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Beauvais

Beauvais

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Beauvais (homonymie).
Beauvais
Mairie de Beauvais.
Mairie de Beauvais.

Blason

Logo
Administration
Pays  France
Région Picardie
Département Oise (préfecture)
Arrondissement Beauvais
(chef-lieu)
Canton Beauvais-1
Beauvais-2
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Beauvaisis
Maire
Mandat
Caroline Cayeux (UMP)
2014-2020
Code postal 60000
Code commune 60057
Démographie
Gentilé Beauvaisiens
Population
municipale
54 289 hab. (2012)
Densité 1 630 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 49″ N 2° 05′ 43″ E/49.430278, 2.095249° 25′ 49″ Nord 2° 05′ 43″ Est/49.430278, 2.0952
Altitude Min. 57 m  Max. 170 m
Superficie 33,31 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Picardie

Beauvais

Géolocalisation sur la carte : Oise

Beauvais

Géolocalisation sur la carte : France

Beauvais

Géolocalisation sur la carte : France

Beauvais
Liens
Site web beauvais.fr

    Beauvais est une commune française située dans le département de l'Oise, dont elle est la préfecture, et la région Picardie. Elle se trouve au nord du bassin parisien, sur les rives du Thérain, affluent de l'Oise. Avec la population la plus importante du département, Beauvais est la troisième commune la plus peuplée de la région. Ses habitants sont appelés les Beauvaisiens.

    Géographie

      
    Localisation de la ville
    Compiegne

    Localisation

    Beauvais, située au cœur du Beauvaisis, est baignée par le Thérain, affluent de l'Oise. Elle s'étend au pied de collines boisées, sur les rives du Thérain, au confluent de l'Avelon dans une ancienne région marécageuse.

    Communes limitrophes de Beauvais
    Le Mont-Saint-Adrien
    Fouquenies
    Troissereux
    Tillé
    Nivillers
    Goincourt Therdonne
    Aux-Marais Frocourt
    Saint-Martin-le-Nœud
    Allonne

    Beauvais est proche d'autres moyennes ou grandes villes. Elle est située à 62 km d'Amiens, 59 km de Compiègne, 78 km de Paris, 81 km de Rouen, 160 km de Reims et 198 km de Lille[1]. La commune est au centre d'une unité urbaine (ou agglomération selon l'Insee) qui regroupe les communes d'Allonne, de Beauvais, de Goincourt et de Tillé[2]. Avec 59 000 habitants, elle est la troisième agglomération de l'Oise et la cinquième de la Picardie[3]. Son aire urbaine atteint 103 885 habitants en 2006[4].

    Climat

    La ville bénéficie d'un climat océanique, doux et humide. La température moyenne annuelle est de 9,9 °C (1961 - 1990), l'ensoleillement moyen annuel est 1669 h (1991 - 2010). Les collines du pays de Bray protègent Beauvais des précipitations. La pluviométrie est de 669 mm en moyenne par an (1981 - 2010), alors qu'elle est de 800 mm en moyenne par an au Pays de Bray. Cependant la fréquence des pluies est élevée. En moyenne, le nombre de jours par an de précipitations supérieures à 1 mm est de 116 jours, soit un jour sur trois. Le brouillard est souvent présent, il est estimé à environ 55 jours dans l'année. Le département est touché par 41 jours de vent en moyenne par an, venant généralement d'ouest ou du sud-ouest[5],[6].

    Le tableau suivant donne la comparaison du climat beauvaisien avec la moyenne nationale et quelques villes représentatives :

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Moyenne nationale 1 973 770142240
    Beauvais[8] 1 650 6571718 54
    Paris 1 661 637 12 18 10
    Nice 2 724 733 1 29 1
    Strasbourg 1 693 665 29 29 53
    Brest 1 605 1 211 7 12 75

    La moyenne des températures minimales est de 6,5 °C (1981 - 2010). La moyenne des températures maximales est de 14,5 °C (1945 - 2007). Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre, connaissent en moyenne des températures maximales supérieures à 20 °C.

    En 2013, le record en juillet, le 28 juillet 1947 avec 37,2 °C n'est toujours pas battu. L'absolu de chaleur est le 6 aout 2003 avec 39 °C battant 36,6 °C d'aout 1990. Le 1 octobre 2011 il fait 28,2 °C battant 26,6 °C en 1985. Le 7 décembre 2000 il fait 17 °C battant 16,4 °C en 1961. Le 27 janvier 2003 il fait 15,6 °C battant 15 °C en 1991.

    L'absolu de froid est le 28 janvier 1954 avec −19,7 °C. Voici des records de froids battus. Le 13 mars 2013 il fait −12,1 °C battant −10,9 °C en 1971. Le 28 octobre 2003 il fait −5 °C battant −4,4 °C en 1955.

    Beauvais 1981 - 2010 sauf soleil 1991 - 2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 0,9 3 4,5 8 10,8 12,9 12,8 10,2 7,6 3,9 1,5 6,5
    Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,3 11,1 14,3 18,2 21,2 23,9 23,9 20,2 15,5 10,1 6,6 14,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,7
    1954
    −16,8
    1956
    −12,1
    2013
    −5,4
    2013
    −2,2
    1957
    1,2
    1991
    3,6
    1954
    3,9
    1974
    −0,5
    1952
    −5
    2003
    −10,9
    1956
    −15,7
    1946
    −19,7
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,6
    2003
    20,4
    1960
    23,5
    1955
    28,4
    1949
    31,2
    1953
    36,9
    2011
    37,2
    1947
    39
    2003
    33,9
    1949
    28,2
    2011
    19,2
    1955
    17
    2000
    39
    Ensoleillement (h) 65,2 76,7 124 171,5 198,9 211,8 217,4 210,1 162 112,2 66,9 52,6 1 669
    Précipitations (mm) 57,5 45,5 53,4 48,6 58,9 57,1 54 51,7 54,2 63,8 56,1 68,6 669
    Source : « données climatiques », sur Climat MétéoFrance.com (consulté en novembre 2013)
    Relevé météorologique de Beauvais 1961 - 1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,3 0,6 2,1 4,1 7,3 10,2 12,1 11,8 9,8 7 3,1 1,1 5,8
    Température moyenne (°C) 2,9 3,7 6 8,7 12,3 15,3 17,4 17,3 14,8 11,1 6,2 3,7 9,9
    Température maximale moyenne (°C) 5,4 6,8 9,9 13,3 17,2 20,4 22,7 22,7 19,8 15,2 9,3 6,2 14,1
    Nombre de jours avec gel 13,2 12,1 9,8 4 0,5 0 0 0 0 1,3 7,4 12,9 61,2
    Ensoleillement (h) 54 81,2 122,1 164,9 195,7 209,2 221,1 208,4 160,5 114,9 70,7 47,2 1 649,9
    Record de vent (km/h)
    date du record
    115
    1990
    126
    1990
    104
    1982
    104
    1994
    101
    1987
    86
    1990
    79
    1994
    86
    1986
    83
    1983
    119
    1987
    122
    1983
    112
    1993
    126
    1990
    Précipitations (mm) 57 46,4 54,2 46,6 58,5 57 50,1 51,4 51,5 60,5 63 60,4 656,8
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    22,4
    1962
    27,2
    1990
    30
    1989
    19,8
    1989
    25,5
    1985
    35,2
    1987
    43
    1969
    46,8
    1987
    35
    1986
    45,6
    1979
    36,9
    1968
    24
    1979
    46,8
    1987
    Nombre de jours avec précipitations 11,2 9,1 10,7 9,6 11 8,3 7,9 7,6 8,7 9 11,1 11 115,1
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,2 3,2 4,1 3,3 4,1 4 3,2 3,1 3,3 3,7 4,4 4,5 45
    Humidité relative (%) 89 85 82 81 76 74 74 72 81 86 88 90 81,5
    Nombre de jours avec neige 4,7 4,1 3,3 1 0,1 0 0 0 0 0 1,6 3 17,9
    Nombre de jours avec grêle 0,3 0,4 0,6 0,6 0,7 0,2 0,2 0,1 0 0,3 0,1 0,1 3,7
    Nombre de jours d'orage 0,1 0,1 0,3 1,3 3,5 3,4 3,3 3 1,7 0,9 0,2 0,2 17,8
    Nombre de jours avec brouillard 6,7 5,1 3,8 2,1 2,5 1,9 1,7 3,1 5,1 8,7 6,2 6,7 53,7
    Relevé pluviométrique en 2006 (mm) 17,6 16,4 61,4 23 83,4 76,6 36,8 103,4 35,8 47 50,6 69,4 621,4
    Relevé pluviométrique en 2007 (mm) 41,4 49,2 50,6 7 59,8 95,2 112 70 41,4 60,2 35,8 53,2 675,8
    Relevé pluviométrique en 2008 (mm) 19,4 32,2 99,4 65,6 83,4 18,4 59,6 52,6 24,8 65,6 66,2 28,6 615,8
    Relevé pluviométrique en 2009 (mm) 59,2 31,6 27,2 39 59,2 47,8 59 17,8 16,2 53,2 91,4 49,6 551,2
    Source : Météo France - Station météo de Beauvais 1961 - 1990[9],[10]

    Voies de communication et transport

    Vue aérienne de Beauvais en direction de l'ouest.
    Vue aérienne de Beauvais en direction de l'ouest.

    Voies routières

    L'agglomération est desservie principalement par les sorties  14 et  15 de l'autoroute A 16, et se trouve au centre d'un carrefour routier important avec la route départementale 1001 (ex-route nationale 1), orientée nord-sud, qui la relie d'une part à Paris, d’autre part à Amiens, et la RN 31 orientée est-ouest qui relie Valmy à Rouen.

    Plusieurs routes départementales relient Beauvais aux communes voisines. Ce sont :

    • RD 901, qui la relie à Marseille-en-Beauvaisis et Grandvilliers vers le nord-ouest, et qui est une section déclassée de la nationale 1 Paris - Calais
    • RD 149, qui la relie à Crèvecoeur-le-Grand vers le nord ;
    • RD 1001, qui la relie à Breteuil vers le nord-est et Chambly vers le sud, sur la route Paris - Calais ;
    • RD 938, qui la relie à Saint-Just-en-Chaussée et Ressons-sur-Matz vers l'est ;
    • RD 927, qui la relie à Méru vers le sud, sur la route de Pontoise ;
    • RD 981, qui la relie à Gisors, Vernon, Évreux vers l'ouest ;
    • Route nationale 31, qui la relie à Compiègne en passant par Clermont vers l'est.

