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Humanisme

Humanisme

Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne le courant de pensée général. Pour le mouvement philosophique de la période de la Renaissance européenne, voir Humanisme de la Renaissance. Pour les autres significations, voir Humanisme (homonymie).
Quatre philosophes humanistes pensionnés par les Médicis : Marsile Ficin, Cristoforo Landino, Ange Politien et Démétrios Chalcondyle (fresque de Domenico Ghirlandaio).

L’humanisme est un courant culturel européen, trouvant ses origines en Italie, principalement autour de la Toscane, qui s'est développé à la Renaissance[1]. Renouant avec la civilisation gréco-romaine, les intellectuels de l'époque manifestent un vif appétit de savoir (philologie notamment). Considérant que l’Homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées, ils considèrent la quête du savoir et la maîtrise des diverses disciplines comme nécessaires au bon usage de ces facultés. Ils prônent la vulgarisation de tous les savoirs, dont religieux ; la parole divine doit être accessible à toute personne, quelles que soient ses origines ou sa langue (traduction de la Bible en latin par Érasme en 1516).

Ainsi, cet humanisme vise à diffuser plus clairement le patrimoine culturel. L’individu, correctement instruit, reste libre et pleinement responsable de ses actes dans la croyance de son choix. Les notions de liberté ou libre arbitre, de tolérance, d’indépendance, d’ouverture et de curiosité sont, de ce fait, indissociables de la théorie humaniste classique.

Par extension, on désigne par « humaniste » toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain. Une vaste catégorie de philosophies portant sur l'éthique affirme la dignité et la valeur de tous les individus, fondée sur la capacité de déterminer le bien et le mal par le recours à des qualités humaines universelles, en particulier la rationalité<ref name=Oxford Dictionnary">Compact Oxford English Dictionary, Oxford University Press,  :

« humanism. 1 a rationalistic system of thought attaching prime importance to human rather than divine or supernatural matters. 2 a Renaissance cultural movement which turned away from medieval scholastic-ism and revived interest in ancient Greek and Roman thought. »

</ref>,[2]. L'humanisme implique un engagement à la recherche de la vérité et de la moralité par l'intermédiaire des moyens humains, en particulier les sciences, en solidarité avec l'humanité. En mettant l'accent sur la capacité d'auto-détermination, l'humanisme rejette la validité des justifications transcendantes de l'époque, alors éloignée des questions phénoménologiques du XXe siècle, jugées comme une dépendance à l'égard du surnaturel et de la croyance. tels certains textes présentés comme d'origine divine. Les humanistes développent une morale universelle fondée sur la communauté de la condition humaine[3]. L'humanisme est composante d'une variété de systèmes philosophiques plus spécifiques et de plusieurs écoles de pensée religieuse.

Humanisme et philosophie

Dans l'acception actuelle, l'humanisme s'inspire de cette définition philosophique. On parle, par exemple, de l'humanisme gouvernemental « militant » de Voltaire, ou du contestataire et engagé Paul Henri Dietrich, baron d'Holbach.

Depuis Montaigne, l'humanisme, ainsi conçu, a été un des éléments les plus constants de la pensée française.

  • Sens courant donné à l'humanisme: L'humanisme pratique ou moral consistait à s'imposer, vis-à-vis de tout être humain, des devoirs et des interdits éthiques : ne pas tuer, ne pas torturer, ne pas opprimer, ne pas asservir, ne pas violer, ne pas voler, ne pas humilier… Fondé sur le respect et la justice, cet humanisme-là revient donc à respecter les droits fondamentaux de l'être-humain. C'est dans ce sens qu'André Comte-Sponville s'exprime : « L'homme n'est pas mort : ni comme espèce, ni comme idée, ni comme idéal. Mais il est mortel ; et c'est une raison de plus pour le défendre ». (Présentations de la philosophie)

Un courant humaniste en émergence depuis les années 69 est désigné sous l'appellation d'« humanisme environnemental », ou d'« écologie humaniste », développant une philosophie de l'évolution (voir humanisme évolutif).

