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Calais

Calais

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Calais (homonymie).
Calais
Les bourgeois de Calais et le beffroi.
Les bourgeois de Calais et le beffroi.

Blason
Administration
Pays  France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
(sous-préfecture)
Arrondissement Calais
(chef-lieu)
Canton Calais-1
Calais-2
Calais-3
Intercommunalité communauté d'agglomération du Calaisis
Maire
Mandat
Natacha Bouchart
2014-2020
Code postal 62100
Code commune 62193
Démographie
Gentilé Calaisiens
Population
municipale
72 589 hab. (2012)
Densité 2 167 hab./km2
Population
aire urbaine
126 395 hab. (2010[1])
Géographie
Coordonnées 50° 56′ 53″ N 1° 51′ 23″ E/50.948055555556, 1.856388888888950° 56′ 53″ Nord 1° 51′ 23″ Est/50.948055555556, 1.8563888888889
Altitude Min. 0 m  Max. 18 m
Superficie 33,5 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais

Calais

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais

Calais

Géolocalisation sur la carte : France

Calais

Géolocalisation sur la carte : France

Calais
Liens
Site web www.mairie-calais.fr

    Calais est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais en région Nord-Pas-de-Calais. Ses habitants sont appelés les Calaisiens.

    La ville de Calais est la ville la plus peuplée du département, bien qu'elle n'en soit pas le chef-lieu, cette fonction revenant à Arras. Elle est également la principale ville française de liaison avec la Grande-Bretagne grâce à son port, premier port français de passagers[2], et au tunnel sous la Manche.

    Géographie

    Situation de Calais par rapport à Paris et l'Angleterre.

    Localisation

    Calais se situe sur la Côte d'Opale, au bord du pas de Calais entre la Manche et la Mer du Nord, à seulement 38 km des côtes anglaises[3].

    Communes limitrophes

    Manche
    Sangatte N Marck
    O    Calais    E
    S
    Coquelles Coulogne

    Accès et transports

    Réseau routier

    Le tunnel sous la Manche, dont l'accès continental est situé dans la commune voisine de Coquelles, permet de rejoindre l'Angleterre.

    Calais est également sur le trajet de plusieurs autoroutes : l'autoroute A16 (qui relie L'Isle-Adam dans le Val-d'Oise à la frontière avec la Belgique via Beauvais, Amiens, Abbeville, Boulogne-sur-Mer et Dunkerque) et l'autoroute A26 (qui relie Calais à Troyes via Arras, Saint-Quentin, Reims et Châlons-en-Champagne). L'autoroute A216, longue de 3 km, relie l'est de Calais (jusqu'à l'accès aux ferries) aux échangeurs des autoroutes A16 et A26.

    Le tableau suivant présente les grands liens routiers autour de Calais et les distances vers les grandes villes proches.

    Ville Distance à
    vol d'oiseau
    Voie routière Distance automobile Temps de parcours
    automobile
    Boulogne-sur-Mer 30 km[4] A16 35 km 30 minutes
    Dunkerque 35 km[5] A16 45 km 35 minutes
    Lille 90 km[6] A16 - A25 110 km 1 h 10
    Abbeville 95 km[7] A16 115 km 1 h 10
    Arras 100 km[8] A26 110 km 1 h 10
    Bruges 100 km[9] A16 - A18 115 km 1 h 15
    Amiens 120 km[10] A16 160 km 1 h 30
    Londres 150 km[9] Tunnel - M20 170 km
    Saint-Quentin 160 km[11] A26 175 km 1 h 40
    Bruxelles 175 km[9] A16 - A18 - A10 195 km 1 h 50
    Rouen 175 km[12] A16 - A28 215 km 2 h
    Paris 235 km[13] A26 - A1
    A16
    290 km
    290 km
    2 h 45
    2 h 50
    Reims 245 km[14] A26 265 km 2 h 25
    Amsterdam 260 km[9] A16 - A18 - A10 -
    A14 - A1 -
    A27 - A2
    365 km 3 h 30

    Réseau ferroviaire

    Plusieurs gares ferroviaires desservent Calais :

    • la gare de Calais-Fréthun, à 7 km de Calais, se trouve sur la LGV Nord et assure des liaisons avec Londres, Bruxelles et Paris par Eurostar mais également avec Boulogne, Lille et Paris en TGV et TERGV ;
    • les gares de Calais-Ville, des Fontinettes et de Beau-Marais sont desservies par des TER Nord-Pas-de-Calais.

    Transport aérien

    L'aéroport de Calais-Dunkerque est situé dans la commune voisine de Marck et assure principalement des vols commerciaux.

    Calais se trouve à environ 100 km de l'aéroport de Lille-Lesquin, 220 km de Roissy-Charles-de-Gaulle et 255 km de Paris-Orly.

    Transport maritime

    Le port de Calais est le premier port français pour le trafic de voyageurs entre la France et l'Angleterre[2]. Chaque année, plus de 10 millions de passagers passent par Calais pour aller en Angleterre ou venir en France.

    Il est aussi le 4e port français de marchandises.

    Transports en commun

    Les lignes de bus du réseau Opale Bus permettent le déplacement dans l'agglomération et les communes voisines. La ville est également desservie par les bus des réseaux Oscar (département du Pas-de-Calais).

    Pistes cyclables

    Article détaillé : Vel'in.

    Depuis le , Calais est dotée d'un système de vélos en libre service, le Vel'in, qui propose 260 vélos répartis sur 34 stations[15],[16].

    Géologie, relief et hydrographie

    Les sols calaisiens se situent au sud-ouest de la Flandre occidentale française, région géologique de plaine maritime flamande relativement plate et humide dont les sols ont été drainés par l'Homme grâce à de nombreux watergangs.

    Étant donné sa situation littorale, la zone est marquée par plusieurs épisodes géologiques. Des transgressions marines sont fréquentes au début du Carbonifère, avec la création de calcaire, puis au Carbonifère supérieur durant la formation saccadée de la houille. Une érosion intense attaque ensuite cette houille durant 40 millions d'années, pour ne laisser que des poches, dans le Boulonnais et le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais ; la région est ensuite une pénéplaine arasée durant 85 millions d'années. Au Crétacé, une nouvelle submersion a lieu durant 50 millions d'années environ, entraînant la formation de craie, jusqu'à - 60 millions d'années environ. La dernière submersion remonterait à 35 millions d'années. Au quaternaire, la zone connaît des abaissements marins en périodes glaciaires : la France et la Grande-Bretagne sont alors réunies. Les cordons de galets aux environs de Calais sont une trace de la dernière invasion marine en plaine flamande. La mer a également déposé sur la côte de Calais à Dunkerque des sables fins à coquilles marines et des argiles des polders (-7950 à -3750)[17].

    Climat

    Article connexe : Climat du Nord-Pas-de-Calais.

    La ville côtière est sous un climat océanique marqué. Les amplitudes thermiques sont faibles, les hivers sont doux et les étés frais. Les jours de gelée et de neige sont peu nombreux.

    Le temps est instable à cause des vents, très fréquents et parfois violents, qui influencent le climat en fonction de leur direction.

    Risques naturels

    Du fait de son implantation proche de la mer, Calais est susceptible d'être touchée par les inondations[18] :

    • Par remontées de nappes naturelles ;
    • Par submersion marine ;
    • Par une crue à débordement lent de cours d'eau.

    Au niveau des risques de séisme : zone de sismicité 2.

    Urbanisme

    Plan de Calais publié en 1888.

