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Nancy

Nancy

Page d'aide sur les redirections Cet article concerne la ville française. Pour les autres significations, voir Nancy (homonymie).
Nancy
Vue de la place Stanislas.
Vue de la place Stanislas.

Blason

Logo
Administration
Pays  France
Région Lorraine
Département Meurthe-et-Moselle (préfecture)
Arrondissement Nancy (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons : Nancy-1, Nancy-2, Nancy-3
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Nancy
Maire
Mandat
Laurent Hénart
2014-2020
Code postal 54000
Code commune 54395
Démographie
Gentilé Nancéien(ne)[1]
Population
municipale
105 067 hab. (2012)
Densité 7 000 hab./km2
Population
aire urbaine
434 565 hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 37″ N 6° 11′ 05″ E/48.6936, 6.184648° 41′ 37″ Nord 6° 11′ 05″ Est/48.6936, 6.1846
Altitude Min. 188 m  Max. 353 m
Superficie 15,01 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle

Nancy

Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle

Nancy

Géolocalisation sur la carte : France

Nancy

Géolocalisation sur la carte : France

Nancy
Liens
Site web nancy.fr

    Nancy [nɑ̃.si] est une commune française située au bord de la Meurthe à quelques kilomètres en amont de son point de confluence avec la Moselle, à 281 kilomètres à l'est de Paris et 116 kilomètres à l'ouest de Strasbourg. C'est la préfecture du département de Meurthe-et-Moselle, en région Lorraine. Ses habitants sont appelés les Nancéiens.

    Capitale du duché de Lorraine jusqu'au rattachement de celui-ci au Royaume de France en 1766, évêché depuis 1777, Nancy est le chef-lieu du département de la Meurthe de 1790 à 1871 puis de Meurthe-et-Moselle à partir de 1871. Elle est aussi célèbre pour sa place Stanislas, du nom du dernier duc de Lorraine, qui fait partie d'un ensemble du XVIIIe siècle classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle compte également de nombreux édifices classés aux monuments historiques et elle est l'un des foyers de l'Art nouveau grâce à l'École de Nancy.

    La population intra-muros s'élève au premier janvier 2013 à 107 710 habitants[2], ce qui fait de Nancy la deuxième commune la plus peuplée de Lorraine après Metz. Avec 434 565 habitants en 2011[3], l'aire urbaine de Nancy est la plus peuplée de Lorraine, la deuxième du Grand Est après celle de Strasbourg et la vingtième de France. Nancy est aussi l'une des principales villes universitaires et l'agglomération abrite l'un des principaux pôles de santé en France.

    Géographie

    Localisation

    Nancy se situe dans le Grand Est, au sud du département de Meurthe-et-Moselle et au centre de la région Lorraine. La cité se trouve au croisement de deux grands axes européens de circulation : l’axe nord-sud Bruxelles-Luxembourg-Metz-Nancy-Lyon-Marseille, qui relie directement la mer du Nord à la mer Méditerranée en traversant la Lorraine par le Sillon mosellan ; l’axe est-ouest entre Paris et Strasbourg.

    Par distance orthodromique :

    • à l'échelle nationale, Nancy est distante de 281 kilomètres de Paris, de 116 kilomètres de Strasbourg et de 341 kilomètres de Lyon[4] ;
    • à l'échelle régionale (euro-région Saar-Lor-Lux), Nancy est située à 48 kilomètres au sud de Metz, préfecture de la Moselle et préfecture de la région Lorraine, 60 kilomètres au nord d'Épinal, préfecture des Vosges, 74 kilomètres à l'est de Bar-le-Duc, préfecture de la Meuse, 102 kilomètres au sud de Luxembourg, capitale du grand-duché, 121 kilomètres au sud-ouest de Sarrebruck, capitale de la Sarre[4] ;
    • à l'échelle départementale, Nancy se trouve à 21 kilomètres à l'est de Toul, 26 kilomètres au nord-ouest de Lunéville et à 64 kilomètres au sud de Briey[4].

    Communes limitrophes

    Nancy est limitrophe de huit communes, toutes situées dans le département de Meurthe-et-Moselle et membres de la communauté urbaine du Grand Nancy. Ces localités sont réparties géographiquement de la manière suivante :

    Maxéville Malzéville Saint-Max
    Laxou N Tomblaine
    O    Nancy    E
    S
    Villers-lès-Nancy Vandœuvre-lès-Nancy Jarville-la-Malgrange

    Topographie

    Nancy est située au cœur des côtes de Moselle, dans une demi-cuvette entre plusieurs collines formant des petits plateaux souvent boisés, aux coteaux parfois abrupts (altitude = de 200 m à 380 m). La plaine dans laquelle se place la cité est sans ouverture à l'ouest et au nord-est. Nancy possédait au Moyen Âge une valeur défensive topographique médiocre du fait de sa situation en cuvette. Frouard, qui possédait d'ailleurs un château, et sa position au point de confluence, ou Saint-Nicolas-de-Port par exemple, auraient sans doute été des choix géographiques plus stratégiques pour une place-forte. Cependant, lors de la création de la ville, le site de Nancy était une plaine au cœur du duché de Lorraine permettant un développement urbain peu contraignant.

    Hydrographie

    Nancy est située à quelques kilomètres en amont du point de confluence de la Moselle et de la Meurthe. Les alentours de la plaine nancéienne sont traversés par différents cours d'eau, naissant sur les hauteurs avoisinantes et se jetant dans la Meurthe, comme le Grémillon, le Boudonville, la Villette, le Nabécor, le Brichambeau, le Frahaut, l'Asnée et l'Amezule[5]. La Meurthe n'occupe pas une position centrale dans la ville puisqu'elle marque la frontière est de la commune, à l'écart de la ville-vieille. Les cours d'eau nancéiens, après une longue période de relatif délaissement, tendent à redevenir depuis les années 1990 des éléments attractifs vers lesquels se tourne la cité comme les jardins d'eau dessinés par Alexandre Chemetoff.

    Le risque d’inondation existe, en cas de ruissellement trop important, malgré les 31 bassins de rétention d'une capacité totale de 260 000 m3[6] présents sous l'agglomération. Du 21 au 22 mai 2012, la ville a été victime des plus violentes inondations de son histoire depuis celles de 1949[7]. Elles ont submergé plusieurs rues et entrainé plusieurs millions d'euros de dégâts[8].

    Climat

    Le climat nancéien est de type océanique dégradé à influence continentale assez marquée. Les températures sont contrastées, à la fois en journée et entre les saisons. Les hivers sont froids et secs par temps de gels. Les étés ne sont pas toujours ensoleillés mais assez chauds. Les brouillards sont fréquents à l'automne et les vents rares et peu violents. Les précipitations tendent à être moins abondantes que sur l'ouest du pays[9].

    Météo-France utilise les relevés de la station de l'aéroport de Nancy-Essey pour ses prévisions locales[10]. Cette station est située à l'est de l'agglomération nancéienne, à une altitude de 210 mètres et à trois kilomètres de la place Stanislas par distance orthodromique.

    Données climatiques et comparaison avec plusieurs grandes villes
    Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
    Biarritz 1887 h/an 1 483 mm/an 3 j/an 34 j/an 30 j/an
    Brest 1530 h/an 1 109 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an
    Nice 2724 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
    Paris 1662 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
    Strasbourg 1693 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
    Nancy 1665 h/an 775 mm/an 30 j/an 27 j/an 54 j/an
    Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

    Source : L'Internaute[9]

    Nancy connaît en moyenne 8 jours de fortes chaleurs et 73 jours de gel par an. La température moyenne annuelle est de 10 °C. La température la plus chaude jamais enregistrée à Nancy fut de 39,3 °C le et la température la plus froide de –26,8 °C le , bien que certaines sources indiquent une température de –30 °C les 8 et 10 décembre 1879[11]. Le jour le plus arrosé[12], lié à un orage diluvien engendrant une pluviométrie de 103 mm, eut lieu le [13]. L'année la plus arrosée a été 1930 avec un cumul annuel de précipitations de 1 048 mm et la plus sèche 1949 avec un cumul annuel de 465,8 mm. Nancy enregistre un ensoleillement de 1 638 heures d'ensoleillement par an en moyenne. Nancy reçoit de fréquentes chutes de neige en hiver ; l'hiver 2010/2011, on a relevé 80 cm cumulés lors de cette saison.

    Relevé météorologique de Nancy
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,8 −0,7 2 4,1 8,4 11,7 13,7 13,2 10,1 6,8 2,8 0,4 6
    Température moyenne (°C) 1,9 2,9 6,5 9,5 13,8 17,2 19,4 19 15,2 11 5,9 2,9 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 4,6 6,4 10,9 14,8 19,2 22,6 25,1 24,7 20,3 15,1 8,9 5,4 14,9
    Record de froid (°C) −21,6 −24,8 −15,9 −6,8 −4,2 1,6 2 2,8 −1,3 −7,9 −12,7 −21,3 −24,8
    Record de chaleur (°C) 16,8 20 24,3 29,3 32,5 36,1 38,2 39,3 33,7 27,2 21,4 18,5 39,3
    Nombre de jours avec température minimale ≤ –5 °C 6,9 4,8 2,2 0,1 0 0 0 0 0 0 1,4 5,8 21,2
    Nombre de jours avec gel 17,4 15,6 12,2 5,1 0,7 0 0 0 0,2 2,6 9,7 15,9 79,4
    Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 5,8 3,1 0,4 0 0 0 0 0 0 0 0,9 4,9 15,1
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0 0,2 2,3 6,8 12,1 10,5 3,8 0,3 0 0 36
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0 0,7 2,8 1,9 0,3 0 0 0 5,7
    Ensoleillement (h) 55,9 79,7 129,1 173,9 199,1 220,9 229,1 213,7 162,8 104,8 51,7 44,3 1 664,9
    Précipitations (mm) 65,4 55,3 59,5 49,3 67,6 69,2 62,4 63 64,7 73,8 65,9 79 775,1
    Record de pluie en 24 h (mm) 36,4 62,6 35 25,8 103 85 65,8 68,5 62,9 62 43,6 72,1 103
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 12,5 9,8 11,4 10 11,9 10,4 8,7 9,2 8,6 9,1 11,3 11,5 124,4
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3,9 4 4 3,9 5,2 5,1 3,9 4,4 3,6 3,8 4,4 4,7 50,9
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,4 1,4 1,4 1 1,9 2,3 1,8 1,7 1,9 1,5 1,7 2,1 20,1
    Humidité relative (%) 87 83 78 74 75 75 75 77 81 86 87 87 80,42
    Nombre de jours avec neige 8 6,7 4,5 1,8 0,1 0 0 0 0 0,1 3,4 6,1 30,7
    Nombre de jours d'orage 0,2 0,5 0,9 1,3 4,4 5,4 5,2 5,1 2,2 0,6 0,4 0,3 26,5
    Nombre de jours avec brouillard 6,2 3,4 2,4 1,6 2,5 1,8 1,6 3,3 7,3 10,2 7,3 6,2 53,8
    Source : ,
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    4,6
    −0,8
    65,4
     
     
     
    6,4
    −0,7
    55,3
     
     
     
    10,9
    2
    59,5
     
     
     
    14,8
    4,1
    49,3
     
     
     
    19,2
    8,4
    67,6
     
     
     
    22,6
    11,7
    69,2
     
     
     
    25,1
    13,7
    62,4
     
     
     
    24,7
    13,2
    63
     
     
     
    20,3
    10,1
    64,7
     
     
     
    15,1
    6,8
    73,8
     
     
     
    8,9
    2,8
    65,9
     
     
     
    5,4
    0,4
    79
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °CPrécipitation mm

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    Schéma du périphérique nancéien.

    La rocade périphérique permet de contourner la ville de Nancy et sa proche banlieue. La ville est contournée à l'ouest par l'autoroute A33 (Nancy/Gentilly - Nancy/Brabois - Lunéville), permettant de relier l'autoroute A31 (Luxembourg - Metz - Nancy - Dijon), la RN 4 (Paris - Nancy - Strasbourg), ainsi que l'autoroute A330 (Périphérique Sud de Nancy), qui fait la jonction entre la RN 57 vers Mulhouse au sud, et la RN 74 vers Sarreguemines à l'est. La rocade est (Voie de l'Amezule) permet de relier directement le nord de l'agglomération (A31) à la rocade sud. À seulement une heure et demie de route de la Belgique, une heure et quart du Luxembourg et de l'Allemagne, elle possède aussi une ouverture intéressante sur l'international. L'autoroute A31 est fréquemment saturée ; ce problème devait être réglé par la réalisation de l'A32, mais ce projet a été interrompu en 2010.

    Pistes cyclables et Vélostan

    Au sein de la communauté urbaine, 124 kilomètres de pistes cyclables sont aménagées, dont la moitié sont situées dans le périmètre de la cité ducale. Sont comptées dans ce total les simples délimitations sur la chaussée, réservant aux vélos une bande le long des véhicules en stationnement. Il existe des « voies vertes » adaptées aux piétons et aux vélos le long de la Meurthe. Depuis plus d'une dizaine d'années[Quand ?], une association d'insertion (Cyclotop) louait des vélos longue durée en plusieurs points de l'agglomération. Renommé en 2007 VélOstan'boutic, ce système coexiste depuis 2008 avec un système de vélos en libre-service : VélOstan'lib, qui complète cette offre de cycles à la location. Nancy est désormais une des rares agglomérations de France à proposer à la fois de la location ponctuelle de courte durée en libre service et de la location longue durée en boutique.

    Voies piétonnes

    Nancy a profité de son attractivité touristique liée à un riche patrimoine pour interdire à la circulation automobile quelques voies en centre-ville, c'est le cas de la place Stanislas[14],[15]. Ce secteur s'est particulièrement étendu en 2000 avec l'arrivée du tramway sur pneu, puis en 2005, lorsque la place Stanislas et les rues alentour ont été rendues piétonnes.

    C'est également le cas pour le quartier du marché central de Nancy, où il est possible de circuler à pied de la rue de la Primatiale jusqu'à l'avenue Foch, en passant par la rue de la Faïencerie, la place Charles III, la rue des Ponts ou la rue Notre-Dame puis la place André-Maginot.

    Transport ferroviaire

    Vue sur la tour Thiers et la gare de Nancy-Ville.
    Un TER Lorraine en gare de Nancy-Ville.

    En 1852, la ligne de Paris à Strasbourg met Nancy à huit heures de la capitale, contre trente à quarante heures de diligence. Jusqu'à l'ouverture de la LGV Est européenne en juin 2007, les trains Corail mettaient près de trois heures pour effectuer la liaison ; aujourd'hui, Nancy se trouve à 90 minutes de Paris.

    Pour les grandes lignes, la ville de Nancy et son agglomération sont desservies par la gare de Nancy-Ville, pôle multimodal et principale gare de l'agglomération ; la gare de Lorraine TGV, ouverte en 2007 et commune aux villes de Nancy et Metz est située à proximité de l'aéroport régional. Cette dernière est spécialisée notamment dans les dessertes vers la province.