« Bien que les formes dominantes d'humanismes soient agnostiques (et typiquement rejettent l'existence du surnaturel), toutes les formes d'humanisme ne sont pas dans ce cas. » Par exemple, le cartésianisme, c’est-à-dire la philosophie de Descartes, non seulement ne nie pas l'existence de Dieu, mais prétend en énoncer la démonstration (Méditations métaphysiques III et V). Dans les pays anglo-saxons, le terme désigne le rejet de croyances basées uniquement sur des dogmes, sur des « révélations » et intuitions, sur la mystique ou ayant recours au surnaturel, sans évidences vérifiables.

C'est un courant philosophique qui énonce la primauté de l'humain et des lois tout à fait naturelles sur les pré-croyances religieuses et la croyance en un (ou plusieurs) être(s) divin(s) surnaturel(s). On retrouve dans les organisations humanistes des athées, des agnostiques, des libre penseurs, des sceptiques ainsi que des croyants, qui affirment que l'éthique peut et doit exister sans qu'intervienne le fait religieux (justice immanente et Jugement Dernier).

Le sens contemporain du terme français, qui n'a pas vraiment varié depuis le XVIIIe siècle, est assez voisin de ce sens anglophone. D'autre part, le terme français d'humanisme au XVIIIe siècle a une connotation plus athée que le terme humaniste au XVIe siècle.

Racines de l'humanisme moderne

Certains humanistes modernes voient dans l'humanisme de la Renaissance la prise de conscience d'un courant qui a des racines profondes non seulement dans le monde antique de l'Occident mais également en Asie. Confucius semble être l'un des premiers philosophes à exclure formellement le divin dans sa recherche de l'harmonie sociale : sa morale est complètement dépourvue de toute finalité métaphysique. De même, la version originale du bouddhisme (selon le canon de Pali) comprend la notion d'âme mais pas celle de divinités et son but reste l'accomplissement de l'homme.

Dans l'Antiquité grecque, Protagoras, affirmant que « L'Homme est la mesure de toute chose », illustre le scepticisme antique à l'égard des divinités. Démocrite, avec son explication, de même plus tard qu'Épicure, n'a pas besoin de dieux pour établir son éthique. En 431 av. J.-C., le stratège d'Athènes, Périclès, pour honorer les guerriers athéniens morts au combat lors de la Guerre du Péloponnèse, prononce une oraison funèbre dans laquelle n'est faite aucune mention aux dieux[4].

Humanisme et moralité

L’humanisme est porteur de valeurs universelles. Il s’oppose, en particulier, au relativisme moral. Pour un humaniste, il existe des principes moraux qui aident l’humanité à survivre et à prospérer et qui font avancer la civilisation, et il y en a d’autres qui peuvent la faire régresser vers la stagnation et même vers la barbarie. Le Dr Rodrigue Tremblay a fait valoir que les principes moraux humanistes — lesquels remontent aux philosophes des Lumières (XVIIe siècle et XVIIIe siècle) — ont un attrait universel par leur logique et leur efficacité et ils transcendent toutes les cultures. En effet, selon Tremblay, (voir Le Code pour une éthique globale, 2009), on peut définir le bien et le mal a priori et empiriquement selon qu’un principe moral accroit ou non le bonheur du plus grand nombre. L’éthique humaniste se situe dans la tradition du conséquentialisme de Jérémie Bentham et de l'utilitarisme de John Stuart Mill[précision nécessaire].

À titre d’exemple, voler et le non-respect de la propriété empêchent l’économie de bien fonctionner et appauvrit le plus grand nombre. La séparation des Églises et de l'État garantit la liberté de conscience du plus grand nombre. Les guerres impériales de conquête perturbent la paix et l’harmonie entre les peuples et sont facteurs de meurtres et de misères. La démocratie consacre la dignité et la valeur intrinsèque de chaque être humain et lui permet de partager le pouvoir. .etc.

