Florence
Florence | |||||||||||
Héraldique |
Drapeau | ||||||||||
Vue générale de Florence |
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Noms | |||||||||||
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Nom italien | Firenze | ||||||||||
Administration | |||||||||||
Pays | Italie | ||||||||||
Région | Toscane | ||||||||||
Province | Florence | ||||||||||
Maire | Dario Nardella (PD) (2014-2019) | ||||||||||
Code postal | 50100 | ||||||||||
Code ISTAT | 048017 | ||||||||||
Code cadastral | D612 | ||||||||||
Préfixe tel. | 055 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Florentin, Florentine | ||||||||||
Population | 380 226 hab. (30-11-2014[1]) | ||||||||||
Densité | 3 728 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 43° 46′ 18″ N 11° 15′ 13″ E / 43.771667, 11.25361143° 46′ 18″ Nord 11° 15′ 13″ Est / 43.771667, 11.253611 | ||||||||||
Altitude | Min. 50 m – Max. 50 m | ||||||||||
Superficie | 10 200 ha = 102 km2 | ||||||||||
Divers | |||||||||||
Saint patron | Saint Jean le Baptiste | ||||||||||
Fête patronale | 24 juin | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Liens | |||||||||||
Site web | http://www.comune.firenze.it | ||||||||||
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Florence (en italien : Firenze, prononcé /fi'rɛnʦe/) est la huitième ville d'Italie par sa population, capitale de la région de Toscane et chef-lieu de la province du même nom.
Berceau de la Renaissance en Italie, capitale du Royaume d'Italie entre 1865 et 1870, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, Florence présente une richesse artistique exceptionnelle (églises, musées, palais), et est devenue un grand centre touristique.
Géographie
Site
Florence est située à 50 m d'altitude, dans la partie orientale d'une plaine à fond plat, appelée bassin de Florence, au pied de l'Apennin du nord, au nord et à l'est de la ville. Elle est traversée par l'Arno, fleuve naissant dans les Apennins et se jetant dans la mer Tyrrhénienne, distante de 70 km[2].
Climat
Le climat de Florence est de type subtropical humide, avec certaines influences méditerranéens. Il est influencé par la mer Tyrrhénienne, les Apennins et les collines toscanes, les trois distants de moins de 100 km, et assurant une certaine humidité même en été. L'hiver est par contre plus froid que sur la côte, marqué par la continentalité.
Mois | Jan | Fev | Mar | Avr | Mai | Jun | Jul | Aou | Sep | Oct | Nov | Dec | Moy |
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Moyenne maximale °C | 10 | 12 | 15 | 19 | 23 | 28 | 31 | 31 | 27 | 21 | 15 | 11 | 20 |
Moyenne minimale °C | 2 | 3 | 5 | 8 | 11 | 15 | 17 | 17 | 14 | 10 | 6 | 2 | 9 |
Précipitations (mm) | 73,6 | 68,6 | 81,3 | 78,7 | 73,7 | 55,9 | 40,6 | 76,2 | 78,7 | 88,9 | 111,8 | 91,4 | 919,4 |
Histoire
Florence a été fondée pendant l'époque romaine, en 59 av. J.-C., près du fleuve Arno. Elle n'a été qu'une simple bourgade jusqu'au XIIe siècle, début de son essor économique et artistique qui dura jusqu'au XVIe siècle.
Du XIIe au XIVe siècle, Florence connaît de profonds bouleversements politiques et sociaux avec l'essor des riches familles de marchands groupées au sein du popolo, et le conflit entre les Guelfes et Gibelins qui partage l'Italie et Florence en deux. Ces deux processus accompagnent le développement de la commune qui, comme dans les autres villes de l'Italie septentrionale, désigne l'émergence de gouvernements autonomes qui ont acquis leur souveraineté après une lutte féroce débouchant sur la paix de Constance, octroyée par l'empereur Frédéric Ier en 1183. Les communes italiennes y ont acquis des droits souverains qui en faisaient de véritables cités-États.
