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Lunéville

Lunéville

Icône de paronymie Cet article possède un paronyme ; voir : Luméville-en-Ornois.
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Lunéville
Château de Lunéville.
Château de Lunéville.

Blason
Administration
Pays  France
Région Lorraine
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Canton Lunéville-1
Lunéville-2
Intercommunalité Communauté de communes du Lunévillois
Maire
Mandat
Jacques Lamblin
2014-2020
Code postal 54300
Code commune 54329
Démographie
Gentilé Lunévillois
Population
municipale
19 855 hab. (2012)
Densité 1 215 hab./km2
Population
aire urbaine
27 572 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 35′ 22″ N 6° 30′ 06″ E/48.5894444444, 6.5016666666748° 35′ 22″ Nord 6° 30′ 06″ Est/48.5894444444, 6.50166666667
Altitude Min. 222 m  Max. 320 m
Superficie 16,34 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle

Lunéville

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Lunéville
Liens
Site web luneville.fr

    Lunéville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Lorraine. Connue pour son château, surnommé le « Versailles Lorrain », Lunéville est l'une des sous-préfectures du département. Ses habitants sont appelés les Lunévillois.

    Géographie

    Lunéville est située au confluent de la Meurthe et de la Vezouze, dans la plaine, à moins de 30 kilomètres au sud-est de Nancy, 90 kilomètres de Metz, 55 kilomètres de Saint-Dié-des-Vosges, 100 km de Sélestat, 110 km de Colmar et 120 km de Strasbourg.

    Voies de communication et transports

    Lunéville est reliée à la plaine d'Alsace par la RN 4 (Strasbourg à 120 km) et par la RN 59 (Saint-Dié-des-Vosges à 55 km, Colmar à 110 km et Sélestat à 100 km par le tunnel Maurice-Lemaire). L'autoroute A33 permet d'accéder à Nancy (32 km).

    La ville possède une gare desservie par des TER Lorraine qui assurent des liaisons nombreuses et rapides vers Nancy, Saint-Dié-des-Vosges, Strasbourg. Certains sont prolongés jusqu'à Bâle aux heures de pointes uniquement. Le TGV Est place la gare de Lunéville à 1 h 55 de Paris-Est avec un aller-retour quotidien et la relie également à la gare de Nancy et la gare de Saint-Dié-des-Vosges via le TGV Est.

    Depuis 2011, Lunéville possède un nouveau réseau de bus : Lunéo. Ce réseau dessert la ville via 2 lignes. La 1re de Moncel-les-Lunéville Château d'eau « » Lunéville Faisanderie, la 2e de Lunéville Chéron « » Z.A.D. Chanteheux.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Lineatis villa en 1034, Lunaris villa en 1135[1], Linerville en 1140, Lunivilla en 1154 ou 1157[2] et encore Liniville, Linéville.

    Les deux formes les plus anciennes s'opposent. Albert Dauzat, Charles Rostaing et Ernest Nègre ne prennent en compte que la première qui explique phonétiquement la plupart des formes attestées :

    • les premiers qualifient ce toponyme d'« obscur » et penchent pour la réutilisation d'un nom de lieu antérieur, avec adjonction plus tardive de l'appellatif ville « domaine rural, village », si la finale -atis est exacte. Ils suggèrent simplement une origine gauloise ou germanique pour Lineatis[3]. En effet, on rencontre parfois ce type de formation toponymique, comme Tonneville, anciennement Taunacum villa. L'élément Taunacum est bien un nom antérieur en -acum ;
    • Ernest Nègre suppose un alienata « aliénée, vendue », explication qui repose sur une aphérèse de a- et une hypothétique métathèse * Liena- > Linea-[4]. Cette théorie complexe, quoique plausible phonétiquement, est spéculative, car aucune forme ancienne ne la soutient. De plus, la plupart des toponymes médiévaux en -ville sont combinés à un nom de personne (généralement germanique) et non pas avec un participe passé.

    La forme Lunaris villa est une forme artificielle de clercs latinistes qui ont relié cet élément au latin lunaris « semblable à la lune ». Les formes ancienne Lunivilla et actuelle Lunéville résultent de l'étymologie populaire par analogie avec le mot « lune ».

