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Angoulême

Angoulême

Angoulême
Angoulême vue du golf de l'Hirondelle
Angoulême vue du golf de l'Hirondelle

Blason

Logo
Administration
Pays  France
Région Poitou-Charentes
Département Charente (préfecture)
Arrondissement Angoulême (chef-lieu)
Canton Angoulême-1
Angoulême-2
Angoulême-3
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Angoulême
Maire
Mandat
Xavier Bonnefont
2014-2020
Code postal 16000
Code commune 16015
Démographie
Gentilé Angoumoisins
Population
municipale
42 014 hab. (2012)
Densité 1 923 hab./km2
Population
aire urbaine
178 673 hab. (2010)
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 56″ N 0° 09′ 39″ E/45.6489, 0.160845° 38′ 56″ Nord 0° 09′ 39″ Est/45.6489, 0.1608
Altitude Min. 27 m  Max. 133 m
Superficie 21,85 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Charente

Angoulême

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Géolocalisation sur la carte : France

Angoulême

Géolocalisation sur la carte : France

Angoulême
Liens
Site web www.angouleme.fr

    Angoulême est une commune du sud-ouest de la France, préfecture du département de la Charente, en région Poitou-Charentes.

    Ses habitants sont appelés les Angoumoisins et les Angoumoisines[1].

    Établie sur un éperon dominant un méandre de la Charente et les confluents de celle-ci avec la Touvre et l'Anguienne, la ville est surnommée le balcon du Sud-Ouest. La commune compte moins de 50 000 habitants (42 014 en 2012), mais elle est le centre d'une agglomération rassemblant près de 110 000 habitants (107 652 en 2012, au 60e rang des plus grandes agglomérations en France) au sein d'une conurbation urbaine qui s'étend sur une quinzaine de kilomètres d'est en ouest[2].

    Ancienne capitale de l'Angoumois sous l'Ancien Régime, Angoulême a longtemps été une place forte convoitée, en raison de sa position de carrefour de voies de communication importantes, et a subi de nombreux sièges. De son passé tumultueux, la cité, juchée sur son éperon rocheux et reconnue ville d'art et d'histoire, a hérité d'un patrimoine historique, religieux et urbain remarquable qui attire de nombreux visiteurs et touristes de passage.

    Aujourd'hui, Angoulême occupe le centre d'une agglomération demeurant parmi les plus industrialisées entre Loire et Garonne (industrie papetière établie au XVIe siècle, fonderie et électromécanique développées à une période plus récente). C’est également une ville commerciale et administrative, dotée d’un centre universitaire, et d'une vie culturelle remarquablement animée. Celle-ci est dominée par le célèbre Festival international de la bande dessinée qui contribue largement au renom international de la cité.

    Géographie

    Topographie de la ville d'Angoulême.

    Angoulême, ville acropole, est située sur un éperon calcaire, appelé localement le Plateau, et dominant une boucle de la Charente, limitée en amont par la confluence de la Touvre et en aval par celles de l'Anguienne et des Eaux Claires.

    Géologie

    Géologiquement, la commune appartient au Bassin aquitain, comme les trois quarts ouest du département de la Charente.

    Le territoire communal se trouve dans le calcaire du Crétacé supérieur qui occupe la moitié sud du département de la Charente, non loin du Jurassique qui commence au Gond-Pontouvre.

    Le crétacé le plus ancien, le Cénomanien, occupe les zones relativement basses (l'Houmeau, hauteurs de Saint-Cybard, Sillac), à une altitude moyenne de 50 m.

    La ville s'est établie sur le plateau (altitude 100 m) qui domine à pic la boucle du fleuve Charente, une formation du Turonien (appelé aussi Angoumien) qui forme un plateau découpé de vallées parallèles ainsi qu'une cuesta faisant face au nord qui se prolonge vers La Couronne à l'ouest et Garat vers l'est.

    Ce plateau calcaire comporte des cavités naturelles réaménagées par l'homme sous forme de trois à quatre étages de caves dont certaines comportent des silos à grains antiques.

    La vallée de la Charente est occupée par des alluvions anciennes et récentes, ce qui a donné une terre riche pour l'agriculture et quelques sablières. Ces alluvions se sont déposées successivement lors du Quaternaire dans l'intérieur des deux méandres du fleuve que sont Basseau et Saint-Cybard. On trouve les alluvions les plus anciennes dans la plaine de Basseau, et elles atteignent une hauteur relative de 25 m[3],[4],[5].

    Relief

    La partie ancienne de la ville est bâtie sur le plateau, éperon rocheux créé par les vallées de l'Anguienne et de la Charente, à une altitude de 102 mètres, alors qu'à la berge du fleuve, la partie inondable est à 27 mètres. Angoulême est caractérisé par la présence de ses remparts sur un à-pic de 80 mètres.

    Le plateau de Ma Campagne, au sud de la vieille ville, offre à peu près les mêmes caractéristiques et culmine à 109 m dans le bois de Saint-Martin. Ce plateau aussi allongé sépare la vallée des Eaux Claires, qui fait la limite sud de la commune, de celle de l'Anguienne, qui est parallèle.

    Ces deux plateaux surplombent à leurs extrémités occidentales la vallée de la Charente et les quartiers périphériques que sont l'Houmeau, Basseau, Sillac… Le plateau d'Angoulême est le prolongement nord-ouest de celui de Soyaux. Au nord du plateau s'étendent l'Houmeau, le quartier de la gare et celui de la Grand-Font qui sont le long d'une petite vallée, aussi affluent de la Charente, la Vimière, mais plus dégagée côté nord (vers Gond-Pontouvre et L'Isle-d'Espagnac) que celle de l'Anguienne au sud.

    La commune d'Angoulême culmine à une altitude de 133 m, près de Peusec, situé au sud-est sur la limite avec Puymoyen. Le point le plus bas est à 27 m, situé le long de la Charente à Basseau[6].

    Les remparts

    Depuis l'époque romaine, des remparts ceinturent le Plateau d'Angoulême. Maintes fois détruits et reconstruits, leur couronnement a été définitivement supprimé au XIXe siècle. Ils sont classés monuments historiques, et le tour des remparts est l'un des principaux attraits touristiques de la ville.

    • les remparts d'Angoulême sur Commons

    Localisation et accès

    Angoulême se trouve au croisement d’un important axe nord-sud, la N 10 Paris-Bayonne, et de l’axe est-ouest Limoges-Saintes, la N 141 route Centre-Europe Atlantique. Angoulême est aussi reliée à Périgueux par la D939, à Saint-Jean-d'Angély par la D939 et à Libourne par la D674.

    La Rochelle 120 km Paris 435 km
    Poitiers 110 km
    Niort 110 km
    Montluçon 236 km
    Guéret 170 km
    Confolens 50 km
    Cognac 40 km
    Saintes 70 km
    Royan 100 km
    N Limoges 100 km
    O    Angoulême    E
    S
    Bordeaux 110 km Libourne 90 km
    Bergerac 110 km
    Périgueux 80 km

    Par le train, la ligne Paris-Bordeaux, empruntée majoritairement par des TGV, passe par la gare d'Angoulême et le TER Limoges-Saintes assure les correspondances.

    Par l'eau, même si actuellement le fleuve Charente n'est plus utilisé que pour le tourisme, il a été voie de communication et surtout de transport de marchandises jusqu'au XIXe siècle et le port de l'Houmeau a été très actif.

