Douai
Douai | |||||||||||
La Scarpe à Douai, quai du Petit Bail. |
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Blason |
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Administration | |||||||||||
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Pays | France | ||||||||||
Région | Nord-Pas-de-Calais | ||||||||||
Département | Nord (sous-préfecture) | ||||||||||
Arrondissement | Douai (chef-lieu) | ||||||||||
Canton | Douai | ||||||||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Douaisis (siège) | ||||||||||
Maire Mandat |
Frédéric Chéreau 2014-2020 | ||||||||||
Code postal | 59500 | ||||||||||
Code commune | 59178 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Douaisiens | ||||||||||
Population municipale |
41 732 hab. (2012) | ||||||||||
Densité | 2 469 hab./km2 | ||||||||||
Population aire urbaine |
552 694 hab. | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 50° 22′ 17″ N 3° 04′ 48″ E / 50.3713888889, 3.0850° 22′ 17″ Nord 3° 04′ 48″ Est / 50.3713888889, 3.08 | ||||||||||
Altitude | Min. 16 m – Max. 38 m | ||||||||||
Superficie | 16,90 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Liens | |||||||||||
Site web | www.ville-douai.fr | ||||||||||
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Douai est une commune française du département du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais, située dans le sud de la Flandre romane. La Compagnie des mines de l'Escarpelle y a exploité la houille dans ses fosses nos 4 - 4 bis et 5 à partir des années 1870, la Compagnie des mines d'Aniche a ouvert la fosse Bernard dans les années 1910. L'exploitation charbonnière cesse en 1970 avec la fermeture de la fosse no 5.
Douai est au centre de l'aire urbaine de Douai-Lens, la quinzième aire urbaine de France, comprenant 801 communes, avec 542 918 habitants en 2010. Avec Lille et les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi à un ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».
Les habitants de Douai sont les Douaisiens. La région s'appelle le Douaisis.
Le nom jeté des habitants est les « ventres d'osier » (vint' d'osier en chti) en raison de la matière dont sont faits les géants locaux (la famille Gayant).
Géographie
Situation
La ville de Douai est très proche de grandes capitales européennes comme Bruxelles (à 140 km et à 1 h 40 min de trajet), Paris (à 190 km, reliée en moins d'une heure en TGV) ou Londres (à 290 km). La ville est située à environ 38 km de Lille (37 minutes de trajet) entre Arras, Cambrai et Valenciennes. Les communes limitrophes sont : Lambres-lez-Douai, Waziers, Sin-le-Noble, Dechy, Cuincy, Auby, Lauwin-Planque, Flers-en-Escrebieux. Douai est la ville la plus méridionale de Flandre, à la limite avec l'Artois.
L'agglomération de Douai est traversée par la Scarpe, un affluent rive gauche de l'Escaut, le quartier de Dorignies possède un port pour la batellerie.
La ville de Douai est une commune entièrement urbanisée. Elle est composée de zones résidentielles de différentes époques. On voit cohabiter des quartiers nobles et bourgeois du XVIIIe siècle avec des quartiers populaires de l'époque des charbonnages. Son centre politique se situe dans la partie ancienne. L'hôtel de ville et son beffroi le symbolisent. Depuis la création de la communauté d'agglomération du Douaisis (CAD), un certain nombre de décisions sont partagées avec les 35 autres communes de l'agglomération.
Les axes de communication sont nombreux à Douai et font d'elle une ville carrefour. La gare occupe une place importante dans cette organisation. Elle est le lieu d'interconnexion avec le tramway et le réseau de transport urbain (SMTD).
Communes limitrophes
Voies de communication
Transports ferroviaires
La ville de Douai dispose d'une gare SNCF permettant de relier Paris en une heure grâce au TGV (8 allers-retours origine Valenciennes) mais aussi des liaisons directes vers Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes, Nantes, Quimper, Brest, La Rochelle (uniquement les samedis estivaux), Strasbourg, Bruxelles (Belgique), Hendaye, Irun (Espagne), et les Alpes pendant la saison hivernale à savoir la Tarentaise (Bourg-Saint-Maurice), la vallée de l'Arve (Saint-Gervais-les-Bains) et la Maurienne (Modane). Les douaisiens peuvent également rejoindre Bourg-Saint-Maurice les samedis d'été.
Lille est à vingt minutes de Douai en TER.
Le projet de tramway Douai-Guesnain
Le tram de Douai est en réalité un système de bus circulant sur voie propre improprement appelé tramway.
Le Syndicat mixte des transports du Douaisis (SMTD) réalise un projet d'autobus à guidage magnétique au sol, entre Douai (Cité technique) et Guesnain.
Le SMTD a préféré prendre de l'avance et a donc déjà mis en place des nouvelles infrastructures, comme la distribution des nouveaux tickets (et la fin des anciens), les nouveaux tarifs ainsi que les nouvelles cartes à puce et magnétiques qui remplaceront tout le réseau actuel TAD'Evéole.
Il circule sur une voie réservée en béton dans laquelle ont été implantés, tous les 4 mètres, des plots magnétiques protégés par de la résine qui émettent des signaux « lus » par le véhicule au moyen d'un système informatique embarqué.
