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Paul Gauguin

Paul Gauguin

Paul Gauguin

Paul Gauguin en 1891

Naissance
Décès
(à 54 ans)
Atuona, Hiva Oa,
Îles Marquises, France
Nom de naissance
Eugène Henri Paul Gauguin
Nationalité
Activité
Maîtres
Camille Pissarro
Lieux de travail
Paris (années 1870-), Pont-Aven (-), Martinique (), Arles (), Tahiti (-) +
Mouvement
Œuvres réputées
Le Christ jaune, Manao Tupapau +

signature

Paul Gauguin (né le à Paris — mort le , à Atuona, Hiva Oa, îles Marquises) est un peintre postimpressionniste. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l'un des peintres français majeurs du XIXe siècle.

Biographie

Débuts

Autoportrait (c 1875-1877)
Appartement de Gauguin rue Carcel 1881

Eugène Henri Paul Gauguin est né à Paris en 1848. Son père est Clovis Louis Pierre Guillaume Gauguin (1814-1851), un journaliste républicain au National[1]. Sa mère, Aline Chazal (1825-1867), était la fille de Flora Tristan et donc, selon certains auteurs, la petite-fille de Simón Bolívar et de Thérèse Laisnay. Elle descendait de propriétaires terriens espagnols d'Amérique du Sud et même, selon la légende, d'un vice-roi du Pérou[1].

Le peintre a d'ailleurs passé les années de sa plus tendre enfance à Lima où son père, mort durant le voyage en 1851 au large de Punta Arenas et enterré à Puerto del Hambre, fuyait le régime politique de Napoléon III auteur du coup d'État lui confortant son pouvoir la même année[1]. De retour en France à l'âge de 7 ans, il fait ses études, d'abord au Petit Séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin dirigé à cette époque par Mgr Félix Dupanloup[2] puis à Orléans, notamment au lycée Pothier. Gauguin est embarqué sur le clipper Luzitano en qualité de novice/pilotin en décembre 1865, il est inscrit au Havre sous le matricule 790-3157. Il obtient le grade de lieutenant et embarque en 1866 sur le trois-mâts Chili, dont il est le second. Il effectue par la suite (1868) son service militaire dans la marine nationale, embarqué sur la corvette Jérôme-Napoléon[3],[4]. Il participe à la guerre de 1870 et prend part à la capture de six navires allemands. Après son retour à Toulon le 23 avril 1871, il quitte la marine[4]. Il devient agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans ses affaires. Il partage alors une vie bourgeoise confortable avec son épouse danoise, Mette-Sophie Gad (1850-1920), et leurs cinq enfants : Émile, Aline, Clovis, Jean-René (en) (1881-1961), sculpteur et Paul-Rollon. Il s'installe avec sa famille en 1877 dans le XVe arrondissement de Paris, d'abord rue des Fourneaux (actuelle rue Falguière), puis rue Carcel[5].

Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et grand amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes. En 1874, il fait la connaissance du peintre Camille Pissarro et voit la première exposition du courant impressionniste. Comme son tuteur, il devient amateur d'art et s'essaye alors à la peinture. Il expose par conséquent avec les impressionnistes en 1876, 1880, 1881, 1882 et 1886.

Paul Gauguin et les impressionnistes

Rue Jouvenet à Rouen, 1884. Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

En 1882, il abandonne son emploi de courtier en bourse (qui est dans une phase de mauvaise conjoncture) pour se consacrer à sa nouvelle passion, la peinture. De janvier à novembre 1884, il s'établit à Rouen, où Camille Pissarro, qui l'avait guidé dans son approche de l'Impressionnisme, vivait également. Pendant ces 10 mois passés à Rouen, il réalise près de quarante tableaux, principalement des vues de la ville et de ses alentours. Cela ne suffit pas pour vivre et il part vivre avec sa femme et ses enfants dans la famille de celle-ci à Copenhague. Le courant passe mal avec la belle-famille. Ses affaires ne vont pas bien. Il retourne à Paris en 1885 pour peindre à plein temps, laissant femme et enfants au Danemark, n'ayant pas les moyens d'assurer leur subsistance. Il est déchiré par cette situation. Il participe de 1879 à 1886 aux cinq dernières expositions du groupe des impressionnistes.

