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Forces armées françaises

Forces armées françaises

Page d'aide sur les redirections « Armée française » redirige ici. Pour les autres significations, voir Armée française (homonymie).
Forces armées françaises
Image illustrative de l'article Forces armées françaises
Branches Armée de terre
Marine nationale
Armée de l'air

Gendarmerie nationale

Commandement
Président de la République François Hollande
Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian (2014)
Chef d'État-Major des armées Général Pierre de Villiers
Main-d'œuvre
Âges militaires 17 ans avec le consentement pour le service militaire (2001)
Disponibles au service militaire 14 676 509[1] hommes
Aptes au service militaire 13 262 661[1] hommes
Atteignant l'âge militaire chaque année 489 704[1]  hommes
Actifs 340 854 (2014)
Troupes régulières 215 019 (2014)
Déployés hors du pays 7 225 (2015)
Réservistes 27 680 (2014)
Paramilitaires 98 155 Gendarmerie (2011)
Budgets
Budget 31,4 milliards d’euros (2015)

6e mondial[2]

Pourcentage du PNB 1,52 % (2014) (hors Gendarmerie)
Industrie
Fournisseurs nationaux Complexe militaro-industriel français
Exportations annuelles 5,66 milliards d'euros de commande (2007)
8,065 milliards de livraison en (2014)[réf. nécessaire]
Articles annexes
Histoire Histoire militaire de la France
Grades Grades de l'Armée française

Les Forces armées françaises, souvent appelées Armée française dans le langage courant, constituent la force militaire de la République française chargée de la défense du pays et de la protection des intérêts nationaux de la France. Elles sont composées de quatre grandes forces dont trois sont placées sous l'autorité exclusive du ministère de la Défense[N 1] :

La quatrième force est la Gendarmerie nationale. Depuis la loi no 2009-971 du [3], elle est rattachée au ministère de l'Intérieur tout en étant placée sous la double autorité du ministère de l'intérieur et du ministère de la Défense[4]. Les personnels de la Gendarmerie nationale ont conservé leur statut militaire et certaines formations spécialisées de gendarmerie (gendarmerie maritime, gendarmerie de l'air...) sont placées sous l'autorité de l'état-major d'autres forces armées.

Les Forces armées françaises comprennent également divers services et organismes interarmées placés sous l'autorité du chef d'État-Major des armées.

Depuis la promulgation de la loi no 97-1019 du portant réforme du service national en suspendant la conscription, l'Armée française est composée de militaires d'active professionnels, de militaires réservistes (anciens militaires du service actif ou volontaires issus du civil) et de civils.

Depuis la fin de la guerre froide, l'Armée française est redevenue (comme avant 1940) la plus grande armée d'Europe de l'Ouest en termes d'effectifs. En 2011, elle dispose d'un effectif de 296 493 personnes dont 228 656 militaires et 67 837 civils, contre 313 402 personnes en 2009 dont 240 996 militaires et 72 407 civils, chiffre qui est en baisse continue en 2012 car il est prévu la suppression de 54 000 emplois au sein du ministère de la Défense sur la période 2008-2014 et 34 000 autres suppressions sur la période 2014-2019 pour arriver à un total de 260 000 postes[5].

En 2009, elle occupe le 13e rang mondial en effectif. Parmi les pays dont les dépenses militaires sont connues la France est, en 2010, au troisième rang mondial (budget militaire équivalent à 65,74 milliards de dollars US), devançant le Royaume-Uni[6]. C'est également la 3e puissance nucléaire mondiale, derrière la Russie et les États-Unis et devant la Chine[7]. Elle est aussi la troisième puissance qui s'est équipée d'une force nucléaire indépendante[N 2] qu'elle a développée et qu'elle contrôle en totale autonomie contrairement au Royaume-Uni dont les missiles stratégiques sont d'origine américaine[8]. Il est enfin à noter que l'Armée française est classée 6e armée du monde en termes d'efficacité, de budget, de matériel par un classement paru en 2014[9].

Présentation des forces

Armée de terre

Article détaillé : Armée de terre (France).

L'Armée de terre compte dans les années 2000[Quand ?] 120 000 militaires d'active[10] : 13 000 officiers de carrière et sous contrat, 42 000 sous-officiers de carrière et sous contrat, 63 000 militaires du rang sous contrat (MDR) et 1 650 volontaires de l'Armée de terre (VDAT). À ces chiffres s'ajoutent 15 500 réservistes opérationnels, 19 100 anciens militaires dits réserve citoyenne non-contingentée[réf. nécessaire] et 24 000 civils. Son budget est de 8 991 millions d'euros, soit près de 9 milliards d’euros.

