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Orme

Orme

Ulmus

Ulmus
Description de cette image, également commentée ci-après

Orme champêtre

Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Hamamelidae
Ordre Urticales

Genre

Ulmus
L., 1753

Classification APG III (2009)

Ordre Rosales
Famille Ulmaceae
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Orme (homonymie).

Les ormes sont des arbres du genre Ulmus, famille des Ulmaceae ou Ulmacées atteignant une trentaine de mètres (et rarement 40 m), originaires de l'Europe occidentale et de l'Amérique du Nord, dès le début de l'ère tertiaire, il y a 65 millions d'années. L'orme est un arbre de haute futaie, et fournit un excellent bois d'œuvre, pratiquement comparable au bois de chêne. Il a pratiquement disparu d'Europe de l'Ouest en raison de la graphiose. Le développement de cultivars résistants fait l'objet de recherches intenses depuis les années 1960.

Étymologie

Orme vient de l'altération au XIe siècle de olme, lui-même venant de ulmus, nom romain de la plante[1]

Son nom latin ulmus, serait d'origine indo-européenne et aurait la même racine "Al" que Alisier et Aulne. Comme aussi "aliment", "alimentaire", "alimentation".

Toponymie

La forme ancienne de l'orme, oulme (du latin ulmus, orme) a donné de nombreux toponymes, dont le nombre indique la grande fréquence de cet arbre :

  • L'Houmeau, l'Houme, Oulmes, etc. (Ne pas confondre avec le Houlme en Normandie, issu du norrois holm, îlot, prairie au bord de l'eau).
  • oulme a souvent évolué vers homme, donnant des toponymes du type de col de l'homme mort, cote du Mort-Homme, ou des patronymes du type Quatre-hommes, indiquant dans le premier cas, un col où se trouvait un orme mort, et dans le dernier, une personne habitant à proximité d'un groupe de quatre ormes (Ne pas confondre avec les noms du type le Homme ou le Hom en Normandie, issus du norrois holm, ilôt, prairie au bord de l'eau).C'est un arbre d'une grande ampleur

La forme celte, lemos, a donné son nom au peuple gaulois des Lémovices occupant l'actuel Limousin.

Description

Contreforts racinaires
Fleurs en glomérules de l'orme glabre
  • Écorce fissurée, sauf chez les jeunes spécimens.
  • Feuilles caduques, généralement alternées, simples, doublement dentées et souvent nettement dissymétriques à la base (comme chez le micocoulier) (ce qui permet la distinction avec les charmes qui ont des feuilles semblables mais symétriques).
Rameau d'orme
  • Fleurs sans pétales et en glomérules rouges apparaissant en mars sur les rameaux de l'année précédente.
  • Pollen ovale ou rond d'une taille de 28 × 22 µm, relativement lisse ;
    Pollinisation anémogame (par le vent);
    Allergénicité : 1/5, allergies croisées possibles avec les pollens d'Ulmacée.
  • Fruit ailé rouge-verdâtre aplati en forme de disque, dit "samare" ou "akène", dispersé par le vent, apparaissant en mars-avril avant les feuilles, groupé en boules. Il est mûr fin mai, et on peut le semer immédiatement après récolte.
  • Variétés : on distingue en Europe, l'Orme champêtre, l'Orme lisse, l'Orme de montagne. En Amérique du Nord c'est l'Orme blanc d'Amérique, mais de nombreux croisements et sélections ont été faits depuis plusieurs siècles.

Une description en est faite dans l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (Diderot / 1751 -1772).

Espèces

Les taxons suivants sont présents en France [2] :

  • Groupe d’Ulmus laevis
    • Ulmus laevis Pallas (1784)
  • Groupe d’Ulmus carpinifolia
    • Ulmus carpinifolia Gleditsch (1773)
    • Ulmus carpinifolia var. cornubiensis (Weston) Rehd.
    • Ulmus carpinifolia var. sarniensis (Loudon) Rehd.
  • Groupe d’Ulmus glabra
    • Ulmus glabra Huds. (1762)
    • Ulmus pyrenaica Lapeyrouse (1813)
    • Ulmus gallica Chevallier
    • Ulmus corylacea Dumortier (1827)
  • Groupe d’Ulmus minor
    • Ulmus minor Miller (1768)
    • Ulmus procera Salisb. (1796)
    • Ulmus plotii Druce (1911 ?)
Orme pleureur 'Camperdownii' (Ulmus glabra 'Camperdownii') de 150 ans au parc du Bois-de-Coulonge à Québec.

