Armée de terre française
Armée de terre | |
Création | |
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Pays | France |
Allégeance | République française |
Branche | Terre |
Type | Armée |
Rôle | Protéger les populations (en particulier la population nationale), le territoire, les intérêts vitaux du pays et pourvoir au respect des alliances, des traités et des accords internationaux. Aider les populations et leur porter assistance sur ou hors du territoire national, protéger les aéroports et autres lieux publics du terrorisme. Normaliser la situation entre les parties en conflit grâce à la mise en œuvre de capacités de reconstruction et d'aide aux populations. |
Effectif | 209 470 (112 860 militaires d'active) |
Fait partie de | Forces armées françaises |
Surnom | La Grande Muette |
Couleurs | Bleu, blanc et rouge |
Devise | « Honneur et Patrie » |
Commandant | Général d'armée Jean-Pierre Bosser |
modifier |
L’Armée de terre[1] est l'une des composantes des Forces armées françaises[2]. Comme les autres composantes (la Marine nationale, l'Armée de l'air, la Gendarmerie nationale et les services de soutien interarmées), elle est placée sous la responsabilité du Gouvernement[3],[4].
La préparation opérationnelle des unités de l'Armée de terre est placée sous l'autorité du chef d'état-major de l'Armée de terre (CEMAT), depuis le le général d'armée Jean-Pierre Bosser. Le chef d'état-major de l'Armée de terre est responsable, devant le CEMA et le ministre de la Défense, de l'organisation, de la préparation, de l'emploi de ses forces ainsi que de la planification et la programmation de ses moyens, équipements et matériels futurs.
En opération, les unités de l'Armée de terre sont placées sous l'autorité du chef d'État-Major des armées (CEMA), depuis le le général d'armée Pierre de Villiers, qui est responsable, devant le Président de la République, de la planification et de l'emploi des forces.
Entièrement professionnalisée depuis le départ des derniers appelés en 2001, l'Armée de terre dispose en 2010 d’un effectif de 123 000 militaires d'active (hors légionnaires)[5].
Son budget est de 8,3 milliards d’euros en 2011.
Historique
Organisation
L'organisation de l'Armée de terre est fixée par le chapitre 2 du titre II du livre II de la troisième partie du code de la Défense, résultat de la codification notamment du décret no 2000-559 du 21 juin 2010[6].
Aux termes de l'article R.3222-3 du code de la défense[7], l'Armée de terre comprend :
- l'état-major de l'Armée de terre (EMAT), qui assure la direction générale et la gestion de l'ensemble des composantes ;
- l'inspection de l'Armée de terre ;
- la direction des ressources humaines de l'Armée de terre (DRHAT, ancienne DPMAT) ;
- les forces ;
- une organisation territoriale (5 zones « terre » : Île-de-France, Nord-Ouest, Sud-Ouest, Sud-Est et Nord-Est[8])[9] ;
- les services ;
- les organismes chargés de la formation du personnel et de l'enseignement militaire supérieur.
Toutes ces composantes sont placées sous le commandement du chef d'état-major de l'Armée de terre (CEMAT).
Les forces
Les forces sont organisées en commandements de forces, états-majors de forces et brigades[10].
Le principal commandement est le commandement des forces terrestres (ex- commandement de la force d'action terrestre - CFAT).
Viennent s'ajouter le commandement de l'aviation légère de l'Armée de terre (ALAT) ou COMALAT et le commandement de la Légion étrangère (COMLE).
D'autres forces de l'Armée de terre relèvent de commandements interarmées.
La liste des formations administratives de l'Armée de terre pour 2012 est fixé par l'arrêté du 4 mai 2012 en application de l’article R.3231-10. du code de la défense[11].