Le symbolisme et son voyage initiatique en Amérique

La Cueillette des Fruits, ou Aux Mangos (1887)

En 1886, Gauguin effectue son premier séjour à Pont-Aven en Bretagne, où il rencontre Émile Bernard, le tenant du cloisonnisme. De retour à Paris, il rencontre pour la première fois Vincent van Gogh en novembre de la même année.

En avril 1887 il s'embarque avec le peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie particulièrement difficiles et décident de partir dès qu'ils auront réuni suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découverte alors qu'il était marin.

Il restera à la Martinique dans des conditions précaires de juin à octobre 1887, à l'Anse Turin au Carbet à deux kilomètres de Saint-Pierre, où se trouve, toujours aujourd'hui, un musée[6] qui lui est consacré. Enthousiasmé par la lumière et les paysages, il peindra douze toiles lors de son séjour. Il y aura une fille naturelle[7].

Malades de dysenterie et du paludisme, et sans ressources pour vivre, Gauguin et Laval rentrent en métropole en novembre 1887.

Le synthétisme à Pont-Aven

La Vision après le sermon ou La Lutte de Jacob avec l'ange (1888), Galerie nationale d'Écosse, Édimbourg.

De retour en France, il se remet à Paris, avant de rejoindre, début 1888, la Bretagne, où il est le centre d'un groupe de peintres expérimentaux connus comme l'école de Pont-Aven. Dans une lettre de 1888 écrite à Émile Schuffenecker, Paul Gauguin lui exprime son credo qui sera l'âme des contestations artistiques à venir : « Un conseil, ne copiez pas trop d'après nature, l'art est une abstraction, tirez là de la nature en rêvant devant, et pensez plus à la création qu'au résultat. C'est le seul moyen de monter vers Dieu en faisant comme notre divin Maître, créer ».

Sous l'influence du peintre Émile Bernard, son style évolue, il devient plus naturel et plus synthétique. Il cherche son inspiration dans l'art indigène, dans les vitraux médiévaux et les estampes japonaises. Cette année-là il peint La vision après le sermon aussi appelée La Lutte de Jacob avec l'ange, qui influencera Pablo Picasso, Henri Matisse et Edvard Munch.

Il découvre les estampes japonaises à travers Vincent van Gogh en 1888 alors qu'ils vivent ensemble deux mois (d'octobre à décembre) à Arles, dans le sud de la France, passant leur temps à peindre. Ils travaillent ensemble et peignent alors la série sur les Alyscamps. Les deux amis sont très sensibles, connaissent des moments de dépression et Gauguin, comme Van Gogh, tentera de se suicider plus tard. Leur cohabitation tourne mal et se termine sur le fameux épisode de l'oreille coupée de Van Gogh.

Vie en Polynésie

Autoportrait, (1893)
Musée d'Orsay, Paris

En 1891, ruiné, il habite un temps à l'hôtel Delambre, au no 35 de la rue du même nom dans le 14e arrondissement, puis s'embarque pour la Polynésie, grâce à une vente de ses œuvres dont le succès est assuré par deux articles enthousiastes d'Octave Mirbeau. Il s'installe à Tahiti (c'est là qu'il peindra le portrait de Suzanne Bambridge) où il espère pouvoir fuir la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel. Il passera désormais toute sa vie dans ces régions tropicales, d'abord à Tahiti puis dans l'île de Hiva Oa dans l'archipel des Marquises. Il ne rentrera en métropole qu'une seule fois. Les caractéristiques essentielles de sa peinture (dont l'utilisation de grandes surfaces de couleurs vives) ne connaissent pas beaucoup de changements. Il soigne particulièrement l'expressivité des couleurs, la recherche de la perspective et l'utilisation de formes pleines et volumineuses. Influencé par l'environnement tropical et la culture polynésienne, son œuvre gagne en force, il réalise des sculptures sur bois et peint ses plus beaux tableaux, notamment son œuvre majeure, aujourd'hui au musée des beaux-arts de Boston : D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, qu'il considère lui-même comme son testament pictural.

Paul Gauguin, Oviri (« sauvage » en tahitien), 1894, grès, céramique, terre cuite, 75 x 19 x 27 cm, musée d'Orsay, Paris. Le thème d'Oviri est la mort, le sauvage, le farouche. Oviri trône sur le corps d'une louve morte, écrasant son louveteau[8].