La commune florentine, qu'on connaît alors sous le nom de Fiorenza, naît environ un siècle après celle de Pise ; elle est attestée dès 1081. Faut-il voir là l'absence d'une noblesse urbaine qui créait les premières communes partout en Italie ? En tout cas, le popolo des marchands cherche rapidement à faire partie des instances de la commune : le conseil exécutif du consulat, puis du podestat, une assemblée délibérative qui aura plusieurs noms. Florence connaît le combat des factions, avec les Gibelins qui triomphent dans les années 1240, avec le vicaire impérial Frédéric d'Antioche, bâtard de l'empereur Frédéric II. Les Guelfes sont au pouvoir en 1250 puis en 1266, quand ils prennent Florence avec l'appui de Charles d'Anjou, frère du roi de France appelé comme roi de Naples par le pape. Ces Guelfes sont soutenus par le popolo : ils créent la charge de capitaine du peuple en 1250, puis élaborent une nouvelle forme institutionnelle, la seigneurie (Signoria), en 1282 : un conseil de prieurs, appartenant aux corporations des marchands, les fameux 7 arts majeurs des Arti (laine, draps, changeurs, juges et notaires, etc.), auxquels sont juxtaposés un « gonfalonnier de justice » (Gonfaloniere di Giustizia (it)) et des gonfalons (étendards) de quartiers, et ce alors que le podestat et le capitaine du peuple continuent d'exister.
Le florin, principale monnaie du Moyen Âge, est créé en 1252 par la corporation des changeurs et banquiers (Arte del Cambio) de Florence, l'une des cinq corporations majeures et contribue au succès de la ville, succès qui l'impose en Europe.
La faction guelfe se structure, reçoit même, pour les gérer, les biens des 4 000 Gibelins qui ont fui la ville. Dans les années 1290, les lois anti-magnatices entrent en vigueur : c'est la revanche des corporations de marchands qui interdisent aux nobles l'accès aux charges et limitent la taille des tours qu'ils avaient érigées.
Au début du XIVe siècle, Florence expérimente, tout comme les autres villes d'Italie (ex. les Della Scala à Vérone à partir de 1273), les seigneuries personnelles : Charles de Calabre la gouverne en 1323, suivi par le duc d'Athènes en 1343. Florence connaît une véritable crise au milieu du XIVe siècle : révolte du peuple, faillite des Peruzzi (grande banque) en 1343, peste noire qui fait disparaître la moitié de la population de la ville en 1348.
La ville est ensuite dominée par différents clans qui se disputent le pouvoir. En 1434, ce sont les Médicis qui deviennent maîtres de la ville. Puis, à leur chute, nombre de grandes familles s'exilent en France et y font fortune. Les Gadagne quittent Florence vers la fin du XVe siècle, et détiennent la première place des banques lyonnaises, tandis qu'Albisse Del Bene, un autre banquier florentin, contrôle la levée des impôts dans toutes les régions de France.
En 1569, Florence devient la capitale du grand-duché de Toscane. La ville garde de cette époque de nombreux monuments, dont l'église San Miniato al Monte (1018), l'église Santa Maria Novella, l'église Santa Croce, la cathédrale Santa Maria del Fiore (il Duomo, dont la coupole est réalisée par l'architecte Brunelleschi), abritant des œuvres de Giotto, Donatello ou encore Michel-Ange (voir les renvois sur tous ces monuments classés par genre).
Florence a été le chef-lieu de l'Arno, département français créé le 25 mai 1808, à la suite de l'annexion du royaume d'Étrurie à l'Empire français par les troupes napoléoniennes. La ville connait ensuite une période de lent déclin jusqu'en 1865, date à laquelle elle devient capitale du Royaume d'Italie. Elle perd ce statut en 1870, au profit de Rome.
Le 6 novembre 1966, l'Arno inonde une grande partie du centre-ville, endommageant de nombreux chefs-d'œuvre. Un grand mouvement de solidarité internationale naît à la suite de cet évènement et mobilise des milliers de volontaires, surnommés Les anges de la boue.
Art : architecture et connaissances intellectuelles
Académies
Les premières académies d'Europe ont été fondées à Florence :
- Accademia degli Umidi puis Accademia fiorentina (1541)
- Académie du néoplatonisme médicéen, école philosophique de Laurent le magnifique (1434)
- Académie du dessin de Florence, Accademia dell'Arte del Disegno devenue Accademia di Belle Arti Firenze (1563)
- Accademia della Crusca, académie de la langue italienne (toscane initialement) (1583)
- Accademia del Cimento, l'académie de l'Expérimentation, première académie scientifique en Europe (1630)
Bibliothèques
- La bibliothèque nationale centrale de Florence, dont les fonds se sont constitués depuis les Médicis en 1747 suivant le legs d'Antonio Magliabechi (collection de l'ancienne bibliothèque publique Magliabecchiana) et qui recueille une partie du dépôt légal au même titre que la Bibliothèque nationale centrale de Rome.
- La bibliothèque Laurentienne, fondée par les Médicis en 1571 à partir de leur bibliothèque privée. La bibliothèque, située dans le cloître de l'église San Lorenzo, a été dessinée par Michel-Ange. Elle contient aujourd'hui les collections de l'ancienne bibliothèque du couvent San Marco, fondée par Cosme de Médicis au XVe siècle dans le couvent San Marco à partir de la collection léguée par Niccolo Niccoli.