    Certaines de ces routes départementales sont exclusivement beauvaisiennes : c'est le cas de la RD 35 et RD 139.

    • Le 11 février 2009, inauguration de la voie rapide du contournement sud de Beauvais qui a nécessité la construction de 18 ponts dont notamment un pont à haubans[11].

    Transport ferroviaire

    Article détaillé : Gare de Beauvais.

    La gare de Beauvais, inaugurée en 1857 est desservie actuellement par les lignes TER:

    Transports aériens

    Article détaillé : Aéroport de Beauvais-Tillé.

    L'aéroport de Beauvais Tillé, datant des années 1930, se trouve au nord de l'agglomération. L'arrivée le de la compagnie aérienne à bas prix Ryanair a permis un développement de l'aéroport lui permettant de devenir le 9e aéroport de France en termes de passagers, derrière l'aéroport de Bordeaux - Mérignac et l'aéroport de Nantes Atlantique[12],[13].

    La croissance du trafic a été importante : si, en 1997, 200 000 voyageurs l'empruntaient, en 2012 le trafic de l'aéroport était de plus de 3,8 millions voyageurs[14]. La fréquentation de l'aéroport a augmenté de 40 % en moyenne par an entre 2001 et 2005. 60 destinations sont desservies depuis l'aéroport par 5 compagnies (Ryanair, Wizzair, Blue Air, Air Moldova et Jetairfly. Les principales lignes desservent l'Italie, l'Espagne, le Maroc, la Pologne ou encore la Roumanie.

    Sur le plan environnemental, un couvre-feu a été instauré ( de minuit à 5 heures locales), ainsi qu'une limitation du survol des zones habitées et une sélection des avions afin de réduire la pollution sonore[15],[16].

    Transports en commun

    Articles détaillés : Corolis et Lignes de bus du Beauvaisis.

    Les transports en commun sont assurés par le réseau de transport Corolis. Ce réseau est constitué de 25 lignes de bus régulières qui desservent Beauvais et dans son agglomération, dont :

    • 14 lignes de jour.
      • 1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 13 14
    • 3 lignes dominicales.
      • 11A 11B 11C
    • 3 lignes estivales.
      • 10 (divisée en trois parties)
    • 7 lignes de transport à réserver.
      • T1 T2 T3 T5 T6 T7 T8
    • 3 navettes.
      • Navette Aéroport Navette Parking Navette LaSalle

    Circulations douces

    Dans un souci de promouvoir les moyens de transport non polluants et la protection de l’environnement, la ville a entrepris d’élaborer un schéma directeur de « circulations douces ». À terme, le but est d’avoir un réseau de 20 km de pistes cyclables[17].

    Urbanisme

    Morphologie urbaine

    Beauvais est divisée en huit quartiers administratifs : Argentine, Centre-ville, Marissel, Notre-Dame-du-Thil, Saint-Jean, Saint-Just-des-Marais, Saint-Lucien et Voisinlieu[18].

    Fontaine au centre-ville, à l'angle de la rue Carnot et de la rue des Jacobins.
    L'église de Marissel vue par Corot en 1867. La localité est désormais intégrée dans Beauvais

    Les principaux quartiers de la ville sont Argentine, Saint-Jean et Soie-Vauban. Ces trois quartiers réunissent 30 % de la population. Historiquement, la ville s'est constituée dans la vallée du Thérain, avec un développement selon un axe est-ouest. Les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale se concentrèrent sur le centre-ville qui fut presque totalement détruit. En 1943[19], les communes de Notre-Dame-du-Thil, Marissel, Voisinlieu et Saint-Jus- des-Marais sont annexées à Beauvais afin de répondre aux besoins de logements et d'urbaniser les plateaux du nord et du sud. La population double entre 1954 et 1975.

    Ces différentes phases de construction successives résultent aujourd'hui en une ville morcelée et sans unité, composée de restes de faubourgs anciens, d'une vallée industrielle, d'un centre ville reconstruit en quasi-totalité après la Seconde Guerre mondiale, et de plateaux urbanisés en urgence après guerre[20].

    Un projet de rénovation du quartier de Saint-Jean a été signé avec l'ANRU le 5 mars 2007 et devrait se terminer en 2012. D'un montant de 108 millions d'euros, le projet consiste à améliorer l'insertion du quartier de Saint-Jean au reste de Beauvais, à construire et réhabiliter des logements et rénover et construire des équipements (théâtre municipal, mairie annexe, commissariat)[21].

    Un neuvième quartier est en cours de construction : l'éco-quartier Saint-Quentin. Il est en cours de construction au niveau du palais de justice.

    Place Jeanne-Hachette redessinée en 2015.

    La place Jeanne-Hachette a été réaménagée en 2015. Les travaux de piétonisation ont débutés le 2 février et ont pris fin le 16 octobre 2015. Une fête a eu lieu lors de son inauguration. La nouvelle place retrouve ainsi le rôle qu'elle avait au Moyen Âge, celui d'un lieu d'échange et de vie.

    Logement

    La Poste, à l'angle de la rue Jean Racine et de la rue Gambetta.

    Beauvais comptait 24 020 logements en 1999, dont 22 072 résidences principales. L'âge moyen du parc immobilier était beaucoup plus faible que la tendance régionale du fait des dégâts occasionnés par la Seconde Guerre mondiale. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'à cette date, seulement 10,5 % des résidences principales étaient postérieures à 1990. De même pour les constructions antérieures à 1949 qui représentaient 19,2 % du parc (contre 40,9 % pour la moyenne régionale). A contrario, les constructions réalisées entre 1949 et 1974 représentent 52,2 % du parc (contre 29,2 % pour la moyenne régionale), traduisant l'effort important de reconstruction entrepris après guerre.

    91,9 % des logements étaient des résidences principales, réparties à 35,6 % en maisons individuelles et à 64,4 % en appartements (respectivement 73,6 % et 26,4 % dans la région). 36,0 % des habitants sont propriétaires de leur logement, pour 61,0 % de locataires (respectivement 61,0 % et 35,2 % dans la région)[22],[23].

    Beauvais comptait 8 580 logements HLM soit 38,9 % du parc en 1999 (contre 17,4 % dans la région), valeur en augmentation soutenue depuis le recensement de 1990. En outre le nombre de logements vacants était légèrement plus important en 1999 que dans la région avec 6,6 % du parc contre 5,9 % en Picardie.

    Les grands logements sont très majoritaires : la plupart des habitations possèdent quatre pièces et plus (51,5 %), puis trois pièces (27,0 %), mais seulement 14,0 % possèdent deux pièces et 7,5 % une pièce. Néanmoins les logements de petites surfaces (une et deux pièces) sont en forte augmentation depuis 1990 (respectivement +42,5 % et +31,6 %)[24],[25].

    Plan d'eau du Canada

    Le plan d'eau du Canada est un parc composé de 45 hectares et de 2 lacs au Nord-ouest de Beauvais. Ce domaine est équipé d'une base de loisirs nautique, d'une plage, d'un circuit de 3 km, avec piste cyclable et piétonnière. Selon Henri Fromage, « “Canada” vient de “can en dent”, un champ en forme de dent, comme l'attestent les anciens cadastres. Au siècle dernier, c'était un champ de courses de chevaux et de lévriers »[26].

    Toponymie

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    Beauvais tire son nom du peuple gaulois des Bellovaques qui faisaient partie de la Gaule belgique (les Belgae).

    Histoire

    Héraldique

    Les armes de Beauvais se blasonnent ainsi : « de gueules au pal d'argent », c'est-à-dire un pieu d'argent vertical sur fond rouge.

    Palus ut hic fixus constans et firma manebo. (Tel ce pieu fiché constante et ferme resterai.) est la devise figurant sur le premier blason de la ville[27].

    Préhistoire et Antiquité

    Article détaillé : Caesaromagus.

    Les premières traces de fréquentation du site de Beauvais datent de 65 000 avant notre ère. Camp fortifié par les Romains, Beauvais prend, au Ier siècle, le nom de Caesaromagus : le Marché de César.

    Devenue Bellovacum, la ville gallo-romaine fut détruite à nouveau par les invasions barbares vers 275. Elle est reconstruite au IVe siècle et dotée de fortifications. Les remparts forment un rectangle de 260 m sur 400 m, qui protègent une superficie de 10 ha[28]. La ville est ouverte à l'est par la porte du Châtel et à l'ouest par la porte du Limaçon. Chaque angle est occupé par une imposante tour carrée dont une seule est encore visible de nos jours à proximité de la cathédrale, un dallage spécial a été posé pour signaler l'emplacement des remparts et des tours. Tous les 20 mètres, des tours saillantes renforçaient les murailles.

    En 328, l’empereur Constantin Ier, qui avait autorisé la pratique du christianisme, visite les vétérans de son armée dans le castrum de Bellovacis. C'est le début de la christianisation de la région, et la source du pouvoir des évêques de Beauvais.

    Moyen Âge

    Maison du XVe siècle levée par Viollet-le-Duc dans son Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XIe siècle, édité vers 1856.
    La cathédrale de Beauvais.

    Dès le début du Moyen Âge, l'autorité des évêques de Beauvais grandit en même temps que croît la nouvelle foi. L'évêché de Beauvais est considéré comme un poste d'autant plus prestigieux qu'il bénéficie de revenus considérables. Beauvais est à un carrefour de routes commerciales et, qui plus est, l'évêque cumule les pouvoirs religieux et politiques, on nomme cela un évêque-comte. Ce titre fait de lui le vrai maître de la cité car il fait partie des pairs de France, personnes les plus importantes dans la hiérarchie médiévale avec les deux autres évêques-comtes, les trois évêques-ducs et les six ducs des pairies de France, juste en dessous du roi.

