Compiègne
Compiègne | |||||||||||
La place de l'Hôtel-de-Ville. |
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Blason | |||||||||||
Administration | |||||||||||
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Pays | France | ||||||||||
Région | Picardie | ||||||||||
Département | Oise (sous-préfecture) | ||||||||||
Arrondissement | Compiègne (chef-lieu) | ||||||||||
Canton | Compiègne-1 Compiègne-2 | ||||||||||
Intercommunalité | Agglomération de la région de Compiègne | ||||||||||
Maire Mandat |
Philippe Marini 2014-2020 | ||||||||||
Code postal | 60200 | ||||||||||
Code commune | 60159 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Compiégnois | ||||||||||
Population municipale |
40 028 hab. (2012) | ||||||||||
Densité | 754 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 49° 24′ 54″ N 2° 49′ 23″ E / 49.4149, 2.82305649° 24′ 54″ Nord 2° 49′ 23″ Est / 49.4149, 2.823056 | ||||||||||
Altitude | Min. 31 m – Max. 134 m | ||||||||||
Superficie | 53,10 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Liens | |||||||||||
Site web | compiegne.fr | ||||||||||
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Compiègne [kɔ̃ piɛɲ] est une commune française située dans le département de l'Oise, dont elle est sous-préfecture, en région Picardie.
Géographie
Localisation
La ville de Compiègne est située en aval du confluent des rivières Oise et Aisne, dans le département de l'Oise. Elle en constitue la troisième aire urbaine, avec 97 861 habitants[1].
Au sud-est s'étend la forêt domaniale de Compiègne.
La cité se situe aux limites du Valois et du Soissonnais, point de jonction naturel des trois zones géographiques et culturelles que sont la Picardie, la Champagne et l'Île-de-France. De par sa position géographique, Compiègne subit d'ailleurs l'influence de nombreuses villes et agglomérations alentour, dans, et en dehors de la Picardie[2] :
Ville / Département | Statut | Fonctions et attraits principaux | Distance orthodromique[3] | Distance routière[4] | Direction |
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Crépy-en-Valois 60 | emploi | 20,7 km | 23,8 km | sud | |
Noyon 60 | emploi, soins | 22,0 km | 28,8 km | nord-est | |
Senlis 60 | emploi | 29,5 km | 35,8 km | sud-ouest | |
Clermont 60 | emploi | 30,2 km | 34,4 km | ouest | |
Creil 60 | emploi | 30,9 km | 39,7 km | sud-ouest | |
Soissons 02 | commerces, culture, enseignement, soins | 36,3 km | 38,5 km | est | |
Beauvais 60 | Préfecture | administration, commerces, justice, transports | 53,0 km | 58,7 km | ouest |
Amiens 80 | Capitale régionale | administration, enseignement, justice, soins | 65,3 km | 98,8 km | nord-ouest |
Paris 75 | Capitale nationale | administration, commerces, culture, emploi, enseignement, soins, transports | 71,3 km | 84,3 km | sud-ouest |
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Pays de la Province d'Île-de-France.
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Île de France historique dans les limites géographiques actuelles.
Communes limitrophes
Distances orthodromiques[5] des communes dont le territoire est limitrophe de celui de Compiègne[6].
Géologie et relief
Hydrographie
Lieux-dits et hameaux
Voies de communication et transports
L'agglomération de Compiègne est desservie par six lignes de bus totalement gratuites depuis 1975, du lundi au samedi, qui ont transporté 4,7 millions de voyageurs en 2000. Il y a seulement une ligne (payante) qui dessert la ville le dimanche[7]. Elle est desservie par des trains vers Creil, Paris, Amiens, Saint-Quentin, Maubeuge. Un service de covoiturage a aussi été créé par la ville.
Toponymie
Le nom est attesté sous la forme latine Compendium au VIe siècle.
Albert Dauzat et Charles Rostaing[8] l'expliquent par un bas latin *compendium « chemin de traverse ». Ce mot n'est pas attesté ailleurs dans la toponymie et n'a pas d'héritier en ancien français.
En latin, on trouve compendia via « chemin de traverse » ou compendĭārĭa (via) « voie plus courte »[9].
Le terme français compendium est un emprunt au latin médiéval compondium au sens de « résumé d'une science, d'une doctrine, etc. » qui ne convient pas ici.
Ces mêmes auteurs classent Compiègne sous la rubrique Compains, commune à laquelle ils attribuent le nom de personne gallo-roman Compendius, de signification obscure.
En fin de compte, l'origine du nom reste mal éclaircie, faute de formes anciennes. On peut très bien envisager une explication à partir du préfixe gaulois com- / con- 'avec', 'ensemble', 'également' entrant dans la composition de nombreux anthroponymes et toponymes, suivi d'un élément *pennia > *pendia (cf. Arpent, d'origine gauloise arependis < arepennis[10]).
Pendant la Révolution française, la ville fut appelée « Marat-sur-Oise ».
Ses habitants sont appelés les Compiégnois.
Histoire
Antiquité
Les premières traces d'habitat humain sur la commune de Compiègne remontent au début du Ve millénaire avant notre ère et se continuent jusqu'à la conquête romaine[11]. À l'époque gallo-romaine, Compiègne fut un point de passage sur l'Oise (Isara) relié au réseau de voies secondaires à la frontière des territoires des Bellovaques (Beauvais) et des Suessions (Soissons). Un gué se trouvait au lieu-dit le Clos des Roses entre Compiègne et Venette. Dans le quartier du Clos des Roses ont été retrouvés les vestiges d'un bâtiment romain, peut-être un poste de garde militaire du gué[12]. Au centre-ville actuel, les fouilles menées n'ont pas découvert de vestiges gallo-romains. Dans les environs, quelques vestiges de villae furent mises au jour.