    Morphologie urbaine

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    La commune de Calais est découpée en treize quartiers :

    • Beau Marais
    • Cailloux
    • Calais-Nord
    • Courgain Maritime
    • Fontinettes
    • Fort-Nieulay
    • Gambetta
    • Nouvelle-France
    • Mi-voix
    • Petit Courgain
    • Plage
    • Pont-du-Leu
    • Saint-Pierre

    Bénéficiant depuis très longtemps d'une situation privilégiée, comme port(e) vers l'Angleterre, elle fut protégée par de nombreux forts au cœur de la ville même et dans les environs immédiats, au nord et à l'ouest.

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune est de 34 821[19]. Parmi ces logements, 90,8 % sont des résidences principales, 1,3 % sont des résidences secondaires et 7,9 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour 51,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 47 % des appartements[20].

    Projets d'aménagements

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [Comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    • Calais Port 2015
    • Calais Premier (zone de la Turquerie) : plus grand centre logistique au nord de Paris
    • Parc d'attraction (zone du Virval)
    • Requalification du front de mer
    • Construction de plusieurs écoquartiers
    • Construction d'une école d'art
    • Construction d'un palais des congrès
    • Construction d'un camping
    • Rénovation du quartier Calais-Nord (construction d'une halle sur la place d'Armes)
    • Développement des enseignes commerciales et de restauration dans le quartier des Cailloux
    • Rénovation des berges (plantation d'arbres, installation de lumières, solidification des berges, mise en place de gardes corps...)
    • Destruction de l'ancien hôpital
    • Construction de barrières contre les migrants clandestins pour l’Angleterre.

    Toponymie

    Calesium en latin médiéval, ou Kales en vieux flamand était un village de pêcheurs et de marins, attesté dès le VIIIe siècle, et Kaleeis vers 1180[21].
    Le premier document officiel mentionnant l'existence de cette communauté est la charte de commune octroyée par Mathieu d'Alsace au XIIe siècle, charte connue par la confirmation qu'en fait, en 1181, Gérard de Gueldre, comte de Boulogne.
    D'autres auteurs[22] citent des titres mentionnant Calesium à partir du IXe siècle mais sans les détailler.

    Albert Dauzat et Charles Rostaing[23] émettent des réserves sur l'explication du nom par un pré-celtique *kal, pierre, rocher, donnée par Hermann Gröhler, suivi du suffixe pré-celtique -es(um). Xavier Delamarre[24] propose le gaulois caleto-, dur, que l'on trouve dans Caleti, Caletes, peuple de Gaule belgique qui a laissé son nom au pays de Caux.

    Calais remonterait en fait à *Caletes (d'où la forme ancienne Kaleeis donnée par Dauzat) « la dure » (cf.vieil irlandais calad, gallois caled, breton kaled, dur) effectivement basée sur *kal, thème indo-européen désignant la dureté et que l'on retrouve dans le latin callum, cal, durillon. Le sens toponymique de *Caletes reste cependant obscur.

    Le nom de la commune en néerlandais est Kales[25], et Cales en flamand occidental.

    Ses habitants sont appelés les Calaisiens[26].

    Sobriquets

    Les noms jetés étaient donnés aux habitants des villes picardes par les habitants des villes voisines. Il s'agit souvent de moqueries basées sur l'histoire de la ville ou bien sur les coutumes des habitants. Les sobriquets des habitants de Calais sont[27] :

    chés maqueus d'moules (ces mangeurs de moules)
    chés maqueus d'breules (en picard, les breules sont les boyaux de poisson avec lesquels les pauvres faisaient de la soupe.)
    chés maqueus d'corée (en picard, el corée c'est le poumon de porcs et de bovin - ce surnom était donné par les gens de Boulogne.)

    Histoire

    Article détaillé : Histoire de Calais.
    La prise de Calais par les Français
    François-Edouard Picot, 1558.

    Depuis plus d'un siècle, la proximité avec l'Angleterre fait de Calais une place militaire stratégique. L'histoire de la ville est marquée par plusieurs sièges dont celui de 1346 lors de la guerre de Cent Ans, où le roi Édouard III d'Angleterre choisit Calais pour débarquer en France, la ville passant alors sous contrôle anglais, celui de 1436, où Philippe le Bon, duc de Bourgogne, attaque les Anglais cherchant à libérer Calais, et celui de 1558 où la France réussit finalement à récupérer la ville restée pendant plus de deux siècles sous occupation anglaise. En 1595, Calais est capturée par les Espagnols qui la rendent deux ans plus tard.

    Au XVIIIe siècle, le port de Calais est en difficulté et ses activités disparaissent peu à peu au profit de Boulogne et Dunkerque[28]. Elle garde néanmoins une place importante lors des guerres napoléoniennes opposant la France au Royaume-Uni. Calais, petite ville de pêcheurs à la fin du XIXe siècle, se développe avec notamment l'apparition d'un tramway en 1879. Elle fusionne avec son industrielle voisine de Saint-Pierre-lès-Calais en 1885[29], triplant ainsi sa population et devenant la plus grande ville du Pas-de-Calais.

    Calais est épargnée par la première Guerre mondiale malgré plusieurs raids allemands faisant quelques dégâts. Le bilan de la seconde Guerre mondiale est plus lourd. Calais, assiégée en 1940, devient « zone interdite », les Allemands craignant un débarquement des forces alliées dans le Pas-de-Calais. La ville finit détruite à 73 % (tout comme ses voisines, Boulogne et Dunkerque, détruites respectivement à 85 et 70 %). La ville reconstruite après la guerre se développe, renforçant sa place de leader du transport transmanche devant Boulogne. L'ouverture du tunnel sous la Manche en 1994 donne une nouvelle dynamique à l'agglomération, apportant des emplois, des commerces et de nouvelles infrastructures routières et ferroviaires. La ville est néanmoins bien touchée par la crise économique à la fin du XXe siècle, puis par la crise des réfugiés voulant rejoindre l'Angleterre au début du XXIe siècle. De multiples campements de fortune, désignés sous le nom de « jungle de Calais », sont construits et successivement démolis depuis 2002.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    En 2008, Jacky Hénin, maire sortant PC de Calais, se représente à la tête de la municipalité calaisienne pour un second mandat. Il arrive en tête du premier tour avec 37,70 % des suffrages. Derrière lui, la liste de Natacha Bouchart, conseillère régionale UMP, le talonne avec 36,36 % des suffrages. Au second tour, la liste FN se retire et appelle à voter UMP pour faire barrage au maire sortant PC de Calais. Au soir du second tour, après 37 années de gestion communiste, l'UMP Natacha Bouchart est élue maire de Calais avec plus de 54 % des suffrages.