La ligne A, longue de 12 kilomètres, dessert 21 stations distantes d'environ 400 mètres les unes des autres. Avec une fréquence de 10 minutes en heure de pointe, il transporte 900 voyageurs par heure.
Dix rames de 18 mètres et 2 rames de 24 mètres sont en service. Elles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, grâce au plancher bas intégral et aux stations ajustées à leur hauteur, mais aussi aux personnes dont la vue est déficiente.
Ces rames sont propulsées par un moteur à gaz ou un système hybride. Le système fonctionne sans caténaires.
Le montant de l'investissement s'élève à 110 millions d'euros hors taxes. Il est aussi prévu la construction de la ligne B pour 2011 et des lignes C et D vers 2020.
L'extension de la ligne A (phase 2) est prévue, et les communes de Lewarde, Masny, Ecaillon et Auberchicourt devraient connaître des périodes de chantiers semblables à celles des villes prochainement desservies par Évéole. Enfin, la phase 3 étendra la ligne A à son maximum : jusqu'à Aniche (lycée Edmond-Laudeau) d'une part, d'autre part jusqu'à la cité des Blocs Jaunes à Douai. La ligne A sera la plus grande ligne de transports en commun du réseau EVEOLE, s'étalant sur près de 20 kilomètres.
Son nom : Evéole[1].
Les rames du tram vont être mises à la casse et remplacées par 16 bus articulés. Une enquête est en cours sur des soupçons de favoritisme[2].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Doac (monnaie mérovingienne), Doacense [castellum] en 975, Duaci (génitif) en 1024, Duuaicum, Duuuaicum vers 1040, Duacum en 1035 - 1047, Duacum en 1051, Duacum en 1076 et en 1080 - 1085, Duachum en 1108, Duai en 1194, Doai en 1204, Douai apparaît pour le première fois en 1223[3].
En néerlandais : Dowaai[4]. Douai était peut-être le nom d'une villa gallo-romaine. et comme l'ont confirmé des fouilles archéologiques dans le centre historique de la ville (place Saint-Amé, place du Marché au Poisson), Douai a pour origine la réunion de deux villages situés de part et d'autre de la Scarpe, en une forteresse gallo-romaine vers le IVe siècle.[réf. nécessaire]
Le toponyme n'est connu que par des formes médiévales. Il s'agit cependant d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romane en -acum, suffixe marquant la localisation ou la propriété. Le premier élément Do-, Du- doit représenter le nom de personne gaulois Dous[5], bien attesté. Le radical dous- signifie « avant-bras, main »[6].
Histoire
Héraldique
Les armes de Douai se blasonnent ainsi : « De gueules plain. » |
Moyen Âge
La première mention de Douai (Castellum Duacum, propriété des comtes de Flandre) date de 930.
Le comte Arnoul Ier de Flandre érige vers 950 le premier lieu de culte, la collégiale Saint-Amé.
Après la conquête normande de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, la ville de Bridgwater en Angleterre était nommée du prince Walter (Gautier, ou Walscin) Douai.
La ville reçut sa première charte avant 1188. Elle a été dirigée par un conseil d'échevins jusqu'en 1789.[réf. nécessaire] Parmi les particularités de la ville, des maisons étaient dotées de flégards, des passages ou descentes à la rivière permettant de puiser l'eau facilement, ce qui facilitait la lutte contre les incendies[7]. La ville achète des échelles de 5 et 8 m, toujours pour lutter contre les incendies[8]. Enfin, douze wettes sont chargés du guet de nuit, afin de détecter le plus tôt possible les départs de feu, ce qui n'empêche pas les grandes catastrophes, mais semble, selon Jean-Pierre Leguay, en réduire le nombre sur la longue durée[9]. Autre action de la municipalité : l'emploi de tuekin, chargé de tuer les chiens errants. Certaines années, on en tue jusqu'à cent par mois[10]
Au fil des siècles suivants, la ville fut disputée entre le roi de France et le comte de Flandre jusqu'en 1369 où elle devint définitivement flamande et suivit les destinées du comté de Flandre sous les ducs de Bourgogne.
Sa prospérité reposait en grande partie sur le commerce du blé par voie d'eau. La sécheresse de 1458 fut pour la ville une véritable catastrophe, puisqu'elle fit baisser le niveau de la Scarpe au point de rendre impossible tout transport[11]. À la Pâques 1471, la flèche du beffroi, haute de 14 m et la maison commune sont détruits par le feu[12].
Douai espagnole et l'université de Douai : du XVe au XVIIe siècle
En 1562, le roi d'Espagne Philippe II fonde l'Université de Douai afin de combattre la Réforme, et Douai devint une forteresse de la foi catholique. La Bible de Douai y a été traduite en anglais dans le cadre de la Contre-Réforme. C'est sur un exemplaire de cette bible dite de Douai que John F. Kennedy a prêté serment lors de son investiture présidentielle.
Douai française : de Louis XIV à nos jours
Douai était alors une cité très riche et réputée pour son industrie lainière.