    La gare de Nancy est également desservie par le TER 200 alsacien en direction de Strasbourg et Bâle.

    Depuis 1989, la tarification est identique dans toute la communauté urbaine du Grand Nancy, et ce sans distinction du mode de transport, par exemple un trajet Nancy-Jarville revient donc au même prix en train et bus urbain (une première nationale en dehors de l'Île-de-France). Le trafic ferroviaire péri-urbain est en très forte augmentation et s'appuie sur une vingtaine de gares autour de Nancy. La SNCF et la communauté urbaine souhaitent encore le développer[16].

    Le réseau ferré régional Métrolor (nom commercial du TER Lorraine) a été refondu au cours des années 2000 pour améliorer les déplacements entre Nancy et Metz. La tarification régionale est à prix réduit, 46 trains par jour aller-retour circulent entre Nancy et Metz, dont la plupart relient également Luxembourg. Les nouvelles rames climatisées sont à deux niveaux. Cet axe ferroviaire fort se poursuit au sud en direction d'Épinal sur le sillon mosellan et au sud-est en direction de Lunéville avec 36 trains par jour. Entre Nancy et Luxembourg, ainsi qu'entre Nancy et Lunéville, les voyageurs peuvent compter en moyenne sur un train tous les quarts d'heure en heure de pointe[17].

    Pour le trafic TER, l'agglomération dispose de plusieurs autres gares comme celles de Champigneulles et Frouard, qui dessert aussi le port de Nancy, toutes deux situées sur la ligne Paris - Strasbourg. Les autres gares de l'agglomération desservies au départ de Nancy-Ville sont les gares d'Houdemont, Jarville, Laneuveville, Liverdun, Ludres et Pompey.

    Jusqu'à la fin des années 1990, Nancy possédait une seconde gare réservée au trafic des marchandises, située sur une ligne actuellement fermée, allant de Champigneulles à Jarville; la gare de Nancy-Saint-Georges.

    La ville dispose également d'un terminal de transport combiné; le terminal combiné de Nancy-Champigneulles.

    Pour les développements ultérieurs, le plan de déplacements urbains de la ville projette une série d'améliorations à propos du réseau ferroviaire nancéien, avec la rénovation du nœud ferroviaire de Nancy-Jarville, la création d'une ligne de tram-train sur l'ancienne ligne Champigneulles - Nancy Saint-Georges - Jarville, et la construction de nouvelles haltes ferroviaires au sein de l'agglomération, à Maxéville, Vandœuvre, Heillecourt, Nancy Hôpital-central et La Madeleine.

    Transports en commun

    Article détaillé : Service de transport de l'agglomération nancéienne.
    Transport léger guidé de Nancy.
    Le réseau de tramway de Nancy vers 1923[18].

    Le tramway de Nancy est « sur pneu à guidage central ». Après une mise en circulation difficile en raison de nombreuses pannes et incidents, il semble aujourd'hui répondre de manière satisfaisante à la demande de déplacements au sein de l'agglomération mais au prix d'une gêne sonore et visuelle des riverains. Il transporte quotidiennement 60 000 voyageurs sur ses 10 kilomètres. Le choix de la ville de Nancy pour un modèle de tramway sur pneumatiques conçu par Bombardier s'explique par la topographie de la ville, en cuvette. Un véhicule sur pneumatique propose une adhérence supérieure à un véhicule ferré, le tram sur pneus peut desservir les plateaux de la ville, comme celui de Brabois (à 400 mètres d'altitude). Mais cet argument avancé par les tenants du projet peut être discuté, en effet, dans la première moitié du vingtième siècle, un tramway « classique », sur rails, circulait sur un trajet similaire. Les rames circulent sur la ligne T1 entre 4 heures 50 et 1 heure du matin (jusqu'à 2 h 30 les jeudis, vendredis et samedis).

    En 2013, deux autres lignes de transport en commun à haut niveau de service devaient être ouvertes, avec un équipement comprenant des bus nouvelle génération avec guidage optique. Le groupe Bombardier a définitivement interrompu la construction et la commercialisation du tramway sur pneu[réf. souhaitée].

    Avec un titre de transport appelé « PASS », il est possible d'utiliser les lignes de tramway et de bus et une partie du Réseau TER, dans les limites de la communauté urbaine du Grand Nancy. Nancy, en 1989, a été la première ville à proposer ce ticket combiné train+bus.

    Nancy est également desservie par le TER - Métrolor (trains régionaux de Lorraine).

    La région Lorraine et le Sillon lorrain (groupement des agglomérations de Thionville, Metz, Nancy et Épinal sous une même entité, représentant près de 900 000 habitants le long de la Moselle) réfléchissent à la mise en place d'une carte à puce commune, sorte de Carte orange, donnant accès aux réseaux de transports en commun des quatre villes mais aussi aux musées, aux activités diverses. Une première version de cette carte, du nom de Simplicités, a vu le jour en 2007. Elle est valable pour les abonnements travail et étudiant TER Metrolor. Destinée à être compatible avec les réseaux de transports en commun des agglomérations du Sillon lorrain, elle a été mise en service en 2008 sur les transports urbains et suburbains nancéiens qui ont été les premiers réseaux interopérables de la région[19].

    Des abonnements permettent de circuler en train à l'intérieur de la Lorraine, également au Luxembourg et en Sarre (Allemagne) (partenariat Saar-Lor-Lux) et d'utiliser les réseaux de transports (bus, tram, tram-train) de Nancy, Metz, Luxembourg ou Sarrebruck. D'autres titres permettent également des liaisons vers Strasbourg et l'accès à son réseau urbain (bus, tram).

    Un service d’auto-partage est disponible depuis février 2012 dans l'agglomération sous le nom d'Autopi. D'autres communes de l'agglomération proposent des services du même type.

    Transports aériens

    Aéroport de Metz-Nancy-Lorraine.
    Aéroport de Nancy-Essey.

    L’aéroport régional Metz-Nancy-Lorraine, créé au début des années 1990, est commun aux deux métropoles de Nancy et Metz. Il se situe à 32 kilomètres du centre-ville. L'aéroport régional est fortement concurrencé par la proximité relative de plusieurs plateformes aéroportuaires de taille supérieure, comme les aéroports de Luxembourg, Bâle et Roissy, et affiche une activité réduite, aux alentours de 300 000 passagers par an.

    Nancy dispose par ailleurs d’une plateforme aéroportuaire dans sa proche banlieue avec l’aéroport de Nancy-Essey à Tomblaine. Ce dernier accueille des avions d'affaires et possède également le rôle d'aéroport de délestage en cas d’intempéries. Il connait depuis 2012 un plan d’agrandissement, comportant un allongement de sa piste de 1 400 à 1 650 mètres[20].

    Transport fluvial

    Port de plaisance de Nancy vu depuis la promenade de Kanazawa.

    L'agglomération nancéienne est au cœur d'un nœud fluvial, à la confluence de la Moselle, de la Meurthe et du canal de la Marne au Rhin, en connexion avec le canal de l'Est. Le canal de la Marne au Rhin traverse l'est de la cité du nord au sud. Son tracé est parallèle au cours de la Meurthe, qui n'est pas aménagée pour le transport fluvial, il permet un trafic fluvial de petit tonnage au gabarit Freycinet.

    Un quart des échanges de la Lorraine avec l'étranger passent par voie fluviale. La Moselle canalisée, qui accueille 95 % du trafic fluvial de la région, assure la desserte du port autonome de Frouard. Ce port est situé dans la périphérie nord de Nancy et est exploité sous le nom de « Nancyport »[21]. Le port de Frouard possède sept hectares de terrains le long de 700 mètres de quais. Le site est géré par la chambre de commerce et d'industrie de Meurthe-et-Moselle et a traité 3,5 millions de tonnes de fret en 2006[22].

    En ce qui concerne l'activité touristique, Nancy est accessible aux embarcations par la Moselle et le canal de la Marne au Rhin, le port de plaisance étant situé sur ce dernier, en lisière du centre-ville et au sein du quartier Stanislas - Meurthe.

    Vie et urbanisme

    Article détaillé : Histoire et urbanisation de Nancy.
    Article connexe : Liste des plus hauts bâtiments de Nancy.
    Panorama sur le centre-ville de Nancy :
    Le cours Léopold • la basilique Saint-Epvre • le parc de la pépinière • la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation • la ville-neuve et l'église Saint-Nicolas
    Au premier plan : clochers de l'église Saint-Sébastien et le marché couvert de Nancy.

    Démographie

    La ville, d'une superficie relativement modeste de 1 501 hectares, apparait densément peuplée : 7 086 habitants au km². Nancy a rejoint les communes voisines de la première couronne périphérique sous une forme d’urbanisation continue. À la différence de la plupart des villes d’importance au moins égale, Nancy n’a pas connu d’extension de son territoire par annexion des localités limitrophes. Les recensements effectués par l'Insee donnent :

    • Commune de Nancy : 105 382 habitants au 1er janvier 2011[23];
    • Communauté urbaine du Grand Nancy : 256 246 habitants en 2011[24] ;
    • Unité urbaine de Nancy (pôle urbain) : 285 358 habitants en 2011 (délimitation 2010)[25] ;
    • Aire urbaine de Nancy : 434 565 habitants en 2011 (délimitation 2010)[26].

    Par ailleurs Nancy fait partie d’une association appelée Sillon lorrain, qui regroupe les principales villes et agglomérations du Sillon mosellan à l'exception de Luxembourg. Cependant cette association n’a que très peu d’influence sur la politique d’aménagement du territoire en Lorraine.

    En 2012, la commune comptait 105 067 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    29 14128 22730 53229 24129 12231 44535 90138 79540 289
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    48 19949 30552 97866 30373 22579 03887 11096 306102 559
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    110 570119 949113 226114 491120 578121 301113 477124 797128 677
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012 -
    123 428107 90296 31799 351103 605105 468105 382105 067-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2004[28].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    Après 1962, la population de la commune décline rapidement au profit de la première puis de la seconde couronne par un phénomène d'étalement urbain. La population de l’agglomération ne cesse de s’accroître, passant de 270 000 habitants en 1962 à plus de 285 000 en 2011. Parallèlement, la ville centre regagne des habitants depuis 1982 grâce à des opérations de réhabilitations urbaines qui laissent une large place à l'habitat, notamment dans le quartier Meurthe-Canal.

    Avec 285 358 habitants, au dernier recensement INSEE de 2011 (délimitation 2010), Nancy est la deuxième unité urbaine de Lorraine, juste derrière Metz (288 025 habitants). En revanche, l'aire urbaine de Nancy est la première de la région avec 434 565 habitants en 2011, devant celle de Metz (389 529 habitants), et la 20e de France.

    Par la proportion d'étudiants résidents de 18 à 24 ans dans sa population totale (la densité étudiante) au recensement de 2008, l'aire urbaine de Nancy se classe à la troisième place des aires urbaines françaises étudiantes[29],[30].

    Tissu urbain

    Nancy est l'exemple même d'une agglomération qui s'est développée de manière radio-concentrique autour de la ville-centre, aujourd'hui densément peuplée, avec une moyenne supérieure à 7 000 habitants au km2. La première couronne périphérique concentre l'habitat collectif de l'agglomération, sous forme de grands ensembles, bâtis dans les années 1960 et 1970, dans des localités limitrophes à Nancy comme Jarville, Tomblaine, Essey, Saint-Max, Malzéville, Maxéville, Champigneulles, Laxou et surtout Vandœuvre. La deuxième couronne, plus lointaine, est marquée par l'étalement de l'habitat individuel dans de vastes zones pavillonnaires que le développement de l'automobile a permis dans les années 1980 et 1990, phénomène concernant principalement les communes de Bouxières, Heillecourt, Houdemont, Ludres, Dombasle, Saint-Nicolas, Varangéville, Pulnoy, Liverdun et Seichamps.

    Avec une population municipale de 30 646 habitants au 1er janvier 2011[31], Vandœuvre-lès-Nancy est la deuxième commune la plus peuplée de Meurthe-et-Moselle et donc le second pôle de l'agglomération. Viennent ensuite Laxou (14 681 habitants) et Villers-lès-Nancy (14 451 habitants), puis Saint-Max (9 707 habitants), Maxéville (9 661 habitants), Jarville-la-Malgrange (9 415 habitants), Malzéville (8 070 habitants) et enfin Tomblaine (7 661 habitants)[32].

    Autour de l’agglomération de Nancy se trouvent trois communautés de communes péri-urbaines : la communauté de communes du Bassin de Pompey avec la ville de Pompey ; la communauté de communes Moselle et Madon autour de Neuves-Maisons ainsi que la communauté de communes des Pays du Sel et du Vermois avec Saint-Nicolas-de-Port. Les villes et villages de ces communautés de communes, intégrées dans l'aire urbaine de Nancy, sont généralement considérées comme des villes-dortoir, avec une majorité d'actifs travaillant au sein de l'agglomération nancéienne.

    Quartiers

    Le découpage de la ville retenu par la mairie pour les conseils de quartier date de juin 2008[33],[34], et compte onze quartiers. Chacun d'eux est doté d'une mairie annexe, d'un bureau de poste, et pour certains d'un poste de police.

    Quartier Jeanne d'Arc.
    Villa les Glycines, dans le quartier de Saurupt.
    1. Plateau de Haye : Haut-du-Lièvre - Parc des Carrières - Gentilly
    2. Boudonville - Scarpone - Libération
    3. Trois Maisons - Saint-Fiacre - Crosne - Vayringe
    4. Ville Vieille - Léopold
    5. Charles III - Centre Ville
    6. Poincaré - Foch - Anatole France - Croix de Bourgogne
    7. Beauregard - Boufflers - Buthegnémont
    8. Mon Désert - Jeanne d'Arc - Saurupt - Clemenceau
    9. Haussonville - Blandan - Donop
    10. Saint-Pierre - René II - Marcel Brot
    11. Stanislas - Meurthe

    Ne fait pas partie de Nancy intra-muros, le technopôle de Nancy-Brabois.

    Plateau de Haye (Haut du Lièvre) Boudonville Trois Maisons
    Plateau de Haye (Gentilly)
    Beauregard
    N Rives-de-Meurthe
    O    Centre Gare / Charles III - Centre Ville    E
    S
    Nancy-Brabois (Technopôle) Mon-désert
    Haussonville - Blandan - Donop
    Saint-Pierre - René II - Marcel Brot

    En place de 2002 à 2008, l'ancien découpage, fortement similaire à l'actuel, comptait douze quartiers[35]. Beauregard, Boudonville, Buthégnemont, Haussonville, Haut-du-Lièvre, Saint-Nicolas, Saint-Jean, Saurupt, Trois-Maisons sont tous des lieux-dits et anciens faubourgs « hors-les-murs » intégrés à la ville au fur et à mesure de sa croissance et de son histoire. La ville se développe désormais à l'est, dans le quartier Stanislas - Meurthe, sur les anciennes friches industrielles comprises entre la Meurthe et le canal de la Marne au Rhin.