    En 2014, la liste de la sénatrice-maire sortante UMP, Natacha Bouchart, arrive largement en tête du premier tour avec près de 40 % des suffrages loin devant la liste de l'ancien maire communiste, Jacky Hénin, qui recueille 22 % des suffrages. Le député PS, Yann Capet, recueille quant à lui 19 % des suffrages. Les listes de l'ancien maire communiste et du député PS fusionnent au second tour dans le but de battre la maire UMP sortante. Le FN se maintient avec un peu plus de 12 % des suffrages au premier tour. Au soir du second tour, Natacha Bouchart est très largement réélue dans une triangulaire où elle recueille plus de 52 % des suffrages face a la liste PC-PS-EELV-FG de Jacky Hénin (39,32 %) et la liste FN de Françoise Vernalde (8,56 %).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1878 1879 Jean François Mussel    
    1879 1882 Marie Pierre Darnel    
    1882 1882 Antoine Louis Debette    
    1882 1885 Omer Julien Dewavrin    
    1885 1885 Charles Ravisse    
    1885 1888 Paul Gustave Van Grutten    
    1888 1889 Georges Wintrebert    
    1889 1892 Émile Paclot    
    1892 1896 Omer Julien Dewavrin    
    1896 1898 Émile Salembier    
    1898 1900 Alfred Delcluze    
    1900 1901 Pierre Noyon    
    1901 1908 Edmond Basset    
    1908 1912 Émile Salembier    
    1912 1919 Charles Morieux    
    1919 1923 Joseph Duquenoy-Martel    
    1923 1925 Hans Apeness    
    17 mai 1925 7 septembre 1933 Léon Vincent Radical-socialiste  
    7 septembre 1933 31 octobre 1933 Victor Mussel    
    31 octobre 1933 11 mars 1934 Léon Vincent Radical-socialiste  
    11 mars 1934 19 mai 1935 Jules Lefebvre    
    19 mai 1935 2 septembre 1939 Lucien Vadez [30] Front populaire  
    1939 1940 André Gerschel [31] SFIO  
    1940 1944 Edgar Verschoore [32]    
    1944 1944 Georges François [33]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    |- | 1944 | 30 octobre 1945 | Jacques Vendroux | Gaulliste | Maire provisoire de Calais |- | 30 octobre 1945 | 19 octobre 1947 | Hubert Défachelles | PCF |   |- | 19 octobre 1947 | février 1950 | Gaston Berthe | SFIO |   |- | février 1950 | février 1950 | Henri Joseph Mullard |   |   |- | février 1950 | 28 mars 1952[34] | Gaston Berthe | SFIO |   |- | 28 mars 1952 | 15 mars 1959 | André Parmentier | SFIO |   |- | 15 mars 1959 | 15 mars 1969 | Jacques Vendroux | Gaulliste | Démissionnaire |- | 15 mars 1969 | 14 mars 1971 | Charles Beaugrand | UDR |   |- | 14 mars 1971 | 18 mars 2001 | Jean-Jacques Barthe | PCF | Conseiller général (1973 → 1985) |- | 18 mars 2001 | 16 mars 2008 | Jacky Hénin | PCF |   |- | 16 mars 2008 | en cours
    (au 30 novembre 2014) | Natacha Bouchart | UMP/LR[35] | Sénatrice
    Réélue pour le mandat 2014-2020[36],[37]

    Instances judiciaires et administratives

    Calais, dont le toponyme est étroitement associé au nom de son département, n’occupa, jusqu’au , que le modeste rang de chef-lieu de canton. La sous-préfecture de Calais devient opérante le 10 janvier.

    Calais abrite un palais de justice qui fait office de tribunal d'instance, mais dépend fortement de celui de Boulogne-sur-Mer qui est plus important. La commune relève du tribunal d'instance de Calais, du tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Calais, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai[38].

    Politique environnementale

    L'environnement de la commune elle-même est aujourd'hui densément urbanisé, périurbanisé et très industrialisé. L'histoire récente l'a profondément marqué par les séquelles d'industries lourdes et polluantes, mais aussi par des séquelles de guerre. Le port et la ville abritent trois usines « Seveso seuil haut » (Chimie/Pesticides/Pharmacie) ;

    • Calaire-Chimie, au sud de la ville, près du canal de Calais et de grandes voies de circulation
    • Interor (ou Société des Usines Chimiques, ou Interor S.A. Interor Production Inter II)
    • Synthexim.

    Mais l'ouverture sur la mer, le lien au réseau des zones humides arrière-littorales via les watringues et le canal Napoléon, ainsi qu'un littoral riche et partiellement protégé confère à la ville des responsabilités importantes en matière de patrimoine naturel.

    Les curages portuaires sont sources de sédiments pollués, mais font maintenant l'objet d'enquêtes publiques et la chambre de commerce et d'industrie et le port ont postulé au label écoport, et une dimension de haute qualité environnementale devrait être apportée aux nouveaux aménagements (projets Calais 2015).

    La biodiversité marine reste importante, y compris pour les mammifères marins (dauphin, marsouins et phoques (veau-marin et gris), qui utilisent notamment le banc de Walde comme reposoir, près du vieux phare métallique de Walde[39] qui signalait cette langue sableuse.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    En 2012, la commune comptait 72 589 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 5496 9968 1028 85410 43710 86512 50811 44410 993
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    11 96912 93412 72712 84312 57313 52958 96956 86756 940
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    59 74366 62772 32273 00171 62970 21367 56850 04860 340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2012 -
    70 37274 62478 82076 52775 30977 33374 88872 589-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2004[40].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de Calais a brutalement augmenté en 1885 après l'absorption de la commune de Saint-Pierre-lès-Calais (qui comptait 33 290 habitants en 1881).

    La commune occupe le 1re rang des villes les plus peuplées au niveau départemental, le 5e au niveau régional (derrière Lille, Roubaix, Dunkerque et Tourcoing) et le 64e rang au niveau national.

    Bien que sa population municipale fasse de Calais la ville la plus peuplée du Pas-de-Calais, la population de son aire urbaine (126 395 habitants en 2010[1]) reste plus faible que celles de Lens, Béthune, Boulogne et Arras.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,9 %, 15 à 29 ans = 23,4 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 13,8 %) ;
    • 52,3 % de femmes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 21 %, 30 à 44 ans = 19,5 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 21,3 %).
    Pyramide des âges à Calais en 2007 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,9 
    9,0 
    60 à 74 ans
    11,6 
    18,8 
    45 à 59 ans
    18,5 
    21,1 
    30 à 44 ans
    19,5 
    23,4 
    15 à 29 ans
    21,0 
    22,9 
    0 à 14 ans
    19,7 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    La commune de Calais dépend de l'Académie de Lille et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique du Pas-de-Calais. Pour le calendrier des vacances scolaires, Calais est en zone B.

    Calais abrite 25 écoles maternelles, 32 écoles primaires, 9 collèges (7 publics et 2 privés) et 7 lycées (Saint-Pierre, Pierre-de-Coubertin, Sophie-Berthelot…).

    Le premier lycée HQE (haute qualité environnementale) de France, le lycée Léonard-de-Vinci, a été construit à Calais en 1998[43].

    Calais accueille également une partie de l’Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO) en proposant principalement des formations en sciences et technologie. L'université est répartie entre cette ville, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque et Saint-Omer pour un total de 11 000 étudiants. Le site de Calais abrite également une partie de l'EILCO, une école d'ingénieurs en 5 ans avec cycle préparatoire intégré.

    Manifestations culturelles et festivités

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    Santé

    Le centre hospitalier de Calais compte plus de 800 lits et places et plus de 1 500 employés[44].

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    Sports

    • CRUFC ou Calais Racing Union football club (évolue en Championnat de France amateur CFA)
    • Calais Basket (basket-ball) masculin
    • COB Calais (basket-ball) féminin
    • SOC (Club omnisports athlétisme, handball, football) mixte
    • Amicale Rugby Calaisien (rugby à XV)
    • Stella Calais (volley-ball) féminin
    • Lis St Pierre Calais (volley-ball) masculin
    • UVCC (Union vélo Club de Calais) mixte
    • Yacht Club de Calais (voile)[45]
    • Les Seagulls (football américain et flag football)
    • Les Black Tagada, Roller Derby Calaisis[46] (Roller derby)
    • Les Zombeers, Roller Derby Calaisis
    • C.T.C Cercle de Tir de Calais

    De nombreux clubs de football animent les quartiers et forment les jeunes : les amicales Pascal, Balzac, Constantine, l'OFFC, l'ACLPA, le Beau-Marais. Certains de ces clubs ont aussi une section Basket, la liste demande à être complétée.