Les écoles
Les lycées de la Défense relevant de l'Armée de terre, les écoles militaires de formation initiale et l'enseignement militaire supérieur du 1er et du 2e degré constituent les organismes de formation de l'Armée de terre. Relevant précédemment du commandement de la formation de l'Armée de terre (CoFAT), ils sont rattachés depuis 2009 à la Direction des ressources humaines de l'Armée de terre.
L'Armée de terre comprend aussi, pour la doctrine, le centre de doctrine d'emploi des forces (CDEF; appellation anterieure: CDES)
Direction et services
Du côté administratif, il ne subsiste plus qu'une direction et deux services.
La Direction des ressources humaines de l'Armée de terre (DRHAT) assure la gestion des ressources humaines (militaires et civils) de l'Armée de terre ainsi que la formation.
Les services sont le service du matériel terrestre et la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT, ancienne DCMAT). Ce service à vocation interarmées s'occupe de la maîtrise d'ouvrage déléguée de tous les matériels terrestres de l'Armée française. Le maintien en condition opérationnel du matériel de l'Armée de terre est dirigé par le service de maintenance industrielle terrestre (SMITer).
Historiquement il existait d'autres services de l'Armée de terre qui ont tous été regroupés avec leurs homologues des autres composantes pour former des organismes dont la compétence s'étend sur toute l'Armée.
Après le service de santé et le service des essences remplacés respectivement par le Service de santé des armées et le Service des essences des armées, les autres services ont disparu en quelques années :
- en 2005, le service historique de l'Armée de terre (SHAT) est devenu le département « Terre » du service historique de la Défense ;
- en septembre 2005, la direction centrale du génie (DCG) a fusionné avec ses équivalents de l'Armée de l'air et de la Marine nationale pour former la service d'infrastructure de la Défense, subordonnée au secrétariat général pour l'administration ;
- au 1er janvier 2006, la direction centrale des télécommunications et de l'informatique (DCTEI) a été intégrée à la direction centrale de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI) ;
- le commissariat de l'armée de terre dirigé par la direction centrale du commissariat de l'Armée de terre (DCCAT) a été dissous au 31 décembre 2009 pour être intégré au sein du service du commissariat des armées (interarmées).
Composantes
L'Armée de terre est composée de plusieurs armes :
- l'infanterie
- l'arme blindée et cavalerie (ABC)
- l'artillerie
- le génie militaire
- les troupes de marine composées de:
- l'infanterie de marine, dont les unités blindées
- l'artillerie de marine
- le Train
- les Transmissions
- le Matériel
- l'aviation légère de l'Armée de terre (ALAT), une arme avec un commandement particulier.
La légion étrangère n'est pas une arme, mais a un commandement particulier.
Elle comprend également le corps technique et administratif, le groupe de spécialités état-major (GSEM) et le cadre spécial.
Encadrement
En 2007 dans l’Armée de terre, on compte 202 généraux en activité, 919 colonels et 2 832 lieutenant-colonels.
Au 31 décembre 2011, on compte 173 généraux en activité[12].
Organisation de l'Armée de terre
À la suite de la grande réorganisation des armées françaises de 1999, l'Armée de terre n'est plus constituée de divisions mais de brigades dérivées des anciennes divisions. Par exemple la 2e brigade blindée est l'héritière de la célèbre 2e division blindée du général Leclerc. En 2009, il est décidé à nouveau de profondes modifications de la carte militaire avec une réduction du nombre d'unités et de garnisons[13]. En 2015, une profonde réorganisation à était décidé qui sera mit en place vers 2016 avec la créations de deux divisions et d'une brigade aéromobile tandis qu'une autre brigade sera dissoute.
Commandement des forces terrestres
Le commandement des forces terrestres (CFT, ex-CFAT) a autorité sur trois états-majors de forces, 7 brigades interarmes et six brigades spécialisées et directement sur des unités :
- 132e bataillon cynophile de l'Armée de terre (132e BCAT) de Suippes
- 2e régiment de dragons - nucléaire, biologique et chimique (2e RD) de Fontevraud
- 1er régiment d'hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg avec 22 Gazelle, 20 Puma et 14 Cougar
- 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) d'Étain avec 37 Gazelle, 16 Puma
- 5e régiment d'hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau avec 16 hélicoptères légers Gazelles, 9 hélicoptères nouvelle génération Tigre 16 hélicoptères de manœuvre Puma et 7 Cougar.