Depuis 2009, l'Armée de terre est organisée comme suit :

  • une chaîne fonctionnelle comprenant l'état-major de l’Armée de terre (EMAT), cinq zones territoriales, le maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT), le centre de doctrine d'emploi des forces (CDEF) et la gestion du personnel ;
  • une chaîne opérationnelle composée du commandement des forces terrestres, de deux états-majors de force, huit brigades interarmes, une brigade franco-allemande (BFA), une brigade aéromobile et six brigades d’appui spécialisées.

À ces forces il faut ajouter la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) (8 500 personnes).

En 2012, le nombre de militaires d'active dans l’Armée de terre est inférieur à 100 000 hommes[11], effectif historiquement le plus bas depuis la création d'une armée permanente en France[12].

Marine nationale

Article détaillé : Marine nationale (France) .

Forte de 43 000 hommes et femmes, la Marine nationale dispose de 140 bâtiments et de 250 aéronefs. Elle est composée de quatre forces principales :

  • la force d'action navale (FAN) : 130 bâtiments de combats et de soutien et 16 500 personnes ;
  • les forces sous-marines françaises (FSM) : 10 bâtiments et 3 200 marins ;
  • l'aviation navale (AVIA) : 250 aéronefs et 7 300 personnes ;
  • les fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) : 1 900 marins répartis en 16 formations.

À ces forces il faut ajouter la gendarmerie maritime (1 100 personnes) et le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) (2 400 personnes).

Armée de l'air

Article détaillé : Armée de l'air (France).

L'Armée de l'air est forte d'environ 56 100 personnes dont 49 600 militaires et 6 500 civils (14 %). Son taux de féminisation est de 20 %. Elle dispose d'environ 874 aéronefs, dont 273 avions de combat, répartis sur 32 bases aériennes en métropole et 8 bases ou détachements outre-mer. Elle est composée de 3 forces principales :

  • les forces aériennes stratégiques (FAS) ;
  • la force aérienne de combat (FAC) ;
  • la force aérienne de projection (FAP).

Gendarmerie nationale

Article détaillé : Gendarmerie nationale (France).

La Gendarmerie nationale est une force armée rattachée à la fois au ministère de la Défense (emplois militaires, opex, formations, discipline…) et au ministère de l'Intérieur (budget, missions de police…) depuis la loi du . Cette loi place la direction générale de la Gendarmerie nationale au ministère de l'Intérieur (avant au ministère de la Défense), l'Inspection générale des armées-Gendarmerie restant au ministère de la Défense.

Elle est composée de deux subdivisions principales, la gendarmerie départementale et la gendarmerie mobile, auxquelles il faut ajouter divers organismes et formations[13].

Organismes interarmées

Article détaillé : Organisme interarmées.

Les organismes interarmées (OIA) sont des entités relevant hiérarchiquement du chef d’État-Major des armées (CEMA) et dont les missions particulières sont communes aux Forces armées françaises. Le personnel qui les compose appartient à ses quatre composantes principales : terre, marine, air et gendarmerie.

Commandement

Article détaillé : Chef d'État-Major des armées (France).

Selon l'article 15 de la Constitution, le président de la République est le « chef des armées ». À ce titre, il préside les conseils et comités de défense qui définissent la stratégie générale, les moyens des armées et leur emploi. En outre, il dispose directement de l'emploi de l'arme nucléaire stratégique[14].

Les articles 20 et 21 de la Constitution placent les Forces armées sous la direction exclusive du Gouvernement : « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de la force armée » (art. 20) ; « le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il nomme aux emplois militaires. Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres » (art. 21).

À la tête des différentes armées et services communs, se trouve un chef d’état-major (Armée de terre, Armée de l'air, Marine nationale) ou un directeur général (Gendarmerie nationale, Service de santé des armées, Service des essences des armées, direction générale de l'Armement…), responsables devant le ministre de la Défense de la préparation de leurs forces en vue de leur mise en œuvre.

La décision politique de leur mise en œuvre opérationnelle est du ressort du Gouvernement. Le commandement de toute opération militaire conduite par des éléments des Forces armées est assuré par le chef d'État-Major des armées (CEMA).