    L'aéroport international Angoulême-Cognac est à Brie-Champniers.

    Quartiers

    Plan d'Angoulême en 1914.

    Le vieil Angoulême est la partie ancienne, entre le rempart et le centre-ville aux ruelles tortueuses et petites places.

    Le centre-ville, situé aussi sur le plateau a été dépeint par Honoré de Balzac dans Illusions perdues : « en haut la noblesse et le pouvoir ». Château, mairie, préfecture, cathédrale et riches demeures s'y côtoient. Mais contrairement au vieil Angoulême, l'ensemble du centre-ville a été très remanié au XIXe siècle.

    Autour, les anciens faubourgs étaient au nombre de cinq, l'Houmeau, Saint-Cybard, Saint-Martin, Saint-Ausone et la Bussatte. Le quartier de l’Houmeau est quant à lui désigné sous la plume de Balzac par « en bas le commerce et l’argent » ; car ce quartier vivait du commerce, des bateliers et de leurs gabares. Le port de l'Houmeau fut créé en 1280 sur la rive gauche du fleuve, au pied du plateau. Il marquait le début de la partie navigable, qui allait d'Angoulême à la mer.

    Saint-Cybard, sur la rive droite de la Charente, s'est créé près de l'abbaye de Saint-Cybard situé sur l'autre rive puis est devenu un quartier industriel et ouvrier avec ses papeteries, en particulier Le Nil.

    Saint-Martin, Saint-Ausone, est un quartier formé de deux anciennes paroisses à l'extérieur des remparts.

    La Bussatte dont le Champ de Mars est une esplanade transformée aujourd'hui en centre commercial, jouxte Saint-Gelais.

    Aujourd'hui, la ville compte quinze quartiers :

    • Centre-ville
    • Vieil Angoulême
    • Saint-Ausone - Saint-Martin
    • Saint-Gelais
    • La Bussatte - Champ de Mars
    • L'Houmeau
    • Saint-Cybard
    • Victor-Hugo, Saint-Roch est marqué par la présence militaire.
    • Basseau est un quartier qui s'est créé au XIXe siècle avec le port de Basseau, les usines dont la poudrerie nationale en 1821 et la papeterie Laroche-Joubert en 1842, puis le pont en 1850.
    • Sillac - la Grande-Garenne est à la fois pavillonnaire et construit d'ensembles HLM.
    • Bel-Air, la Grand Font est le quartier de la gare et de l'ensemble immobilier des années 1950 de la Grand Font.
    • La Madeleine qui lui est proche a été totalement reconstruit après les bombardements de 1944.
    • Ma Campagne est une zone détachée de la commune de Puymoyen en 1945[7] et construite en habitat collectif à partir de 1972.
    • Le Petit Fresquet, lui aussi détaché de Puymoyen, est semi-rural.
    • Frégeneuil est dans le même cas.

    Panorama de la ville

    Panorama d'Angoulême, vu de Saint-Martin.

    Communes limitrophes

    Saint-Yrieix Gond-Pontouvre L'Isle-d'Espagnac
    Fléac
    Saint-Michel
    N Soyaux
    O    Angoulême    E
    S
    La Couronne Puymoyen Dirac

    Toutes ces communes sauf Dirac font partie du Grand Angoulême, la communauté d'agglomération.

    Climat

    Article connexe : Climat de la Charente.

    Le climat est océanique de type aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

    Données climatiques, Cognac, 30 m, 1981 - 2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 2,8 4,9 6,9 10,6 13,6 15,3 15 12,3 9,8 5,5 3,3 8,6
    Température moyenne (°C) 6,6 6,9 9,7 11,9 15,7 19 21 20,9 17,9 14,4 9,3 6,6 13,3
    Température maximale moyenne (°C) 9,4 11 14,4 16,9 20,8 24,3 26,8 26,7 23,5 18,9 13 9,8 18
    Ensoleillement (h) 83 111,9 162,4 180,5 215,9 238,4 249,9 244,8 199,2 137,3 91,2 81,4 1 995,9
    Précipitations (mm) 71,9 52 57,7 71 65,1 52,3 48,2 47,3 59,8 81,2 86,3 84,3 777,1
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1981 à 2010[8].
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Moyenne nationale 1 973 770
    Angoulême 1 995,9 777.1
    Paris 1 661 637
    Nice 2 724 733
    Strasbourg 1 693 665
    Brest 1 605 1 211

    Hydrographie

    Le Port-l'Houmeau, l'ancien port sur la Charente situé dans le quartier de l'Houmeau, est en zone inondable et lors des crues le boulevard Besson-Bey est coupé de façon assez habituelle.

    Toponymie

    Le nom de la ville est attesté pour la première fois chez le poète Ausone dans une lettre à son disciple Tétrade, vers la fin du IVe siècle (vers 380-390) sous la forme Iculisma [9]; on trouve aussi à peine plus tard Eculisna [10], civitas Ecolismensium vers 400[11],[10], Ecolisima (sur une monnaie mérovingienne)[12], Ecolisina et Aquilisima en 511[10], Ecolisna et Ecolisina dans le même texte, l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours au VIe siècle[13], Egolisina au Xe siècle, Equalisma, Engolma, Egolesma, Engolisma[14],[15], Engolesme fin XIIe siècle[10]. L'évolution du c en g et la nasalisation de la consonne initiale n'apparaissent donc que tardivement, autour de l'an mille.

    Ce nom est resté longtemps incompris, ce qui a engendré diverses tentatives d'explications étymologiques, sans rapport avec les formes anciennes bien attestées, et peu probables phonétiquement :

    • Elle serait issue d’incolumissima « très saine et sûre », or, il n'y a aucune trace d'un [n] dans les formes les plus anciennes et pas de trace d'un groupe [mi] non plus.
    • Elle serait une altération d’In collisnâ qui signifierait « sur la partie supérieure de la colline »[16]. Or, un toponyme n'est jamais formé à partir de la préposition latine in, quant au mot colline en français, il passe pour un emprunt à l'italien collina à l'époque de la renaissance (attesté pour la première fois en 1555)[17]. En outre, le suffixe -isnâ n'a pas servi à produire des dérivés à partir de mots latins et on ignore même s'il existe. Enfin, les altérations indépendantes des évolutions phonétiques régulières se produisent sous l'effet de l'analogie ou plus précisément de l'étymologie populaire, c'est-à-dire l'analogie avec d'autres noms semblables et fréquents dans la région ou la tentative de relier le toponyme à un terme faisant sens.

    Quelques hypothèses mieux fondées ont été proposées :

    • L'identification de la forme primitive comme étant Eculisna, puis l'alternance des formes anciennes en -isna et -isma conduit Ernest Nègre à préférer les premières en -isna. Le premier élément serait Ecul-. Selon lui, on ne saurait ni affirmer de la celticité de ces deux éléments, ni de leur sens. L'altération en *Angulisma aurait été causée par l'attraction paronymique du nom de personne germanique Angelisma, dont l'existence est confirmée par Marie-Thérèse Morlet[10].
    • On peut cependant reconnaître un suffixe -isma dans la forme la plus anciennement attestée, qui représenterait une évolution du suffixe surperlatif gaulois -isama [12] que l'on retrouve dans le nom de la divinité gauloise Belisama, très fréquent en toponymie dans les types toponymiques Blesme, Bellême, etc., dont l'évolution de la finale -esme, -ême est semblable à celle d'Angoulême[Note 1],[18]. Dans cette perspective, le premier élément Icul- / Ecol- peut-être rapproché du radical gaulois ico/eco signifiant « eau, source » avec un caractère sacré : on connait notamment par une dédicace le nom de la déesse Icauna à l'origine du nom de l'Yonne[19]. Avec le suffixe superlatif -isima, Iculisma serait donc « la bien arrosée »[16].