    Anciens noms en allemand : Lünstadt, Lünenstadt, Lünstädten.

    Histoire

    Lunéville sort de l'ombre au Xe siècle. Auparavant, il n'y avait au confluent de la Meurthe et de la Vezouze que de modestes cabanes qui servaient de rendez-vous de chasse. Un premier château de Lunéville fut construit pour protéger le point de passage que constitue le pont sur la Vezouze, sur la route du sel que les sauniers et marchands empruntaient entre Rosières, Vic-sur-Seille, Marsal d'une part et Deneuvre, l'Alsace et la Bourgogne d'autre part. La seigneurie trouvait ainsi une source de revenus en prélevant un péage au passage du pont.

    La ville a d'abord appartenu à plusieurs princes allemands, avant de passer aux mains d'Étienne, évêque de Toul et premier comte de Lunéville. Ses descendants possédèrent la cité jusqu'en 1055. En 1243, le comté fut rattaché au duché de Lorraine. Lunéville ne se développe qu'à partir de 1330 sous le règne du duc Raoul Ier.

    Le vieux château féodal subsista jusqu'en 1612, date à laquelle Henri II, préférant Lunéville à Nancy, le démolit et en construisit un nouveau. Celui-ci eut une courte vie. Démantelé pendant la guerre de Trente Ans, il fut totalement détruit lorsque le duc Léopold Ier de Lorraine, arrivant à Lunéville en 1702, choisit de bâtir un palais moderne : c'est le château actuel.

    Sous le règne de Léopold, la régence de son épouse Élisabeth Charlotte d'Orléans puis le règne nominal de l'ex-roi de Pologne Stanislas et le rattachement de la Lorraine à la France en 1766, Lunéville, à l'instar de Versailles en France ou Schönbrunn en Autriche, fut la capitale princière de la Lorraine, tandis que Nancy comme Paris ou Vienne restait capitale administrative.

    Dans son siècle de Louis XIV, Voltaire, louant le duc Léopold, affirmait que l'on ne croyait pas avoir changé de lieu en laissant Versailles pour Lunéville.

    En 1766, le château échoit au roi Louis XV de France qui, n'osant le détruire à l'instar d'autres châteaux lorrains de son beau-père, le fit transformer en caserne.

    En 1786 est construite sur permission de Louis XVI la synagogue. C'est la première construite dans le royaume depuis le Moyen Âge, et l'une des plus anciennes subsistant à ce jour[5].

    C'est à Lunéville, dans les salons de l'hôtel Beauvau-Craon, que fut signé le le traité de Lunéville par lequel s'est provisoirement conclu l'affrontement entre l'Autriche de François II et la France consulaire de Bonaparte. Ce traité attribue à la France les Pays-Bas autrichiens (Belgique) et la rive gauche du Rhin.

    Lunéville connut un essor important après la Guerre de 1870. En effet, le Traité de Francfort signé en 1871, fit de Lunéville une ville frontière. Une importante garnison y est affectée (le château est transformé en caserne) et la ville connaît un afflux de rapatriés alsaciens ou mosellans refusant de devenir Allemands. Certaines entreprises de ces régions s'installèrent à Lunéville. Ce phénomène n'est pas propre à Lunéville : des villes comme Nancy ou Belfort ont connu la même situation. On note ainsi l'usine de la Lorraine-Dietrich, fondée dès 1897 par la famille de Dietrich, reprise en 1905 par Édouard, Eugène et Adrien de Turckheim.

    À la veille de la Grande Guerre, la ville devient la « cité cavalière », hébergeant la 2e Division de Cavalerie ainsi que ses unités ; Lunéville ne compte alors pas moins de 8 casernes, son château y compris. Parmi les troupes en présence, on trouve les 17e et 18e Régiments de Chasseurs à Cheval, le 3e Bataillon de Dragons Portés, les 8e et 31e Régiments de Dragons, les batteries à cheval des 8e et 39e Régiments d'Artillerie de Campagne et le 2e Bataillon de Chasseurs à Pied.

