le monde, pour peu que son prix baisse suffisamment. À l'époque, la plupart des industriels des télécommunications estiment que la technologie mobile, déjà connue et développée, ne peut bénéficier qu'à une clientèle limitée[7].
Dès 1994, pour pallier l'étroitesse du marché financier finlandais, Nokia se fait coter sur le Nasdaq. L'action voit son prix multiplié par 600 entre 1992 et 2000, période pendant laquelle le groupe a multiplié son chiffre d'affaires par 8 et son bénéfice par 12 (après plusieurs années de pertes lors des efforts d'investissement dans le téléphone mobile)[8].
En 1998, Nokia devient le premier constructeur mondial de téléphones mobiles[9].
Années 2000
Vers l’an 2000, le groupe connait alors son plus grand succès en télécommunications avec son téléphone portable Nokia 3310, mais à partir de l'année 2000, ses rivaux mettent les bouchées doubles et Nokia voit sa part du marché mondial (35 %) se contracter.
Le , Nokia et Siemens AG annoncent la fusion de leurs activités de télécommunications, donnant ainsi naissance à un géant mondial : Nokia Siemens Networks[10].
2007 voit l'introduction de l'iPhone. Nokia, au lieu de se tourner vers la stratégie gagnante des smartphones hauts de gamme, continue sa politique d'inonder le marché avec des téléphones portables low cost, stratégie à l'origine du déclin du groupe et de son image de marque[11].
En , la firme annonce le rappel de 46 millions de batteries de la marque Matsushita en Inde, à cause des risques de surchauffe de celles-ci[12]. Cela provoque d’immenses manifestations dans tout le pays[12]. Devant des scènes d’émeutes, tous les magasins Nokia sont fermés en Inde et placés sous protection policière jusqu’au 19 août[12].
Le , Nokia acquiert le service de cartographie Navteq pour environ 8,1 milliards de dollars, soit 5,7 milliards d'euros[13].
En , la décision de l’entreprise de délocaliser son usine de Bochum, en Allemagne, afin d’augmenter les marges de production, et ce, alors que des bénéfices records ont été réalisés en 2007, a donné lieu à d’importantes manifestations et à de vives protestations de la part de nombreux hommes politiques allemands - plusieurs ont ainsi rendu leur portable Nokia[14].
En 2008, le parlement finlandais envisage de passer une loi qui permettrait aux employeurs d'analyser les journaux des courriels transmis et reçus par les employés. À cause d'un effort certain de lobbying de la part de Nokia, la loi est surnommée Lex Nokia[15]. En 2000 et en 2001, dans le but de prévenir l'espionnage industriel, Nokia aurait illégalement surveillé les activités électroniques de ses employés finlandais (en Finlande et au Portugal), mais la justice finlandaise a décidé de ne pas poursuivre le dossier, jugeant que le délai de prescription avait expiré[16]. En février 2005, Nokia aurait encore illégalement surveillé les activités électroniques de ses employés finlandais[17].
En 2008, Nokia est le plus grand constructeur mondial de téléphones mobiles, devant Motorola et Samsung, avec près de 39 % de parts du marché mondial (-1 % lors du premier trimestre de l'année 2008)[18].
Selon une étude de Greenpeace de 2009, Nokia est en tête des entreprises écoresponsables[19]. Le fabricant finlandais doit son rang à sa campagne de récupérations des mobiles usagés qui s’étend sur 84 pays, avec près de 5 000 points de collecte.
Le , Nokia intente une poursuite, de 1 milliard de dollars, contre Apple, alléguant que cette dernière viole dix brevets détenus par Nokia[20],[21].
Années 2010
En juillet 2010, Nokia annonce l’acquisition de « la majeure partie de la division équipements réseaux sans fil » de Motorola pour une somme de 1,2 milliard USD[22].
Le , Nokia change de PDG, en remplaçant Olli-Pekka Kallasvuo par Stephen Elop qui, jusqu'alors, travaillait dans la division Business de Microsoft, cette nomination étant perçue comme une OPA déguisée de Microsoft sur Nokia, à l'époque encore leader mondial des téléphones mobiles (34 % de part de marché, loin devant Samsung) et même des smartphones (41 %)[23].