- La bibliothèque Riccardiana, située dans le palazzo Medici-Riccardi.
- La biblioteca Marucelliana, fondée comme bibliothèque publique au XVIIIe siècle.
Monuments
Les ponts
- Le Ponte Vecchio est un des symboles de la ville de Florence. Il traverse l’Arno dans son point le plus étroit. La première construction en bois remonte à l'époque romaine. Détruit en 1333 par le fleuve, il fut reconstruit en pierre en 1345. Sa particularité réside dans le fait qu’il possède des boutiques (principalement des bijouteries) sur tout son long. Le Corridor de Vasari surplombe une des deux rangées de boutiques et permettait aux Médicis de rejoindre le Palais Pitti depuis le Palazzo Vecchio et les Offices sans les dangers de la rue.
- Le Ponte Santa Trinita.
- Le Ponte alle Grazie.
- Le Ponte alla Carraia.
- Le Ponte di San Niccolò.
- Le Ponte Amerigo Vespucci.
- Le Ponte alla Vittoria.
- Le Ponte all'Indiano.
Seul le Ponte Vecchio a échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale (bombardements et minages allemands). Les autres ont tous été reconstruits depuis, plus ou moins à l'identique.
Les églises
- La cathédrale Santa Maria del Fiore est le Duomo de Florence. C’est la plus grande église d’Europe derrière la Basilique Saint-Pierre de Rome, la Cathédrale Saint-Paul de Londres et la Cathédrale de Milan. Elle est avec le Ponte Vecchio l’un des symboles de la ville.
- Le Baptistère Saint-Jean (battistero di San Giovanni) est considéré comme le plus ancien bâtiment de la ville. Situé face au Duomo, il est connu pour ses magnifiques portes de bronze.
- La Basilique de Santa Croce (Basilica di Santa Croce), dont la construction commença le 3 mai 1294 sur les fondations d'une petite église, est située sur la Piazza Santa Croce. Elle est la plus grande église franciscaine au monde et elle est une sorte de panthéon, au regard des illustres personnages qui y reposent : Michel-Ange, Machiavel, Galilée…
- L'église San Lorenzo commencée par Brunelleschi, continuée par Antonio Manetti, façade intérieure de Michel-Ange. La Biblioteca laurenziana est accessible par son cloître.
- L’Église Santa Maria Novella est la première grande basilique de Florence. Construite au XIIIe siècle par les Dominicains ; elle possède une remarquable façade en marbre du XIXe siècle (comme le Duomo), et à l’intérieur, de superbes fresques.
- L'Église Santa Maria del Carmine est une église de Florence contenant des fresques de Masolino, Masaccio et Filippino Lippi.
- La basilique San Miniato al Monte et son cimetière monumental (enceinte fortifiée de Michel-Ange et tombe de Collodi).
- L'église Santa Maria Assuntanella (de l'Assomption) dite Badia Fiorentina et son Apparition de la Vierge à saint Bernard de Filippino Lippi. Plus ancienne abbaye bénédictine de Florence, construite en 978.
- La Basilica della Santissima Annunziata : Chapelle dei Puccio de San Sebastiano, le Cloître des Morts Chiostro dei Morti, le premier cloître, Chiostrino dei Voti.
- L'ancienne église Orsanmichele, devenue ensuite loggia des Arti et entrepôt dans les étages, puis chapelle et ses statues des saints protecteurs des corporations dans les niches du pourtour de ses murs extérieurs dont Les 4 saints couronnés de Nanni Di Banco.
- La Basilique Santo Spirito, dans le quartier Oltrarno, avec ses 36 chapelles familiales et son crucifix du Michel-Ange jeune.
- L'église Santa Felicita, dans le quartier de l'Oltrarno, une des plus anciennes églises de Florence.
- L'église San Michele a San Salvi et son cloître.
- L'église orthodoxe russe de la Nativité.
Les palais
- Le Bargello (Palazzo Bargello) est un palais construit en 1255 qui abrite depuis 1865 un musée national, le Museo Nazionale del Bargello. Ce bâtiment austère, qui est surplombé par une tour de 60 m, fut à son origine le palais du podestat, puis tribunal, prison et enfin musée depuis 1859.
- Le Palazzo Vecchio qui se trouve sur la Piazza della Signoria, est l'Hôtel de ville de Florence. Construit à la fin du XIIIe siècle par Arnolfo di Cambio, il fut entre autres, le siège de la Chambre des députés du Royaume d'Italie durant cinq ans lorsque la ville était la capitale du pays (1865-1870). Le palais abrite également un musée.