    Faïence de Lunéville Saint-Clément.

    Lunéville est renommée pour sa manufacture royale de faïence, fusionnée avec celle, voisine, de Saint-Clément, qui continue la production de faïence de Lunéville.

    La cité est également renommée pour sa broderie : la Broderie de Lunéville (un mélange de perles et paillettes), utilisée dans les ateliers de Haute couture. Un conservatoire a vu le jour pour la promotion de cette technique.

    Anecdote : dans le film La Vache et le Prisonnier, l'acteur Fernandel s'évade d'Allemagne. Il se sait en France quand, arrivant dans une gare, il entend l'annonce « Lunéville ».

    Viller

    Viller, faubourg de Lunéville, est un ancien village avec un hôpital fondé en 1406[6].
    Toponymie : Villers (1273), Villeir (1323), Viller-davant-Lunéville (1420), Viller-lès-Lunéville (1779)[6].

    Politique et administration

    Ville Internet

    En 2010, la commune de Lunéville a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[7].

    Tendances politiques et résultats

    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle.
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    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    novembre 1870   Edmond Keller    
    mai 1912   Eugène de Turckheim    
    août 1914   Émile Georges Keller   Fin de mandat au cours de la
    Première Guerre mondiale
    1945 1947 Albert Mayer    
    1947 mars 1965 René Bisiaux   Ingénieur
    mars 1965 mars 1971 Jean Bichat FNRI Médecin
    Conseiller général du canton de Lunéville-Nord (1949-1979)
    Député (1967-1978)
    mars 1971 mars 1977 Henri Formell    
    mars 1977 mars 1983 Jean Lhommée PS Instituteur
    Conseiller général du canton de Lunéville-Sud (1976-1982)
    mars 1983 juin 1995 Guy Corbiat RPR Conseiller général du canton de Lunéville-Sud (1982-1988)
    juin 1995 mars 2008 Michel Closse PS Proviseur
    Conseiller général du canton de Lunéville-Sud (1988-2001)
    mars 2008 en cours
    (au 16 avril 2014)
    Jacques Lamblin UMP Vétérinaire
    Député (depuis 2007)

    Cantons

    Lunéville est chef-lieu de deux cantons :

    • le canton de Lunéville-Nord est formé d'une partie de Lunéville et des communes d'Anthelupt, Bauzemont, Bienville-la-Petite, Bonviller, Courbesseaux, Crévic, Deuxville, Drouville, Einville-au-Jard, Flainval, Hoéville, Hudiviller, Maixe, Raville-sur-Sânon, Serres, Sommerviller, Valhey et Vitrimont (13 063 habitants) ;
    • le canton de Lunéville-Sud est formé d'une partie de Lunéville et des communes de Bénaménil, Chanteheux, Chenevières, Crion, Croismare, Hénaménil, Hériménil, Jolivet, Laneuveville-aux-Bois, Laronxe, Manonviller, Marainviller, Moncel-lès-Lunéville, Saint-Clément, Sionviller et Thiébauménil (22 624 habitants).

    Jumelages

    Au 17 janvier 2014, Lunéville est jumelée avec[8] :

    Par ailleurs, Lunéville a signé en 1997 un contrat de partenariat dans le domaine sportif avec la commune de Pápa en Hongrie[8].

    Garnison

    Lunéville est une ville de garnison avec la présence du 53e de transmissions caserné, depuis 1993, au Quartier Treuille de Beaulieu-Diettmann. Il occupe également le Quartier Lasalle à Saint-Clément (ancienne base aérienne de l’OTAN de Saint-Clément Chenevières). Bien que menacé par la réorganisation militaire de 2008, ce régiment resta à Lunéville grâce à la mobilisation générale de l'ensemble de la population.

