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Tourcoing

Tourcoing

Icône de paronymie Cet article possède un paronyme ; voir : Courtoin.
Tourcoing
Hôtel de ville.
Hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays  France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
Arrondissement Lille
Canton Tourcoing-1
Tourcoing-2
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Gérald Darmanin
2014-2020
Code postal 59200
Code commune 59599
Démographie
Gentilé Tourquennois, Tourquennoise
Population
municipale
92 707 hab. (2012)
Densité 6 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 43′ 18″ N 3° 09′ 33″ E/50.7217, 3.159350° 43′ 18″ Nord 3° 09′ 33″ Est/50.7217, 3.1593
Altitude Min. 24 m  Max. 49 m
Superficie 15,19 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Nord

Tourcoing

Géolocalisation sur la carte : Lille Métropole

Tourcoing

Géolocalisation sur la carte : France

Tourcoing

Géolocalisation sur la carte : France

Tourcoing
Liens
Site web www.tourcoing.fr

    Tourcoing ([tuʁ.kwɛ̃]) est une commune française située dans le département du Nord. Elle est le chef-lieu de deux cantons.

    Avec une population d'un peu moins de cent mille habitants[1], limitrophe de la Belgique, Tourcoing forme une grande métropole avec ses deux partenaires, Lille et Roubaix, auxquelles on ajoute parfois Mouscron.

    La ville demeure célèbre pour le prodigieux essor économique qu'elle a connu durant la Révolution industrielle au XIXe siècle, grâce au textile. Elle est surnommée « la cité du Broutteux ».

    Géographie

    Localisation

    Relief de la région de Lille

    Tourcoing fait partie intégrante de la plaine de Flandre.

    Le relief de Tourcoing est donc essentiellement plat, à une hauteur d'un peu moins d'une cinquantaine de mètres au-dessus du niveau de la mer.

    Par rapport aux villes voisines de moindre importance (Roncq, Halluin, Neuville-en-Ferrain et Mouscron), Tourcoing donne l'impression d'être un "vallon" entouré de quelques rares collines (Mont d'Halluin, Mont-à-Leux à Wattrelos...). La ville possède néanmoins des quartiers avec un peu plus de relief, tel le Brun-Pain et les Francs.

    Tourcoing n'est traversé par aucune rivière d'importance. Cette terre humide comporte par contre de nombreux ruisseaux de plus ou moins grand débit d'eau, entre autres l'Espierre et la Becque de Neuville. Ces cours d'eau sont à présent souterrains à la suite de l'expansion urbaine. La seule voie navigable et actuellement à l'air libre est le canal de Tourcoing, creusé au XIXe siècle à la suite de l'industrialisation et du prodigieux essor économique de la ville. Ce canal, qui est une ramification du canal de Roubaix qui joint la Deûle à l'Escaut, a été en partie rouvert à la navigation touristique en 2008 (programme Blue Links). Il sert de cadre durant la saison estivale au festival de Tourcoing Plage.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Tourcoing
    Roncq Neuville-en-Ferrain Mouscron
    Bondues Wattrelos
    Mouvaux Wasquehal - Croix Roubaix

    Climat

    Article détaillé : Climat du Nord-Pas-de-Calais.
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    Voies de communication et transports

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    Transports

    Tramway T à Tourcoing-Centre.

    La ville possède la gare de Tourcoing qui mène vers Lille et vers la Belgique. Elle possède également de nombreuses stations de V'Lille, et des points d'arrêts bus, métro et tramway du réseau Transpole.

    Toponymie

    • Provient d'un nom de personne d'origine germanique: Trucoinus.
    • La première mention de Torcoin = Tourcoing dans un texte officiel remonte à 1080 : il s'agit d'un acte de donation de l'abbaye d'Harelbecque, qui a pour témoin un certain Saswalus de Turconium[2].
    • Torcoin (1080), Torchum (1146), Torcoing (1165), Torcoum (XIIe siècle), Turcoing (1801).
    • Toerkonje en flamand, Torkonje en néerlandais[3].

    Histoire

    Antiquité et Moyen Âge

    L'église Saint-Christophe

    Pour plus de détails, voir l'article Histoire de Tourcoing.

    En 1130, la première église, dédiée à Saint Vaast (qui deviendra par la suite l'église Saint-Christophe), est construite. La seigneurie de Tourcoing, qui se compose d'un bourg agricole dont les habitants augmentent leurs revenus en faisant de la draperie, surmonte difficilement les ravages de la guerre de Cent Ans et des guerres de religion. En 1360, ses habitants obtiennent un sceau royal attestant la qualité de leurs draps. En 1491, Maximilien d’Autriche, qui domine alors la Flandre, lui accorde une franche foire.