Critiques

À la Renaissance, des humanistes ont été liés au développement de la kabbale et à l'ésotérisme, ce qui provoqua des controverses. Marin Mersenne est resté célèbre pour avoir dénoncé une secte philosophique qui réunissait Mirandole, Cornelius Agrippa et Francesco di Giorgio.

Au XXe siècle, le théologien catholique Henri de Lubac a écrit Le drame de l'humanisme athée : selon lui, l'humanisme athée exalte le libre arbitre jusqu'à l'excès. Il dit que l'humanisme moderne constitue une forme nouvelle de pélagianisme, c'est-à-dire une religion humaniste privée de grâce[réf. nécessaire].

Lubac pensait que l'orgueil de l'être humain pour soi était la cause principale de l'athéisme moderne. Il écrivit que la doctrine humaniste athée conduisait immanquablement vers un manque d'humilité et un manque de charité.

Sur le plan éthique, les valeurs humanistes ont été critiquées par Pierre-André Taguieff comme étant prométhéennes. Selon lui, il déresponsabilise l'être humain et encourage des pratiques douteuses comme l'eugénisme[5]. Plus généralement, une certaine conception de l'humanisme peut amener à voir l'Homme comme un "Être Suprême" ayant le droit (et même le devoir) de s'approprier la nature et d'en faire une exploitation sans limite.

À l'échelle mondiale, certains aspects de l'humanisme philosophique, ainsi que la dénomination, ont été repris par le Mouvement Humaniste, fondé en 1969 par l'Argentin Mario Rodriguez Cobos. Les valeurs exprimées insistent sur la solidarité, la non-violence active, la non-discrimination, l'autogestion. En France, ce mouvement, dénommé désormais Parti humaniste, a été cité dans le Rapport parlementaire sur les sectes de décembre 1995[6].

Martin Heidegger a critiqué l'humanisme à partir d'un questionnement qui se veut absolument radical dans sa fameuse "lettre sur l'humanisme" adressée à Jean Beaufret en 1946 : pour lui, l'humanisme ne pense pas de manière suffisante l'essence de l'être humain, restant à sa définition comme animale rationale. En réalité, il s'agirait de penser celui-ci dans son rapport à l'Être et par-là sortir de sa détermination métaphysique (celle-ci ayant en fin de compte mené à l'utilitarisme social, etc.).

L'humanisme a aussi été accusé de promouvoir une vision universaliste de l'Homme reflétant excessivement un système de valeurs propre à la civilisation occidentale, de nature à légitimer l'impérialisme.

Avenir de l'humanisme

Alors que s'est développé dans les années 1970 l'antihumanisme (en) (position philosophique que l'on retrouve dans le marxisme, la psychanalyse et le structuralisme et qui considère que l'idée de nature humaine est une illusion idéologique) et qu'émerge le concept de « post-humain », certains auteurs s'interrogent sur l'avenir de l'humanisme au XXIe siècle.

Selon Jean-Paul Baquiast, « on peut penser que le posthumanisme poursuivra les mêmes buts que l'humanisme actuel, mais avec un référentiel de valeurs qui devra être adapté, car les obstacles à surmonter et les buts à atteindre auront eux-aussi changé »[7].

Paul Baquiast précise que si « le premier humanisme a été l’affirmation de l’individu arraché à ses chaines d’appartenances sociale et religieuses, l’humanisme de demain sera peut-être celui de l’ouverture aux réseaux d’échanges et aux chaînes de solidarité, ainsi qu’une plus grande communion avec ce qui n’est pas humain au sein de la nature comme, un jour peut-être, au sein du monde de l’artificiel »[8].

Dès lors, faut-il remplacer le terme « humanisme » par celui de « posthumanisme » ? Refusant pour sa part le « fantasme du posthumanisme » et sa fascination pour l'intelligence artificielle dans lesquels il ne voit qu'« un antihumanisme de plus »", Hervé Fisher préfère parler d'« hyperhumanisme » : « L’hyperhumanisme, ce pourrait être aussi ce renforcement de notre conscience et de notre volonté de choisir notre avenir, de donner un sens humain à l’Univers en assumant les risques de la technoscience, les risques de notre liberté nouvelle, et en construisant une éthique collective capable d’assurer notre sécurité et notre progrès sur la base non plus de la lutte entre les individus et les peuples, mais de la solidarité (des liens) entre les hommes et d’un sens plus élevé de nos responsabilités »[9].