    Médias locaux

    • Télévision : Calaisis TV, Opal'TV, France 3 Nord-Pas-de-Calais, France 3 Côte d'Opale.
    • Presse écrite : La Voix du Nord, Nord-Littoral.
    • Radio : Radio 6, Radio Calais Détroit (RCD), Contact.

    -=== Cultes === La ville dépend du diocèse d'Arras et comprend plusieurs paroisses pour ce qui est du catholicisme : paroisse Saint-Pierre, paroisse Sainte Trinité, paroisse Sacré-cœur, communauté Notre-Dame-des-Armées. Une église protestante (communion luthérienne et réformée) existe en centre-ville. D'autres lieux de prière chrétiens sont aussi présents : église de Jésus-Christdes Saints des Derniers Jours, église évangélique. La ville dispose également de plusieurs établissements destinés à la pratique et l'enseignement de l'islam.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Un foyer fiscal calaisien déclare en moyenne 10 891,2  de revenus par an, soit la 20e plus faible moyenne des villes de France[47]. En 2009, plus de la moitié des foyers fiscaux y déclare moins de 13 287  de revenus par an (revenu fiscal de référence), ce qui est inférieur aux chiffres nationaux (18 355 ) et à ceux du Pas-de-Calais (15 383 )[48].

    En 2007, Calais est classée 5e ville de plus de 20 000 habitants la plus pauvre de France après Roubaix, Denain, Vaulx-en-Velin et Maubeuge[47].

    Emploi

    Les calaisiens travaillent surtout dans les secteurs du commerce, des transports et services divers (45,7 %) ainsi que dans les secteurs de l'administration publique, de l'enseignement, la santé et l'action sociale (34,9 %)[49].

    En 2009, le taux de chômage de la ville est de 17,16 %[47], ce qui est assez élevé. Quant à l'agglomération de Calais, son taux de chômage est de 15,8 % en 2014, en amélioration par rapport aux années 2012 et 2013 où celui-ci atteignait près de 17 % et se classait parmi les plus forts de France[50].

    Première ville de liaison avec l'Angleterre

    Depuis des siècles, la position idéale de Calais permet à son port d'accueillir de nombreux bateaux au départ et à l'arrivée de l'Angleterre. À la fin du XXe siècle, le développement du port et la construction du Tunnel sous la Manche a permis à Calais de devenir la 1re ville française de liaison avec l'Angleterre et au port de Calais de devenir le 1er port français de passagers (devançant largement son principal concurrent, Boulogne-sur-Mer, dont le trafic du port s'est vu fortement baissé après la construction du tunnel).

    Port de Calais

    Le port de Calais.
    Un ferry entre dans le port de Calais.
    Article détaillé : Port de Calais.

    Le port de Calais est l'un des grands ports de la région Nord-Pas-de-Calais. Il assure le transport de passagers, le transport de marchandises, la plaisance, les croisières et la pêche. Sur le plan économique, le port représente en activités directes et induites plus du tiers de l'activité économique de l'agglomération calaisienne.

    Avec une cinquantaine de traversées par jour entre Calais et Douvres et plus de 10 millions de passagers par an (entrées et sorties cumulées), il s'agit du 1er port d’Europe continentale pour le trafic roulier, 1er port européen de liaison avec l'Angleterre et 1er port français pour le trafic des voyageurs.

    Le port de Calais est aussi un port de commerce important. Le trafic fret a triplé ces deux dernières décennies. Les prévisions dans le domaine pour les années et décennies à venir sont plus qu’optimistes. En 2007, plus de 41,5 millions de tonnes sont passées par Calais, ce qui permet à Calais de confirmer sa 4e place au classement des ports de commerce français derrière Marseille, Le Havre et Dunkerque. Avec un total de 1 850 000 poids lourds traités (soit une moyenne supérieure à 5000 camions par jour et une journée record le avec 7 304 camions), le port de Calais et ses infrastructures modernes, adaptées au déchargement et chargement du fret roulier, joue un rôle important pour les échanges avec le Royaume-Uni.

    Le port de Calais est également le premier port câblier d’Europe. Les câbles sous-marins pour le transport d'énergie ou les fibres optiques pour les télécommunications sont fabriqués à Calais par l'usine d'Alcatel-Lucent Submarine Networks, filiale d'Alcatel-Lucent.

    Avec le projet "Calais Port 2015", d'un coût de 400 millions d'euros, le port de Calais devrait avoir gagné cent hectares sur la mer, avec la construction d'une nouvelle jetée protégeant un bassin de 700 mètres de long. Ainsi, quasiment tous les types de navires pourront s’arrêter à Calais. Une nouvelle génération de ferries devrait apparaître sur Calais-Douvres afin de pouvoir répondre à l'augmentation du fret. Les compagnies DFDS et P&O qui assurent les rotations entre les 2 ports, opéreront à l’avenir avec des navires d’environ 230 mètres. Actuellement, le plus gros ferry naviguant entre Calais et Douvres est le Spirit of Britain de 213 mètres.

    Le futur port de Calais se veut polyvalent. Il pourra accueillir des navires de croisière, de commerce et de type ro-ro (voiturier) en partance pour d’autres pays européens que l’Angleterre et ce, afin de compléter l’activité transmanche (principale activité portuaire calaisienne actuelle).

    La question du devenir du bassin ouest, qui accueille les bateaux de plaisance, est posée. Cet espace pourrait, par exemple, se transformer en un centre touristique grâce à son agrandissement et le développement de son potentiel urbain.

    Tunnel sous la Manche

    Article détaillé : Tunnel sous la Manche.
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    Le tunnel sous la Manche a été inauguré le 6 mai 1994.

    Géographiquement, le tunnel sous la Manche débouche dans la ville de Peuplingues, très proche de Calais. Les installations du terminal de cet ouvrage sont en très grande partie sur le territoire de la commune de Coquelles.

    Entreprises et commerces

    Calais est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie Côte d'Opale. Elle gère le port de Calais.

    Industrie et textile

    Commerce et tourisme

    De nombreux commerces sont installés en ville et en périphérie.

    • le centre commercial cœur de vie, inauguré le , se trouve dans le centre-ville de Calais.
    • La Cité Europe est un centre commercial situé aux portes du tunnel sous la Manche.
    • Auchan Les Deux Caps intègre une jardinerie de 3 000 m2 et le service Auchan Drive, ouvert le .

