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Régis Debray

Régis Debray

Régis Debray
Description de cette image, également commentée ci-après

Régis Debray en 1970
(photo de la revue Primera Plana, n° 408, novembre 1970, Buenos Aires).

Nom de naissance Régis Jules Debray
Naissance
Paris, Seine
Activité principale
Distinctions
Prix Femina 1977
Prix Novembre 1996
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
roman, essai

Œuvres principales

La neige brûle (roman, 1977)
Cours de médiologie générale (1991)

Régis Debray, né le à Paris, est un écrivain, haut fonctionnaire et universitaire français. Dans le domaine des sciences de l'information, il a créé et développé le domaine de la médiologie.

Biographie

Régis Jules Debray[1] est le fils d'un grand avocat parisien, Georges Debray, et d'une avocate et femme politique, Janine Alexandre-Debray. Il réussit brillamment le concours d'entrée à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1960 : il entre cacique (major, en argot normalien), puis passe l'agrégation de philosophie en 1965, tout en militant à l'Union des étudiants communistes. Il étudie à l'université Paris I Panthéon Sorbonne.

La même année, il part à Cuba puis suit Che Guevara en Bolivie. Il théorise sa participation à la guérilla de l'ELN dans Révolution dans la révolution (1967) où il développe la théorie du foquisme de « foco » (foyer en espagnol) : la multiplication de foyers de guérilla[2].

L'ELN est durement frappé le 20 avril lorsque Régis Debray et Ciro Bustos sont capturés. Tous deux sont torturés par les forces gouvernementales et livrent des informations clefs[3] dont la confirmation de la présence du Che en Bolivie. Irénée Guimarães sera aussi, à cette occasion, arrêté avec eux par la police militaire bolivienne. Les preuves d'un accord de Debray avec la CIA (informations contre arrêt des tortures et promesse d'une peine clémente) ont été découvertes[4] ; d'autres évoquent également des informations et des dessins donnés par Bustos en échange d'un traitement de faveur pour l'identification du groupe. Aucune version n'a pu être confirmée à ce jour, mais il semble vraisemblable qu'un ensemble de renseignements, à la suite de leurs interrogatoires respectifs, aient permis de rassembler assez d'éléments pour permettre aux forces boliviennes d'identifier, tracer et intercepter le groupe.

Selon Jorge Castañeda, Debray est passé à tabac les premiers jours de sa détention, mais jamais torturé au sens propre. Personne à aucun moment n’a touché un cheveu de Bustos[5],[6],[7]. C’est au bout de trois semaines, après avoir sciemment parlé dans le vide de façon à ne livrer aucune information concrète[8], que Debray admet les évidences, à savoir la présence du Che, déjà reconnue par Bustos, les déserteurs et le guérillero Vasquez Viana, arrêté le 28 avril et victime d’un subterfuge. Même après la rupture politique de Debray avec le régime cubain, Manuel Piñeiro, le chef des Services secrets cubains, reconnaît que ce dernier n’a fait que « confirmer la présence du Che en Bolivie », et qu’« il ne serait pas correct de ma part de rendre Debray responsable de la localisation de la guérilla, et encore moins de la mort du Che. »[9] Quant à Fidel Castro, qui avait déjà évoqué « l’attitude ferme et courageuse » de Debray dans sa préface au Journal du Che (1968), répète dans sa Biographie à deux voix[10] l’avoir envoyé lui-même en mission en Bolivie, et ne lui fait reproche de rien. Debray a lui-même, dans sa Déclaration devant le Conseil de Guerre[11], révélé et stigmatisé la présence de la CIA dans ses interrogatoires et les propositions qui lui furent faites de se renier en échange d’une libération « rapide et discrète »[12].

Selon Aleida Guevara, il aurait livré des informations-clés permettant d'éliminer le Che[13]. Cette imputation, intervenue après la rupture politique de Debray avec le régime cubain en 1989, n'a jamais été reprise par Fidel Castro, et même démentie par le chef des services secrets cubains, Manuel Piñeiro[14],[15], ainsi que par François Maspero[16], Pierre Clostermann, Compagnon de la Libération, après une entrevue avec le général Parrientos[17], l'investigateur cubain Froilán González[18] et par Régis Debray lui-même[19]. Régis Debray sera condamné à la peine maximale de trente ans d'emprisonnement. S'ensuivra une campagne internationale en sa faveur lancée par Jean-Paul Sartre ; il sera libéré au bout de quatre ans d'incarcération. À sa libération, il rencontre Salvador Allende et Pablo Neruda. De la rencontre avec Salvador Allende émergeront le livre Entretiens avec Allende sur la situation au Chili, ainsi qu'un entretien vidéo : Ce que disait Allende[20]. Il rentre en France en 1973. Ciro Bustos vit quant à lui en exil en Suède.

