Famille Peugeot
La famille Peugeot est une dynastie industrielle française.
Bien que divisée par plus de deux en un an, c'est la 36e fortune de France en 2012 avec 1 355 M€[1]. C'est une grande famille protestante, composée d'environ 300 porteurs de parts qui possèdent 14% du capital du groupe PSA Peugeot-Citroën[2], via deux holdings, Établissements Peugeot frères (EPF) et la foncière, financière et de participation (FFP)[3].
La famille Peugeot de Vandoncourt près de Sochaux dans le pays de Montbéliard en Franche-Comté (alors principauté de Montbéliard, appartenant aux ducs de Wurtemberg) est connue depuis le XVe siècle. Les Peugeot sont agriculteurs, meuniers et notables, de religion protestante luthérienne, engagés.
Jean-Pierre Ier Peugeot, meunier teinturier
Jean-Pierre Ier Peugeot (1734-1814) fils de Jean-Jacques (1699-1741) meunier à Hérimoncourt[4] dirige une entreprise de teinturerie et de meunerie d'huile ou de céréales, avec la construction de plusieurs moulins, dans une région riche en cours d'eau.
Jean-Pierre II et Jean-Frédéric Peugeot, fonderie d'acier, métallurgie


En 1810, Jean-Pierre II (1768-1852) et Jean-Frédéric Peugeot, les deux fils aînés de Jean-Pierre Ier, s'orientèrent vers la métallurgie ; le moulin du lieu-dit Sous-Cratet est transformé en fonderie d'acier[5].
De leur côté, Charles-Christophe et Jean-Jacques Peugeot continuèrent l'activité dans le textile et s'installèrent au lieu-dit La Chapotte[6].
Fin 1814, la fonderie n'est pas rentable et est abandonnée. L'entreprise se reconvertit alors dans la production de ressorts pour mécanismes d'horlogerie[7].
En 1819, la société changea son nom en « Peugeot Frères Aînés et Cie ». Les Peugeot utilisent leur brevet de laminage à froid.
À partir de 1825, une nouvelle usine de laminage à chaud est construite à Valentigney au sud de Sochaux et Montbéliard au bord du Doubs.
En 1832, Jean-Pierre II et Jean-Frédéric s'associèrent avec Jacques Maillard-Salins d'une grande famille d'industriels horlogers du Haut-Doubs. Ils fondèrent « Peugeot Frères Aînés et Jacques Maillard-Salins ». Deux nouvelles usines sont construites dans les environs de Sochaux : Terre-Blanche à Hérimoncourt en 1839[8] et Beaulieu / Mandeure en 1853[9] en bordure du Doubs.
Jules et Émile Peugeot
Jules (1811-1889, École centrale Paris) et Émile Peugeot (1815-1874) succèdent à la tête de la société à leur père Jean-Pierre (1768-1852). Elle deviendra « Établissements Peugeot Frères ».
En 1847, les frères Peugeot font appel à Justin Blazer, orfèvre et graveur de Montbéliard, afin de créer leur emblème et se distinguer de la concurrence. Ils choisissent le Lion aux qualités analogues à celles des lames de scies produites : résistance, souplesse et rapidité. Une marque en forme de lion était déjà utilisée pour la meilleure qualité d'acier, une marque en forme de croissant de Lune pour la seconde et une marque en forme de main pour la troisième[5]. Le logotype est déposé en 1858 au Conservatoire impérial des Arts et Métiers et sera apposé sur les outillages, les cycles et les motos. Il apparaîtra sur les automobiles en 1905.
Les Peugeot exploitent les domaines forestiers familiaux de hêtres, fabriquant toutes sortes d'outillage à main pour l'artisanat, l'industrie et l'agriculture[10], des lames de ressort pour l'horlogerie et des baleines de corsets pour l'habillement féminin.