    Époque moderne et contemporaine

    Le Grand Boulevard et le Mongy sont ouverts en 1909.
    La Place de la Victoire.

    En 1668, la châtellenie de Lille, dont fait partie Tourcoing, est définitivement rattachée à la France. À la Révolution, la ville compte près de 15 000 habitants. Le 29 floréal an II (18 mai 1794), Tourcoing est le lieu d'une importante bataille entre les armées révolutionnaires françaises et celles de la première coalition. La victoire française conduisit peu après la bataille de Fleurus (1794).

    Au XIXe siècle, elle prendra un essor extraordinaire à la suite de la révolution industrielle et sera l'une des « reines du textile »[4]. Sa population atteint bientôt les cent mille habitants. En 1860, l'église Saint Christophe est considérablement agrandie par l'architecte Charles Leroy. Elle devient l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. En 1885, construction de l'actuel hôtel de ville. En 1906 enfin, à l'occasion de l'exposition internationale des industries textiles (qui se déroulent à Tourcoing), est édifié le beffroi de la Chambre de commerce[5]. La ville est particulièrement marquée par le mandat du maire Gustave Dron (maire de 1899 à 1919 et 1925 à 1930), qui entreprit une grande œuvre sociale[6].

    La place de la République, au début du XXe siècle.

    Par la suite, Tourcoing subit les difficiles occupations allemandes durant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Le QG de la 15e armée allemande y est installé pendant l'Occupation[7]. Un quartier de l'avenue de la Marne sera réquisitionné par l'armée allemande pour y établir le quartier général de la plus importante armée allemande du front Ouest. La "Cité du Broutteux" a été gravement touchée par la crise textile des années 1970.

    Héraldique

    Les armes de Tourcoing se blasonnent ainsi : « D'argent à la croix de sable chargée de cinq besants d'or ».

    Identité visuelle (logo)

    Politique et administration

    L’échevinage de Tourcoing existe au moins depuis 1432. Le premier bailli fut Gautier des Prés, et les premiers échevins Pierrart de Falempin et Jean Noblet. En 1447, on trouve comme échevins : Jean du Castel, Arnoul le Maître, Jean Noblet et comme bailli Guillaume du Bus[8].

    Il existait également un échevinage spécifique au quartier des Poutrains, qui était à l'époque une baronnie indépendante (il faut préciser que Tourcoing, sous l’Ancien Régime, constituait une seule et même paroisse mais se divisait en un véritable imbroglio de fiefs féodaux)[9].

    Tourcoing et tous ses quartiers devinrent administrativement une Ville avec conseil municipal en 1790[9].

    Tendances politiques et résultats

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Nord.
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    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Louis Desurmont    
    1791 1792 Pierre Motte-Florin    
    1792 1795 Louis Desurmont    
    1795 1798 Antoine Lehoucq    
    1798 1798 Jean-Baptiste Wattel-Florin    
    1798 1798 Antoine Lehoucq    
    1798 1799 Charles Delzenne    
    1799 1800 Philippe-François Suin    
    1800 1800 Jean Wattine    
    1800 1808 Louis Desurmont fils    
    1808 1816 Pierre Delahaye    
    1816 1822 Fidèle Dewavrin-Frys    
    1822 1830 Laurent Destombes-Roussel Monarchiste légitimiste  
    1830 1837 Auguste Cordonnier Conservateur catholique  
    1837 1847 André Delahaye fils Conservateur catholique  
    1847 1849 Carlos Masurel    
    1852 1853 Louis Wattine    
    1853 1855 Carlos Masurel    
    1857 1870 Charles Roussel    
    1870 1879 André Delahaye    
    1879 1881 Désiré Debuchy    
    1881 1899 Victor Hassebroucq    

    |- | 1899 | 1919 | Gustave Dron | Radical | Médecin |- | 1919 | 1925 | François Leduc |   |   |- | 1925 | 1930 | Gustave Dron | Radical |   |- | 1930 | 1930 | Jules Brassart |   |   |- | 1930 | 1935 | Albert Inghels | Socialiste |   |- | 1935 | 1941 | Edmond Salembien | Radical Socialiste |   |- | 1941 | 1944 | Léon Marescaux |   |   |- | 1944 | 1947 | Fernand Lamblin | Radical | Maire à la Libération Liste PCF-Radical |- | 1947 | 1954 | Louis Paris | Socialiste |   |- | 1954 | 1959 | René Debesson | Socialiste |   |- | 1959 | mars 1977 | René Lecocq | Gaulliste | Professeur d'anglais et de lettres |- | | 1979 | Guy Chatiliez | Socialiste |   |- | | mars 1989 | Stéphane Dermaux | UDF | Directeur commercial |- | | mars 2008 | Jean-Pierre Balduyck | PS |   |- | | mars 2014 | Michel-François Delannoy | PS |   |- | | en cours | Gérald Darmanin | UMP-UDI |   |- | Les données manquantes sont à compléter.