Le haut Moyen-Âge
Le faubourg de Saint-Germain paraît être le premier établissement de Compiègne. La ville, sur son emplacement actuel, est de formation relativement récente ; elle s'est créée autour du château des rois de France. Compiègne fut associée à la couronne de France dès l'avènement des Mérovingiens. L'acte le plus ancien qui en faisait mention est un diplôme de Childebert Ier en 547. Clotaire Ier y mourut en 561[13] et les rois des deux premières races y séjournèrent souvent et y tinrent de nombreux plaids et conciles. Ragenfred, maire du Palais sous Dagobert III, bat en 715 les Austrasiens dans la forêt de Cuise, près de Compiègne[14]. Pépin le Bref en 757, reçoit à Compiègne l'empereur Constantin V Copronyme, qui lui fait présent pour son oratoire des premières orgues connues en France[15]. Il y reçoit aussi le serment de vassalité du duc Tassilon III de Bavière.
Charles II le Chauve (823-877) roi de Francie et empereur d'Occident en fit son séjour habituel. Par le traité de Compiègne, le 1er août[16] ou le [17],[18], il concède le Cotentin, l'Avranchin ainsi que les îles Anglo-Normandes à Salomon, roi de Bretagne.
Le , Charles le Chauve ordonne l'édification de la collégiale Sainte-Marie, future abbaye Saint-Corneille, sur le modèle de celle d'Aix-la-Chapelle. Le il fait la consacrer par le pape Jean VIII. L'importante abbaye Saint-Corneille riche de reliques insignes (Saint-Suaire, reliques de la Passion, Voile de la Vierge) devient alors le noyau autour duquel commence à se développer la ville et le roi y bâtit un nouveau palais.
Son fils Louis le Bègue fut sacré à Compiègne le dans l'abbaye Saint-Corneille par l'archevêque Hincmar de Reims et il y mourut en 879. En 884 à Compiègne, les grands du royaume au nom de son frère Carloman signent une trêve avec les Vikings. Enfin, Louis V le dernier Carolingien, qui fut sacré à Compiègne le et qui mourut le fut inhumé dans l'abbaye Saint-Corneille.
Les Capétiens
Hugues Capet ayant été élu roi des Francs en 987, Compiègne restera un des séjours préférés des premiers Capétiens : c'est à Saint-Corneille que la reine Constance d'Arles, épouse de Robert le Pieux, fit associer au trône son fils aîné Hugues[19] qui sera inhumé dans cette basilique en 1025, avant d'avoir pu régner seul.
C'est Louis VI, avant 1125, qui octroya à la ville sa première charte communale[20]. L'abbaye, par suite des scandales causés par les chanoines, devient une abbaye bénédictine à partir de 1150. Les bourgeois de Compiègne qui ont aidé à l'installation des moines et à l'expulsion des chanoines, obtiennent que leur ville soit instituée en commune par le roi Louis VII en 1153. Une charte communale sera aussi donnée aux habitants de Royallieu par la reine Adélaïde. Philippe Auguste confirme les droits communaux de Compiègne en 1207 et durant tout le XIIIe siècle la ville va accroître ses biens et son autorité avec le soutien du roi, qui sert d'arbitre entre les religieux de l'abbaye et les bourgeois de la commune.
Au milieu du XIIIe siècle, Saint Louis construit le Grand Pont, réparé sous Charles VIII et qui durera jusqu'en 1735. Saint Louis enlève aux moines la juridiction du prieuré et de l'hôpital Saint-Nicolas-au-Pont et va en faire un Hôtel-Dieu. Le roi, aidé par son gendre, roi de Navarre, y porta le premier malade sur un drap de soie en 1259.
Durant le XIVe siècle, la commune de Compiègne en proie à des difficultés financières insurmontables, va devoir renoncer à sa charte communale et le roi va nommer un prévôt pour administrer la ville et rendre la justice, avec le concours d'un maire aussi nommé par le roi et des représentants des bourgeois. La communauté élit tous les quatre ans, plusieurs "gouverneurs-attournés" chargés de la gestion communale. En cas de guerre le roi nomme un capitaine, proposé par la communauté qui se charge de la défense.
Les Valois
Jusqu'à la fin du XIVe siècle les rois réunirent souvent les États-généraux à Compiègne. En 1358, le régent Charles y réunit les États de Langue d'oïl pour rétablir l'autorité royale face aux menées d'Étienne Marcel. En 1374, il commence la construction d'un nouveau château sur l'emplacement actuel du Palais. Compiègne est désormais séjour royal et séjour de la cour, et reçoit la visite de nombreux princes.
Compiègne a vu naître Pierre d'Ailly, cardinal-évêque de Cambrai, chancelier de l'Université de Paris, diplomate qui contribua à mettre fin au Grand Schisme d'Occident, auteur de plusieurs ouvrages d'érudition. L'un de ses ouvrages permit à Christophe Colomb de préparer la découverte de l'Amérique.
Pendant la guerre de Cent Ans, Compiègne fut assiégée et prise plusieurs fois par les Bourguignons. Elle embrassa quelque temps le parti du roi d'Angleterre. Mais à partir du sacre de Charles VII, elle redevient fidèle au roi de France. Le plus mémorable de ces sièges est celui de 1430 où Jeanne d'Arc, accourue dans la ville pour la défendre, tomba le 23 mai aux mains des Bourguignons, lors d'une sortie sur la rive droite de l'Oise et fut vendue aux Anglais. Ce siège s'est traduit par d'importantes destructions par suite des bombardements, une baisse de la population et un appauvrissement des habitants. Les guerres menées par Louis XI se traduisent encore par des charges supplémentaires (fortifications, logement des gens de guerre), des impôts plus lourds et des emprunts forcés, et il faudra attendre le règne de Charles VIII pour entreprendre la reconstruction, relancer l'activité et retrouver la population d'avant la guerre.