    La commune se crée très tôt, au XIe siècle. Elle devient prospère et acquiert progressivement des droits pour promouvoir son industrie. Pragmatique, elle prend régulièrement le parti du roi de France contre l'évêque et s'appuie sur le textile pour asseoir sa puissance financière. À cette époque, le drap de Beauvais est exporté jusqu'en Orient et les ateliers se multiplient. Faisant partie d'une « Ligue » de quinze « villes drapantes », Beauvais en est le troisième pôle par ordre d'importance. Les artisans travaillent toutes sortes de laine, y compris les plus fines, importées de Londres. Les corporations s'enrichissent de corps de métiers de plus en plus diversifiés : teinturiers, finisseurs, tondeurs, apprêteurs… Un groupe de 80 familles régente les ouvriers. La croissance économique de Beauvais est alors importante : c’est, dès cette époque, une ville riche proche de son âge d’or. Les maires de cette période sont la plupart du temps issus du cercle étroit de ces négociants. La hiérarchie est stricte et les querelles sociales soumises à l'autorité du roi qui se charge, s'il le faut, de contraindre l'évêque. De cette époque, date la Basse-Œuvre, qui, si elle est bien l'ancienne cathédrale carolingienne, n'est pas la première « cathédrale » construite à Beauvais. Grâce à des fouilles, on a pu dater son édification de la deuxième moitié du Xe siècle. La Basse-Œuvre comportait diverses annexes contemporaines de l'église. Des fresques devaient animer ses murs. On en a retrouvé divers fragments, dont une tête d'homme, d'une qualité remarquable. Rare témoin en France de l'architecture carolingienne encore conservé, l'édifice est construit suivant les techniques de l'époque, avec des remplois gallo-romains.

    À la même époque, apparaissent les ordres mendiants dont les couvents s'élèvent à l'est de la ville, en plein quartier ouvrier. C'est vers cette époque que datent les maladreries Saint-Lazare et Saint-Antoine. Au départ dépourvus de biens, ces ordres s'enrichissent progressivement et jouent un rôle non négligeable dans la cité.

    À l'essor économique que connaît Beauvais durant le XIIIe siècle et le début du XIVe siècle, correspond une vie artistique intense. Les chantiers se multiplient. L'église Saint-Étienne, située près de la grand-place, est achevée aux alentours de 1220, et peu après, s'ouvre le chantier de la cathédrale gothique. En 1225, l'évêque-comte Milon de Nanteuil lance le projet de ce qui deviendra le monument emblématique de Beauvais : la cathédrale Saint-Pierre. Cette œuvre gigantesque doit surpasser en hauteur les cathédrales de toutes les villes voisines. Splendeur gothique, elle surpasse de ses 48 mètres tout ce qui avait été fait auparavant. Le chœur et le bas-côté oriental du transept sont achevés en 1272. En 1284, les parties hautes des travées droites du chœur s'effondrent. La reconstruction dure jusqu'au milieu du XIVe siècle, mais les travaux s'arrêtent pendant la guerre de Cent Ans. Le transept, chef-d'œuvre de l'architecture flamboyante, est réalisé au XVIe siècle par l'architecte Martin Chambiges sous l'impulsion du comte-évêque Louis de Villiers de L'Isle-Adam. Une immense flèche de plus de 150 m de hauteur est érigée par la suite à la croisée du transept, au lieu de construire une nef qui permettrait de consolider le monument. Mais, à peine terminée, la flèche s'écroule en 1573. La nef ne s'est jamais réalisée, faute de fonds. L'église mesure 72,50 m de longueur pour une hauteur de voûte extraordinaire de près de 48,50 m, les plus hautes de l'architecture gothique en Europe. Même inachevé, l'édifice reste un des hauts lieux du patrimoine religieux.

    La cathédrale Saint-Pierre était renommée au Moyen Âge pour la riche bibliothèque du chapitre[29]. La fondation en est attribuée par Antoine Loysel[30], d'abord à l'évêque Odon Ier († 881), ensuite à Roger Ier de Blois († 1022). On a conservé pour le XIe siècle la mention d'un legs de quatorze livres fait par un certain Roscelinus grammaticus (en dehors de traités de grammaire et de rhétorique, des œuvres de Virgile, Horace, Juvénal, Stace). Au XIIe siècle, Chrétien de Troyes déclare au début de son Cligès qu'il en a trouvé l'histoire dans un livre de la bibliothèque de Beauvais[31]. Dans son testament daté du 2 novembre 1217, l'évêque Philippe de Dreux lègue tous ses livres de droit et de théologie à la bibliothèque[32]. La construction d'un nouveau local pour la bibliothèque fut décidée en 1404 et achevée en janvier 1417. On a conservé du XVe siècle un catalogue incomplet contenant 141 articles[33], mais un ancien cartulaire perdu, contenant une copie de ce catalogue et décrit au XVIIIe siècle, signalait 186 volumes[34]. Au XVIe siècle, la bibliothèque reçut la visite de plusieurs érudits célèbres (Jean du Tillet, Jacques Amyot, Antoine Loysel), mais du désordre et de la négligence s'introduisirent dans la gestion, et les prêts non suivis de restitution se multiplièrent[35]. En mars-avril 1664, Claude Joly, petit-fils d'Antoine Loysel, établit un catalogue sommaire de 147 articles. À la Révolution, aucun inventaire ne fut semble-t-il dressé. D'après Henri Omont, en 1916, une soixantaine de manuscrits seulement provenant de cette bibliothèque étaient repérés[36].

    En 1472, Charles le Téméraire, fait, sans succès, le siège de Beauvais. La conduite de Jeanne Hachette[37] pendant ce siège est restée célèbre. Le roi Louis XI accorde, par ses lettres patentes, les privilèges de la ville, notamment ceux des femmes et des filles[38],[39]. Pour le royaume de Louis XI, l'industrie de drapier de Beauvais restait très importante[40].

    Ancien Régime

    Au XVIIe siècle, sous les épiscopats d'Augustin Potier et de son neveu et successeur Nicolas Choart de Buzenval, Beauvais fut un foyer d'étude et de piété. Le premier légua à sa cathédrale une importante bibliothèque d'imprimés. Le second, assisté du chanoine Godefroy Hermant, fit de l'évêché et du séminaire de la ville un centre du jansénisme. L'historien Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, notamment, fut élève du séminaire et du chanoine Hermant.

    En 1664, une manufacture royale de tapisserie fut installée à Beauvais, devenue alors une importante « ville drapante » du royaume. Plus de la moitié de ses habitants travaillent alors dans le textile. Ses productions sont célèbres dans toute l'Europe et d'autres artisans bénéficient de cette renommée. La Manufacture atteint son apogée sous la direction artistique de Jean-Baptiste Oudry, au XVIIIe siècle. Bientôt, apparaît sur le marché « l'indienne », une cotonnade imprimée qui va rapidement fournir du travail à des centaines d'ouvriers sans toutefois détrôner le commerce de la laine.

    Époque contemporaine

    Beauvais vue par William Brockedon en 1835.

    À la fin du XVIIIe siècle, débute le déclin de cette ville si active. Beauvais reste fidèle au textile alors que s'accélère partout ailleurs la révolution industrielle. En se concentrant sur la laine, la brosserie, l'alimentation et la tabletterie, l'industrie locale passe à côté de marchés importants. Le chemin de fer s'implante ailleurs et ne s'arrête pas. Au début du Second Empire, Beauvais en est encore à l'ère de la diligence alors que le rail atteint Rouen, Le Havre, Lille, Saint-Quentin. Ce n'est qu'en 1876 que la ligne directe vers la capitale s'ouvre. Mais il s'agit également d'une période de mutations architecturales : la ville s'ouvre avec l'aménagement des boulevards à l'emplacement de l'ancien rempart médiéval. D'importants édifices publics sont élevés : l'hôtel-dieu, le lycée Félix-Faure, la gare. Au faubourg Saint-Jacques, les abattoirs sont construits et bénéficient d'une architecture industrielle soignée. Sur la place principale est inaugurée en 1851 par le prince Louis Napoléon Bonaparte, la statue de Jeanne Hachette. L'horloge astronomique (1865-1868) de la cathédrale cache sous son meuble romano-byzantin de 12 mètres de haut, un mécanisme très complet dû à Auguste Vérité.

    Alors que le mouvement d'urbanisation se poursuit hors de l'ancien centre, un nouvel élément est introduit dans l'architecture : la céramique dont le Beauvaisis est producteur. La façade de la manufacture Gréber est un très bel exemple de cette production. Maisons de style anglais, villas d'imitation balnéaire, façades Art déco ponctuent notamment les boulevards Saint-André et l'avenue Victor-Hugo[41].

    Un des métiers à tisser les tapis de l'entreprise Ed. Lainé, au début du XXe siècle

    En 1900, Beauvais compte 20 000 habitants, deux fois plus qu'en 1850. Mais les grandes fortunes et les grands patrons se font rares et la bourgeoisie locale domine la scène politique.

    Cimetière militaire de Beauvais.

    Durant la Première Guerre mondiale, Beauvais vit pendant quatre ans l'existence d'une ville de l'arrière, assez proche du front, une existence compliquée par les aléas d'un ravitaillement irrégulier.

    En mars 1918, l'hôtel de ville devient le QG du général Foch, c'est là qu'il se voit confier le commandement suprême des armées alliées, par les gouvernements français, anglais et américain.

    Vers la fin de la guerre, du mois d'avril au mois de juin, la ville est bombardée à huit reprises, ce qui occasionne la destruction de 80 maisons. Le jour de l'armistice, la ville déplore 719 morts au combat, et 13 civils tués pendant les bombardements.

    Dans l'entre-deux-guerres, Beauvais continue de vivre de ses activités du passé, mais la crise économique précipite le déclin de la cité, et plus largement du Beauvaisis. Dès la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Beauvais retrouve le rôle de ville-hôpital qu'elle avait connu entre 1914 et 1918. Mais, début juin 1940, la ville est attaquée par la Luftwaffe, dont les bombes allument un gigantesque incendie. Les deux tiers de la ville sont en flammes, la moitié des maisons détruites. La ville martyre, qui a perdu presque tous les vestiges de son passé, s'enfonce dans la misère et les privations.

    L'hôtel de ville au début du XXe siècle.

    C'est durant cette période noire, en 1943, que quatre communes voisines furent rattachées à Beauvais :

    • Marissel, peuplée de 2 326 habitants au recensement de 1936[42] ;
    • Saint-Just-des-Marais, peuplée de 2 095 habitants en 1936[43] ; cette dernière avait porté, durant la Révolution le nom de La Chaussée-de-la-Montagne[43] ;
    • Voisinlieu, peuplée de 2 294 habitants en 1936[44] ;
    • une importante partie de Notre-Dame-du-Thil, soit environ 1 500 des 1 647 habitants la peuplant en 1936[45] ; cette commune avait porté, durant la Révolution le nom de Duthil-la-Montagne[45].