    Chef-lieu

    Tourcoing et ses quartiers

    La ville est chef-lieu de trois cantons :

    • Le canton de Tourcoing-Nord est formé d’une partie de Tourcoing et des communes de Bousbecque, Halluin, Linselles et Roncq (59 748 habitants)
    • Le canton de Tourcoing-Nord-Est est formé d’une partie de Tourcoing et de la commune de Neuville-en-Ferrain (51 340 habitants)
    • Le canton de Tourcoing-Sud est formé d’une partie de Tourcoing et de la commune de Mouvaux (48 891 habitants)

    Politique environnementale

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    Jumelages

    La ville de Tourcoing est jumelée avec huit villes[10] :

    Population et société

    Démographie

    Les Cantons de Tourcoing dans l'arrondissement de Lille.

    Évolution démographique

    En 2012, la commune comptait 92 707 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    12 11011 38011 99914 66117 97319 96622 50326 83427 615
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    29 64633 49838 26243 32248 63451 89558 00865 47773 353
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    79 24381 67182 64478 60081 37981 97278 39376 08083 416
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
    89 25898 755102 23996 90893 76593 54092 35792 01892 707
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2004[12].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Tourcoing en 2007 en pourcentage[13].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    4,2 
    75 à 89 ans
    7,6 
    8,8 
    60 à 74 ans
    10,2 
    17,0 
    45 à 59 ans
    17,2 
    21,3 
    30 à 44 ans
    20,9 
    23,7 
    15 à 29 ans
    21,7 
    24,8 
    0 à 14 ans
    21,6 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[14].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    Pour plus de détails, voir Liste des établissements d'enseignement à Tourcoing.

    Tourcoing draine la majeure partie des élèves de son bassin de population, qui se compose des communes plus ou moins limitrophes de Roncq, Neuville-en-Ferrain, Halluin, Mouvaux, Linselles, Bondues, Bousbecque et Comines ; en témoigne le réseau de transport scolaire qui débouche toujours sur le centre-ville de Tourcoing.

    Tourcoing compte deux prestigieux établissements d'enseignement secondaire, historiquement liés à la ville : pour l'enseignement privé catholique, l'Institution libre du Sacré-Cœur[15], fondée en 1666 ; pour l'enseignement public, le Lycée d'État Gambetta[16], créé en 1885.

    La carte scolaire de Tourcoing est riche : une vingtaine d'établissements secondaires, dont deux lycées d'enseignement général, deux lycées d'enseignement technologique, et un lycée d'enseignement professionnel. On notera le nombre relativement important de collège privés catholiques.

    Depuis 2004, l'École Nationale des Douanes s'est installée à Tourcoing.

    En 2008, avec le projet le Virolois se réinvente le Lycée Le Corbusier Tourcoing a déménagé rue des Piats dans une structure design et technologique offrant à ses élèves spécialisés en BTP et Communication graphique la possibilité de travailler dans des ateliers modernes et professionnels.

    Santé

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    Manifestations culturelles et festivités

    • Grand prix international de lutte[17]
    • Challenge d'escrime[18]
    • La Nuit détonnante - Fête des allumoirs
    • Le Tournoi mondial de Basket de la Jeune Garde
    • Le Week-end Géants
    • La Voix du Rock
    • Le Week-end Vert
    • Tourcoing Plage[19]
    • La semaine du patrimoine dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine
    • Boucles tourquennoises (athlétisme)[17]
    • Festival de jazz[20]
    • Le Fêtes de fin d'année - Village féérique de Noël