Depuis lors, les rois de France continuèrent à résider souvent à Compiègne et prirent l'habitude de s'y arrêter en revenant de se faire sacrer à Reims, ainsi qu'avait fait Charles VII, accompagné de Jeanne d'Arc, en 1429.
La restauration de Compiègne est marquée par la reconstruction de l'hôtel-de-ville durant le premier tiers du XVIe siècle, symbole de la Ville. Le beffroi est orné des trois Picantins représentant des prisonniers anglais, flamands et bourguignons qui frappent les heures sur les cloches.
Les rois faisaient encore de courts séjours de François Ier à Henri IV. Compiègne était ville royale, ses gouverneurs-attournés étaient nommés avec l'avis du roi, les impôts, taxes et emprunts étaient dus au roi et les régiments de passage étaient logés chez les habitants. Pendant les guerres de religion, Compiègne resta catholique, fidèle à la royauté et bénéficia en retour de quelques avantages de la part des souverains. L'édit de Compiègne de 1547 réservant aux tribunaux laïcs le jugement des protestants dès qu'il y a scandale public, est une des premières étapes de la répression contre les huguenots.
Période de la Renaissance
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- 1756 et 1764 : premier et deuxième traités conclus avec la République de Gênes pour le rattachement de la Corse à la France.
- 1770 : Louis XV et le dauphin y accueillirent au château Marie-Antoinette lors de son arrivée en France.
Révolution et Empire
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- 1790 : création de département de l'Oise et démantèlement de la province d'Île-de-France (voir l'histoire de l'Île-de-France).
- 1794 : la Révolution française juge et guillotine les seize sœurs carmélites de Compiègne, dont Georges Bernanos s'inspire pour écrire sa pièce Dialogues des Carmélites.
- 1804 : le château de Compiègne intègre le domaine impérial.
- 18 juin au 18 septembre 1808 : le roi Charles IV d'Espagne venant d'abdiquer est logé par Napoléon au château de Compiègne.
- 27 mars 1810 : Napoléon rencontre Marie-Louise d'Autriche au château pour la première fois.
- 15 mars 1814 : les Prussiens attaquent la ville par la route de Noyon.
Restauration et Second Empire
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- 9 août 1832 : mariage au château de Louise-Marie d'Orléans (fille du roi Louis-Philippe Ier) au Roi des Belges, Léopold Ier.
- 1856 à 1869 : Napoléon III séjourne fréquemment au château lors de ses visites en forêt.
- Compiègne organise les épreuves de golf des Jeux olympiques d'été de 1900 sur le terrain de la Société des sports de Compiègne.
Première Guerre mondiale
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- 5 avril 1917 au 25 mars 1918 : le général Pétain installe au château son quartier général où se tiennent plusieurs conférences interalliées.
- 25 mars 1918 : durant l'offensive du printemps une réunion de crise réunit Georges Clemenceau, Raymond Poincaré, Louis Loucheur, Henri Mordacq, Ferdinand Foch et Philippe Pétain dans la commune, afin d'organiser la défense de la ligne de front avec les britanniques.
- 11 novembre 1918 : en forêt domaniale de Compiègne, dans un wagon au milieu d'une futaie, à proximité de Rethondes, signature entre la France et l'Allemagne de l'Armistice de 1918 en présence du maréchal Foch et du général Weygand[21].
Seconde Guerre mondiale
Dans le même lieu, aménagé entre-temps en clairière, dite clairière de Rethondes ou clairière de l'Armistice, et dans le même wagon qu'en 1918, est signé le l'armistice entre la France et l'Allemagne représentée par la délégation française présidée par le Général Huntziger, envoyée par le maréchal Pétain et l'Allemagne représentée par le maréchal Keitel. Adolf Hitler et de nombreux dignitaires allemands se sont déplacés la veille, jour inaugural de la négociation d'Armistice.
Durant l'Occupation, les nazis installèrent un camp de transit et d'internement de juin 1941 à août 1944 à Royallieu. Le premier train de déportés politiques quitte le camp de Royallieu pour celui d'Auschwitz, le . À cet endroit le , le « Mémorial de l'internement et de la déportation » a été inauguré[22].
Un des tout premiers groupes armés de la résistance française, le « groupe de Compiègne », est né dans l'Oise, en février 1941. Ralliés à Combat Zone Nord, ses militants sont pour la plupart arrêtés à compter du 3 mars 1942 et déportés en Allemagne d'où bien peu sont revenus.
L'après-Seconde-Guerre-mondiale
La création de l'actuelle région Picardie par décret[23] du (voir Région française), incorpore le département de l'Oise. Rappelons que jusqu'en 1790, année du démantèlement des provinces françaises, Compiègne était située dans la province d'Île-de-France (voir l'histoire de l'Île-de-France) et non pas en Picardie.
En 1972 est créée l'université de technologie de Compiègne.
La population et l'administration de Compiègne en 1627
L’administration royale est à Compiègne, ville de 8 000 habitants, d’après le recensement d’Arthur de Marsy[24], et dans les environs de la ville, peu importante, comme d'ailleurs dans l’ensemble des villes du royaume.
Quelques notables (médecins, chirurgiens, etc.) sont classés parmi eux. Par contre, les marchands, les industriels, les taverniers et les artisans sont classés dans une autre catégorie : Commerces et industries diverses. Cette catégorie s’étend aux mariniers et aux laboureurs, vignerons ou encore aux jardiniers.