    La ville compte également un nombre important de chambres d'hôtel (710), de résidences secondaires et de places de camping.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    Article détaillé : Liste des villes fortifiées de la Région Nord Pas-de-Calais.
    La tour du Guet et la place d’Armes
    Le Théâtre
    Centre-ville
    Église Notre-Dame
    Colonne commémorative du débarquement de Louis XVIII

    Plusieurs monuments de Calais sont « classés » ou « inscrits » à l'inventaire des monuments historiques[51] :

    • La Tour du Guet, datant du XIIIe siècle, est l'un des plus vieux monument de Calais. Elle a une hauteur de 38 mètres[52].
    • La place d'Armes est l'une des plus grandes places de la ville de Calais, elle jouxte La tour du Guet. Elle est connue pour son marché qui se déroule chaque semaine et ses deux foires annuelles (Eté & Hiver). Rénovée, la place dispose depuis 2013, d'une statue monumentale en bronze (échelle 1,5) de Charles et Yvonne de Gaulle, œuvre d'Elisabeth Cibot.
    • La Citadelle date du XVIe siècle.
      Construite à partir de 1560 sur les fondations d'un château médiéval lui-même édifié en 1229 par Philippe Hurepel, comte de Bourgogne. Elle fut renforcée par Jean Errard, ingénieur d’Henri IV puis par les ingénieurs de Louis XIII et de Louis XIV.
      Vauban viendra également pour l’améliorer et en faire une cité militaire dans le style de Brest et de la Rochelle. Finalement, le château sera définitivement rasé au XIXe siècle.
      Les ouvrages intérieurs seront détruits durant la Seconde Guerre mondiale. On peut encore y découvrir les remparts médiévaux, et parcourir les allées fleuries de la porte de Neptune. Elle abrite un stade omnisports. Le stade du Souvenir, qui est aussi le fief du SOC, Stade Olympique de Calais, auquel appartient Romain Barras, décathlonien français, 5e aux JO de Pékin, champion d'Europe en juillet 2010 à Barcelone avec un total de 8 453 points[53].
    • Le Bassin du Paradis. Longitude Est 1°50'55.32" latitude Nord 50°57'40.68". Une échancrure formée au premier millénaire de notre ère au débouché de la rivière de Guînes, donne naissance à un port où se regroupèrent marins et pêcheurs.
      Désenvasé sous l’occupation anglaise en 1397, il est approfondi, agrandi et modernisé au cours des siècles. Le bassin du Paradis, qui abrita jusque 100 bateaux, est un vestige des anciennes installations. Son activité périclita à partir de 1900. Désormais, une vingtaine de bateaux maintient la tradition, des pêcheurs plaisanciers surtout, que ne rebute pas son assèchement à marée basse.
      Auparavant, au 15 août, un lâcher de canards permettait à de courageux nageurs d’essayer de les y attraper. Depuis quelques années, cette tradition, à la suite de plaintes déposées par des militants inquiétés par de "mauvais traitements envers les animaux" (les canards précités) sont remplacées par des joutes navales.
    • À l’extrémité du quai d’Angoulême, un calvaire du marin a été érigé en 1988 avec du bois provenant de la jetée Est[54].
    • Le Phare de Calais Nord construit en 1848, électrifié en 1963 [55], [56]; il remplaça en 1848, la tour du Guet. Aujourd’hui, il sert également d’émetteur TV pour France 5, M6 et surtout pour CalaisTV, seule TV locale hertzienne dans le Nord-Pas-de-Calais, avec Grande-Synthe.
    • Le Monument des Sauveteurs ou Monument Gavet-Mareschal fut installé en 1899, boulevard des Alliés puis transféré en 1960 au Courgain.

    Le monument se trouve actuellement sur une pelouse du courgain.

    Il s’agit d’un bronze du sculpteur Édouard Lormier.

    Un premier monument avait été érigé en 1791 après les sacrifices des sauveteurs Gavet et Mareschal pour avoir secouru un bateau en perdition devant le port.

    Le Monument des Sauveteurs en 1909, à son emplacement initial
    • Monument Le Pluviôse, monument de bronze commémoratif, représentant Le Pluviôse au moment fatidique, est érigé au centre du rond-point, qui se situe devant la plage de Calais.
      En 1910, la catastrophe du sous-marin le Pluviôse, coulé accidentellement devant la plage de Calais par le paquebot Pas-de-Calais, endeuille la France entière. Armand Fallières, président de la république, et son gouvernement viennent assister aux imposantes funérailles des 27 victimes. Parmi ces victimes, Auguste Delpierre, (1889-1910), seul Calaisien de l’équipage, meurt noyé à 21 ans devant la plage de Calais.
      Le long du bassin du Paradis, un quai porte le nom d'Auguste Delpierre.
    • Monument "Le Jacquard", édifié en 1910, sur la place Albert I, face à l'entrée du Théâtre. Ce monument commémore le lyonnais Joseph Marie Jacquard, dont l'invention a si bien contribué au développement de la dentelle, qui a longtemps fait la richesse et la renommée de Calais.
    • L'Église Notre-Dame (des XIIIe, XIVe et XVe), au style Tudor si particulier[57].
      Le 18 mars 1915, ses vitraux furent détruits lors du bombardement par le Zeppelin Z XII. Le général de Gaulle s'y maria le 6 avril 1921 avec Yvonne Vendroux.
      L’édifice, ayant subi d'autres importants dégâts durant la Seconde Guerre mondiale, a été rénové à partir des années 1960. La dernière tranche de travaux, terminée en 2013, a permis d'ouvrir le chœur et la chapelle de la Vierge à la visite. Un retable exceptionnel du XVIIe siècle, pièce unique en Europe, a été patiemment remis en état.
    • La Citerne Royale de l'église Notre-Dame, aux murs très épais (de 2 mètres à certains endroits à 4 mètres à la clé de voûte) et d'une contenance de 1 800 m. Sa construction fut ordonnée en 1691 par Louis XIV afin de recueillir les eaux de pluie de l'église Notre-Dame pour la garnison et de la population[58].
    • La Bourse du Travail et son marché couvert, ensemble architectural monumental construit de 1937 à 1939 par l'architecte Roger Poyé dans le quartier ouvrier de Saint-Pierre[59], [60].
    • La Colonne Louis XVIII. Colonne commémorative du débarquement de Louis XVIII à Calais[61].
    • La Crypte souterraine sous le Beffroi[62]
    • Le Fort Risban[63] Longitude est 1°50'49.32" latitude Nord 50°57'48". "Si l'on se perd en conjectures sur ses origines, peut-être liées au projet de conquête de l'Angleterre élaboré par l'empereur Caligula vers l'an 40 avant notre ère, la première mention attestée de son existence date de 1346 : les troupes d’Édouard III d'Angleterre découvrent des fortifications imprenables de Calais et décident d'élever ici un fortin destiné à empêcher tout ravitaillement par mer, dans le dessein de réduire la ville par la famine.
      Probablement issu du terme néerlandais du XVIIe siècle Rijsbank (bank "banc" et rijs "branchages, fascines") signifiant "banc de branchages" [64], ou du mot allemand Rissbank signifiant "banc d'arrachement" [65], le terme risban désigne un terre-plein fortifié, garni de canons, assurant la défense d'un port. Du fait de sa position sur une langue de sable, isolée à marée haute, l'étymologie de risban a, à tort, été attribuée au terme anglais riskbank, littéralement "banc dangereux" voire "hauteur périlleuse". Cependant, l'étymologie anglaise paraît fantaisiste, le banc de sable initial du risban ne semblant pas avoir présenté de danger particulier en termes de hauteur. L'étymologie néerlando-germanique paraît plus exacte et plausible et doit par conséquent être privilégiée pour cet ouvrage de fortification.
      Sous l'occupation anglaise, la tour de bois laisse place à un édifice en pierre, la New Tower, rebaptisée Lancaster Tower après 1400.
      Plusieurs fois remanié, ce fort maritime, déclassé en 1908 a repris du service lors de la Seconde Guerre mondiale"[66].
      Le fort Risban fut remanié par Vauban au XVIIe siècle après sa visite en 1677 avec le roi.
      En 1799, le fort Risban fut victime d’une explosion de son dépôt de poudre.
      Il est depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale le siège du Yacht Club de Calais[45].
    • L'hôtel de ville. Bâtiment doté d'une structure en béton conçu par l'architecte Debrouwer, construit de 1911 à 1923. Monument classé pour les parties extérieures : l’ensemble des façades et toitures sur rue et le beffroi ; pour les parties intérieures : le hall d’honneur et sa verrière, l’escalier d’honneur (y compris la rampe et la verrière), le couloir de desserte du premier étage, les salles d’apparat du premier étage (y compris leur décor) : la salle des mariages, le salon d’honneur, le salon du conseil municipal et le cabinet d’apparat[67]
    Classement du Beffroi par l’UNESCO en 2005.
    • Immeuble 74 Boulevard Jacquard (ancien bureau annexe de l’Automobile Club du Nord de la France) 74 boulevard Jacquard : classé pour sa façade (cad. AB 415).
    Inscription par arrêté du 28 juillet 2000.