    Toponymie

    Formes anciennes

    La plus ancienne attestation du nom de la ville apparaît sur une monnaie mérovingienne, un triens (tiers de sou) en or daté du début du VIIe siècle et trouvé au XIXe siècle à Nancy, en un lieu exact inconnu. La monnaie a été frappée au nom de MEDOALD et porte à l'avers la légende NANCIACO[36]. Elle est conservée au Cabinet des médailles de la Bibliothèque Nationale. Un exemplaire identique, aujourd'hui conservé au Musée de Metz, a été mis au jour à Woippy, et un autre est au Musée d'Épinal.

    Ce n'est que plusieurs siècles plus tard que l'on trouve les formes écrites Nanceiacum, en 896, puis Nanceio, en 1073 dans une charte de l'évêque Pibon de Toul portant la signature suivante : « Odelrici advocati de Nanceio »[Note 3]. On trouve ensuite Nancei dès 1138/1176, puis la forme moderne Nancy en 1594.

    Nancy est également nommée Nanzeg en luxembourgeois[37] et Nanzig en allemand.

    Étymologie

    La première attestation Nanciaco est clairement formée avec le suffixe locatif d'origine gauloise -(i)aco (latinisé en -(i)acum). Ce suffixe était très généralement associé à un nom de personne pour former des noms de lieu du type "le domaine de...". Il a été très utilisé à la fin de la période gallo-romaine et pendant la période mérovingienne[38],[39] et a produit des milliers de noms de localité en France. D'après Monika Buchmüller-Pfaff[40], ce type de toponyme pourrait être lié au régime domanial romain et pourrait s'interpréter comme issu du jargon fiscal de l'Antiquité tardive, où pour asseoir l'impôt foncier, on aurait désigné les propriétés d'après le nom des propriétaires[41].

    Xavier Delamarre propose ici le nom de personne gaulois attesté Nantios[42]. Nancy serait alors un ancien Nantiaco, le domaine de Nantios.

    Il existe d'autres noms de localités d'étymologie similaire comme Nantiat (Haute-Vienne), Nanthiat (Dordogne), Nancy-sur-Cluses (Haute-Savoie), Nançay (homonyme de Nancy, Nanciacum 1239) (Cher), Nance (Jura) ou Nances (Savoie).

    Cependant, le nom propre Nantios est lui-même probablement formé sur le gaulois nanto qui désignait une vallée (encaissée), un torrent ou une rivière[43], pouvant être associé à une zone marécageuse. Nantios pourrait donc être traduit par Duval[43]. Or, le terme nanto correspond parfaitement à la situation de Nancy, dans la vallée de la Meurthe, au bord d'une zone marécageuse dominée de 100 à 150 mètres par la Côte de Moselle.

    La celticité et le sens de nanto sont assurés : on retrouve le même terme nanto sous la forme nant en gallois et en breton avec le sens de vallée, et dans le nom d'un peuple gaulois des Alpes, les Nantuates, "Ceux-du-Val"[44]. Par ailleurs, nanto (ou nantu) est à l'origine de plusieurs noms de localités en France, souvent situées dans des vallées encaissées ou bien marquées, comme Nantua (Ain), les nombreux Nanteuil, Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs), Les Nans (Jura), Nans (Var) ou encore Nant (Aveyron)[Note 4],[42].

    Ceci amène à pousser plus loin l'interprétation en formulant une autre hypothèse : ou bien le propriétaire portait si bien son nom que celui-ci provenait lui-même du lieu, ou bien Nanciaco a été formé directement sur nanto : Nanciaco est-il le domaine de Duval, ou bien le domaine du val, c'est-à-dire (le lieu de) la vallée ? Cette dernière alternative implique que le suffixe -(i)aco ait pu aussi être utilisé sur des noms communs (ici nanto "la vallée" + -iaco > *Nantiaco, "le lieu de la vallée"), ce qui n'est pas exclu par les spécialistes[38], bien que sans doute moins fréquent (voir le cas de Nantua, ancien Nantoaci, qui semble bien formé directement sur nanto). Le fait que la zone marécageuse toute proche ne soit pas propice à l'installation d'un domaine agricole et qu'aucun reste de cette nature n'ait jamais été retrouvé à l'endroit même, à la différence des alentours où les villages et fermes étaient nombreux (Essey-lès-Nancy, Saint-Max, Maxéville, Malzéville, Boudonville, Tomblaine), renforce ici cette hypothèse qui ne serait pas la plus probable dans le cas général.

    Histoire

    Article détaillé : Histoire et urbanisation de Nancy.

    Bien que de nombreux sites préhistoriques aient été découverts sur les plateaux entourant la ville, comme la Cité d'Affrique (Ve siècle av. J.-C.) au sud-ouest et des habitats celtiques des Leuques sur la butte Sainte-Geneviève, le site historique de la ville ne semble pas avoir été vraiment occupé avant l'époque mérovingienne, vers la fin du VIIe siècle. On mentionne l'existence d'un gué sur la Meurthe au VIIIe siècle.

    Fondation

    La naissance de Nancy est en fait liée à l'édification d'un château féodal, au cours du XIe siècle, par Gérard d'Alsace qui y fonde une petite cité qui deviendra la capitale du duché de Lorraine sous ses successeurs au XIVe siècle. En 1218, au cours de la Guerre de Succession de Champagne, sous le règne du duc Thiébaud Ier, la ville est totalement incendiée par l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen. Elle sera reconstruite, agrandie et protégée par un nouveau château.

    Moyen Âge et Renaissance

    René prend la ville de Nancy. Les Bourguignons la restituent (7 octobre 1476). Gravure représentant la bataille de Nancy (bibliothèque diocésaine de Nancy).

    C'est lors de la bataille de Nancy, qui fut précédée par un siège, que Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, meurt en janvier 1477 face au duc René II à l'étang Saint-Jean[45]. René II est également considéré comme le premier duc bâtisseur : il fait reconstruire son palais ducal et fait ériger à côté l'église des Cordeliers ainsi qu'un lieu de culte à Notre-Dame-de-Bonsecours (notons également la construction d'une basilique gothique flamboyante à Saint-Nicolas-de-Port, d'où le duc est parti pour entamer la reconquête de sa capitale). Hieronimo Citoni créa la ville neuve de Nancy en 1596.

    À la mort d'Henri II le 31 juillet 1624, sa fille, Nicole de Lorraine, devait être héritière du duché de Lorraine. Mais, en raison de la découverte d'un testament de René II de Lorraine précisant que les femmes n'ont pas droit à la succession, son mari, Charles de Vaudémont revendique la couronne pour son père, François de Vaudémont. Les députés acceptent, instaurant ainsi la loi salique. François II abdique fin novembre 1625 et Charles IV devient ainsi duc de Lorraine[46]. Charles IV témoigne à de nombreuses reprises de sa préférence envers le Saint-Empire romain germanique par rapport à la France : réception de Marie de Rohan, exilée par Richelieu à la suite de sa compromission dans le complot de Chalais entre 1626 et 1628 et de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII et en révolte contre Richelieu ; mariage de celui-ci avec Marguerite de Lorraine, sœur de Charles IV ; soutien militaire de l'Empire en Franconie contre la Suède ; enfin, en violation avec le traité de Vic et celui de Liverdun, aide à l'empereur Ferdinand II pour libérer Haguenau des Suédois. Le roi de France, sur le conseil de Richelieu, décide alors d'assiéger Nancy[47].

    En septembre 1633 commence le siège de Nancy : Louis XIII ordonne de brûler les moulins, occuper les châteaux, couper les ponts et construire retranchements et forts en mobilisant six mille soldats et dix mille paysans de Lorraine et de Champagne[48]. Malgré la résistance, menée notamment par Henriette de Lorraine, sœur du duc de Lorraine restée à Nancy, Henri de Mouy, gouverneur de la cité, Nancy n'a pas d'autre choix que de capituler et Nicolas François de Lorraine se charge des négociations. Le traité de Charmes, signé le 20 septembre, prévoit notamment le désarmement des troupes du duc de Lorraine et l'occupation d'une grande partie de la ville, de ses points-clés et de ses alentours par les troupes françaises. De nombreux membres de la maison de Lorraine fuient à Bruxelles ou en Italie et Charles IV, dans l'espoir d'une alliance avec l'Empire lui permettra plus tard de récupérer la Lorraine[49].

    Sous le règne du duc Charles III, la ville bénéficie de nombreuses extensions matérialisée par la naissance de la ville-neuve.

    Les Lumières (1697-1789)

    Stanislas Ier Leszczyński, un roi imposé par la France à Nancy.

    Léopold Ier souhaite redonner à Nancy la grandeur qu'elle avait au temps de Charles III ; son projet ne prend vraiment forme qu'après 1714 et la fin de l'occupation française[50]. Il commence par prendre, un an après le début de son règne, une ordonnance libérale permettant à quiconque d'exercer le métier de son choix, même s'il n'a pas fait d'apprentissage ou de chef-d'œuvre : ceci dans le but d'attirer des artisans étrangers et de fournir du travail à la population touchée par la pauvreté[50]. Cette politique, efficace, permet l'installation de manufactures : une de tissus dans l'ancien hôpital Saint-Charles; une autre rue Saint-Thiébaut; une de bas de laines à l'emplacement de l'asile des pestiférés qui employait les enfants indigents de la ville; deux manufactures de soie; et, surtout, un atelier de tapisserie, dirigé par Charles Mité et installé dans le palais ducal[50].

    Stanislas Leszczyński, roi de Pologne et beau-père du roi de France par sa fille Marie Leszczynska, mariée à Louis XV en 1725, souverain écarté du trône de Pologne en 1709 puis en 1733, reçoit en viager le duché de Bar et le duché de Lorraine, que le duc légitime François III est contraint d'échanger contre la Toscane au traité de Vienne. S'il règne, il n'a que peu de pouvoir de décision : c'est l'intendant dépêché par le roi de France qui gère les affaires du duché, préparant l'intégration à la France. Stanislas s'applique à améliorer la qualité de vie de ses nouveaux sujets et à faire du duché un pôle culturel. Le duché, libéré de la pression militaire française, connaît alors une sorte d'apogée, en plein siècle des Lumières. Stanislas crée en l'honneur de son gendre une place Royale de belles proportions qui recevra plus tard son nom. À la mort de Stanislas en 1766, le duché revient à la couronne de France.

    Nancy est le siège d'un évêché depuis 1778 diocèse créé aux dépens de celui de Toul (qui lui sera rattaché par Napoléon). La ville possède également une cour d'appel.

    En août 1790, la ville fut l'objet d'une révolte militaire réprimée sévèrement par les troupes du marquis de Bouillé : le régiment des hussards de Lauzun chargea dans les rues de la ville. Cet événement, connu sous le nom « d'affaire de Nancy », fut le principal épisode de la période révolutionnaire à Nancy. En 1793, Marat-Mauger, nommé commissaire du Conseil par Garat, instaure une véritable dictature pendant plusieurs mois avant d'être chassé par le député Faure[51].

    Capitale de l'Est de la France (1871-1914)

    En 1871, la ville reste française tandis que l'Alsace et la Moselle, avec Strasbourg et Metz, sont rattachées à l'Allemagne par le traité de Francfort. Nancy connaît alors une période de prospérité et un nouvel âge d'or culturel. En effet, de nombreux optants (Alsaciens et Mosellans refusant la nationalité allemande) choisissent de s'y installer, parmi lesquels un grand nombre d'intellectuels et d'industriels.

    Nancy devient alors la principale ville de l'est de la France et sa population augmente de façon considérable passant de 50 000 habitants en 1870 à 120 000 habitants en 1914. Mais avec l'annexion, Nancy devient un symbole et sombre, peu à peu, dans une crise nationaliste à partir de 1889 qui voit arriver parmi les conseillers municipaux, sur les bancs de l'Assemblée, des élus antisémites. Ville de sidérurgie depuis les années 1880, Nancy se rêve aussi en ville charbonnière à la toute fin du XIXe siècle. Le projet, dû à l'impulsion de maîtres de forges (Cavallier, Lespinats, Saintignon, Villain), d'ingénieurs des Mines, de banquiers et d'hommes d’affaires locaux, restera cependant sans lendemains.

    À cause de la poussée démographique des années 1870-1900, l'urbanisation à Nancy sera pour le moins anarchique. C'est une ville en pleine expansion qui verra la naissance, en 1894, de la Société des arts décoratifs lorrains, future École de Nancy, dont les chefs de file seront Émile Gallé, Antonin Daum, Louis Majorelle, Victor Prouvé ou encore Eugène Vallin. L'exposition de cette société, créée sur l'initiative de l'architecte Charles André, a le mérite de faire connaître, au côté d’Émile Gallé, d'autres artistes nancéiens. Parmi eux, l'ébéniste Eugène Vallin expose, dans la section consacrée à l'architecture, un plafond de salle à manger pour la demeure qu'il est sur le point de construire boulevard Lobau. C'est l'une des premières réalisations architecturales de l'art 1900 à Nancy.

    Article détaillé : Spéléodrome de Nancy.

    À la suite du fort accroissement de la population de l'agglomération nancéienne, les besoins en eaux de la ville de Nancy furent considérablement augmentés. Édouard Imbeaux eut en charge la réalisation d'une galerie de captation des eaux souterraines du plateau de la Forêt de Haye[52]. Abandonnées dès les années 1930, ces galeries développant environ 6,6 km ont été réhabilitées pour la pratique de la spéléologie par l'Union spéléologique de l'agglomération nancéienne (USAN) en 1991[53] et sont gérées par la Ligue spéléologique lorraine (LISPEL)[54]. Désormais appelées le spéléodrome de Nancy, elles servent de lieu de formation à la spéléologie et la plongée souterraine. Chaque année le site est ouvert au grand public par l'USAN à l'occasion des Journées européennes du patrimoine.

    Affiche pour l'exposition universelle de l'Est de la France par Pierre-Roger Claudin. Collection Pierre Boyer.
    Tramway, rue Saint-Jean, vers 1912.
    La Villa Majorelle, emblématique de l'École de Nancy.

    La ville se dote, en 1874, du premier réseau de tramway nancéen, tout d'abord à traction hippomobile, puis, à compter de 1899, à traction électrique, concédé à la Compagnie générale française de tramways (CGFT), et qui l'exploitera jusqu'en 1958.

    L'Alliance provinciale des industries d'art, ou École de Nancy, dont le but est la renaissance et le développement des métiers d'art en Lorraine, va institutionnaliser ce mouvement en 1901. Les statuts de cette association, son but, et la composition de son comité directeur sont révélateurs des liens étroits existant entre les industriels, et les artistes locaux. L'exposition universelle de l'Est de la France de 1909, sera la dernière manifestation collective de l’École de Nancy. Eugène Vallin en construira le pavillon. Entre 1891 et 1911, sur 3 500 édifices construits, 250 sont influencés par l'Art Nouveau, et une cinquantaine d'édifices se démarquent.