Émile Peugeot puis sa fille Lucy, protestants et fervents pratiquants, sont des pionniers en matière sociale. Ils créent et financent diverses institutions de secours, une caisse de pensions pour les veuves en 1811, une assurance mutuelle sociale en 1853[11] près de 100 ans avant la sécurité sociale créée en 1945, des logements à bas prix pour leurs salariés, l'hôpital du Rocher à Valentigney en 1870[11] où les ouvriers accidentés sont soignés gratuitement et un système de caisse de retraite ouvrière en 1876[11]. En 1871, ils établissent la durée du travail à 12 heures par jour[12].
En 1865, Jules et Émile commencent à passer la main à leurs fils respectifs, Eugène (1844-1907, HEC) et Armand (1849-1915, ingénieur de l'École centrale Paris).
Eugène Ier et Armand Peugeot, automobile, moto, tricycle


Sous le Second Empire, l'industrie Peugeot est importante et prospère.
En 1882, fabrication en série avec succès du grand-bi, puis celle des tricycles et en 1886[13] les bicyclettes à roues égales et transmission par chaîne avec 16 000 unités en 1897 et 20 000 en 1900.
En 1889, Peugeot emploie 700 personnes à Valentigney, 300 à Beaulieu / Mandeure et 900 à Terre-Blanche / Hérimoncourt. Armand Peugeot, jeune ingénieur diplômé des Arts et Manufactures de Paris (École centrale Paris), féru de moteurs, technologie alors en plein essor, décide de fabriquer des automobiles. Il débute par l'exposition de quatre prototypes de Peugeot type 1, des tricycles équipés de chaudière à vapeur de Léon Serpollet sur le stand Peugeot dans la galerie des « machines et des progrès techniques » à l'Exposition universelle de Paris.
Armand découvre alors durant cette exposition le nouveau moteur à explosion à essence de l'inventeur allemand Gottlieb Daimler (Daimler Motoren Gesellschaft) qui fait fabriquer son moteur par Panhard et Levassor. Dès la fin de l'exposition, Émile Levassor propose[14] à Armand Peugeot de construire un quatricycle, le type 2 suivi un an plus tard du type 3. C'est le début de l'empire automobile Peugeot amorcé par Armand.
En 1892, « Etablissements Peugeot Frères » devient « les Fils de Peugeot Frères » et Armand Peugeot veut développer la construction automobile alors que son cousin Eugène Ier reste hostile à cette invention à laquelle il ne croit pas.
En juillet 1894, « les Fils de Peugeot Frères » et « Panhard et Levassor » se partagent le premier prix du concours Paris-Rouen, qui fut organisé par le quotidien Le Petit Journal.
Le 2 avril 1896, Armand Peugeot se sépare des activités de « les Fils de Peugeot Frères » et fonde la « société des automobiles Peugeot » avec des usines à Audincourt[15] et à Lille[16], alors qu'Eugène Ier avec « les Fils de Peugeot Frères » continue à fabriquer des bicyclettes, motos, tricycles et quadricycles avec ou sans moteur et également des outils, des articles ménagers, des moulins à café, etc.
En 1897, Armand Peugeot vend avec succès 54 voitures puis 156 en 1898 et 500 en 1900.
Pierre Ier, Robert Ier et Jules Peugeot

En 1905, Pierre Ier (1871-1927), Robert Ier (1873-1945) et Jules Peugeot (1882-1959), les trois fils d'Eugène sortent une voiturette de marque « Lion-Peugeot ». Leur société « les Fils de Peugeot Frères » fusionne à nouveau avec « Automobile Peugeot » de leur grand cousin Armand Peugeot en février 1910 après que leur père fut décédé en 1907. Robert Peugeot devient chef de famille et prend la tête du groupe Peugeot.
En 1912, ouverture du nouveau site industriel Peugeot de Sochaux[17].