ITIS en donne d'autres :

  • Ulmus alata Michx. - Orme ailé;
  • Ulmus americana L. - Orme d'Amérique;
  • Ulmus crassifolia Nutt. - Orme cèdre;
  • Ulmus × hollandica - Orme hollandais (Ulmus glabra et Ulmus minor)
  • Ulmus × notha Wilhelm et G. Ware, hyb. nov. ined.;
  • Ulmus parvifolia Jacq. - Orme de Chine;
  • Ulmus pumila L. - Orme de Sibérie;
  • Ulmus rubra Muhl. - Orme rouge;
  • Ulmus serotina Sarg.;
  • Ulmus thomasii Sarg. - Orme liège.

Une autre espèce est relevée dans la littérature :

  • Ulmus carpaniflora l'Ormeau[3]

Habitat

L'orme forme des futaies appelées « ormaies ».

Ormes remarquables

Le naturaliste J.Macquart cite parmi les arbres qui l'ont le plus impressionné deux ormes remarquables en Suisse :

« (...) mais c'est particulièrement dans les environs de Genève que j'ai observé les arbres les plus remarquables. En parcourant la rive septentrionale du lac jusqu'à Villeneuve, j'ai vu dans une riante prairie près de la jolie petite ville de Morges deux Ormes aux dimensions colossales. Chacun d'eux avait à la sortie du sol 17 mètres de circonférence, et sa couronne était d'une très-grande étendue. Dès l'année 1541, ces Ormes étaient d'une grosseur remarquable. L'un d'eux a été renversé en 1824 »[4].

Utilisation de l'orme

L'orme était autrefois abondamment planté dans les régions de bocage pour servir de bois d'œuvre (Il pouvait être émondé tous les 7 ans environ, ce qui augmentait encore sa résistance à la courbure dans les charpentes). Résistant à l'eau quand il est immergé, à l'instar du chêne et de l'aulne, il a été notamment utilisé pour les moyeux de roues à aubes des moulins à eau, comme pilotis et pour les affûts de canon.

Facilement bouturable, il a aussi beaucoup été planté en ville dès François Ier et Henri IV, puis le long des boulevards et mails, comme arbre d'alignement pour former de l'ombre. Il était planté en quinconce autour des fermes et châteaux de nombreuses régions, dont du nord de la France, ce qui a suggéré en 1825 la réflexion suivante à F.J. Grille (dans sa Description du département du Nord) :

« une observation dans l'intérêt des propriétaires. Comme ces arbres demandent beaucoup d'espace pour se développer et de place pour étendre leurs racines, on devrait les planter de préférence en ligne et sur les routes, comme l'ordonna Colbert dans ses règlements d'administration publique ; comme l'indiquait François de Neufchâteau dans ses circulaires, lorsqu'il était ministre de l'intérieur ; comme MM. Laine et Decazes en ont depuis renouvelé l'invitation. Si l'on veut planter en bosquets, du moins faut-il mettre les pieds à de grandes distances les uns des autres, afin d'obtenir les produits les plus beaux et le plus entier développement. »[5]

FJ Grille en décrivait, il y a près de 200 ans dans le nord de la France, une véritable mise en culture, qu'il suggère d'étendre à d'autres variétés ;

« on cultive surtout deux variétés d'ormes (dans le département du nord) : l'une a feuilles lisses, qu'on y appelle orme de Hollande; l'autre à petites feuilles, qu'on nomme orme pyramidal. Mais que d'autres espèces on pourrait y naturaliser! La Grande-Bretagne seule en compte cinq : l'orme champêtre, qui est le plus solide, le plus durable, le mieux à l'épreuve de l'humidité, mais qui croît lentement ; l'écorce de liège, qui croît plus vite, mais dont la qualité est bien inférieure ; l'orme des montagnes, c'est celui d'Écosse, qu'on transporte à présent dans presque toutes les contrées de l'Europe ; l'orme lisse, orme d'Essex, qui peut acquérir une grosseur considérable, et dont le cœur, très-estimé, est employé dans le charronnage ; enfin, l'orme de Hollande, le plus petit de tous, dont le bois est très-inférieur à tous les autres, et qui n'est le plus souvent bon qu'à brûler. Le bois d'orme dure des siècles quand il reste dans un état constamment sec ou humide ; mais il dépérit s'il est exposé aux variations de l'atmosphère et à la succession de l'humidité et de la sécheresse. On peut citer en preuve les pilotis sur lesquels est établi le pont de Londres : ils existent depuis six cents ans, et ne paraissent pas avoir souffert le moins du monde. »

On l'a utilisé en Amérique du Nord pour ses « effets de tunnel ». L'orme d'Amérique avait en effet des qualités idéales pour une telle utilisation :

  • croissance rapide ;
  • large adaptation à différents climats et types de sols ;
  • bois résistant au vent ;
  • croissance évasée ne nécessitant pas de gros élagage.