    Sports

    • Tennis : Le Tennis Club U.S.T « Ma Campagne » est un club conviviale situé dans un espace agréable (facilité d’accès pour les vélos et parking voitures). Le club vous offre la possibilité de pratiquer le tennis sur 3 courts couverts en moquette, ainsi que 2 courts extérieurs en Greenset. Le tournoi officiel se déroule chaque année de mi-novembre à mi-décembre[21].
    • Football : Tourcoing n'a brillé en football que lorsque ses clubs ont su s'unir à ceux de Roubaix pour créer le CO Roubaix-Tourcoing plus connu sous l'appellation CORT. Actuellement, l'Union Sportive Tourcoing Football Club évolue en CFA 2, et l'Union Sportive Portugaise Roubaix Tourcoing en Division d'Honneur Régionale.
    • Volley-ball : La ville dispose d'un club de volley, le Tourcoing Lille Métropole Volley-Ball plus connu sous l'appellation TLM. Le club évolue en 2015-2016 en Ligue B masculine. Le club a évolué au plus haut niveau national et européen en participant de nombreuses fois aux Coupes d'Europe.
    • Basket-ball : La ville compte également un club jouant en Nationale 2 (quatrième division nationale: la Saint-Michel Tourcoing).
    • Athlétisme : Un club de haut niveau, l'Union sportive tourquennoise, entraînant notamment Robert Korzeniowski triple champion olympique, double champion du monde et détenteur du record du monde du 50 kilomètres marche[22].
    • Lutte : Un club de lutte réputé, le lutteur club de Tourcoing, dont est membre Vanessa Boubryemm, médaille d'or des championnats d'Europe 2006 (moins de 51 kg en lutte féminine)[23].
    • Water polo : Les Enfants de Neptune (ENT), dans l'élite française et européenne.
    • Escrime : Centre d'initiation à l'escrime de Tourcoing (CIET) où a évolué Didier Flament, champion olympique en 1980[24].
    • Floorball : Le Nordiques Floorball Club est le premier club de Floorball créé dans le Nord en 2004.
    • Danse : L'école de danse UST Vermont propose des cours tous niveaux en danse classique et jazz. Cet école réalise un gala en fin d'année avec tous les éléves.

    Médias

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    Cultes

    • Temple et siège de la Congrégation chrétienne en France, situé rue de Gand.

    Économie

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    Textile

    Le Peignage de la Tossée : aux heures de gloire du textile français, en 1870, Adolphe Binet construit un atelier de peignage de laine qui après s'être appelée la société Binet fils devient en 1896 la société anonyme du Peignage de la Tossée. En 1968 le Peignage de la Tossée situé au 157 rue de Roubaix, absorbe le Peignage et Carbonisage de Mouvaux. En 1982 le Peignage de la Tossée est repris par la Société Dewavrin qui absorbe également le Peignage de l'Epinette, façonnier d'Alphonse Six. La fusion en 1988 des sociétés Alphonse Six et Dewavrin père et Fils donnera la Société Standard Wool France, filiale du groupe américain Standard Commercial Corporation (Caroline du Nord). L'activité principale de peignage de la laine (15 % de la production française), ira de 6 000 t de laine par an en 1949, pour atteindre 15 320 t en 1973 et jusque 160 000 t/an. À elle s'est ajoutée l'exploitation de la lanoline et de la suintine (graisses de la laine) qui sont raffinées pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, celle de la lanoline ira jusque 2 800 t/an. Le peignage de la Tossée occupera jusque 1 200 ouvriers en 1949. Fermé définitivement le 16 avril 2004, le site de l'ancienne usine de la Tossée se trouvant sur la Zone de l'Union a vocation à redevenir une "cité intégrée" mêlant en son sein logements, services, commerces de proximité, entreprises et équipements.

    Monuments et architecture

    La gare de Tourcoing

    Édifices tourquennois majeurs :

    L'Hôtel de ville de Tourcoing
    • Église Saint Christophe[25] (XIe ‑ XIIIe siècles, XVe ‑ XVIe siècles et XIXe siècle) : remarquable association de pierres et de briques, récemment restaurée, agrémentée d'un clocher haut de 80 mètres et d'un carillon de 62 cloches, l'église Saint Christophe est considérée comme l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[26].
    • Hôtel de ville[27] (1885) : construit sur les plans de l'architecte Charles Maillard, l'hôtel de ville de Tourcoing est caractéristique du style Napoléon III. De vastes proportions, il s'agit d'un des plus beaux témoignages de la réussite économique d'une époque. À noter, son grand hall en atrium et la décoration intérieure des salles. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[28]
    Article détaillé : Hôtel de ville de Tourcoing.
    • L'Ancienne Chambre de commerce et son beffroi[29] (1906) : ce beffroi d'angle, de style éclectique, rappelle la Renaissance Flamande. Il fut édifié à la gloire de la prospérité de Tourcoing à l'occasion de l'Exposition internationale des Industries textiles de 1906.