    Cette dernière hypothèse est confirmée par un rapprochement proposé récemment par Pierre-Henri Billy entre le nom de la ville et le nom de l'Anguienne[20], le ruisseau dont la vallée longe au sud l'éperon sur lequel Angoulême est installée. Appelée fluvium Inguine au XIe siècle, puis Enguena au XIIe siècle, Pierre-Henri Billy analyse ce nom comme formé du radical eco- ou ico- et du suffixe hydronymique -enna, ce qui aboutirait à une forme initiale *Equenna. Une évolution identique à celle ayant affecté le nom de la ville aurait alors abouti à Enguena. Le nom de la ville serait formé sur celui du ruisseau avec ajout du suffixe superlatif -isama: *Equennisama > *Equennisma, qui aurait ensuite évolué en *Equelisma par dissimilation consonantique, puis Iculisma.

    Le nom d'Angoulême renverrait alors à « la très sacrée Icauna », déesse des sources, lesquelles sont effectivement nombreuses à la base du plateau sur lequel la ville est installée (sources alimentant l'Anguienne en particulier).

    À l'époque de la Révolution française, la ville est connue sous l'appellation transitoire de Montagne-Charente[16],[21].

    • Le quartier de la Bussatte tiendrait son nom du bas latin buxetta / buxettum qui signifie « lieu planté de buis », équivalent des Boissay de langue d'oïl.
    • Le quartier de l'Houmeau aurait été un « petit orme » ou « ormeau » . En effet le terme est vraisemblablement issu du bas latin ulmellum.
    • Sillac serait issu du bas latin Siliacum ce qui signifie que le village aurait été construit autour de la propriété (suffixe -acum) d'un gallo-romain nommé Silius[22].

    Le nom de la ville en saintongeais est Engoulaeme[réf. nécessaire].

    Histoire

    Article détaillé : Histoire d'Angoulême.
    Ancien logo jusqu'en 2015

    Héraldique, devise

    Article connexe : Armorial des communes de la Charente.
    Blasonnement :
    D'azur à la porte de ville flanquée de deux tours d'argent, maçonnée de sable, surmontée d'une fleur de lys d'or, surmontée elle-même d'une couronne royale fermée du même.
    Commentaires : accompagné de la devise : « FORTITUDO MEA CIVIUM FIDES » (Ma force est dans la fidélité de mes citoyens) (Même devise que Périgueux).

    Évolution du blason

    • Le premier blason connu se blasonne : D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la porte de ville de deux tours d'argent brochant sur le tout.
    • Sous Philippe V, en 1317 : les deux tours passent à trois.
    • Sous Charles VI, en 1381 on trouve : D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande componnée d'argent et de gueules brochant sur le tout, pour brisure. La porte à trois tour passe en ornement extérieur.
    • Sous Charles VII, en 1452 la brisure change pour un lambel à trois pendants, celui du milieu aigu (pointu).
    • Au XVIe siècle, la porte à deux tours réapparait surmontée d'une fleur de lys d'or.
    • En 1850 une étoile remplace la fleur de lys, qui réapparait en 1855.
    • En ?? ajout de la couronne.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Charente.
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    Liste des maires

    L'hôtel de ville

    Liste des maires connus depuis l'établissement des privilèges royaux, établie par Anne-Marie Ferrier.

    Les maires dont le nom figure en italique sont mentionnés uniquement par la liste présente sur le site Internet de la mairie, sans être confirmés par cette historienne. Les mentions incertain sont reprises d’Anne-Marie Ferrier.

    Liste des maires d’Angoulême depuis la Libération[24]
    Période Identité Étiquette Qualité
    septembre 1944 mai 1945 Antoine Rougerie    
    mai 1945 octobre 1947 Antonin Denis    
    octobre 1947 mars 1955 Roger Baudrin    
    mars 1955 décembre 1958 Henri Thébault CNI Député de la Charente (1956-1958)
    décembre 1958 mars 1959 Raoul Boucheron    
    mars 1959 mai 1970 Henri Thébault CNI  
    mai 1970 mars 1977 Roland Chiron CNI Avocat
    mars 1977 mars 1989 Jean-Michel Boucheron PS Professeur, député
    mars 1989 janvier 1997 Georges Chavanes UDF Directeur industriel, député, ministre
    janvier 1997 mars 2008 Philippe Mottet UMP Professeur d'université, conseiller régional
    mars 2008 mars 2014 Philippe Lavaud[25] PS Professeur
    mars 2014 en cours Xavier Bonnefont UMP  

    Cantons

    Angoulême est divisée en trois cantons :

    • Le canton d'Angoulême-Est compte 13 103 habitants.
    • Le canton d'Angoulême-Nord compte 14 103 habitants.
    • Le canton d'Angoulême-Ouest compte 15 906 habitants.

    Intercommunalité

    La Communauté d'agglomération du Grand Angoulême ou Grand Angoulême regroupe les 16 communes du grand Angoulême : Angoulême, Fléac, Gond-Pontouvre, La Couronne, Linars, L'Isle-d'Espagnac, Magnac-sur-Touvre, Mornac, Nersac, Puymoyen, Ruelle-sur-Touvre, Saint-Michel, Saint-Saturnin, Saint-Yrieix-sur-Charente, Soyaux, Touvre.

    La population de l'agglomération est de 103 501 habitants en 2006[2] (102 368 en 1999[26]).

    Budget et fiscalité

    La fiscalité est d'un taux de 40,20 % sur le bâti, 71,94 % sur le non bâti, et 18,43 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

    La communauté d'agglomération prélève 19,20 % de taxe professionnelle.

    En 2015, selon le budget principal voté le 9 février 2015[27], le budget municipal global s'équilibre à 105 253 247 . La ville disposait de 25 emprunts d'un montant global 115 956 696  et il restait à rembourser 70 064 950 .

    Rapporté au nombre de la population, les recettes réelles de fonctionnement se montent à 1 720,40 €/hab et les dépenses à 1 505,83 €/hab. L'encours de la dette est de 1 634,68 €/hab.

    Angoulême a contracté 4 emprunts dont 3 dit « toxiques » auprès de la banque Dexia.

    Le premier signé en 2006 de 16 325 575  courant jusqu'en 2024 à taux variables indexé sur la parité dollar-yen; le second signé en 2007 de 15 524 429  et le troisième de 12 994 927 , tous deux indexés sur la parité euros-franc suisse. À eux seuls, ces trois emprunts toxiques constituent la moitié de la dette de la municipalité.

    C'est pourquoi la ville s'est engagée dans une politique constante de désendettement qui donne de bons résultats puisque la dette est passée de 121 053 000  en l'an 2000 (soit 2 613 €/hab) à 88 149 000  en 2006 (soit 1 953 €/hab) puis à 72 602 000  en 2013 (soit 1 635 €/hab).