Autres emplois

  • La dureté de l'orme en a fait un bois de travail de choix, notamment pour des vis, roues, galoches (voir sabot), coques de bateaux d'échouage (flobarts).
  • L'orme est également beaucoup élevé en bonsaï, principalement en utilisant l'orme de Chine (Ulmus parvifolia). Parvifolia signifiant « petites feuilles », cette espèce se prête d'autant plus facilement au bonsaï.
  • Les bourgeons d'orme sont utilisés en gemmothérapie.
  • Utilisé comme bois d'arc, il servit à la fabrication des arcs.

Traditions

Pour les Grecs de l'Antiquité, l'orme était l'arbre d'Hermès et d'Oneiros (dieu des songes et de la nuit, fils d'Hypnos, dieu du sommeil, frère de Thanatos, dieu de la mort). Les fruits ailés accompagnaient les âmes des défunts devant le juge suprême. Il fut le symbole celte de "générosité". Les Germains l'ont considéré comme arbre féminin et sacré (associé au frêne masculin).

C'est à l'ombre d'un orme qu'au Moyen Âge on rendait justice dans le sud de la France.

Les Gaulois assimilaient les personnalités des individus à des arbres, l'orme caractérise les natifs du 12 au 24 janvier et du 15 au 25 juillet.

État, pressions, menaces pour les populations d'ormes

Les grands ormes ont presque disparu d'Europe en quelques années à la suite de la diffusion du pathogène Ophiostoma novo-ulmi. On cherche à restaurer des populations génétiquement diversifiées pour qu'elles soient plus résilientes[6]

Dans les années 1990-2000, des recherches ont sélectionné quelques dizaines de clones supposés moins sensibles à la graphiose (INRA Nancy et Cemagref en France)[7]. En Europe et en France depuis 1987 le Cemagref coordonne la conservation et l'étude génétique des ormes indigènes de 9 pays européens.

  • Conservation ex situ : en France, près de 400 clones (300 U. minor, 80 U. laevis, 30 U. glabra) ont été collectés, obtenus de bouturage de pousses herbacées venant d'ormes apparemment indemnes, dans une dizaine de régions, plutôt du nord et de Poitou-Charentes). Un petit conservatoire régional a été créé sur l’île de Chausey, abritant 70 clones de Basse-Normandie bouturés dans les années 1980 par la DRAE (ex-DIREN) avec l’association CREPAN. Il enrichit la collection nationale de Nogent-sur-Vernisson (Loiret) et de Guémené-Penfao (Loire-Atlantique), conservée sous forme de haies basses, peu attractives pour l’insecte vecteur du pathogène. Quelques dizaines de clones sont aussi cryo-conservés par l’AFOCEL et d'autres (dont clones français) sont aussi cryo-conservés en France et en Allemagne.
  • Conservation in situ : depuis 1998, le Cemagref et l'ONF travaillent aussi à la conservation in situ, avec les conservatoires botaniques et diverses ONG, dont en forêt pour U. glabra et U. laevis.

La graphiose

En 1825, François Joseph Grille, sans employer le vocabulaire des écologues modernes, proteste déjà contre l'appauvrissement génétique des populations d'ormes trop volontiers clonés et/ou greffé au détriment de la richesse adaptative que permet le semis :

« Les planteurs d'ormes se bornent trop souvent au moyen le plus facile, qui est de planter par rejeton et par éclats de racines ; mais ils en sont les dupes, et ils n'obtiennent que des sujets rabougris qui ne rapportent presque rien. On distingue au premier coup-d'œil, à la beauté de leur port et à la vigueur de leur végétation, les ormes de semis, et ceux à feuilles étroites greffés sur sujets écossais, dans les plantations d'agrément, dans les parcs, et sur les pelouses qui environnent les maisons de campagne. »[5] Cette homogénéisation génétique a effectivement peut-être contribué à la rapide diffusion de la graphiose de l'Orme.
galeries de scolytes sous l'écorce d'un tronc d'orme

La graphiose ou maladie hollandaise de l'orme a dévasté les ormes dans tout l'hémisphère nord depuis 1925 environ.
C'est à la fin des années 1970 que la maladie des ormes est apparue pour la première fois à Paris. Aucun traitement n'a réussi à en venir à bout. Des injections dans les arbres malades en 1986-1987 ont été infructueuses. On comptait 30 000 ormes parisiens avant l'épidémie, alors qu'aujourd'hui seuls 1 000 survivent, dans les larges avenues parisiennes (avenue d'Italie, de Choisy, boulevard Lefebvre, de Grenelle, Garibaldi…) et deux très vieux rescapés (un au jardin des Tuileries devant l'Orangerie et un autre place Saint-Gervais devant l'hôtel de ville de Paris). Alors que, au XVIIe siècle, l'orme était la première espèce d'arbre à Paris, aujourd'hui, il est l'une des moins répandues.