    Architecture civile :

    • La gare de Tourcoing (1906), construite à l'occasion de l'Exposition internationale textile. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1984[30].
    • Le lycée d'État Gambetta[31] (1885), typique de la fin du XIXe siècle.
    • Le lycée Colbert[32] (1935), dans un style néo-flamand.
    • Stand de Tir (1905).
    • Hôpital Gustave-Dron (1905).
    • Le Bureau de Bienfaisance (1894).
    • Centre-ville et alentours (particulièrement rue Nationale et rue de Lille) : un grand nombre d'hôtels particuliers (anciennes résidences des familles industrielles textiles) en cours de restauration (notamment l'hôtel Rasson-Wattine), construits à la fin du XIXe siècle dans un style éclectique inspiré de la Renaissance.
    • L'École Nationale des Douanes construite en 2004 par le cabinet d'architechture Jean Nouvel est un bel exemple d'architecture contemporaine. Son hall d'entrée est décoré par une œuvre d'Aki Kuroda inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2009.
    • De nombreux bourloires, inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 2003 : Bourloire La Nouvelle Bourloire[33], Bourloire Saint-Louis[34], Bourloire Saint-Christophe[35], Bourloire Notre-Dame de Consolation[36], Bourloire Saint-Eloi[37], Bourloire La Concorde[38], Bourloire Saint-Charles[39], Bourloire Saint-Raphaël[40].

    Architecture religieuse :

    L'Hospice d'Havré réhabilité en « Maison Folie »
    • L'hospice d'Havré[41] (XVIIe siècle) : fondé en 1260 par Mahaut de Guisnes, le cloître et la chapelle datent du XVIIe siècle. Réhabilité en « Maison Folie » à l'occasion de Lille 2004 (capitale européenne de la culture cette année-là), l'hospice d'Havré est actuellement un haut lieu culturel tourquennois.
    L'église Notre-Dame de la Marlière
    L'église Sainte-Anne dans le quartier du Brun-Pain
    • Église Notre-Dame des Anges[42] (1850), dont l'intérieur témoigne d'un style Napoléon III flamboyant. L'église a été réalisée par les architectes de la ville Achile Dewarlez et Charles Maillard. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[43].
    • Église Notre-Dame de la Marlière[44], ensemble des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, lieu de pèlerinage. La rotonde a été réalisée en 1875 par l'architecte de la ville Charles Maillard. La statue de la vierge qui la couronne est l'œuvre de Viollet-le-Duc.
    • Institution libre du Sacré-Cœur[45], hall d'entrée et Cour d'Honneur (1885), Chapelle (1859).
    • Église Saint-Thomas de Tourcoing, construite en 1968[46].
    • Dans tous les quartiers de la ville, des églises (généralement en briques) datées de la deuxième moitié du XIXe siècle ou du début du XXe siècle, notamment les églises Sainte-Anne au Brun-Pain, Notre-Dame de la Consolation au Pont de Neuville, Saint-Louis (rue du Touquet) et Saint-Jean-Baptiste (au croisement de la rue de l'Épidème et des Cinq voies).

    Le proche canal de Roubaix sera remis en navigation en 2008 (programme Blue Links). Il desservait notamment le site la « Zone de l’Union » (qui sur 80 ha de Roubaix, Tourcoing, et Wattrelos est l’un des plus grands chantiers de France (réhabilitation d’une friche industrielle de 80 ha environ, dont ancienne brasserie Terken) pour en faire probablement une zone d’activités de haute qualité environnementale, en associant les habitants des quartiers au projet, dans une dynamique de démocratie participative.

    Personnalités liées à la commune

    • François Masurel Pollet (1826-1913), industriel du textile, est né et décédé à Tourcoing
    • Gustave Dron (1846-1930), médecin ; maire de 1899 à 1919 et de 1925 à 1930, renommé pour sa vaste action sociale
    • Jules Watteeuw, dit le Broutteux (1849-1947), écrivain, journaliste et poète patoisant
    • Gustave Charpentier (1860-1956), compositeur et musicien
    • [[René Ghil]] (1862-1925), [[poète]]
    • Albert Roussel (1869-1937), compositeur
    • Didier Dobbels (1954-), Basket-Ball
    • Max Carlier (1872-1938), peintre belge né dans la ville
    • Alexandre Delobelle (1887-1970), syndicaliste français
    • Albert Gérardin (1906-1960), industriel du secteur du textile et directeur des Etablissements Descamps
    • Léon Marescaux (1874-1949), député sous la Troisième République
    • Joseph-Charles Lefèbvre (1892-1973), évêque de Bourges
    • Henri Padou (1898-1981), champion olympique de water polo
    • Marcel Lefebvre (1905-1991), évêque traditionaliste
    • Claire Olivier Tiberghien (1906-1987), artiste peintre
    • Eugène Leroy (1910-2000), artiste peintre
    • Raymond Devos (1922-2006), humoriste et comédien
    • Jean Willerval (1924-1996), architecte
    • Paul Dubrule (né en 1934), cofondateur du groupe hôtelier Accor
    • Yves Devernay (1937-1990), organiste à Saint-Christophe de Tourcoing (1962-90) et à Notre-Dame de Paris (1985-90)
    • Bézu (1943-2007), chanteur
    • Brigitte Fossey (née en 1946), actrice
    • Pascal Morès (né en 1946), photographe
    • Christian Vanneste (né en 1947), homme politique de la droite, philosophe, député de la 10e circonscription du Nord, ancien conseiller municipal
    • Chantal Ladesou (née en 1948), comédienne
    • Serge Gruzinski (né en 1949), historien
    • Brigitte Lahaie (née en 1955), actrice pornographique devenue animatrice radio
    • Guy Lecluyse (né en 1962), comédien et humoriste
    • Yohan Cabaye (né en 1986), footballeur
    • Jennifer Messelier (née en 1991), mannequin française
    • Denise Picavet, championne de France de lutte, fondatrice en 1976 du club de lutte et du tournoi international de lutte féminine de Tourcoing