    Enfin, Angoulême a contesté les emprunts toxiques en 2012 pour « défaut de conseil », et « erreur dans le calcul des taux d'intérêts ». Le jugement rendu par le tribunal de Nanterre le 4 juillet 2014 a condamné la banque Dexia à rembourser la ville à hauteur de 3,4 millions d'euros[28]. Toutefois, la loi rétroactive sur les emprunts toxiques du 29 juillet 2014 rend caduque toute contestation judiciaire des emprunts toxiques[29].

    Urbanisme

    Le Champ de Mars, place centrale de la ville, accueille depuis septembre 2007 une galerie marchande souterraine.

    La rocade Est a été ouverte en 2004 (2010 pour la dernière tranche) ce qui a désenclavé plusieurs quartiers. La déviation de la N10 qui contourne la ville depuis 1973[30] assure en plus le rôle de rocade Ouest depuis 2004[réf. nécessaire], date à laquelle le projet initial par Fléac-Linars a été abandonné.

    Des opérations de réhabilitation de logements collectifs sont en cours dans le cadre de l'Opération de Renouvellement Urbain gouvernementale [réf. nécessaire]. Les quartiers de la Grande Garenne, Basseau et Ma Campagne sont associés dans un programme de redynamisation urbaine.

    Films et séries tournés à Angoulême

    • Blanche et Marie de Jacques Renard avec Miou-Miou et Sandrine Bonnaire, tourné à Angoulême et Rouillac, sorti en 1985
    • L'Enfant de l'aube avec Thierry Lhermitte tourné a Angoulême et Cognac
    • La maison des enfants de et avec Sandrine Bonnaire tourné a Angoulême en 2002 (série)
    • SOS 18 tourné à Angoulême et les alentours
    • Père et Maire tourné dans les communes d'Angoulême et Magnac-sur-Touvre (dans la série, Angoulême est appelé Ville-Grand)
    • Mon fils d'ailleurs de Williams Crépin, avec Clémentine Célarié, en 2004.
    • Et toi t'es sur qui ? de Lola Doillon, en 2007
    • Mammuth de Benoit Delépine et Gustave Kervern
    • Aux quatre vents de Jacques Doillon
    • Mourir d'aimer de Josée Dayan, avec Muriel Robin
    • Au bas de l'échelle d'Arnaud Mercadier, avec Vincent Elbaz, Claude Brasseur, Bernadette Lafont et Helena Noguerra
    • Victoire Bonnot avec Valerie Damidot et Shirley Bousquet tourné au collège-lycée Saint-Paul
    • Les Mensonges de Fabrice Cazeneuve avec Hippolyte Girardot et Marilyne Canto, tourné à Angoulême et Puymoyen, diffusé en 2010
    • Code Lyoko Évolution, tourné mi-2012 au lycée Guez de Balzac
    • Le Grand Soir tourné à Angoulême et à la ZAC des Montagnes de Benoît Delépine et Gustave Kervern avec Albert Dupontel et Benoît Poelvoorde 2012.
    • Indiscrétions de Josée Dayan avec Muriel Robin, tourné pendant l'été 2013 à Angoulême, Saint-Même-les-Carrières et Bassac, diffusé en novembre 2013.
    • Hard Corner: Le Film de Benjamin Daniel, tourné en 2014

    Jumelage et coopération

    La ville est jumelée avec huit autres villes à travers le monde[31] :

    Démographie

    Article détaillé : Démographie de la Charente.

    Classement démographique

    Population de l’agglomération d'Angoulême
    (Recensements Insee de 1999 et 2007)
    ZonesPopulationSurface
    (km²)
    Densité
    (hab./km²)
    croissance
    1999-2007
    Agglomération d'Angoulême
    Angoulême 42 669 22 1 940 - 1,16 %
    Unité urbaine 109 009 202 540 + 2,39 %
    Aire urbaine 161 282 1 234 131 + 4,90 %
    Démographie de la Charente
    Charente 349 535 5 956 59 + 2,9 %

    Par sa population, la ville d'Angoulême est de loin la première ville de la Charente avec 42 242 habitants au .

    Avec une superficie communale de 2 185 hectares, la densité de population s'élève à 1 940 habitants par km², ce qui en fait la ville la plus densément peuplée de la Charente et la troisième ville par sa densité de population en Poitou-Charentes après La Rochelle et Poitiers.

    En 2008, l’unité urbaine d'Angoulême qui comprend dix-huit communes[Note 2] regroupe 109 553 habitants[32], et son aire urbaine, qui inclut 80 communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 174 482 habitants[33].

    Elle rassemble près de 106 000 habitants au sein d'une conurbation urbaine qui s'étend sur une quinzaine de kilomètres du nord au sud[2], Angoulême est la commune la plus peuplée du département de la Charente et forme la troisième unité urbaine de la région Poitou-Charentes, se classant peu après Poitiers et La Rochelle et devant Niort.

    Son aire urbaine, forte de 178 650 habitants, est formée de 108 communes[34].

    Ces différentes données font d'Angoulême la plus grande agglomération urbaine de la Charente ainsi que la première aire urbaine du département.

    Au niveau régional, elle est la quatrième ville de Poitou-Charentes et la troisième unité urbaine en 2007 ; elle occupe également le troisième rang des aires urbaines picto-charentaises[Note 3].

    Évolution démographique

    En 2009, Angoulême comptait 42 242 habitants (soit une baisse de 2 % par rapport à 1999). La commune occupait le 160e rang au niveau national, alors qu'elle était au 145e en 1999, et le 1re au niveau départemental sur 404 communes.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Angoulême depuis 1793.

    Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[35], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

    Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[Note 4].

    Le maximum de la population a été atteint en 1962 avec 48 190 habitants.

    En 2012, la commune comptait 42 014 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 5],[Note 6].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    11 50013 00015 01115 02515 18618 62220 08521 15522 811
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    24 96125 11625 92830 51332 56734 64736 69038 06837 650
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    37 50738 21134 89535 99436 69938 91544 24443 17048 190
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012 -
    47 82247 22146 19742 87643 17142 09641 77642 014-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2004[37].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Angoulême en 2007 en pourcentage[38].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,4 
    6,8 
    75 à 89 ans
    11,6 
    11,3 
    60 à 74 ans
    13,7 
    18,4 
    45 à 59 ans
    18,5 
    20,8 
    30 à 44 ans
    18,7 
    25,8 
    15 à 29 ans
    21,4 
    16,5 
    0 à 14 ans
    14,7 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[39].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Industrie

    Usine Leroy-Somer à Sillac
    • Industrie électrique et électronique, en particulier Leroy-Somer
    • Papier et emballage
    • Fabrication d'armement pour la Marine

    Angoulême est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême. Elle gère l'aéroport d'Angoulême - Brie - Champniers.

    Imagerie

    Média

    • Radio : Attitude FM
    • Radio : Stéréo HIT'

    Lieux et monuments

    Article détaillé : Liste des monuments historiques d'Angoulême.
    les abords de l'hôtel de ville avec ses espaces verts élégants

    Angoulême et le pays Angoumois sont classés Ville et Pays d'Art et d'Histoire.

    Dans son palmarès 2009, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France[40] a attribué quatre fleurs à la commune au concours des villes et villages fleuris.