Le premier ordre est lui aussi classé à part. Arthur de Marsy, auteur d'un recensement en 1627 Marsy ne donne que les chiffres des membres du clergé séculier par paroisse :
- – Saint-Jacques : 12 ;
- – Saint-Antoine : 6 ;
- – Saint-Germain : 2 ;
- – Saint-Jehan le Petit : 1.
Sur les 83 maîtres ou maîtresses d’écoles, 29 sont des ecclésiastiques. Mais, le nombre de membres du clergé régulier dans les établissements reste la grande inconnue. Le nombre des pauvres et celui des mendiants est de 320, chiffre peu important, si on le compare avec la situation de Châteauroux qui en 1789 avec 7 000 habitants doit secourir 3 000 malheureux venus principalement du Massif Central. Par contre, il est supérieur à celui des pauvres vers 1760 à Morlaix, ville de 10 000 habitants qui est de 100.
Ville
Le capitaine de la ville de Compiègne, les gouverneurs-attournés, le receveur de la ville, le greffier de la ville et celui du bureau de la ville, le contrôleur de la ville, et le serviteur.
Justice
L'élection est la juridiction la plus complète, on y trouve un président, neuf élus, le procureur du roi, l'avocat du roi, le lieutenant, le contrôleur, le greffier, le commis-greffier et deux huissiers, en tout 48 fonctionnaires.
Le lieutenant au bailliage, le lieutenant particulier, la procureur et l'avocat du roi ; un greffier et un commis greffier ; le prévôt de l'exemption, le prévôt de Margny, le prévôt forain, et leurs greffiers, ainsi que le greffier du prévôt de Thourotte, Deux grenetiers et deux contrôleurs du grenier à sel. Trois receveurs des tailles, un des consignations et un des Gabelles, ainsi qu'un commis aux Gabelles. Vingt avocats. Neuf notaires. Vingt-sept procureurs. Dix praticiens. Trente et un sergents. Le greffier et quatre sergents pour la police de Saint-Corneille. Le geôlier et deux exécuteurs des hautes œuvres.
Le lieutenant, le greffier et trois archers de la Maréchaussée, cinq archers de robe courte.
Forêts
Forêts de Compiègne et de Cuise. - Le capitaine de la forêt, le maître particulier, le lieutenant, un garde marteau, un greffier, un greffier du maître verdier, trois sergents dangereux, et un sergent louvetier.
Forêt de Laigue - Un maître particulier, un lieutenant, un procureur du roi, un garde marteau, un greffier et un sergent dangereux.
Divers
Un concierge du logis du roi, un maître du Pont, un maître des relais, quatre portiers aux portes de la ville. Cinq médecins, sept chirurgiens, sept apothicaires et trois sages-femmes. Trois arpenteurs, le recommandeur des trépassés.
Signalons encore un fondeur et un charpentier de l'artillerie du roi, le fauconnier du gouverneur, et quelques officiers de la maison royale, ou de celles des princes, dont on trouve les noms aux différents tours qu'ils habitent.
Politique et administration
La ville de Compiègne est une sous-préfecture de l'Oise, elle est administrativement partagée en deux cantons :
- canton de Compiègne-1 (avec 19 autres communes)
- canton de Compiègne-2 (avec 16 autres communes)
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Compiègne[Note 1].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Compiègne s'établit à 68 841 000 € en dépenses et 66 781 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 2] se répartit en 53 502 000 € de charges (1 265 € par habitant) pour 55 179 000 € de produits (1 305 € par habitant), soit un solde de 1 677 000 € (40 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 3] pour une valeur totale de 29 988 000 € (56 %), soit 709 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 650 € à 709 € par habitant ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 4] pour une valeur de 24 375 000 € (44 %), soit 576 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 472 € à 576 € par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Compiègne[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation quasiment sans variation 13,45 % ;
- la taxe foncière sur le bâti quasiment égale 24,44 % ;
- celle sur le non bâti quasiment égale 54,45 %.
La section investissement[Note 5] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 6] pour une somme de 9 547 000 € (62 %), soit 226 € par habitant, ratio inférieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (379 € par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 193 € par habitant en 2010 et un maximum de 278 € par habitant en 2012 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 7] pour une valeur de 4 546 000 € (30 %), soit 107 € par habitant, ratio supérieur de 11 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (96 € par habitant).
Les ressources en investissement de Compiègne se répartissent principalement en[A2 4] :
- subventions reçues pour une somme de 3 669 000 € (32 %), soit 87 € par habitant, ratio supérieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (73 € par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 67 € par habitant en 2010 et un maximum de 125 € par habitant en 2009 ;
- nouvelles dettes pour une somme de 1 524 000 € (13 %), soit 36 € par habitant, ratio inférieur de 67 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (108 € par habitant).
L'endettement de Compiègne au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 8], l'annuité de la dette[Note 9] et sa capacité de désendettement[Note 10] :
- l'encours de la dette pour un montant de 52 804 000 €, soit 1 248 € par habitant, ratio supérieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 092 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 1 022 € par habitant en 2009 et un maximum de 1 308 € par habitant en 2012[A2 5] ;
- l'annuité de la dette pour une valeur de 6 403 000 €, soit 151 € par habitant, ratio supérieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (133 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 106 € par habitant en 2010 et un maximum de 151 € par habitant en 2013[A2 5] ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 3 324 000 €, soit 79 € par habitant, ratio inférieur de 54 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (172 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 42 € par habitant en 2009 et un maximum de 79 € par habitant en 2013[A2 6]. La capacité de désendettement est élevé d'un montant de 15 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 5 années en 2001 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2008.