De 1981 à 1985, il est chargé de mission pour les relations internationales auprès du président de la République François Mitterrand. Il travaille alors avec Serge et Beate Klarsfeld afin de les aider à organiser l'enlèvement du responsable nazi Klaus Barbie, devenu tortionnaire en Bolivie, afin d'obtenir son jugement en France. Il est ensuite nommé secrétaire général du Conseil du Pacifique Sud, et enfin maître des requêtes au Conseil d’État puis mis en disponibilité sans traitement en 1988. Il démissionne en 1992.

En 1991, il est responsable culturel du Pavillon français à l’exposition universelle de Séville. En 1993, il présente une thèse de doctorat[21] à Paris I, intitulée « Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident », sous la direction de François Dagognet ; il obtient, en 1994, son habilitation à diriger des recherches[22].

Il analyse alors l'impact des médias et de la communication, et fonde, en 1996, les Cahiers de médiologie qui deviennent, en 2005, la revue Médium, Transmettre pour innover.

En 1998, il est directeur de programme au Collège international de philosophie (avec François Dagognet, un séminaire sur « Technique et Philosophie ») et est président du Conseil scientifique de l’École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB).

En 2002, il est à l'initiative de la création de l’Institut européen en sciences des religions (détachement auprès de l’École pratique des hautes études, à Paris) dont il est président jusqu'en 2004.

Selon l'ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide, Régis Debray est allé à Port-au-Prince en 2004 lui demander de démissionner avant la fin de son mandat constitutionnel.[réf. nécessaire]

Famille

  • Isabelle Ambrosini (épouse)
  • Laurence Debray (fille)
  • Antoine Debray (fils)

Prix et distinctions

Repères chronologiques

  • 1940 : naissance à Paris
  • 1961 : se rend à Cuba et participe aux brigades d'alphabétisation de Fidel Castro
  • 1963 : au Venezuela, il filme la guérilla, troque la caméra pour le fusil et entre dans les rangs des révolutionnaires
  • 1965 : agrégation de philosophie et enseigne trois mois à Nancy
  • 1965-1967 : Cuba et Amérique latine
  • 1967-1971 : prison (Camiri, Bolivie)
  • 1971-1972 : résidence au Chili
  • 1973 : réinstallation en France
  • 1981-1985 : chargé de mission auprès du Président de la République pour les relations internationales
  • 1984-1985 : secrétaire général du Conseil du Pacifique Sud
  • 1985-1992 : maître des requêtes au conseil d’État. Mise en disponibilité sans traitement en 1988. Démission en 1992
  • 1991-1992, responsable culturel du Pavillon français à l’exposition universelle de Séville
  • 1993 : thèse de doctorat : « Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident »
  • 1996 : naissance des Cahiers de Médiologie (1996-2002, semestriel, Gallimard ; 2003, semestriel, Fayard)
  • 1998 : directeur de programme au Collège international de philosophie (avec François Dagognet, un séminaire sur « Technique et Philosophie »)
  • 1998-2002 : président du Conseil scientifique de l’École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB)
  • 1999 : professeur de philosophie à l’université Jean-Moulin-Lyon III
  • 2002-2004 : président de l’Institut européen en sciences des religions (détachement auprès de l’École pratique des hautes études, à Paris)
  • 2012 : nommé au conseil d'administration de la Maison de l'Histoire de France

Engagements politiques

En 1981, 1988 et 2002, il fait partie des intellectuels qui soutiennent respectivement François Mitterrand puis Jean-Pierre Chevènement.

Après avoir soutenu le NPA à sa création[réf. nécessaire], il s’engage aux côtés du Front de gauche aux élections européennes de 2009[24]. Lors de l’émission Bibliothèque Médicis du 20 mars 2010 sur LCP, il déclare : « Si, au bout de la discussion, on m’oblige à me classer entre droite et gauche, je me dirais gaulliste de gauche, voire, au grand dam de certains, gaulliste d’extrême gauche ! Honnêtement, j’ai beaucoup de mal à trouver quelque enjeu que ce soit à la politique intérieure de la France d’aujourd’hui »[25]. Dans Rêverie de gauche, Régis Debray associe République et peuple et prend position sur les enjeux électoraux, en soutenant Jean-Luc Mélenchon à quelques semaines de la présidentielle[26].