- Le Palais Pitti (Palazzo Pitti) est aujourd'hui le plus grand palais de la ville. Sa construction débuta en 1458, pour le compte d'un banquier du nom de Luca Pitti, et fut dessiné par Filippo Brunelleschi. Les Médicis acquirent le palais en 1560, et y emménagèrent. Actuellement, le palais abrite notamment la Galerie Palatine, la Galerie d'Art moderne et les appartements royaux.
- Le Palais Bartolini (Palazzo Bartolini o Palazzo degli Sportici) est l'hôtel le plus vieux de la ville (première mention en 1386). L'actuel palais fut construit par Baccio d'Agnolo autour de 1520, au même emplacement qu'il occupait depuis le XIIe siècle probablement. Il abrite en ses murs une tour du XIIe siècle, la torre Monalda , des verrières de Ulisse de Matteis du début du XXe siècle. Il est par ailleurs en plein centre de la ville, dans un quartier prestigieux, et entouré d'autres palais historiques (Palazzo Davanzati, Palazzo Strozzi, Palazzo dello Strozzino… )
- Le Palazzo Strozzi, résidence principale de la famille Strozzi jusqu'au xxe siècle, abrite, depuis la Seconde Guerre mondiale, un grand espace d'expositions.
- Le Palazzo Medici-Riccardi et la Chapelle des mages décorée par Benozzo Gozzoli
Les jardins
- Le Jardin de Boboli (Giardino di Boboli) est adjacent au Palais Pitti et au Forte Belvedere. Le jardin, construit pour Éléonore de Tolède, est remarquable pour sa collection de sculptures, qui vont de l'Antiquité romaine aux XVIe et XVIIe siècles.
- Le Jardin des simples (Giardino dei Semplici) est un département du Musée d'histoire naturelle de l'Université de Florence.
- Parco delle Cascine.
- Giardino delle Rose, près du Piazzale Michelangelo, vers la colline de San Miniato al Monte, Oltrarno (rive gauche du fleuve Arno).
- Orti Oricellari (jardins de la famille Rucellai), près de Santa Maria Novella.
- Giardino Bardini dans l'Oltrarno.
Les musées
- La Galerie des Offices (Galleria degli Uffizi) est sans conteste le plus beau musée de peinture d'Italie, et l'un des principaux au monde. Le palais qui l'accueille a été édifié entre 1560 et 1581 sur ordre de Cosme Ier pour centraliser l'administration. On trouve dans ses collections les toiles de grands maîtres de la Renaissance comme La Naissance de Vénus et Le Printemps de Botticelli, L'Annonciation de Léonard de Vinci, ou encore la Vénus d'Urbin de Titien, des tableaux de Cimabue et de Piero della Francesca. La Piazzale des Offices, sa galerie des grands hommes toscans.
- Le Museo Nazionale del Bargello (Bargello), considéré comme le deuxième musée de Florence par importance bien que moins connu des touristes que l'Accademia, abrite un grand nombre de sculptures médiévales et de la Renaissance, parmi lesquelles des chefs-d'œuvre de Donatello et de Michel-Ange, et une riche collection d'objets d'art.
- La Galerie de l'Académie (Galleria dell'Accademia) est l'un des musées incontournables de Florence. Il est abrité par l'Académie du dessin de Florence créée en 1562, transférée dans ses bâtiments en 1784 et comporte, depuis 1873, plusieurs œuvres de Michel-Ange, notamment le célèbre David, les quatre prisonniers et la Pietà da Palestrina ; une collection importante des peintures byzantines des peintres florentins.
- La Loggia dei Lanzi (loge des Lansquenets) qui comprend nombre de statues (originaux ou copies) dont le Persée de Cellini, l'Enlèvement des Sabines et Hercule luttant avec le Centaure de Giambologna, le viol de Polyxène de Pio Fedi.
- La Galerie Palatine (Galleria Palatina), est un musée situé au Palais Pitti. Construit sur ordre de Ferdinand II de Médicis, il fut décoré par Pierre de Cortone. Il regroupe les œuvres des collections Médicis et Lorraine. Les œuvres exposées couvrent principalement la période comprise entre les XVIe et XVIIIe siècles.
- La Galerie d'Art moderne dans une des galeries du palais Pitti.
- Le Musée du couvent San Marco qui abrite des œuvres de Fra Angelico, notamment ses fresques dans chacune des cellules des moines et son Annonciation à Marie.
- Le Museo di Storia della Scienza (Histoire de la science) : Instruments scientifiques (comme une sphère armillaire d'Antonio Santucci, un perspectographe), les collections Médicis et de la dynastie Lorraine, des laboratoires et des expositions thématiques, permanentes et temporaires. Dans une des vitrines consacrées à Galilée, on peut voir la relique momifiée de l'index de Galilée, celui-là même ayant désigné les astres qu'il voyait avec sa lunette astronomique lors de sa première présentation.