Début , l'ancien dirigeant de Microsoft annonce un partenariat avec cette même entreprise et la nomination d'un ancien de l'entreprise à la tête de Nokia États-Unis. Il a été qualifié de « cheval de Troie » et d'être la septième personne détenant le plus de parts de l'action Microsoft, ce dont il se défend[24]. Depuis l'annonce, les marchés boursiers ont très mal accueilli le partenariat, enfonçant le titre, qui perd plus de 20 % de sa valeur[25]. Microsoft semble avoir déboursé plus d'un milliard d'euros pour éviter que Nokia ne se tourne vers Android[26]. Début mars 2011, on apprend les termes de l'accord, qui sont considérés comme bénéficiant uniquement à Microsoft qui remplace Symbian OS et MeeGo par Windows Phone[27].
En , Nokia annonce 4 000 suppressions de postes et 3 000 externalisations vers des sous-traitants[28].
En , Nokia annonce la fermeture de ses activités à Cluj en Roumanie, et la suppression de 3 500 emplois dans le monde en plus que ceux annoncés en avril[29].
En , Nokia a lancé sa nouvelle gamme de smartphone Lumia utilisant le système Windows Phone de Microsoft, qui ne pourra pas bénéficier des mises à jours ultérieures vers Windows Phone 8[30]. Cette gamme se compose alors de quatre modèles, le Lumia 800, le Lumia 900, Lumia 710 et le Lumia 610.
Malgré son déclin, Nokia restait en 2011 le numéro un mondial dans les téléphones mobiles pour la quatorzième année consécutive[31].
À cause du mauvais virage pris avec l'adoption du système d'exploitation de Microsoft[32], le PDG de Nokia, Stephen Elop, annonce en juin 2012 la suppression de 10 000 emplois avec la fermeture de sites en Finlande, Allemagne et au Canada[33]. À noter que désormais le groupe est dépassé par Samsung Electronics sur le marché de la téléphonie mobile[34].
Le , Siemens a annoncé vendre sa participation de 49,9 % dans Nokia Siemens Networks à Nokia pour 1,7 milliard d'euros[35],[36].
Entre les 2e trimestres 2012 et 2013, les ventes de téléphones et smartphones Nokia sont passés de 83,420 millions de téléphones vendus, soit 19,9 % du marché à 60,953 millions de téléphones vendus, soit 14,0 % du marché, Nokia restant le deuxième fabricant mondial de téléphones toutes catégories derrière Samsung à 24,7 % de parts de marché mais devant Apple et LG[37]. Nokia a disparu du Top 100 du classement Millward Brown (en) 2012 de valorisation des marques[38]. Dans ce contexte, Nokia a décidé de se séparer de sa division « terminaux mobiles ». La proposition de rachat de cette division par Microsoft pour un montant de 5,44 milliards d'euros a été officialisée le 3 septembre 2013[39] : l'acquisition de l'activité de téléphones mobiles de Nokia représente 3,79 milliards d'euros et l'accord de licence de 10 ans non-exclusif avec Microsoft 1,65 milliard (la marque reste la propriété de Nokia, Microsoft payant le droit d'usage de la marque « Nokia » pendant 10 ans pour les téléphones basiques)[40].
En novembre 2013, une équipe d'anciens ingénieurs et cadres de Nokia lancent Jolla, et le système d'exploitation Sailfish OS, reprenant les principes du Nokia N9[41], avec une base dérivée de MeeGo basé sur l'API Qt et une compatibilité avec l'API d'Android.
Suite aux résultats annuels annoncés le 23 janvier 2014, le groupe prépare une cession de ses activités de terminaux et services à Microsoft et engage une mutation en privilégiant ses activités d'équipementier téléphonique et de cartographie[42].
Fin février 2014, Nokia lance des smartphones, de la gamme X, sous le système Android[43].
En , Nokia crée un fonds d'investissement, doté de 72 millions d'euros, pour les entreprises liées aux voitures connectées. Le fonds sera géré par Nokia Growth Partners [44]. En mai 2014, Nokia acquiert Desti, une société spécialisée dans l'intelligence artificielle et le langage naturel[45]. En juillet 2014, Nokia acquiert l'entreprise américaine SAC Wireless, qui emploie 450 personnes, pour un montant inconnu[46]. Le 31 juillet 2014, Nokia acquiert les activités d'équipements de télécommunications de Panasonic, dans le but de se renforcer au Japon, pour un montant inconnu[47].