Doctrine et missions

Article détaillé : Défense nationale (France).
Les traités de défense de la France :
  •      La France
  •      Les pays membres de l'OTAN
  •      Les autres États ayant signé un traité de défense : le Cameroun, la République centrafricaine, Comores, la Côte d'Ivoire, Djibouti, les Émirats arabes unis[15], le Gabon, le Koweït, le Qatar, le Sénégal et le Togo
  • Missions

    Les Forces armées ont pour missions de détenir et mettre en œuvre les armes de la France. Ceci, sur décision du Gouvernement, dans le but de :

    • préserver les intérêts supérieurs de la France (le maintien de l'intégrité du territoire national, le libre exercice de la souveraineté et la protection de sa population et de ses ressortissants) ;
    • contribuer à la sécurité et à la défense de l'espace européen et méditerranéen ;
    • contribuer aux actions en faveur de la paix et du droit international.

    Cadre d'emploi

    Le cadre d'emploi des Forces armées recouvre :

    • des opérations de soutien de la paix et du droit international sous mandat de l’Organisation des Nations unies (ONU) ;
    • des interventions au sein d'une alliance ou d’une coalition multinationale, notamment au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) ou de l'Union européenne ;
    • des opérations dans un cadre national, par exemple dans le cadre des accords bilatéraux de défense.

    Position internationale

    La doctrine militaire française est fondée sur l'indépendance nationale, la dissuasion nucléaire et l'auto-suffisance militaire. La France est membre de l'OTAN, mais a quitté de 1966 à 2009 son organisation militaire intégrée. Récemment, elle a activement travaillé avec ses alliés à adapter ses forces (intérieurement et extérieurement) au nouvel environnement international dû à la fin de la guerre froide. Elle est aussi membre de l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

    En dehors de l'OTAN, la France a activement participé à diverses opérations de maintien de la paix en Afrique, au Moyen-Orient et dans les Balkans.

    La France a pris des mesures majeures de restructuration de son armée pour la professionnaliser. L'Armée française peut se permettre d'être plus petite mais elle doit être capable de se déployer plus rapidement en dehors de la France. En 2006, l'Armée française compte plus de 350 000 hommes dont 100 000 gendarmes. Près de 35 000 de ces militaires sont en service hors métropole.

    Depuis la fin de la guerre froide, la France privilégie le contrôle et la non-prolifération des armes nucléaires. En 1992, la France signe le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qui entre en vigueur en 1995 après une série de six derniers essais à Moruroa. Elle signe également, en 1996, le traité d'interdiction complète des essais nucléaires et la convention sur l'interdiction des armes chimiques. Depuis, la France a créé un moratoire sur la production, l'export et l'utilisation des mines anti-personnel qu'elle souhaite faire interdire.

    Format des Forces armées

    Forces projetables

    Récentes opérations extérieures.

    Le modèle Livre blanc 2013 prévoit la capacité de projection suivante[16] :

    • Armée de terre : elle doit être capable de projeter à l'étranger 15 000 hommes en cas d’événement majeur et pour une durée limitée. Pour des crises plus régionales, plus proches de nous, un premier échelon national d’urgence prévoit une force interarmées de réaction rapide (FIRI) avec 5 000 hommes en alerte permanente, dont 2 300 projetables sous une semaine. Sur la durée, elle doit pouvoir engager l’équivalent d’une brigade terrestre en opérations extérieures, sur deux ou trois théâtres différents soit 6 000 à 7 000 hommes ;
    • Marine nationale : un groupe aéronaval et une force sous-marine ;
    • Armée de l'air : dans le livre blanc 2008, 70 avions de combat avec leur environnement et 2 bases aériennes projetables ;
    • des états-majors interarmées projetables.

    L'ensemble des armées doit être capable de projeter à l'intérieur du territoire 10 000 hommes pour des missions de sécurité civile.

    Déploiements récents

    Article détaillé : Forces françaises hors de la métropole.

    Formats globaux (modèle Livre blanc)

    Articles détaillés : Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2008 (France) et Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2013 (France).

    Ceci est le modèle défini par le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2008, il ne sera pas respecté. Un livre blanc sur la Défense 2013 est publié :