En 2013, Régis Debray se déclare pour la sortie de la France de l'OTAN, organisation qu'il juge « inutile et nuisible »[27][réf. insuffisante].

Idées

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Régis Debray s’intéresse au problème du religieux et de la croyance au sein du groupe social. Son postulat de départ est : il n’y a pas de société sans transcendance. De même qu’un État laïc a ses obligations morales, les athées ont des valeurs sacrées. Pour lui, cette transcendance est nécessaire à la cohésion sociale. L’Union soviétique avait Lénine, les États-Unis d'Amérique ont George Washington et les pères fondateurs, la Constitution. Il y en avait aussi autrefois en France avec les héros mythiques de la République, comme Danton ou Leclerc…

Selon Régis Debray, un groupe ne peut se définir que vis-à-vis d'une référence transcendante (qu'elle soit territoriale, doctrinaire ou légendaire) vers laquelle se tourne la croyance des gens. Il appelle cette nécessité de définir le groupe par une entité qui lui est extérieure l'incomplétude, et nomme cette entité le « sacré du collectif », qui est la représentation de ce que le groupe estime être le « meilleur ». C'est cette croyance qui assure la confiance réciproque entre les membres du groupe, et garantit selon R. Debray l'ordre social.

Médiologie

Debray affirme que ce sacré serait déterminé par la technologie de la transmission d'information, et baptise l'étude de celle-ci la médiologie. Ce néologisme désigne l’étude des supports de transmission de message, qui selon lui ont transformé les mœurs, les rapports au pouvoir, au savoir…

Régis Debray s'intéresse à trois exemples en particulier :

  • Le premier est ce qu’il appelle le codex, c’est-à-dire le premier livre relié, la Bible chrétienne, qui facilite la communication du Dieu unique. Cette « invention » du christianisme va transformer l’ordre social.
  • La deuxième révolution, deuxième évolution du sacré, est l’invention de l’imprimerie. Cette diffusion des livres, du savoir, générera l’École, la République et la laïcité.
  • La troisième grande technologie est la révolution informatique avec le développement du Web. Sur cette toile géante, il n’y a plus de frontières, plus d’État. À quelle forme de « sacré » cela mène-t-il ?

La médiologie sera le deuxième temps du travail de Régis Debray. Comment une idée abstraite devient une force matérielle ? Qu’est ce que la force des idées ? Comment l’idée d’un Dieu unique, total, universel a-t-elle acquis autant de force et comment s’est-elle traduite par des rites ? Comment l’idée d’un Dieu totalement abstrait incarné dans un être a-t-elle fait, selon lui, exploser la société romaine ? Comment peu à peu y a-t-il eu une conversion dans cette croyance qu'il présente comme incongrue ? Debray va se pencher sur toutes ces questions en étudiant les moyens de transmission. Pour lui le messager conditionne le message. Sa thèse est : « l’invention de l’écriture alphabétique jointe à une nouvelle technique de partage (le codex) dans un milieu nomade mais sédentarisé a été la condition de naissance de Dieu comme universel ». Sans cela, l’idée d’un Dieu universel n’aurait pas été possible et le Dieu juif aurait été un dieu mort. Le transport s’est réalisé par l’écriture et le partage d’un Dieu transcendant. Debray va alors constituer une histoire des « médiasphères », c’est-à-dire les techniques de transport qui ont impliqué des changements de croyance et donc des changements d’ordre social.

Croyances

Debray affirme que l'on a cru pouvoir éliminer la religion par le siècle des Lumières, mais que l'on n'a pas pu éliminer la croyance. Selon lui, la crise actuelle en France est une crise de la symbolique républicaine, due à un manque de sacré. Pour Régis Debray, le dernier grand homme à la symbolique républicaine était François Mitterrand. Les États-Unis auraient ainsi su échapper à cette crise du sacré, par leur civisme et leur patriotisme, même s'ils se sont mis au service de mauvaises causes. L’effigie du dollar des États-Unis en est un exemple : « In God We Trust ». C’est cette symbolique patriotique qui ferait la force des États-Unis. Debray prétend appliquer le théorème d'incomplétude de Gödel à l'ordre social pour « démontrer » sa théorie.

Régis Debray affirme que quand s’épuise le sens du symbolique reviennent les autorités religieuses. Plus la puissance symbolique est dématérialisée (la religion), plus l’ordre symbolique est fort et plus la puissance symbolique est historicisée (personnages), plus l’ordre symbolique est fragile. Une humanité sans croyance est donc, selon lui, réduite à l’animalité.