- Le Musée de l'Œuvre du Duomo (Museo dell'Opera del Duomo) qui contient des sculptures originales des façades du Duomo, des maquettes préliminaires et des outillages de sa construction ; les originaux des losanges et hexagones sculptés du Campanile ; les panneaux en bronze doré du Baptistère…
- Le musée et cénacle de San Salvi (chiesa di San Michele in San Salvi).
- Le Musée archéologique national et ses collections égyptiennes, grecques, romaines et étrusques (Arringatore, Chimère d'Arezzo, Sarcophage des Amazones…).
- Le musée de Opificio delle pietre dure, partie de l'Institut de restauration d'œuvres d'art de Florence.
- Le Musée d'histoire naturelle de l'Université de Florence, divisé en 6 sections.
- Le Museo di Firenze com'era
- Le Musée Salvatore Ferragamo, dédié au travail créatif du styliste italien, se trouve à l'intérieur du Palais Spini Feroni, le siège historique de la maison de couture.
Les loggias
Bâtiment ouvert, la loggia accueille beaucoup des activités des Florentins, marchés couverts ou lieux d'exposition ouverts jour et nuit :
- Loggia del Bigallo et son musée.
- Loggia del Grano
- Loggia del Mercato Nuovo et son Porcellino.
- Loggia Rucellai
- Loggia dei Lanzi : unique musée en plein air avec ses statues, de Cellini, Giambologna, Pio Fedi, Flaminio Vacca…
- Loggia dei Servi di Maria
- Loggia dei Tessitori
- Loggia del Pesce
- Mercato Centrale
- Mercato San Lorenzo
Les fontaines
- Fontana del Bacchino, au jardin de Boboli
- Fontana del Carciofo
- Fontana del Nettuno, la fontaine de Neptune de Bartolomeo Ammannati, sur la piazza della Signoria
- Fontana dell'Oceano
- Fontana dello Sprone
Les places
- Piazza della Signoria
- Piazza del Carmine
- Piazza San Giovanni
- Piazza Santa Croce
- Piazza del Duomo
- Piazza di Castello
- Piazzale Michelangelo
- Piazza Ognissanti
- Piazza della Passera
- Piazza della Repubblica : un dégagement obtenu au XIXe siècle après la destruction du Mercato Vecchio et du ghetto pendant le Risanamento.
- Piazza San Felice in Piazza
- Piazza San Firenze
- Piazza San Marco
- Piazza San Lorenzo
- Piazza Santa Maria Novella
- Piazza della Santissima Annunziata
- Piazza Santo Spirito
- Piazza Santa Trinita
- Piazzale des Offices : une petite place, le passage à travers le cortile des Offices, une galerie des grands hommes toscans et leurs statues.
- Piazza Oberdan : place ornée du buste de Guglielmo Oberdan par Ugo Cipriani
L'architecture militaire
- La Forteresse de Basso
- Le Forte Belvedere
- Les fortifications entourant la ville, les Mura di Firenze (ce qu'il en reste depuis le réaménagement urbanistique de la ville au XIXe siècle, le Risanamento).
- Les portes d'entrée dans la ville du temps de l'intégrité des fortifications, certaines restent de vrais portes comme la Porta Romana ou la Porta San Giorgio ; d'autres sont devenues des monuments au centre des places récentes le long des boulevards périphériques (Viali di Circonvallazione) comme la Porta San Gallo sur la Piazza della Libertà, la Porta San Niccolò sur la Piazza Giuseppe Poggi, la Porta alla Croce sur la Piazza Beccaria, etc.
Les cafés historiques
- Gran Caffè Doney
- Caffè Gilli
- Giubbe Rosse
- Caffè Michelangiolo
- Caffè Paszkowski
- Rivoire
Art dans la ville
Événements
Festivals
- le Festival du film français de Florence destiné à favoriser les échanges de la production cinématographique de la France et de l'Italie entre ces deux pays.
- La Biennale Internazionale dell'Arte Contemporanea, depuis 1995 à la Forteresse de Basso.
Folklore
- Le Scoppio del Carro, l'explosion du char chaque année devant la cathédrale Santa-Maria del Fiore pour le dimanche de Pâques.
- Le tournoi de calcio, qui a lieu chaque année devant la basilique Santa-Croce, qui maintient la tradition de jeu de balle au pied florentin hérité du Moyen Âge.
Blason
Le lys rouge (il Giglio), distinct des lys de l'Emblème des Rois de France, symbolise la cité de Florence.