États-majors de forces
Les états-majors de forces sont constitués pour prendre la tête d'une formation de type divisionnaire en opération, auxquels s'ajoute le corps de réaction rapide France, calibré pour commander une formation de la dimension d'un corps d'armée; Les EMF 1 et 3 sont destiné, dans le cadre de la réorganisation décidé en 2015 à devenir les états-majors des deux divisions qui seront créer en 2016. En mars 2015, ces trois états-majors sont :
- le corps de réaction rapide France (CRR Fr) de Lille qui est certifié pour l'OTAN ;
- l’État-major de force no 1 à Besançon ;
- l’État-major de force no 3 à Marseille.
1re brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne
La 1re brigade mécanisée et son état-major ont été dissous le 21 juillet 2015[14][15].
- 1er régiment de spahis (1er RS) de Valence avec 48 AMX-10RC, 18 VAB et 60 VBL
- 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) d'Épinal équipé de 70 VBCI
- 3e régiment du génie (3e RG) de Charleville-Mézières
- 1re compagnie de commandement et de transmissions (1re CCT) de Châlons-en-Champagne avec 20 VAB (dissoute en juillet 2015)
- 1 escadron d'éclairage et d'investigation (EEI no 1) de Valence (rattaché au 1er RS)
2e brigade blindée d'Illkirch-Graffenstaden (Strasbourg)
- 12e régiment de cuirassiers (12e RC) d'Olivet équipé de 60 chars Leclerc
- 501e régiment de chars de combat (501e RCC) de Mourmelon-le-Grand équipé de 60 chars Leclerc
- Régiment de marche du Tchad (RMT) de Meyenheim équipé de VBCI et de VAB
- 16e bataillon de chasseurs (16e BCh) de Bitche équipé de VBCI
- 40e régiment d'artillerie de Suippes équipé de 32 AMX 30 AuF1 et de 16 mortiers de 120 mm
- 13e régiment du génie (13e RG) de Valdahon
- 2e compagnie de commandement et de transmissions (2e CCT) d'Illkirch-Graffenstaden
- 1 escadron d'éclairage et d'investigation (EEI no 2) d'Olivet (rattaché au 12e RC), dissolution annoncée pour 2015.
3e brigade légère blindée de Clermont-Ferrand
- 1er régiment d'infanterie de marine (1er RIMa) d'Angoulême avec 48 AMX 10 RC, 30 VAB et 71 VBL
- 92e régiment d'infanterie (92e RI) de Clermont-Ferrand équipé de VBCI et 29 VAB
- 126e régiment d'infanterie (126e RI) de Brive-la-Gaillarde équipé de VAB et de VBL
- 68e régiment d'artillerie d'Afrique (68e RAA) du camp de la Valbonne Canons CAESAR et 16 mortiers de 120 mm
- 31e régiment du génie (31e RG) de Castelsarrasin
- 3e compagnie de commandement et de transmissions (3e CCT) de Clermont-Ferrand équipée de VAB
- 1 escadron d'éclairage et d'investigation (EEI no 3) d'Angoulême (rattaché au 1er RIMa)
6e brigade légère blindée de Nîmes
- 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) de Carpiagne avec 48 AMX 10 RC
- 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI) de Nîmes avec 135 VAB
- 21e régiment d'infanterie de marine (21e RIMa) de Fréjus équipé de VAB
- 3e régiment d'artillerie de marine (3e RAMa) de Canjuers équipé de 155 TRF1, de Canons CAESAR et de 16 mortiers de 120 mm
- 1er régiment étranger de génie (1er REG) de Laudun
- 6e compagnie de commandement et de transmissions (6e CCT) de Nîmes équipée de VAB
- 1 escadron d'éclairage et d'investigation (EEI no 6) d'Orange (4e escadron du 1er REC)
7e brigade blindée de Besançon
- 1er régiment de chasseurs (1er Ch) de Thierville-sur-Meuse avec 60 Leclerc, 60 VAB et 30 VBL
- 35e régiment d'infanterie (35e RI) de Belfort équipé de VBCI, de VAB et de VBL
- 152e régiment d'infanterie (152e RI) de Colmar équipé de Véhicule Blindé Combat de l'Infanterie VBCI
- 1er régiment d'artillerie de Belfort équipé de lance-roquettes unitaires
- 54e régiment d'artillerie (54e RA) de Hyères équipé du missile mistral.