À Tahiti, il fait la connaissance de Teha'amana (appelée aussi Tehura), jeune fille native de Rarotonga dans les îles Cook, à l'ouest de la Polynésie française (Gauguin la croyait originaire des îles Tonga)[9]. Celle-ci, âgée de treize ans, devient son modèle et sa compagne[10]. Il est très inspiré et peint soixante-dix toiles en quelques mois. Mais après quelques années de bonheur, des soucis administratifs et plus personnels (mort de sa fille Aline en 1897, la préférée de ses cinq enfants) le minent. Il a également des problèmes de santé : une blessure à la jambe qui ne guérit pas depuis 1894, une crise de syphilis, si bien qu'il déprime et tente de se suicider.

Il décide alors de partir pour les Marquises afin de retrouver l'inspiration. En 1901, le voici donc à Atuona (sur l'île de Hiva Oa), dans les îles Marquises. Il lui semble être au paradis. Il va vite déchanter en se rendant compte des abus des autorités et en essayant de se battre pour les indigènes. Malgré ce fait, il laisse sur place une amertume des habitants et reste peu apprécié des Polynésiens en général et des Marquisiens en particulier, qui ont l'impression d'avoir eu affaire à un homme qui s'est servi des Polynésiens, surtout des femmes, comme si cela lui était dû. Affaibli, fatigué de lutter, il meurt le 8 mai 1903. Il est enterré dans le cimetière d'Atuona. La tombe de Jacques Brel côtoie la sienne.

Ses expérimentations sur la couleur et l'ensemble de son œuvre influencèrent l'évolution de la peinture, notamment le fauvisme du XXe siècle.

Influence de Gauguin

Autoportrait au Christ jaune 1889, Paris, musée d'Orsay

En marge des Impressionnistes, Gauguin fut sans doute, avec Paul Cézanne et Vincent van Gogh, le peintre de cette fin de XIXe siècle qui eut le plus d'influence sur les mouvements de peinture du XXe siècle. Cette influence réside probablement moins dans sa peinture que dans ses écrits, lesquels contiennent des formules qui, comme le dit Léon Gard, « flattent ce penchant des hommes pour les recettes mirifiques, en même temps que leurs instincts de garnements déchaînés qui se saoulent d'indiscipline[11] » : « Comment voyez-vous cet arbre ? Écrivait Gauguin, Vert ? Mettez-donc le plus beau vert de votre palette ; et cette ombre ? Plutôt bleue ? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible », ou encore : « Ne copiez pas trop d'après nature. L'art est une abstraction. » ou encore : « Vous connaissez depuis longtemps ce que j'ai voulu établir : le droit de tout oser[12]. »

Gauguin anima les mouvements mystiques et symbolistes de Pont-Aven, puis des Nabis où ses théories sur le cloisonnisme et le synthétisme étaient appuyées par les peintres Émile Bernard, Paul Sérusier et Maurice Denis et par le critique symboliste Albert Aurier. À la mort de Gauguin, à l'occasion d'expositions lui rendant hommage, ses idées s'étendirent, non sans extrapolation souvent, au Picasso de la période bleue et rose, puis aux groupes des fauves (André Derain, Raoul Dufy), des cubistes (Roger de La Fresnaye), des expressionnistes allemands (Jawlensky, Otto Mueller, Ernst Ludwig Kirchner, Paula Modersohn-Becker…) et le groupe Die Brücke.

La première rétrospective eut lieu en Europe à Weimar organisée par le Comte Harry Kessler lequel était en relation avec Gustave Fayet, collectionneur qui lui prêta de nombreuses toiles. Gustave Fayet a sans doute été le collectionneur français détenant le plus grand nombre d'œuvres de Gauguin (70 à son décès en 1925)[13].

Gauguin en littérature

  • Paul Gauguin est le héros (avec Flora Tristan) du roman du prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa. Dans ce roman qui retrace sa vie à Tahiti, il est appelé « Koké le Maori » en référence à son désir de devenir un véritable « sauvage », de quitter la civilisation européenne qui l'aurait détruit. Y est décrite la conception du tableau que l'écrivain considère comme le chef-d’œuvre de Gauguin et qui s'intitule Manao Tupapau (Elle pense au revenant ou Le revenant pense à elle).
  • Somerset Maugham s'est inspiré de la vie de Paul Gauguin pour son personnage Charles Strickland dans L’Envoûté (The Moon and Sixpence).
  • La nouvelle Le Maître du jouir de Victor Segalen a pour protagoniste une version romancée de Gauguin. Victor Segalen est aussi l'auteur d'un article paru au Mercure de France en juin 1904 sous le titre Gauguin dans son dernier décor. Il a écrit, en 1916, un Hommage à Gauguin pour servir de préface à l'édition des lettres de Gauguin à son ami Georges-Daniel de Monfreid[14].