Critique de Régis Debray

Régis Debray a été vivement critiqué pour son utilisation du théorème d'incomplétude de Gödel, jugée au mieux infondée sinon fallacieuse par Alan Sokal et Jean Bricmont dans leur livre Impostures intellectuelles, et par Jacques Bouveresse dans Prodiges et vertiges de l'analogie.

Ouvrages

  • La Frontière, suivi de Un jeune homme à la page, Seuil, 1967 (ASIN B003X1XOYW)
  • Révolution dans la révolution ? : Lutte armée et lutte politique en Amérique latine [essai], Maspero, 1967 (ASIN B0000DP0JI)
  • Nous les Tupamaros, suivi de Apprendre d'eux, Maspero, 1971 (collectif) (ASIN B0000DOHE9)
  • La Guérilla du Che, Seuil, 1974 (ISBN 978-2-020-02320-7)
  • L'Indésirable, Seuil, 1975 (ISBN 978-2-020-04220-8)
  • Les Rendez-vous manqués (pour Pierre Goldman), Seuil, 1975 (ISBN 978-2-020-04295-6)
  • Journal d'un petit bourgeois entre deux feux et quatre murs, Seuil, 1976 (ISBN 978-2-020-04430-1)
  • La neige brûle, Grasset, prix Femina, 1977 (ISBN 978-2-246-00518-6)
  • Ledannois (essai sur le peintre Jean-Marie Ledannois), Éditions Pierre Horay, Paris, 1977 (ISBN 2-7058-0057-3)
  • Le Pouvoir intellectuel en France, Ramsay, 1979 (ISBN 978-2-859-56100-0)
  • Le Scribe : genèse du politique, Grasset, 1980 (ISBN 978-2-246-00911-5)
  • Critique de la raison politique, Gallimard, 1981 (ISBN 978-2-070-25994-6)
  • Comète ma comète, Gallimard, 1986 (ISBN 978-2-070-70717-1)
  • Que vive la république !, éditions Odile Jacob, 1989 (ISBN 978-2-738-10052-8)
  • À demain de Gaulle, Gallimard, 1990 (ISBN 978-2-070-72021-7)
  • Cours de médiologie générale, Paris, Gallimard (Bibliothèque des idées), 1991 ; rééd. Gallimard (Folio), 2001.
  • Christophe Colomb, le visiteur de l'aube, suivi des Traités de Tordesillas, La Différence, 1991 (ISBN 978-2-729-10727-7)
  • Vie et mort de l'image. Une histoire du regard en Occident, Gallimard (Bibliothèque des idées), 1991; rééd. Gallimard (Folio), 1995 (ISBN 978-2-070-72816-9)
  • Contretemps : Éloge des idéaux perdus, 1992 (ISBN 978-2-070-32713-3)
  • Les Masques, une éducation amoureuse, Trilogie Le temps d'apprendre à vivre I, Gallimard, 1992 (ISBN 978-2-070-38469-3)
  • L'État séducteur : les révolutions médiologiques du pouvoir, Gallimard, 1993 (ISBN 978-2-070-73640-9)
  • Contre Venise, Gallimard, 1995 (ISBN 978-2-070-74365-0)
  • L'Œil naïf, Seuil, 1994 (ISBN 978-2-020-22813-8)
  • Loués soient nos seigneurs, Trilogie Le temps d'apprendre à vivre II, Gallimard, 1996, Prix Novembre (ISBN 978-2-070-74558-6)
  • Transmettre, éditions Odile Jacob, 1997, traduit en anglais en 2000 (Transmitting Culture) (ISBN 978-2-738-10461-8)
  • Par amour de l'art, une éducation intellectuelle, Trilogie Le temps d'apprendre à vivre III, Gallimard, 1998 (ISBN 978-2-070-75209-6)