    Vie culturelle

    La Ville compte également de nombreuses structures artistiques et culturelles (liste non-exhaustive) :

    Beffroi de la Chambre de commerce de Tourcoing

    Théâtre

    • Le Théâtre municipal Raymond Devos (à l'italienne), le Salon de Théâtre et le Théâtre de l'Idéal pour les infrastructures communales.
    • La Virgule, Centre Transfrontalier de Création Théâtrale, dirigé par Jean-Marc Chotteau, troupe professionnelle[47].
    • Théâtre du Broutteux (marionnettes)[48].
    • L'Hospice d'Havré, centre culturel polyvalent
    • Farfadets et Compagnie, compagnie de théâtre[49]

    Musique

    • Le Conservatoire de musique et de danse
    • L'Atelier lyrique de Jean-Claude Malgoire
    • Les Crick-Sicks, orphéon
    • L'Orchestre d'harmonie de la ville
    • Le Grand Mix, salle de concert
    • Tourcoing Jazz Festival Planètes (25e édition en 2011
    • La Voix du Rock

    Musées

    • Musée des Beaux-Arts[50]
    • Musée du 5 juin 1944[51]
    • Centre d'histoire locale
    • Musée du Carillon (l'église Saint-Christophe abrite dans son clocher le quatrième plus grand carillon de France, avec 62 cloches)[52]

    Médiathèques

    • Tourcoing dispose de 4 médiathèques, 1 ludothèque et 1 Pôle multimédia. Ces structures sont organisées en réseau, appelé depuis 2013 le Réseau des idées[53].
    • La Médiathèque André Malraux se situe dans le Centre-ville, la Médiathèque Aimé Césaire dans le quartier du Blanc-Seau, la Médiathèque Andrée Chedid dans le quartier de Belencontre et la Ludomédiathèque Colette dans le quartier de la Bourgogne.
    • La bibliothèque a été créé en 1844 sur les conseils de l'archiviste général du Nord. Elle ouvre en 1895 avec 2 254 volumes inscrits au catalogue[54].
    • Les médiathèques de Tourcoing proposent des livres, BD, mangas, comics, revues, livres à écouter, liseuses électroniques[55], CD, DVD, partitions et jeux.
    • Le fonds patrimonial de la Bibliothèque de Tourcoing se compose de 3 008 volumes imprimés du XVIème siècle au début du XXème siècle, de 35 manuscrits et d’une collection de 4 763 cartes postales. Trois thématiques sont particulièrement travaillées : le religieux, l'histoire locale et le textile. Le plus ancien ouvrage conservé est le texte de la Pharsale du poète Lucain dans une édition de Simon de Colines (1528), un des premiers imprimeurs humanistes parisiens du XVIème siècle. La médiathèque possède également des livres d'artistes.[56]
    • Autre spécificité : le Service aux collectivités jeunesse est une médiathèque spécialisée pour les professionnels de l'enfance de Tourcoing. Elle s'adresse aux enseignants des écoles maternelles et élémentaires publiques ou privées, personnels des établissements de l'enseignement spécialisé, animateurs des centres de loisirs municipaux ou associatifs, personnels des structures d'accueil de la Petite Enfance associatives ou municipales et salariés et bénévoles des associations ou des institutions publiques qui souhaitent développer un projet autour du livre et de la lecture.[57]

    Arts

    • Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains[58].
    • L'École régionale supérieure d'expression plastique (ERSEP) : enseignement supérieur des Beaux-Arts en collaboration avec le Département Arts Plastiques de l'Université Lille 3.

    Tourcoing, sinistrée par la crise des années 1970, remonte lentement la pente depuis quelque temps, malgré un taux de chômage élevé et une forte insécurité dans certains quartiers. Elle souffre cependant de la comparaison avec Lille, la capitale régionale qui a réussi sa reconversion économique, ainsi que Roubaix, la « rivale » de toujours, qui a enclenché le processus de relèvement plus tôt grâce à l'aide de la Communauté Urbaine Lille Métropole.