    • Armée de terre : une force blindée, une force d'intervention blindée rapide, une force d'intervention dans l'urgence soit 130 600 militaires et civils mettant en œuvre 400 chars Leclerc, en plus de char légers, 630 véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), 1 000 autres véhicules blindés multi-rôles (VBMR), 80 hélicoptères de combat (Eurocopter EC665 Tigre), 130 hélicoptères de manœuvre (Eurocopter EC725 Caracal), 131 AUF1 TA, 77 camions équipés d'un système d'artillerie (CAESARS), 84 canons tractés de 155 mm (TRF1) et 44 lance-roquettes multiples.
    • Marine nationale : une force de surface avec un porte-avions et 60 avions de combats, 18 frégates (de premier rang), 4 bâtiments de commandement, une force sous-marine de (10 sous-marins), une force amphibie de 3 bâtiments de projection et commandement du type Mistral, une aviation de patrouille maritime ainsi que 44 000 militaires et 7 500 civils;
    • Armée de l'air : 300 avions de combat (Rafales et Mirage 2000-D), 4 systèmes de détection et de commandement aéroportés (AWACS), 14 avions ravitailleurs (MRTT) et 50 avions de transports Airtech CN-235, (C-160 Transall, C-130 Hercules, ils sont remplacés début 2013 par l'Airbus A400M Atlas) ainsi que 50 000 militaires et 7 000 civils ;
    • Gendarmerie nationale : 96 000 militaires et 2 000 civils ;
    • réserve : 80 000 réservistes.

    Soutiens interarmées

    Le livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2008[17] et le processus dit de Révision générale des politiques publiques (RGPP) ont conduit à mettre en place une nouvelle architecture d'organismes interarmées au niveau local, avec notamment, la constitution progressive de bases de défense (BdD). Les bases de défense constituent l'échelon local de la chaîne interarmées des soutiens. Elles correspondent à une aire géographique au sein de laquelle se trouvent des groupements de soutien de bases de défense (GSBdD) et les formations ou organismes soutenus par les BdD.

    Personnel

    Commando parachutiste no 20 de la brigade aérienne des forces de sécurité et d'intervention de l'Armée de l'air lors d'une prise d'armes.

    Les Forces armées françaises sont actuellement constituées de militaires d'active professionnels (la conscription ayant été suspendue en 2001), de réservistes et d'employés civils.

    En 2007, elles comptent 437 000 personnes dont 355 000 militaires soumis au statut général des militaires (38 000 officiers, 200 000 sous-officiers, 92 000 militaires du rang et 25 000 volontaires) et 83 000 civils (fonctionnaires, contractuels et ouvriers d'État). Les réservistes sont au nombre de 56 000 ; ils devaient être plus de 60 000 fin 2007 pour atteindre l'effectif cible de 94 000 en 2012.

    Les effectifs ont depuis grandement baissé et pour 2019, l'objectif est de l'ordre 250 000 personnels de la Défense[18].

    En comparaison, en 1991, l'Armée française compte 300 643 militaires de carrière, 241 716 appelés et 127 778 civils soit un total de 670 137 hommes répartis comme suit :

    • Armée de terre : 318 080 hommes dont 106 814 d'active, 173 504 appelés et 37 762 civils (47,5 % des effectifs) ;
    • Armée de l'air : 98 264 dont 57 418 d'active dont 35 443 appelés et 5 403 civils ;
    • Marine nationale : 72 425 dont 46 197 d'active dont 19 098 appelés et 7 130 civils ;
    • Gendarmerie nationale : 90 245 hommes dont 78 676 d'active, 10 602 appelés et 967 civils (13,5 % des effectifs) ;
    • services communs : 91 123 hommes dont 11 538 militaires, 3 069 appelés et 76 516 civils (13,6 % des effectifs).

    Par sexe

    Les femmes dans l'armée

    Une militaire dans un avion C-17 pour le Mali, durant l'opération Serval en 2013.

    La féminisation de l'Armée française remonte à 1914 avec le recrutement de femmes comme personnel du Service de santé des armées. En 1939, elles sont autorisées à intégrer les corps d'armée et en 1972 leur statut évolue au même rang que celui des hommes. Néanmoins, l'accès du personnel sous-officiers féminins aux unités spéciales reste faible. Par ailleurs, l'accès à quelques spécialités reste limité aux hommes. En effet, bien qu'il existe quelques femmes officiers dans la gendarmerie mobile, l'emploi de sous-officier ne leur est pas ouvert. Il en est de même pour les emplois de légionnaire et de sous-marinier, encore interdits aux femmes  du moins jusqu'en 2017 pour les sous-mariniers . Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian annonce le la formation de trois femmes officiers, dont une médecin, à partir de 2015 pour être affectées, à titre expérimental sur un sous-marin nucléaire lanceur d'engins à partir de 2017[19].

    L'effectif en 2007 compte 50 000 femmes tous services confondus[20].

    Seules quatre femmes ont obtenu le rang d'officier général en 2011.