Le , Nokia Corporation annonce son projet d'acquisition d'Alcatel-Lucent en échange de ses propres titres[48]. Les actionnaires de Nokia détiendront 66,5 % de la nouvelle structure et ceux d'Alcatel-Lucent 33,5 %. Le siège social sera situé à Espoo en Finlande. Le président du conseil d'administration et le directeur général resteront ceux de Nokia[48]. Le nouvel ensemble aura près de 120 000 employés pour un chiffre d'affaires d'environ 25 milliards d'euros[49],[48].
En août 2015, Nokia vend sa filiale de cartographie Here à un consortium de constructeurs automobiles allemands incluant Daimler, BMW et Audi pour 2,8 milliards d'euros[50].
Produits
Téléphonie mobile
Entre 2005 et 2009, la série N de Nokia était le fleuron du groupe en se positionnant dans les mobiles haut de gamme. Ce positionnement a été repris par certains smartphones de la gamme Lumia. La marque Nokia Lumia disparaît en 2014 pour devenir Microsoft Lumia[51].
La sonnerie des mobiles Nokia est extraite de Gran Vals, pièce pour guitare composée par Francisco Tárrega en 1902, Nokia bénéficiant de l'extinction de ses droits d'auteur[52].
Console de jeux
Nokia tenta d’entrer sur le marché des consoles de jeux portables avec son téléphone/console N-Gage. Sortie une première fois fin 2003 en France, la console a reçu un accueil mitigé dû à son manque de jeux et des problèmes de conception. Nokia en a tenu compte et a sorti une nouvelle version en 2004 : la N-Gage QD. Malgré ses améliorations, la console n’est toujours pas un franc succès.
Pas conçu pour le jeu, le Nokia N93 équipé d’un processeur 3D OpenGL ES 1.1 pourrait se présenter comme une relève potentielle, mais n'est pas présenté comme tel.
Tablette
Les concepteurs de Nokia ont conçu en 2006 une tablette tactile Wi-Fi axée sur Linux, dont le code est complètement libre, nommée Nokia 770 ; suivie en 2007 du Nokia N800, puis du Nokia N810, et enfin du Nokia N900. L’interface graphique est fortement axée sur GTK et est nommée Hildon. Le développement de logiciels s’effectue sur la plate-forme Maemo. Hormis le récent N 900, la tablette ne dispose pas de slot pour carte SIM : ce n’est pas un téléphone. Mais elle possède beaucoup des fonctionnalités principales d’un assistant personnel et permet de lire les fichiers au format flash.
Le 22 octobre 2013, Nokia présente la tablette Lumia 2520 lors de la conférence Nokia World à Abou Dhabi. La tablette est dotée d'un écran de 10,1 pouces, le tout exploité par Windows 8.1 RT .
Recherche en nanotechnologies
Nokia a présenté en 2008 le concept Morph au Museum of Modern Art (MoMA) basé sur les nanotechnologies.
Il est développé en partenariat avec l'université de Cambridge. Il est composé d'un écran tactile souple entièrement pliable pour s'adapter aux usages de son propriétaire et peut changer de forme, d'apparence et de couleur. Les touches peuvent apparaître en surface. En plus des activités multimédia, il est équipé de capteurs chimiques permettant de détecter les particules de son environnement ou de son utilisateur. Enfin, sa structure autonettoyante et rechargeable par l'énergie solaire lui assure une longue durée de vie.
Recherche en interfaçage homme/machine
Nokia a présenté un nouveau concept d'interaction avec l'utilisateur lors des Nokia World 2011[53]. L'appareil a la forme d'une tablette avec un écran couleur, mais qui a la particularité d'être flexible et d'être contrôlé par la torsion. Il est donc possible de zoomer et de dézoomer en pliant l'appareil, ou de naviguer dans les menus en le tordant sur les côtés.
Logiciel
Nokia avait développé deux plateformes à l'aide de l'entreprise européenne Symbian ; la série 40 et la série 60. La série 40, la plus simple, est celle qui a fait le succès de la marque. La série 60 était basée sur le système d’exploitation Symbian OS et utilisée sur ses propres téléphones haut de gamme « Smartphones ». Nokia a aussi licencié cette plate-forme aux autres constructeurs, on la trouvait donc sur des téléphones mobile de marque Samsung, Siemens, Sendo, ou encore LG.