En 1914, la Première Guerre mondiale met un coup d'arrêt à l'évolution et à la prospérité de Peugeot. Les usines sont mobilisées pour l'effort de guerre et fabriquent des vélos, des voitures, des camions, des chars, des moteurs d'avions, des bombes et des obus en imposant définitivement la nouvelle ère de la grande série. En 1919, Peugeot est techniquement dépassé par la nouvelle concurrence anglaise et américaine des surplus militaires et s'endette lourdement.
En 1926, la partie rentable de fabrication de cycles est séparée de l'automobile déficitaire.
Jean-Pierre III Peugeot, le club de football FC Sochaux et la guerre
En 1928, Jean-Pierre III Peugeot (1896-1966), fils de Robert prend la direction de Peugeot et devient le président du club de football qu'il vient de créer : le Football Club Sochaux-Montbéliard (FC Sochaux)[18].
En 1940-1945, durant la Seconde Guerre mondiale, les usines Peugeot sont occupées et sabotées.
En 1953, Peugeot réintègre toutes ses différentes entités sous le nom unique Peugeot.
Mi-1966, constitution de PSA (Peugeot Société Anonyme) qui assure une gestion financière unique pour l’ensemble du groupe (automobiles, cycles, aciers et outillages)[19].
Roland Peugeot
En 1966, décès de Jean-Pierre III Peugeot. Son fils Roland (1926) lui succède à la tête de la société et François Gautier est nommé PDG[20] par la famille Peugeot. Il est le premier dirigeant à ne pas être un membre de la famille.
En 1976, Peugeot achète 90 % du capital de Citroën à Michelin à la suite de la demande du gouvernement français pour sauver la marque au bord du dépôt de bilan. Le groupe devient alors PSA Peugeot Citroën, société à directoire (présidé par F. Gautier) et conseil de surveillance (présidé par Roland). Les deux marques sont dissociées et restent indépendantes. En 1978, PSA rachète les filiales européennes de Chrysler dont Simca en France.
En 1982, PSA connaît alors de très graves difficultés financières et la famille Peugeot fait appel aux services de l'énarque Jacques Calvet. Emblématique et médiatisé, il dirige le groupe durant 13 ans à partir de 1984 (voir PSA Peugeot Citroën) comme président du directoire.
Jean-Martin Folz lui succède de 1997[21] à 2006[22] (voir PSA Peugeot Citroën).
Pierre II Peugeot
Pierre II Peugeot (1932-2002), cousin de Roland, est le seul membre de la famille à avoir eu un siège au directoire de PSA de 1972 à 1998.
Il a joué un rôle essentiel pendant cette période dans le développement du groupe PSA Peugeot Citroën, dans la détermination de sa stratégie et dans sa mise en œuvre.
En 1988, il inaugure le Musée de l'Aventure Peugeot sur le site industriel historique de Sochaux.
En 1998, il remplace Roland à la présidence du Conseil de Surveillance de PSA et de la holding cotée qui détient la plus grande partie de la participation de la famille dans le groupe PSA ainsi que des actifs de diversification (FFP).
À ces postes, il veille à renforcer Faurecia (filiale de PSA dans les équipements automobiles) par des acquisitions successives.
Il fait en sorte d'augmenter la participation de la famille dans le groupe PSA, laquelle avait été diluée dans les années 1980, et commence à diversifier les actifs de FFP.
Thierry Peugeot

En 2002 à la mort de son père Pierre, Thierry Peugeot (1956), diplômé de l'ESSEC, est élu président du conseil de surveillance du groupe PSA Peugeot Citroën[23] et son cousin issu de germains Jean-Philippe Peugeot (1953) en est vice-président. Sa sœur Marie-Hélène Roncoroni (1960) siège avec lui au conseil de surveillance de PSA comme représentants de la FFP[24].
Fin 2006[22] , le dirigeant le plus important de la famille nomme Christian Streiff pour succéder à Jean-Martin Folz à la tête de PSA début 2007[25] avant qu'il ne soit débarqué début 2009. Ses cousins ne lui pardonneront pas ce choix, qu'ils considèrent comme une erreur de casting. Le choix de Streiff à la place de Robert Peugeot, alors à la tête de la direction de l'innovation et de la qualité (DINQ), cristallise des tensions au sein de la famille qui pourraient ressurgir si elle devait arbitrer une fusion avec un autre constructeur[26].