    Par religion

    Les musulmans dans l'armée

    Selon une enquête menée par Christophe Bertossi, de l’Institut français des relations internationales (IFRI), et Catherine Wihtol de Wenden, les effectifs de l’Armée française comptent entre 10 et 20 % de soldats musulmans en 2005, pour la plupart d'origine maghrébine[21].

    Budget

    L'Armée française est, avec l'Armée britannique, l'une des plus dotées financièrement en Europe à la fin du XXe siècle. La France consacre 3,6 % par an de son Produit intérieur brut (PIB) à sa défense en 1966, 3 % en 1981. En 1991 son budget de la Défense s'élève à 194,548 milliards de francs (29,65 milliards d'euros), avec une moyenne de 3,7 % de son produit national brut (PNB) durant la période 1985-1990[22]. En 2005, la France finance 6,40 % du budget de l'OTAN, soit plus de 110 millions d'euros.

    Les budgets de 2006 et 2007 sont de 47,7 milliards d'euros, soit le deuxième budget avec le Royaume-Uni. La France consacre alors environ 2,4 % par an de son PIB à sa défense. En 2012, le budget est de 31,5 milliards d’euros, soit 1,5 % du PIB[23].

    Déploiements internationaux

    Du fait de son statut de puissance militaire et de son appartenance à de nombreuses organisations internationales, la France est souvent activement impliquée dans des opérations de maintien ou de rétablissement de la paix. Ainsi elle a participé à 228 opérations extérieures entre 1962 et 2011[24].

    Au début 2012, elle est engagée sur les théâtres d'opérations suivants[25] :

    •  Afghanistan : 1 500 militaires au sein de la force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) ;
    •  Liban : 900 militaires au sein de la FINUL ;
    •  Côte d'Ivoire : la force Licorne qui compte 1 100 hommes au sein de l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) ;
    •  Kosovo : 300 militaires au sein de la Kosovo Force (KFOR) ;
    •  Somalie : une frégate et un ATL 2 au sein de la mission Atalanta ;
    •  République démocratique du Congo : 10 militaires au sein de l'EUSEC-RDCongo et 5 observateurs militaires au sein de la mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) où 11 policiers sont aussi déployés ;
    •  Bosnie-Herzégovine : 4 militaires au sein de la mission EUFOR Althea ;
    •  Palestine : 2 militaires au sein de la mission européenne à Rafah ;
    •  Haïti : 2 militaires au sein de la MINUSTHA ;
    •  Liberia : 1 militaire au sein de la mission des Nations unies au Liberia (MINUL) ;
    • Sahara occidental : 13 observateurs militaires au sein de la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ;
    •  Géorgie : 19 observateurs militaires au sein de la mission européenne en Géorgie ;
    •  Égypte : 2 observateurs militaires au sein de la force multinationale et observateurs au Sinaï (FMO) ;
    •  Israël : 3 observateurs militaires au sein de l'Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST) ;
    •  Philippines : 1 observateur militaire au sein de l'équipe internationale de surveillance.

    En 2013, deux opérations majeures sont activées :

    •  Mali : un effectif de 4 500 militaires au plus est déployé au sol pour faire face à la menace terroriste au Nord-Mali, sous mandat de l'ONU ; au 1er décembre 2013, la répartition des effectifs est la suivante : 2 800 dans l'opération Serval, 100 au sein de la mission de formation de l'Union européenne au Mali, 15 au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ;
    •  République centrafricaine : 1 600 militaires au sein de l'opération Sangaris au .

    En 2014, deux nouvelles opérations sont activées :

    • l'opération Barkhane au Sahel, succédant aux opérations Serval et Épervier avec 3 000 hommes ;
    • l'opération Chammal, à partir de septembre, dans le cadre de la guerre civile irakienne.

    Archives

    Article détaillé : Service historique de la Défense.

    Jusqu'à présent, les archives de l'Armée de terre, de l'Armée de l'air et de la Marine sont déposées au château de Vincennes, celles de l'Armement à Châtellerault, celles de la Gendarmerie à Maisons-Alfort, l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense occupe le fort d'Ivry-sur-Seine et les archives des anciens combattants se trouvent à Caen. À terme, tout sera réuni à Vincennes, sauf les archives de l'armement qui demeureront à Châtellerault.

    En général, un dossier est ouvert au bout de 30 ans, ceux qui sont susceptibles de nuire à la sécurité de l'État ne sont accessibles qu'au bout de 60 ans. Les procès et les dossiers d'état civil ne sont consultables qu'au bout de 100 ans et les dossiers individuels au bout de 120 ans.