Symbole

L’homme de Vitruve, le très célèbre dessin de Léonard De Vinci représentant les proportions du corps humain (croquis d'un homme à quatre bras et quatre jambes inscrit dans un cercle et un carré), est le symbole de l’humanisme.

Croquis de Léonard de Vinci, L'homme de Vitruve.

Liste d'humanistes par époques

Cet article contient une ou plusieurs listes.
Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture.
1. XIVe siècle 
Pétrarque (1304-1374)
Boccace (1313-1375)
Coluccio Salutati (1331-1406)
Benvenuto da Imola (1338-1390)
Geoffrey Chaucer (Londres vers 1343 – 1400)
2. XVe siècle 
Poggio Bracciolini (1380-1459)
Guarino Veronese (1374-1460)
Leonardo Bruni (1370-1444)
Jan Van Eyck ( vers 1390 - vers 1441)
François Philelphe (1398- 1481)
Nicolas de Cues (1401-1464)
Lorenzo Valla (1407-1457)
Giovanni Pontano (1426-1503)
Giulio Pomponio Leto (1428-1497)
Guillaume Fichet (1433- vers 1480 ou 1490)
Marsile Ficin (1433-1499)
Léonard de Vinci (1452- 1519)
Johannes Reuchlin (1455-1522)
Jean Pic de la Mirandole (1463-1494)
Leon Baptiste Alberti (1404-1472)
3. XVIe siècle 
Jacques Lefèvre d'Étaples (v. 1450-1537)
Érasme (v. 1466-1536)
Guillaume Budé (1467-1540)
Machiavel(1469 - 1527)
Thomas More (1478-1535)
Beatus Rhenanus (1485-1547)
Georgius Macropédius (1487-1558)
Guillaume Du Bellay(1491-1543)
Juan Luis Vivès (1492-1540)
François Rabelais (1494-1553)
Étienne Dolet (1509-1546)
Joachim Du Bellay (1522-1560)
Louise Labé (1524-1566)
Pierre de Ronsard (1524-1585)
Étienne de La Boétie (1530-1563)
Michel de Montaigne (1533-1592)
Giordano Bruno (1548-1600)
Blaise de Vigenère (1523-1596)
Isaac Casaubon (1559-1614)
Ambroise Paré (1510-1590)
4. XVIIe siècle 
Galilée (1564-1642)
Tommaso Campanella (1568-1639)
Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637)
Thomas Hobbes (1588-1679)
Pierre Gassendi (1592-1655)
René Descartes (1595-1650)
Baruch Spinoza (1632-1677)
Jean Meslier (1664-1729)
5. XVIIIe siècle 
Giambattista Vico (1668-1744)
Montesquieu (1689-1755)
David Hume (1711-1776)
Paul Henri Dietrich, baron d'Holbach (1723-1789)
Emmanuel Kant (1724-1804)
Nicolas de Condorcet (1743-1794)
Thomas Jefferson (1743-1826)
Jeremy Bentham (1748-1832)
Jean-Baptiste-Gaspard d'Ansse de Villoison (1750-1805)
William Blake (1757-1827)
Gracchus Babeuf (1760-1797)
Olympe de Gouges (1748-1793)
6. XIXe siècle 
Victor Hugo (1802-1885)
Ludwig Feuerbach (1804-1872)
Alexis de Tocqueville (1805-1859)
John Stuart Mill (1806-1873)
Giuseppe Mazzini (1808-1872)
Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865)
Karl Marx[10] (1818-1883)
Henri Dunant (1828-1910)
Émile Zola (1840-1902)
Friedrich Nietzsche (1844-1900)
Ludwik Lejzer Zamenhof (1859-1917)
7. XXe siècle 
Jakob von Uexküll (1864-1944)
Bertrand Russell (1872-1970)
Carl Gustav Jung (1875-1961)
Albert Schweitzer (1875-1965)
Albert Einstein (1879-1955)
Stefan Zweig (1881-1942)
Mohandas Karamchand Gandhi (1869-1948)
Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)
Erich Fromm (1900-1980)
Théodore Monod (1902-2000)
Sœur Emmanuelle (1908-2008)
Claude Lévi-Strauss (1908-2009)
René Etiemble (1909-2002)
Anjezë Gonxhe Bojaxhiu (dite Mère Teresa 1910-1997)
Henri Grouès (dit l'Abbé Pierre) (1912-2007)
Albert Camus (1913-1960)
Marudu Gopalan Ramachandran (1917-1987)
Stéphane Hessel (1917-2013)
Isaac Asimov (1920-1992)
Gilbert Simondon (1924-1989)
Albert Jacquard (1925-2013)
Martin Luther King Jr (1929-1968)
Pierre Bourdieu (1930- 2002)
Marc Fumaroli (1932-)
Jean Ziegler (1934-)
Bernard Assiniwi (1935-2000)
Mario Rodríguez Cobos (1938-2010)
Richard Stallman (1953-)

