Doubs (département)
Doubs | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Franche-Comté |
Création du département | |
Chef-lieu (Préfecture) |
Besançon |
Sous-préfectures | Montbéliard Pontarlier |
Président du conseil départemental |
Christine Bouquin (DVD) |
Préfet | Raphaël Bartolt (décret du 15 juillet 2015)[1] |
Code Insee | 25 |
Code ISO 3166-2 | FR-25 |
Code Eurostat NUTS-3 | FR431 |
Démographie | |
Gentilé | Doubistes, Doubiens |
Population | 531 062 hab. (2012) |
Densité | 101 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 5 234 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 3 |
Circonscriptions législatives | 5 |
Cantons | 19 |
Intercommunalités | 30 |
Communes | 593 |
modifier |
Le Doubs [du][2] est un département français de la région Franche-Comté qui tient son nom de la rivière Doubs. Son chef-lieu est la ville de Besançon, qui est également la préfecture de région, et il dispose de deux sous-préfectures, les villes de Montbéliard et de Pontarlier. Les habitants du Doubs sont appelés les Doubien(ne)s ou les Doubistes, les deux termes étant utilisés. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 25.
Géographie
Le Doubs fait partie de la région Franche-Comté, dont il occupe le centre et l'est: il est bordé au sud et à l'ouest par le département du Jura, au nord par les départements de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort et à l'est par les cantons suisses de Vaud, de Neuchâtel et du Jura. Il s'étend sur une superficie de 5 234 km2, soit environ un tiers de la superficie totale de la région. Le Doubs appartient au Massif du Jura, massif calcaire d'altitude moyenne, et présente tous les éléments caractéristiques du relief jurassien: monts, vaux, cluses, combes bordées de crêts. Son point culminant est le Mont d'Or qui culmine à 1 463 mètres d'altitude ; l'autre point majeur est le Morond à 1 419 m. On peut distinguer trois régions. À l'ouest, la plaine de la Haute-Saône et son relief accidenté façonné par les eaux. Le centre est, lui, principalement une région de hauts plateaux calcaires ; quant à l'est, la montagne domine le département ; elle est composée de hauts plateaux mais cependant ses sommets restent modestes. Du point de vue hydrographique, le Doubs cumule 1 645 kilomètres de cours d'eau dont les principaux sont le Doubs, l'Ognon, la Loue, l'Allan, le Dessoubre et le Lison, et 718 hectares de plans d'eau dont le Lac de Saint-Point, le Lac de Remoray et le Lac de Chaillexon.
Toponymie
Histoire
Héraldique
Blasonnement :
« Coupé ondé, en 1 d'azur semé de billettes d'or au lion couronné du même, armé et lampassé de gueules, issant de la partition et brochant sur le tout, et en 2 d'or à la fasce ondée d'azur. » |
Faits historiques
Jadis peuplé par les Séquanes, peuple celtique de l'est de la Gaule, le territoire du Doubs fut sous domination romaine jusqu'au Ve siècle avec pour métropole Vesontio. Le christianisme a très tôt été introduit dans la région par le premier évangélisateur de Franche-Comté : Saint-Ferréol et son frère le prêtre Saint Ferjeux, fondateurs de l'Église de Besançon. Ils furent martyrisés en 212.
Envahie ensuite par les Burgondes, la région fut rattachée au royaume d'Arles lors de l'établissement de la féodalité. C'est au XIe siècle qu'est fondée le comté palatine de Bourgogne, à la fois convoité par le roi de France et l'Empereur. Puis le comté fut rattaché à la France au XIVe siècle lors du mariage de Philippe V avec la comtesse de Bourgogne Jeanne II. C'est ainsi qu'elle partagera alors son histoire avec le Duché de Bourgogne, gardant néanmoins une autonomie certaine.
Plus tard, le mariage de Marie de Bourgogne, héritière de Charles le Téméraire, avec Maximilien de Habsbourg, fit tomber en 1477 la région sous les mains des rois d'Espagne de la maison d'Autriche, cela malgré l'intervention militaire du roi Louis XI. Arrivé au XVIe siècle et XVIIe siècle du protestantisme malgré le très fort ancrage du catholicisme à la région qui sera ravagée par les Suédois de Saxe-Weimar pendant la Guerre de Trente Ans mais finalement, en 1678, le Comté redevient français après signature du Traité de Nimègue, cédée par l'Espagne. Il va connaître alors une prospérité économique de par son autonomie relative.