    Autres sites et monuments touristiques

    La jetée ouest
    • Les Bourgeois de Calais, monument de bronze d'Auguste Rodin, inauguré en 1895.
    • La plage.
    • Le Théâtre.
    • Le Stade de l'Épopée, enceinte de 12 000 places pour l'équipe du CRUFC (inauguration le avec le match Calais-Laval).
    • Le port.
    • L'ancienne Jetée Ouest (voir photo).
    • La nouvelle Jetée Ouest terminée mi-2009.

    Patrimoine culturel

    Dentelle

    Grâce aux innovations de la révolution industrielle, à la fin du XVIIIe siècle, des machines à tisser mécaniques pour la dentelle ont été créées permettant une production importante et de qualité, avec un prix moindre. Les premiers métiers issus de l'Angleterre n'ont pu gagner la France du fait de la révolution française de 1789, des guerres napoléoniennes et du blocus consécutif. Mais une fois la paix revenue, en 1815, la tentation était grande de copier les Anglais. C'est ainsi que le premier métier à tisser est arrivé en fraude à Calais, depuis Nottingham, sur un bateau de pêche... Par la suite, des améliorations techniques ont donné à la dentelle de Calais son côté unique, prisé aujourd'hui dans le monde entier. Calais est connu pour sa dentelle que l'on trouve dans la haute couture[68],[69]. Calais comptait, en 1910, plus de six cents fabricants et environ 1000 métiers qui faisaient vivre la moitié de la cité. Aujourd'hui, ils sont quelques-uns mais la dentelle demeure indissociable de l'histoire de la ville[70].

    Musées

    • Le Musée des beaux-arts de Calais, créé par l'architecte Paul Pamart.
    • La Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode, ancienne usine du XIXe siècle, transformée en musée par les architectes Moatti et Rivière.
    • Le Musée mémoire 1939 - 1945, poste de commandement de la Marine de Guerre sous l'Occupation et centre de transmission pour toute la région Nord-Ouest de la France[71].

    Arts

    Turner : la plage de Calais à marée basse (1830)
    • Le théâtre municipal
    • Le Centre Culturel Gérard Philipe
    • Le Conservatoire à rayonnement départemental (CRD), anciennement École nationale de musique et de danse (ENMD)
    • L'auditorium Didier Lockwood
    • L'École d'Art de Calais
    • Le Channel (Scène Nationale)
    • Le Cinéma Alhambra
    • La Médiathèque municipale

    Calais et la philatélie

    Un timbre postal, d'une valeur de 0,80 franc, représentant la ville a été émis le 9 octobre 1961[72].

    Un autre timbre d'une valeur de 0,46  montrant des monuments de la ville a été émis en 2001.

    Calais et le cinéma

    • Une scène d'un film mythique a été tournée à Calais : "La gifle" de Claude Pinoteau avec Lino Ventura, Isabelle Adjani, Annie Girardot (le samedi 25 mai 1974)[73].
    • Le film L'Exil et le Royaume a été tourné à Calais de février 2004 à novembre 2007.
    • Le film Welcome, avec Vincent Lindon, a eu pour principal thème l'immigration bien connue à Calais. Le tournage fut réalisé en 2009 à Calais avec de jeunes calaisiens amateurs dans les rôles des immigrés[74].
    • "Notre jour viendra", film de Romain Gavras, avec Vincent Cassel, tourné sur la plage de Calais en avril 2009.

    Personnalités liées à la commune

    Nées à Calais

    • Eustache de Saint Pierre (~1287 - 1351)[75].
    • Arthur Plantagenet (seconde moitié du XVe siècle - 1542), représentant du Roi d'Angleterre et chef de l’exécutif de la ville de Calais sous domination anglaise.
    • Jean-Baptiste Du Tertre (1610 - 1687), ancien militaire, devenu missionnaire Dominicain aux Antilles au XVIIe siècle.
    • Georges Mareschal (1658 - 1736), premier chirurgien du roi Louis XIV.
    • Olivier Levasseur, dit La Buse (1672 - 1730), fils d’un flibustier, qui s’associe au pirate Taylor.
    • Pierre-Antoine de La Place (1707 - 1793), écrivain et dramaturge français, premier traducteur de Shakespeare en français, après Voltaire.
    • Jean de Béhague de Villeneuve (1727-1813), né à Calais ; général et gouverneur colonial de la Royauté. Démis de son poste à La Martinique en 1791, il rejoint l'armée catholique et royale de Bretagne et meurt à Londres.
    • Charles Michaud (1752 - 1794 ), Député d'Artois aux Etats Généraux en 1789.
    • Charles Pigault-Lebrun (1753 - 1835 ), écrivain français.
    • Antoine Le Francq (1757 – 1817), corsaire et marin français, il combat les Anglais pendant la guerre d’indépendance des futurs États-Unis[76].
    • Henri-Joseph Blanquart de Bailleul (1758-1841), ancien maire de Calais.
    • Pierre-Louis-Dominique Réal (1770-1847), colonel des armées de la Révolution et de l'Empire, héros de la bataille d'Héliopolis.
    • Francia (1772 - 1839), peintre français[75].
    • Tom Souville (1777 - 1839), corsaire français surnommé « Cap'tain Tom » par les Anglais.
    • Antoine Leleux (1781 - 1849), libraire et secrétaire d'État français.
    • Gaspard Théodore Mollien (1796 - 1872), explorateur et diplomate français[75].
    • Édouard Maubert (1806 - 1879), peintre français d'histoire naturelle.
    • Louis Noël (1807-1875) sculpteur
    • Ford Madox Brown (1821 - 1893), peintre britannique proche du mouvement préraphaélite.
    • Henri Ernest Baillon (1827 - 1895), botaniste et médecin français.
    • Edmond Roche (1828 - 1861), poète et violoniste français.
    • Sidney Dunnett (1837-1895), architecte de la Compagnie des chemins de fer du Nord, il réalise notamment les gares de Calais-Ville et Calais-Maritime[77]
    • Prosper-Alphonse Isaac (1858-1924), graveur.
    • Georges Andrique (1874 - 1964), peintre français.
    • Jacques Vendroux (1897 - 1988), homme politique français.
    • Yvonne Vendroux (1900 - 1979), épouse du général Charles de Gaulle.
    • Henry Lhotellier, (1908-1993), peintre, photographe, maître verrier.
    • Louis Daquin, (1908-1980), réalisateur et scénariste.
    • Gérard Debreu (1921 - 2004), lauréat du prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel.
    • Josette Rey-Debove (1929-2005), première femme lexicographe en France, co-auteure du premier Dictionnaire Le Robert en 1964.
    • Jean-Jacques Barthe (1936 - ), maire de Calais de 1971 à 2000.
    • Jacques Vendroux (1948 - ), journaliste sportif, directeur des sports de Radio France.
    • Claude Duplaquet (1955 - ), écrivain : Les Saigneurs
    • Didier Lockwood (1956 - ), violoniste de jazz français.
    • Thierry Jacob (1965 - ), sportif français, boxeur champion du monde WBC en 1991.
    • Jean-Christophe Belval (1970 - ), leader du groupe de musique Daddy Dj.
    • Romain Barras (1980 - ), sportif français spécialiste du décathlon, Champion d'Europe en juillet 2010.
    • Nicolas Hénard (1964 - ), sportif français, en voile série Tornado, double médaille d'or aux JO.
    • Mathieu Wojciechowski, (1992- ), joueur de basket-ball polonais
    • Camille Cerf (Miss France) (1994 - ), Miss France 2015 est née à Calais.