    Les commanditaires d'édifices de style 1900 sont des particuliers, des industriels ou des notables locaux, souvent originaires des territoires annexés d'Alsace-Moselle. Les maîtres d'œuvre, architectes, ingénieurs, ou entrepreneurs, viennent d'horizons différents. La plupart des architectes, comme Lucien Weissenburger, Henry Gutton, ou Émile André, ont une formation classique : ils sont diplômés de l'École des beaux-arts de Paris, ou sortent de l'atelier de Victor Laloux. Par contre, les ingénieurs, tels le polytechnicien Henri Gutton ou Frédéric Schertzer, ont une formation plus souple, ouverte aux innovations techniques. Enfin, nous trouvons l'ébéniste Eugène Vallin, le premier semble-t-il à traduire dans l'architecture, les principes de l'Art nouveau à Nancy.

    Guerres mondiales : 1914-1945

    Première Guerre mondiale

    Place Stanislas pendant l'hiver 1915 sous les bombardements allemands. Lithographie de Léopold Poiré, (Centre Image Lorraine).

    Lors de la déclaration de guerre de Première Guerre mondiale, le 4 août 1914, la ville de Nancy est aussi proclamée en état de siège, ce qui perturbe la vie quotidienne[55]. Des flux de réfugiés arrivent à partir du 20 août et la panique gagne la ville et ne se calme qu'à la fin de la bataille du Grand Couronné[56]. Fin 1914, la moitié des habitants a quitté la ville, qui accueille sept mille réfugiés, dont plus de la moitié à la caserne Molitor[56]. Le 1er janvier 1916, les Allemands commencent à bombarder Nancy afin d'en terroriser les habitants[57]. La carte de pain est établie fin 1917 et la ville est évacuée début 1918[57]. Nancy fait partie des 69 communes françaises décorées de la Légion d'honneur (Ville dont l'ardent patriotisme s'est affirmé magnifiquement au cours des épreuves de la guerre. Directement menacée, a assisté avec le plus beau courage à la bataille du Grand Couronné, livrée pour la défendre, bombardée par avions, prise par canons à longue portée, n'a jamais, malgré les souffrances, perdu son sang-froid. À bien mérité du pays.).

    Entre-deux-guerres

    En 1926, un meeting aérien est organisé en juin.

    Christian Moench pilote local .

    Seconde Guerre mondiale

    Place Stanislas occupée par des soldats allemands avec camions de ravitaillement en juin 1940.

    L'armée allemande entre à Nancy sans combattre le 16 juin 1940[58].Camille Schmitt, alors maire, reste sur place et tente de faire la liaison avec le gouvernement de Vichy, mais, Nancy se trouvant en zone interdite, la communication est très difficile[58]. L'Est républicain et L'Éclair de l'Est ne paraissent pas ; les locaux de L'Est Républicain servent à la parution de L'Écho de Nancy[58]. Lors de l'instauration du Service du travail obligatoire, une partie de la jeunesse va travailler en Allemagne tandis qu'une autre entre dans la clandestinité : 300 d'entre eux sont raflés par la Gestapo et envoyés à Mauthausen où les trois-quarts meurent[59].

    La communauté juive de Nancy, composée de 3 800 membres et environ 160 entreprises en partie venues de l'immigration de Pologne et d'Europe centrale, subit discriminations, port de l'étoile jaune et, à partir de 1942, arrestations, transferts au camp d'Écrouves puis déportations. Parmi eux, Gustave Nordon (1877-1944, fondateur de l'entreprise Nordon frères) et le grand rabbin Hagenhauer. Toutefois, en juillet 1942, des policiers nancéiens ont permis à plus de 350 Juifs de fuir en leur fournissant tickets et laisser-passer, de sorte que seuls 32 sur les 385 menacés par l'opération Vent printanier sont arrêtés lors de la rafle manquée.

    Nancy, occupée, est une ville de garnison, siège du quartier général de la 1. Fallschirm-Armee de juillet à septembre 1944.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la libération de Nancy de l'occupation allemande est menée par la troisième armée américaine du général Patton pendant la campagne de Lorraine en septembre 1944. Les troupes alliées arrivent par l'actuelle avenue de la Libération. La Gestapo est installée au carrefour de la rue de Boudonville et du boulevard Albert-Ier ; on peut lire une plaque en commémoration des nombreuses victimes de ce service devant le bâtiment.

    Après 1945

    Le , une violente mutinerie à la prison Charles-III à Nancy fait découvrir au grand public la réalité de la prison (mauvaise hygiène, sévices et brimades)[60].

    Dans les années 1960, et jusqu'en 1980, la ville de Nancy a procédé à des rénovations urbaines importantes et parfois très décriées. Le quartier Saint-Sébastien fut d'abord érigé sur d'anciens taudis, il est composé de plusieurs tours d'environ 15 à 20 étages et du vaste centre commercial Saint Sébastien.

    Mais c'est le quartier gare qui a connu l'opération la plus spectaculaire avec la construction en 1975 de la tour Thiers qui culmine à plus de 100 mètres de hauteur. Cette tour fut l'objet de vives critiques parce qu'elle jouxte des immeubles datant de l'époque Art nouveau et qu'elle bouche la perspective vers l'ouest depuis la place Stanislas.

    Les quartiers Croix-de-Bourgogne et Saint-Léon à l'ouest de la gare sont les dernières opérations d'urbanisme de grandes ampleurs qui ont eu lieu dans l'hypercentre de la ville.

    Depuis le milieu des années 1990, la communauté urbaine du Grand Nancy s'est engagée dans une vaste et progressive réhabilitation des rives de Meurthe dans l'est de la ville. Près de 400 hectares sont concernés dans l'un des plus grands chantiers qu'a connu Nancy, les objectifs sont multiples, exploiter le peu de place encore disponible sur le territoire de la ville, étendre le centre-ville et reconquérir les berges de la Meurthe jusqu'ici mise à l'écart de Nancy.

    Le quartier de la gare est également engagé depuis 2005 dans une opération d'urbanisme dont le but est d'embellir ce quartier, y construire des immeubles de bureaux ainsi qu'un nouveau palais des congrès incluant partiellement l'ancien centre de tri postal, labellisé « Patrimoine du XXe siècle », les colonnes de courrier, une des trois tours et les galeries côté voies ferrées seront néanmoins démolies. Ce nouveau quartier de la ville s'étendra de la gare jusqu'à l'emprise de l'ancienne prison Charles III démolie à la suite de la construction d'un nouveau centre de détention dans le quartier du Haut-du-Lièvre.

    Économie

    Nancy est la cinquième place financière de France[61], elle possède entre autres les sièges « régionaux » des principales banques françaises. Une « maison de la Finance » a ouvert ses portes dans une partie du bâtiment de Saint-Gobain (PAM) le 1er février 2007, à proximité du campus lettres et sciences humaines de l'Université de Lorraine.

    Nancy est également le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Meurthe-et-Moselle qui gère le port de Frouard ainsi que de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Lorraine.

    La ville abrite également le quotidien L'Est républicain, qui fait partie du groupe EBRA anciennement Groupe Est républicain qui est le premier groupe de presse quotidienne régionale française.

    Le technopôle de Nancy-Brabois, situé sur un plateau au sein de la commune de Vandœuvre-lès-Nancy, est l'un des plus importants du pays[62] et l'un des trois premiers aménagés avec ceux de Sophia Antipolis à Nice et de Meylan à Grenoble. En 2007 près de 300 entreprises y emploient plus de 15 000 personnes et 17 000 étudiants sont présents sur le site.

    Emploi

    Évolution de l'emploi salarié
    Emplois salariés 1989 2000
    Agriculture 538 698
    Industrie 30 239 23 386
    Construction 9 638 8 545
    Commerce 19 424 20 680
    Services 95 113 110 048
    Totaux 154 952 163 357

    La zone d'emploi rassemble un total de près de 168 000 emplois, ce qui en fait la première zone d'emploi de Lorraine selon les chiffres du recensement de 1999. Le bassin d'emploi affiche également un pourcentage d'emplois stables parmi les plus élevés en permettant à 88 % des actifs résidents de trouver leur emploi sur place[63].

    Avec 13 000 emplois métropolitains supérieurs, Nancy se classe au 16e rang[64] des aires urbaines françaises. Elle apparaît particulièrement bien positionnée sur les domaines de l'information, de la recherche et des télécommunications.

    Entreprises de l'agglomération

    Avec plus de 23 000 entreprises[65], le tissu économique est essentiellement composé de PME-PMI sans qu'on puisse réellement parler de secteur industriel dominant. Elle a ainsi été relativement préservée des crises du textile, de l'industrie minière, de la sidérurgie ou encore de l'activité brassicole (la Brasserie de Champigneulles est la dernière grande brasserie de Lorraine et l'une des plus importantes de France) qui ont successivement touché la région.

    Politique et administration

    La ville est le siège de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, du conseil départemental, du rectorat de l'académie de Nancy-Metz, de la communauté urbaine du Grand Nancy et du diocèse de Nancy-Toul. En 2007, la commune de Nancy a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[66].

    Tendances politiques et résultats

    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle.

    Nancy est une ville traditionnellement de droite. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, tous les maires de la ville ont été de ce bord politique. Le même phénomène se retrouve pour les résultats aux élections nationales, à l'exception de l'élection présidentielle de 2012, où Nancy a placé François Hollande en tête avec 55 % des suffrages exprimés.

    Administration territoriale

    Nancy est divisée en quatre cantons. Tous sont constitués exclusivement d'une partie de la commune. Les onze quartiers de la ville de Nancy ne correspondent pas à ce découpage cantonal. La sociologie politique varie fortement selon les quartiers nancéiens, certains votant plus à gauche, ce qui explique que trois cantons sur quatre le sont alors que la mairie est acquise à la droite.

    Conseiller général Parti Canton Code cantonal Population (1999)
    Dominique Olivier PS Canton de Nancy-Est 54 19 24 423 hab.
    Mathieu Klein PS Canton de Nancy-Nord 54 20 24 463 hab.
    Sophie Mayeux UMP Canton de Nancy-Ouest 54 21 34 138 hab.
    Nicole Creusot PS Canton de Nancy-Sud 54 22 24 481 hab.

    Les électeurs de Nancy sont répartis sur deux circonscriptions législatives. La ville ne constitue pas l'ensemble de ces deux circonscriptions, qui s'étendent également sur des communes de la petite et grande couronne de l'agglomération.

    • 1re circonscription (cantons de Nancy-Est, Nancy-Nord et Nancy-Sud) : Chaynesse Khirouni, PS.
    • 2e circonscription (canton de Nancy-Ouest) : Hervé Féron, PS.

    Administration municipale

    Le conseil municipal actuel a été élu lors des élections municipales de 2014, le tableau ci-dessous reprend le partage des sièges au sein du conseil municipal de Nancy

    Groupe Président Effectif Statut
    Rad-UDI Laurent Hénart 42 majorité
    PS-PCF Bertrand Masson 13 opposition

    Liste des maires

    Hôtel de ville.
    Le logo de la ville de Nancy utilise la police Bodoni, avec la patte du y final ayant subi une symétrie verticale.

    Liste des maires qui se sont succédé à la mairie de Nancy :

    Liste des maires successifs depuis 1947
    Période Identité Étiquette Qualité
    26 octobre 1947 10 mai 1953 Jean Lionel-Pèlerin RPF Sénateur (1948-1952)
    Décédé au cours du mandat
    10 mai 1953 22 août 1961 Raymond Pinchard CNIP Décédé au cours du mandat
    9 septembre 1961 8 janvier 1970 Pierre Weber RI Conseiller général du canton de Nancy-Est (1945-1970)
    Démission au cours du mandat
    8 janvier 1970 12 février 1970 André Rosambert DVD  
    17 février 1970 23 mars 1977 Marcel Martin centriste Sénateur (1965-1974)
    Décédé au cours du mandat
    23 mars 1977 12 mars 1983 Claude Coulais UDF-PR Conseiller général du canton de Nancy-Ouest (1970-1982)
    Député (1973-1976, 1978-1981)
    Secrétaire d'état (1976-1978)
    12 mars 1983 6 avril 2014 André Rossinot UMP-PR puis UDI Député (1978-1986, 1988-1993, 1995-1997)
    Ministre (1986-1988, 1993-1995)
    Président du Grand Nancy (depuis 2001)
    6 avril 2014 en cours Laurent Hénart UDI-PR
    • Président du Parti radical (depuis 2014) ;
    • Député de la 1ère circonscription de Meurthe-et-Moselle (2005/2012) ;
    • Secrétaire d’État chargé de l’insertion professionnelle des jeunes (2004-2005).

    Juridictions

    Les principales juridictions sont la Cour d'appel de Nancy, la Cour administrative d'appel de Nancy, le Tribunal administratif de Nancy et le Tribunal de Grande Instance de Nancy.

    Espaces verts - fleurissement

    La ville a été récompensée par quatre fleurs avec la distinction Grand Prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[67].

    40 parcs urbains répartis sur 300 ha, dont le parc de la Pépinière, situé en plein centre de la Ville, est un des plus vastes de France en centre ville avec près de 22 hectares d'espaces vert, d'arbres centenaires, un petit zoo, et la présence de nombreuses perruches à collier en liberté.

    3 jardins remarquables labellisés.

    Avec la Forêt de Haye, Nancy a la 2e forêt périurbaine de France après Fontainebleau.

    Jumelages

    Après la Seconde Guerre mondiale, Nancy a développé de nombreux jumelages avec des localités européennes, puis avec des villes d'Asie et d'Amérique du Nord. À ce jour, la commune compte huit jumelages actifs, symbolisés par des échanges réguliers et des manifestations temporaires :

    En 1969, pour leur apport à la réconciliation franco-allemande, Nancy et Karlsruhe, sa ville jumelle, furent récompensées du prix de l'Europe. La nomenclature des voies municipales rend hommage à certaines villes jumelées, on trouve ainsi à Nancy une place de Padoue, non loin du Campus Artem ; et une place de Karlsruhe, à proximité du parc Sainte-Marie et de la cité judiciaire. Le 8 avril 2011, a également eu lieu à la Pépinière l’inauguration d’une allée au nom de Kiryat Shmona, en présence du maire de la cité israélienne et de l’ambassadeur d’Israël en France[74].

    Le jumelage avec la ville grecque du Pirée a été abandonné pour cause d'arrêt des relations communes.

    Garnison

    Nancy est l'une des sept villes françaises disposant d'un Gouverneur militaire.

    Jusqu'à sa dissolution en 2010, l'état-major de la 4e Brigade Aéromobile était stationné dans la commune voisine d'Essey-lès-Nancy.