    « Bonne ville de France, vieille cité de l'Île-de-France, cité meurtrie, cité mutilée… ». C'est en ces termes que le général de Gaulle salue Beauvais en août 1945. Il faut en effet reconstruire sur les 43 hectares de déblais, quadrillés par des rues désertes. « Les témoins du passé sont morts et bien morts » disait l'architecte Georges Noël, et il fallait éviter d'imaginer « un mauvais décor », tout en mettant en valeur les églises et les bâtiments qui avaient survécu aux destructions. Des années sont nécessaires pour réussir ce pari, pour bâtir de nouveaux logements, réédifier les bâtiments publics, les hôpitaux, les établissements d'enseignement. Le plan de reconstruction s'efforce de respecter l'équilibre des anciens quartiers, avec des rues plus larges, plus régulières.

    Mais il faut attendre les années 1960 pour que la reconstruction s'achève véritablement, pour que de nouveaux quartiers soient édifiés sur les plateaux (Argentine et Saint-Jean) et pour que de nouvelles industries redonnent du dynamisme à la ville.

    En 1974 est inauguré le Palais de justice et, en 1976, s'ouvre la Galerie nationale de la Tapisserie. Les anciens abattoirs de la ville accueillent la manufacture de la tapisserie. Au cours des années quatre-vingt-dix, l'ancien bureau des Pauvres est aménagé en centre culturel et l'antenne universitaire ouvre ses portes.

    Politique et administration

    En 2010, la commune de Beauvais a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[46].

    Divisions administratives

    Cantons de Beauvais.

    Beauvais est la Préfecture du Oise depuis le , date de création du département (d'après la loi du 22 décembre 1789). Les services de la préfecture sont situés dans l'abbaye de Saint-Quentin depuis 1824. Dans un premier temps, les services se situaient dans le Palais &piscopal, qui sert de musée départemental de nos jours[47].

    La ville appartient à la communauté d'agglomération du Beauvaisis.

    Beauvais compte un Tribunal de grande instance, un tribunal de commerce et les archives départementales de l'Oise.

    La commune fait partie de la première et deuxième circonscription de l'Oise, dont les députés sont respectivement, depuis 2002, Olivier Dassault (UMP) et Jean-François Mancel (UMP).

    Beauvais est bureau centralisateur de deux cantons :

    • Le canton de Beauvais-1, 40 063 habitants ;
    • Le canton de Beauvais-2, 43 808 habitants[48].

    Tendances politiques et résultats

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Oise.

    Le conseil municipal de Beauvais est composé de quarante-cinq membres, dont la maire, Caroline Cayeux, et douze adjoints[49].

    Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Beauvais[50] :

    Groupe Président Effectif Statut
    Beauvais pour tous Caroline Cayeux 36 majorité
    Vivre Ensemble Beauvais Mehdi Rahoui 9 opposition

    À l'élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen avec 20,72 %, suivi de Jacques Chirac avec 19,31 %, puis de Lionel Jospin avec 16,25 % et enfin Arlette Laguiller avec 7,22 %, puis François Bayrou avec 6,11 % et Jean-Pierre Chevènement avec 5,52 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 74,93 % pour Jacques Chirac contre 25,07 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d'abstention de 19,72 %, participation relativement similaire à la moyenne nationale (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) mais résultat beaucoup moins élevé pour Jacques Chirac[51].

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du , les beauvaisiens ont voté contre la Constitution européenne, avec 60,78 % de Non contre 39,22 % de Oui avec un taux d'abstention de 34,13 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont légèrement inférieurs à la tendance départementale de l'Oise (Non à 62,38 % ; Oui à 37,62 %)[52].

    À l'élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 30,23 %, suivi par Ségolène Royal avec 27,45 %, François Bayrou avec 16,07 %, Jean-Marie Le Pen avec 12,42 %, puis Olivier Besancenot avec 4,63 % et Arlette Laguiller avec 2,08 % aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 51,93 % (national : 53,06 %) contre 48,07 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %)[53].

    À l'élection présidentielle de 2012, François Hollande arrive largement en tête au premier tour avec 31,13 % des voix contre 24,39 % pour son adversaire Nicolas Sarkozy et 19,73 % pour sa poursuivante Marine Le Pen, suivie par Jean-Luc Mélenchon avec 11,53 %, François Bayrou avec 7,23 %, Eva Joly avec 1,87 %, Nicolas Dupont-Aignan avec 1,60 %, Philippe Poutou avec 1,30 %, Nathalie Arthaud avec 0,94 %, enfin, Jacques Cheminade avec 0,28 %. Au deuxième tour, François Hollande l'emporte logiquement avec 54,91 % contre 45,09 % pour Nicolas Sarkozy. Ces chiffres sont sensiblement supérieurs à la faveur de François Hollande dans cette commune par rapport au niveau national. Cela s'explique du fait que la commune est plus jeune que le reste du département, d'une part et historiquement ancrée à gauche d'autre part. (résultat national : François Hollande 51,64 %, Nicolas Sarkozy 48,36 %) [54].

    Liste des maires de Beauvais

    Article détaillé : Liste des maires de Beauvais.
    L'hôtel de ville aperçu en débouchant de la rue de la Madeleine (venant de la place du Marché) sur la place Jeanne-Hachette.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Henri de Ridder SFIO Professeur
    1947 mars 1954 Robert Sené RPF Sénateur - Journaliste
    1954 mars 1972 Pierre Jacoby UNR  
    1972 mars 1977 Édouard Grospiron UDR  
    1977 mars 2001 Walter Amsallem PS Conseiller général - Pharmacien
    mars 2001 en cours
    (au 11 avril 2014)
    Caroline Cayeux UMP Conseillère régionale - Sénatrice
    Réélue pour le mandat 2014-2020[55]

    Finances locales

    Article détaillé : Finances de la commune de Beauvais.

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Beauvais[Note 1].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Beauvais s'établit à 125 706 000  en dépenses et 134 348 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 2] se répartit en 88 754 000  de charges (1 580  par habitant) pour 94 311 000  de produits (1 679  par habitant), soit un solde de 5 557 000  (99  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 3] pour une somme de 46 152 000  (52 %), soit 821  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 733  à 821  par habitant ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 4] pour une valeur totale de 35 320 000  (37 %), soit 629  par habitant, ratio supérieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (553  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 560  à 629  par habitant.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Beauvais[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    • la taxe d'habitation sans variation 16,60 % ;
    • la taxe foncière sur le bâti égale 35,66 % ;
    • celle sur le non bâti constante 68,56 %.

    La section investissement[Note 5] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 6] pour 26 696 000  (72 %), soit 475  par habitant, ratio supérieur de 17 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (406  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 253  par habitant en 2010 et un maximum de 475  par habitant en 2013 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 7] pour 6 531 000  (18 %), soit 116  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

    Les ressources en investissement de Beauvais se répartissent principalement en[A2 4] :

    • nouvelles dettes pour une somme de 13 649 000  (34 %), soit 243  par habitant, ratio supérieur de 63 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (149  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 88  par habitant en 2009 et un maximum de 243  par habitant en 2013 ;
    • subventions reçues pour une somme de 5 407 000  (14 %), soit 96  par habitant, ratio supérieur de 32 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (73  par habitant).

    L'endettement de Beauvais au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 8], l'annuité de la dette[Note 9] et sa capacité de désendettement[Note 10] :

    • l'encours de la dette pour une valeur de 68 797 000 , soit 1 225  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 060  par habitant en 2011 et un maximum de 1 225  par habitant en 2013[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour 8 815 000 , soit 157  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 139  par habitant en 2012 et un maximum de 357  par habitant en 2011[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 9 755 000 , soit 174  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 174  par habitant en 2013 et un maximum de 234  par habitant en 2009[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 7 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 4 années en 2011 et un maximum d'environ 11 années en 2004.

    Jumelages et partenariats

    Les jumelages de la ville sont organisés par le Comité de Jumelage, une association loi de 1901. La municipalité de Beauvais a conclu trois jumelages avec :

    •  Maidstone (Angleterre) depuis 1961 : chef-lieu du Kent, les échanges sont artistiques, sportifs (tennis de table[56] depuis 1973) et associatifs ;
    •  Witten (Allemagne) depuis 1975, bien que des échanges aient déjà eu lieu dès 1961. Les échanges ont démarré entre anciens marins, le club sportif de la ville (BOUC) et les philatélistes. Se pratiquent également les échanges scolaires, culturels et sportifs ;
    •  Setúbal (Portugal) depuis 1982, réunissant des échanges sportifs et culturels. Au niveau scolaire, des établissements pratiquent de nombreux échanges via internet.

    Il existe aussi des partenariats avec :

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    Beauvais comptait 12 449 habitants pendant la Révolution. Il a fallu 150 ans pour que la population double une première fois puis un peu moins de vingt ans pour de nouveau augmenter de 100 %. Après avoir connu une forte augmentation depuis le milieu du XXe siècle, et plus particulièrement entre 1946 et 1975 où la population est passée de 23 156 à 54 089 habitants environ, le nombre d'habitants s'est stabilisé depuis 1975. Entre 1975 et 1999, la population a quasiment stagné, avec une croissance de 1 300 habitants. Beauvais est la ville la plus peuplée du département, avec 55 481 habitants en 2006.


    En 2012, la commune comptait 54 289 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 11],[Note 12].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    12 44912 39213 18312 79812 86713 08213 92514 52714 216
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    14 28615 36413 60913 54116 60017 52518 44119 38219 906
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    20 30020 24819 84119 27019 38718 73818 86923 15626 756
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
    33 99546 77754 08952 36554 19055 39255 48154 18954 289
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2004[58].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La pyramide des âges de Beauvais montre le léger vieillissement de la population de la commune entre 1990 et 1999 ainsi que la différence démographique vis-à-vis des moyennes départementales. La ville de Beauvais se caractérise par une présence plus importante des jeunes adultes au détriment des autres classes d'âge. La présence de l’institut polytechnique Lasalle Beauvais et des autres établissements supérieurs contribue à une présence plus importante des étudiants dans la population de Beauvais qu'au niveau du département[59].

    Beauvais voit la part des enfants (moins de 15 ans) légèrement diminuer, avec une baisse de 2 à 3 points entre les deux recensements de 1990 et 1999. Néanmoins ces valeurs restent supérieures à la part des moins de quinze ans au niveau du département et de la région (21,9 % des hommes et 19,1 % des femmes à Beauvais contre respectivement 21,4 % et 20,0 % dans le département et 20,4 % et 18,8 % dans la région).