Jumelages
- Huy (Belgique) depuis 1959
- Arona (Italie) depuis 1962
- Landshut (Allemagne) depuis 1962
- Vianden (Luxembourg) depuis 1964
- Bury St Edmunds (Royaume-Uni) depuis 1967
- Kiryat Tivon (Israël) depuis 1988
- Shirakawa (Japon) depuis 1988
- Raleigh (États-Unis) depuis 1989
- Elbląg (Pologne) depuis 2002
- Guimarães (Portugal) depuis 2006
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2012, la commune comptait 40 028 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 11],[Note 12].
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 26,1 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 17,9 %, plus de 60 ans = 15 %) ;
- 51,7 % de femmes (0 à 14 ans = 16,9 %, 15 à 29 ans = 22,3 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 22,4 %).
Enseignement
Enseignement primaire et secondaire
Enseignement supérieur
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- Université de technologie de Compiègne (UTC), une grande école d'ingénieurs publique, proposant des formations généralistes dans les domaines de la mécanique, de la biologie, de l'informatique, des procédés industriels et des systèmes urbains.
- École supérieure de commerce de Compiègne[31]
- École supérieure de chimie organique et minérale (ESCOM)
- Par ailleurs, Compiègne comprend l'une des trois classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) de Picardie avec celles du lycée Louis-Thuillier d'Amiens et celles du lycée Marie-Curie de Nogent-sur-Oise. Présentes depuis les années 1980 au lycée Pierre-d'Ailly, l'un des six que compte la ville, ces classes d'enseignement supérieur sont au nombre de six :
- une de première année en filière mathématiques-physique MPSI (respectivement physique-chimie PCSI), ainsi qu'une de deuxième année en MP (respectivement PC);
- une section en hypokhâgne et une en khâgne.
Manifestations culturelles et festivités
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- Palais en Jazz, festival de jazz se déroulant le dernier week-end du mois de juin au Château de Compiègne. La première édition eut lieu en juin 2012 avec Peter Cincotti, Dee Dee Bridgewater et Kyle Eastwood[32]. La seconde édition de Palais en Jazz se tiendra les 28 et 29 juin 2013 et accueillera Manu Katché, Mariama, Dominique Fillon et China Moses[33].
- Les Notes bleues, association organisatrice de concerts, créée en 2000[34].
- Fête du Muguet : Animation annuelle pour le 1er mai (instituée en 1922[35]), avec concert(s) la veille et défilé ce jour-là de troupes musicales[36],[37] entourant la Reine du Muguet et précédant les trois géants traditionnels locaux.
- Les trois Picantins, en costume du XVIe siècle, représentent les trois ennemis de la France de l'époque : Flandrin (le Flamand), Langlois (l’Anglais) et Lansquenet (l’Allemand). Il rappellent les trois jacquemarts de l'hôtel-de-ville.
- Fêtes Jeanne d'Arc[38], dont l'édition 2012 eut lieu les 19 et 20 mai[39],[40],[41],[42]. Le 600e anniversaire de la naissance de l'héroïne fut l'occasion de la participation de 450 personnes costumées venues des « villes johanniques »[43]. Une petite rétrospective des festivités depuis le début du XXe siècle fut l'objet d'une exposition en mai 2012 au musée Vivenel[44].
- Ville fleurie : Label 3 fleurs attribué en 2007 par le Conseil des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[45].
Santé
Sports
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- La ville possède un champ de course : l'hippodrome du Putois.
- Elle possède aussi un terrain de baseball aux normes internationales qui accueille le Compiègnois BaseBall Club fondé en 1989 par Christophe Chodorowski et Stéphane Holzer qui fut en 2009 équipe championne de France de baseball.
- Élue ville la plus sportive de France en 2009.
- Le Rugby club compiégnois ou RC Compiègne évolue en Fédérale 2.
- Le club de football américain, « Les scorpions », qui évolue en 4e division (régional)
- Le club de hockey sur glace, les Lions, évolue en Division 2.
- L'Association Football Club de Compiègne évolue en Championnat de France Amateur (CFA).
- Le club d'aviron reste depuis 1933 en première division (SNC)[46].
- Départ de Paris-Roubaix
- L'équipe de basket-ball féminine du Stade Compiégnois Basket-Ball évolue en nationale 3 depuis plusieurs saisons.
- La ville accueillant les Championnats de France d'Athlétisme de l'UGSEL 2011.
- La ville accueille chaque année de nombreuses compétitions équestres au stade dédié. Aux Championnats du Monde des Chevaux d'endurance de 7 et 8 ans se retrouvent les meilleurs chevaux d'endurance du monde.
Médias
Cultes
Économie
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Compiègne est classée ville la plus attractive dans sa catégorie en 2008 et 2006 par Le Point[réf. nécessaire], et présente un taux d'imposition parmi les plus bas[évasif][réf. nécessaire].
- Télécommunications
- France Télécom - Orange - Orange Business Services
- Webhelp - 500 salaiés
- Krystal Technologies
- Constructions mécaniques
- Lajous Industrie - 612 salariés
- Inergy - 510 salariés
- Constructions Bâtiment
- Eiffage Construction Picardie - 550 salariés
- Brézillon
- Coudert - 100 salariés
- Informatique
- bcsys
- Chimie
- Aventis Pharma - 739 salariés
- Colgate Palmolive - 788 salariés
- Novance
- Luxe
- Chanel - 281 salariés
- Services
- Samsic II - 288 salariés
- Sin et Stés - 253 salariés
- MACIF - 490 salariés
- GDF
- Transport
- Acary - 160 salariés
- Annexe et centre de formation de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oise.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
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Château de Compiègne.