Le , il déclare que les objectifs de la famille Peugeot sont « croissance, rentabilité et indépendance » et qu'elle « n'est pas du tout opposée à regarder un certain nombre d'alliances ou de rapprochements. [...] Ce que nous voulons, c'est une stratégie de croissance et de rentabilité, dans laquelle nous restons indépendants »[27].
Pourtant, en février 2014, il se résout à ce que la famille Peugeot ne soit plus le premier actionnaire lorsque sa part du capital est ramenée de 25,4 % à 14 %[28].
Xavier Peugeot
Xavier Peugeot (1964), fils de Pierre Peugeot, frère cadet de Thierry Peugeot, travaille au sein du groupe PSA Peugeot-Citroën depuis 1993. Auparavant Directeur Marketing et Communication, la Marque au Lion a annoncé début 2012 que Xavier Peugeot était nommé Directeur du Produit. Cette nomination semblait tout à fait évidente et logique pour celui qui était à l'origine, avec ses équipes, de la nouvelle image du constructeur depuis 2010 et de sa montée en gamme. Grâce à lui, la réussite de cette stratégie, portée par les 3008, 508 et RCZ, a pu aboutir. Depuis fin 2014, après avoir effectué sa tâche en tant que directeur de produit chez Peugeot, Xavier Peugeot s'occupe de la direction du produit Citroën. Il est également Président de l'Aventure Peugeot depuis 2009, association qui avait été créée par son père Pierre Peugeot, en 1982.
Robert II Peugeot
Robert II Peugeot (né en 1950), cousin issu de germains de Thierry et de Xavier, est ingénieur de l'École centrale. Après être passé chez Citroën, il a été à la tête de la direction de l'innovation et de la qualité (DINQ) sous l'ère Folz où il a participé notamment à la fondation du centre de style de Vélizy. Briguant la direction de PSA, il est supplanté par Christian Streiff.
Robert II Peugeot est nommé au conseil de surveillance de PSA et au conseil d'administration de Faurecia.
Il reste PDG depuis 2002 de la société FFP.
Il a reçu la Légion d'honneur début juin 2010 des mains du ministre Éric Woerth. Après avoir été victime le d'un vol de lingots d'or à son domicile parisien et un rendez-vous rapide avec le ministre, le préjudice qu'il fait valoir est de 150 000 €, alors que des déclarations initiales faisaient état de 500 000 €, ce qui soulève l'interrogation de la presse sur une possible sous-déclaration de son patrimoine[29].
Christian Peugeot
Christian Peugeot (1953),second fils de Bertrand Peugeot et frère de Robert II, diplômé HEC en 1976, après plusieurs postes opérationnels dans le groupe PSA : Diecteur Général de la marque Peugeot en Allemagne, puis Directeur Marketing Central pour Citroën et Peugeot, il devient directeur des Affaires publiques et délégué aux Relations extérieures du groupe PSA. Il est par ailleurs président de l'Union des fabricants depuis 2009, et vice-président d'EPF.