    Patrimoine religieux

    • La cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême, remarquable exemple de l'art roman régional tant pour son architecture que pour ses sculptures
    • Les vestiges de l'abbaye Saint-Cybard, à l'emplacement du CNBDI
    • Les vestiges de l'abbaye Saint-Ausone
    • L'église Saint-André rue Taillefer est du XIIe siècle et a été remaniée à plusieurs reprises. Dans son ancien cimetière se trouve ce que l'on a coutume d'appeler « lanterne des morts » : en réalité, une cheminée du XIIe siècle, vestige de l'ancien palais Taillefer.
    • L'évêché de la fin du XVe siècle, visible rue de Friedland. Il abrite aujourd'hui le musée des Beaux-Arts d'Angoulême.
    • La chapelle du couvent des Cordeliers dite chapelle de l'hôpital, là où repose Guez de Balzac
    • L'église Saint-Jacques de l'Houmeau datant de la fin du XIXe siècle
    • L'église Saint-Martial, de style néo-roman faite par Paul Abadie
    • L'église Saint-Ausone, mêmes architecte et époque
    • L'église Notre-Dame d'Obézine, également de la fin du XIXe siècle
    • L'Hôtel-Dieu
    • L'ancien couvent des Carmélites
    • La chapelle Saint-Roch, située face au lycée Marguerite-de-Valois, dans l'ancien quartier Saint-Roch, est l'unique vestige d'un second hôpital Saint-Roch fondé en 1623, qui accueillait lépreux et pestiférés[Note 7]. L'hôpital était à l'origine entouré de deux cimetières. L'église est reconstruite en partie en 1759, et elle était rattachée au couvent des Capucins installé à l'actuel Champ de Mars en 1611[41]. Après la Révolution et la destruction de l'hôpital au XIXe siècle, la chapelle a été rattachée à la paroisse Saint-Martial en 1893[42],[43].

    Patrimoine civil

    • Les remparts, dont les parties subsistantes datent des IVe, XIIIe et XVIe siècles (remparts du duc d’Épernon), qui sont propriété de la commune, sont des monuments historiques inscrits[44]. Les remparts forment un balcon sur la Charente.
    • L’hôtel de ville a été construit à l'emplacement de l'ancien château d'Angoulême dont il ne reste que le donjon des Lusignan et la tour des Valois par Paul Abadie.
    • Les halles, d'architecture de verre et fer, sont de type Baltard.
    • Le palais de justice a été construit sur un ancien couvent à la fin du XIXe siècle par Paul Abadie père.
    • Le théâtre municipal a une superbe façade.
    • Le collège Jules-Verne, ancien doyenné, en a conservé l'ancienne chapelle au superbe vitrail et à la charpente sculptée comme salle de musique et une chapelle voûtée en pierre de taille avec clés de voûtes et vitraux - visibles depuis la rue de Beaulieu - devenue le CDI.
    • Le lycée Guez-de-Balzac a été construit par les architectes Paul Abadie père et fils.
    • La prison a été élevée entre 1855 et 1858 par l'architecte départemental Edmond Brazier.

    Il y a de très nombreuses maisons anciennes :

    • L’hôtel Saint-Simon (rue de la Cloche verte) construit au XVIe siècle dans le style Renaissance[45].
    • L’hôtel de Bardines (rue de Beaulieu), attribué à l'architecte angoumoisin Jean-Baptiste Michel Vallin de la Mothe. Ce bâtiment impressionne par ses dimensions[46].
    • L’hôtel Montalembert[47]
    • La maison dite des Archers[48]
    • L’hôtel Mousnier-Longpré, rue Friedland, du XIIe siècle et remanié au XVe siècle, dont les façades rue de l’Évêché, rue de Friedland et sur cour sont remarquables.
    • Un hôtel particulier décrit dans Illusions perdues d'Honoré de Balzac comme étant celui de Madame de Bargeton.
    • Sont aussi inscrites des portes : au 61 rue du Minage, une porte du XVIe siècle et au 59 une du XVIIe siècle.

    Places du Vieil Angoulême[49] :

    La place du Palet
    • La place du Minage avec sa fontaine du Second Empire, ses bancs, a un petit air méditerranéen au cœur de la vieille ville. Elle connut du XIVe siècle au XIXe siècle une intense activité commerciale.
    • La place Henri-Dunant. Portant le nom du fondateur de la Croix-Rouge, elle borde aujourd'hui le conservatoire Gabriel Fauré, autrefois collège Saint-Louis, ainsi qu'une ancienne gendarmerie.
    • La place New-York. Cette place, dite autrefois du Parc, a été aménagée au XVIIIe siècle dans le cadre du premier véritable projet d'urbanisme de la ville. Elle est restée depuis un lieu de promenade et de manifestations diverses. En 1956, la place change une nouvelle fois de nom. En effet le Conseil municipal décide de l'appeler désormais place New York, en souvenir du voyage de Giovanni da Verrazano au service de François Ier, qui en 1524 baptisa le site de l'actuelle New York Nouvelle-Angoulême.
    • La place Beaulieu. Située à l'extrémité ouest du plateau et de la vieille ville, elle offre un vaste panorama au regard des passants et constitue depuis longtemps un agréable lieu de promenade. Elle borde l'imposant lycée Guez-de-Balzac, à l'emplacement d'une ancienne abbaye.
    • La place Bouillaud et la place de l'Hôtel de ville. Outre l'hôtel de ville, on peut y admirer (en face de l'entrée de ce dernier) une superbe façade Art nouveau particulièrement riche.
    • La place Francis-Louvel. Autrefois dite du Mûrier, elle fut et reste un des lieux les plus animés de la vieille ville. Ancien jardin d'un couvent jusqu'au XVIe siècle, elle a été embellie aux XVIIIe et XIXe siècles de nouveaux édifices et d'une fontaine. S'y trouve le palais de justice. La place a changé de nom en 1946, pour prendre celui de Francis Louvel, résistant fusillé par les Allemands en 1944.
    • La place du Palet. Cette place occupe un vaste espace qui, dans le passé, précédait la principale porte de la vieille ville et abrita durant trois siècles une imposante halle. Le site a été réaménagé dans les années 1980.
    • La place du Général-Resnier.

    Patrimoine environnemental

    La vallée de la Charente en amont d'Angoulême est zone Natura 2000 avec des espèces remarquables présentes : il a été dénombré 64 espèces d'oiseaux remarquables[50]. Parmi eux se trouvent des espèces de marais et zones humides, et à Angoulême, il est fréquent de voir sur la Charente des oiseaux plongeurs et nageurs, des cygnes (cygne tuberculé), des grèbes (grèbe à cou noir, grèbe castagneux, grèbe esclavon, grèbe huppé), des oies (oie cendrée), des canards (canard chipeau, canard pilet, canard siffleur, canard souchet), des sarcelles (sarcelle d'été, sarcelle d'hiver), et des fuligules (fuligule milouin, fuligule morillon). Il est plus rare de voir des limicoles. Les sternes (sterne pierregarin), les mouettes (mouette rieuse), le grand cormoran, remontent par périodes de tempête très en amont sur le fleuve.

    L'île Marquet et le bois de la Poudrerie, enfin dépollué, vont être rendus à la population.

    Les sentiers de randonnée et l'ancienne voie de halage devenue en partie la coulée verte permettent des promenades au bord du fleuve.