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Hôtel de ville.
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Théâtre impérial.
-
Remparts de la ville.
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La Vieille Cassine.
-
Maison Le Bouchon.
Trente éléments du patrimoine civil de Compiègne sont protégés au titre des monuments historiques, dont trois ont disparu : une maison à colombages, le pont Jeanne-d'Arc et l'enseigne de l'auberge des Trois-Lurons. Trois monuments seulement sont classés, à savoir le château, l'hôtel de ville et l'hôtel d'Agincourt, rue Fournier-Sarlovèze. Quinze objets protégés sont des maisons d'habitation ou des immeubles, dont l'intérêt réside le plus souvent davantage dans leur importance historique que dans leur architecture. Un nombre important d'hôtels particuliers et maisons à colombages remarquables ne sont ni classés inscrits.
- Château de Compiègne, place du général de Gaulle (classé monument historique par arrêté du 24 octobre 1994[47]) : Construit par Ange-Jacques Gabriel, puis son élève Louis Le Dreux de La Châtre. De l'ancien château médiéval, on ne trouve plus qu'une tour à moitié ruinée et des vestiges de remparts. Le parc du château est un lieu de promenade réputé.
- Hôtel de ville, place de l'Hôtel-de-Ville (classé monument historique par liste de 1840[48]) : L'hôtel de ville de Compiègne se trouve au même emplacement depuis 1367, hébergé dans une série de maisons louées puis léguées à la ville par Jean Loutrel. Un beffroi avait sans doute été érigé au moment de l'obtention de la charte de commune en 1153. Au XVe siècle, le beffroi menace ruine, et un nouvel hôtel de ville est donc construit en 1504-1505 sous la direction de Pierre Navyer, dit de Meaux. De style gothique flamboyant, il allie fantaisie et robustesse, et il passe pour être l'hôtel de ville le plus remarquable de Picardie. Sa restauration entre 1854 et 1882 est lancée sur l'impulsion d'Eugène Viollet-le-Duc et confiée à Aymar Verdier, puis à Auguste Laffolye. Les statues de la façade avaient toutes été détruites en août 1792 et ont dû être refaites, mais la bancloque fondue en 1303 a pu être préservée. Dans ses trois niches, le beffroi abrite les trois « picantins » qui représentent les trois ennemis du pays, et obéissent aux noms Flandrin, Langlois et Lansquenet. L'intérieur a été aménagé dans le style néogothique. Le mobilier d'origine a été dispersé à la Révolution mais les principales pièces de l'étage possèdent un beau mobilier du XVIIIe siècle. Le salon d'honneur et le cabinet Vivenel rassemblent des meubles et objets d'art de la collection d'Antoine Vivenel, et complètent ainsi le musée Antoine-Vivenel[49].
- Théâtre impérial de Compiègne, rue d'Ulm, à côté du château de Compiègne (classé monument historique par arrêté du 24 octobre 1994[47]) : Il a été construit à la demande de Napoléon III sur l'emplacement de l'ancien Carmel, sous la direction de l'architecte Gabriel-Auguste Ancelet qui s'inspire apparemment de l'Opéra royal du château de Versailles. Au moment de la fin du Second Empire, le théâtre reste encore inachevé et le chantier s'arrête. Il n'est repris que plus d'un siècle plus tard sous l'initiative d'une association, et l'inauguration peut être célébrée en 1991 seulement. La salle est de style néoclassique et est plafonnée grâce à une audacieuse structure métallique. Le bois est toutefois le matériau dominant et assure une excellente acoustique qui fait la réputation du théâtre, où près de 900 spectateurs trouvent de la place[50].
- Remparts de la ville, jardin des Remparts, impasse des Fossés / rue des Fossés (inscrits monument historique par arrêté du 23 mai 1951[51]) : Les remparts actuels remplacent ceux édifiés à l'époque carolingienne et ont été bâtis au XIIe siècle, la partie le long de l'Oise ayant probablement été achevée sous le règne de Philippe Auguste. De nombreux remaniements sont intervenus jusqu'au XVIIe siècle. Le nombre de tours a atteint les quarante-cinq et des bastions plats ont été aménagés dans les fossés à partir du XVe siècle. Le tunnel qui relie le jardin des Remparts au 21 rue des Domeliers (fermé au public) date du milieu du XVIe siècle. Les remparts sont devenus inutile avec l'éloignement des frontières du royaume en 1678, enlevant la menace d'invasions étrangères. Sous Louis XV, les remparts sont déclassés et les fossés aliénés. Le château est construit au-dessus des anciens remparts et l'ancienne ligne de défense est percée par de larges avenues. La partie le long de l'Oise est rasée et trois des quatre portes principales sont démolies entre 1732 et 1810 ; ne reste que la porte de la Chapelle. Les courtines subsistent en grande partie, mais sont généralement enclavées dans des jardins privés. Le jardin des Remparts donne ainsi la seule occasion d'en apercevoir une portion significative[52].
- Villa Marcot, 16 avenue Thiers (inscrite monument historique par arrêté du 16 décembre 1986[53]) : Œuvre de l'architecte Henri Sauvage de 1907[54].
- Maison à colombages disséminées partout dans le centre-ville ancien, dont notamment la maison « Vieille Cassine » en partie du XVe siècle, 10 rue des Lombards, et la maison « Le Bouchon » du XVIIe siècle, 2 place d'Austerlitz, inscrites monuments historiques par arrêtés du 9 octobre 1970 et du 22 août 1949[55].