- 19e régiment du génie (19e RG) de Besançon
- 7e compagnie de commandement et de transmissions (7e CCT) de Besançon
- 1 escadron d'éclairage et d'investigation (EEI no 7) de Thierville-sur-Meuse (rattaché au 1er RCh), dissolution annoncée pour 2015.
9e Brigade d'infanterie de marine de Poitiers
- Régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers équipé d'AMX 10 RC
- 2e régiment d'infanterie de marine (2e RIMa) de Champagné équipé de VAB
- 3e régiment d'infanterie de marine (3e RIMa) de Vannes équipé de VAB
- 11e régiment d'artillerie de marine (11e RAMa) de Saint-Aubin-du-Cormier équipé de 155 TRF1, de canons CAESAR et de 16 mortiers de 120 mm
- 6e régiment du génie (6e RG) d'Angers
- 9e compagnie de commandement et de transmissions de marine (9e CCTMa) de Poitiers
- 1 escadron d'éclairage et d'investigation (EEI no 9) de Poitiers (rattaché au RICM), dissolution annoncée pour 2015.
11e brigade parachutiste de Balma
- 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) de Tarbes, équipé d'ERC-90 Sagaie, de VAB et de VBL
- 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers
- 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) de Calvi
- 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne
- 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres
- 35e régiment d'artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes équipé de Canons CAESAR, de 155 mm TRF 1 et de mortiers de 120 mm
- 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) de Montauban
- 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) de Toulouse
- 11e compagnie de commandement et de transmissions parachutiste (11e CCTP) de Toulouse-Balma
- La brigade n'incorpore pas d'EEI, mais son régiment blindé le (1er RHP) comporte un ERIAC (escadron de reconnaissance et d'intervention anti-char).
27e brigade d'infanterie de montagne de Varces
- 4e régiment de chasseurs (4e RCh) de Gap avec AMX 10RC, 36 ERC-90 Sagaie, 20 VAB, 72 VBL
- 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Varces avec 70 VAB et 12 véhicules de montagne blindés VMB
- 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) de Barby équipé de VAB
- 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) de Cran-Gevrier équipé VAB
- 93e régiment d'artillerie de montagne (93e RAM) de Varces équipés de Canons CAESAR et de mortiers de 120 mm
- 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol
- 27e compagnie de commandement et de transmissions de montagne (27e CCT) de Varces
- La brigade n'incorpore pas d'EEI, mais son régiment blindé respectif le (4e RCh) comporte un escadron d'aide à l'engagement (EAE) (avant le 1er janvier 2011, il s'agissait d'un ERIAC, escadron de reconnaissance et d'intervention anti-char).