    Les musées

    • Musée des Beaux-Arts d'Angoulême
    • Musée du papier
    • Le Musée de la société archéologique et historique de la Charente
    • Musée de la résistance et de la déportation
    • Le musée de la Bande dessinée (CIBDI)
    • Une antenne décentralisée du Fonds régional d'art contemporain de Poitou-Charentes

    Autour de la bande dessinée

    • En 1983, est créée à l'École Régionale des Beaux Arts d'Angoulême (EESI), la première section bande dessinée en France.
    • Angoulême abrite la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, qui enregistre l'ensemble des bandes dessinées parues en France. Dans les locaux de la Cité se trouve aussi l'ENJMIN, première école financée par l'état en Europe ayant pour sujet clef les jeux vidéo et les média interactifs.
    • Angoulême, rebaptisée « Ville de l'Image » ou « Capitale de la BD », est connue pour ses « Murs peints » en BD qui rythment le centre-ville[51].
    • Espace Franquin

    Autres lieux de culture

    • le théâtre, scène nationale[52]
    • l'Espace Carat (Parc des expositions et des congrès du Grand Angoulême - manifestations, concerts) [53]
    • la Nef (salle de concerts) [54]
    • le conservatoire Gabriel-Fauré, qui possède un auditorium et une médiathèque[55]
    • l'Alpha, médiathèque actuellement en construction (ouverture prévue pour mars 2014)
    • la Cie des Marionnettes d'Angoulême[56].

    Festivals

    • Fin janvier : Festival international de la bande dessinée
    • Fin mai : Musiques Métisses
    • Fin août : Festival du Film Francophone
    • Fin septembre : Circuit automobile des Remparts
    • Fin octobre : Piano en Valois
    • Fin novembre : Gastronomades
    • Début novembre : Le Grand Festival de la Danse[57]

    Gastronomie

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    La gastronomie angoumoisine est peu différente de la gastronomie charentaise en général. On y retrouve le grillon charentais, sorte de rillettes à la texture plus épaisse, les « cagouilles », nom local des escargots, souvent servis cuits au pineau des Charentes, et les plats à base des alcools locaux, le pineau et le cognac.

    Équipements et services

    Transports

    Transports urbains

    Article détaillé : Transports en commun d'Angoulême.
    • Bus : STGA (Société de transport du Grand Angoulême)

    Transport aérien

    • Angoulême est desservie par l'aéroport international Angoulême-Cognac

    (code AITA : ANG). Code OACI : LFBU . Cet aéroport a deux pistes, dont une revêtue de 1 860 m.

    Ryanair, la compagnie à bas coût irlandaise, reliait Angoulême à Londres depuis le 1er avril 2008, ce qui desservait bien la forte population britannique vivant en Charente, 4e département de France en nombre de résidents de cette provenance, juste derrière Paris, la Dordogne et les Alpes-Maritimes[58]. Depuis 2010 cette compagnie ne dessert plus l'aéroport.

    • Un aéroclub y est présent et est un de ceux les plus actifs de la région avec une flotte importante et diversifiée de 8 appareils (7 avions et 1 ULM) de 2 ou 4 places, et plus de 150 licenciés.

    Enseignement

    Collèges

    Lycées

    • lycée Marguerite-de-Valois : lycée d'enseignement général et technologique,
    • lycée Guez-de-Balzac : lycée d'enseignement général accueillant des CPGE littéraires,
    • Lycée de l’Image et du Son d'Angoulême (LISA) : lycée d'enseignement général (options cinéma, théâtre), BTS audiovisuel et communication visuelle,
    • lycée Charles-de-Coulomb : lycée d'enseignement général et technologique et lycée professionnel (formations du domaine industriel),
    • lycée de Sillac : lycée professionnel des métiers du bâtiment,
    • lycée Jean-Rostand : lycée professionnel des métiers de la mode et des services,
    • lycée Jean-Albert-Grégoire : lycée professionnel des métiers du transport et de la logistique (commune de Soyaux),
    • lycée de l'Oisellerie : lycée agricole (commune de La Couronne),
    • lycée Saint-Paul : groupe scolaire privé (école, collège et lycée d'enseignement général et technologique),
    • lycée Sainte-Marthe-Chavagnes : groupe scolaire privé (de la maternelle au BTS, voies générale, technologique et professionnelle).

    Université

    La faculté de droit installée à La Couronne

    Le Centre universitaire de la Charente est rattaché administrativement à l'Université de Poitiers. Il rasssemble :

    • une faculté de droit et sciences sociales
    • une faculté des sciences du sport
    • le CEPE (Centre européen des produits de l'enfant)
    • l'IUT d'Angoulême
    • un site départemental de l'École supérieure du Professorat et de l'Éducation de l'Université de Poitiers.

    Autres établissements

    • Conservatoire Gabriel-Fauré dirigé par Jacques Pési. 56 professeurs, 40 disciplines et 1015 élèves en 2010[59].
    • Isfac : centre de formation dispensant 8 BTS en alternance ainsi que des formations à destination des entreprises.
    • CNAM : antenne du Conservatoire national des arts et métiers
    • EMCA : École des métiers du cinéma d'animation
    • EGC : École de gestion et de commerce
    • CIFOP : Centre de formation professionnelle de la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême (commune de L'Isle-d'Espagnac)
    • EIA : École d’ingénieur par l’apprentissage - CESI
    • ENJMIN : École nationale du jeu et des médias interactifs numériques
    • EESI : École européenne supérieure de l'image
    • CREADOC : Documentaire de création.

    Sports

    • École de voile, base Éric-Tabarly au plan d'eau de Saint-Yrieix
    • L'équipe féminine de Handball est en division 1 pour la saison 2008-2009.
    • L'ACFC est le club de football qui évoluait en National (3e division) durant la saison 2003-2004 et.
    • Le TTGF est le club de tennis de table qui évolue en National 1 (3e division du championnat de France) pour la saison 2009-2010.
    • Le SC Angoulême Rugby
    • l'ACA (Aviron Club Angoulême)

    Santé

    Toutes les spécialités médicales et paramédicales sont présentes.

    • Le Centre hospitalier d'Angoulême, encore appelé hôpital de Girac, se trouve sur la commune de Saint-Michel [60].
    • La clinique Saint-Joseph est la seule restant sur la commune d'Angoulême. Les autres cliniques (Victor-Hugo, Sainte-Marie, Saint-Cybard, etc.) se sont regroupées sur un seul site : le centre clinical de Soyaux.

    Vie locale

    Cultes

    Culte catholique

    • Cathédrale Saint-Pierre
    • Église Saint-André
    • Église Notre-Dame d'Obézine
    • Église Saint-Ausone
    • Église Saint-Jacques de l'Houmeau
    • Église Saint-Martial
    • Église Sainte-Bernadette
    • Paroisse Saint Jean Baptiste : l’église se situe rue Pierre-Aumaître
    • Église Saint-Cybard
    • Église du Sacré-Cœur

    Culte mormon

    L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours possède un lieu de culte rue du Père-Marquette [61]

    Marchés

    Le marché des Halles, ou Marché couvert. Avec sa grande verrière et son architecture fin XIXe siècle, il est inscrit Monument historique depuis 1993[62].

    Le marché Victor Hugo

    Le marché de Saint-Cybard

    Les quartiers de Basseau et Ma Campagne ont aussi leur marché.

    Environnement

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    Vie militaire

    Unités actuellement en garnison à Angoulême :

    • 1er régiment d’infanterie de marine ;
    • 515e régiment du train.

    Unités militaires ayant été en garnison à Angoulême :

    • 107e régiment d'infanterie, (avant) 1906 - jusqu'à ? ; 1939 - 1940 ;
    • 21e régiment d’artillerie, 1906 ;
    • 34e régiment d’artillerie, 1906 ;
    • 41e régiment d’artillerie divisionnaire, 1939 - 1940 ;
    • 502e régiment de chars de combat, 1939 - 1940.