Le département du Doubs a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie de la province de Franche-Comté. La république de Mandeure lui fut rattachée en 1793, et la principauté de Montbéliard (qui avait précédemment fait partie du Mont-Terrible puis du Haut-Rhin) en 1816.
Le Consulat installe le Conseil général et le préfet en 1800 puis 48 ans plus tard, en instaurant le suffrage universel, la Seconde République permet à chaque canton d'élire son conseiller.
La commune du Cerneux-Péquignot est annexée par le canton de Neuchâtel en application du Traité de Paris en 1814. Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes autrichiennes et suisses de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).
Durant la Seconde Guerre mondiale, les maquis du Lomont jouèrent un rôle important dans la Résistance.
Politique et administration
Politique
Tendances politiques
Le département du Doubs, terre de tradition catholique, a longtemps été marqué à droite de l'échiquier politique français, avant que la gauche n'exerce une influence de plus en plus grande à partir de la deuxième moitié du XXe siècle dans les espaces urbanisés de Besançon et Montbéliard, tandis que les régions montagneuses du Haut-Doubs restent fortement ancrées à droite. Ainsi, le Conseil général dirigé par la droite sans discontinuer de 1913 à 2004 a basculé la gauche depuis cette date. La droite reprend le Doubs lors des élections départementales du 29 mars 2015.
Personnalités politiques
Le Doubs a donné plusieurs hommes politiques de premier rang à la France, parmi celles qui sont nées dans le département on peut citer Yves Jégo (1961- ), Secrétaire d'État à l'Outre-Mer de 2008 à 2009, Dominique Voynet (1958- ), Ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement de 1997 à 2001, Paulette Guinchard-Kunstler (1949- ), secrétaire d'État aux personnes âgées de 2001 à 2002, Jules Jeanneney (1864-1957), président du Sénat de 1932 à 1940, Jules Viette (1843-1894), Ministre de l’Agriculture de 1887 à 1889 et des Travaux Publics de 1892 à 1893.
Parmi les personnalités ayant été élues ou nommées dans le Doubs, on peut citer Pierre Moscovici, Claude Guéant, Huguette Bouchardeau, Edgar Faure, Jean Minjoz, Roland de Moustier.
Le conseil départemental
La gestion du département du Doubs est assurée par le conseil départemental, placé sous l'autorité de son président élu par les trente-huit conseillers départementaux, eux-mêmes élus dans chaque canton.
Administration
Administration territoriale
La préfecture est Besançon et les deux sous-préfectures sont Montbéliard et Pontarlier.
L'État est représenté dans le Doubs par le préfet du département, département divisé depuis 1800 en trois arrondissements, respectivement de Besançon, de Montbéliard et de Pontarlier, dans chacun desquels se trouve un sous-préfet, chargé d'assister le préfet de département.
Les arrondissements sont respectivement divisés en 15, 12 et 8 cantons. En zone urbaine, une commune recouvre parfois plusieurs cantons, alors qu'en zone rurale, un canton comprend plusieurs communes et au chef-lieu duquel se trouvent localisés un certain nombre de services administratifs (gendarmerie, trésorerie, etc.).
Le département comporte 594 communes.
Enfin, de nombreuses communes se réunissent dans 30 intercommunalités, afin de coopérer dans un ou plusieurs domaines comme l'eau, les déchets, les infrastructures, les transports, le développement économique, l'aménagement du territoire ou l'urbanisme, sous l'autorité d'un conseil communautaire, élu par les conseils municipaux parmi les conseillers municipaux concernés, lequel élit ensuite son président.
Les trois sénateurs du Doubs sont élus par les représentants des conseils municipaux, par les conseillers généraux, conseillers régionaux et députés, élus dans les cinq circonscriptions législatives du département.
Enfin, à l'échelon local, chaque maire et son conseil municipal gèrent la commune correspondante, et les intercommunalités sont gérées par les conseils communautaires et leur président.
Instances judiciaires et administratives
Population et société
Démographie
Le Doubs a une population de 522 685 habitants pour une superficie de 5 234 km² soit une densité de 100 habitants au kilomètre carré. Deux des trois plus grandes agglomérations régionales sont situées dans le Doubs : Besançon (134 062 habitants) et Montbéliard (108 561).