Brigade de transmissions et d'appui au commandement de Douai
- 28e régiment de transmissions (28e RT) de Issoire
- 40e régiment de transmissions (40e RT) de Thionville
- 41e régiment de transmissions (41e RT) de Douai
- 48e régiment de transmissions (48e RT) d'Agen
- 53e régiment de transmissions (53e RT) de Lunéville
Brigade de renseignement de Haguenau
- 2e régiment de hussards (2e RH) de Haguenau
- 28e groupe géographique (28e GG) de Haguenau
- 44e régiment de transmissions (44e RT) de Mutzig
- 54e régiment de transmissions (54e RT) de Haguenau
- 61e régiment d'artillerie (61e RA) de Chaumont équipé de drones SDTI
Brigade des forces spéciales terre de Pau
Cette Brigade des forces spéciales terre est mise, pour emploi, à disposition du Commandement des opérations spéciales (COS) :
- 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne
- 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) de Martignas-sur-Jalle
- 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) de Pau
1re brigade logistique de Montlhéry
- 121e régiment du train (121e RT) de Linas-Montlhéry
- 503e régiment du train (503e RT) de Nîmes
- 511e régiment du train (511e RT) d'Auxonne
- 515e régiment du train (515e RT) de Brie-La Braconne
- 516e régiment du train (516e RT) de Toul
- 519e groupe de transit maritime (519e GTM) de Toulon
- Régiment médical (RMED) de la Valbonne
- Régiment de soutien du combattant (RSC) de Toulouse
Service de maintenance industrielle terrestre (SMITer, ex DCMAT) de Satory
- 2e régiment du matériel (2e RMAT) de Bruz (détachements au Mans et à Poitier)
- 3e régiment du matériel (3e RMAT) de Muret (détachements à Vayres et Montauban)
- 4e régiment du matériel (4e RMAT) de Nîmes (détachement à Miramas)
- 5e base de soutien du matériel (5e BSMAT) de Draguignan (détachements à Canjuers et Carpiagne)
- 6e régiment du matériel (6e RMAT) de Besançon (détachement à Gresswiller)
- 7e régiment du matériel (7e RMAT) de Lyon (détachements à Varces et l'Alpe du Grand Serre)
- 8e régiment du matériel (8e RMAT) de Mourmelon (détachements à Woippy et Douai)
- 9e bataillon de soutien aéromobile (9e BSAM) de Montauban
- 12e base de soutien du matériel (12e BSMAT) de Neuvy-Pailloux (détachements à Gien, Nouâtre et Satory)
- 13e base de soutien du matériel (13e BSMAT) de Clermont-Ferrand (détachements à Moulins, Guéret, Saint-Astier et Tulle)
Brigade franco-allemande de Müllheim en Allemagne
La brigade franco-allemande est une unité binationale subordonnée au Corps européen dont l'état-major est situé à Strasbourg.
Contribution française :
- 1er régiment d'infanterie (1er RI) de Sarrebourg avec 82 VAB et 25 VBL
- 3e régiment de hussards (3e RH) de Metz
- Bataillon de commandement et de soutien de la Brigade franco-allemande (BCS BFA) de Müllheim, Allemagne (unité mixte, franco-allemande)
Les soldats français du BCS et de l'état-major de la brigade sont, en 2014, les derniers représentants des Forces françaises et éléments civils stationnés en Allemagne (FFECSA).
Unités outre-mer
Les unités outre-mer constituent la composante terrestre des forces de présence à l'étranger (dans le cadre d'accords de coopération militaire) et de souveraineté (territoires de la France d'outre-mer sur lesquels la France exerce sa souveraineté). Ils sont placés sous le commandement de commandants supérieurs interarmées.
FFDJ (Forces françaises à Djibouti)
- 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) de Djibouti équipé d'ERC-90 Sagaie, de TRF1 et de Mistral (missile).
- Détachement ALAT (DETALAT) disposant de deux Gazelles et de 5 Puma.
FFCI (Forces françaises en Côte d'Ivoire)
L'opération Licorne a pris fin le 21 janvier 2015 et a été remplacée par les Forces françaises de Côte d'Ivoire.
EFG (Éléments français au Gabon)
- 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville équipé d'ERC-90 Sagaie.