    Galerie

    Armée de terre
    Marine nationale
    Armée de l’air

    Notes et références

    Notes

    1. Et, à travers lui, celle du président de la République, qui est, selon la Constitution, le chef des armées ; voir également le rôle du Premier ministre.
    2. Le premier test date de .

    Références

    1. 1 2 3 Estimations 2014.
    2. , Global Firepower.com, 19 septembre 2015.
    3. Loi no 2009-971 du relative à la Gendarmerie nationale
    4. Article L3225-1 du code de la Défense
    5. « Armées : le Livre blanc de la défense nationale et la sécurité nationale », sur Vie Publique, (consulté le 13 novembre 2013).
    6. (fr) « La France dépasse la Grande-Bretagne en termes de dépenses militaires », Le portail des sous-marins, 8 juin 2009.
    7. (en) Norris, Robert S. and Hans M. Kristensen, « French nuclear forces, 2005 », Bulletin of the Atomic Scientists, 61:4 (July/August 2005): 73-75, « http://www.thebulletin.org/article_nn.php?art_ofn=ja05norris » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 7 avril 2013.
    8. « Extraits du discours du ministre de la Défense sur la modernisation », ], sur le site du ministère de la Défense, defense.gouv.fr, consulté le 28 avril 2009.
    9. .
    10. « Les effectifs de l'Armée de terre », defense.gouv.fr.
    11. Olivier Berger, « Général Clément-Bollée, commandant à Lille des forces terrestres, face aux baisses d’effectif : « Attention à ce qu’on fait » », sur La voix du Nord, (consulté le 30 septembre 2012).
    12. Guillaume Belan, « En 2012, l’Armée de terre comptera moins de 100 000 soldats », sur Forces opérations blog, (consulté le 30 septembre 2012).
    13. Article R3225-4 du code de la Défense
    14. Article R1411-5 du code de la Défense
    15. (en) « French Military base in Abu Dhabi, United Arab Emirates », Defence Aviation, (consulté le 2 juin 2009).
    16. Romain Mielcarek, « Livre blanc : projeter le strict nécessaire », sur ActuDefense, (consulté le 28 mai 2013).
    17. « Discours du Premier ministre lors de la présentation du Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale », 26 juin 2008, sur le site premier-ministre.gouv.fr, consulté le 7 avril 2009.
    18. France TV, « Armées : Hollande confirme 24 000 suppressions de postes d'ici 2019 », (consulté le 28 mai 2013).
    19. Trois femmes officiers autorisées à embarquer à bord du sous-marin.
    20. Denis Boissière, « Femmes dans les armées, dans l'Armée de terre » (consulté le 23 août 2014).
    21. Christophe Bertossi et Catherine Wihtol de Wenden 2007
    22. .
    23. Fabrice Lundy, « Bercy veut-il la peau de la Défense ? » émission Les décodeurs de l'éco sur BFM, 26 mars 2013.
    24. Philippe Chapleau, « 616 noms sur un monument place Vauban », sur Lignes de défense, (consulté le 12 octobre 2011).
    25. Site du ministère de la Défense.

    Histoire

    Voir les articles :

    • Histoire militaire de la France
    • Grande Armée et Petites unités étrangères de l’armée napoléonienne
    • Ordre de bataille de la Grande Armée pendant la campagne de Russie
    • Histoire de la marine française
    • Armée française en 1940
    • Forces françaises libres
    • Armée de Vichy
    • Armée française de la Libération
    • Forces françaises de l'intérieur
    • Forces françaises en Allemagne

    Voir aussi

    Articles connexes

    • Direction générale de l'Armement
    • Grades de l'Armée française
    • Liste de devises militaires
    • Ministère de la Défense
    • Armées d'aujourd'hui, magazine des armées
    • Liste des pays par dépenses militaires
    • Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits, Observatoire des transferts d'armements, Observatoire des armes nucléaires françaises.

    Bibliographie

    Liens externes

    • Site officiel du ministère de la défense
    • [PDF] Préparer les engagements de 2035
    • L'insertion des jeunes : Quel rôle pour les armées ? Commission des Affaires étrangères, Sénat.
    • [PDF] Concept d'emploi des forces État-Major des armées.

    Sources

    • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Military of France » (voir la liste des auteurs).
    • Élodie Jauneau, « « Images et représentations des premières soldates françaises (1938-1962) », in Clio; dossier « Héroïnes », no 30, 2009, p. 231-252. En ligne depuis le


    • Portail de l’armée et de l’histoire militaire françaises
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