En 1667, le roi de France Louis XIV envahit la Flandre. Douai est assiégée et prise en trois jours, du 23 au par Vauban[13], qui assiège simultanément Lille[14]. Le traité d'Aix-la-Chapelle (1668) annexa la Flandre à la France, et, mis à part durant les deux guerres mondiales, Douai est restée française depuis. En 1716, le Parlement de Flandre, dont les pouvoirs étaient essentiellement judiciaires, fut installé à Douai.
En 1718, un règlement d'urbanisme homologué par le Parlement de Flandre fixe des règles de constructions des demeures douaisiennes, alors que la ville est en reconstruction après avoir subi deux sièges. La hauteur des maisons est limitée, l'aspect de leur façade homogène, la ville comporte donc un important ensemble immobilier en goût français.
Entre 1790 et 1794, Douai a absorbé Wagnonville aujourd'hui dont une partie est mise en Réserve naturelle du Marais de Wagnonville.
Après la Révolution française, le Parlement et l'université sont supprimés. Le chef-lieu du nouveau département du Nord est établi à Douai en 1790 avant d'être déplacé en 1803 à Lille.
En 1802, le Consulat décide la création du lycée de Douai, actuellement lycée Albert-Châtelet, un des sept lycées de première génération avec les lycées de Bordeaux, Marseille, Lyon, Moulins, Bruxelles et Mayence.
La révolution industrielle démarra avec le chemin de fer et la construction de la ligne de Paris-Nord à Lille (1846), sur laquelle Douai était une gare importante. En 1878, l'école des maîtres ouvriers mineurs, future École des Mines de Douai est ouverte.
Le démantèlement des remparts de la ville est décidé en 1891. Il donne lieu à d'importants aménagements urbains dont la création de la Place du Barlet sur l'ancienne place du marché aux bêtes et la mise en service d'un réseau de tramway. Avec l'implantation de l'hippodrome[15] régissant les axes de composition de ce nouvel espace qui sera bordé à l'Est du Parc Charles-Bertin s'étendant dans les fossés et ouvrages défensifs extérieurs. En 1895, le canal de la Scarpe est ouvert, et Douai devient le second nœud fluvial français après Conflans-Sainte-Honorine.
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La rue de Paris vers 1918, incendiée par l'armée allemande.
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Évacuation de Douai, le 2 octobre 1916, sous prétexte d'un nouveau « bombardement » des Alliés (photo d'archive allemande).
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Destruction d'une des écoles chrétiennes de Douai, 2 octobre 1917 (8 morts), photo de propagande accusant les Alliés d'être responsables de ces morts.
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Place d'Armes (photo d'archive allemande).
Douai subit d'importants dommages pendant les deux guerres mondiales. La gare et son quartier furent entièrement détruits en mai 1940. Le 11 août 1944, un important bombardement, allié celui-ci, cible également la gare mais occasionne d'importantes destructions dans toute la ville, faisant 279 morts[16].
L’ancien tramway de Douai est supprimé en 1950.
Alexandre Miniac, un urbaniste, est mandaté par le secrétariat d'État à la reconstruction en 1948 pour s'occuper de la ville de Douai, qui lui est redevable de son plan d'aménagement et de reconstruction après les dommages de la Seconde Guerre mondiale. Son plan est conservé aux archives municipales de Douai[17], exposé au musée de la Chartreuse en 1999.
Après la Seconde Guerre mondiale, les mines de charbon furent nationalisées, et Douai devint le siège des Houillères du bassin de Nord-Pas-de-Calais, et le resta jusqu’à la fin de l'activité houillère dans les années 1980. Douai a profité du développement de l'industrie liée au charbon, mais subit ses séquelles, et en particulier les affaissements miniers qui nécessitent des pompages continuels afin que la ville ne soit pas noyée.
En 1985, Douai inaugure la nouvelle place aux jets d'eau (place d'Armes).
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Situation administrative
Liste des conseillers généraux sur la ville de Douai
Douai est chef-lieu de quatre cantons :
Conseiller général | Canton | ||
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Jacques Michon | Douai-Nord | ||
Erick Charton | Douai-Nord-Est | ||
Christian Poiret | Douai-Sud-Ouest | ||
Alain Bruneel | Douai-Sud |
Jumelages
- Harrow (Royaume-Uni)
- Recklinghausen (Allemagne)
- Kenosha (États-Unis)
- Dédougou (Burkina Faso) depuis 2003
- Puławy (Pologne) depuis le
- Seraing (Belgique)
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2012, la commune comptait 41 732 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].