- Détachement ALAT (DETALAT) équipé de 4 Puma.
EFS (Éléments français au Sénégal)
Les « forces françaises du Cap Vert » ont été dissoutes le 1er août 2011, elles sont remplacées par les EFS, commandées par un officier général de l'Armée de terre et comprenant un état-major interarmées. La composante Armée de terre des EFS se limite à une unité de coopération régionale (UCR), soit moins d'une centaine de personnes.
FFEAU (Forces françaises aux Émirats arabes unis)
- 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) à Abu Dhabi avec des VAB, VBCI, et canons Caesar.
FAG (Forces armées en Guyane)
- 3e régiment étranger d'infanterie (3e REI) de Kourou
- 9e régiment d’infanterie de marine (9e RIMa) de Cayenne
FAA (Forces armées aux Antilles)
- Détachement Terre Antilles/33e RIMa en Martinique et en Guadeloupe
FAZSOI (Forces armées de la zone sud de l'océan Indien)
- 2e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (2e RPIMa) de Saint-Pierre, Réunion
- Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) de Mayotte
FANC (Forces armées de Nouvelle-Calédonie)
- Régiment d'infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) de Nouméa doté de 6 ERC-90 Sagaie et de 4 mortiers de 120 mm
FAPF (Forces armées en Polynésie française)
- Détachement Terre de Polynésie (DTP/RIMaP-P) de Papeete, (Tahiti)
Autres unités
Unités d'entrainement et de formation
- 1er régiment de chasseurs d'Afrique (1er RCA) de Canjuers
- CENTAC-5e régiment de dragons de Mailly-le-Camp
- 4e régiment étranger (4e RE) de Castelnaudary
- CENZUB-94e régiment d'infanterie de Sissonne
- 17e groupe d'artillerie (17e GA) de Biscarosse
Unités de soutien d'état-major
- 1er régiment étranger (1er RE) d'Aubagne
Unités de transmissions électroniques
- 785e compagnie de guerre électronique (785e CGE) d'Orléans
Unités non-embrigadées
- 25e régiment du génie de l'air (25e RGA) d'Istres
- Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) de Paris
- Unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile no 1 de Nogent-le-Rotrou
- Unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile no 5 de Corte
- Unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile no 7 de Brignoles
- 44e régiment d'infanterie (unité support de la DGSE)
Unité de réserve
- Bataillon de réserve Île-de-France – 24e régiment d’infanterie (BRIDF – 24e RI)
1ère Division
27e brigade d'infanterie de montagne de Varces
Régiments | Abréviation | Localisation | Vocation | Equipements principaux |
---|---|---|---|---|
7e bataillon de chasseurs alpins | 7e BCA | Varces | ||
13e bataillon de chasseurs alpins | 13e BCA | Barby | ||
27e bataillon de chasseurs alpins | 27e BCA | Cran-Gevrier | ||
4e régiment de chasseurs | 4e RC | Gap | ||
93e régiment d'artillerie de montagne | 93e RAM | Varces | ||
2e régiment étranger de génie | 2e REG | Saint-Christol |
9e Brigade d'infanterie de marine de Poitiers
Régiments | Abréviation | Localisation | Vocation | Equipements principaux |
---|---|---|---|---|
1er régiment d'infanterie de marine | 1e RIMA | Angoulême | ||
2e régiment d'infanterie de marine | 2e RIMA | Champagné | ||
3e régiment d'infanterie de marine | 3e RIMA | Vannes | ||
126e régiment d'infanterie | 126e RI | Brive-la-Gaillarde | ||
Régiment d'infanterie chars de marine | RICM | Poitiers | ||