Notes et références

  1. Humanisme Encyclopédie Larousse 2015 lire en ligne
  2. (en) Collins Concise Dictionary, HarperCollins,  :
    « The rejection of religion in favour of a belief in the advancement of humanity by its own efforts. »
  3. (en) « Definitions of humanism (subsection) », Institute for Humanist Studies (consulté le 11 août 2008)
  4. (fr) Thucydide, livre II
  5. « La philosophie dans le laboratoire », Le Monde, 15 juin 2007
  6. Rapport au nom de la Commission d'enquête sur les sectes, no 2468, Assemblée nationale (France)
  7. Jean-Paul Baquiast, Ce monde qui vient: sciences, matérialisme et posthumanisme au XXIe siècle, L'Harmattan, 2014
  8. Paul Baquiast, préface de Jean-Paul Baquiast, Ce monde qui vient: sciences, matérialisme et posthumanisme au XXIe siècle, L'Harmattan, 2014
  9. Hervé Fisher : L’hyperhumanisme contre le posthumanisme
  10. Marx et Satan, p. 5

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Hugues Barthélémy, Simondon ou l'Encyclopédisme génétique, Paris, P.U.F., 2008.
  • Philippe Hubert, Humanum est…, recueil no 1, 2007 ISBN 978-2-911137-05-1
  • Bernard Quilliet, La tradition humaniste, VIIIe siècle av. J.-C.XXe siècle apr. J.-C., Fayard, 2002.
  • Marc Carl, Discours sur l'écologie humaniste et sur la philosophie de l'évolution, LEAI, Paris, 1997-2002.
  • Jean Delumeau, une histoire de la Renaissance, Perrin, 1999, ISBN 2-262-01288-1
  • Philosophies de l'humanisme, Revue L'Art du Comprendre, 2006, no 15.
  • Jacques Maritain, Humanisme Intégral, Paris, édition Montaigne, 1936.
  • Francisco Rico, Le rêve de l'humanisme - de Petrarque à Erasme, Les Belles Lettres - Coll. L'Âne d'or - Paris 2002, ISBN 2-251-42019-3
  • Emmanuel Faye, Philosophie et perfection de l'homme. De la Renaissance à Descartes, Paris, Librairie J. Vrin, « Philologie et Mercure » 1998 ISBN 2-7116-1331-3.
  • Stéphane Toussaint, Humanismes - Antihumanismes - De Ficin à Heidegger, Tome I (Tome II à paraître), Les Belles Lettres - L'Âne d'Or, Paris, février 2008, ISBN 978-2-251-42033-2
  • Rodrigue Tremblay, Le Code pour une éthique globale, vers une civilisation humaniste, janvier 2009, (ISBN 978-2-89578-173-8)
  • « Humanisme Encyclopédie Larousse », .

Articles connexes


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