Pyramide des âges
Petite enfance
- Crèche municipale Jean-Mabuse
- Crèche
Enseignement
Écoles maternelles
- École maternelle Bernard-de-Lattre
- Institution Saint-Jean
- École saint Nicolas
- École maternelle Saint-Joseph
- École maternelle Saint-Vincent de Paul
- École maternelle Madame-de-Sévigné
- École maternelle La Mouchonnière
- École maternelle Jean-de-La-Fontaine
- École maternelle Leclerc-de-Hautecloque
- École maternelle Jules Mousseron
Écoles primaires
- École Jean-Andrieu - Parent
- École Jean-Jaurès
- École Notre-Dame
- École Régionale 1er Degré Bateliers Forains
- École La Solitude
- École Jules-et-Léon-Maurice
- École Ferdinand-Buisson
- École Eugène-Lenglet
- École Saint-Joseph
- Institution Saint-Jean
- École François-Lemaire
Collèges
- Le collège Sainte-Clotilde (construit en 1866 auparavant Couvent des Dames de Flines puis École normale de filles)
- Le collège Albert-Châtelet
- Le collège André-Streinger
- Le collège Saint-Jean
- Le collège Jules-Ferry
- Le collège Gayant
- Le collège André-Canivez
Lycées
- Le lycée Jean-Baptiste-Corot de Douai est l'héritier de Downside, un ancien collège de moines bénédictins anglais, chassés d'Angleterre par la réforme anglicane (de 1536 à 1540), Thomas Cromwell ayant supprimé tous les monastères à cette époque.
- Le lycée Albert-Châtelet, créé en 1802, est l'un des sept lycées de première génération créé par le Consulat.
- Le Lycée Edmond-Labbé, créé en 1959, est un lycée général et technique situé rue Bourseul, près du faubourg de Béthune.
- L’Institution Saint-Jean, école privée catholique, accueille les élèves de la maternelle jusqu'aux classes préparatoires HEC. Ses classes prépas ont une renommée nationale.
- Le LEGTA de Douai-Wagnonville occupe le site d'un ancien château à Wagnonville et les bâtiments de l'ancienne université en centre-ville.
- Le Lycée Internat d'Excellence de Douai, sur une partie de l'ancien site de l'IUFM
Enseignement supérieur
- Le lycée Albert-Châtelet comporte des classes préparatoires scientifiques (BCPST 1 et 2, PCSI, MPSI, PC, PSI et MP) et littéraires (hypokhâgne et khâgnes B/L et A/L).
- L'Université d'Artois, héritière de l'Université de Douai créée en 1562, a son pôle de sciences juridiques et politiques situé à Douai depuis .
- L'École nationale supérieure des techniques industrielles et des Mines de Douai depuis 1878 : École des mines de Douai.
- L'École supérieure du professorat et de l'éducation du Nord-Pas-de-Calais a l'un de ses centres à Douai, dans les locaux des anciennes Écoles normales d'instituteurs (filles et garçons).
Héritier des écoles normales dont l'origine remonte à 1834, le site est aujourd'hui toujours en activité pour préparer le concours de professeur des écoles, en lien avec les réalités du terrain. ([25] Son excellence pédagogique lui permet d'obtenir régulièrement les meilleurs résultats de l'académie (pour vérifier ses pourcentages de réussite s'adresser aux directions de l'université d'Artois www.univ-Artois.fr, et de l'IUFM Nord Pas de Calais www.lille.iufm.fr)
- DBS - Douai Business School, École supérieure de vente industrielle internationale. Créée en 1991 par la Chambre de commerce et d'industrie de Douai. L'école répond aux besoins des entreprises locales, régionales et internationales d’embaucher des commerciaux avec de réelles compétences techniques. Elle est actuellement gérée par la Chambre de commerce et d'industrie du Grand Lille[26].
Santé
Vie militaire
Plusieurs unités militaires ayant été en garnison à Douai :
- 27e régiment d'artillerie, 1906.
- 58e régiment d'artillerie.
- 15e régiment d'artillerie de campagne, (avant) 1906 - 1914.
- 41e régiment d'artillerie de campagne, 1914.
- 15e régiment d'artillerie divisionnaire, 1939 - 1940.
- 9e régiment de cuirassiers, 1914.
- 6e régiment de commandement et de soutien, jusqu'à juin 2010.
- Le centre mobilisateur 215 à la caserne Caux est fermé depuis l'an 2000.
Deux unités sont encore présentes à Douai :
- 41e régiment de transmissions, installé en juin 2010.
- État Major de la Brigade de Transmissions et d'Appui au Commandement, depuis juillet 2010.
Médias
Plusieurs journaux ont été publié à Douai:
- Journal de Douai en 1864 [27]
- La petite Gazette de Douai en 1877[28]
- Douai-sportif à partir de 1925 [29]
- L'Écho de Douai : journal de la propagande républicaine dans l'arrondissement de Douai en 1887 [30]
- L'Observateur du Douaisis
Économie
- Verrerie de Bacquehem fondée en 1788 par Charles-Alexandre-Joseph de Bacquehem qui deviendra verreries Chartier de Prosper Chartier.
- Verrerie Chappuy fondée en 1842.
Grandes entreprises implantées sur la commune
Autrefois siège des Houillères du Nord-Pas-de-Calais (HBNPC), Douai a dû se reconvertir dans les années 1980, notamment avec l'implantation d'une usine Renault et de l'Imprimerie nationale.
- Automobile (Renault Usine Georges-Besse située à Cuincy) : Usine d'assemblage Renault Douai spécialisée dans la production intégrale du Scénic 3, le site a perdu l'assemblage de la Mégane maintenant assemblée en Espagne.