Tant que l'arbre jeune est taillé, il survit plus longtemps qu'en croissance libre, bien qu'affecté de déformation de l'écorce. Mais il finit par mourir précocement.

Résistance à la graphiose

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On cherche à développer des ormes résistant à la graphiose depuis 1960. La recherche est partie dans diverses directions :

  • Hybridation entre l'orme d'Amérique et l'orme de Chine. Cela a produit des arbres plus résistants (des hybrides commerciaux sont disponibles). Toutefois, ces arbres sont plus petits que les ormes américains et n'ont pas sa forme en vase appréciée.
  • D'autres tentatives ont été faites pour développer des cultivars résistants de Ulmus americana : les variétés Liberty Elm, Valley Forge et New Harmony sont disponibles commercialement et semblent bien résister. Toutefois, on ne saura que vers 2010 si elles sont viables. Le Princeton Elm, cultivar créé en 1920 pour ses qualités ornementales, semble également bien résister à la graphiose.

En 2005, les deux types d'ormes les plus résistants sont :

  • un hybride japonais, « Ulmus × resista » dont il existe 2 cultivars : « Sapporo Autumn Gold » et « New Horizon ». Mais leurs caractéristiques sont assez éloignées des ormes européens (port arbustif, pousse très rapide).
  • le cultivar « LUTECE Nanguen » est le plus prometteur. Il devrait être commercialisé en 2006. Un chercheur de l'INRA de Nancy a obtenu cet hybride par fécondations croisées de 6 variétés dont Orme de montagne (Est de la France), Orme champêtre et Orme de l'Himalaya.

En prolongement aux actions menées sur les îles Chausey en Basse Normandie, la CREPAN en liaison avec l'IRSTEA (ex Cemagref) poursuit ses travaux en cherchant des souches supposées résistantes et en proposant à des particuliers ou des collectivités des plants issus de semis réalisés. Entre 2007 et 2014, plus de 300 ormes ont été plantés en Basse Normandie.

Plante hôte

Les papillons de nuit (hétérocères) suivants (classés par famille) se nourrissent d'orme :

  • écaille écarlate (Arctiidae),
  • zeuzère du poirier (Cossidae),
  • lichénée bleue (Noctuidae),
  • sphinx du tilleul (Sphingidae).

Parmi les papillons de jour, le thécla de l'orme (Satyrium w-album) compte uniquement sur l'orme pour que sa chenille puisse se développer, en se nourrissant ds boutons floraux et foliaires. À la suite de l'épidémie de graphiose, ce lien étroit entre la plante hôte et le lepidoptère a entraîné la quasi-disparition de l'espèce[8], qui est aujourd'hui protégée depuis 1993 en Île-de-France.

Symbolique

Calendrier républicain

Dans le calendrier républicain, l'Orme était le nom attribué au 12e jour du mois de ventôse[9].

Divers

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Notes et références

  1. « Orme », sur Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. You 2011
  3. Alan Mitchell et John Wilkinson, Arbres de France et d'Europe occidentale,flammarion, ISBN 2-08-201408-8
  4. , Arbres et arbrisseaux d'Europe et leurs insectes, par J. Macquart, Membre résident dans les Mémoires de la Société des sciences de l'agriculture et des arts de Lille, 1851 (page 197)
  5. 1 2 Description du département du Nord Par François Joseph Grille (d'Angers) paris, Ed Sazerac & Duval, 1825-1830 (livre commencé en 1824).
  6. Fiche BRG sur l'importance de la diversité génétique des forêts
  7. Le Cemeagref et les ormes (conservation génétique)
  8. Guide complet des papillons de jour de Lorraine et d'Alsace
  9. Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, p. 24.

Voir aussi

Bibliographie

  • Christian You, « Essai de classification des Ormes de France », Bulletin de la Société Botanique du Centre-Ouest, vol. 42, , p. 129-174 (ISSN 0154-9898, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

  • Référence Fossilworks Paleobiology Database : Ulmus Linnaeus (en)
  • Référence ITIS : Ulmus L. (fr) (+ version anglaise (en))
  • Référence NCBI : Ulmus (en)
  • Référence UICN : taxon Ulmus (en)
  • Référence GRIN : genre Ulmus L. (en)
  • Référence Flora of North America : Ulmus (en)
  • Référence Flora of China : Ulmus (en)
  • Référence Flora of Pakistan : Ulmus (en)
  • Référence Catalogue of Life : Ulmus (en)
  • Référence Tela Botanica (France métro) : Ulmus (fr)
  • Orme (Ulmus campestris)
  • Portail de la pharmacie
  • Portail de la botanique
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