Émile Levassor
Nom de naissance | Émile Constant Levassor |
---|---|
Naissance |
Marolles-en-Hurepoix |
Décès |
(à 54 ans) Paris |
Nationalité | Français |
Pays de résidence | France |
Profession |
Industriel |
Formation | |
Distinctions |
Émile Constant Levassor (né le à Marolles-en-Hurepoix, mort le à Paris) est un ingénieur français.
Biographie
Il est le fils d'Étienne Constant Levassor, cultivateur, et de Justine Marcou.
Après des études à l'École Centrale, il est engagé chez Cockerill, en Belgique, et rapidement chez « Perin-Panhard ». Il s'associe avec René Panhard pour fabriquer des automobiles sous la marque Panhard & Levassor. La marque de fabrique de ce constructeur était un monogramme associant les lettres P et L, initiales des patronymes des deux fondateurs. Alors qu'après-guerre les camions, voitures et autres véhicules produits par la société ne portaient plus que le nom de Panhard, ce monogramme « PL » resta en usage jusqu'à la fin de la production de voitures particulières en 1967, conservant ainsi le souvenir d'Émile Levassor.
En 1889, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[1].
En 1890, il se marie à Étretat avec Louise Cayrol, veuve d'Édouard Sarazin.
Il inventa, perfectionna et n'hésita pas à « essayer » en course. Après avoir terminé septième du Paris-Rouen en derrière Hippolyte Panhard (fils de René) arrivé quatrième, il gagna moins d'un an plus tard l'une des toutes premières courses automobiles sur « engin à pétrole », le Paris-Bordeaux-Paris de juin 1895, mais fut disqualifié, sa voiture n'étant pas une 4 places comme le requérait le règlement. Le 27 septembre 1896, il fut blessé lors d'un accident à Pierrelatte en voulant éviter un chien dans la course Paris-Marseille. Restant fatigué et fragile, il mourut subitement à sa table de dessin. Il est inhumé à Chartres[2].
Lydie Sarazin-Levassor, écrivain français, était la petite-fille adoptive et une des héritiers d'Émile Levassor.
Hommages à Émile Levassor
Le 26 novembre 1907, un monument de pierre fut inauguré à l'entrée du bois de Boulogne en l'honneur d'Émile Levassor et des pionniers de l'industrie et du sport automobile. Le sculpteur Jules Dalou a représenté Levassor au volant de la voiture sur laquelle il avait gagné la course Paris-Bordeaux-Paris. Ce monument, financé par une souscription publique, avait été offert à la ville de Paris. Dalou avait modelé l'esquisse du monument[3], mais mourut avant sa réalisation qui fut exécutée selon les plans de l'artiste par Camille Lefèvre. En raison des travaux de construction du boulevard périphérique, le monument fut déplacé en 1972 à son emplacement actuel dans le square Alexandre-et-René-Parodi, boulevard de l'Amiral-Bruix dans le 16e arrondissement de Paris.
En 1932, la ville de Paris ouvre la rue Émile Levassor en sa mémoire.
Références
- ↑ « Dossier de l'ordre de la légion d'honneur d’Émile Constant Levassor », base Léonore, ministère français de la Culture
- ↑ Le Temps, 18 avril 1897
- ↑ Esquisse conservée au musée du Petit Palais à Paris.
Lien externe
- Les doyennes de Panhard et Levassor
- Levassor émile sur l'encyclopédie Universalis
- [PDF] Document réalisé par l'Association « Marolles-en-Hurepoix - Histoire et Patrimoine ».
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