Nokia a également développé :
- Sensor, une application destinée à partager des albums.
- Nokia Software Updater, une application de mise à jour du logiciel d’un téléphone équipé de la plate-forme S60 (E61i, N70, N73, N95, N97, N82, 6630, 6680…) et de certaines séries 40 (6131, 6288, 6300…).
Dès l'année 2005, Nokia avait recruté 2000 personnes pour développer le système d'exploitation Meego destiné aux smartphones. Dans le même temps, Google développait Android, obtenant de bien meilleurs résultats avec quatre fois moins d'effectifs[54].
Le , Trolltech, société développant notamment Qt, a annoncé avoir accepté une offre d’achat de la totalité de la compagnie par Nokia.
Le , Nokia lance une offre totale d'achat sur Symbian pour 264 millions d'euros, une entreprise de logiciels pour téléphones mobiles dont elle détient déjà 48 %.
Le , le PDG de Nokia, ancien cadre de Microsoft, annonce la fermeture des services Symbian et MeeGo pour utiliser les services de Microsoft[55]. Toutefois, les téléphones d'entrée de gamme Nokia poursuivent l'utilisation de S40, avec la gamme Asha à partir de 2011.
Réseaux
En 2006, Nokia et Siemens fusionnent leurs activités d'équipements pour réseaux télécoms dans une coentreprise, baptisée Nokia Siemens Networks. En juillet 2013, les 50 % du capital de la coentreprise détenus par Siemens ont été entièrement rachetés par Nokia. L'entreprise a été renommée Nokia Solutions and Networks et ses effectifs ont été amputés d'un quart, passant de 80 000 à 60 000 personnes. NSN, à l'origine spécialisée dans les réseaux de téléphonie fixe, a été réorientée vers les infrastructures haut-débit pour la téléphonie mobile. Cette division constitue désormais le principal actif de l'entreprise finlandaise[56].
Services
Nokia est une entreprise qui offre des services permettant de transférer des données multimédia provenant de l'internet ou capturer/réceptionner avec leur téléphone (logiciel ovi).
Visual radio permet d'avoir un fichier playlist permettant d'éviter la configuration des radios FM puisqu'il n'existe pas de recherche automatique de radio sur les téléphones compatibles radio FM analogique (Nokia N95).
Nokia propose un ensemble de services internet permettant d'obtenir un lien entre ordinateur et téléphone portable/smartphone sous le nom d'Ovi.
Informations financières
Les actions Nokia furent introduites en 1975 à la Bourse d’Helsinki. Aujourd’hui, Nokia est coté aux Bourses de Stockholm, Londres, Francfort et New York.
Le chiffre d’affaires en 2005 est de 34,19 milliards d’euros en progression de près de 16 %. La firme a vendu 265 millions de téléphones en 2005.
Le chiffre d'affaires publié en janvier 2011 est de 12,65 milliards d'euros. La firme a vendu 123,7 millions de téléphones en 2011[57].
En mai 2011, l'action a dégringolé de près de 20 % en séance pour toucher son niveau le plus bas en plus de treize ans, à 4,716 euros. Elle a clôturé sur une perte de 17,53 % à 4,75 euros, alors qu'elle culminait à 65 euros en 2000[58].
Les difficultés continuent en 2012. Le jeudi 14 juin 2012 après l'annonce de la suppression de 10 000 postes d'ici la fin 2013 (un quart de ses effectifs), l'action Nokia chute de 17 % et atteint un niveau historiquement bas à 1,84 euro (niveau le plus bas depuis 16 ans). L'entreprise ne pèse alors plus que 8 milliards de dollars en Bourse[59].
Filmographie
- Blood in the Mobile, documentaire de Frank Piasecki Poulsen réalisé en 2010.
Notes et références
- ↑ « Cours de Nokia », sur http://finance.google.com
- ↑ (en) Microsoft to acquire Nokia's handset business for 7,2 billion $, Reuters, 3 septembre 2013.