    La part des personnes âgées a légèrement augmentée à Beauvais, tout comme au niveau régional. Pour la tranche des 60 à 74 ans, 9,7 % des hommes et 11,5 % des femmes à Beauvais, et pour les plus de 75 ans, 4,1 % des hommes et 7,5 % des femmes.

    Pyramide des âges à Beauvais en 1999[60] en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    Avant 1904
    0,2 
    4,0 
    1905-1924
    7,3 
    9,7 
    1925–1939
    11,5 
    17,5 
    1940-1954
    16,6 
    21,9 
    1955-1969
    21,8 
    24,9 
    1970-1984
    23,5 
    21,9 
    1985-1999
    19,1 
    Pyramide des âges dans l'Oise en 1999[61] en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    Avant 1904
    0,2 
    3,9 
    1905-1924
    6,8 
    10,5 
    1925–1939
    11,7 
    19,8 
    1940-1954
    18,3 
    23,1 
    1955-1969
    23,2 
    21,2 
    1970-1984
    19,9 
    21,4 
    1985-1999
    20,0 


    Voici ci-dessus, les pyramides des âges pour la commune de Beauvais et du département de l'Oise.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Blues autour du Zinc
    • Festival du Film
    • Rencontres d'Ensembles de violoncelles
    • Pianoscope
    • Fêtes Jeanne Hachette
    • Fête de l'Ane et des traditions Aux Marais
    • Spectacle La Cathédrale Infinie
    • Les Scènes de l'Eté
    • Malices et Merveilles
    • Beach Beauvais et Canada Beach
    • Les Photaumnales
    • Les Féeries de Noël

    Médias

    La commune ne possède guère de média spécifiquement beauvaisien, à part L'Observateur de Beauvais,"l'Argentinal" et le magazine municipal Beauvais notre ville[62] devenu Beauvaisis notre territoire. Désormais il parle aussi de l'agglo du beauvaisis.

    La presse locale est essentiellement écrite, Le Courrier picard et Le Parisien disposent d'une agence en ville. Les autres titres sont : Le Bonhomme picard[63], L'Observateur de Beauvais[64], Oise Hebdo[65], La Gazette Picardie[66], L'Oise agricole[67].

    La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Picardie[68] et FMC radio[69].

    La chaîne France 3 Nord-Pas-de-Calais Picardie est disponible dans toute la Picardie.

    Enseignement

    La ville de Beauvais relève de l'académie d'Amiens[70]. Ses écoles sont gérées par la Direction de l'éducation de la mairie sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale. La ville compte 25 écoles maternelles, 31 écoles élémentaires, 7 collèges, 11 lycées[71],[72],[73]. Voici ci-dessous la liste exhaustive des établissements scolaires de la ville :

    Beauvais jouit également de la présence d'une antenne de l'université de Picardie. L'antenne universitaire de Beauvais propose six licences dans le domaine des langues, des lettres et des sciences ainsi que plusieurs diplômes universitaires[74]. Il faut aussi signaler la présence de deux écoles d'ingénieurs (Institut Polytechnique LaSalle Beauvais et Institut des techniques d'ingénieur de l'industrie), d'un IUFM, d'un IUT, d'une école d'infirmières, et d'établissements préparant aux BTS. Deux mille étudiants fréquentent ses établissements.

    Sports

    En 2006, Beauvais a terminé première au challenge de la ville la plus sportive de France, organisé par le journal L’Équipe.

    Les sports les plus représentés dans cette ville sont :

    • le basketball : BBCO ainsi que le BOUC ;
    • le football : AS Beauvais Oise (CFA), Beauvais CO (division d'honneur) ;
    • le volleyball : Beauvais OUC (pro A), vainqueur de la Coupe de France 2008 et finaliste en 2015, qualifié pour la Ligue des Champions 2008-2009 ;
    • le rugby à XV : Beauvais XV rugby club (Fédérale 2)
    • le handball : Beauvais OUC (Nationale 2 femmes) (Nationale 3 hommes)
    • le billard français ou carambole : ASBM Billard (Association Sportive Beauvais Marissel), où Éric Castaner, champion de France, a officié[réf. nécessaire] ;
    • le roller-hockey : Salamandres de Beauvais.
    • tennis de table : TT Beauvais.

    La ville dispose de plusieurs équipements sportifs, parmi lesquels :

    • le vélodrome George-Lebesgue (parc Marcel-Dassault) ;
    • l'Elispace : palais des sports et des spectacles (2 700 places en configuration sport, 4 500 en configuration spectacle/concert). Cette salle a été utilisée, notamment, pour le mondial de handball féminin[Lequel ?].
    • l'Aquaspace : complexe aquatique avec piscine, fosse de plongée, espace balnéothérapie.
    • trois piscines : Aldebert-Bellier, Marcel-Dassault et Aquaspace.

    Santé

    Le centre hospitalier de Beauvais, de par sa taille et la variété de ses activités, est le deuxième centre hospitalier général de Picardie. Doté de 910 lits, il comporte les disciplines classiques de médecine, chirurgie et gynécologie-obstétrique. L'établissement a plusieurs spécialités :

    Le personnel du centre hospitalier de Beauvais en 2006 est composé de 2 125 employés dont 236 médecins.

    Situé dans le quartier de Saint-Lucien, le centre hospitalier, comme tout établissement public de santé, est le siège d'un conseil d'administration présidé par le premier magistrat de la ville. Il est géré par une équipe de direction d'une dizaine de personnes[75],[76].

    L'hôpital sera agrandi en 2010 de 3 600 , pour faire face à un accroissement d'activité dans les domaines de la radiothérapie, de l'hospitalisation ambulatoire et de court séjour[77].

    La ville de Beauvais est le siège, outre du centre hospitalier, de nombreux autres établissements : la clinique du Parc Saint-Lazare et le Foyer départemental de l'Enfance[78].

    Cultes

    Beauvais compte sept églises catholiques, ainsi que trois temples protestants, une synagogue et trois mosquées[79].

    Économie

    Entreprises

    Plusieurs grandes entreprises y ont leurs sièges sociaux[80]. Beauvais est également une ville dont l'économie repose en grande partie sur les administrations publiques territoriales : la préfecture, la mairie, le centre hospitalier. Parmi les dix plus gros employeurs du département, deux sont localisés à Beauvais : le centre hospitalier et le conseil général de l'Oise[81]. Les administrations publiques représentent 10,4 % de l'emploi[82].

    Beauvais est également le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oise qui gère le port de Creil et l'Aéroport de Paris Beauvais Tillé. L'aéroport de Beauvais Tillé est un facteur positif pour le développement économique du Beauvaisis. Il est devenu un des premiers aéroports régionaux en France, du fait de sa proximité avec Paris et d'une stratégie tournée vers les compagnies aériennes à prix bas. Le nombre d'emplois créés est estimé à 800 entre 2001 et 2005. Ce qui fait de l'aéroport le plus gros créateur d'emplois dans le Beauvaisis.

    Le nombre total d'établissements est d'environ 3 100 (au 31 décembre 2004), dont 1 280 entreprises individuelles et le nombre total d'entreprises est d'environ 2 350. En 2004, 146 entreprises ont plus de 50 salariés. Le nombre de créations d'entreprises pour l'année 2006 est de 422[83].

    En 2004, les établissements industriels qui ont le plus d'employés se retrouvent principalement dans le secteur de la fabrication d'équipements automobile (Groupement international mécanique Agric), de la fabrication de matériel agricole, de la fabrication d'éponges (Spontex SNC), de l'industrie de la brosserie (La Brosse et Dupont), de la fabrication de glaces et sorbets, et de la fabrication d'appareils de réception, enregistrement ou reproduction du son et de l'image (A Novo). Une grande partie de ces établissements industriels sont sous contrôle étranger. Le groupe allemand Bosch détient un établissement qui fabrique des systèmes de freinage. Le groupe américain AGCO détient depuis 2013 un établissement de fabrication de matériel agricole, qui assemble les tracteurs Massey-Ferguson [84]. Renault Agriculture et Agco ont formé une coentreprise, appelée Groupement International de Machinisme Agricole (Gima), dans le secteur des études, du développement et de la fabrication de transmission. Nestlé a un établissement de fabrication de glaces et de sorbets. Le groupe Tréfimétaux est également implantée à Beauvais, dans le domaine de la transformation du cuivre[85].

    Emploi

    La commune de Beauvais comptait environ 36 550 emplois (salarié + non salarié) en 1999, dont 34 591 emplois salariés. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre 1990 et 1999, est +8,0 %. Le nombre de demandeurs d'emploi au 31 décembre 2006 était de 3 090 et le taux de chômage de 18,1 %[86]. En 1999, le taux d'activité entre 25 et 49 ans s'établissait à 83,3 %[87].

    Répartition de l'emploi

      Tertiaire Industrie Construction Agriculture
    Beauvais 74,9 % 19,8 % 4,9 % 0,3 %
    Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %
    Source des données : Insee[88]

    L'agriculture est très peu représentée parmi les emplois beauvaisiens avec 0,3 %, tout comme le secteur de la construction qui représente 4,9 % des emplois. Contrairement à ces deux secteurs dont la part est inférieur à la moyenne nationale, le secteur de l'industrie représente une part significative de la population active de Beauvais, 19,8 %, et est légèrement plus importante qu'au niveau national. Le secteur tertiaire regroupe pratiquement la totalité de l'emploi avec un taux de 74,9 %.

    Revenus de la population et fiscalité

    La fiscalité directe locale est située dans la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. En 2003, la taxe d'habitation était de 13,54 % pour la part communale, 1,83 % pour le syndicat de communes et 7,13 % pour la part départementale, et respectivement 28,88 %, 3,38 % et 12,47 % pour le foncier bâti, 57,62 %, 5,86 % et 31,00 % pour le foncier non bâti et 14,82 %, 2,07 % et 7,00 % pour la taxe professionnelle[89].

    La ville est la 222e de France de plus de 20 000 habitants, et la deuxième du département de l'Oise derrière Compiègne et devant Creil, pour la proportion d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), soit 274 foyers fiscaux déclarant un patrimoine moyen de 1 752 905  en 2006. L'impôt moyen sur la fortune à Beauvais est de 7 340 €/an contre 8 055 €/an au niveau de la moyenne nationale[90],[91].