    Ayant vécu à Calais

    • Armand Joseph de Béthune, duc de Charost (1738-1800), ancien gouverneur de Calais de 1756 à la Révolution, il s'est rendu célèbre par ses actes de philanthropie et ses recherches en agronomie.
    • François-Joseph Cazin (1788-1864), chirurgien militaire puis médecin de marine au port de Calais, médecin du bureau de bienfaisance de la ville, conseiller municipal, auteur d'un célèbre traité sur les plantes médicinales.
    • George Brummell (1778 - 1840), dandy anglais, connu sous le nom de « beau Brummell », vécut en exil à Calais de 1817 à 1830.
    • Alfred Georges Regner, (1902-1987), peintre; graveur.
    • Pierre Bachelet, (1944-2005), chanteur et compositeur, grandit à Calais. La chanson Découvrir l'Amérique évoque les souvenirs de cette époque.

    Mortes à Calais

    • Pierre Martillière (1759-1807), général des armées de la République et de l'Empire, mourut dans cette ville des suites des blessures reçues à la bataille de Vaprio.
    • Lady Hamilton, née Emma Lyons (1765 – 1815), mourut à Calais. Elle était la maîtresse de l'amiral Nelson.
    • Antoine Le Francq, en 1817.
    • Tom Souville, le ).
    • Antoine Leleux, en 1849.
    • Georges Andrique, en 1964.

    Ayant séjourné à Calais

    • Eustache Buskes, pirate du début du XIIIe siècle.
    • Charles Quint (1500 - 1558), deux fois entre 1520 et 1522.
    • Édouard III d'Angleterre (1312 - 1377), en 1347 (reddition de Calais) et en 1360, à la suite du traité de Brétigny.
    • Édouard IV d'Angleterre (1442 - 1483), en octobre 1459, il se réfugie à Calais après la défaite des Yorkistes à la Bataille de Ludford Bridge.
    • Henri II (1519 - 1559), quelques semaines après la reprise de Calais.
    • Henri IV (1553 - 1610), douze jours en septembre 1601.
    • Henri V d'Angleterre (1387 - 1422), au retour d’Azincourt (), puis l’année suivante : il y rencontre Jean sans Peur et l’empereur Sigismond.
    • Henri VI d'Angleterre (1421 - 1471), qui passe par Calais pour se faire sacrer à Paris le .
    • Henri VII d'Angleterre (1457 - 1509), en décembre 1491, puis, en 1500, à l’occasion d’une rencontre avec Philippe le Beau.
    • Henri VIII d'Angleterre (1491 - 1547), qui rencontre François Ier au Camp du Drap d'Or (7 au 24 juin 1520), puis lors du raid sur Boulogne (1544).
    • Jean II, le Bon (1319 - 1364). Libéré contre rançon, Jean II y séjourne avant sa libération (du 8 juillet au 25 octobre 1360).
    • Jean Marant, marin et corsaire du XIVe siècle qui s’illustra en ravitaillant la ville lors du siège de 1346
    • Louis XIII (1601 - 1643), qui séjourne à Calais en décembre 1620, et en mai 1632 avec Richelieu.
    • Louis XIV (1638 - 1715), deux mois en 1658 avec Mazarin ; en décembre 1662 ; en avril 1670 et 1677 avec Vauban ; en juillet 1679 et 1680.
    • Louis XV (1710 - 1774), en juillet 1744.
    • Louis XVIII (1755 - 1824). Rentrant en France le après 23 ans d’exil, il passe deux nuits à l’hôtel Dessin.
    • Pierre Ier le Grand, tsar de Russie (1672 - 1725), une nuit à l’hôtel Dessin en 1717.
    • Richard II d'Angleterre (1367 - 1400), qui épouse en l’église Saint-Nicolas de Calais la petite Isabelle de France, le [78].
    • Richelieu (1585 - 1642). Lors d'un séjour à Calais, il est responsable de la construction de la Citadelle de Calais.
    • Rochambeau (1725 - 1807), qui séjourne fréquemment à Calais en tant que gouverneur de Picardie et d’Artois (1783).
    • Vauban (1633 - 1707), ingénieur militaire réputé de Louis XIV, qui transforme les fortifications de Calais, où il séjourne à plusieurs reprises.

    Navires homonymes

    Article détaillé : Calais (aviso).

    Héraldique, logotype et devise

    Blasonnement : de gueules à l’écusson d'azur chargé d’une fleur de lis d’or soutenue d’un croissant d’argent, l’écusson sommé d’une couronne fermée de France d’or, accosté de deux croix de Lorraine d’argent et accompagné en pointe d’un besant d’argent chargé de la croix de Jérusalem d’or.

    Le blason de Calais fut accordé par le roi Henri II en 1558. La croix de Jérusalem et le croissant évoquent le passage, dans cette ville, des croisés français et anglais. La fleur de lys et la couronne marquent la satisfaction du roi de France de recouvrer Calais après plus de deux siècles d'occupation anglaise. Les croix de Lorraine font référence au libérateur de la ville, le duc de Lorraine, François de Guise. Elles furent confirmées par lettres patentes de Louis XVIII, le 19 avril 1817.

    Sur les armoiries, figurent de la croix de guerre 1914-1918 (25 août 1919), la Légion d'honneur (au centre) et la croix de guerre 1939-1945.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Alain Derville et Albert Vion, Histoire de Calais, Westhoek, les éditions des beffrois, , 351 p. (ISBN 2-903077-56-8).
    • Claudine-Alexandrine de Guérin de Tencin, Le Siège de Calais : nouvelle historique, Desjonquieres, 1983 (1739) (ISBN 978-2-904227-00-4).
    • Jean-Marie Moeglin, Les Bourgeois de Calais : Essai sur un mythe historique, Albin Michel, , 480 p. (ISBN 2226132848).
    • Magali Domain, Les Bourgeois de Calais, La Voix du Nord, , 39 p. (ISBN 2843930464).
    • Calais et l'histoire, syndicat d'initiative de Calais, dépliant publicitaire, .
    • Calais ville d'Histoire [Qui ?].
    • Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, Gallimard, , 1954 p. (ISBN 2070765067).
    • Michael Hennequin, La Politique culturelle de Calais 1959-1969, Mémoire (maîtrise d'histoire) Lille 3, , 201 p..
    • Magali Domain, Les Histoires de Calais, Le Courgain Maritime, Nord-Avril, 2006, 222 p.
    • Georges Dauchard, Calais à l'heure allemande de 1940 à 1943, 70 p..
    • Calais - Contre Vents et Marées (bande dessinée), scénario d'Olivier Gilleron, dessins de Luc Deroubaix, Le Téméraire, collection Histoires des Villes, 1993 (ISBN 2-908703-17-3)
    • Bulletin historique et artistique des Amis du Vieux Calais, revue bisannuelle.
    • Calais Réalités - Hebdomadaire d'information.