Il est nommé « fleur de lys florencée » et est semblable au meuble présent dans les armes de Lille. Ce symbole figure sur l'ancienne monnaie de la cité-État, le florin (fiorino à rapprocher tant de fiore - fleur - que de Fiorentia - ancien nom toscan de la cité), et lui donne son surnom littéraire, la Cité au lys rouge.
Économie
Florence a une économie diversifiée active surtout dans le secteur tertiaire. Important centre ferroviaire et routier, la ville est aussi le siège d’une activité industrielle mécanique (comme Selex Galileo, Beta Motor ou la Nuovo Pignone), chimique, pharmaceutique (le Groupe Menarini par exemple), le travail du cuir (Braccialini), de l’habillement (souvent dans le secteur du luxe, comme Roberto Cavalli, Gucci, Ermanno Scervino et Ferragamo), du mobilier. Il y a de nombreuses entreprises typographiques et éditoriales ainsi qu’un artisanat florentin, d’antique réputation, surtout dans le secteur mobilier (ébénisterie), de la porcelaine (Richard Ginori), de la carte décorée, du bronze et de l’orfèvrerie.
Une ressource importante de la ville est le tourisme, avec à peu près 35 000 chambres d’hôtes et 23 000 emplacements hors hôtel (campings, locations de chambre ou gîtes). Le nombre annuel de nuitées s’élève à 10 millions, un tiers des touristes sont italiens, 20 % américains, 13 % allemands, 8 % japonais, 7,8 % anglais, 5,7 % français et 5 % espagnols. La Galerie des Offices reçoit 1 875 000 visiteurs, tandis que la Galleria dell'Accademia reçoit 1 200 000 visiteurs. La fréquentation de Florence liée aux congrès et aux foires s’est largement développée grâce au réaménagement au cours des années 1990 du centre des congrès[3].
Dans le secteur du service, le secteur bancaire (Banca Toscana, Banca CR Firenze) et des assurances (La Fondiaria) est important.
Commerce
La ville est un centre important du commerce, avec une activité de haute spécialisation et très diversifiée. Le centre de la ville, outre l’activité liée au tourisme et à l’accueil, est l’hôte de nombreuses activités traditionnelles (travail du cuir), magasins de produits artisanaux et produits typiques. Les dernières années du XXe siècle ont vu l’érosion de l’activité artisanale au profit des grandes chaines internationales actives surtout dans le secteur de la mode, qui par des magasins associés aux marques les plus importantes du secteur, ont créé (surtout via de’ Tornabuoni, via della Vigna Nuova, via degli Strozzi) un quartier de commerce de luxe.
La grande distribution est active dans la zone externe au centre urbain et près de l’aéroport de Florence-Peretola, Osmannoro concentre de nombreuses activités industrielles.
Transports
Florence se trouve sur l'axe principal de la liaison nord-sud de l'Italie et elle est raccordée au principal réseau d'infrastructure et de transport.
Transports urbains
En ville, il existe des pistes cyclables mais leur entretien laisse à désirer ainsi que les liaisons entre les différentes pistes. Utiliser le vélo en dehors du centre historique s’avère assez dangereux à cause de l’importance du trafic.
À Florence, il existe un service de covoiturage.
Bus
Les transports urbains à Florence sont constitués de lignes d’autobus et minibus (utilisés dans le centre de la ville) administrés par l’ATAF (site) qui gère aussi deux lignes touristiques avec des autobus à double étage découverts.
Il existe aussi un réseau d’autobus long parcours, les principales agences sont SITA, Copit, CAP et Lazzi.
Tramway
Pour lutter contre l’engorgement chronique des rues à cause du trafic, la ville s'est lancée dans la construction d'un réseau moderne de tramway. Cependant un certain nombre de citoyens opposés au projet ont réclamé un référendum qui s’est tenu le [4]. La majorité des votants a toutefois approuvé le projet. Une première ligne reliant la gare centrale à Scandicci a été inaugurée le 14 février 2010[5]. Elle a 14 stations sur une longueur de 7,8 kilomètres[5]. La ville espère accueillir 9,8 millions de passagers par an à bord de cette première ligne[5]. Après appel d'offre, l'exploitation et la maintenance ont été attribuées pour une durée de 30 ans à RATP Dev, filiale de la RATP[5]. RATP Dev travaille également à la conception de deux autres nouvelles lignes de tramway (lignes 2 et 3)[5].