    Le revenu net imposable moyen annuel par foyer fiscal beauvaisien est de 13 670  par an, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale de 15 027  par an (2003).

      Part d'allocataires du RMI pour 100 ménages Allocataires du RMI Personnes couvertes par le RMI en % par rapport à la population totale 1999
    Beauvais 9,0 1 984 4 739 23,7[92]
    Oise 3,9 10 872 23 419
    Picardie 4,4 30 867 67 497
    Source des données : C.A.F[réf. nécessaire][93]

    Culture et patrimoine

    La vie locale est animée de quelques évènements annuels. On peut citer le Festival du Blues autour du Zinc[94] en mars. En mai se déroulent les Rencontres d'Ensembles de violoncelles[95] qui ont vu la création, par des violoncellistes de premier plan (Gary Hoffman, Yo-Yo Ma, János Starker, Ernst Reijseger), d'œuvres importantes commandées à des compositeurs contemporains d'envergure internationale (dont Kaija Saariaho). Le Festival a donné lieu à la création de la fondation de l'Octuor de violoncelles[96], dirigé par le violoncelliste Jacques Bernaert. En juin ont lieu les fêtes Jeanne Hachette et de juin à septembre se déroulent les Scènes d'été. De juillet à août se déroule Beach Beauvais[97]. La fête de la carotte à Voisinlieu a lieu le premier dimanche de septembre et Pianoscope[98] en octobre. Et depuis l'été dernier, un festival de musiques actuelles a lieu à l'Elispace de Beauvais, le mix up festival. Le cinéma n'est pas en reste grâce au Festival international du film de Beauvais, né en 1991, qui a désormais lieu en octobre et qui a accueilli certaines des plus grandes vedettes du cinéma international (Charlton Heston, Tony Curtis, Tippy Hedren, Ray Harryhausen) et français (Jean-Jacques Annaud, Jean-Pierre Jeunet, Micheline Presle, Jean Carmé, Patrice Leconte, Claude Brasseur, Georges Lautner).

    Patrimoine

    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Beauvais.
    Salamandre de laiton.

    Des repères fixés de point en point sur le pavage permettent un guidage des touristes découvrant les endroits les plus remarquables de la ville (et en particulier les quelques maisons du Moyen Âge qui demeurent encore après l'incendie de 1940).

    Beauvais possède quatre fleurs depuis 2004, a gagné le Grand Prix National de Fleurissement de 2006, le prix Fleur d’Or en 2009 et représente la France au concours 2010 de l’Entente Florale Européenne avec Guyencourt-Saulcourt, organisés par l'association « Concours des villes et villages fleuris ». La ville possède également quatre arobases attribués par l'association Ville Internet[99],[100], deux prix « Territoria »[101],[102], l'écolabel Pavillon Bleu d'Europe depuis 2005[103] pour le Plan d'eau du Canada, le trophée Éco Actions pour la catégorie « sensibilisation/éducation » de 2008 décerné par l'association « Les Éco Maires »[104] et le label Tourisme et Handicap en 2010.

    Monuments civils

    Le musée départemental de l'Oise se trouve dans l'ancien palais épiscopal de Beauvais.

    La Maladrerie Saint-Lazare de Voisinlieu est l’ensemble hospitalier médiéval le mieux conservé du Nord de l'Europe occidentale avec ses bâtiments des XIIe et XIIIe siècles.

    Les collections du musée départemental de l'Oise sont abritées par l’ancien palais épiscopal, construit au XVIe siècle en partie au-dessus des anciennes fortifications gallo-romaines[105].

    Avant l'incendie de 1940, on pouvait voir autour de la place de l'hôtel de ville et de la cathédrale, de nombreuses maisons datant du XIIe au XVIe siècle.

    En face de l'hôtel-de-ville, construit en 1752, se dresse depuis 1851 la statue de Jeanne Hachette.

    Le monument aux morts est érigé en face de l' Hôtel-Dieu, où se trouvait l'hôpital jusque dans les années 1980.

    La Galerie nationale de la tapisserie de Beauvais a été construite sur les plans de l'architecte André Hermant en 1964 à proximité de la cathédrale. La Galerie longe au nord et à l'est les anciens remparts gallo-romains. Elle a été inaugurée en 1976 pour rendre à la ville de Beauvais sa tradition historique de haut lieu de la tapisserie après la destruction des bâtiments de la manufacture en juin 1940. Dans cette galerie sont présentées des expositions temporaires qui reflètent la richesse des collections de tapis, tapisseries et de meubles du Mobilier national.

    La « maison Gréber » est une ancienne manufacture de grès artistique, décorée avec la propre production de l'artiste. De nombreuses maisons de Beauvais des années 1900 sont décorées d'éléments issus de cette manufacture[106].

    Monuments religieux

    Cathédrale Saint-Pierre.
    Articles détaillés : Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, église Notre-Dame-de-la-Basse-Œuvre de Beauvais, église Saint-Étienne de Beauvais et abbaye Saint-Lucien de Beauvais.

    La cathédrale Saint-Pierre est un chef-d'œuvre de l'architecture gothique. Elle présente la particularité de ne pas avoir de nef complète, et possède le chœur gothique le plus élevé du monde. À la suite d'un incendie dans la première cathédrale (devenue église paroissiale Notre-Dame-de-la-Basse-Œuvre) datant du Xe siècle, il fut décidé de bâtir en 1225 une nouvelle cathédrale. De la Basse-Œuvre (cathédrale primitive) ne reste qu'une partie de la nef accolée au transept de la cathédrale actuelle, la Haute-Œuvre. La construction de la cathédrale fut longue. Un effondrement d'une partie des voûtes du chœur de la cathédrale nécessita des travaux, achevés vers 1347. Puis la guerre de Cent Ans stoppa les travaux. La construction du transept ne débuta que 150 ans après la fin du chantier du chœur. Une flèche fut également construite, mais elle s'effondra rapidement. La reconstruction des voûtes du transept consomma les fonds réservés à la construction d'une nef, qui reste ainsi limitée à une unique travée. En 1840, la cathédrale est classée aux monuments historiques. A Beauvais, comme pour toutes les cathédrales, les travaux d'entretien ne cessent jamais. Dans les années 1960, l'architecte Jean-Pierre Paquet fit enlever les tirants métalliques fixés entre les arcs-boutants, pensant qu'ils n'étaient pas d'origine. C'était une grave erreur car la cathédrale se mit à osciller dangereusement. À la fin des années 1990, on les remit en place avant la catastrophe. Depuis les années 2000, l'architecte Poncelet a entrepris de nombreux et intéressants travaux : réfection de la toiture en plomb, fouilles dans la Basse-Œuvre et réouverture de l'entrée de la cathédrale par la Basse-Œuvre, pose d'une grande croix avec les clés de Saint-Pierre au faît du chœur, restauration de la salle Saint-Pierre au nord-ouest de la cathédrale, etc.

    Horloge astronomique de Beauvais.

    L'horloge astronomique de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais en Picardie est considérée comme un chef-d'œuvre du genre, construite par Auguste-Lucien Vérité au XIXe siècle. Construite entre 1865 et 1868 à la demande de l'évêque de Beauvais Joseph-Armand Gignoux par Auguste-Lucien Vérité, célèbre maître horloger de Beauvais qui fut également à l'origine de l'horloge astronomique de Besançon. Sa décoration est inspirée de la Bible catholique. Sur la façade principale, comme sur les deux façades latérales, se trouvent des cadrans (52 en façade). Ils donnent la mesure du temps dans l'Univers ainsi que la représentation des principaux phénomènes astronomiques. En partie haute, 68 automates s'animent lors de la scène du Jugement Dernier. Quelques instants avant l'heure, le coq chante et bat des ailes. Quand l'heure sonne, le Christ, assis dans sa gloire, fait signe aux anges de jouer de la trompette. Bientôt le jugement a lieu, la Vertu est conduite au ciel par un ange, tandis que le Vice est poussé en enfer par un diable hideux.

    L'église Saint-Étienne supporte, sur l'un des deux portails de son transept, une sculpture nommée « Roue de la Fortune » représentant la vie de l'homme de sa naissance jusqu'à sa mort. À l'intérieur, on peut aussi contempler plusieurs curiosités. La première est l'ensemble de très beaux vitraux, dont l'arbre de Jessé, représentant l'arbre généalogique du Christ. Ce vitrail peint par Engrand Leprince est à dominance d'un bleu dont on a aujourd'hui oublié la formule. Il y a aussi une très curieuse statue de sainte Wilgeforte, vierge crucifiée par son père en raison de sa foi. Cet édifice a la particularité d'avoir une nef romane et un chœur gothique, reconstruit au XVIe siècle.

    Les derniers vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Lucien, première abbaye de la ville et du département, fondée en 585, sont protégés au titre des monuments historiques : il reste un fragment de son ancienne enceinte, ainsi qu'une tour.

    • La chapelle de Bracheux, vestige de l'ancienne église du village de Bracheux.
    • L'église Notre-Dame de Marissel du XIe siècle et XVIe siècle, représentée dans un tableau de Camille Corot (1866) au musée du Louvre.
    • Les vestiges de la collégiale Saint-Barthélemy de Beauvais.
    • L'église de Notre-Dame-du-Thil.
    • L'église Saint-Jacques date de le fin du XIXe siècle.
    • La chapelle de Saint-Joseph du XIXe siècle.
    • L’église de Saint Just-des-Marais.

    Équipements culturels

    • Médiathèque du centre-ville de Beauvais (agglomération du Beauvaisis)
      Médiathèques : En 1817, la municipalité ouvre sa première bibliothèque municipale. Dans l'intervalle, des médiathèques de proximité (St-Jean, Argentine, St-Lucien) ainsi qu'un point-lecture (St-Just-des-Marais) sont venus compléter l'offre de la médiathèque du centre-ville. Jugées équipements d'intérêt communautaire, les médiathèques de Beauvais sont transférées en 2005 à la Communauté d'Agglomération du Beauvaisis. En 2011, la médiathèque de Milly-sur-Thérain a été à son tour transférée au réseau des médiathèques du Beauvaisis. En plus d'offrir tous les services d'une médiathèque moderne (prêts et consultations de livres, CD, DVD, consultation Internet, animations culturelles...), les médiathèques possèdent un fonds de livres anciens dont quelques-uns sont particulièrement précieux (l'Epitre d'Othéa de Christine de Pisan, le Livre d'heures, datant du XVème siècle tous les deux)[107]. À noter également la collection des Bucquet-aux-Cousteaux (somme de documents administratifs et notariaux sur le Beauvaisis compilée au XVIIIème siècle par des érudits) entièrement numérisée en 2004 par la BNF et accessible en ligne[108].
    • Centre des Arts du Cirque et de la Rue "La Batoude"
    • Musée départemental de l'Oise
    • Galerie nationale de la Tapisserie
    • Musée du dirigeable R101
    • Théâtre Du Beauvaisis
    • Cinespace
    • Cinéma Agnès Varda (ASCA)
    • Elispace: 4400 places, situé à la sortie de la ville près de l'aéroport.
    • Ouvre Boite (ASCA): 600 places, situé dans le quartier Argentine au pied de la tour la plus haute de Beauvais (le château d'eau).