Arbre généalogique de la famille Peugeot
- Jean-Pierre Ier (1734–1814)
- Jean-Pierre II (1768–1852)
- Jules Ier (1811–1899)
- Eugène Ier (1844–1907)
- Pierre Ier (1871–1927)
- André (1897–1961)
- François (1901–1985) : député du département du Doubs (1936–1940)
- Robert Ier (1873–1945)
- Jean-Pierre III (1896–1966) : directeur en son temps des Automobiles Peugeot
- Roland (1926–)
- Jean-Philippe (1953–)
- Éric (1955–) : résident suisse dans le Canton de Vaud [30],[31]
- Romain (1989–)
- Julie (1991–)
- Aurélie (1994–)
- Marie (1994–)
- Gisèle (1929–)
- Frédéric Banzet (1958–)
- Sophie (1986–)
- Charles (1988–)
- Pol (1993–)
- Frédéric Banzet (1958–)
- Alain (1934–1994)
- Marc (1961–)
- Éléonore (1991–)
- Ambroise (1992–)
- Armand (1994–)
- Marc (1961–)
- Roland (1926–)
- Hélène (1897–1942)
- Eugène II (1899–1975) : directeur en son temps des Cycles Peugeot
- Bertrand (1923–2009)
- Robert II (1950–)
- Christian (1953–)
- Antoine (1985–)
- Henri (1987–)
- Nicolas (1991–)
- Christiane (1927–) : écrivain et artiste peintre, présidente de l'Espace Christiane Peugeot
- Corine (1951–)
- David (1953–)
- May (1956–)
- Jean-François (1930–)
- Bertrand (1923–2009)
- Rodolphe (1902–1979) : résistant pendant l'occupation allemande ; directeur en son temps des AOP (Aciers et Outillage Peugeot)
- Pierre II Peugeot (1932–2002)
- Thierry Peugeot (1956–)
- Rodolphe Peugeot (1992–)
- Emmanuel Peugeot (1994–)
- Alice Peugeot (1995–)
- Charlotte Peugeot (1997–)
- Pascaline de Dreuzy (1958–)
- Clémence de Dreuzy (1992–)
- Baptiste de Dreuzy (1994–)
- Marie-Hélène Roncoroni (1960–)
- Camille Roncoroni (1991–)
- Pauline Roncoroni (1993–)
- Antoine Roncoroni (1995–)
- Marie Roncoroni (1995–)
- Xavier Peugeot (1964–)
- Arthur Peugeot (1995–)
- Chloé Peugeot (1997–)
- Flavie Peugeot (1999–)
- Thierry Peugeot (1956–)
- Pierre II Peugeot (1932–2002)
- Marthe (1908–2000)
- Jean-Pierre III (1896–1966) : directeur en son temps des Automobiles Peugeot
- Émilie (1874–1931)
- Marthe (1876–1953)
- Jules II (1882–1959)
- Antoine (1910–2002)
- Sabine (1935–)
- Bernadette (1937–)
- Françoise (1939–)
- Mireille (1941–)
- Charlotte (1947–)
- Gentiane (1956–)
- Antoine (1910–2002)
- Pierre Ier (1871–1927)
- Alice (1851–1937)
- Gaston (1856–1856)
- Eugène Ier (1844–1907)
- Émile (1815–1874)
- Armand (1849–1915)
- Jules Ier (1811–1899)
- Jean-Frédéric (1770–1822)
- Jean-Pierre II (1768–1852)
Faits divers dans la famille Peugeot
Le , Éric Peugeot, quatre ans et demi, fils de Roland et Colette Peugeot, est enlevé dans le parc à enfants du golf de Saint-Cloud. Une demande de rançon ponctuée de menaces de mort est retrouvée près du toboggan où jouait le petit garçon. L'opinion publique est en émoi. Les parents cèdent au chantage en remettant au ravisseur la somme de 50 millions de francs. La somme est remise en billets à Paris, passage Doisy. Le petit Éric retrouve la liberté 48 heures seulement après son enlèvement. Il faudra onze mois d'enquête pour que les preneurs d'otage, Pierre-Marie Larcher et Robert Rolland, soient arrêtés le 5 mars 1961 et traduits en justice, la police ayant été alertée par un indicateur sur les dépenses extravagantes de ces deux habitués de Megève. Ils sont condamnés à vingt ans de réclusion criminelle[32].
L'enfant fut séquestré dans un pavillon de Grisy-les-Plâtres, un village situé dans le département du Val-d'Oise[33]. Les kidnappeurs ont avoué qu'ils ont ciblé la famille Peugeot au hasard dans le bottin mondain et qu'ils se sont inspirés de l'enlèvement du bébé Lindbergh et du roman noir Le Rapt de Lionel White[34].