- Métallurgie (emboutissage de pièces automobiles) : activité des anciens Etablissements Arbel devenu Oxford Automotive puis Wagon Automotive usine située boulevard Faidherbes
- Matériel roulant ferroviaire : activité des anciens Etablissements Arbel qui s'appellera Arbel Fauvet Rail après sa fusion avec les établissements Fauvet Girel, depuis 2010, ce qui reste de cette industrie est devenue filiale d'un groupe indien "Titagarh Wagons Limited"
- Imprimerie : l'Imprimerie nationale est installée à Flers-en-Escrebieux depuis 1974.
- Produits chimiques
Douai possède une antenne terriotriale de la Chambre de commerce et d'industrie du Grand Lille. Elle gère le port fluvial de Douai.
En septembre 2006, l'implantation d'un centre d'appels téléphonique près de Gayant Expo (duacom - groupe allemand Bertelsmann), employant plus de 300 salariés, permet à Douai de s'ouvrir au monde des services. Cette implantation s'inscrit dans le cadre d'un projet politique engageant le groupe Vivendi (propriétaire de SFR dont est géré une partie du service clients à Douai) à créer 300 emplois dans cette ville moyennant un crédit d'impôts de 2 milliards d'euros (accord conclu entre Vivendi et Nicolas Sarkozy, alors ministre des finances). Nicolas Sarkozy a d'ailleurs visité cette société lors de sa campagne présidentielle en 2007.
Douai centre traverse une grave crise purement locale[31].
Culture et patrimoine
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Cet article contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture.
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Patrimoine architectural
Douai est classée ville d'art et d'histoire.
Douai conserve des vestiges de son passé militaire, par ses fortifications (porte de Valenciennes, porte d'Arras, tour des Dames), mais aussi son arsenal, sa fonderie de canons, ses casernes.
Le beffroi
Le beffroi de Douai, édifice de 54 m, commencé au XIVe siècle, cache en son clocher un impressionnant carillon de soixante-deux cloches. En 2005, avec vingt-deux autres beffrois du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie, (ainsi qu'un en Belgique), le Comité du patrimoine mondial, désigné par l'assemblée générale de l’UNESCO, l'inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, au sein du groupe des Beffrois de Belgique et de France. À noter qu'au même moment sont classés au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, les géants de Douai, la famille Gayant.
Les fortifications
L'état général est à découvrir sur le plan relief du XVIIe exposé au musée de la Chartreuse. Seuls quelques vestiges ont échappé au démantèlement des remparts de la ville décidé en 1891.
- La Porte de Valenciennes
Cette porte autrefois appelée porte Notre-Dame a été construite en 1453 en grès. Comme le Palais de Justice, la porte de Valenciennes s'inscrit dans le style gothique pour l'une de ses faces et dans le style classique (XVIe siècle) pour l'autre, très courant à l'époque.
- La Porte d'Arras
Généralement datée du début du XIVe siècle, elle est constituée d'un châtelet à deux tours rondes en grès flanquant le passage d'entrée.
- La Tour des Dames
Tour ronde faisant partie de l'enceinte XIIIe. Elle date de 1425 et est bâtie en grès. Elle se trouve dans un parc du même nom agrémenté d'un plan d'eau.
- Les ouvrages disparus
- La porte Saint-Eloy ou de Paris
- La porte d'Esquerchin ou porte de Béthune
- La porte d'Ocre ou d'Ocq
- La porte de Lille ou porte Morel
- L'ouvrage d'entrée et celui de la sortie des eaux de la Scarpe
Les édifices religieux
Collégiale Saint-Pierre
Collégiale Saint-Amé
Couvent des Franciscains
Lors du creusement d'une tranchée (décaissement de 60 cm) le jeudi , un squelette a été mis au jour Place du Général de Gaulle. Cette découverte corrobore des plans conservées aux archives et les fondations retrouvées du couvent des Franciscains Ordre des frères mineurs détruit à la Révolution. Des centaines d'autres squelettes reposent sous le couvent. Pour ne pas bloquer les travaux du tramway l'ensemble est protégé par un revêtement textile particulier afin de laisser ces vestiges aux générations futures d'archéologues.
Église Saint-Jacques
Église Notre-Dame
Maison des Templiers de Douai
Prieuré Saint-Grégoire de Douai
Temple de l'Église réformée
Le temple se situe rue de l’Hippodrome. À la fin du XIXe siècle, l’Église de Douai dépend du pasteur de Valenciennes. Le culte a lieu dans une salle de l’hôtel de ville. Un arrêté préfectoral du 8 août 1897 autorise la construction du temple. Celui-ci est inauguré le 16 mai 1901. Le premier pasteur est Paul Barde en 1906. Ce temple a été rénové à l’occasion de son centenaire en 2001. Au-dessus de la porte, on peut lire : « Ma maison est une maison de prière », ainsi que le verset de Jésus Christ : « Allez et prêchez l’Évangile à toute créature humaine » (Marc XVI, 15).
