Manche (mer)
Manche | ||||||||||||
Carte de la Manche. |
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Géographie humaine | ||||||||||||
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Pays côtiers | France Royaume-Uni | |||||||||||
Tunnels | Tunnel sous la Manche | |||||||||||
Géographie physique | ||||||||||||
Type | Mer épicontinentale | |||||||||||
Localisation | Océan Atlantique | |||||||||||
Coordonnées | 50° 06′ N 1° 36′ O / 50.1, -1.650° 06′ Nord 1° 36′ Ouest / 50.1, -1.6 | |||||||||||
Subdivisions | Baie de Somme, baie de Seine, baie du mont Saint-Michel, baie de Lyme | |||||||||||
Superficie | 75 000 km2 | |||||||||||
Longueur | 500 km | |||||||||||
Largeur | ||||||||||||
· Maximale | 250 km | |||||||||||
· Minimale | 34 km | |||||||||||
Profondeur | ||||||||||||
· Moyenne | 54 m | |||||||||||
· Maximale | 172 m | |||||||||||
Volume | 4 050 km3 | |||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Europe
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La Manche (en anglais English Channel, en breton Mor Breizh[1], en cornique, Mor Bretannek) est une mer épicontinentale[2] de l'océan Atlantique, située dans le Nord-Ouest de l'Europe et qui s'étend sur une superficie d'environ 75 000 km2 ; longue de 500 kilomètres, large de 250 kilomètres (au maximum) et profonde de 172 mètres en son point le plus bas avec une valeur moyenne de 54 mètres[3]. La Manche orientale constitue avec sa partie septentrionale, le pas de Calais, l'une des zones maritimes les plus fréquentées du globe. L'eau de cette zone est, en raison des courants parmi les plus importants au monde, très turbide, tout en restant oxygénée.
Origine et sens ancien du nom
Le bras de mer qui sépare la Grande-Bretagne de l'Europe continentale a, dit-on, été nommé Manche britannique par métaphore avec le nom commun manche qui désigne la pièce de vêtement dans laquelle s'enfile le bras. Bien qu'en 1768, Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière répertorie dans son grand dictionnaire géographique, historique, et critique, plus de quinze Manches, l'usage va tout au long des siècles suivants restreindre le mot à la simple dénomination de la Manche britannique, les autres bras de mers étant appelés détroit et canal en fonction de leur taille[4].
Géographie
Formation
L'origine géologique de la Manche est encore mal comprise. Les données géophysiques récentes acquises grâce aux sondeurs multifaisceaux et aux données de réflexions sismiques de haute résolution ont permis de constituer des relevés de plus en plus détaillés des fonds (par le SHOM en France). On commence à mieux comprendre la nature sédimentaire des fosses, dont la fosse centrale de la Manche, qui pourrait avoir une origine tectonique et/ou avoir été creusée par le « fleuve Manche » durant les dernières phases glaciaires[5].
Limites
D'un point de vue géographique, la Manche n'a pas de frontière stricte avec l'Océan mondial. Elle communique avec la mer du Nord par le pas de Calais à l'est et avec l'océan Atlantique par la mer Celtique à l'ouest.
L'Organisation Hydrographique Internationale définit les limites de la Manche de la façon suivante[6]:
- Avec la mer du Nord: Une ligne joignant Leathercoat Point (au nord-est de Douvres) (51° 10′ 02″ N 1° 24′ 08″ E / 51.16722, 1.40222) au phare de Walde (à l'est-nord-est de Calais) (50° 59′ 40″ N 1° 54′ 55″ E / 50.9944, 1.91528).
- Avec l'océan Atlantique: Une ligne joignant l'île Vierge (Finistère) (48° 38′ 24.3″ N 4° 34′ 10.35″ O / 48.640083, -4.5695417) à Land's End (Cornouailles) (50° 03′ 55.4″ N 5° 42′ 57.3″ O / 50.065389, -5.715917).