    En 2015 la garnison de Nancy est composée des organismes suivants[75]: la Base aérienne 133 Nancy-Ochey, la Direction de l’exploitation et de la logistique pétrolières interarmées (DELPIA), une unité du Service d'infrastructure de la Défense, le groupement de soutien de la Base de Défense de Nancy (GSBdD), un Centre information recrutement des forces armées (CIRFA) et un Centre du Service National (CSN)[76].

    Autres unités militaires ayant tenu garnison à Nancy:

    • Le Régiment du Roi du 4 juin 1783 à sa dissolution, logé au quartier royal aussi appelé caserne Sainte-Catherine puis caserne Thiry ;
    • Le Régiment-Mestre-de-Camp Cavalerie au quartier Saint-Jean, ancienne gendarmerie ;
    • Le Régiment Suisse de Lullin de Châteauvieux le 11 novembre 1789 logé au quartier-neuf ou quartier de l'Opéra aussi appelé Grand quartier ;
    • État-major de la 20e Région militaire, (avant) 1913 (jusqu'à ?) ;
    • État-major du 20e Corps d'Armée, (avant) 1906 - 1913 (jusqu'à ?) ;
    • État-major de la 11e Division d'Infanterie, (avant) 1913 - 1939 (jusqu'à ?) ;
    • État-major de la 39e Division d'Infanterie, (avant) 1913 (jusqu'à ?) ;
    • État-major de la 2e Division de Cavalerie, (avant) 1913 (jusqu'à ?) ;
    • État-major de la 2e Brigade de Chars de Combat, (avant) 1939 (jusqu'à ?) ;
    • 26e Régiment d'Infanterie, 1er octobre 1887 - 1914 ;
    • 37e Régiment d'Infanterie, (avant) 1906 (jusqu'à ?) ;
    • 69e Régiment d'Infanterie, (avant) 1906 (jusqu'à ?) ;
    • 79e Régiment d'Infanterie, (avant) 1906 (jusqu'à ?) ;
    • 8e Régiment d'Artillerie, 1947 - 1955 ;
    • 8e Régiment d'Artillerie de campagne, 1887 - 1914 ;
    • 8e Régiment d'Artillerie divisionnaire, 1928 - 1940 ;
    • 18e Régiment de Sapeurs-Télégraphistes, 1939 ;
    • 510e Régiment de Chars de Combat, 1939 - 1940 ;
      • 15e Bataillon de Chars de Combat, 1939 - 1940 ;
      • 22e Bataillon de Chars de Combat, 1939 - 1940 ;
    • 20e Légion de Gendarmerie, (avant) 1906 (jusqu'à ?) ;
    • Centre mobilisateur no 510, 1939 - 1940 ;
    • 1. Fallschirm-Armee, 1944 (en français 1re armée parachutiste)[77] ;
    • 3e Escadre de Chasse de l'Armée de l'air sur la Base de Nancy-Ochey ;
    • 4e Compagnie de commandement et de transmissions, dissoute en juin 2010 (casernée à Essey-lès-Nancy).

    Nancy disposait également d'un hôpital militaire, l'hôpital Sédillot.

    Population et société

    En 2006, 2007, 2008 et 2010, Nancy a été élue « ville la plus agréable de France » par le magazine Le Nouvel Observateur.

    Enseignement

    Établissements éducatifs

    Nancy relève de l'académie de Nancy-Metz. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.

    Une centaine de laboratoires y abritent 2 500 chercheurs. Les sites de l'Université de Lorraine présents à Nancy comptent près 50 000 étudiants au total[78].

    Ci-dessous la liste exhaustive des établissements scolaires de la commune :

    Établissements supérieurs

    Palais de l'Université à Nancy, actuelle Faculté de droit

    Une première université est créée par les Jésuites dans le duché de Bar à Pont-à-Mousson en 1572 (voir aussi la page dédiée à l'Histoire des universités lorraines.

    La Lorraine et le Barrois devenus français, l'université est déménagée sur ordre de Louis XV et s’installe à Nancy en 1768. À la suite de la Révolution française, l’université est supprimée.

    Elle rouvre ses portes en 1854 avec la création des facultés des Sciences et des Lettres.

    Entre 1870 et 1919, la guerre franco-prussienne, l'annexion de Metz et de Strasbourg à l'Empire allemand, la Première Guerre mondiale et la révolution industrielle contribuent à l’essor de l’université. Dès lors, le public universitaire se diversifie et augmente. À la suite des crises de 1968, l’université se divise en trois entités (Nancy-1, Nancy-2 et l’INPL) aujourd'hui devenues ensemble l'Université de Lorraine.

    Entre 1871 et 1918, Nancy était la seule grande ville de Lorraine à rester française. Son université recueillit alors par patriotisme et pour son plus grand profit plusieurs établissements situés auparavant à Strasbourg. C'est dans ce contexte que le Strasbourgeois Hippolyte Bernheim rejoint Ambroise-Auguste Liébeault à la faculté de médecine de Nancy. Ils seront les deux piliers de l'École hypnologique de Nancy. Ils s'opposeront notamment à Jean-Martin Charcot qui considérait l'hypnose comme pathologique. Leurs travaux influencent encore de nombreux psychiatres. C'est aussi dans ce contexte qu'Albin Haller fait ses études, puis ses recherches de pharmacie et de chimie qui le conduiront à la fondation et à la création de l'Institut chimique de Nancy, puis à la présidence de l'Académie des Sciences.

    C'est à Nancy que le chimiste Victor Grignard conduit ses recherches qui le mèneront au Prix Nobel de chimie en 1912 et à Nancy que Jean Delsarte fonde l'association Bourbaki et où de nombreux « bourbakistes » enseignent dans les années 1950.

    Pôle universitaire européen depuis 1993, la ville forme plus de 50 000 étudiants[79] chaque année et le pôle technologique (Nancy-Brabois), l'un des tout premiers de France rassemble quelque 1 500 chercheurs (plus de 3 000 chercheurs sur l'ensemble de l'agglomération). Nancy est une ville très étudiante, à l'instar de Grenoble ou Toulouse, et le plus grand centre universitaire de la région.

    Nancy constitue un pôle géologique parmi les plus importants d'Europe et réputé dans le monde[réf. nécessaire]. Il comprend l'ENSG et le cursus géologique de la faculté des sciences de Vandœuvre-lès-Nancy géré par le département des sciences de la terre de la faculté (certains cours communs et étroitement liés entre l'ENSG et la faculté des sciences en master) qui proposent chacun des formations de qualité ainsi que les Laboratoires de géologie ou liés aux géosciences de l'agglomération nancéienne (au sein de la fédération de recherche EST (eau, sol, terre) notamment qui regroupe l'UPR CNRS CRPG, les UMR LEM, LIMOS et G2R associée avec le LSE, le BEF et le LCPME (laboratoire de chimie) et le LAEGO laboratoire de génie civil traite de la géologie). Le BRGM, installé à Brabois, fait partie intégrante de ce pôle. De plus l'ENSAIA et l'École des mines de Nancy sont liés sur certaines formations au pôle géologique.

    Le projet ARTEM est l'un des plus grands projets de chantier universitaire européen. Son objectif est de regrouper sur un même site trois champs de compétence et d'enseignement distinct (la création artistique, l'ingénierie et le management) afin de créer une synergie commune dans des domaines aussi variés que le design, la communication ou les transports. Il est le fruit d'un regroupement entre trois grandes écoles nancéiennes (l'École des mines de Nancy, l'École nationale supérieure d'art et l'ICN Business School). Le projet verra le jour sur les anciennes casernes Molitor qui seront rasées au Sud-Ouest de Nancy sur une surface au sol de 10 hectares pour plus de 70 000 m2 de planchers.

    Plusieurs écoles d'ingénieurs :

    • l'École d'ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers ;
    • l'ESSTIN (École supérieure des sciences et technologies de l'ingénieur de Nancy) ;
    • l'EEIGM (École européenne en génie des matériaux)
    • l'ENSAIA (École nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires) ;
    • l'ENSEM (École nationale supérieure d'électricité et de mécanique) ;
    • l'ENSG (École nationale supérieure de géologie) ;
    • l'ENSGSI (École nationale supérieure en génie des systèmes et de l'innovation) ;
    • l'ENSIC (École nationale supérieure des industries chimiques) ;
    • l'ENSMN (École nationale supérieure des mines de Nancy)
    • l'ENGREF (École nationale du génie rural, des eaux et des forêts) ;
    • l'EI.CESI (Centre des études supérieures industrielles) ;
    • Télécom Nancy (École généraliste en informatique et sciences et technologies du numérique - Ex-ESIAL).

    Une école de commerce :

    • ICN Graduate Business School

    Et d'autres écoles :

    Parmi les personnalités ayant enseigné à Nancy on peut citer :

    • Alain Graesel, Grand Maître de la Grande Loge de France de 2006 à 2009 ;
    • Carré de Malberg, juriste ;
    • Guy Ropartz, compositeur, directeur du Conservatoire de Nancy ;
    • Dominique Strauss-Kahn, économiste, homme politique ;
    • Jack Lang, juriste, homme politique ;
    • René Haby, géographe, homme politique ;
    • Henri Léon Lebesgue, mathématicien ;
    • Régis Debray, médiologue ;
    • Laurent Schwartz, mathématicien, médaille Fields.

    Établissements spécialisés

    Santé

    Nancy est le premier pôle de santé du nord-est de la France[80] avec le CHRU (centre hospitalier régional universitaire) installé sur le site de Brabois, l'hôpital Central dans le centre de la ville ainsi que la maternité régionale. Le centre hospitalier universitaire de Nancy (CHU) est le premier employeur de la région[réf. nécessaire]. L'agglomération possède de nombreuses cliniques privées. La ville, selon une étude nationale datant de 1999[réf. nécessaire], serait le troisième pôle médical de France derrière Paris et Lyon.

    Manifestations culturelles et festivités

    Principales animations

    Presque chaque année la ville articule une série d'événements culturels autour d'un thème principal :

    • 2013 : Nancy - la Renaissance en Lorraine[81]
    • 2009 : 150e anniversaire de la naissance de Louis Majorelle, membre fondateur de l'École de Nancy.
    • 2008 : 150e anniversaire de la naissance de Victor Prouvé, membre fondateur de l'École de Nancy.
    • 2007 : En tant que ville de la Grande Région, Nancy participe au programme de l'année européenne de la Capitale de la Culture 2007.
    • 2005 était l'année du 250e anniversaire de l'inauguration de la place Stanislas et de sa restauration.
    • 2004 : année Émile Gallé, centenaire de la mort de l'ébéniste et maître-verrier.
    • 2001 : l'odyssée de l'architecte Jean Prouvé.
    • 1999 : festivités du Centenaire de l'École de Nancy.
    • Biennale internationale de l'image
      • Thème 2006 : les sept péchés capitaux - la mode.
      • Thème 2008 : la rue
      • Thème 2010 : les quatre éléments.
    • Festival International de Chant Choral (avril-mai).
    • Musique Action, festival international de musiques expérimentales à Vandœuvre-lès-Nancy, a lieu en mai.
    • Le festival Passages (festival sur les théâtres d'Europe de l’Est et au-delà) a lieu en mai, tous les deux ans.
    • Le festival Traverses (festival sur les théâtres universitaires d'Europe de l’Est) est organisé par la théâtre universitaire de Nancy, en mai.
    foire de Nancy, cours Léopold
    • la foire de Nancy est la seconde foire attractive de France après la foire du trône[82], en avril.
    • Festival international de chant-choral de Nancy, en mai.
    • 24 heures de Stan (manifestation étudiante organisée par l'ENSAIA) a lieu en mai, tous les deux ans, en alternance avec l'Aquacité.
    • Tous à la barre (Centre chorégraphique national – Ballet de Lorraine[83]), en juin.
    • Les Yeux de L'Ouie, nuit de la vidéo, chaque année en juin[84].
    • Teranga Festival (festival de solidarités locales et internationales, concerts musique du monde, ateliers, palabres), a lieu en septembre ou juillet tous les ans.
    • Nancy côté scène (festivités et concert gratuits), en juillet-août[85].
    • Nancyphonies, festival des musiques classiques, également en juillet-août[86].
    • Le Aye Aye film festival (qui inclut une compétition internationale[réf. nécessaire] de courts métrages et des séances en plein air) a lieu en septembre. En 2013, il est renommé Festival international du film Nancy-Lorraine[87].
    • Le Livre sur la place (salon littéraire de rentrée), en septembre.
    • Jardiniers de Stanislas, parterres floraux [Place Stanislas] de septembre à novembre.
    • Nancy Jazz Pulsations, a lieu chaque mois d'octobre.
    • Les Nocturnes étudiantes, manifestation étudiante organisée par la Fédération des étudiants nancéiens (FéDEN). Les « clés » de la ville sont offertes aux étudiants qui profitent de la culture, et des animations dans la ville, musées, concerts, etc. À la fin du mois de la rentrée, en septembre.
    • Fête de la Saint-Nicolas - procession, festivités et feu d'artifice, premier weekend de décembre.

    Sorties, restaurants et bars

    Nancy est une ville réputée pour son dynamisme nocturne[88], en partie grâce à la présence de plus de 50 000 étudiants. On compte environ 300 restaurants, 140 bars et une vingtaine de discothèques dans l'agglomération.

    Depuis les rénovations de la place Stanislas et de la Ville-Vieille de Nancy effectuées entre 2004 et 2007, on assiste à une concentration d'établissements autour du quartier de la place Stanislas et le long des ruelles de la Ville-Vieille.

    Culture et patrimoine

    Panorama de la place Stanislas de Nancy

    Lieux et monuments

    Article connexe : Liste des édifices religieux de Nancy.

    Trois places du XVIIIe siècle (places Stanislas, de la Carrière et d'Alliance) sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1983. En 2006, Nancy a accueilli plus de 2 000 000 de touristes étrangers.[réf. nécessaire]. La ville compte de nombreux édifices classés aux monuments historiques

    Patrimoine civil

    Porte de la Craffe.

    Relativement préservés par les siècles et les guerres, les différents quartiers possèdent toujours une architecture et une ambiance caractéristique ainsi que les faubourgs environnants.

    Les plus anciennes constructions de la ville datent du haut Moyen Âge, la tour de la Commanderie Saint-Jean-du-Vieil-Aître, datant du XIIe siècle, est le bâtiment visible le plus ancien de la ville.

    Nancy possède un vaste secteur sauvegardé de 132 hectares[89]. Il correspondait initialement au centre historique de la ville (ville-vieille et ville-neuve) et fut créé en 1976[90] puis révisé en 1996[91]. Une extension a été réalisée en 2011[92] incorporant le cours Léopold et les faubourgs au Nord de la porte de la Craffe. Une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) avait déjà permis la protection de l'avenue de Strasbourg, un faubourg édifié au XVIIIe siècle.

    Ville-Vieille (XIIe siècle-XVIe siècle)
    Article détaillé : Histoire et urbanisation de Nancy.