11e régiment d'artillerie de marine | 11e RAMA | Saint-Aubin-du-Cormier | ||
6e régiment | 6e RG | Angers |
7e brigade blindée de Besançon
Régiments | Abréviation | Localisation | Vocation | Equipements principaux |
---|---|---|---|---|
35e régiment d'infanterie | 35e RI | Belfort | ||
152e régiment d'infanterie | 152e RI | Colmar | ||
1er régiment de chasseurs | 1er RCH | Thierville-sur-Meuse | ||
5e régiment de dragons | 5e RD | Mailly le camp | ||
68e régiment d'artillerie d'Afrique | 68e RAA | camp de la Valbonne | ||
3e régiment du génie | 3e RG | Charleville-Mézières |
Brigade franco-allemande de Müllheim en Allemagne
Régiments | Abréviation | Localisation | Vocation | Equipements principaux |
---|---|---|---|---|
1er régiment d'infanterie | 1er RI | Sarrebourg | ||
3e régiment de hussards | 3e RC | Metz | ||
Bataillon de commandement et de soutien de la BFA | BCS | Müllheim, Allemagne |
3e Division
11e brigade parachutiste de Balma
Régiments | Abréviation | Localisation | Vocation | Equipements principaux |
---|---|---|---|---|
1er régiment de hussards parachutistes | 1er RHP | Tarbes | ||
1er régiment de chasseurs parachutistes | 1er RCP | Pamiers | ||
2e régiment étranger de parachutistes | 2e REP | Calvi | ||
3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine | 3e RPIMA | Carcassonne | ||
8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine | 8e RPIMA | Castres | ||
35e régiment d'artillerie parachutiste | 35e RAP | Tarbes | ||
17e régiment du génie parachutiste | 17e RGP | Montauban | ||
1er régiment du train parachutiste | 1er RTP | Toulouse |
6e brigade légère blindée de Nîmes
Régiments | Abréviation | Localisation | Vocation | Equipements principaux |
---|---|---|---|---|
1er régiment étranger de cavalerie | 1er REC | Carpiagne | ||
2e régiment étranger d'infanterie | 2e REI | Nîmes | ||
13e demi-brigade de la Légion étrangère | 13e DBLE | Camp du Larzac | ||
21e régiment d'infanterie de marine | 21e RIMA | Fréjus | ||
1er régiment de spahis | 1er RS | Valence | ||
3e régiment d'artillerie de marine | 3e RAMA | Canjuers | ||
1er régiment étranger de génie | 1er REG | Laudun |
2e brigade blindée d'Illkirch-Graffenstaden (Strasbourg)
Régiments | Abréviation | Localisation | Vocation | Equipements principaux |
---|---|---|---|---|
Régiment de marche du Tchad | RMT | Meyenheim | ||
16e bataillon de chasseurs | 16e BC | Bitche | ||
92e régiment d'infanterie | 92e RI | Clermont-Ferrand | ||
12e régiment de cuirassiers | 12e RC | Olivet | ||
501e régiment de chars de combat | 501e RCC | Mourmelon-le-Grand | ||
40e régiment | 40e RA | Suippes | ||
13e régiment du génie | 13e RG | Valdahon |
Réorganisations prévues en 2015
À la suite du livre blanc sur la défense défini en 2013, le projet de loi de programmation militaire 2014-2019 prévoyer des nouvelles « coupes » dans les effectifs et la quantité de matériel en service[16].
Il est alors prévu une capacité opérationnelle de l’ordre de 66 000 hommes projetables divisée en 7 brigades interarmes et des unités d’appui et de soutien opérationnel. Les forces de sécurité intérieures et la sécurité civile peuvent être mobilisées jusqu’à 10 000 hommes en cas de crise majeure.
Concernant les moyens plus lourds, deux brigades sont prévues, comptant :
- 200 chars Leclerc ;
- 630 VBCI ;
- 13 LRU.