    Personnalités liées à la commune

    Nées à Angoulême :

    • Isabelle Taillefer (1186-1246), dite Isabelle d'Angoulême : dernière descendante de la lignée des comtes Taillefer d'Angoulême, elle devint reine d'Angleterre en 1200 par son mariage avec Jean sans Terre.
    • Jean d'Orléans (1400-1467), le « bon comte Jean d'Angoulême ». Petit-fils du roi Charles V de France, fils du duc Louis d'Orléans et de Valentine Visconti, frère du célèbre poète Charles d'Orléans et grand-père du roi François Ier, le Comte Jean a laissé le souvenir d'un homme sage, instruit et très religieux. Après 32 années de captivité en Angleterre, il s'installa dans son comté à Angoulême puis à Cognac. À l'issue de la guerre de Cent Ans, il entreprit dans ses terres une œuvre de reconstruction. Sa popularité fut immense, ce qui explique le qualificatif de « bon comte ». Il repose dans la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême depuis 540 ans.
    • Mellin de Saint-Gelais, né vers 1491 à Angoulême, et décédé en octobre 1558, il fut un poète français de la Renaissance, qui eut les faveurs de François Ier.
    • Marguerite d'Angoulême, sœur aînée de François Ier, née à Angoulême et connue localement sous la dénomination de « Marguerite de Valois » par sa naissance ou « Marguerite de Navarre » par son mariage.
    • Hélie du Tillet, maire d'Angoulême en 1502, père de l'historien Jean du Tillet.
    • André Thévet (1504-1592) : explorateur et écrivain, il rapporta du Brésil « l'herbe angoumoisine », ou tabac, introduit plus tard à la cour de France par Jean Nicot.
    • François Ravaillac (1578-1610), assassin du roi Henri IV.
    • François Garasse (1585-1631), auteur de La Doctrice curieuse des beaux esprits de ce temps — ou prétendus tels.
    • Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654), écrivain.
    • Jean Nestor de Chancel général guillotiné pendant la Terreur.
    • Théodore Janssen (en) (1701-1777), 1er baronnet de Wimbledon, maire de Londres en 1754.
    • Marc-René de Montalembert (1714-1800), militaire et diplomate, créateur de la fonderie de Ruelle.
    • Vallin de la Mothe Jean-Baptiste (1728-1799, l'un des architectes préférés de l'impératrice Catherine II de Russie : l'église Sainte-Catherine, le Petit Ermitage (aujourd'hui Musée de l'Ermitage) et l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg comptent parmi ses chefs-d'œuvre.
    • Guillaume Resnier (1729-1811) : général français et l'un des pionniers de l'aviation et du vol à voile.
    • Charles de Coulomb (1736-1806), physicien français, on a donné son nom à l'unité de charge électrique.
    • Cybard Florimond Gouguet (1752-1831), général des armées de la République et de l'Empire.
    • Jean Chemineau (1771-1852), né à Grelet, général des armées de la République et de l'Empire.
    • Besson-Bey (de son vrai nom Jean-Victor Besson) (1782-1837), vice-amiral de Méhémet Ali, vice-roi d'Égypte.
    • Octave Callandreau (1852-1904), astronome français.
    • Paul Iribe (1883-1935), dessinateur et décorateur français considéré comme l'un des précurseurs de « l'art déco ».
    • Robert Couturier, (1905-2008), sculpteur.
    • Paul Cognasse, (1914-1993), artiste peintre, verrier, et sculpteur.
    • Jacques Mitterrand (général), né en 1918, général de l'armée de l'air et administrateur de sociétés.
    • Dominique Bagouet, (1951-1992), danseur et chorégraphe français de danse contemporaine.
    • Maurice Duverger, juriste, politologue et professeur de droit français, spécialiste du droit constitutionnel.
    • Bruno Maïorana, dessinateur de bande dessinée, né à Angoulême le
    • Claude Arpi, né en 1949, écrivain, journaliste, historien et tibétologue français.
    • Claire Désert, née en 1967, pianiste, professeur au CNSM de Paris.
    • Fabrice Landreau, né en 1968, joueur de rugby à XV
    • Amandine Bourgeois, née en 1979, chanteuse
    • Laurence Arné, née en 1982, comédienne
    • Jean-Pierre Parenteau, né en 1944, ancien coureur cycliste professionnel français.
    • Jean-Louis Gauthier, né en 1955 coureur cycliste français.
    • Ludovic Mercier, né en 1976, joueur de rugby à XV

    Liées à Angoulême :

    Colonne de la Duchesse d'Angoulême (1815), fille de Louis XVI
    • Saint Cybard (début VIe siècle-581), « diacre et reclus » selon ses propres termes, il mourut en odeur de sainteté à Angoulême.
    • Ausone d'Angoulême ou Saint-Ausone, premier évêque d'Angoulême.
    • Adémar de Chabannes ou Ademarus Engolismensis (v. 989-1034), prêtre, chroniqueur et compositeur français de l'abbaye Saint-Martial de Limoges et de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême.
    • Girard II (XIIe siècle) : évêque fondateur de la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême, il fut déclaré schismatique ; il repose en ladite cathédrale.
    • François Ier († 1547), comte d'Angoulême avant son accession au trône.
    • Jean Louis de Nogaret de La Valette, duc d'Epernon, gouverneur d'Angoumois, mignon du roi Henri III de France.
    • Paul Abadie construisit les églises Saint-Martial, Saint-Ausone, la chapelle du lycée, restaura l'ancien château pour le transformer en hôtel de ville, et la cathédrale Saint-Pierre.
    • Zulma Carraud, écrivaine, dont le mari, le commandant Carraud, fut nommé inspecteur de La Poudrerie d'Angoulême après la révolution de 1830. Le couple avait une propriété proche d'Angoulême où il vécut jusqu'en 1834, accueillant fréquemment l'auteur de La Comédie humaine. C'est là qu'Honoré de Balzac, écrivit La Grenadière en une nuit[63]. Le quartier de L’Houmeau, est aussi le lieu de naissance d’un des plus célèbres personnages de Balzac : Lucien Chardon, devenu ensuite Lucien de Rubempré dans Illusions perdues et dans Splendeurs et misères des courtisanes.
    • Paul Valéry (1871-1945), écrivain, académicien, a visité les remparts où il existe une plaque : « Paul Valéry s'est arrêté ici le 9 décembre 1931 : Ô récompense après une pensée, qu'un long regard sur le calme des dieux ».
    • Lucien Loizeau (1879-1978), général, gouverneur militaire de Metz, grand-croix de la Légion d'honneur.
    • Marcellin Leroy (1884-1958), industriel et fondateur du groupe Leroy-Somer.
    • René Chabasse, né le , tué le à Angoulême par un soldat allemand, est un résistant français.
    • Henri Thébault (1921-1986), homme politique et député-maire d'Angoulême.
    • Lindsay Anderson (1923-1994), réalisateur britannique auteur du film If.... (1969) qui obtint la Palme d'Or à Cannes, décédé à Angoulême.
    • François Mitterrand (1916-1996), président de la République française de 1981 à 1995, né le à Jarnac (Charente) a effectué ses études secondaires au collège Saint-Paul d'Angoulême.
    • René Olry (1880-1944) commanda l’Armée des Alpes durant la campagne de France du 5 décembre 1939 au 25 juin 1940, date de l’armistice franco-italien ; il est décédé à Angoulême.
    • Eudes d’Orléans (1968), « duc d'Angoulême », né en 1968.
    • Clair-Marie Fourcade, champion de France de pêche sportive, réside à Angoulême.