    Premier site bâti de la ville, on peut encore y contempler quelques vestiges des anciennes fortifications qui entouraient la ville médiévale, dont la porte de la Craffe datant du XIVe siècle. Le palais Ducal est un bâtiment du XVIe siècle. Avec sa porterie, typique du style gothique flamboyant, il abrite aujourd'hui le musée historique lorrain.

    Les deux villes sur un plan de 1611.

    Jouxtant le palais, l'église des Cordeliers renferme les tombeaux des ducs de Lorraine.

    La Ville-Vieille conserve également de nombreux hôtels particuliers renaissance (hôtel de Lillebonne, hôtel d'Haussonville…) ainsi que quelques hôtels classiques (hôtel Ferraris, hôtel des Loups…).

    Il faut également citer la place Saint-Epvre, au centre du quartier que la basilique du même nom domine.

    Ville-Neuve (XVIIe siècle)

    Les quartiers édifiés sous Charles III constituent la ville-neuve. À la demande du duc, l'Italien Girolamo (ou Hieronimo) Citoni trace des rues larges et droites sur un plan en damier en vogue à l'époque pour les villes nouvelles, exception faite de la rue Saint-Nicolas (ancien faubourg) qui garde son tracé pré-existant. Des fortifications (porte Saint-Nicolas, porte Saint-Georges et Saint-Jean) protègent cette ville neuve, qui ne communique que par une esplanade avec la « vieille ville » au tracé irrégulier.

    Reconstruction sous Léopold
    L'hôtel Ferraris.

    Le duc Léopold entreprend la reconstruction de sa capitale après les destructions de la guerre de Trente Ans. Il débute la reconstruction de la primatiale (future cathédrale).

    De nombreux hôtels particuliers sont construits dans la ville, ainsi que des édifices civils, dans un style qui essaie d'assimiler les nouvelles conceptions classiques à une tradition Renaissance.

    Ensemble Stanislas

    Articles détaillés : place Stanislas, place de la Carrière et place d'Alliance.
    Place Stanislas : fontaines d'Amphitrite

    Devenu duc de Lorraine, le roi Stanislas veut moderniser sa capitale, il a l'idée géniale de relier la vieille-ville médiévale à la ville-neuve de Charles III par un système de places urbaines, en marquant la transition par un arc de triomphe.

    Cet ensemble, constitué par la place Royale, rebaptisée place Stanislas, et la place de la Carrière, articulées par l'arc de Triomphe (porte Héré), combine avec grâce des bâtiments majestueux et les fameuses portes d'or du serrurier Jean Lamour. Hôtel de ville, palais de l'Intendance (palais du Gouvernement), hôtels particuliers de la haute noblesse en font la grandeur ; la place d'Alliance complète ce dispositif par un square plus intimiste.

    Porte Héré depuis la place Stanislas

    La place Stanislas donne aussi accès au parc de la Pépinière créé par Stanislas, d'une superficie de 23 hectares en plein centre-ville, avec ses jardins à l'anglaise.

    Cet ensemble du XVIIIe siècle est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Après restauration, la place Stanislas fête ses 250 ans en 2005 en devenant entièrement piétonne.

    La ville se pare également à la même époque de nombreux hôtels particuliers construits, entre autres, par Germain Boffrand et son élève lorrain Emmanuel Héré, l'architecte de Stanislas.

    Après la mort de Stanislas, le cours Léopold est créé au-delà du rempart ; la longue perspective, fermée par la porte Désilles en direction de Metz, sera ensuite plantée de marronniers. Malgré le mélange des styles architecturaux sur trois siècles, le cours conserve aujourd'hui son ordonnance originelle calme et majestueuse.

    Art nouveau (École de Nancy)

    Basilique du Sacré-Cœur
    Article détaillé : École de Nancy (art).

    À l'ouest de la ville, le quartier Saint-Léon date de la transition XIXe et XXe siècle et contient de somptueuses demeures de style Art nouveau telle la villa Majorelle (avenue Foch et rue Jeanne-d'Arc…) que l'on trouve également très répandues dans le quartier de Saurupt, ainsi que dans le quartier Nancy-Thermal (parc Sainte-Marie).

    Plus généralement l'École de Nancy a laissé de nombreux édifices civils dans le centre historique (chambre de commerce, BNP, verrière du Crédit lyonnais) ou privés conservés (parc de Saurupt, et répartis dans toute la ville : ateliers d'Émile Gallé et d'Eugène Vallin, immeuble France-Lanord, maison Bergeret, maisons Huot…).

    Monuments religieux

    Tour de la Commanderie Saint-Jean-du-Vieil-Aître : XIIe siècle

    L'évêché du diocèse de Nancy-Toul est situé dans la ville, à côté de la cathédrale. Parmi les bâtiments religieux de la ville on peut citer :

    Du Moyen Âge au siècle des Lumières
    • Tour de la Commanderie Saint-Jean-du-Vieil-Aître : XIIe siècle ;
    • Église des Cordeliers (St-François) du XVe siècle, à nef unique bordée des enfeus des Ducs, complétée d'une chapelle ducale baroque au XVIIe siècle ; l'ancien couvent XVIIIe abrite un musée des arts et traditions populaires ;
    • Église Saint-Sébastien : église-halle de style baroque italien du XVIIIe siècle ;
    • Temple protestant de Nancy, dit Temple Saint-Jean, ancienne abbaye Saint-Joseph des Prémontrés (XVIIe siècle-XVIIIe siècle) affectée au culte protestant en 1807;
    • Cathédrale Notre-Dame : XVIIIe siècle, rare cathédrale de France construite à l'époque classique et présentant un riche trésor (évangéliaire du Xe siècle…) ; les grandes orgues construites en 1763 par Nicolas Dupont ont été reconstruites par Cavaillé-Coll en 1861. L'instrument, le plus important de Lorraine, est classé Monument Historique[93].
    • Église Notre-Dame-de-Bonsecours : XVIIIe siècle, qui abrite le tombeau de Stanislas Leszczyński. C'est aussi la paroisse des Polonais en Lorraine ;
    • Chapelle ronde de l'ancien couvent de la Visitation XVIIIe siècle, incluse dans le lycée Henri-Poincaré
    • Synagogue : construite en 1787 et agrandie plusieurs fois et Cimetière israélite de Nancy[94];

    La Révolution française a vu la vente ou destruction de nombreuses[réf. nécessaire] églises de la ville.

    Période moderne

    La ville possède également de nombreux autres édifices religieux récents, nouvelles paroisses ou églises remplaçant des édifices plus anciens :

    • au XIXe siècle, la basilique Saint-Epvre, édifice néo-gothique riche de 86 baies-vitrail, de fresques, et de son mobilier sculpté, qui remplace une église gothique abattue;
    • mais aussi les églises Saint-Georges, Saint-Léon IX, Saint-Pierre, Saint-Nicolas, Saint-Vincent-et-Saint-Fiacre, Saint-Joseph, Saint-Mansuy;
    • au XXe siècle, la basilique du Sacré-Cœur qui date du début du XXe siècle, la basilique Notre-Dame-de-Lourdes, l'église Saint-Vincent-de-Paul;
    • la chapelle du Sacré-Cœur: située rue Oudinot, ses offices sont menés par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X selon la forme extraordinaire du rite romain. Ouverte en 1999, c'est la deuxième du nom dans la rue Oudinot bien que la précédente (une ancienne chapelle protestante) soit maintenant fermée (pour cause d'étroitesse). Elle allie une architecture moderne avec des éléments plus classiques (arcs-boutants et tribune au premier étage) et une paramentique plus traditionnelle. En août 2010, elle devient dépendante du prieuré Saint-Nicolas alors nouvellement créé à ses côtés[95].
    • le cimetière de Préville abrite les tombes de nombreuses personnalités lorraines;
    • Nancy compte également sept lieux de cultes musulmans, mosquées et salles de prière[96].
    • L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours compte une église à Nancy, rue de Badonviller.
    Le grand orgue de la cathédrale de Nancy (buffet de 1763)

    Patrimoine militaire

    la porte Saint-Nicolas

    Les différentes portes de la ville, vestiges des différentes époques de fortification :

    • Porte de la Craffe du XVIe et son pendant XVIIe la porte Notre-Dame ;
    • Porte de la Citadelle, Saint-Georges et Saint-Nicolas toutes trois construites entre le XVIe et le XVIIe siècle ;
    • Le sous-sol du musée des beaux-arts présente un bastion en bon état de conservation ;
    • La porte Sainte-Catherine et la porte Stanislas édifiées au XVIIIe ;
    • La porte Désilles, dernière porte construite, juste avant la révolution ;
    • L'ancien Arsenal des ducs de Lorraine dans un agréable style Renaissance ;
    • La caserne Thiry (premièrement « Sainte-Catherine ») construite de 1764 à 1769 ;
    • La caserne Blandan, concernée par le projet Artem.

    Parcs et espaces verts

    Maison Alsacienne au parc Sainte-Marie
    • Parc de la Pépinière créé au XVIIIe siècle par le roi Stanislas, 22 ha ;
    • Parc Sainte-Marie créé au XIXe, 18 ha, classé jardin remarquable en juin 2010 ;
    • Jardin du musée de l'École de Nancy ;
    • Parc Olry ;
    • Parc Blondlot ;
    • Parc de la Cure d'air ;
    • Jardin Godron, premier jardin botanique de Nancy, il en conserve toujours la structure et est classé jardin remarquable.
    • Jardin de la Citadelle ;
    • Le Cours Léopold, vaste esplanade urbaine et piétonne bordées de centaines d'arbres.
    • Le Jardin d'eau, conçu par Alexandre Chemetov
    • Le Parc Verlaine

    Gastronomie

    Les Bergamotes de Nancy.

    La Bergamote de Nancy, un petit bonbon rectangulaire doré, est une spécialité nancéienne bien connue, parfumée à l’essence de bergamote. Ce constituant de l’eau de Cologne est un fruit proche du citron, originaire de Sicile, pays qui était alors possession du duc de Lorraine René Ier.

    On peut également citer la quiche lorraine, le baba au rhum inventé pour le duc de Lorraine Stanislas Leszczynski[97], la bouchée à la reine, le pâté lorrain, la madeleine, la mirabelle et les macarons produits depuis le XVIIe siècle, bien que les villes de Toul et de Boulay produisent également cette spécialité depuis le XIXe siècle.

    Par ailleurs, le développement des restaurants universitaires (RU) à Nancy en a fait un symbole de la ville. Le RU chinois aux Aiguillettes et celui de Saurupt sont les plus emblématiques d'une sous-culture estudiantine conviviale, particulièrement répandue chez les étudiants du collège universitaire franco-allemand de l'Institut d'études politiques de Paris comme en témoigne ce reportage du Blizz[98].

    Nancy dans la littérature

    • Stendhal situe son roman Lucien Leuwen (1834) à Nancy.
    • Dans Melmoth réconcilié (1835) d'Honoré de Balzac, Castanier (caissier du baron de Nucingen), rencontre son épouse à Nancy, « dans une de ces fêtes nommées des Redoutes, qui souvent étaient offertes à la ville par les officiers de la garnison[99]. »

    Nancy au cinéma et en musique

    Nancy a prêté son décor à plusieurs films et téléfilms français ces dernières années :

    • Il y a longtemps que je t'aime, de Philippe Claudel en 2008, avec Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein et Serge Hazanavicius ;
    • Divine Émilie, de Arnaud Sélignac en 2007, avec Léa Drucker, Thierry Frémont et Olivier Sitruk.
    • Le Temps de la désobéissance, de Patrick Volson en 2005, avec Martin Lamotte et Daniel Russo ;
    • Les Âmes grises, d'Yves Angelo en 2004-2005, avec Jacques Villeret et Jean-Pierre Marielle ;
    • Une femme française, de Régis Wargnier en 1994, avec Emmanuelle Béart, Daniel Auteuil, Jean-Claude Brialy, et Samuel Le Bihan ;
    • Henry en 2010, de Kafka et Pascal Rémy, avec Kafka, Elise Larnicol et Bruno Ricci ;
    • Bye bye Blondie en 2010, adaptation du roman de Virginie Despentes avec Béatrice Dalle, Emmanuelle Béart et Pascal Greggory

    En 1976, Joe Dassin choisit Nancy comme décor à une ballade amoureuse pour une de ses chanson : Le Café des Trois Colombes. En 1994, C. Jérôme consacre lui aussi une ballade à la cité ducale : Nancy. En 2011, Oldelaf lui consacre une chanson où la ville est décrite comme le comble du sinistre et de l'ennui.

    Article détaillé : Liste de films tournés en Meurthe-et-Moselle.

    Nancy dans la bande dessinée

    • Courts-circuits géographiques, de Jochen Gerner, L'Association, coll. Ciboulette, 1997.
    • Le Saint Patron, de Jochen Gerner, L'Association, coll. Ciboulette, 2004.

    Patrimoine culturel

    Musées

    Musée de l'École de Nancy.

    La ville de Nancy héberge quatre musées : le musée des beaux-arts de Nancy situé sur la place Stanislas, le musée lorrain dans l'ancien palais des Ducs de Lorraine, le musée de l'École de Nancy dans l'ancienne demeure d'Eugène Corbin et le muséum-aquarium de Nancy qui dépend de l'université Henri-Poincaré.

    Salles de spectacles

    Le foyer de l'opéra.
    Salle Poirel.
    • Nancy possède un opéra national (place Stanislas) qui représente des œuvres du répertoire et contemporaines, des créations, dans le domaine de l’opéra ainsi que de la danse. Patrick Dupont a dirigé des ballets de 1988 à 1990.
    • La salle Poirel restaurée à la fin des années 1990, accueille des spectacles variés (théâtre ou concerts...) ainsi qu'une galerie d'exposition.
    • L'Autre Canal est un complexe de salles et studio entièrement consacré aux musiques actuelles (CRMA) ouvert en 2007.
    • Le théâtre de la Manufacture dispose du statut de centre dramatique national.
    • Nancy possède aussi un conservatoire de musique, une vaste bibliothèque-médiathèque et plusieurs MJC.
    • le théâtre de Mondésert ;
    • le petit théâtre dans la ville, micro-théâtre, en vieille-ville ;
    • l'Austrasique (salle de concert) ;
    • le Zénith de Nancy ;
    • le palais des congrès de Nancy.
    • la Comédie de Nancy, café théâtre.

    Autres infrastructures culturelles

    • Centre chorégraphique national Ballet de Lorraine, direction Didier Deschamps ;
    • Orchestre symphonique et lyrique de Nancy ;
    • Conservatoire national de région (théâtre, musique, danse) ;
    • Conservatoire régional de l'image de Lorraine ;
    • Médiathèque (100 000 documents) et bibliothèque municipale (400 000 livres) ; bibliothèques universitaires (500 000 documents à Nancy 2) ; bibliothèque diocésaine (150 000 volumes) ;
    • Galerie Lillebonne, art contemporain ;
    • Maisons des jeunes et de la culture[100].