Les pays qui bordent la Manche sont :
- le Royaume-Uni au nord ;
- les Îles Anglo-Normandes (qui ne font pas partie du Royaume-Uni) au sud ;
- la France au sud.
Courantologie et hydrologie
Les courants s'orientent globalement vers l'est en marée montante, et vers l'ouest après la « renverse des courants » à marée descendante, mais le bilan entre les deux mouvements contraires montre toutefois un différentiel en faveur d'un lent mouvement de la masse d'eau vers le nord. Le Raz Blanchard est le plus fort courant de marée de la Manche.
Fleuves se jetant dans la Manche :La Veules; la Canche ; l'Authie ; la Somme ; la Bresle ; la Seine ; la Touques ; la Dives ; l'Orne ; la Vire ; la Douve; la Sée ; la Sélune ; le Couesnon ; la Rance ; le Gouët ; le Trieux ; le Jaudy ; le Léguer ; le Dossen ; la Penzé ; la River Tamar (en), l'Exe (fleuve) ; les tributaires de Poole harbour (en) et Southampton water (en).
Environnement
Outre la surpêche et l'arrivée d'espèces invasives[7], les chercheurs sont préoccupés par l'eutrophisation générale de la Manche et de la mer du nord (où on tente de modéliser l'impact des arrivées de nutriments d'origine humaine (engrais, eaux mal épurées, inondations, érosion des sols…) via le modèle ECOHAM1[8], qui est un modèle 3D intégrant des paramètrages physique, chimique et biologique et le forçage par les radiations solaires.
Les fosses ont été utilisées pour l'immersion spéciale de munitions non explosées après les guerres mondiales (y compris des munitions chimiques)[9].
Dans le cadre d'un projet Interreg CHARM, la Manche-Est a fait au début des années 2000 l'objet de cartographies regroupées dans un atlas des habitats de certaines espèces d'intérêt commercial et d'invertébrés (benthiques) caractéristiques d'habitats spécifiques. Cet atlas s'est attaché à aussi cartographier les lieux de vies des poissons selon leur âge, notamment pour les stades jeunes où les poissons sont les plus vulnérables[10]. Les invertébrés qui ont été étudiés ont été :
- Abra alba ou syndesmie blanche (white furrow shell pour les anglophones)
- Branchiostoma lanceolatum ou amphioxus (lancelet pour les anglophones)
- Glycera spp ou glycère (glycera pour les anglophones)
- Ophelia borealis ou ophélie boréale (ophelia pour les anglophones)
- Ophiothrix fragilis ou ophiure fragile (common brittlestar pour les anglophones)
- Pisidia longicornis ou crabe porcelaine (long-clawed porcelain crab pour les anglophones)
- Polygordius lacteus ou polygordius (polygordius pour les anglophones)
- Psammechinus miliaris ou oursin vert (green sea urchin pour les anglophones)
- Spatangus purpureus ou spatangue pourpre (purple heart urchin pour les anglophones)
- Sthenelais boa ou sthénélais (scale worm pour les anglophones)
Plusieurs espèces de poissons (de la larve à l'adulte) et organismes d'intérêt halieutique ont aussi été décrites par leur habitat dans l'atlas :
- Chelidonichthys cuculus, grondin rouge (East Atlantic red gurnard pour les anglophones)
- Clupea harengus ou hareng (Atlantic herring pour les anglophones)
- Gadus morhua ou morue commune ou cabillaud (Atlantic cod pour les anglophones)
- Limanda limanda ou limande (commune dab pour les anglophones)
- Loligo forbesi ou encornet veiné (veined squid pour les anglophones)
- Loligo vulgaris ou encornet (European squid pour les anglophones)
- Merlangius merlangus ou merlan (whiting pour les anglophones)
- Microstomus kitt ou limande-sole (lemon sole pour les anglophones)
- Mullus surmuletus ou rouget-barbet de roche (red mullet pour les anglophones)
- Platichthys flesus, ou flet (flounder pour les anglophones)
- Pleuronectes platessa, ou plie (commune plaice pour les anglophones)
- Raja clavata ou raie bouclée (thornback ray pour les anglophones)
- Scyliorhinus canicula ou petite roussette ou saumonette; (lesser-spotted dogfish ou small-spotted catshark pour les anglophones)
- Sepia officinalis ou seiche commune (common cuttlefish pour les anglophones)
- Solea solea ou sole commune (common sole pour les anglophones)
- Spondyliosoma cantharus ou griset (black seabream pour les anglophones)
Un autre projet soutenu par l'Europe (Programme INTERREG IVA PEGASEAS vise à favoriser au sein d'un « Forum de la Manche » une gouvernance franco-anglaise partagée et efficace de l'écosystème de la Manche de la Manche-Mer du Nord [11] et dans le même temps la France écrit sa nouvelle stratégie marine et doit notamment définir le "bon état écologique" pour chacune de ses grandes aires marines.