Zone à trafic limité (ZTL)
Le centre historique de la ville est fermé au trafic à l’exception des autobus, des taxis et des résidents en possession d’un permis. Cette zone est appelée « ZTL » (Zone à Trafic Limité) et est divisée en cinq secteurs. L’entrée est protégée par une porte télématique. L’interdiction d’accès de la ZTL est de 7 h 30 à 19 h 30 les jours fériés et le samedi jusqu’à 18 h. L’été, l’interdiction est étendue la nuit de 22 h 30 à 3 h les jeudis, vendredis et samedis. La traversée est possible aux véhicules à traction animale, aux bicyclettes, aux cyclomoteurs et aux motos. À l'intérieur du centre historique, des zones piétonnes sont strictement réservées aux piétons et aux cyclistes.
Zone à stationnement contrôlé (ZCS)
En dehors du centre historique, ZCS (Zone à stationnement contrôlé) se compose de 14 zones correspondant aux autres parties de la ville. La ZCS est gérée par la société Servizi alla Strada S.P.A.[6] qui s’occupe de contrôler les parkings de la ville. Les résidents peuvent demander à la commune un permis afin de pouvoir stationner leur véhicule dans leur zone résidentielle ; en dehors de la zone, le stationnement est payant pour les Florentins comme pour les étrangers.
Routes et autoroutes
La ville est desservie par deux autoroutes, l'A1 et l'A11, qui la relient à la côte toscane et au nord et au sud de l'Italie. De plus, d'autres routes nationales et régionales l'unissent au reste de la Toscane et à l'Émilie-Romagne, la ville est reliée par deux grandes voies respectivement à Sienne et au Valdarno inférieur vers Pise et Livourne.
Important nœud routier, Florence est le point de départ et de passage de plusieurs routes nationales dont la Via Cassia qui conduit à Rome et la Via della Futa qui rejoint Bologne.
Transport ferroviaire
Trenitalia est l'unique gestionnaire des transports ferroviaires sur Florence. Les gares sur le territoire communal sont :
- Campo di Marte (transport local et national)
- Cascine (transport local) (non active)
- Castello (transport local)
- Rifredi (transport local et national)
- Rovezzano (transport local)
- Santa Maria Novella (transport local, national et international) chef-d'œuvre du mouvement moderne en architecture.
- San Marco Vecchio (transport local)
- Statuto (transport local)
- Le Cure (transport local)
- Piaggie (transport local)
- Salviati (transport local) (non active)
Train à grande vitesse (TAV)
Avec l'entrée en fonction du train à grande vitesse TAV, la ville est desservie selon l'axe principal Turin-Milan-Naples. Il existe un projet de tunnel souterrain qui atteindra la future gare de Florence Belfiore afin d'éviter de desservir la gare de Santa-Maria-Novella qui est en Cul-de-sac[7].
Transport aérien
Florence dispose d'un aéroport qui se trouve sur le territoire de la commune de Sesto Fiorentino à 4 km au nord-ouest du centre ville. Il existe des liaisons avec le plus grand aéroport toscan, l'aéroport Galileo Galilei de Pise.
Administration
Hameaux ou quartiers
Galluzzo, Settignano, Le Piagge, Brozzi, Gavinana, Isolotto, Trespiano, Legnaia, Soffiano, Ponte a Greve, Rovezzano, Novoli, Careggi, Peretola, Sollicciano, Rifredi, Borgo San Frediano, Oltrarno
Communes limitrophes
Bagno a Ripoli, Campi Bisenzio, Fiesole, Impruneta, Scandicci, Sesto Fiorentino, Prato.
Démographie
Comme beaucoup d'autres villes en Italie, la population de retraités est bien supérieure à celles de jeunes (moins de 14 ans) et en constant vieillissement. Les chiffres suivants sont de mai 2006 (font:Ufficio comunale di statistica).
Structure par âge
Quartier | 0-14 | 15-64 | 65+ |
---|---|---|---|
1 | 7 026 | 45 380 | 14 635 |
2 | 9 829 | 53 815 | 24 844 |
3 | 4 854 | 24 371 | 11 654 |
4 | 7 580 | 42 067 | 16 921 |
5 | 11 811 | 65 063 | 26 772 |
Total Commune (%) | 41 100 (11 %) | 230 696 (63,2 %) | 94 826 (25,8 %) |
Famille
Quartier | 1 membre | 2 membres | 3 membres | 4 membres | 5 membres | 6 membres | 7+ membres | Total famille | Nombre moyen | Couples en cohabitation | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 20 304 | 7 723 | 4 752 | 2 740 | 617 | 182 | 83 | 36 401 | 1,8 | 1.376 | ||
2 | 18 342 | 11 555 | 7 228 | 4 438 | 975 | 212 | 91 | 42 841 | 2,1 | 878 | ||
3 | 6 984 | 5 348 | 3 575 | 2 079 | 518 | 122 | 60 | 18 686 | 2,2 | 411 | ||
4 | 10 308 | 8 496 | 6 065 | 3 622 | 852 | 204 | 101 | 29 648 | 2,2 | 402 | ||
5 | 19 909 | 13 475 | 8 684 | 5 209 | 1 143 | 325 | 207 | 48 952 | 2,1 | 662 | ||
Total Commune | 75 847 | 46 597 | 30 304 | 18 088 | 4 105 | 1 045 | 542 | 176 528 | 2,1 | 3 729 | ||
Profil ethnique
La population de Florence est à peu près à 91,5 % d’origine italienne. La population étrangère comprend 33 603 individus dont :
- 10,0 % de Chinois (3 990 personnes) ;
- 10,0 % d'Albanais (3 864 personnes) ;
- 9 % de Philippins (3 190 personnes) ;
- 7 % de Roumains (2 743 personnes).