    L'État-Major de la Brigade de transmissions et d'appui au commandement, basé à Lunévillé depuis le 1er juillet 1997 est transféré à Douai en 2010.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    En 2012, la commune comptait 19 855 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    11 69110 43611 55511 24712 37812 79812 28512 27812 476
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    15 30115 52812 36916 04118 13620 50021 54222 59923 269
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    24 26625 58724 36623 26324 66823 66520 37722 69021 618
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012 -
    23 17722 70921 46820 71120 20019 88119 90919 855-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2004[10].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,9 %, 15 à 29 ans = 23,4 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 19,6 %, plus de 60 ans = 18,7 %) ;
    • 51,7 % de femmes (0 à 14 ans = 16,2 %, 15 à 29 ans = 20,3 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 25,8 %).
    Pyramide des âges à Lunéville en 2007 en pourcentage[11]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,6 
    6,6 
    75 à 89 ans
    10,4 
    11,8 
    60 à 74 ans
    13,8 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,0 
    18,4 
    30 à 44 ans
    18,7 
    23,4 
    15 à 29 ans
    20,3 
    19,9 
    0 à 14 ans
    16,2 
    Pyramide des âges du département de Meurthe-et-Moselle en 2007 en pourcentage[12]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    5,6 
    75 à 89 ans
    9,1 
    12,0 
    60 à 74 ans
    13,3 
    20,5 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,5 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,6 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,5 

    Enseignement

    La ville possède un établissement universitaire ainsi qu'un lycée général, un lycée professionnel, un lycée technologique et trois collèges.

    • L'IUT Nancy-Brabois est implanté à Lunéville (département qualité, logistique industrielle et organisation).
    • Le lycée Ernest-Bichat de Lunéville est jumelé avec le Hebel Gymnasium de Schwetzingen, du land de Bade-Wurtemberg en Allemagne.
    • Le lycée Boutet-de-Monvel (lycée technologique à 3 niveaux : BTS - Bac S & STI - Bac Pro & BEP).
    • Le lycée Paul-Lapie (lycée professionnel à dominante tertiaire).
    • Le collège Charles-Guérin.
    • Le collège Ernest-Bichat (dans la cité scolaire E. Bichat qui regroupe le collège et le lycée).
    • L'établissement privé Saint-Pierre-Fourier, qui dispense plusieurs niveaux (maternelle, primaire, collège et lycée). Le collège Saint-Pierre-Fourier est jumelé depuis 2002 avec le Hilda-Gymnasium de Pforzheim (Allemagne / Bade-Wurtemberg).
    • L'Institut de formation d'auxiliaire de puériulture - IRFSS Alsace Lorraine - Croix rouge française[13].

    Sports

    La ville possède trois clubs de football dont le Football Club Lunéville qui évolue actuellement en DH, les municipaux qui jouent en championnat national entreprise 2 et l'ESLS qui joue en promotion de district. Lunéville possède également une équipe de rugby à XV, le RCL qui évolue dans plusieurs catégories. Un peu en dehors de Lunéville, il y a aussi un centre équestre, la Galopade. Un club d'athlétisme, le Lunéville Athletic Club est également présent à Lunéville, au stade Éric-Fenal.

    Pendant longtemps, Lunéville a accueilli le championnat de France de rallycross (automobile). Situé à Chenevières, le circuit est maintenant un centre de pôle mécanique en Lorraine.

    Économie

    Les années 1980 et la première moitié des années 1990 ont été plutôt difficiles pour Lunéville, de nombreuses entreprises industrielles disparaissant ou se restructurant. À partir de la moitié des années 1990, une dynamique nouvelle fut impulsée, fondée sur une politique d'amélioration continue de la qualité de vie des habitants et une politique d'attractivité en direction des PME-PMI.

    L'hôpital reste le plus grand employeur public de la ville, 500 employés y assurant une grande variété de soins médicaux. Une synergie positive, qui doit garantir la permanence et la qualité des soins à Lunéville. Les autres principaux employeurs sont : l'hypermarché Cora (250 salariés) et Leclerc (170 salariés), l'entreprise de logistique Logidis (100 salariés), la clinique Jeanne d'Arc (100 salariés), l'entreprise de BTP Prestini (100 salariés) et de TP Thiriet (100 salariés) appartenant au groupe Vicat qui y dispose d'une centrale à béton au lieu-dit Chaufontaine-Hériménil et de plusieurs carrières dans le secteur, d'une direction régionale pour l'Est de la France.