    La Ville a cependant accompli divers travaux de grande ampleur :

    • la prolongation de la ligne de métro jusqu’à l'hôpital Dron, situé près de la frontière belge avec Mouscron ;
    • il y a déjà quelques années, la restauration complète de l'église Saint-Christophe, considérée comme le joyau de la ville ;
    • la récente rénovation de l'hospice d'Havré et sa reconversion en centre artistique et culturel[59] ;
    • La construction de la nouvelle piscine Tourcoing-les-Bains (dans le respect des façades anciennes de l'ex-caserne des pompiers du XIXe siècle, à côté de l'hôtel de ville), s'est achevée au premier semestre 2008. C'est un centre nautique multifonctions partagé en plusieurs espaces : aquatique (pataugeoire, toboggans, bassin sportif...), zen (hammams, saunas, banquettes massantes...), power plate et fitness (entrainement cardiovasculaire, fitness).

    Ce dernier projet répond à la tradition tourquennoise en matière de natation : c'est à l'initiative de Gustave Dron, le fameux maire de Tourcoing, que la première piscine de la ville fut construite en 1904 : ce bâtiment, typique de l'architecture locale du début du XXe siècle, subsiste toujours aujourd'hui, mais est actuellement fermé et n'a pas encore de nouvelle affectation.

    Est encore en projet ou en chantier :

    • la construction d’un bassin de dimension olympique sur Tourcoing. Cet équipement de 50 mètres répondrait aux besoins des clubs sportifs et serait susceptible d’accueillir de grandes compétitions. Profitable à tous, il serait l’un des grands équipements structurants du territoire. Il s’agit donc de faire d’une pierre deux coups. Dès lors, LMCU (Lille Métropole Communauté urbaine) en serait le maître d’ouvrage[60].

    Cinéma

    La ville ou ses monuments ont servi de décors ou de lieux de tournages à plusieurs films et notamment :

    • 1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil avec Jean-Paul Belmondo ;
    • 1988 : La vie est un long fleuve tranquille d'Étienne Chatiliez (scènes de l'appartement rue de la Bourgogne à Tourcoing) ;
    • 2005 : Danny The Dog de Louis Leterrier avec Jet Li, Bob Hoskins, et Morgan Freeman ;
    • 2010 : Copacabana de Marc Fitoussi avec Isabelle Huppert ;
    • et plusieurs épisodes de la série Les Petits Meurtres d'Agatha Christie, tournés dans le site des établissements Dujardin, rue de Lille.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • (fr) Henri Leblanc, Histoire du Collège de Tourcoing, Imprimerie Jean Mathon (Tourcoing), 1870[61]
    • (fr) J.-E. Van Den Driessche, Histoire de Tourcoing, Editions La Découvrance, impression originale 1928[62]
    • (picard) Jules Watteeuw, Chansons, fables et pasquilles tourquennoises, Tourcoing, Imprimerie Frère-Glorieux, 1883
    • Hervé Leroy, Tourcoing, l'audace de la discrète éditions Light Motiv (59110 La Madeleine), coll. Passages en ville. Photographes : Jean-Pierre Duplan, Eric Le Brun. 112 pages. (ISBN 9782952471732)
    • Tourcoing 39-45, bande dessinée d'olivier Gilleron et Francis Cold, Le Téméraire, 1994 (ISBN 2-908703-39-4)
    • (fr) Jean Christophe Tourcoing, mon pays, préface de Pierre Pierrard, 1977

    Articles connexes

    Géographie
    • Nord-Pas-de-Calais
    • Flandre romane
    • Arrondissement de Lille
    • Lille Métropole Communauté urbaine
    • Lille
    • Ferrain
    • Roubaix
    Histoire et patrimoine
    • Histoire de Tourcoing
    • Hôtel de ville de Tourcoing
    • Concordat tourquennois de 1294
    • Gare de Tourcoing-les-Francs (détruite)
    Personnalités
    • Pierre de Guethem
    • Famille de Croÿ
    • Gustave Dron
    • Jules Watteeuw
    • Brigitte Fossey
    • Christian Vanneste
    • Marcel Lefebvre
    Autres
    • Institution libre du Sacré-Cœur
    • Lycée Gambetta de Tourcoing
    • Musée du 5 juin 1944
    • Musée des Beaux-Arts
    • Zone de l'Union
    • Le Fresnoy
    • Géants du Nord
    • Fête des allumoirs
    • Cimetières Militaires du Commonwealth :

    Liens externes

    • Site de la mairie
    • Liens tourquennois sur DMOZ
    • Tourcoing sur le site de l'Institut géographique national