Principales œuvres

Signature de Gauguin
  • Le Lac dans la plaine (1873), Fitzwilliam Museum, Cambridge
  • La Seine au pont d'Iéna (1875), musée d'Orsay, Paris
  • Paysage d'automne (1877), collection particulière.
  • Mette Gauguin cousant (v. 1878), Fondation et Collection Emil G. Bührle, Zurich
  • Jardin sous la neige (1879), Szépmûvészeti Múzeum, Budapest
  • Les Maraîchers de Vaugirard (1879), Smith College Museum of Art, Northampton, Massachusetts
  • Étude de nu ou Suzanne cousant (1880), Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague
  • Intérieur du peintre à Paris, rue Carcel (1881), Nasjonalgalleriet, Oslo
Manao Tupapau (L'esprit des morts veille), 1892
Nave Nave Mahana (Jour délicieux), 1896
D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? (1897-1898)
  • Mahana maa I (1892)
  • Piti Teina (1892), musée de l'Ermitage - Saint-Pétersbourg
  • Arearea (1892), musée d'Orsay, Paris
  • Autoportrait au chapeau (1893), musée d'Orsay, Paris
  • Eiaha Ohipa (1896)
  • Te Tamari no atua (1896), Neue Pinakothek, Munich
  • Nave Nave Mahana (1896), musée des beaux-arts, Lyon
  • D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? (1897-1898), musée des beaux-arts de Boston
  • Deux femmes ou La Chevelure fleurie, prix : vendu 17,9 millions d'euros en février 2006
  • Arearea (« Joyeusetés »)(1892)
  • Arbres bleus (1888), Ordrupgaard museum de Copenhague, Danemark
  • Les seins aux fleurs rouges (1899)
  • Le Sorcier d'Hiva Oa (ou Le Marquisien à la cape rouge), (1902), musée des beaux-arts de Liège
  • Bonjour Monsieur Gauguin, Galerie nationale de Prague

De nombreuses toiles de Paul Gauguin sont peintes sur les deux faces (des deux côtés). À l'instar de nombreux peintres du XIXe siècle, en particulier pour des raisons pécuniaires ou de disponibilité de toiles neuves, Paul Gauguin retournait certaines toiles qu'il possédait de peintres de son époque pour y composer ses propres œuvres. C'est le cas, par exemple, du nu de la collection Slomovic comportant au verso la vue d'une chambre. Un autre cas est la nature morte Villa Julia de l'ancienne collection Lefort des Ylouses montrant un nu (inachevé et non identifié) de l'autre côté.

Cote de ses œuvres

  • Nafea faa ipoipo a été achetée le 7 février 2015 pour un montant de 300 millions de dollars (265 millions d'euros). Cela en ferait, à la date de la vente, l'un des records de prix pour un toile. Il a été acheté par les musées du Qatar[15].
  • La Fin royale a été achetée par le Getty Museum de Los Angeles en mars 2008 pour un montant qui pourrait approcher les trente millions de dollars.
  • L'Institut d'art de Chicago a acheté vers 2001, une statue de Gauguin, Un faune, qui s'est révélée être un faux moderne réalisé par une famille anglaise, les Greenhalgh[16].

Voir aussi

Musées

  • À Clohars-Carnoët, la Maison-Musée du Pouldu[17] : reconstitution de l'auberge du XIXe siècle, où se sont retrouvés les peintres de l'École de Pont-Aven : Paul Gauguin, Paul Sérusier, Charles Filiger et Meijer de Haan (Meyer de Haan).
  • Musée Paul-Gauguin, à proximité de l'Anse Turin et Anse Latouche, au Carbet, en Martinique.

Bibliographie

Paul Gauguin jouant de l'harmonium à l'atelier d'Alphonse Mucha, rue de la Grande-Chaumière, Paris (vers 1895).