Bâtiments de Justice
Palais de Justice
Construit à l'emplacement du refuge de l'abbaye de Marchiennes (appelée aussi Grand Constantin) dont il occupe encore certains bâtiments, le palais de justice abrite la cour d'appel de Douai, la cour d'assises du Nord ainsi que le tribunal de grande instance. Refuge de l'abbaye de Marchiennes et, par la suite, siège du Parlement de Flandres (1714), le monument a subi de nombreux remaniements de 1715 à 1790. La façade donnant sur la Scarpe est un héritage de l'art gothique où l'on peut encore admirer les ogives. La cour intérieure date du XVIIIe siècle (néo-classicisme). Le principal témoignage de la naissance de la ville judiciaire est la Grand'Chambre aménagée à partir de 1762.
Hôtel d'Aoust
Situé 50, rue de la Comédie, derrière sa façade de style Louis XV siège depuis 1999 la cour administrative d'appel. La façade sur cour est ornée de statues allégoriques évoquant les quatre saisons[32].
Hôtels particuliers
Hôtel du Dauphin : situé sur la place d'Armes, il est maintenant le siège de l'office de tourisme de Douai, construit en 1754 par l'architecte M. de Montalay[33].
Hôtel Romagnant : situé en face de la Fonderie de canons (Douai), il fut la résidence de Jean-Baltazar Keller, commissaire ordinaire des fontes de l’artillerie de France, qui, nommé par Louvois, choisit le site et créa la fonderie de canon de Douai. Il y vécut du 10 mars 1679 à 1702. L'hôtel doit son nom à un précédent propriétaire, François de Romaignant, autour de 1568[34],[35].
Hôtel de la Tramerie : daté de 1649 au 20, rue des Foulons ancien hôtel de Goy, des seigneurs d'Auby puis de la Tramerie, des seigneurs du Forest et d'Auby[36],[37].
Fonderie de canons
Champ d'aviation de la Brayelle
Monument aux morts
- œuvre de Alexandre Descatoire
Patrimoine environnemental
Parcs et jardins publics
Parc Charles-Bertin
- 1892 : la ville de Douai décide du projet de jardin sur les terrains rendus libres par le démantèlement des fortifications à l'Est de la Place du Barlet.
- Monsieur Pépe, architecte de la ville, et Armand Morlet paysagiste lillois participent au projet.
- : les travaux sont attribués et Victor Bérat, paysagiste, dirige et coordonne les travaux à partir de 1895.
- : réception des travaux.
Le parc porte le nom de Charles Bertin qui fut maire de Douai de 1896 à 1919.
Le parc fait six hectares et est planté de 13 747 arbustes, de 1 176 arbres de 50 espèces dont 27 grands arbres (Ginkgo biloba Pterocarya du Caucase). Un lac est alimenté en eau par forage et pompage alors qu'avant les bombardements de la guerre, l'eau était prélevée directement dans la Scarpe
Parc du Rivage Gayant
L'ancien port charbonnier des HBNPC a été transformé en parc de 21 hectares dont 5 de plan d'eau. Il est ouvert au public depuis l'été 2000. C'est une zone naturelle comportant plus de 7 300 végétaux ainsi que des oiseaux rares.
Parc de la Tour des Dames
C'est un parc paysager établi autour des vestiges des fortifications dont une tour de ronde en grès construite vers 1425. Il est composé d'un plan d'eau de 4 300 m².
Parc Charles-Fenain
Les lieux étaient autrefois occupés par des bénédictins anglais. Le parc fait quinze hectares dont 9 000 m² de plan d'eau. Il comporte plus de 3 000 arbres et arbustes.
Domaine de La Chaumière
70 hectares de forêt pour la protection des eaux souterraines de la vallée de l'Escrebieux.
Réserve naturelle du Marais de Wagnonville
Aquarium
Patrimoine culturel
La Bibliothèque de Douai
La bibliothèque municipale de Douai a été fondée en 1767 par Louis XV. La bibliothèque aux XVIIIe et XIXe siècles était destinée aux chercheurs et aux étudiants. Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle a été brulée lors des bombardements. Elle était dans le temps située tout près de la gare. Et après ceci, elle a été déplacée en 1955 rue de la Fonderie.
La réserve patrimoniale est un magasin contenant des manuscrits rares, il existe plusieurs magasins dans la bibliothèque. De nombreux manuscrits anciens sont des confiscations. Les manuscrits douaisiens peuvent être regardées sur Internet, sur le site www.enluminures.culture.fr/. La Bibliothèque accueille aussi des expositions.