- Ancien grenier à sel, 46 place du Changé (façade sur la rue inscrite monument historique par arrêté du 16 janvier 1946[56]) : Transféré depuis Noyon, un grenier à sel existe à Compiègne depuis 1396. Il est longtemps installé dans l'actuelle rue Vivenel. La construction d'un nouvel édifice est décidée en 1775 et confiée à l'architecte Claude-Nicolas Ledoux. Achevé en 1784, le bâtiment affiche un sobre style classique et se veut avant tout fonctionnel. La façade rythmée par des bossages est surmontée par un fronton triangulaire qui repose sur des consoles alternant avec des rosettes. Sa niche abrite un groupe sculpté allégorique autour des armes de France sur un globe terrestre, œuvre de Randon malheureusement très abîmée. Le grand portail desservait l'entrepôt, et des locaux administratifs existaient à l'étage. Désaffecté à la Révolution, le grenier est utilisé comme halle à la viande et puis aux poissons. La ville le rachète en 1850 et en fait un marché public. Des galeries en bois remplacent le grenier dont ne subsiste plus que la façade à la fin du XIXe siècle. L'ensemble est réaménagé en 1981[57].
- Tour Jeanne-d'Arc, entre la rue d'Austerlitz et la rue Jeanne-d'Arc (inscrite monument historique par arrêté du 30 mai 1927[58]) : aussi appelée Grosse Tour du roi ou tour Beauregard, elle peut être datée de la première moitié du XIIe siècle et a peut-être été bâtie sur des bases carolingiennes. C'est un donjon royal qui était le centre du palais des derniers Carolingiens et des premiers Capétiens. Dès Louis IX de France, le château n'est plus guère utilisé, et Philippe le Bel l'abandonne définitivement. Restent dans un premier temps le donjon et la grande salle, qui est désaffectée à son tour au XVe siècle. Jeanne d'Arc a probablement combattu devant la tour, d'où elle tient l'un de ses surnoms ; l'autre provenant du domaine ayant occupé l'ancien couvent des Jacobins à partir du début du XIXe siècle. La tour a beaucoup souffert du siège de 1430 sans être réparée, et elle s'est partiellement effondrée en 1868, perdant un quart de sa hauteur. La place autour de la tour a été aménagée après 1918, une fois que les gravats étaient enfin dégagés[59].
- Ancien hôpital Saint-Joseph, 37 rue Saint-Joseph (inscrit monument historique par arrêté du 5 septembre 1946[60]) : Le complexe de style néoclassique avec une remarquable chapelle était d'abord un pensionnat, fondé par les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny en 1843. La transformation en hôpital chirurgical intervint en 1923 sous l'impulsion du maire Fournier-Sarlouvèze, qui a sa tombe dans le jardin. Depuis 1995, les lieux abritent une maison de retraite[61] et viennent d'être restaurés.
- Colombier de l'ancienne ferme de l'abbaye de Royallieu (inscrit monument historique par arrêté du 22 août 1949[62])
- Haras national de Compiègne, rue de la Procession : Il est installé depuis 1875 dans les « Grandes Écuries » bâties par Ange-Jacques Gabriel au pied des remparts, le long de la rue Saint-Lazare[63].
- Forêt de Compiègne
- Nécropole nationale de Royallieu, cimetière militaire français de la Première Guerre mondiale qui contient 3 257 corps dont 264 en ossuaires[64].
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Ancien grenier à sel.
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Tour Jeanne-d'Arc.
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Ancien hôpital Saint-Joseph.
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Colombier de Royallieu.
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Haras national.
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Forêt de Compiègne.
Patrimoine religieux
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Église Saint-Jacques.
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Église Saint-Antoine.
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Ancienne église Saint-Pierre des Minimes.
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Cloître de l'abbaye Saint-Corneille.
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Ancien hôtel-Dieu Saint-Nicolas-du-Pont.
Parmi le patrimoine religieux de Compiègne, dix éléments sont protégés au titre des monuments historiques. Les deux principales églises, la chapelle Saint-Corneille, et les restes de deux abbayes (en partie) sont classées ; une église désaffectée, les restes de quatre abbayes et couvents et les vestiges d'un cimetière sont inscrits. La première église paroissiale de la ville, l'église Saint-Germain, ainsi que l'hôtel-Dieu médiéval ne sont ni classés, ni inscrits.
- Église Saint-Jacques, place Saint-Jacques (classée monument historique par liste de 1862[65]) : C'est un édifice de taille moyenne, d'une longueur totale de 51 m, issu de deux périodes distinctes : le chœur, le transept et la nef avec ses bas-côtés ont été bâtis entre 1235 et 1270, sauf la partie haute de la nef ; cette dernière, le clocher, les chapelles le long des bas-côtés et le déambulatoire ont été ajoutés entre 1476 et le milieu du XVIe siècle. Ces extensions reflètent le style gothique flamboyant, sauf le lanternon au sommet du clocher, qui est influencé par la Renaissance. Le clocher est une œuvre remarquable, tout comme le chœur et le transept, qui quant à eux représentent les parties les plus anciennes de l'église et sont une intéressante illustration du style pré-rayonnant. L'intérieur de l'église est marqué par les transformations de la fin de l'Ancien Régime, portant notamment sur un revêtement en marbre du chœur et un habillement des piliers de la nef par des boiseries[66].