Les habitants du Doubs sont les Doubistes ou les Doubiens. Cependant, le Conseil départemental du département opte pour Doubiens
Ville | Population (2010) |
Besançon | 116 914 |
Montbéliard | 25 875 |
Pontarlier | 18 456 |
Audincourt | 14 825 |
Valentigney | 11 388 |
Morteau | 6 700 |
Bethoncourt | 5 971 |
Seloncourt | 5 922 |
Baume-les-Dames | 5 315 |
Grand-Charmont | 5 194 |
Valdahon | 5 088 |
Mandeure | 4 933 |
Saint-Vit | 4 707 |
Pont-de-Roide-Vermondans | 4 468 |
Villers-le-Lac | 4 435 |
Maîche | 4 355 |
Ornans | 4 188 |
Sochaux | 4 060 |
Hérimoncourt | 3 750 |
Bavans | 3 573 |
Étupes | 3 564 |
De 1990 à 1999, la population du département a cru à un rythme annuel de 3,23 ‰ (3 % au total). Pendant la même période, le nombre de logements s’est accru au total de 12 % et la population active de 3,7 %. Ces évolutions ne sont pourtant pas uniformes ; le dynamisme touche notamment les bassins d'emploi et la zone frontalière à la Suisse. Au travers de quelques difficultés économiques entre 1990 et 1999, le Doubs a vu ses emplois offerts en zones urbaines et en Suisse-même devenir déterminants.
L’accroissement démographique du Doubs est le plus fort de tous les départements français. On y trouve près de 3 % d’habitants supplémentaires et a dépassé les 500 000 habitants. La longévité et l'affaiblissement de la natalité tendent cependant à changer la structure de la population puisque la proportion des moins de 20 ans a fortement chuté ces 10 dernières années. À l'inverse, les personnes âgées ont fortement augmenté en nombre et représentent une personne sur cinq de la population doubiste alors qu'ils ne représentaient qu’une personne sur sept en 1975. La population la plus jeune se concentre autour des villes, en particulier Pontarlier et Besançon, qui accueille de nombreux étudiants. Le statut de ville universitaire de Besançon joue très fortement sur la migration intra comme extra-régionale et accueille des jeunes d'autres départements de la région. Cependant, les jeunes diplômés quittent souvent leur lieu d'études, ce qui explique le déficit des 18/24 ans.
Sur la période 1999-2006, la croissance est encore plus rapide, avec un taux d’accroissement annuel moyen de 4,8 ‰.
Éducation et société
Éducation nationale
Enseignement supérieur
Santé
Sports
Le département du Doubs possède l'Académie de Football des Orchamps Besançon, destinée aux jeunes joueurs de 4 à 13 ans, et labellisée par la Fédération française de football[3].
Médias
Religion
Environnement
Faune et flore
La faune du Doubs est relativement riche et jouit notamment du retour du lynx, objet d'un programme de réintroduction. Les autres espèces emblématiques sont le grand tétras, le chamois, le faucon pèlerin. Ce dernier niche dans les nombreuses falaises du massif jurassien. La gentiane jaune est également une espèce remarquable dans le département, où elle est traditionnellement distillée.
Sites et espèces protégées
Économie
Fort de son industrie, le Doubs est le premier département de Franche-Comté pour le commerce en cumulant à lui seul plus de la moitié des exportations ainsi que des importations franc-comtoises. Le taux de chômage y est de 8,9 %[Quand ?] et on dénombrait en 2005 pas moins de 19 795 entreprises et établissements[4]. Le Doubs est aussi le 18e département français (sur 100) à l'échelle nationale pour son PIB de 23 386 par habitant.
En 2010, la médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation du département s'élevait à 19 019 euros, cachant des disparités importantes des Terres-de-Chaux (13 260) aux Hopitaux-Neufs (31 709).
Agriculture
L'agriculture du département est essentiellement tournée vers l'élevage, pour une grande partie destiné à la production de fromage (Comté, Morbier, Mont d'Or). La Franche-Comté et le Doubs en particulier sont le berceau de deux races, la vache montbéliarde, le cheval comtois.
Emploi, chômage et entreprises
Le poids du pôle urbain Montbéliard-Belfort, essentiellement dédié à l'automobile et au TGV, est fondamental dans l'économie du département. Le site industriel Peugeot-Citroën de Sochaux est le premier (toutes industries confondues) de France avec 13 841 salariés en septembre 2006.