Utilisation et gestion
Une plateforme de coopération en matière de gouvernance, Arc Manche, a été mise en place pour faciliter l'analyse des activités et le portage de projets (entre autres, le projet « CAMIS [12]» (Stratégie Maritime Intégrée de l'Espace Manche), piloté par la région Haute-Normandie).
Transport
Par son statut de bras de mer entre l'océan Atlantique et la mer du Nord, la Manche constitue la principale voie maritime entre l'océan Atlantique et l'Europe du Nord. En 2005, presque 20 % du trafic mondial des navires déclarés passe par la Manche. Le cabotage y a diminué, mais pourrait être relancé dans le cadre des « autoroutes maritimes » proposées comme alternative moins polluante au transport routier
Liaisons maritimes
Des ferrys relient l'Europe continentale et les îles Britanniques depuis le XIXe siècle. Ces liaisons maritimes se font :
- entre la France et l'Angleterre
- Douvres - Calais
- Douvres - Boulogne-sur-Mer
- Douvres - Dunkerque
- Newhaven - Dieppe
- Newhaven - Le Havre
- Portsmouth - Ouistreham
- Portsmouth - Cherbourg
- Portsmouth - Le Havre
- Portsmouth - Saint-Malo
- Poole - Saint-Malo
- Poole - Cherbourg
- Weymouth - Saint-Malo
- Plymouth - Roscoff
Liaisons ferroviaires
Depuis le , l'inauguration du tunnel sous la Manche, permet de relier par voie ferroviaire les deux côtés de la Manche, sans interrompre pour autant les liaisons maritimes.
Sécurité maritime
Les courants et la densité du trafic, ainsi que le nombre élevé de navires transportant des produits dangereux font de la partie nord de la Manche une zone où les dangers et risques pour la sécurité maritime et la sécurité civile sont nombreux et importants.
Toute la Manche (lieu du Débarquement du 6 juin 1944, et de la bataille de Normandie) est aussi concernée par les séquelles de guerre, avec des centaines d'épaves de navires et avions datant des deux guerres mondiales et de nombreux dépôts immergés de munitions conventionnelles et chimiques.
Dans le détroit, les courants parmi les plus violents au monde entretiennent un écosystème très particulier, parfois comparé à une gigantesque station d'épuration à lit fluidisé, ne pouvant toutefois absorber les excès de nitrates et phosphates que la mer y reçoit, ni les toxiques non biodégradables.
Bien que non spectaculaire, la biodiversité y est significative et sa productivité bien plus encore. C'est une zone importante de frayères et de nourrissage pour les poissons, mais qui subit les impacts d'une pêche ancienne et intensive, et en particulier du chalutage, en sus des pollutions importantes d'origine terrestre ou marine. C'est aussi un très important couloir de migration pour les oiseaux et certains poissons et mammifères marins.