    Notes et références

    Notes

    1. Xavier Delamarre cite également Uxisama « la très haute » > Exmes, Huismes, etc. et *Lētisamā « la très grise » > Louesme (Côte-d'Or, Leesma en 1101), Lesme (Saône-et-loire)
    2. Selon la nouvelle délimitation définie par l'Insee en 2010
    3. Se reporter à l'article détaillé Démographie de la région Poitou-Charentes à la section Liste des unités urbaines.
    4. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
    5. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    6. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Le premier hôpital Saint-Roch, accueillant aussi les pestiférés, était construit en 1532 à l'emplacement de la gare actuelle à l'Houmeau.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr, consulté le 13 avril 2015
    2. 1 2 3 Communauté d'agglomération du Grand Angoulême
    3. Carte géologique du BRGM, visible sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le 17 novembre 2011)
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Pierre Dubourg-Noves (dir.), Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Toulouse, Éditions Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones », , 319 p. (ISBN 2-7089-8246-X, notice BnF no FRBNF35072424, présentation en ligne), p. 295-296
    8. « Cognac, Charente (16), 30 m - [1981-2010] », sur meteofrance.com (consulté le 13 juin 2014)
    9. Lettre d'Ausone, Louis Maurin in Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », , 429 p. (ISBN 2-903504-21-0, notice BnF no FRBNF34901024, présentation en ligne), p. 56,69,70
    10. 1 2 3 4 5 Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), p. 53
    11. Notitia provinciarum et civitatum Galliae, Aquitaine seconde VI, 3, fin IVe siècle - début Ve siècle
    12. 1 2 Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, , 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 19
    13. Grégoire de Tours, Histoire des Francs, http://www.thelatinlibrary.com/gregorytours.html
    14. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 229
    15. Pierre Dubourg-Noves (dir.), Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Toulouse, Éditions Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones », , 319 p. (ISBN 2-7089-8246-X, notice BnF no FRBNF35072424, présentation en ligne), p. 20
    16. 1 2 3 Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin, Origine des noms de villes et villages de Charente, Jean-Michel Bordessoules, , 311 p. (ISBN 2-913471-06-4), p. 15 et 16
    17. Site du CNRTL : étymologie de "colline"
    18. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris, éditions Errance, (ISBN 978-2-87772-198-1), p. 199,329. Article uxellos et leto-
    19. Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise: La Gaule des dieux, éditions Errance, , 286 p. (ISBN 2-87772-349-6), p. 52 et 53
    20. Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France, éditions Errance, , 639 p. (ISBN 978-2-87772-449-4), p. 70
    21. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, Bulletins et mémoires, Société archéologique et historique de la Charente, , « Toponymie révolutionnaire en Charente », p. 272-278 [lire sur le site d'André J.Balout (page consultée le 19 juillet 2012)] [PDF]
    22. Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin, Origine des noms de villes et villages de Charente, Jean-Michel Bordessoules, , 311 p. (ISBN 2-913471-06-4), p. 59, 151 et 273
    23. Anne-Marie Ferrier, « Liste des maires d’Angoulême des origines à 1790 », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 368-373
    24. 1 2 3 4 Service culturel de la Ville d’Angoulême, Liste des maires d’Angoulême de 1212 à 2005, disponible en ligne, consulté le 24 août 2008
    25. Site de la préfecture, consulté le 24 août 2008
    26. Insee, RP 1999
    27. « Budget principal d'Angoulême en 2015 », sur Site internet d'Angoulême,
    28. « Emprunt toxiques : Dexia condamné », le Monde, (lire en ligne)
    29. « Emprunts toxiques d'angoulême », Sud-Ouest, (lire en ligne)
    30. Rapport du conseil de direction du fonds de développement économique et social (Ministère de l'économie et des finances), 1972, p. 253
    31. angouleme.fr
    32. http://www.recensement-2008.insee.fr/chiffresCles.action?idTheme=3&codeZone=16601-UU2010
    33. http://www.recensement-2008.insee.fr/chiffresCles.action?idTheme=6&codeZone=049-AU2010
    34. http://www.sudouest.fr/2011/10/25/le-tres-grand-angouleme-535699-757.php Le très grand Angoulême, par Olivier Sarazin, Sud Ouest, 25 octobre 2011
    35. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
    38. « Evolution et structure de la population à Angoulême en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 28 juillet 2010)
    39. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 28 juillet 2010)
    40. Site des Villes et Villages Fleuris
    41. Pierre Dubourg-Noves (dir.), Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Toulouse, Éditions Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones », , 319 p. (ISBN 2-7089-8246-X, notice BnF no FRBNF35072424, présentation en ligne), p. 179
    42. Florent Gaillard et Sylvie Blaise-Bossuet, « Angoulême, quartier Victor Hugo » (consulté le 27 février 2014)
    43. Oscar Chabannais, Angoulême, balcon du Sud-Ouest, éd. Engolisma, , 237 p., p. 32
    44. Arrêtés du 18 décembre 1958 pour les parties antiques et médiévales (« Notice no PA00104228 », base Mérimée, ministère français de la Culture) et du 21 avril 1972 pour les remparts du XVIe siècle (« Notice no PA00104229 », base Mérimée, ministère français de la Culture)
    45. http://www.vieil-angouleme.org/stsimon/index.html
    46. http://www.vieil-angouleme.org/bardines/index.html
    47. http://www.vieil-angouleme.org/montalembert/index.html
    48. http://www.vieil-angouleme.org/archers/index.html
    49. http://www.vieil-angouleme.org/places.html
    50. Site de ce Natura 2000
    51. Les murs peints d'Angoulême
    52. Site du théâtre d'Angoulême
    53. Espace Carat
    54. la Nef
    55. conservatoire Gabriel Fauré
    56. Compagnie des Marionnettes d'Angoulême, Théâtre de Poche Michel Bélézy
    57. Le Grand Festival de la Danse
    58. 5 083 résidents britanniques en 2006, d'après la Charente libre du 4 janvier 2010 et Insee
    59. Article du journal Sud Ouest du 11 septembre 2010 (voir en ligne)
    60. CHA Service Informatique, « Centre Hospitalier d'Angoulême », Inovagora (consulté le 24 mai 2009)
    61. Église de Jésus-Christ des saints des derniers jour Angoulême
    62. « Marché couvert », base Mérimée, ministère français de la Culture
    63. Notice de Samuel S. de Sacy dans le recueil Les Secrets de la princesse de Cadignan, Folio classique, Gallimard.

    Voir aussi

    Articles connexes

    • Liste des communes de la Charente
    • Liste des évêques d'Angoulême
    • Liste des comtes et ducs d'Angoulême
    • Sentier de grande randonnée 4
    • Sentier de grande randonnée 36
    • Compagnie centrale de tramways électriques
    • Gare d'Angoulême

    Liens externes

    • Site de la mairie
    • Site de l'office de tourisme
    • Amigos del Románico, fiche descriptive de la cathédrale Saint-Pierre
    • Portail de la Charente
    • Portail des communes de France
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