En outre, deux brigades multirôles compteront des véhicules plus légers :
- 236 AMX-10 RC ;
- 2 190 VAB + 92 VBMR
- 77 camions équipé d'un système d'artillerie
La réforme prévoit aussi deux brigades légères capables d’intervenir très rapidement, ainsi que des capacités plus communes dont 18 552 équipements FELIN et 175 postes de tir de missiles terrestres MMP, ainsi que des régiments d’hélicoptères équipés de :
- 140 hélicoptères d’attaque et de reconnaissance (59 Tigre + 81 Gazelle) ;
- 115 hélicoptères de manœuvre (38 NH90 Caïman + 43 Puma + 26 Cougar + 8 Caracal).
En appui, il est planifié :
- Une brigade logistique équipée notamment de 378 camions porteurs polyvalents terrestres ;
- Une brigade de renseignement équipée notamment des drones tactiques ;
- Une brigade de transmissions et d'appui au commandement.
Mais suite aux événements de 2015, cette planification à était repensé. Finalement, au lieu de 7 brigades, l'Armée de terre se dirige dans le cadre du plan « Au contact » vers un format à 6 brigades (2 brigades de haute intensité, 2 brigades médianes et 2 brigades légères)[17] encadré au sein de deux divisions et la création d'une brigade d'aérocombat regroupant les régiments de l'ALAT soit 77 000 combattants.
Équipements
L'Armée de terre française utilise différentes sortes de véhicules, des chars de combat aux véhicules de transport de troupe, en passant par des hélicoptères de combat.
Notes et références
- ↑ Selon le Lexique des recommandations en usage à l'Imprimerie nationale, armée prend une majuscule lorsqu'il s'agit d’un organisme d’état à caractère unique : cf. le § des conventions typographiques du wikipédia français relatif aux unités militaires et le § relatif aux organismes d’état uniques ainsi que les exemples qui y sont exposés.
- ↑ Article L3211-1 du code de la Défense.
- ↑ Les articles 20 et 21 de la Constitution de 1958 placent les Forces armées sous l'autorité exclusive du Gouvernement : « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de la force armée » (article 20) ; « le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il nomme aux emplois militaires. Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres » (article 21). Cependant, du fait que par l'article 15 de la Constitution de 1958, le président de la République porte le titre symbolique de « chef des armées » ; il en est souvent résulté de la part des commentateurs une ambiguïté entre le rôle du Président et celui du Gouvernement, voire du commandement, en matière militaire, cette ambiguïté n'a pas lieu d'être.
- ↑ Yves Cadiou, « Du chef des armées sous la Ve République », 2 février 2009.
- ↑ « Direction des ressources humaines de l'armée de Terre », sur defense.gouv.fr.
- ↑ Version du décret avant abrogation.
- ↑ Code de la défense, art. R.3222-3.
- ↑ Ce sont des noms qui portent la majuscule initiale.
- ↑ Code de la défense, art. R1212-4.
- ↑ Code de la défense, art. R.3222-4.
- ↑ « BOC », sur boc.sga.defense.gouv.fr.
- ↑ Philippe Chapleau, « O combien de généraux, combien de colonels, qui sont partis joyeux pour des courses lointaines... », sur Ouest-France, (consulté le 6 décembre 2012).
- ↑ (fr)[PDF] Carte hors série TIM 197 sur la réorganisation de l'Armée.
- ↑ Dissolution de la 1re brigade mécanisée sur le site du Ministère de la Défense.
- ↑ L'état-major de la 1re brigade mécanisée fait ses adieux sur le site de France 3 Champagne-Ardenne.
- ↑ Ministère de la Défense, « projet de loi de programmation militaire 2014-2019 - Dossier Thématique », (consulté le 11 août 2013).
- ↑ « Le patron de l'armée de terre dévoile sa copie », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr.
Voir aussi
Articles connexes
- Conseil de la fonction militaire, (CFMT), instance de concertation de l'Armée de terre.
- Grades de l'Armée de terre (France)
- Abréviations militaires (France)
- Équipement militaire
Liens externes
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Vidéos
- 2025, forces terrestres en action, film DGA/Armée de Terre
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