Musée de la Chartreuse
Édifié par Jacques d'Abancourt en style renaissance, pierre et brique, sur l'emplacement de la maison du "Colombier", l'hôtel d'Abancourt (1559) avec sa tour ronde fut agrandi en 1608 par Jean de Montmorency qui construisit en équerre un bâtiment dans le même style avec une tour carrée. Acquis en 1623 par les Prémontés de Furnes, il fut complété lors de l'installation des Chartreux au milieu du XVIIe siècle par la construction de la salle capitulaire et du petit cloître (1663), du réfectoire (1687), du bâtiment dit du prieur (1690), enfin, après le grand cloître et les cellules qui ont été démolis au XIXe siècle, de la chapelle en style jésuite non encore restaurée. Devenue bâtiment militaire à la Révolution, endommagée par les bombardements de 1944, la Chartreuse fut rachetée en 1951 par la ville pour y installer à partir de 1958 le musée des Beaux-Arts dont les bâtiments anciens avaient été détruits par la guerre en même temps que le lycée de garçons dont ils étaient voisins. Ce musée regroupe plusieurs bâtiments datant du XVIIe siècle et XVIIIe siècles. Sur la gauche se trouve l'hôtel d'Abancourt-Montmorency construit entre 1559 et 1608 et de style Renaissance flamande. Construite dans le style classique au début du XVIIIe siècle, l'église des Chartreux se compose d'une vaste nef et de 5 chapelles latérales. Après une campagne de restauration qui aura duré six ans, l'église des Chartreux vous ouvre ses portes pour y découvrir ses collections de sculptures et objets d'art. La nef abrite la collection de sculptures du XIXe siècle. Les cinq chapelles latérales sont consacrées à la présentation des objets d'art dont l'orfèvrerie médiévale, une série de bronzes et de terres cuites de Jean de Bologne, originaire de Douai. Le musée de la Chartreuse organise des expositions temporaires, telle celle de Douai, d'un siècle à l'autre en 1999 qui présenta le plan d'aménagement de la ville de Douai dressé en 1948 par les architectes Alexandre Miniac (1885-1963) et Petit, à l'initiative du secrétariat d'État à la Reconstruction.
Musée des sciences naturelles et d'archéologie
Musée archéologique Arkéos
Théâtre
L'hippodrome de Douai
Ce bâtiment autrefois appelé Cirque Municipal a été entrepris en 1903 sur la place du Barlet lors du démantèlement des fortifications de la ville. L’inauguration du bâtiment pour les fêtes de Gayant en 1904 l’inscrit de fait dans la lignée des lieux symboliques de la culture douaisienne. À partir des années 1970, il prend sa vocation purement artistique avec la création d’une association nommée « Maison de la culture sans murs », rebaptisée Centre d’Animation Culturelle de Douai en 1974. Sa consécration arrivera en 1992, où il prend alors le statut de Scène Nationale.
Le bâtiment est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en 1981[15].
Conservatoire de musique à rayonnement régional de Douai
Divers
- La borne aux clous est l'objet d'une légende concernant le contrôle de la fidélité des seigneurs de Douai. On y aperçoit des pointes de clous mais aussi une étoile à 6 branches et diverses gravures à la pointe.
Les fêtes de Gayant
Les fêtes de Gayant se déroulent traditionnellement à Douai le premier week-end suivant le 5 juillet, du samedi au lundi. Les fêtes de Gayant correspondent à la sortie annuelle des géants de la ville : Monsieur Gayant, Madame Gayant (aussi connue sous le nom de Marie Cagenon) ainsi que leurs trois enfants Jacquot, Fillon et Binbin. Monsieur Gayant mesure 8,50 m et pèse 370 kg, il est porté par 6 hommes. Marie Cagenon mesure 6,25 m et pèse 250 kg, elle est, elle aussi, portée par 6 hommes. Jacquot mesure dans les 3 mètres et est porté par un homme, Fillon 2,80 m et Binbin 2,20 m. La procession de la famille Gayant est accompagnée d'une fête populaire où se produisent régulièrement des groupes de musique, des fanfares et des artistes de rue. Pour cette occasion, une fête foraine a lieu depuis une centaine d'année sur la Place du Barlet. Dans de nombreuses entreprises du Douaisis le lundi, dit «lundi de Gayant», est chômé.
Gayant est un des plus anciens géants puisque son existence remonte à 1530. Les enfants apparaissent au début du XVIIIe siècle. Mais, interdite par l'Église en 1770, la famille ne réapparaîtra qu'en 1801. En 2005, les Gayant acquièrent une reconnaissance mondiale. En effet, l'Unesco a proclamé patrimoine culturel immatériel de l'humanité les Géants et dragons processionnels de Belgique et de France. L'Unesco précise que les processions traditionnelles d'effigies de géants, d'animaux ou de dragons recouvrent un ensemble original de manifestations festives et de représentations rituelles. Apparues à la fin du XIVe siècle dans les processions religieuses de nombreuses villes européennes, ces effigies ont conservé un sens identitaire pour certaines villes de Belgique (Ath, Bruxelles, Termonde, Malines et Mons) et de France (Cassel, Douai, Pézenas et Tarascon) où elles restent des traditions vivantes.
Sports
- Les Francs nageurs cheminots de Douai est une équipe de water-polo évoluant au plus haut niveau du Championnat de France.
- Le Sporting Club de Douai est un club de football d'envergure régionale, mais ayant évolué en Deuxième division après-guerre.
- Le Douai Gayant Futsal évolue en deuxième division nationale pour la saison 2013-2014, après avoir été sacré champion du Nord Pas de Calais.
- Le Douai Hockey Club (hockey sur gazon et en salle) évolue pour la saison 2013-2014 en Elite masculine (les deux sections).