  • La République expliquée à ma fille, 1998 (ISBN 978-2-020-34714-3)
  • L'Abus monumental ?, 1999 (textes de colloque sous la présidence de Régis Debray) (ISBN 978-2-213-60342-1)
  • Shanghaï, dernières nouvelles : la mort d'Albert Londres, Arléa, 1999 (ISBN 978-2-869-59434-0)
  • L'Emprise, Gallimard, 2000 (ISBN 978-2-070-75861-6)
  • Dieu, un itinéraire, éditions Odile Jacob, 2001 ; Prix Combourg, 2003 (ISBN 978-2-738-11034-3) extraits en ligne[28],[29],[30],[31]
  • L'Enseignement du fait religieux dans l'école laïque, 2002 (avec Jack Lang (ISBN 978-2-738-11157-9)
  • Le Feu sacré : Fonction du religieux, 2003 (ISBN 978-2-702-88890-2)
  • À l'ombre des lumières : Débat entre un philosophe et un scientifique, 2003 (Entretien avec Jean Bricmont) (ISBN 978-2-738-11092-3)
  • Ce que nous voile le voile : La République et le sacré, 2004 (ISBN 978-2-070-77052-6)
  • Le Plan vermeil, 2004 (ISBN 978-2-070-77299-5)
  • Le Siècle et la Règle : une correspondance avec le frère Gilles-Dominique o.p. 2004 (ISBN 978-2-213-61927-9)
  • Julien le Fidèle ou Le banquet des démons [théâtre], 2005 (ISBN 978-2-070-77573-6)
  • Sur le pont d'Avignon, Flammarion, 2005 (ISBN 978-2-080-68960-3)
  • Les Communions humaines, pour en finir avec « la religion », Fayard, 2005 (ISBN 978-2-213-62439-6)
  • Supplique aux nouveaux progressistes du XXIe siècle, Gallimard, 2006 (ISBN 978-2-070-77983-3)
  • Aveuglantes Lumières, Journal en clair-obscur, Gallimard, 2006 (ISBN 978-2-081-21002-8)
  • L'Obscénité démocratique, Flammarion, 2007 (ISBN 978-2-070-78256-7)
  • Un mythe contemporain : le dialogue des civilisations, CNRS Éditions, 2007 (ISBN 978-2-271-06629-9)
  • Un candide en Terre sainte, Gallimard, 2008 (ISBN 978-2-070-78380-9)
  • Le Moment fraternité (essai), Gallimard, 2009 (ISBN 978-2-070-12462-6)
  • Dégagements, Gallimard, 2010 (ISBN 978-2-070-12840-2)
  • À un ami israélien : Avec une réponse d'Élie Barnavi, Flammarion, 2010 (ISBN 978-2-081-22121-5)
  • Éloge des frontières, Gallimard, 2010 (ISBN 978-2-070-13158-7)
  • Du bon usage des catastrophes, Gallimard, 2011 (ISBN 978-2-070-13480-9)
  • Jeunesse du sacré, Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-070-12437-4)
  • Conversations sous influence, Régis Debray / Jean-Paul Dekiss, Revue Jules Verne 35, 2012
  • Rêverie de gauche, Flammarion, (ISBN 978-2-08-128242-1)
  • Modernes Catacombes, Gallimard, (ISBN 9782070139446)
  • Le Bel-âge, Flammarion, 2013 (ISBN 9782081301160)
  • Le Stupéfiant image. De la grotte Chauvet au Centre Pompidou, 2013 (ISBN 978-2-07-014177-7)
  • Que reste-t-il de l’Occident ?, avec Renaud Girard, Grasset, 2014 (ISBN 978-2-246-85136-3)
  • L'Erreur de calcul, Cerf, 2014
  • Un candide à sa fenêtre, Dégagements II, Gallimard, 2015 (ISBN 9782070148059)
  • Madame H., Gallimard, 2015 (ISBN 9782070108039)