    En mai 2011, un collectif d'entreprises du luxe lorrain s'installe à la Maison du Marchand[14],[15]. Ce groupement, « Lorraine Terre de Luxe », est constitué d'entreprises issues du secteur du luxe et « désireuses d'associer leurs talents et leurs savoir-faire pour répondre ensemble aux projets les plus ambitieux »[16]. Il a pour but de promouvoir le secteur du luxe tant au près des potentiels consommateurs qu'auprès des institutions, à l'échelle nationale et à l'international.

    Culture locale et patrimoine

    Lunéville dans le cinéma

    • Les Grandes Manœuvres par René Clair en 1955.
    • La vache et le prisonnier par Henri Verneuil en 1959.
    • Les confessions d'un enfant de chœur par Jean L'Hôte en 1976.
    • Une enfance par Philippe Claudel (sortie en salle le 14 octobre 2015).

    Lieux et monuments

    Édifices civils

    • Le château de Lunéville, dit « Le Versailles lorrain », est un chef-d'œuvre de l'architecture du XVIIIe siècle. Haut lieu des Lumières, sous les règnes de Léopold Ier de Lorraine et de Stanislas Leszczyński, il a été en partie détruit en 2003 par un incendie. Des travaux sont en cours pour le restaurer et c'est actuellement le plus grand chantier patrimonial d'Europe[réf. nécessaire] ; les jardins du château ont quant à eux gardé toute leur splendeur. Le domaine du château de Lunéville fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [17].
    • Actuel hôtel de ville, sont les bâtiments de l'ancienne abbaye Saint-Rémy, du XVIIIe siècle, remaniés au XIXe siècle.
    • La maison du Marchand, du XVIIIe siècle, chef-d'œuvre de l'architecture classique en grès rose des Vosges, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [18].
    • La Tour Blanche, seul vestige du rempart médiéval.
    • Le théâtre italien.
    • Le château de la Favorite (photos), construit par Germain Boffrand au XVIIIe siècle pour le dernier fils du duc Léopold Ier de Lorraine, Charles-Alexandre de Lorraine, et remanié au XIXe siècle, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par décret du [19]. Il est situé 3, avenue Voltaire.
    • Conservatoire des Broderies de Lunéville situé au château.

    Édifices religieux

    • L'église Saint-Jacques, ancienne abbatiale Saint-Rémy, du XVIIIe siècle, de style rococo. Elle possède un grand orgue réalisé entre 1749 et 1751 par le facteur lorrain Nicolas Dupont, né à Domnon-lès-Dieuze, Moselle. En 1852, il fut reconstruit par le facteur vosgien Jean-Nicolas Jeanpierre en conservant beaucoup de tuyaux du XVIIIe siècle. Cet orgue est unique par son décor cachant tous les tuyaux. Ce décor a été dessiné par Emmanuel Héré, Premier Architecte du Roi Stanislas, effectuée par Bertrand Cattiaux (aidé de Laurent Plet). L'instrument doté de 56 jeux est réparti sur 4 claviers et pédalier. Au mois de mai, un festival est organisé : Le Printemps de l'Orgue.
    • L'église Sainte-Jeanne-d'Arc, du début du XXe siècle, première église de France consacrée à la sainte.
    • Église Saint-Maur.
    • Église Saint-Léopold.
    • Chapelle Saint-Charles à l'hôpital Saint-Charles.
    • Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à l'hôpital Sainte-Jeanne-d'Arc.
    • Chapelle de la Vierge et Saint-Antoine au château.
    • L'ancien prieuré bénédictin de Ménil, actuellement école privée (ensemble scolaire Saint-Pierre-Fourier).
    • Chapelle sépulcrale au cimetière du maréchal de France et à son épouse.

    Louis-Aloys-Joseph prince de Hohenlohe-Waldenbourg-Bartenstein

    • Temple protestante, église Réformée, inauguré en juin 1870.
    • La synagogue dans le style du XVIIIe siècle, la première construite en France depuis le Moyen Âge. Elle est aujourd'hui en retrait de la rue, mais à sa construction en 1786, elle était placée derrière une maison pour des motifs de discrétion, le pouvoir royal ne faisant que tolérer un tel bâtiment dans un royaume généralement interdit aux juifs. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [20].
    • La ville possède également deux mosquées : une mosquée pour les arabophones (4 rue de l'Hôpital) et une autre mosquée pour les turcophones (44 rue de Viller) afin d'accueillir les fidèles musulmans pratiquants de la ville.