    Héraldique

    D'argent à la tige de chardon arrachée de sinople, fleurie de pourpre, chargée de deux feuilles piquantes au naturel ; au chef coupé d'un et parti de trois : au premier fascé d'argent et de gueules de huit pièces, au deuxième d'azur semé de fleurs de lys d'or brisé en chef d'un lambel de gueules, au troisième d'argent à la croix potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même, au quatrième d'or à quatre pals de gueules, au cinquième d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure cousue de gueules, au sixième d'azur au lion contourné d'or à la queue fourchue, armé, lampassé et couronné de gueules, au septième d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, au huitième d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or aux deux bars adossés du même brochant sur le tout, sur le tout d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent

    Blason déterminant le chef du blason de Nancy

    Le chardon rappelle la devise "non inultus premor" ("qui s'y frotte s'y pique" ou littéralement "on ne me touche pas sans impunité[101]"), allusion à la victoire de 1477 contre Charles le Téméraire. Charles III autorisa la ville à utiliser les armoiries des ducs de Lorraine en 1575. Le chardon est ainsi surmonté d'un chef aux armes des quatre royaumes (Hongrie, de Naples, de Jérusalem et d'Aragon) et des quatre duchés(Anjou, de Gueldre, de Juliers et de Bar) sur lesquels les duc de Lorraines exerceraient leur droits. Ils sont chevauchés par les armes de la Lorraine[102].

    En 1699, au mépris des armes historiques de Nancy, le juge d'armes français Charles d'Hozier attribue à la ville de Nancy un blason "d'or, à deux canons d'azur, posés en sautoir"[103].

    On suspend généralement à l'écu les décorations reçues par la ville, dont la Légion d'honneur, qui lui fut décernée en octobre 1919.

    D'argent au chardon de pourpre tigé arraché et feuillé de sinople, au chef des bonnes villes de l'Empire (de gueules à trois abeilles d'or) était le blason de Nancy sous le Premier Empire.

    Activités sportives

    Voir la catégorie : Sport à Nancy.

    Nancy était une des 12 villes candidates retenues pour accueillir l'Euro 2016 mais un désaccord avec les partenaires financiers a fait annuler le projet.

    Clubs

    Sport Équipe Ligue Palmarès Stade Création
    Football AS Nancy-Lorraine Ligue 2 Coupe de France (1944, 1978)

    Coupe de la Ligue (2006)

    Stade Marcel-Picot 1967
    Basket-ball SLUC Nancy Basket Pro A Coupe Korac  (2002)

    Champion de France D1 (2008, 2011)

    Palais des sports Jean-Weille 1967
    Hand-ball Grand Nancy ASPTT Handball Pro D2 0 PDS des Nations 1941
    Football américain Tigres de Nancy D3 (Casque d'argent) 0 Stade Roger-Matter 1988
    Hockey sur gazon Nancy Hockey Club National 3 0 Gymnase Cyfflé 1994
    Rugby NSR Nancy-Seichamps-Rugby Fédérale 3 0 Stade Roger-Matter 2000
    Tir Société de tir de Nancy Stand Pol Konstler 1866
    Aviron Sport Nautique de Nancy 1866
    Hockey subaquatique HockeySub 54 D4 0 Piscine Gentilly - Alfred Nakache 2005

    Ainsi que les « Nancy BobCat », un club de football australien qui est en train de voir le jour.

    Enceintes sportives

    • Piscine Alfred Nakache à Nancy-Gentilly
    • Piscine Nancy-Thermal
    • Pôle nautique
    • Palais des sports Jean-Weille
    • Stand de tir Pol Konstler

    Médias

    • L'Est républicain
    • Magnum la radio, radio régionale
    • France Bleu Sud Lorraine
    • France 3 Lorraine
    • Groupe BLE Lorraine, média et think tank lorrain. Informations et actualités régionales. Créé en septembre en 2008.
    • Monptidoi.com agenda, reportage et guide des sorties
    • Aujourdhuianancy.com agenda culturel sur Nancy et ses environs, reportages photographiques sur les diverses manifestations culturelles
    • Les radios nationales Nostalgie et NRJ réalisent des émissions locales depuis leurs locaux de la rue Stanislas. En outre, RFM, Fun Radio, Chérie FM, Virgin Radio réalisent des émissions dans leurs locaux de l'agglomération nancéienne, ainsi que les radios locales Graffiti FM et RCF Jérico. Enfin, la radio associative parisienne Radio Soleil produit 4 heures d'émissions locales depuis ses studios de la rue saint nicolas, le reste étant produit à Paris.
    • Radio Classique, MFM Radio, RTL2, Skyrock, BFM Business, Europe 1, RMC et RTL émettent sur toute l'agglomération sans programme local. S'y ajoutent les radios régionales Magnum la radio et Direct FM.

    RTL possède néanmoins un bureau avenue Foch.

    La ville est dotée d’un réseau Internet très haut débit via fibre optique est disponible sur la plupart des parcs d'activités. Des espaces Wi-Fi sont disponibles depuis la gare jusqu'au port de plaisance (via les rues Saint-Jean et Saint-Georges), rue des Dominicains et place Stanislas.

    Personnalités liées à la commune

    Cette liste n'est pas exhaustive.

    Personnes célèbres nées à Nancy

    Le duc René II de Lorraine.
    • La plupart des ducs de Lorraine dont :
      • René II de Lorraine vainqueur sur Charles le Téméraire lors de la bataille de Nancy (1477) ;
      • François III de Lorraine (1708-1765), qui devient empereur des Romains sous le nom de François Ier et donne naissance à la famille de Habsbourg-Lorraine ;
    • Joseph-Hardouin-Gustave, comte d'Andlau, militaire et homme politique français du XIXe siècle ;
    • Émile André, architecte ;
    • Jérôme Anthony, animateur de télévision ;
    • Madeleine Barbulée, actrice ;
    • Lilyane Beauquel, écrivaine ;
    • Najoua Belyzel, chanteuse née en 1981 ;
    • Louis-Émile Bertin, ingénieur général du Génie maritime et créateur de la marine militaire du Japon à l'époque de Meiji ; une rue de Nancy porte son nom ;
    • Frédéric Auguste de Beurmann (1777-1815), général d'Empire, né à Nancy et décédé à Metz ;
    • René Blondlot, auteur d'une des plus grandes erreurs du XXe siècle en physique expérimentale avec les rayons N mais qui a réalisé d'autres travaux scientifiques réputés ;
    François Chérèque, secrétaire général de la CFDT.
    • Jacques Callot, dessinateur et graveur ;
    • Claude Carliez, maître d'armes et cascadeur ;
    • Nicolas-François Christophe, général d'Empire ;
    • Henri Cartan, mathématicien ;
    • Daniel Chenevez, du groupe Niagara ;
    • François Chérèque, ancien secrétaire général de la CFDT ;
    • Paul Colin, affichiste ;
    • Charlélie Couture, artiste « multiste » ;
    • Virginie Despentes écrivain, faisant allusion à sa ville natale et à ses alentours dans les livres Teen Spirit et Bye Bye Blondie ;
    • Eugène Dieudonné, politicien anarchiste illégaliste membre de la bande à Bonnot ;
    • Étienne Drioton, égyptologue français ;
    • Antoine Drouot, général de Napoléon, surnommé « le Sage de la Grande Armée » ;
    • René Duchez, résistant, qui s'empara des plans du mur de l'Atlantique pour la Normandie ;
    • Joseph Ducreux, portraitiste, pastelliste, miniaturiste et graveur lorrain, célèbre pour son autoportrait Moqueur ;
    • Arnaud Dudek, écrivain ;
    • Pascal Dusapin, compositeur ;
    • Élise Fontenaille, écrivain ;
    • Émile Gallé, céramiste-verrier ;
    • David Galley, écrivain[104], documentariste, réalisateur et producteur tv[105] ;
    • Jochen Gerner, dessinateur ;
    • Olivier Gérard, dit « Oli de Sat », guitariste et compositeur du groupe français Indochine ;
    • Eugène Gigout, compositeur et organiste français ;
    • Edmond de Goncourt, auteur, fondateur de l'Académie Goncourt ;
    • Michel Goudchaux, banquier, homme politique français et ministre de la Deuxième République ;
    • Charles Louis Dieudonné Grandjean, général des armées de la République et de l'Empire dont le nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile ;
    • Grandville, célèbre illustrateur des Fables de La Fontaine ;
    • René-Charles Guilbert de Pixerécourt, auteur dramatique, directeur de théâtres parisiens et bibliophile (un des fondateurs de la Société des bibliophiles français) ;
    • André Guinier, créateur du Laboratoire de physique des solides ;
    • Joseph Léopold Sigisbert Hugo, général d'Empire et père de Victor Hugo ;
    • Louis-Joseph Hugo, général d'Empire, oncle de Victor Hugo ;
    • François Jacob, biologiste, prix Nobel de médecine en 1965 ;
    • Jean Baptiste François Jacqueminot, 2e comte de Ham, homme politique français du XIXe siècle ;
    • Jean-François Jacqueminot, vicomte de Ham, général et homme politique français du XIXe siècle ;
    • Louis Sébastien Jacquet de Malzet, prêtre séculier, inventeur et écrivain lorrain ;
    • Jean-Paul Jaeger, évêque d'Arras ;
    • André Kauffer, orfèvre-joaillier ;
    • Pol Konstler, tireur sportif ;
    • Philippe, baron Christophe de Lamotte-Guéry (1769-1848), général français du XIXe siècle ;
    • Pierre Laurent, comédien de doublage français ;
    • Jean Le Clerc, peintre ;
    • Karine Le Marchand, animatrice de télévision ;
    • Hubert Lyautey, maréchal de France ;
    • Jacques Majorelle, peintre ;
    • Georges Marchal, acteur ;
    • Virginie Mauvais, institutrice, officier de l'Instruction publique, dite doyenne de l'Instruction publique ;
    • Richard Mique, architecte, notamment connu pour avoir réalisé le hameau de la Reine à Versailles ;
    • Nadine Morano, femme politique ;
    • Aimé Morot, peintre ;
    • Tom Novembre, chanteur et acteur français (frère de Charlélie Couture) ;
    • Chick Ortega, comédien ;
    • Charles Palissot de Montenoy, dramaturge ;
    Henri Poincaré, mathématicien.
    • Henri Poincaré, mathématicien et physicien ;
    • Henri Prouvé, architecte ;
    • Victor Prouvé, artiste aux multiples talent de l'École de Nancy ;
    • Pierre Raffin, évêque émérite de Metz ;
    • Sébastien Renouard, footballeur du FC Metz ;
    • Philippe Rondot, général ;
    • André Rousselet, sous-préfet et député ;
    • Olivier Rouyer, footballeur international français ;
    • Catherine Sauvage, chanteuse et comédienne
    • Pierre Schaeffer, inventeur de la musique concrète ;
    • Jean-Louis Schlesser, vainqueur du Rallye Dakar en 1999 et en 2000 ;
    • Lefred-Thouron, dessinateur ;
    • Joseph Vautrain, premier président du conseil municipal de Paris et député de la Seine au début de la Troisième République ;
    • Vérino, humoriste ;
    • Xavier Willemin, graveur et antiquaire.