Cinéma

  • Régis Debray apparaît dans Chronique d'un été (1961) de Jean Rouch et Edgar Morin.
  • Régis Debray apparaît dans Hôtel Terminus, sous-titré Klaus Barbie, sa vie et son temps, film documentaire franco-américain réalisé par Marcel Ophüls en 1988.
  • Son rôle est joué par Marc-André Grondin dans Che - 2e partie : Guerilla (2009), la seconde partie du diptyque Che de Steven Soderbergh sur Che Guevara.

Notes et références

  1. Régis Debray dans Le Grand Entretien sur France Inter le 9 avril 2013.
  2. Pierre Lepape, Les Révolutions du XXe siècle, Collection « Le point de la question », SGPP, 1970, p. 210 et sq., « Debray : le castrisme théorisé ».
  3. Anderson, p. 669.
  4. (es) Pacho O'Donnell, Che, la vida por un mundo mejor, Random House Mandatori, 2003, p. 353-357.
  5. Jorge Castañeda, Compañero, p. 397.
  6. Pierre Kalfon, Che, Le Seuil, p. 514-515.
  7. Régis Debray, Loués soient nos Seigneurs, Gallimard, 1996, p. 213.
  8. Préface de François Maspero au Journal de Bolivie de Che Guevara, La Découverte, 1995, p. 43.
  9. Luís Suarez Salazar, Barbarroja, Selección de testimonios y discursos del Comandante Manuel Piñeiro Losada, La Havane, Ediciones Tricontinental, 1999, p. 85 et 120.
  10. Ignacio Ramonet, Fidel Castro, Biographie à deux voix, Fayard, 2007 pour la traduction française, p. 275 et 276.
  11. Régis Debray, Déclaration devant le conseil de guerre, Camiri, Bolivia, Instituto del Libro, La Havane, 1968. (Voir la 4e de couverture.)
  12. « Le procès Régis Debray », Les Cahiers libres, no 111, Maspero, 1968, p. 67-71. (Voir la 4e de couverture.)
  13. Aleida Guevara, l'un des cinq enfants d'Ernesto Che Guevara, avait affirmé dans une déclaration au quotidien argentin Clarin, que Régis Debray est directement à l'origine de la mort de son père pour avoir « parlé plus que nécessaire ». Régis Debray s'était refusé à commenter cette accusation : « Aleida Guevara agit en service commandé et la cochonnerie stalinienne ne m'inspire plus qu'une ironie triste », estimant qu'il n'avait pas à revenir sur ces épisodes de la guérilla bolivienne « chaque fois qu'il sied à La Havane de cracher sur ses anciens amis.[…] »
  14. Ignacio Ramonet, Fidel Castro, Biographie à deux voix, Fayard, 2007, traduit de l'espagnol, p. 276, 484-486.
  15. Manuel Barbarroja Piñeiro, Che Guevara and the Latin American Revolution, Ocean Press, Melbourne/New York, 2001, p. 280-281. Version espagnole : Barbarroja : Seleccion de testimonios y discursos del Comandante Manuel Piñeiro Losada, Ediciones Tricontinental, La Havane, 1999, p. 120 : « No seria etico de mi parte, sin elementos probatorios, responsabilizar a Debray con la localizacion de la guerrilla, ni mucho menos con la muerte del Che. »
  16. Maspero, « Regis Debray, admirable en Bolivie », Libération, 3 février 2001.
  17. Entretien de Pierre Clostermann avec Rémi Kauffer pour Historia no 613, janvier 1998, et aussi L'Histoire vécue : un demi-siècle de secrets d'État, p. 210-220 : « Les Américains avaient mis un tel paquet pour localiser le Che qu'ils disposaient d'une foule de renseignements. Debray a peut-être été imprudent, mais il n'a pas parlé. »
  18. Adys Cupull et Froilán González, La CIA contre le Che, éditions EPO, 1993, p. 83-84.
  19. Régis Debray, Déclaration devant le conseil de guerre, Camiri, Bolivia, Maspero, 1968.
  20. Dont un extrait est disponible sur le site de Régis Debray.
  21. Voir sur regisdebray.com.
  22. Sur travaux, jury présidé par M. Bourgeois, en Sorbonne.
  23. « Régis Debray élu à l'Académie Goncourt », Le Figaro, 11 janvier 2011.
  24. S. Z., « Le soutien des intellectuels divise la gauche de la gauche », Le Monde du 4 juin 2009, p. 11.
  25. http://www.dailymotion.com/video/xcsdsj_bibliotheque-medicis-corriger-l-his_news , 51'48
  26. http://www.placeaupeuple2012.fr/regis-debray-mes-sympathies-vont-a-jean-luc-melenchon/
  27. Lettre ouverte à Hubert Védrine, « La France doit quitter l’OTAN », Le Monde diplomatique, mars 2013.
  28. La fabrication de Dieu, Entretien avec Régis Debray, Sciences humaines, 11 mai 2012
  29. Recension, par Philippe Wender, Autres Temps, 2003
  30. Compte-rendu, par Jean-Louis Schlegel , revue Esprit, mai 2002, (payant)
  31. Compte-rendu par Michael Löwy, Archives des sciences sociales des religions, avril-juin 2003

Annexes

Article connexe

  • Foquisme

Liens externes

  • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Union List of Artist Names Bibliothèque nationale de France Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale de la Diète WorldCat
  • Site officiel
  • Un entretien avec Régis Debray dans la revue Sens Public, 10 octobre 2003.
  • « Tous les hommes ne sont pas frères », entretien de Régis Debray avec Élisabeth Lévy à propos de son livre Le moment fraternité


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