    Gastronomie

    • Le baba au rhum fut créé à Lunéville, une fois de plus par la cuisinière de Stanislas. C'est une sorte de petit kouglof au rhum.
    • Le pâté lorrain, grande spécialité de Lorraine comme la quiche lorraine, se déguste dans les nombreuses boulangeries et restaurants de Lunéville.
    • Le pain Stanislas, pain que l'on trouve dans les boulangeries, exclusivement les jeudis près de la Maison du Marchand.

    Personnalités liées à la commune

    • Nicolas Béatrizet, dit Beatricetto, graveur du XVIe siècle, né à Lunéville, mort à Rome.
    • Georges de La Tour (1593-1652), peintre, décédé à Lunéville.
    • Louis de Lorraine (1704-1781), comte de Lorraine, né à Lunéville.
    • Jean-Nicolas Jadot de Ville-Issey (1710-1761), architecte, né à Lunéville.
    • Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780), gouverneur général des Pays-Bas autrichiens (1741-1780), grand maître de l'Ordre Teutonique, né à Lunéville.
    • Émilie du Châtelet (1706-1749), mathématicienne, amante de Voltaire, décédée à Lunéville et enterrée dans l'église Saint-Jacques, sous une dalle noire près de l'entrée[21].
    • Dominique Diettmann (1739-1794), général des armées de la République.
    • l'abbé Grégoire (1750-1831), député du clergé en 1789, avocat des juifs, des noirs et des esclaves, né à Vého, près de Lunéville.
    • Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul (1760-1838), pair de France, né à Lunéville.
    • Emmanuel Héré (1705-1763), architecte, décédé à Lunéville.
    • Stanislas Leszczyński (1677-1766), roi de Pologne de 1704 à 1709 et de 1733 à 1736 sous le nom de Stanislas Ier, puis duc de Lorraine et de Bar jusqu'à sa mort à Lunéville.
    • Nicolas Ferry, (1741-1764), le nain Bébé, célèbre bouffon du roi Stanislas.
    • Boutet de Monvel, né à Lunéville en 1745 et mort en 1811, fut comédien-auteur (a laissé cependant plus de réputation comme comédien que comme auteur). Parmi les pièces qu'il a écrites on a : 'L'amant bourru', 'La jeunesse du duc de Richelieu', 'Blaise et Babet' ou la suite des Trois fermiers, etc.
    • François-Xavier Genet (1759-1813), militaire durant la révolution.
    • Charles-Joseph Parmentier (1765-1843), homme politique français du XIXe siècle.
    • François Nicolas Benoît Haxo (1774-1838), général de division de Napoléon, spécialiste des citadelles et fortifications, né à Lunéville.
    • Maurice Frimont (1747-1811), général de brigade, décédé à Lunéville.
    • Charles Guérin (1873-1907), poète, né et mort à Lunéville.
    • Antoine Charles Louis Lasalle (1775-1809), général de division de Napoléon, comte d'Empire, dont la statue fut érigée à Lunéville en 1891.
    • Émile Erckmann (1822-1899), écrivain, mort à Lunéville.
    • Auguste François (1857-1935), consul de France en Chine et photographe, ministre plénipotentiaire, né à Lunéville.
    • Henri Cornat (1903-1968), homme politique, sénateur de la Manche, né à Lunéville.
    • Maurice Chapleur (1912-2005), collectionneur et inventeur de la collection éponyme de motos et de vélos.
    • Arsène Lejeune (1866-1938), architecte qui a dirigé la réalisation de la gare de Lunéville.
    • Gilbert Bauvin, coureur cycliste (2e du Tour de France en 1956), né à Lunéville en 1927.
    • Jean Bastien-Thiry (1927-1963), lieutenant-colonel connu pour avoir tenté d'assassiner Charles de Gaulle, né à Lunéville.
    • Jean-Pierre Cuny (1930-2000), cinéaste né à Lunéville.
    • Jean L'Hôte (1929-1985), écrivain et téléaste.
    • Jean-Pierre Coffe, présentateur et auteur, né en 1938 à Lunéville.
    • Jean-Pierre Bagard, PDG de Coca-Cola Entreprise SA (2007-2009), né à Lunéville.
    • Cécile-Stanislas de Girardin (1762-1827), politicien.
    • Barthélemy Guibal (1699-1757), sculpteur.
    • Nicolas Guibal (1725-1784), peintre.
    • Nicolas de Pigage (1723-1796), architecte actif en Allemagne.
    • Jean Lhote (1926-2010), historien.
    • Alexis L'Hotte (1825-1904), général de cavalerie né et décédé à Lunéville.
    • André Gruss (1919-2003), né à Lunéville. Clown, acrobate équestre et directeur de cirque[22].
    • Jacques Réda (1929), poète et éditeur, né à Lunéville.
    • Henry Desmarest, musicien et compositeur du duc de Lorraine, mort à Lunéville le .
    • Daniel Colling, né en 1946 à Lunéville, entrepreneur de spectacles et directeur artistique, cofondateur du Printemps de Bourges.
    • Georges Cusin, né le 31 mars 1902 à Lunéville et mort le 15 février 1964 à Paris 14e, est un acteur français.
    • Claude Ponti, né en 1948 à Lunéville, est un auteur de littérature de jeunesse et illustrateur français.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'or à la bande d'azur chargée de trois croissants d'argent.
    Commentaires : Le blason prend modèle du blason du duché de Lorraine (d'or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent). Ces armes parlantes, adoptées au XVe siècle, font allusion au nom de la ville et peut-être au culte que l'on rendait à Diane/Arduinna (la lune) près de la fontaine du Léomont[23].