Besançon est un véritable centre pour les secteurs de la mécanique. Elle est un pôle d'excellence historique des microtechniques, du temps fréquence et du génie biomédical, ainsi que le premier centre européen du découpage de haute précision. En juin 2005, un pôle de compétitivité national y a pris son siège, le Pôle des microtechniques.
Emploi total (salarié + non salarié) au lieu de travail en 1999 | 204 219 |
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Dont emploi salarié | 181 979 |
Variation de l'emploi total taux annuel moyen entre 1990 et 1999 | + 0,39 |
Emploi total estimé au lieu de travail au 31 décembre 2004 | 214 332 |
Nombre de demandeurs d'emploi (catégories 1-2-3-HAR) au 31 décembre 2005 | 20 639 |
Taux de chômage (au sens du BIT) au 31 décembre 2005 | 8,9 % |
Nombre d'établissements au 1er janvier 2005 | 19 795 |
---|---|
Industrie | 2 697 |
Construction | 2 437 |
Commerce et réparations | 5 276 |
Services | 9 385 |
Activité
La population active a connu une hausse plus importante que celle de la population. Le taux d’activité s’établit désormais à 45 % de la population totale contre 44 % en 1990. Il est le résultat d'une croissance élevée du taux d'activité des femmes entre 25 et 59 ans mais aussi d'une baisse pour les hommes et les femmes de 15 à 24 ans. Le fait que les femmes ont conservé leur activité a contribué à réduire l’écart avec le taux d’activité des hommes, toujours supérieur. Le taux de salariat s'est vu renforcé pour atteindre 90 % des actifs occupés, soit 10 points de plus que les autres départements de la région. Cette population active est essentiellement concentrée autour des pôles urbains (Besançon, Montbéliard...) mais beaucoup trouvent aussi en Suisse un débouché intéressant et la bande frontalière jouit d'un taux d’activité très élevé. Le nombre d’actifs avec un emploi et résidant dans les communes péri-urbaines a augmenté de plus de 15 % alors qu'il baisse de plus de 3 % pour les habitants des villes de plus de 10 000 habitants.
Commerce
Doubs | Franche-Comté | France | |
---|---|---|---|
2000 | 2,11 | 2,21 | 0,95 |
2001 | 2,10 | 2,03 | 1,07 |
2002 | 2,28 | 2,27 | 0,98 |
2003 | 2,31 | 2,22 | 1,05 |
2004 | 1,99 | 1,92 | ND |
2001 | 2002 | 2003 | 2004 | |
---|---|---|---|---|
Importations | 2 085 | 2 153 | 2 178 | 2 309 |
Exportations | 4 373 | 4 923 | 5 032 | 4 590 |
Le Doubs est le premier département commercial extérieur de Franche-Comté[7]. À lui seul il représente 55 % des exportations de la région contre 21 % par la Haute-Saône, 13 % par la Territoire de Belfort et 11 % par le Jura. Il en va de même des importations puisque 52 % d'entre elles sont du Doubs, 19 % de Haute-Saône, 15 % du Territoire de Belfort et enfin 14 % du Jura.
Afin de promouvoir le commerce local, la Chambre de commerce et d'industrie du Doubs a mis en place un dispositif appelé « Achats Doubs »[8], permettant de présenter tous les commerçants du Doubs, leurs produits et leurs services[9].
Tourisme
Le tourisme dans le Doubs est essentiellement familial. On y trouve quelques pôles sportifs, comme la station de Malbuisson au bord du lac Saint-Point, dédiés notamment au VTT, au ski de fond, à l'équitation, au kayak, à la pêche... De plus, le relief karstique du département offre des opportunités à la spéléologie. Le seul point de ski alpin notable se situe à Métabief, même si beaucoup de communes rurales ont leurs propres infrastructures constituées de petites remontées mécaniques à vocation familiale.
L'activité touristique du Doubs représente près de 40 % de celle de la région et 1 % à l'échelle nationale. Avec plus de 15 000 emplois liés à cette activité et 450 millions d'euros de chiffre d'affaires, le tourisme et les loisirs ne constituent pour autant que 5 % du produit brut départemental.