De Gauguin

  • Ancien culte maori (1892 ; éd. fac-simile par René Huyghe en 1951, repr. 2001 (ISBN 2-7056-6437-8)).
  • Cahier pour Aline (1892 ; éd. fac-simile 1989 (ISBN 2-905810-32-7) en ligne ; éd. typographiée, Éditions du Sonneur, 2009 (ISBN 978-2-916136-21-9)).
  • Noa Noa (1893-1894, première éd. 1901 par Charles Morice 1 2; éd définitive 1924 ; éd. de 1988 par Pierre Petit (ISBN 2-87697-030-9) ; éd. de 1998 par Jérôme Vrain (ISBN 2-84205-365-6) ; éd. fac-simile [du ms. de 1893 et des ill. du ms. de 1895] de 2001 par Gilles Artur, Jean-Pierre Fourcade et Jean-Pierre Zingg (ISBN 2-907716-18-2)).
  • Racontars de rapin (1902 ; fac-simile, 1994 (ISBN 2-907716-09-3) ; nouv. éd., 2003 (ISBN 2-7152-2407-9)).
  • Avant et après (1903 ; éd. 2003 (ISBN 2-907716-25-5)).
  • Oviri, Écrits d’un sauvage [textes choisis] (1892-1903, éd. 1974 par Daniel Guérin (ISBN 2-07-032533-4)).
  • Racontars de rapin; (ISBN 978-2-916694-56-6) éditions Marguerite Waknine 2013.

Correspondance

  • Lettres à sa femme et à ses amis, éd. par Maurice Malingue, Paris, 2003 (première éd. 1946) (ISBN 2-2464-5783-1).
  • Correspondance de Paul Gauguin : documents témoignages. 1, éd. par Victor Merlhès, Paris, 1984 (ISBN 2-900927-15-3) ; suivi de compléments en 1989 et 1995.
  • Fonds Gauguin conservé à la Bibliothèque centrale des musées nationaux, sur le site de l'Inha.

Carnets

  • Le Carnet de Paul Gauguin [fac-simile des carnets de 1888-1891], éd. par René Huyghe, Paris 1952.
  • Paul Gauguin. Carnet de croquis = A sketchbook [fac-simile des carnets de 1884-1889], éd. par Raymond Cogniat et John Rewald, New York, 1962.

Catalogues raisonnés

  • Marcel Guerin, L’Œuvre gravé de Gauguin, Paris, 1927 ; reprint, San Francisco, 1980.
  • Christopher Gray, Sculpture and ceramics of Paul Gauguin, Baltimore, 1963 ; nouv. éd. New York, 1980.
  • Georges Wildenstein avec Raymond Cogniat, Gauguin. 1, Catalogue, Paris, 1964.
  • Merete Bodelsen, Gauguin’s ceramics : a study in the development of his art, Londres, 1964.
  • Gabriele Mandel Sugana, Tout l’œuvre peint de Gauguin, Paris, 1987 (première éd. 1972) (ISBN 2-08-011218-X).
  • Richard S. Field, Paul Gauguin : monotypes, Philadelphie, 1973.
  • Elizabeth Mongan, Eberhard W. Kornfeld, Harold Joachim, Paul Gauguin. Catalogue raisonné of his prints, Bern, 1988 (ISBN 3-85773-019-6).
  • Jean-Pierre Zingg avec Marie-José Pellé, Les éventails de Paul Gauguin, Papeete, 1996 (repr. 2001) (ISBN 2-907716-14-X).
  • Daniel Wildenstein avec Sylvie Crussard et Martine Heudron, Gauguin : premier itinéraire d'un sauvage. Catalogue de l'œuvre peint, 1873-1888, Milan, Paris, 2001 (ISBN 88-8118-937-2).