- ↑ Nokia est mort, vive Microsoft Lumia
- ↑ (fi) Larry Huldén, « Oliko soopeli karjalainen turkiseläin ? », Viipurin läänin historia II. Jyväskylä 2004
- ↑ Ab pour Aktiebolag, « société » en finnois
- ↑ (en) Suomalaisen Kirjallisuuden Seura, 100 faces from Finland : a biographical kaleidoscope, FLS, 2000, p. 150
- 1 2 (en) Rieke Hinrichs, International Business: Globalisation of Nokia, GRIN Verlag, 2013, p. 5
- ↑ (en) Hoover's Handbook of World Business, Hoover's Business Press, 2006, p. 236
- ↑ (en) The Nokia story, sur nokia.com
- ↑ la Presse canadienne, « L'action de Nortel chute à la suite de la fusion de Nokia et Siemens », Argent, (consulté le 2 février 2009)
- ↑ (en) K. Beckman, « Nokia Outlines Low-cost Handset Strategy », RCR Wireless News, vol. 24, no 23, , p. 16
- 1 2 3 Julien Bouissou, « Des portables Nokia défectueux provoquent la colère en Inde », Le Monde, (consulté le 2 février 2009)
- ↑ Nokia to Buy Navteq for $8.1 Billion, Take on TomTom, Juho Erkheikki, Bloomberg, 1er octobre 2007
- ↑ Manifestations contre la fermeture de l'usine Nokia http://www.lefigaro.fr/societes/2014/01/23/20005-20140123ARTFIG00516-nokia-ne-parle-plus-de-telephones-mobiles.php
- ↑ (en) Personnel de rédaction, « “Lex Nokia” gets blessing from Constitutional Law Committee », Helsingin Sanomat, (consulté le 2 février 2009)
- ↑ (en) Prosecutor: Nokia dug up e-mails in effort to plug information leaks in 2000-2001 - Helsingin Sanomat, 18 avril 2006
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- ↑ Alexandre Habian, « Nokia : des résultats en hausse, une part de marché en baisse », Mobinaute, (consulté le 2 février 2009)
- ↑ Nokia et Samsung en tête du classement Greenpeace des entreprises électroniques écoresponsable, sur le site blog.pixmania.com
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- ↑ Nokia a recruté son nouveau PDG chez Microsoft, le sur La Tribune
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- ↑ Courtisé par Google, Nokia a préféré les millions de Microsoft, Le Monde informatique, 14 février 2011
- ↑ Le deal avec Microsoft, une véritable entourloupe pour Nokia, 01.net, Gilbert Kallenborn, 9 mars 2011
- ↑ Nokia annonce 4 000 suppressions de postes et 3 000 externalisations
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- 1 2 3 « Nokia et Alcatel-Lucent annoncent leur fusion », sur lemonde.fr, (consulté le 15 avril 2015)
- ↑ Nokia to buy Alcatel-Lucent to grow in telecom equipment, Jussi Rosendahl et Leila Abboud, Reuters, 15 avril 2015
- ↑ Les constructeurs automobiles allemands rachètent l’activité cartographie de Nokia pour contrer Google Maps, Philippe Jacqué, Le Monde, 3 août 2015
- ↑ Microsoft remplace la marque Nokia par Microsoft Lumia
- ↑ L'origine de la fameuses sonnerie des téléphones Nokia
- ↑ Kinetic Device : La tablette flexible de Nokia, la tablette du futur ! - Firasofting, 28 octobre 2011
- ↑ Nokia : histoire d'une chute spectaculaire sur 20minutes.fr
- ↑ Suppression d'emplois chez Nokia après l'alliance avec Windows - Le Monde, 11 février 2011
- ↑ Georgina Prodhan Les réseaux en "ligne de mire" pour Nokia après Microsoft, dépêche Reuters, reproduite par le site de L'Usine nouvelle, le 3 septembre 2013, consulté le 4 septembre 2013
- ↑ La fin d'année 2010 n'augure rien de bon pour Nokia - L'Expansion, 27 janvier 2011
- ↑ Nokia renonce à ses objectifs, l'action chute - Ritsuko Ando, L'Usine nouvelle, 31 mai 2011
- ↑ Nokia supprime de nouveau 10 000 postes - lesechos.fr, 15 juin 2012
Annexes
Articles connexes
- Symbian ltd
- Ovi
- Nokia Beta Labs
- Nokia Networks
Lien externe
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