Conscient de l'enjeu du développement de l'économie touristique, le Conseil départemental a engagé une réflexion avec le Comité départemental du tourisme du Doubs afin de construire une stratégie de développement pour la période 2003-2006, notamment à travers:
- la constitution d'un pôle touristique pour structurer la vallée du Haut-Doubs autour du lac Saint-Point et Malbuisson, et de la station de ski de Métabief.
- un soutien spécifique à chaque projet qui apporterait une retombée économique locale directe.
- un renforcement concernant l'hébergement avec une montée en gamme.
- une dynamique de développement concernant les produits sports et loisirs.
Le département offre aussi de nombreux sites et monuments d'exception dont les plus remarquables sont la Citadelle de Besançon, la Saline royale d'Arc-et-Senans, le Château de Joux, le village de Lods, le Château de Montbéliard, etc.
Dans un cadre plus naturel, le département n'est pas en reste et propose aux visiteurs de nombreux détours:
- Lacs et rivières
on note en particulier la Vallée des deux lacs (Lac Saint-Point, et Lac de Remoray) et leurs nombreuses plages telle la plage des Perrières et la plage des Landes à Malbuisson, le village phare touristique du lac Saint-Point, et les plages de plage de Remoray, la plage du Port, celle des Grangettes et enfin la plage de Chaon.
- Grottes
on y trouve de nombreuses grottes dont certaines aménagées spécialement pour les visiteurs, les plus notables étant le Gouffre de Poudrey, la Grotte de la Glacière et la Grotte d'Osselle.
- Espaces naturels
il y a aussi de nombreux espaces naturels puisque le Doubs reste un département très vert: il existe la Réserve naturelle du Lac de Remoray, le Val de Consolation, le Saut du Doubs qui reste le premier site naturel mais aussi les Échelles de la Mort. Le Haut-Doubs assure lui aussi de très belles échappées naturelles comme son point culminant, le Mont d'Or ou la source de la Loue.
D'un point de vue plus global et sommaire, le Doubs possède[10]:
- 1 150 km de pistes de ski nordique
- 60 km de ski alpin
- 2 300 km de sentiers de petite randonnée
- 850 km de sentiers de grande randonnée
- 1600 km de sentiers VTT balisés
- 50 musées et expositions permanentes
- 13 châteaux et monuments
- 3 grottes
- 25 églises remarquables
Les résidences secondaires
Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 4,7 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes du Doubs dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.
Ville | Population municipale | Nombre de logements | Résidences secondaires | % résidences secondaires |
---|---|---|---|---|
Métabief | 954 | 2 358 | 1 883 | 79,89 % |
Les Grangettes | 224 | 228 | 130 | 56,82 % |
Malbuisson | 626 | 716 | 406 | 56,69 % |
Saint-Point-Lac | 261 | 216 | 108 | 50,12 % |
Chapelle-des-Bois | 268 | 216 | 108 | 49,92 % |
Les Hôpitaux-Neufs | 723 | 673 | 313 | 46,42 % |
Rochejean | 549 | 388 | 160 | 41,20 % |
Montperreux | 768 | 524 | 213 | 40,60 % |
Les Fourgs | 1 175 | 800 | 267 | 33,36 % |
Mouthe | 972 | 703 | 226 | 32,09 % |
Jougne | 1 376 | 934 | 233 | 24,90 % |
- Source Insee, chiffres au 01/01/2008.