    Voir aussi

    Bibliographie

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    Articles connexes

    • Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
    • Château de Lunéville, résidence des ducs de Lorraine.
    • Liste des nécropoles militaires en Lorraine

    Liens externes

    • Site de la mairie
    • Site de la communauté de communes
    • Site de l'office du tourisme

    Notes et références

    Notes

    1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
    2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 417
    3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
    4. Ernest Nègre, Op. cité, p. 374.
    5. Histoire de la synagogue de Lunéville
    6. 1 2 Henri Lepage,Dictionnaire topographique du département de la Meurthe.
    7. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
    8. 1 2 « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 17 janvier 2014).
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
    11. « Évolution et structure de la population à Lunéville en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 16 août 2010)
    12. « Résultats du recensement de la population de Meurthe-et-Moselle en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 16 août 2010)
    13. « Institut de Lunéville - Institut de Formation Professionnelle Sanitaire et Sociale de la Croix-Rouge d'Alsace Lorraine » (consulté le 3 novembre 2014)
    14. « Terre de Luxe, l’exception Lorraine », sur www.republicain-lorrain.fr, (consulté le 8 septembre 2015)
    15. « Le collectif "Terre de Luxe" a posé valise à Lunéville », sur www.tourisme-meurtheetmoselle.fr, (consulté le 8 septembre 2015)
    16. « Terre de Luxe ››› 14 manufactures lorraines de Luxe » (consulté le 8 septembre 2015)
    17. « Notice no PA00106079 », base Mérimée, ministère français de la Culture
    18. « Notice no PA00106083 », base Mérimée, ministère français de la Culture
    19. Décret du 21 septembre 2011 portant classement au titre des monuments historiques du Petit-Château du prince Charles dit « la Favorite » et de son parc, 6, cours de Verdun, sur la parcelle section AD no 403, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), NOR: MCCC1112187D
    20. « Notice no PA00106084 », base Mérimée, ministère français de la Culture
    21. Premier atelier d'Annie Jourdain, novembre 2011, sur le blog de l'Université populaire de Perpignan
    22. « Histoire de la dynastie Gruss »
    23. Site de l'UCGL
    • Portail des communes de France
    • Portail de Meurthe-et-Moselle
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