Notes et références
- ↑ http://www.challenges.fr/classements/fortune/fiche/robert-peugeot-et-sa-famille;474.html
- ↑ http://www.lefigaro.fr/societes/2014/02/18/20005-20140218ARTFIG00232-l-etat-et-le-chinois-dongfeng-entrent-au-capital-de-psa.php
- ↑ http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/le-casse-tete-chinois-de-psa_414932.html
- ↑ Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, Denoël, 1990 (ISBN 2-207-23743-5), p. 8
- 1 2 exposition Peugeot 1810-2010, Darl'mat Paris 15e
- ↑ Alain Frèrejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, Flammarion, 2006 (ISBN 2-08-0688049), p. 25
- ↑ Alain Frèrejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, p. 29
- ↑ Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p. 9
- ↑ Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p. 10
- ↑ Alain Frèrejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, p. 34
- 1 2 3 Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p. 25
- ↑ Alain Frèrejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, p. 43.
- ↑ Jean-Louis Loubet, saga Peugeot, L'Automobile Magazine n°766, mars 2010, p. 24
- ↑ Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p. 23
- ↑ Patricia Kapferer et Tristan Gaston-Breton, Peugeot, une griffe automobile, le cherche midi, 2004 (ISBN 2-74910-325-8), p. 16
- ↑ Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p. 32
- ↑ Alain Frèrejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, p. 101
- ↑ Jean-Paul Caracalla, L'Aventure Peugeot, p. 80
- ↑ Jean-Louis Loubet, automobiles Peugeot, une réussite industrielle 1945-1974, Economica, 1990 (ISBN 2-7178-1950-9), p. 263
- ↑ Jean-Louis Loubet, automobiles Peugeot, une réussite industrielle 1945-1974, p. 267
- ↑ L'Automobile Magazine n°616, octobre 1997
- 1 2 L'Automobile Magazine n°727, décembre 2006
- ↑ « Thierry Peugeot », Zone Bourse (consulté le 10 février 2010)
- ↑ Peugeot, la famille en première ligne
- ↑ L'argus automobile, 8 février 2007
- ↑ « Thierry Peugeot joue gros avec le nouveau patron de Peugeot-Citroën », Performance Bourse, (consulté le 1 juin 2009)
- ↑ « La famille Peugeot n'est pas opposée à des rapprochements », Les Échos, (consulté le 3 juin 2009)
- ↑ Le Figaro, 19 février 2014
- ↑ « Les lingots de Robert Peugeot », Le Journal du dimanche, (consulté le 27 juin 2010)
- ↑ « Famille Peugeot », sur www.bilan.ch
- ↑ « Famille Peugeot : qui tient le volant ? », Le Nouvel Observateur,
- ↑ Benoît Martin, Absence de mémoire, Éditions Publibook, 2013, p. 131
- ↑ « Le rapt d'Eric Peugeot », sur www.alsapresse.com, (consulté le 15 février 2010)
- ↑ Alain Frèrejean, Les Peugeot. Deux siècles d'aventure, Éditions Flammarion, 2006, p. 221
Bibliographie
- Jean-Louis Loubet, La maison Peugeot, Paris, Librairie Académique Perrin, , 576 p. (ISBN 2-262029644 et 978-2262029647)
- Alain Frèrejean, Les Peugeot, deux siècles d'aventure, Flammarion, Paris 2006, (ISBN 2-08-0688049)
Annexes
Articles connexes
- Histoire de l'automobile
- Musée de l'Aventure Peugeot
- Peugeot - PSA Peugeot Citroën
- Fondation PSA Peugeot Citroën
Liens externes
- Les Peugeot, notice publiée sur le Musée virtuel du protestantisme
- Musée de l'aventure Peugeot
- Site FFP
- Site officiel de Peugeot
- PSA Peugeot Citroën
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