    Notes et références

    Notes

    1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Tourcoing en chiffres, sur le site de la ville
    2. Histoire de Tourcoing, sur le site de la Ville
    3. http://proussel.voila.net/pages/noms_flamands.htm
    4. Tourcoing, fiche pratique sur le site de Lille Métropole
    5. Chambre de Commerce, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing
    6. Biographie de Gustave Dron, sur le site du Sénat de la République française
    7. Canal de Tourcoing pendant les guerres, consulté le 15 mai 2013
    8. Histoire de Tourcoing, J-E Van Den Driessche (1928)
    9. 1 2 Ibid.
    10. Jumelages tourquennois sur le site internet de la Ville de Tourcoing
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
    13. « Évolution et structure de la population à Tourcoing en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er août 2010)
    14. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er août 2010)
    15. Par tradition séculaire, encore surnommée simplement Collège de Tourcoing.
    16. le plus souvent surnommé lycée de Tourcoing ; le "Collège" ecclésiastique et le "Lycée" laïc se livraient autrefois une lutte féroce, ce qui n'est plus le cas de nos jours.
    17. 1 2 Clubs sportifs de haut niveau à Tourcoing sur le site de la Ville
    18. Clubs sportifs de haut niveau à Tourcoing sur le ste de la Ville
    19. Site officiel de l'opération "Tourcoing Plage"
    20. Site officiel du "Tourcoing Jazz Festival"
    21. Le site internet de l'Union Sportive Tourcoing Tennis
    22. Site internet de l'Union sportive tourquennoise
    23. Le Lutteur Club de Tourcoing, sur l'Annuaire des Sports
    24. Le Centre d'Initiation à l'Escrime de Tourcoing, sur le site de la Ville
    25. Patrimoine tourquennois sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing
    26. « Église Saint-Christophe », base Mérimée, ministère français de la Culture
    27. Patrimoine de Tourcoing, sur le site de la Ville
    28. « Hôtel de ville », base Mérimée, ministère français de la Culture
    29. Le Centre d'Histoire Locale, sur le site de la Ville
    30. « Gare », base Mérimée, ministère français de la Culture
    31. Site internet du lycée Gambetta (Tourcoing)
    32. Site internet de l'Institut Colbert (Tourcoing)
    33. « Bourloire La Nouvelle Bourloire », base Mérimée, ministère français de la Culture
    34. « Bourloire Saint-Louis », base Mérimée, ministère français de la Culture
    35. « Bourloire Saint-Christophe », base Mérimée, ministère français de la Culture
    36. « Bourloire Notre-Dame de Consolation », base Mérimée, ministère français de la Culture
    37. « Bourloire Saint-Eloi », base Mérimée, ministère français de la Culture
    38. « Bourloire La Concorde », base Mérimée, ministère français de la Culture
    39. « Bourloire Saint-Charles », base Mérimée, ministère français de la Culture
    40. « Bourloire Saint-Raphaël », base Mérimée, ministère français de la Culture
    41. L'Hospice d'Havré, sur le site de la ville
    42. Patrimoine religieux, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing
    43. « Église Notre-Dame-des-Anges », base Mérimée, ministère français de la Culture
    44. Patrimoine religieux, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing [L'église Notre-Dame de la Marlière, sur le site de l'Office de Tourisme de Tourcoing
    45. Site internet de l'Institution Libre du Sacré-Cœur
    46. Eglise paroissiale Saint-Thomas
    47. Site de la Compagnie théâtrale "La Virgule"
    48. Le Théâtre du Broutteux sur le site de l'Office du tourisme de Tourcoing
    49. Site de Farfadets et Compagnie
    50. Musée des Beaux-Arts de Tourcoing, fiche pratique sur le site "Amis des Musées"
    51. Site officiel du Musée "Message Verlaine" à Tourcoing
    52. Le Musée du Carillon sur le site de l'Office du tourisme de Tourcoing
    53. « Le réseau des idées », sur www.tourcoing.fr (consulté le 14 septembre 2015)
    54. « Histoire de la médiathèque », sur https://mediatheque.tourcoing.fr/ (consulté le 14 septembre 2015)
    55. www.nordeclair.fr, « Livre électronique: les médiathèques tourquennoises se mettent à la page » (consulté le 14 septembre 2015)
    56. « Origines et collections patrimoniales », sur https://mediatheque.tourcoing.fr/ (consulté le 14 septembre 2015)
    57. « Le Service aux Collectivités Jeunesse », sur https://mediatheque.tourcoing.fr/ (consulté le 14 septembre 2015)
    58. Le Fresnoy, sur son site officiel
    59. Les grands projets de la Ville sur le site de la Ville de Tourcoing
    60. http://www.lillemetropole.fr/index.php?p=1138&art_id=
    61. Site de l'Université de Lille III
    62. Site de l'Université de Lille III
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