Personnalités liées à la commune
Gastronomie
- Gayantines : confiserie
- Brasserie de Gayant
Notes et références
Notes
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- ↑ Source : transferer/dossier de presse.pdf Dossier de presse
- ↑ « La fin du tram de Douai » sur France3.fr
- ↑ (nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
- ↑ Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 252
- ↑ Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, 2003 (ISBN 2-87772-237-6), p.
- ↑ Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Âge, Paris : J.-P. Gisserot, 2005, collection « Les classiques Gisserot de l'histoire », 224 p., ISBN 2-87747-792-4., p. 109.
- ↑ Leguay (2005), op. cit., p. 110.
- ↑ Leguay (2005), op. cit., p. 113.
- ↑ Leguay (2005), op. cit., p. 57-58.
- ↑ Leguay (2005), op. cit., p. 31.
- ↑ Leguay (2005), op. cit., p. 205.
- ↑ Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant. Vauban - L’intelligence du territoire. Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, Paris, 2006. Préface de Jean Nouvel. 175 p, ISBN 2-35039-028-4, p. 166
- ↑ Barros et alii, p. 45
- 1 2 « L'hippodrome de Douai », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ http://www.lobservateurdudouaisis.fr/article/23/08/2013/douai-sous-les-bombes-en-aout-1944--les-bufquin-pere-et-fils-se-souviennent-/4598
- ↑ Catalogue de l'exposition "Douai, d'une commune à l'autre, XIIe-XXe siècles" au musée de la Chartreuse (Douai) du 23 janvier au 22 mars 1999, par Jean-Yves Clisant et Vincent Doom.
- ↑ Page 42 : Galerie Douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par H. Duthillœul, imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884, archivé à la Bibliotheca Bodletana, numérisé par Google Books.
- ↑ Page 40 : Galerie Douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par H. Duthillœul, imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884, archivé à la Bibliotheca Bodletana, numérisé par Google Books.
- ↑ Mélinda Borneman, « Frédéric Chéreau a officiellement pris ses fonctions dimanche 6 avril. Malgré son appartenance politique, le maire de Douai s’inscrit dans la continuité et le respect républicain », L'Observateur du Douaisis, no 587, , p. 6-7
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
- ↑ « Évolution et structure de la population à Douai en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 27 juillet 2010)
- ↑ « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 27 juillet 2010)
- ↑ IUFM de Douai article de La voix du Nord 26 avril 2010
- ↑ Site officiel
- ↑ « Le Journal de Douai (Douai) », Europeana (consulté le 12 février 2015)
- ↑ « La Petite Gazette de Douai », Europeana (consulté le 12 février 2015)
- ↑ « Douai-sportif : journal hebdomadaire de l'arrondissement de Douai / [imprimeur-gérant M. Goulois] », Europeana (consulté le 12 février 2015)
- ↑ « L'Écho de Douai : journal de la propagande républicaine dans l'arrondissement de Douai », Europeana (consulté le 12 février 2015)
- ↑ Crise locale à Douai
- ↑ Page 231- Nord Pas-de-Calais Picardie par Sophie Féréet, Martin Balédent, Édition Guide vert Michelin - numérisé par Google Books
- ↑ Ephémérides historiques de la ville de Douai, Impr. Deregnaucourt, 1828, Ephémérides historiques de la ville de Douai - Google Livres
- ↑ BRASSART Félix, Archiviste et auteur de « l’Histoire du château et de la chastellenie de Douai » 1877 - Crépin éditeur, Douai, 23, rue de la Madeleine - - Chap VI. (page 868 et suivantes de l’original)
- ↑ BOUILLET Marie-Nicolas « Balthazar Keller », Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878
- ↑ Page 475-De Paris à Boulogne, à Saint-Valery, au Tréport, à Calais, à Dunkerque, à Lille, à Valenciennes et à Beauvais par Eugène Penel Publié par Hachette en 1866 - archivé à l'université de Harvard - numérisé par Google Books
- ↑ Page 541 Statistique archéologique du département du Nord. Seconde partie-1867-archivé au Harvard College Library numérisé par Google Books
Voir aussi
Articles connexes
- Beffroi de Douai
- Carillon de Douai
- Université de Douai
- Fosses nos 4 - 4 bis et 5 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle
- Fosse Bernard de la Compagnie des mines d'Aniche
Bibliographie
- « Bibliothèque douaisienne. Nouveau guide de l'étranger dans Douai... augmenté d'une biographie et d'une bibliographie douaisienne. Orné de vignettes et d'un plan de Douai », Europeana (consulté le 13 février 2015)
- Dechristé, Louis, « Souv'nirs d'un homme d'Douai de l'paroisse des Wios Saint-Albin, aveuc des bellés z'images. Tome 2 / . Croquis historique en patois douaisien, par L. D. », Europeana (consulté le 13 février 2015)
- Guy-Gosselin, L'Âge d'or de la vie musicale à Douai. 1800-1850. Liège, [1994]
- Les Beffrois de Belgique et de France inscrits au Patrimoine Mondial de l'Humanité de l'Unesco ; Éditions J. et L. Denière (ISBN 978-2-911327-26-1)
Lien externe
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