Pêche
La Manche orientale, bien qu'exploitée par un nombre restreint (et en décroissance) de navires de pêche (chalutiers artisans de pêche côtière, bateaux de petite pêche), produit plus de 80 % des produits déclarés par les pays pêchant dans ce secteur, non sans impact écologique et sur la ressource.
Les principales espèces cibles sont la plie, le merlan, la morue et le rouget barbet qui tend à remonter vers le nord. La culture d'huîtres et de moules y est pratiquée, mais moins intensément qu'en Atlantique. Boulogne-sur-Mer, sur le littoral français, y est le premier port de pêche français en tonnage débarqué, et premier port européen pour le traitement des produits de la mer. C'est par ailleurs une ancienne ville industrielle.
Histoire
Traversées de la Manche
À la nage
Matthew Webb effectua la première traversée de la Manche à la nage le . Gertrude Ederle fut quant à elle la première femme à la traverser à la nage le en 14 heures, 39 minutes.
Meilleure performance pour la traversée réalisée par le bulgare Petar Stoychev en 6 heures, 57 minutes et 50 secondes[13]
Aviation
- Le , un ballon à gaz piloté par Jean-Pierre Blanchard et John Jeffries traversa la Manche dans le sens Angleterre-France.
- Le , Louis Blériot fut le premier à traverser la Manche en avion.
- Le , l'e-Fan, un avion électrique, traverse la Manche[14]
Cinéma
Le film Welcome de Philippe Lioret (2009), raconte les aventures d'un maître-nageur qui décide d'aider un jeune émigrant irakien à atteindre le Royaume-Uni à la nage.
Historique
- 1785 : traversée de Douvres vers la France en ballon gonflé à l’hydrogène par le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien John Jeffries.
- 1875 : première traversée à la nage par Matthew Webb en 21 heures 45 de Douvres à Calais.
- 1909 : première traversée aéronautique par Louis Blériot en 38 minutes de Calais à Douvres à bord du Blériot XI.
- 1926 : Gertrude Ederle est la première femme à traverser la manche à la nage entre le cap Griz Nez et Kingsdown en 14 heures 31.
- 1990 : le 1er décembre, jonction du Tunnel sous la Manche.
- 1996 : première traversée par l’Eurostar.
- 2005 : record de traversée à la voile par l'Hydroptère en 34 minutes.
- 2008 : en août, première traversée en Wakeboard par Karine Baillet en 2 heures 8.
- 2008 : le 26 septembre, premier vol d’une aile volante par Yves Rossy, dit « Fusion man ».
- 2010 : le 18 septembre, Philippe Croizon (amputé des 4 membres) traverse la Manche à la nage.
Notes et références
- ↑ « Résultats concernant « Manche » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le 10 avril 2013).