Sur Gauguin

  • Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous, vol. 5, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 270003015X et 2700030109), p. 908-913
  • Françoise Cachin, Gauguin, Paris, Flammarion, , 311 p. (ISBN 2-08-0112953)
  • Jean-Luc Coatalem, Je suis dans les mers du sud; Sur le traces de Paul Gauguin, Paris, Grasset, 2001 (ISBN 2-246-58561-9)
  • Bengt et Marie-Thérèse Danielsson, Gauguin à Tahiti et aux îles Marquises, Papeete, 1975 (ISBN 2-85700-057-X) (trad. d'après Gauguins söderhavsar, Stockholm, 1964) nouv. édition, Paris, 1989 (ISBN 2-266-02727-1).
  • Denise Delouche, « Gauguin : entre Japon et Bretagne », ArMen, éditions Fitamant, no 191, , p. 48-53 (ISSN 0297-8644)
  • (en) Charles Gorham (trad. F. M. Watkins), Et l'or de leurs corps : le roman de Gauguin, Paris, René Julliard, , 375 p., p. 11-375
  • Christian Jamet, Gauguin à Orléans, Joué-lès-Tours, Éditions La Simarre, , 99 p. (ISBN 978-2-36536-021-0)
  • Alain Georges Leduc, Résolument moderne, Gauguin céramiste
  • Georges Daniel de Montfreid, Sur Paul Gauguin [inclut des bois dessinés et gravés d'après Paul Gauguin par Daniel de Monfreid], La Rochelle, 2003 (ISBN 2-84327-092-8) : Contient les lettres de G. D. de Monfreid à Paul Gauguin, décembre 1897-août 1903.
  • Henri Perruchot, La Vie de Gauguin, Hachette, 1961.
  • Jean-François Staszak, Géographies de Gauguin, Paris, Bréal, 2003 (ISBN 2-7495-0124-5)
  • Antoine Terrasse, L'Aventure de Pont-Aven et Gauguin, avec Mary Anne A. Stevens et André Cariou. Skira, 2001
  • Gilles Plazy, Paul Gauguin, l'insurgé solaire, La Sirène étoilée, 2015 (ISBN 979-10-94617-01-4)
  • Dominique Agniel, Tahiti, Marquises, sur les pas de Gauguin, éditions du Garde-Temps, Paris 2003

Notes et références

  1. 1 2 3 (en) My Father, Paul Gaugin par Pola Gauguin, ed. Alfred A . Knopf, New York, 1937, p. 3-11.
  2. La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire de Catherine Thion, Maury imprimeur, édité par la Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin en 2007 ISBN 9782952901703
  3. [Claude et Jacqueline Briot avec la collaboration de François Renault, Les clippers français, Le Chasse-Marée, 2003 (ISBN 2-903708-46-0) Page 199]
  4. 1 2 « Paul Gauguin », dans Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 205-206.
  5. Paul Gauguin dans le XVe arrondissement. Résumé d'un article de Jeanine Podloubny et Michel Périn in Bull. Soc. hist. & arch. du XVe arrondt de Paris – no 4.
  6. « Centre d'interprétation (ex musée) Paul Gauguin »
  7. Paul Gauguin a par ailleurs deux autres enfants naturels. Voir Base de Roglo - descendance de Paul Gauguin.
  8. Paul Gauguin, Oviri, Musée d'Orsay
  9. Noa Noa, Paul Gaugin - édition Jean-Jacques Pauvert & Cie, Paris, 1988 (ISBN 2-87697-030-9), annotée et présentée par Pierre Petit, page 143
  10. http://www.paul-gauguin.com/
  11. Héritage de Gauguin, article paru dans la revue Panorama en 1943
  12. Oviri, écrits d'un sauvage, par Gauguin
  13. . Voir Mario d'Angelo, La Musique à la Belle Époque. Autour du foyer artistique de Gustave Fayet -Béziers, Paris, Fontfroide-. Paris, éd. du Manuscrit, 2012.
  14. Gilles Manceron, "Segalen et l'exotisme" in Essai sur l'exotisme de V. Segalen, Le Livre de Poche, bilio essais, p. 21
  15. (en) Bailey M, Gauguin Painting Is Said to Fetch $300 Million, New-York Times, 6 février 2015.
  16. (en) Bailey M, « Revealed: Art Institute of Chicago Gauguin sculpture is fake », Art Newspaper, 12 décembre 2007.
  17. http://maisonmuseedupouldu.blogspot.fr/

Annexes

Articles connexes

  • Liste de peintres français

Liens externes

  • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Union List of Artist Names Bibliothèque nationale de France Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Institut central pour le registre unique Bibliothèque nationale de la Diète Bibliothèque nationale d'Espagne WorldCat
  • (fr) Exposition Gauguin Tate Modern, Londres - texte intégral
  • (en) Paul Gauguin dans Artcyclopedia


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