Culture
Arts
Patrimoine
Manifestations culturelles et festivités
Personnalités liées au département
-
Le maréchal d'Empire Bon Adrien Jeannot de Moncey né en 1754 à Moncey
-
L'écrivain Charles Nodier né en 1780 à Besançon
-
L'homme de lettres Xavier Marmier né en 1808 à Pontarlier
-
L'intellectuel Victor Hugo né en 1802 à Besançon
-
Le sculpteur et artiste-peintre Auguste Clésinger né en 1814 à Besançon
-
Le peintre Gustave Courbet né en 1819 à Ornans
-
Les inventeurs Auguste et Louis Lumière ("les frères Lumière") nés respectivement en 1862 et 1864 à Besançon
-
Le romancier Louis Pergaud né en 1882 à Belmont
Personnages historiques
Artistes et intellectuels
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Scientifiques, inventeurs et industriels
Sportifs
|
Cinéma
Musique
Personnages fictifs
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En relation avec le département
- Antoine-Pierre II de Grammont (archevêque de Besançon)
- Claude François Jouffroy d'Abbans (pour la navigation des premiers bateaux à vapeur sur le Doubs)
- Claude-Nicolas Ledoux (pour la construction du théâtre de Besançon)
- Edgar Faure (homme politique: conseiller général du canton de Pontarlier, maire de Pontarlier, député et sénateur du Doubs)
- Frédéric Japy (industriel franc-comtois qui participe à l'essor du pays de Montbéliard)
- Guillaume Aldebert (chanteur qui a habité à Besançon)
- Heinrich Schickhardt (pour ses constructions à Montbéliard)
- Henri Sainte-Claire Deville (pour ses analyses de l'eau du Doubs)
- Jean Minjoz (Homme politique : député du Doubs et ancien maire de Besançon)
Notes et références
- ↑ Décret du 15 juillet 2015 portant nomination du préfet de la région Franche-Comté, préfet du Doubs, sur Légifrance
- ↑ Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
- ↑ Académie de football des Orchamps Besançon site de l'académie
- ↑ Le Doubs, quelques points généraux Insee
- 1 2 Source Insee
- ↑ « Économie du Doubs », sur doubs.fr
- ↑ Commerce Extérieur
- ↑ Site Achats-Doubs
- ↑ Chambre de commerce et d'industrie du Doubs, « Achat Doubs », sur achat-doubs.com (consulté le 23 mai 2014)
- ↑ Le Doubs, Tout savoir sur le département Site officiel du conseil régional
Annexes
Bibliographie
- Hoffmann, Michael, Die französischen Konservativen in der katholischen Provinz. Parteigenese und politische Kultur im Doubs (1900-1930) (Frankfurt am Main u.a., Peter Lang, 2008) (Moderne Geschichte und Politik, 22).
- Fumey, Gilles, Le Doubs est pour moi une idée plus qu'un paysage, in Libération, 16 août 2013.
- Carte géologique harmonisée du département du Doubs, Infoterre BRGM-RP rapport 55929, Janvier 2008
- Vincent Bichet et Michel Campy (préface de Jean Dercourt), Montagnes du Jura : Géologie et paysages, Besançon, Néo Éditions, 2009
- Patrick Rolin, Maître de Conférences à l'Université de Franche-Comté, Géologie de la région de Thise, 2011
- Denis Maraux et Véronique Vuillemin-Filippi, Le Département du Doubs, (éd. La Taillanderie 2005) ISBN 2876292300
- Louis Glangeaud et Maurice Mattauer, A propos des chevauchements du faisceau bisontin, Annales scientifiques de l’Université de Besançon, 1957
- Pierre Chauve, Le Jura, Guide géologique, 1974
- Pierre Chauve, L’Atlas des circulations souterraines en Franche-Comté, 1987
- Pierre Chauve, Des grottes et des sources, Editions Belin, Pour la Sciences, 2005
- André Caire, Comparaison entre les Faisceaux salinois et bisontin, Annales scientifiques de l’Université de Besançon, 1957
- Maurice Dreyfuss, Viscissitudes de quelques noms d'étage peu connus du Jurassique, Annales scientifiques de l’Université de Besançon, 1957
- Solange François, Découverte d'un conglomérat crétacé dans la région du lac de Saint-Point, Annales scientifiques de l’Université de Besançon, 1957
- Maurice Mattauer, Sur le non renversement du Jurassique supérieur du chevauchement de Mouthiers-Hautepierre, Annales scientifiques de l’Université de Besançon, 1957
Articles connexes
- Conseil départemental du Doubs
- Communes du Doubs
- Station de Malbuisson Malbuisson
- Anciennes communes du Doubs
- Liste des sénateurs du Doubs
- Liste des députés du Doubs
- Département français
- Liste de ponts du Doubs
- Émetteur du Lomont
- Volontaires nationaux du Doubs pendant la Révolution
Liens externes
- Site officiel de la station de Malbuisson au bord du Lac Saint-Point
- Préfecture du Doubs
- (fr) Département du Doubs : Les Comptes des Communes et des groupements à fiscalité propre : - Données Individuelles Budget principal seul - Données consolidées "Budget principal et budgets annexes"
- Conseil départemental du Doubs
- Comité départemental du tourisme du Doubs
- Musées de France dans le Doubs et en Franche-Comté
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