    Articles connexes

    • Liste des communes du Pas-de-Calais

    Liens externes

    • Site de la mairie

    Notes et références

    Notes

    1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. 1 2 Principales aires urbaines de France sur populationdata.net, consulté le 31 janvier 2014
    2. 1 2 Calais, premier port français de passagers sur calais-port.fr.
    3. Ville de Calais sur jedecouvrelafrance.com
    4. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Boulogne-sur-Mer », sur www.lion1906.com (consulté le 19 mai 2012)
    5. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Dunkerque », sur www.lion1906.com (consulté le 19 mai 2012)
    6. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le 19 mai 2012)
    7. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Abbeville », sur www.lion1906.com (consulté le 25 août 2014)
    8. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Arras », sur www.lion1906.com (consulté le 25 août 2014)
    9. 1 2 3 4 Distance à vol d'oiseau calculée sur Google Earth
    10. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Amiens », sur www.lion1906.com (consulté le 25 août 2014)
    11. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Saint-Quentin », sur www.lion1906.com (consulté le 25 août 2014)
    12. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Rouen », sur www.lion1906.com (consulté le 25 août 2014)
    13. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le 19 mai 2012)
    14. « Distance à vol d'oiseau entre Calais et Reims », sur www.lion1906.com (consulté le 25 août 2014)
    15. « Aujourd'hui, avec le Vel'in, Calais fait sa vélorution ! », sur La Voix du Nord, (consulté le 19 septembre 2011)
    16. Fonctionnement du Vel'in sur le site officiel, consulté le 27 juin 2012
    17. Jean Ricour, Découverte géologique du Nord de la France, Éditions du BRGM, , 66 p. (ISBN 2-7159-0194-1), p. 43
    18. www.prim.net, site pour l'évolution des risques naturels pour les professionnels de l'immobilier
    19. Résumé statistique pour chaque commune de France sur le site de l'Insee, consulté le 4 août 2013
    20. Immobilier à Calais dans Le Journal du Net, consulté le 4 août 2013
    21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1978.
    22. Exemple : Dictionnaire encyclopédique de Philippe Le Bas
    23. Op. cité. p. 131.
    24. Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 97
    25. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    26. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    27. André Accart, Les sobriquets des habitants du Pas-de-Calais, Les éditions Nord avril, 456 pages, (2006) ISBN 2-915800-05-7
    28. Yann GOBERT-SERGENT, "Pêches, course et contrebandiers. Le port de Boulogne-sur-Mer de Louis XIV à Napoléon Ier", ACRB éditions, 2004, 196 pages.
    29. 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Mandat interrompu pour mobilisation en août 1939, remplacé par André Gerschel
    31. Chassé de la mairie en raison de ses ascendances juives
    32. La Kommandantur le désigne comme seul interlocuteur
    33. Nommé maire de Calais par un arrêté du préfet, en raison de la vacance du poste due à l’arrivée des Allemands
    34. Succombe à un infarctus en cours de mandat il est remplacé par André Parmentier
    35. Olivier Pecqueux, « Garde à vue de Sarkozy : la maire de Calais Natacha Bouchart réagit : Sarkozyste dans l’âme, Natacha Bouchart, sénatrice-maire UMP, prend la défense de l’ancien président de la République tout en se montrant prudente dans ses propos. Ce mardi après-midi, en marge du point presse sur l’écran géant bientôt installé place d’Armes, l’élue a accepté de commenter l’actualité qui secoue la droite : la garde à vue de Nicolas Sarkozy. », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    36. « La maire sortante Natacha Bouchart réélue à Calais : « Je vous adresse un merci sincère » : Ce deuxième tour dans le Calaisis est notamment marqué par une énorme surprise : la victoire du jeune loup de l’UMP Pierre-Henri Dumont, face au socialiste et maire sortant Serge Peron. Et à Calais, la candidat UMP Natacha Bouchart rempile pour un second mandat. », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    37. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le 30 novembre 2014)
    38. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et ds libertés (consulté le 12 mai 2013).
    39. À propos du phare de Walde (éteint depuis le 4 juillet 2001)
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2012.
    41. « Évolution et structure de la population à Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 12 août 2010)
    42. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 12 août 2010)
    43. Lycée HQE Léonard-de-Vinci, Calais, sur le site de l'académie de Lille
    44. Le centre hospitalier de Calais en chiffres sur le site officiel dudit CH, consulté le 26 août 2011
    45. 1 2 Bienvenue sur le web officiel du YACHT CLUB DE CALAIS
    46. Roller Derby Calaisis
    47. 1 2 3 « Les villes les plus pauvres - 5è : Calais (Pas-de-Calais) », sur Le Journal du Net (consulté le 31 mai 2012)
    48. « Chiffres clés : Communes de Calais (62193), Département du Pas-de-Calais, Région du Nord-Pas-de-Calais, France métropolitaine », sur le site de l'Insee (consulté le 24 juillet 2012).
    49. Évolution et structure de la population de Calais - Chiffres sur le site de l'Insee
    50. Taux de chômage par zone d'emploi - Du 1er trimestre 2003 au 1er trimestre 2015 (en moyenne trimestrielle) sur le site officiel de l'INSEE, consulté le 7 septembre 2015
    51. Pour la mention du classement comme Monument historique, les renseignements sont issus des : Bases de données du ministère de la Culture
    52. « La Tour du Guet », base Mérimée, ministère français de la Culture
    53. « La Citadelle », base Mérimée, ministère français de la Culture
    54. Plaque no 10 - Histoire de la cité
    55. « Le Phare de Calais », base Mérimée, ministère français de la Culture
    56. « Le phare de Calais (Établissement de signalisation maritime n 52/000) », base Mérimée, ministère français de la Culture
    57. « L'église Notre-Dame », base Mérimée, ministère français de la Culture
    58. « La citerne de l'église Notre-Dame », base Mérimée, ministère français de la Culture
    59. « La Bourse du travail », base Mérimée, ministère français de la Culture
    60. « bourse du travail, marché couvert, actuellement salle de spectacle », base Mérimée, ministère français de la Culture
    61. « Colonne commémorative du débarquement de Louis XVIII à Calais », base Mérimée, ministère français de la Culture
    62. « La crypte souterraine sous l'emplacement du Beffroi », base Mérimée, ministère français de la Culture
    63. « Le Fort Risban », base Mérimée, ministère français de la Culture
    64. 1643 Fournier Hydrographie, p. 63, Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
    65. dictionnaire Le Littré, édition de 1880
    66. Plaque no 9 - Histoire de la cité
    67. « L'Hôtel-de-Ville de Calais », base Mérimée, ministère français de la Culture
    68. la dentelle de Calais
    69. L'industrie de la dentelle
    70. pratclif.com
    71. www.calais.fr
    72. Le timbre
    73. La Voix du Nord du 21/08/2010
    74. http://www.toutlecine.com/film/tournage/0037/00378099-welcome.html
    75. 1 2 3 Source : Dictionnaire encyclopédique de Philippe Le Bas
    76. http://lesamisduvieuxcalais.com/
    77. Culture.gouv.fr base Léonore, notice L0849069 : Dunett Sidney (consulté le 14 février 2014).
    78. Le contrat de mariage fut signé à Paris le , un mariage par procuration fut célébré à la Sainte Chapelle du Palais-Royal de Paris le et le mariage est célébré à Calais le 1er novembre 1396 (Medieval Land, op. cit.).
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