- ↑ La Manche, Encyclopædia Universalis, La Manche est parfois aussi classée comme mer intracontinentale ; toutefois cette mer est bien connectée à l'océan Atlantique via la mer Celtique ce qui rend sa classification comme mer intracontinentale incertaine
- ↑ Surface, volume et profondeur moyenne des mers et océans
- ↑ Voir pages 186 et 187 de Manche, ouvrage collectif publié aux Éditions Bonneton (ISBN 2-8625-3205-3)
- ↑ Comptes rendus de l'Académie des sciences. Série 2. Sciences de la terre et des planètes, 1995, vol. 321, no1, p. 39-46 (25 ref.), ISSN:1251-8050
- ↑ Organisation Hydrographique Internationale Limites des mers et océans Draft 23 1953
- ↑ Dewarumez J.-M., Gevaert F., Massé C., Foveau A., Grulois D., 2011. Les espèces marines animales et végétales introduites dans le bassin Artois-Picardie. UMR CNRS 8187 LOG et Agence de l’Eau Artois-Picardie. PDF, 140 pages
- ↑ ECOHAM1; ECOlogical North Sea Model, HAMburg, Version 1; Moll, 1998, http://www.ifm.unihamburg. de/~moll. À propos du modèle ECOlogical North Sea Model (Ecoham)
- ↑ (en) Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area - Rapport OSPAR sur les munitions immergées, version 2005 [PDF] (pour le télécharger en format compressé, cliquer sur ce lien)
- ↑ Carpentier, A., Vaz, S., Martin, C. S., Coppin, F., Dauvin, J.- C., Desroy, N., Dewarumez, J.- M., Eastwood, P. D., Ernande, B., Harrop, S., Kemp, Z., Koubbi, P., Leader-Williams, N., Lefèbvre, A., Lemoine, M., Loots, C., Meaden, G. J., Ryan, N., Walkey, M., 2005. Eastern Channel Habitat Atlas for Marine Resource Management (CHARM), Atlas des Habitats des Ressources Marines de la Manche Orientale, INTERREG IIIA, 225 pp. Il est possible de télécharger ce document franco-anglais de 226 pages illustrées (assez lourd)
- ↑ Cross Channel capitalisation project between France and the United Kingdom aiming to promote the effective governance of the Channel ecosystem
- ↑ [CAMIS (interreg IV) qui souhaite notamment développer des outils pour une gouvernance maritime et un atlas électronique. Voir : Présentation du projet CAMIS
- ↑ http://www.dover.uk.com/channelswimming/records.php
- ↑ le Colomban MC-10 l'aurait précédé d'un jour.
Voir aussi
Sources
- Carpentier A, Martin CS, Vaz S (Eds.), Channel Habitat Atlas for marine Resource Management, final report / Atlas des habitats des ressources marines de la Manche orientale, rapport final (CHARM phase II). INTERREG 3a Programme, IFREMER, Boulogne-sur-mer, France, 2009
- Charles Joseph Dumas-Vence, Notice sur les ports de la Manche et de la mer du Nord, Revue maritime et coloniale, Ministère de la Marine et des Colonies, 1869 et 1886;
- Charles Joseph Dumas-Vence, Atlas des cartes, plans et vues. Notice sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord, Revue maritime et coloniale, Ministère de la Marine et des Colonies, 1876.
Bibliographie
- Claude Larsonneur, Robert Horn, Jean Paul Auffret, Pierre Hommeril and Andre Moal, « Géologie de la Partie Meridionale de la Manche Centrale », Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series A, Mathematical and Physical Sciences, Vol. 279, No. 1288, A Discussion on the Geology of the English Channel (Jul. 24, 1975), p. 145-153 (29 pages) ; extrait.
- Observatoire national de la mer et du littoral (2015), Synthèse statistique de la façade Nord Atlantique - Manche Ouest, publié 10.06.2015
Articles connexes
- Munition immergée
- Pas de Calais
- Liste des poissons de l'océan Atlantique
- Tremblement de terre du 6 avril 1580 (centré sur le Pas de Calais)
- Histoire de la marine française
- Canal d'Anguilla
- Projet PANACHE
- Traversée de la Manche à la nage
Liens externes
- (fr) Mer côtière à forte pression anthropique propice au développement d'une gestion intégrée : exemple du bassin oriental de la Manche (Atlantique Nord-est) - Vertigo, décembre 2006
- (fr) Vers une politique maritime de l’Union : une vision européenne des océans et des mers - Livre vert de l'Union européenne, 2006
- (fr) Outil de cartographie de l'Observatoire du littoral : données terrestres (occupation du sol, limites administratives…) et maritimes (bathymétrie, nature des fonds, infrastructures de transport…)
- (fr) Biodiversité des algues marines et de la faune marine des côtes françaises: Manche et Atlantique - Marevita
- (fr) Projet PANACHE, Site officiel et PANACHE sur facebook
- (en) Projet Nostra
- (fr) Initiative VALMER
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