    Personnalités liées à la commune

    Statue de Jean Racine, en contrebas des remparts.
    Félix Faure fut le 7e président de la République.
    • Corréus ou Corréos chef des Bellovaques, à la tête d'une coalition constituée d'Ambiens, d'Atrébates, d'Auleurques, de Calètes et de Véliocasses en 51 av. J.-C. contre Jules César ;
    • Lucien de Beauvais, saint catholique romain qui vécut au IIIe siècle, 1er évêque de Beauvais ;
    • Hélinand de Froidmont (v.1160-1230), écrivain ecclésiastique et poète (« à Beauvais, il fut parfois honoré comme un saint »…) ;
    • Vincent de Beauvais (v.1190-v.1267), moine dominicain français, auteur du Speculum naturale, encyclopédie constituant un panorama des connaissances du Moyen Âge ;
    • Philippe de Beaumanoir (1250-1296), auteur des Coutumes de Beauvoisis et fils de Philippe de Remi (sans accent) ou Philippe de Rémi sire de Beaumanoir - une rue porte son nom ;
    • Pierre Cauchon (1371-1442), évêque de Beauvais, accusateur de Jeanne d'Arc ;
    • Guillaume de Hellande, évêque de Beauvais, mort en 1462 à Gerberoy, inhumé dans le cœur de la cathédrale ;
    • Jehan Regnier (1392-1468), poète emprisonné à Beauvais ayant écrit Fortunes et adversités pendant son incarcération ;
    • Jeanne Lainé, dite Jeanne Hachette (1454-?), héroïne de Beauvais ;
    • Martin Chambiges (v. 1460-1532), architecte parisien, auteur du transept et de ses façades ; cathédrale Saint-Pierre ;
    • Philippe de Villiers de L'Isle-Adam (1464-1534), 44e grand maître de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem ;
    • Antoine Caron (1521-1599), peintre, une des personnalités majeures du maniérisme français ;
    • Antoine Loysel (1536-1617), jurisconsulte français, auteur des Institutes coutumières ;
    • François-Eustache Du Caurroy dit Eustache Du Caurroy, (1549-1609), compositeur français né près de Beauvais (l'École de musique de Beauvais a pris son nom en 2008) ;
    • Quentin Varin (vers 1570-1634), peintre né à Beauvais.
    • Gui Patin (1601-1672), étudiant à Beauvais, médecin et homme de lettres ;
    • Nicolas Choart de Buzenval (1611-1679), humaniste ;
    • Catherine Bellier (1614-1689), baronne de Beauvais, premier amour de Louis XIV (Cateau la borgnesse) ;
    • Jean-Marie Ricard (1622-1678), jurisconsulte français ;
    • Jean Racine (1639-1699), étudiant à Beauvais, dramaturge ;
    • Jean-Baptiste Dubos dit l'abbé Dubos (1670-1742), homme d'église, diplomate et historien ;
    • Nicolas Lenglet Du Fresnoy (1674-1755), érudit français ;
    • Jean-Baptiste Oudry (1686-1755, l'un des peintres animaliers les plus célèbres au monde mort à Beauvais qui fut chargé par Louis Fagon de rétablir la manufacture de Beauvais tombée alors en décadence ;
    • Pierre Restaut (1696-1764), grammairien français ;
    • Claude Henri Belgrand de Vaubois (1748-1839), général des armées de la République, né à Longchamp-lès-Clervaux (Aube), décédé à Beauvais.
    • François Watrin (1772-1802), général d'Empire ;
    • Louis Graves (1791-1857), fonctionnaire de préfecture à Beauvais de 1817 à 1842, auteur des trente-quatre Précis statistiques de l'Oise par cantons ;
    • Jean-Baptiste Marie Baillière (1797-1885), éditeur français ;
    • Fanny Dénoix des Vergnes (1798-1879), poétesse née à Luchy, morte à Beauvais, surnommée la muse de l'Oise ;
    • Félix Faure (1841-1899) président de la République, qui a étudié au collège de Beauvais qui se trouvait rue Jean Racine. Un lycée de Beauvais porte aujourd'hui son nom ;
    • Henri-Léon Gréber (1854-1941), sculpteur né à Beauvais nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 2 janvier 1904 ;
    • George Auriol (1863-1938), poète, chansonnier, peintre, graphiste et créateur de caractères typographiques dont Hector Guimard s'inspira pour le lettrage des stations du métro parisien né à Beauvais ;
    • Philéas Lebesgue (1869-1958), écrivain, poète, essayiste, traducteur, auteur d'articles sur le Portugal en 1911 dans La République de l'Oise à Beauvais, puis éditorialiste de 1919 à mai 1941 (une vingtaine d'éditoriaux par an) et de septembre 1944 à 1950 dans L'Oise libérée, nouveau titre qui lui a succédé. Son buste, érigé à l'initiative de la Société des Amis de Philéas Lebesgue en 1969, est visible boulevard du Général de Gaulle à Beauvais ;
    • Félix Dévé (1872-1951), médecin, né à Beauvais ;
    • Henri-Léon Lebesgue (1875-1941), mathématicien né à Beauvais ;
    • Marcel Communeau (1885-1971), joueur de Rugby à XV et international français
    • Hubert Amyot d'Inville (1909-1944), Français libre ;
    • André Boulloche (1915-1978), résistant et homme politique, élève au lycée de Beauvais ;
    • Pierre Goubert (1915-2012), historien, auteur de la thèse Beauvais et le Beauvaisis de 1660 à 1730, publiée en 1960 à Paris par SEVPEN, reprise et éditée pour l'essentiel sous le titre Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, Paris, Flammarion, 1968, 439 p.
    • Hubert de Givenchy (1927-), couturier ;
    • Guy Grosso (1933-2001), acteur ;
    • Jean-Claude Decaux (1937-), l'inventeur des abribus et des vespasiennes à pièces ;
    • François Beauvy (1944-), écrivain, docteur ès lettres de l'Université de Paris X - Nanterre [109], "prix du Beauvaisien de l'année" en 1992 pour son Dictionnaire picard des parlers et traditions du Beauvaisis [110] ;
    • Alain Marc (1959-), poète et écrivain ;
    • Renaud Dély (1969-), journaliste de presse écrite, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur ;
    • Eddy Seigneur (1969-), coureur cycliste né à Beauvais ayant remporté la dernière étape du Tour de France 1994 ;
    • Sébastien Perez (1975-), écrivain jeunesse ;
    • Arnaud Coyot (1980-2013), coureur cycliste né à Beauvais décédé dans un accident de voiture en 2013 ;
    • Max Monnehay (1981-), romancière née à Beauvais ayant obtenu le Prix du premier roman ;
    • Guillaume Levarlet (1985-), coureur cycliste né à Beauvais ;
    • Mustapha Yatabaré (1986-), joueur de football né à Beauvais ;
    • Arnaud Démare (1991-), coureur cycliste né à Beauvais champion de France sur route 2014
    • Clément Lenglet (1995-), joueur de football né à Beauvais (AS Nancy-Lorraine).
    ;

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Beauvais, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 338 p. (lire en ligne)
    • Charles Fauqueux et M. et A. Launay, Essai d'histoire régionale. - Département de l'Oise et pays qui l'ont formé, Beauvais, Ed. Prévôt, 1925, 410 p. Réédité en 1976 avec additif de M.-R. et R. Dufour-Launay, Beauvais, Imprimerie centrale administrative.
    • Charles Fauqueux, Beauvais, son histoire de 1789 à l'Après-Guerre 1939-1945, Beauvais, Imprimerie centrale administrative, 1965, 229 p.
    • Pierre Goubert, Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730, Éd. École des hautes études en sciences sociales, 1998 (réédition), 774 p. (ISBN 2713208114). Plusieurs rééditions "condensées" ont été faites sous le titre Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, notamment aux Ed. Flammarion, 1968, 439 p.
    • Philippe Bonnet-Laborderie et Emile Rousset, La cathédrale de Beauvais, Beauvais, Ed. GEMOB, 1978.
    • Jean Ganiage, Beauvais au XVIIIe siècle, t. 2, Éd. CNRS, 1999, 352 p. (ISBN 2271056349)
    • Martine Plouvier (Sous la direction de), textes de J. Förstel, A. Magnien, F. Meunier, S. Murray et J.-F. Reynaud, La Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais - Architecture, mobilier et trésor, Amiens, Ass. pour la généralisation de l'Inventaire régional en Picardie, 2000, 152 p. (ISSN 02991020)

    Articles connexes

    • Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais
    • Horloge astronomique
    • Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Basse-Œuvre de Beauvais
    • Église Saint-Étienne de Beauvais
    • Maladrerie Saint-Lazare de Voisinlieu
    • Musée départemental de l'Oise
    • Manufacture de Beauvais
    • Gare de Beauvais
    • Liste des évêques de Beauvais
    • Liste des communes de l'Oise
    • Plan d'eau du Canada
    • Collection Bucquet-Aux Cousteaux

    Liens externes

    • Site de la mairie
    • Site de l'office de tourisme

    Notes et références

    Notes

    1. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Beauvais. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    2. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    3. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    4. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    5. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    6. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    7. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    8. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    9. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    10. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette/capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Beauvais.
    11. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    12. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    1. 1 2 « Les comptes des communes - Beauvais : chiffres clés » (consulté le 11 août 2015).
    2. « Les comptes des communes - Beauvais : opérations de fonctionnement » (consulté le 11 août 2015).
    3. 1 2 « Les comptes des communes - Beauvais : fiche détaillée » (consulté le 11 août 2015).
    4. 1 2 « Les comptes des communes - Beauvais : opérations d'investissement » (consulté le 11 août 2015).
    5. 1 2 « Les comptes des communes - Beauvais : endettement » (consulté le 11 août 2015).
    6. « Les comptes des communes - Beauvais : autofinancement » (consulté le 11 août 2015).