    Autres personnalités liées à Nancy

    Philippe Claudel, écrivain.
    Marie Marvingt, pionnière de l'aviation.
    Charlélie Couture.
    • Abbé Pierre (1912-2007), fondateur de la communauté d'Emmaüs, élu député de Meurthe-et-Moselle aux deux assemblées nationales constituantes (1945-1946) ;
    • Maurice Barrès, écrivain et homme politique français ;
    • Jean-Claude Berthon (1942-2005), journaliste, créateur de Disco-Revue ;
    • Hervé Bize (1966-), Galeriste d'art contemporain et auteur d'ouvrages d'art ;
    • Jacqueline Brumaire (Herblay 1921- Nancy 2000), artiste lyrique ;
    • Louis-Claude Chouard (1771-1843), général des armées de la République et de l'Empire (nom gravé sous l'Arc de Triomphe) ;
    • Philippe Claudel, écrivain et réalisateur ;
    • Virginie Despentes, écrivaine et réalisatrice ;
    • Michel Didym, comédien, metteur en scène (directeur du cdn de Nancy) ;
    • Antoine Christophe Cochois (1755-1830), général des armées de la République et de l'Empire ;
    • Jean-Marie Cuny, écrivain régionaliste, fondateur de La Revue lorraine populaire, puis de La Nouvelle revue lorraine ;
    • Candice Didier, championne de France de patinage artistique,championne du Monde universitaire 2011 ;
    • Émile Coué, psychothérapeute français, auteur de la célèbre méthode qui porte son nom[106] ;
    • Lucien Cuénot, (Paris, 1866 – Nancy, 1951), biologiste et généticien français, fondateur du musée de zoologie de Nancy ;
    • Charles Daurier(1761-1833), général des armées de la République et de l'Empire, décédé à Nancy ;
    • Daniel Denise, photographe plasticien ;
    • Patrick Dupond, danseur étoile, directeur artistique du Ballet français de Nancy (1988-1991) ;
    • Robert VII d'Estouteville, prévôt et vicomte de Paris, contribua avec la noblesse de Normandie à la libération de Nancy assiégée par Charles Le Téméraire ;
    • Sigmund Freud, à Nancy auprès d'Ambroise-Auguste Liébeault et d'Hippolyte Bernheim en 1889 ;
    • Ştefan Golescu, premier ministre roumain, mort à Nancy en 1874 ;
    • Victor Grignard, prix Nobel de chimie 1912 et professeur à la faculté des sciences de Nancy ;
    • Édouard Imbeaux (Brémoncourt, 1861 - Hyères, 1943), médecin et hydrogéologue, directeur des services municipaux de Nancy de 1892 à 1912 ;
    • Jean-Philippe Jaworski, écrivain de fantasy et actuellement professeur de lettres modernes ;
    • C. Jérôme, de son vrai nom Claude Dhôtel, chanteur, qui a passé toute son enfance à Champenoux, petit village proche de Nancy, et pour sa chanson Nancy ;
    • Charles-François de Ladoucette, baron de l'Empire, né à Nancy le 4 octobre 1772, mort à Paris le 19 mars 1848, préfet puis député français ;
    • Jack Lang ;
    • Charles Hyacinthe Leclerc de Landremont, général est mort en 1818 à Nancy ;
    • Mengin Le Clerc, gouverneur de Nancy en 1498-1499 et maistre de la monnaie de Nancy ;
    • Pierre Leclerc du Vivier, banquier, trésorier général des ducs de Lorraine et en Bretagne;
    • Arsène Lejeune, architecte, qui fit de grandes réalisations à Nancy avant d'urbaniser Paris ;
    • Stanislas Leszczynski, roi de Pologne puis duc de Lorraine et beau-père de Louis XV, qui réalisa les constructions les plus connues de Nancy ;
    • Sophie Loubière, journaliste, productrice, écrivaine, spécialiste de musique de film ;
    • Marie Marvingt, aviatrice pionnière et alpiniste ;
    • Odile Massé, écrivaine et comédienne de la compagnie 4 Litres 12 ;
    • Anne-Sophie Mathis, la championne de boxe dombasloise a remporté les couronnes européenne EBU (2005) et mondiale WBA (2006) des poids super-légers ;
    • Joseph Merklin, facteur d'orgue auteur du grand orgue de la basilique Saint-Epvre, a passé les dernières années de sa vie à Nancy où il est inhumé ;
    • Bertrand Munier, écrivain ;
    • Emmanuel-Michel-Bertrand-Gaspard Neuhaus, dit Maisonneuve (1757-1834), général des armées de la République et de l'Empire, né à Landau(Rhénanie-Palatinat) et décédé à Nancy.
    • Barthélemy O'Mahony (1748-1825), lieutenant général, grand-croix de Saint-Louis, propriétaire de l'hôtel O'Mahony qui fut le siège du tristement célèbre Comité de surveillance révolutionnaire ;
    • Ignace-Laurent-Stanislas d'Oullenbourg (1766-1833), général des armées de la République et de l'Empire, né à Landau in der Pfalz (Rhénanie-Palatinat), décédé à Nancy.
    • Laurence Parisot, présidente du MEDEF, a fait ses études de droit à Nancy ;
    • Alain Perrin, entraîneur de l'AS Saint-Étienne, ancien joueur et entraineur de l'AS Nancy Lorraine ;
    • Claude Petit Jean, musicien, compositeur (actif: 1562-1592) ;
    • Pierre Pével, écrivain de fantasy et de science-fiction ;
    • Nicolas Philibert, réalisateur de cinéma ;
    • Roger Piantoni, footballeur international français ;
    • Michel Platini, footballeur professionnel international, président de l'UEFA depuis le 26 janvier 2007 ;
    • Polu, né en 1930, clochard philosophe et polyglotte [107],[108] ;
    • Éric Reinhardt, écrivain et romancier, né à Nancy 1965 ;
    • Christophe Reymond, comédien metteur en scène ;
    • Bruno Ricci, comédien ;
    • Guy Ropartz, compositeur, (1864-1955), directeur du Conservatoire de Nancy ;
    • Ségolène Royal, femme politique française, études en sciences économiques à Nancy-II et au Centre universitaire d'études politiques ;
    • Bertrand Schwartz, pédagogue, professeur puis directeur de l'École des mines de Nancy, 1948-1966 ; directeur du Centre universitaire de coopération économique et sociale de Nancy, 1960-1972 ; Créateur et directeur de l'Institut national de formation des adultes à Nancy, 1963-1968 ;
    • Nicolas Signac (vers 1585-vers 1655), compositeur au service des ducs de Lorraine ;
    • Dominique Strauss-Kahn, homme politique français ;
    • Louis Thiry (né en 1935), musicien et organiste ;
    • Jean-Claude Trichet (né en 1942), gouverneur de la Banque centrale européenne ;
    • Karel Van Miert (né en 1942), homme politique belge, il marqua la scène politique européenne en tant que commissaire européen à la concurrence entre 1994 et 1999 ;
    • François Édouard Virlet, militaire (1810-1889) ;
    • Roger Viry-Babel, homme de radio, de télévision et de cinéma, professeur à l'université Nancy 2 ;
    • Arsène Wenger, entraîneur d'Arsenal, ancien entraîneur de l'AS Nancy Lorraine de 1984 à 1987 ;
    • Jean-Denys Choulet, entraîneur de la Chorale de Roanne (ProA) ;
    • Patrick Volson, réalisateur ;
    • Simone Weber (Ancerville, 1929), personne impliquée dans une affaire criminelle, surnommée « la bonne dame de Nancy » ;
    • Patrick Cousot, enseignant-chercheur en informatique ;
    • Claude Dubois, dessinateur de BD (Sylvain et Sylvette, Fripounet) ;
    • Le duo Kas Product, musique électronique (Mona Soyoc et Spatsz).

    Honneur

    • (9378) Nancy-Lorraine, astéroïde nommé en honneur de la ville

    Notes et références

    Notes

    1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    3. « Odelric, avoué de Nancy » ; Odelric est le frère et le représentant du duc de Lorraine Gérard d'Alsace).
    4. Ce cas est intéressant car Nant est situé de manière très semblable à Nancy, au bord de la Dourbie, dans une zone initialement marécageuse, et au pied du plateau du Larzac qui le domine de 500 mètres. Le Larzac correspond même à la même couche géologique du Dogger que les Côtes de Moselle !

    Références

    1. L'on trouve aussi la variante Nancéen, gentilé répandu quoique contesté. Le Bon usage de Grevisse considère que Nancéen tient de l'hypercorrectisme.
    2. http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/pages2012/pdf/dep54.pdf
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    6. Grand Nancy Dossier spécial inondations (juillet 2012), page 6
    7. Grand Nancy Dossier spécial inondations (juillet 2012), page 7 : plus de 100 mm d'eau en trois heures alors que la moyenne des précipitations totales pour mai, de 1971 à 2000, s'élève à 70 mm.
    8. Pascale Braun, « Inondations - La communauté urbaine du Grand Nancy à l'heure des comptes », La Gazette, vol. 22, no 2128, , p. 12 (ISSN 0769-3508).
    9. 1 2 [(fr)http://www.linternaute.com/ville/ville/climat/704/nancy.shtml Données climatiques de Nancy] - linternaute.com
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    12. Déluge, le jour d'après Article de Monique Raux du 24 mai 2012 sur le site du Républicain lorrain, consulté le 2 février 2013
    13. Orage diluvien historique sur Nancy et sa région, sur le site météolorraine, consulté le 2 février 2013
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    15. Observatoire des villes cyclables
    16. PDU de Nancy
    17. Conseil régional de Lorraine
    18. Schéma du réseau de tramway de Nancy, vers 1923, représentant les lignes urbaines (noir) et les lignes suburbaines (vert). D'après Jean Robert, Histoire des transports dans les villes de France, éd. Jean Robert, 1974.
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    23. INSEE : populations légales 2011 de la commune de Nancy sur le site de l'Insee. Consulté le 17 juillet 2014.
    24. (fr)Insee - Population de la CU du Grand Nancy au recensement de 2011, consulté le 17 juillet 2014.
    25. Insee - Population de l'unité urbaine de Nancy au recensement de 2011, consulté le 17 juillet 2014.
    26. Insee - Historique de l'évolution de la population de l'aire urbaine de Nancy, consulté le 17 juillet 2014.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    40. (de) Monika Buchüller-Pfaff, Siedlungsnamen zwischen Spätantike und frühem Mittelalter : Die -(i)acum-Namen der römischen Provinz Belgica Prima, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, , 953 p. (ISBN 3-484-52225-9).
    41. Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, , 313 p. (ISBN 978-2914554435).
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    43. 1 2 Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, , 440 p. (ISBN 978-2-87772-237-7), page 230.
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    45. actuellement place de la Croix de Bourgogne - une inscription dans les pavés de la Grand-Rue atteste de l'endroit où fut provisoirement déposée la dépouille de Charles le Téméraire, traînée par les loups de l'étang Saint-Jean à l'actuelle Grande-Rue
    46. Boquillon, Guyon et Roth 2010, p. 96
    47. Boquillon, Guyon et Roth 2010, p. 97
    48. Boquillon, Guyon et Roth 2010, p. 106
    49. Boquillon, Guyon et Roth 2010, p. 107
    50. 1 2 3 Boquillon, Guyon et Roth 2010, p. 127-129
    51. Pierre-François Nicolas, un « monument» de la chimie par son enseignement et ses œuvres au XVIIIe siècle p. 48 Delphine Langard, 2007
    52. Pertuy, J. & Pertuy, M. (2000) - « Notes historiques sur Hardeval à Villers-lès-Nancy », Villers au fil du temps no 11 (ISSN 0244-6391), Bulletin de l'Association des amis de l'histoire de Villers-lès-Nancy, Impr. Kruch, Raon-l'étape, p. 33-48
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    63. Zoom sur la zone d'emploi de Nancy - document de l'INSEE [PDF]
    64. Le Grand Nancy : effets métropolitains sur le Sud meurthe-et-mosellan - INSEE, janvier 2005 [PDF]
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    67. Villes et Villages fleuris
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    69. (de)Ville économique et culturelle – Nancy
    70. Le città gemelle di Padova
    71. Kanazawa’s Sisyer Cities
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    73. The Municipality of Lublin City
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    75. Ministère de la Défense, présentation de la zone Nord-Est.
    76. CSN de Nancy.
    77. Voir Organisation de la Luftwaffe (1933-1945)
    78. (fr)Les publications de l'Insee en Lorraine
    79. (fr)Technopôle de Nancy-Brabois
    80. Site économique de la communauté urbaine du Grand Nancy
    81. (fr)http://www1.nancy.fr/fileadmin/documents/actualites/dossiers-de-presse/2010-renaissance-2012.pdf
    82. (fr)Ailleurs, ce ne serait plus la foire ! - LaSemaine.fr, 20 avril 2009
    83. (fr)Site du Ballet de Lorraine
    84. Site de l'association Les Yeux de l'Ouïe
    85. (fr)Bel été - Un site de la ville de Nancy
    86. (fr)Site officiel de Nancyphonies
    87. Un festival du cinéma à Nancy
    88. (fr)École nationale supérieure d'art de Nancy (ENSAN) Le blog étudiant
    89. Liste des secteurs sauvegardés en Lorraine, sur le site de la CRMH de Lorraine.
    90. Arrêté du 22 juillet 1976 portant création d'un secteur sauvegardé, JORF no 180 du 4 août 1976, p. 4734, sur Légifrance.
    91. Décret du 30 juillet 1996 approuvant le plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de Nancy (Meurthe-et-Moselle), JORF no 177 du 31 juillet 1996, p. 11620, NOR MCCL9600297D, sur Légifrance.
    92. Le dossier de révision-extension du secteur sauvegardé de la ville de Nancy a été approuvé à l’unanimité lors de la commission nationale des secteurs sauvegardés du 7 octobre 2010. L’arrêté préfectoral no 2011/DDT54/ADUR/010 en fixe la nouvelle délimitation et autorise la mise en révision du plan de sauvegarde et de mise en valeur, conformément aux articles L313-1 et R313-14 du code de l'urbanisme.
    93. « Notice no PM54001310 », base Palissy, ministère français de la Culture.
    94. La communauté juive de Nancy
    95. Le 19/20 de France 3 Lorraine Champagne-Ardenne du 15 août 2010.
    96. L'annuaire musulman, édition 2008 Orientica
    97. http://www.nicolaslefloch.fr/Lieux/PatisserieStohrer.html
    98. http://vimeo.com/10207335
    99. édition Furne, vol.14, p. 252
    100. Les 7 MJC de Nancy
    101. C'est cette devise qu'a repris l'équipe de foot de Nancy, l'ASNL, depuis 2006
    102. U.C.G.L. les blasons de Meurthe et Moselle - Site officiel de l'UCGL.
    103. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111469d/f192.image
    104. Livre "Enquêtes sur la France Mystérieuse" 2014 Éditions de l'opportun
    105. http://www.imdb.com/name/nm1364975/
    106. Enregistrement de la voix d'Émile Coué : Suggestion générale
    107. Julien Bénéteau, « Sans loft fixe », sur http://reporterducoindru.blog.lemonde.fr,
    108. Julien Bénéteau, « Sans loft fixe (suite) », sur http://reporterducoindru.blog.lemonde.fr,

    Voir aussi

    Articles connexes

    • Communes de Meurthe-et-Moselle
    • Communauté urbaine du Grand Nancy
    • La catégorie Nancy
    • 31 août 1791 : massacre de Nancy.
    • Liste des nécropoles militaires en Lorraine

    Bibliographie

    • Christophe Belser (et al.), Nancy d'antan : Nancy à travers la carte postale ancienne, HC éd., Paris, 2008, 108 p. (ISBN 978-2-911207-87-7)
    • David Betzinger, Retour à Nancy : les mêmes lieux photographiés d'un siècle à l'autre, les Beaux jours, Paris, 2008, 215 p. (ISBN 978-2-35179-022-9)
    • Françoise Boquillon, Catherine Guyon et François Roth, Nancy 1000 ans d'histoire : Du bourg castral à la communauté urbaine, éditions Place Stanislas, (ISBN 9782355780103)
    • Michel Caffier, L'Excelsior : un siècle d'art de vivre à Nancy, Éditions Place Stanislas, Nancy, 2007, 117 p. (ISBN 978-2-355-78009-7)
    • Paulette Choné et Brigitte Heckel (dir.), Le Goût de Nancy, Mercure de France, Paris, 2005, 142 p. (ISBN 2-7152-2582-2)
    • Jean-Marie Cuny, Les Rues de Nancy, texte, documents et cartes postales anciennes, éd. du Mot passant, Villeurbanne, 2005, 126 p. (ISBN 2-912506-77-8)
    • Pierre Gras (texte) et Olivier Dancy (phot.), Le Patrimoine du Grand Nancy. Les lieux, les époques, les hommes, éd. du Patrimoine, Paris, 2012, 180 p. (ISBN 978-2-7577-0238-3)
    • Pierre Gras (texte) et Olivier Dancy (phot.), Grand Nancy, l'ambition urbaine : les grands projets qui métamorphosent l'agglomération, S. Domini, Ars-sur-Moselle, 2009, 126 p. (ISBN 978-2-354-75017-6)
    • Frédéric Maguin (dir.), Femmes célèbres de Nancy, éd. Koidneuf, Nancy, 2007, 36 p. (ISBN 2-9515687-8-9)
    • Frédéric Maguin, Les plus beaux hôtels particuliers de la Ville-Vieille de Nancy, éd. Koidneuf, Nancy, 2008, 47 p. (ISBN 978-2-9532025-0-2)
    • Frédéric Maguin, Nancy de A à Z, A. Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2009, 192 p. (ISBN 978-2-8138-0084-8)
    • Frédéric Maguin, Nancy à l'époque de Gallé, promenade proposée par Frédéric Maguin, éd. Koidneuf, Nancy, 2009, 38 p. (ISBN 978-2-9532025-2-6)
    • François Nourissier (et al.), Nancy, éd. Pierron, Paris, Sarreguemines, 2005, 157 p. (ISBN 2-7085-0330-8)
    • Claude Seyer (et al.), Nancy aérienne : paysages, patrimoine, urbanisme, Gérard Louis, Haroué, 2008, 110 p. (ISBN 978-2-914554-92-3)

    Liens externes

    • (fr) Site officiel de la Ville
    • (mul) Office de tourisme et Bureau de l'évènementiel de Nancy
    • (fr) Catégorie Nancy de l’annuaire DMOZ
    • (fr) Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc. sur le site officiel du ministère français de la Culture


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