Évolution démographique
Habitants recensés
Sports
- Course de côte della Consuma
- Associazione Calcio Fiorentina
Personnalités
- Dante Alighieri
- Giotto di Bondone
- Donatello
- Fra Angelico
- Sandro Botticelli
- Léonard de Vinci
- Fra Bartolomeo
- Paolo Uccello
- Telemaco Signorini
- Francesco d'Ubertino
- Bronzino
- Giorgio Vasari
- Enrico Coveri
- Roberto Cavalli
- Carlo Collodi
- Guccio Gucci
- Antonio Meucci
- Tiziano Terzani
- Emilio Pucci
- Benvenuto Cellini
- Matteo Renzi
Jumelages, pactes d'amitié et pacte de fraternité
La ville de Florence est jumelée avec[8]:
- Reims (France) depuis le
- Kassel (Allemagne) depuis 1958
- Fès (Maroc) depuis le
- Philadelphie (États-Unis) depuis le
- Édimbourg (Écosse) depuis le
- Asmara (Érythrée) depuis le
- Kyōto (Japon) depuis le
- Kiev (Ukraine) depuis le
- Dresde (Allemagne) depuis le
- Nankin (Chine) depuis le
- Salvador (Brésil) depuis le
- Sydney (Australie) depuis le
- Koweït (Koweït) depuis le
- Turku (Finlande) depuis le
- Nazareth (Israël) depuis le
- Ispahan (Iran) depuis le
- Riga (Lettonie) depuis le
- Tirana (Albanie) depuis le
- Athènes (Grèce) depuis le
- Puebla (Mexique) depuis le
- Valladolid (Espagne) depuis le
- Budapest (Hongrie) depuis le
- Tlemcen (Algérie)[9]
La ville a signé des pactes d'amitié avec[8]:
- Gifu (Japon) depuis 2008
- Cracovie (Pologne) depuis 1985
- Istanbul (Turquie) depuis 1985
- Malmö (Suède) depuis 1989
- Cannes (France) depuis 1991
- Sarajevo (Bosnie-Herzégovine)
- Providence (États-Unis) depuis 1998
- Olomouc (République tchèque) depuis 1997
- Porto-Vecchio (France) depuis 2007
- Jeonju (Corée du Sud) depuis 2007
- Hébron (Palestine) depuis 2007
- Ningbo (Chine) depuis 2008
- Tallinn (Estonie) depuis 2009
- Arequipa (Pérou) depuis 2009
- Bethléem (Palestine)
Florence entretient aussi un pacte de fraternité avec[8]:
- Mauthausen (Autriche) depuis le
Vues
Bibliographie
- Florence, Gallimard, coll. « Guides Gallimard », (ISBN 2-7424-0185-7)
Notes et références
- ↑ (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- ↑ http://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Florence/119717
- ↑ Tout le paragraphe sur les données du tourisme provient de Turismo 2000, dati sugli aspetti essenziali del movimento turistico nella provincia di Firenze, Agence pour le tourisme Florence, 2001.
- ↑ (it) Referendum tramvia, page créée le 18 février 2008, consultée le 6 avril 2008
- 1 2 3 4 5 « La RATP met en service le tramway de Florence », sur lesechos.fr, Les Echos (consulté le 5 mars 2011)
- ↑ site de la Servizi alla Strada S.P.A.
- ↑ (en)An end to the tunnel? The Florentine, 22 octobre 2009.
- 1 2 3 Patti di gemellaggio, amicizia e fratellanza
- ↑
Voir aussi
Articles connexes
- Histoire de Florence
- Théocratie à Florence
- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants
- Syndrome de Stendhal relatif au syndrome du voyageur, typique de la ville, de ses monuments et des richesses culturelles qu'ils contiennent.
- Grande synagogue de Florence
- Personnalités nées à Florence
- École florentine
Liens externes
- (it) Site officiel
- Portail de Florence
- Portail de la Toscane