    Références

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    6. « Climat de l'Oise », Météo France (consulté le 14 mars 2010)
    7. « Fiche sur Beauvais », L'Internaute Magazine (consulté le 14 mars 2010)
    8. « Fiche sur Beauvais », L'Internaute Magazine (consulté le 14 mars 2010)
    9. « Relevés météorologiques de Beauvais 1961-1990 », sur infoclimat (consulté le 14 mars 2010)
    10. « Premières fortes chaleurs de l'été », sur le site de Météo-France, (consulté le 28 juin 2011)
    11. http://www.lobservateurdebeauvais.fr/actualite/viewArticle.php?idDossier=15
    12. Statistiques 2012
    13. Rapport d'activite 2011 des aéroports français
    14. [PDF] Les transports en Picardie, Insee
    15. L'industrie dans les territoires picards, Insee, 2006, p. 64
    16. L'aéroport de Beauvais Tillé au cœur d'une démarche environnementale exemplaire
    17. http://www.beauvais.fr/pages/aimerrespirer/lespistescyclable.php
    18. « Quartiers de Beauvais », sur Beauvais.fr, Mairie de Beauvais (consulté le 8 novembre 2008)
    19. http://www.beauvais.fr/vie-locale/vie-de-quartiers/les-quartiers-beauvaisiens.html
    20. « Programme local de l'habitat : Du diagnostic aux enjeux », sur beauvaisis.fr, Communauté d'agglomération du Beauvaisis, (consulté le 8 novembre 2008)
    21. « Brochure du Projet de rénovation urbaine (PRU) du quartier Saint-Jean », sur beauvais.fr, Mairie de Beauvais, (consulté le 8 novembre 2008)
    22. Insee - Logements à Beauvais : les occupants
    23. Insee - Logements en Picardie : les occupants
    24. Insee - Logements à Beauvais : le parc
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    26. http://www.beauvais.fr/pages/aimerbouger/plandeaucanada.php
    27. « Découvrir Beauvais », Mairie de Beauvais (consulté le 7 avril 2008)
    28. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Errance, collection Hespérides, Paris, 2006 (ISBN 2-87772331-3) p. 21
    29. Henri Omont, « Recherches sur la bibliothèque de l'église cathédrale de Beauvais », Mémoires de l'Institut de France (Académie des inscriptions et belles-lettres), t. XL, 1916, p. 1-93.
    30. Mémoires des pays, villes, comté et comtes, évêché et évêques, pairie, commune et personnes de renom de Beauvais et Beauvaisis, Paris, 1617.
    31. v. 18-26 : « Ceste estoire trovons escrite,/ Que conter vos vuel et retreire,/ An un des livres de l'aumeire/ Mon seignor saint Pere a Biauvez./ De la fut li contes estrez/ Don cest romanz fist Crestiiens./ Li livres est mout anciiens,/ Qui tesmoingne l'estoire a voire ;/ Por ce feit ele miauz a croire. » (retreire = raconter ; aumeire = armoire ; a voire = avec vérité).
    32. Testament reproduit par Pierre Louvet, Histoire et antiquités du diocèse de Beauvais, Beauvais, 1635, t. II, p. 349.
    33. Ni les livres légués au XIe siècle par Roscelinus grammaticus, ni aucun manuscrit susceptible de contenir l'histoire de Cligès n'y apparaissent.
    34. « Livres qui composaient la bibliothèque ancienne, et leurs commencements, lesquels se montaient à cent quatre-vingt-six volumes » dans un recueil de copies et extraits fait au XVIIIe siècle et conservé au château de Troussures.
    35. Antoine Loysel, op. cit., p. 61 : « En l'eglise de Beauvais estoit une librairie fournie de grande quantité de livres anciens, tant ecclesiastiques que seculiers, dont les chanceliers qui en ont la charge ont eu si peu de soin qu'il y en a bien peu de reste d'entiers, ains sont la pluspart perdus, imparfaicts ou dechirez […] C'est dommage que cette librairie n'a esté bien entretenüe ».
    36. Dont trente-trois à la Bibliothèque nationale de France, plusieurs dans de grandes collections étrangères (trois ou cinq à la Bibliothèque Laurentienne de Florence, Vatican, British Library…), et six des plus beaux volumes acquis en 1908 pour la Pierpont Morgan Library (dont une copie des homélies de saint Augustin sur l'épître de saint Jean, exécutée à l'abbaye de Luxeuil au VIIe siècle, seul manuscrit en écriture onciale conservé de cette époque, aujourd'hui un des joyaux de cette bibliothèque). Liste entière : Henri Omont, art. cit., p. 74-91.
    37. http://books.google.fr/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA583 Louis XI ne l'appallait que Jeanne Laisné.
    38. http://books.google.fr/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA530 Lettres patentes de Louis XI, La Roche-au-Duc, juillet 1472
    39. http://books.google.fr/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA581 Lettres patentes de Louis XI, Privilèges accordés aux femmes et filles de la ville de Beauvais, Amboise, juin 1473
    40. http://books.google.fr/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA512 Lettres patentes de Louis XI, Tours, le 11 novembre 1479, Lettres concernant les marchands drapiers
    41. Bibliographie : Jean Cartier, L'Art céramique des Gréber, 1868-1974, éditions d'art SOMOGY, (ISBN 978-2-7572-0079-7)
    42. Notice communale de Marissel sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'École des hautes études en sciences sociales.
    43. 1 2 Notice communale de Saint-Just-des-Marais sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'École des hautes études en sciences sociales.
    44. Notice communale de Voisinlieu sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. 1 2 Notice communale de Notre-Dame-du-Thil sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'École des hautes études en sciences sociales.
    46. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
    47. La Préfecture de l'Oise
    48. http://www.beauvaisis.fr/pdf/diagpgb.pdf Diagnostique du territoire, décembre 1995, p. 10 - Recensement 1999
    49. ville de beauvais
    50. http://www.beauvais.fr/pages/accueil/pageframe.php?page=accueil=centre.php
    51. « Scrutin présidentiel de 2002 - Beauvais », Ministère de l'intérieur (consulté le 31 mars 2008)
    52. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Beauvais », ministère de l'intérieur (consulté le 31 mars 2008)
    53. « Scrutin présidentiel de 2007 - Beauvais », Ministère de l'intérieur (consulté le 31 mars 2008)
    54. « Scrutin présidentiel de 2012 - Beauvais », Ministère de l'intérieur (consulté le 23 novembre 2012)
    55. Stéphanie Vivier, « Réélue maire, Caroline Cayeux s’entoure de treize adjoints », L'Observateur de Beauvais, no 837, , p. 10 (ISSN 1287-7565)
    56. Tennis de table Beauvais
    57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
    59. [PDF] Insee
    60. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'Insee
    61. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'Insee
    62. Publication municipale Beauvais notre ville
    63. Le Bonhomme picard
    64. L'Observateur de Beauvais
    65. Oise Hebdo
    66. La Gazette Picardie
    67. L'Oise agricole
    68. France Bleu Picardie
    69. FMC radio
    70. Académie d'Amiens
    71. Liste des collèges et des lycées sur le site de la mairie de Beauvais, consulté le 19 février 2008
    72. Liste des écoles primaires sur le site de la mairie de Beauvais, consulté le 19 février 2008
    73. Liste des écoles maternelles sur le site de la mairie de Beauvais, consulté le 19 février 2008
    74. Université de Picardie, antenne de Beauvais, consulté le 19 février 2008.
    75. « Présentation du centre hospitalier de Beauvais » (consulté le 18 octobre 2008)
    76. « Présentation du centre hospitalier de Beauvais » (consulté le 18 octobre 2008)
    77. S. Hardivillers, « Centre hospitalier : Un agrandissement de 3600m2 prévu pour 2010 », sur L'Observateur de Beauvais, (consulté le 18 octobre 2008)
    78. Clinique du Parc Saint-Lazare
    79. Site municipal - cultes
    80. Les établissements Agco SA, Groupement international mécanique Agric et A Novo ont leur siège à Beauvais et comptent plus de 250 salariés.
    81. L'Oise et ses cantons, http://www.picardie.fr/infographie/2007/campagne_mobile/pays/grandbeauvaisis.pdf
    82. Insee Picardie Relais, no 130, 2004
    83. Chiffres clés Beauvais, Insee, p. 16 et 18
    84. "La France, terre de tracteurs", Le Monde, supp. Eco, 17 septembre 2015 (16 septembre sur Le Monde.fr).
    85. L'industrie dans les territoires picards, Insee, 2006
    86. Demandeurs d'emploi en fin de mois, catégories 1 à 3 hors activité réduite
    87. Chiffres clés Beauvais, Insee, p. 4 et 8
    88. Chiffres clés Beauvais, Insee, p. 4, 8
    89. Site officiel de la direction générale des Impôts
    90. Site officiel de la direction générale des Impôts
    91. Le classement des villes par l'ISF, L'Express du 25/06/2007
    92. Essai de titre
    93. Oise et ses cantons
    94. Festival du blues autour du Zinc
    95. Rencontres d'Ensembles de violoncelles
    96. Site de la fondation de l'Octuor de violoncelles
    97. Beach Beauvais
    98. Pianoscope
    99. Beauvais sur site officiel du Concours des villes et villages fleuris
    100. Beauvais sur site officiel de l'évaluation nationale de l'internet local et citoyen
    101. Agenda 21 : L'accessibilité de Beauvais : Une volonté politique forte pour l’égal accès au service
    102. Le Prix Territoria d’Or pour la ville de Beauvais !
    103. Pour la Baignade du Plan d’Eau : une eau de classe A !
    104. 18emes Trophées Eco Actions
    105. Le conseil général de l'Oise - Présentation du musée
    106. Cartie J, Les fleurons de la céramique architecturale, Dossier de l'art Hors-Série no 17, juillet 2012, p. 52-53
    107. « Blog le Grand Dépoussiérage »
    108. « Catalogue en ligne des Bucquet-aux-Cousteaux »
    109. Le Monde du 7 mars 2003, p. 27
    110. Le Parisien, numéros des 12 et 18 déc. 1991
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    • Portail des communes de France
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