- Église Saint-Antoine, place Saint-Antoine (classée monument historique par liste de 1840[67]) : Comme l'église Saint-Jacques, l'autre église du centre-ville, elle a été fondée en 1199 et dépendu étroitement de l'abbaye Saint-Corneille qui possédait le patronnage de toutes les cures de la ville. La construction s'effectue pendant la première moitié du XIIIe siècle, mais l'église est profondément transformé au XVIe siècle, sans doute en raison des dégâts subis pendant la guerre de Cent Ans, et elle se présente ainsi comme un édifice assez homogène de style gothique flamboyant. La façade et le chœur avec ses collatéraux et son déambulatoire datent même entièrement du XVIe siècle ; avec leur riche décor sculpté et une grande élégance et finesse des formes, ce sont les parties les plus remarquables de l'église. À l'intérieur, ces parties sont également les plus intéressantes, se caractérisant par des supports prismatiques et des voûtes avec un dessin particulier à liernes et tiercerons. La nef et ses bas-côtés sont par contre assez monotones et ne montrent que peu de recherche stylistique. L'église a perdu la plupart de ses œuvres d'art en 1768, quand un curé soucieux de rendre l'intérieur plus lumineux la fait vider de la majeure partie de son contenu. L'église est restaurée profondément à partir de 1863[68].
- Ancienne église Saint-Pierre des Minimes, rue des Minimes (inscrite monument historique par arrêté du 26 mars 1927[69]) : Elle accueille actuellement l'espace culturel Saint-Pierre des Minimes, géré par la ville de Compiègne. Des vestiges de l'ancien couvent des Minimes à l'est de l'église, sur les emprises de l'actuelle école Pierre-Sauvage, sont inscrits par arrêté du 11 juin 2001[70]) ; voir ci-dessus sous Musées.
- Ancienne abbaye Saint-Corneille, rue Saint-Corneille (cloître, murs de clôture et restes du clocher classés monument historique par arrêté du 26 octobre 1964 sous-sol et restes du réfectoire inscrits par arrêté du 28 septembre 1944[71]) : deux galeries du cloître du XIIIe siècle, bien conservé et restauré, abritent un musée (voir ci-dessus) ; le reste des bâtiments est utilisé par les bibliothèques municipales.
- Ancien hôtel-Dieu Saint-Nicolas-au-Pont, rue Jeanne-d'Arc et rue du Grand-Ferré, actuellement chapelle Saint-Nicolas (ni classé, ni inscrit) : La fondation du premier hôtel-Dieu de Compiègne serait due à saint Éloi, et il aurait été reconstruit par Charles II le Chauve. L'établissement a longtemps été administré par l'abbaye Saint-Corneille, et il possédait trois dépendances : l'hospice-hôpital Saint-Nicolas-au-Pont, l'école et asile de nuit Saint-Nicolas-le-Petit et la maladrerie Saint-Lazare. Saint-Louis fit agrandir l'hôtel-Dieu Saint-Nicolas-au-Pont et le dota richement. Les malades étaient soignés par des religieux et religieuses qui vivaient selon la règle de saint Augustin. Saint-Louis leur préféra les Trinitaires, mais face à la hostilité de l'abbaye Saint-Corneille, ils partirent dès 1303. Les moines s'en allèrent en 1601, et les Augustines furent remplacées par les Sœurs de Saint Vincent de Paul en 1792. Entre temps, une importante reconstruction au XVIIe siècle apporte une modification de la façade, une subdivision de la salle en deux niveaux, une décoration baroque de la chapelle et l'aménagement de la salle capitulaire. L'hôtel-Dieu est fermé avec la réunion à l'Hôpital Général en 1894, dont la capacité a été augmentée au préalable. L'édifice est sévèrement endommagé pendant la Première Guerre mondiale. Après la restauration qui s'échelonne jusqu'en 1933, l'édifice ne retrouve plus sa vocation d'hospice, mais accueille des salles de réunion, et la chapelle est remise à la disposition de la paroisse. L'immense retable en bois de chêne est un chef-d'œuvre de la sculpture baroque et sort d'un atelier parisien ; il a probablement été financé par Marie de Médicis et la famille Legras. La superbe salle souterraine dite cellier de Saint-Louis n'est plus accessible depuis la Seconde Guerre mondiale et a été en partie comblée[72].
- Vestiges du couvent des Jacobins, au parc Songeons, 1 rue d'Austerlitz, derrière le musée Pierre-Vivenel (classés monument historique par arrêté du 19 mars 1931[73]) : Le couvent des Dominicains, appelés ici Jacobins, a été fondé en 1257 par saint Louis dans l'enceinte du château royal. L'emplacement de l'église, rebâtie en 1422 après un incendie et démolie sous la Révolution, est occupé par un hôtel particulier néoclassique depuis 1800 environ. Il abrite le musée Antoine-Vivenel depuis 1952 grâce au legs du comte Songeons, qui porta également sur le parc municipal qui porte son nom. Ce parc abrite un nombre de vestiges peu importants, mais certains proviennent du château royal et il n'est pas toujours certain lesquels peuvent être attribués au couvent. Seulement le mur de clôture près du musée et les deux portails du parc proviennent assurément du monastère. Les sept arcades subsistent probablement du cloître, mais puisqu'elles sont parallèles à la courtine du château contre laquelle s'appuie la maison du conservateur du musée, certains archéologues les interprètent comme un vestige du château. Dans le parc, une porte en anse de panier est dite de la chambre de saint Louis, et le mur avec une fenêtre en tiers-point et les traces d'une porte sont associés à la salle des gardes du château. Une partie du parc recouvre les anciens remparts du début du XIIIe siècle, et un bastion de la seconde moitié du XVIe siècle se situe en contrebas, près de l'Oise. Deux gisants longtemps exposés aux intempéries au parc sont mal identifiés. Protégés au même titre que le couvent, ils ont été rapatriés dans le musée du cloître de l'abbaye Saint-Corneille sous l'identité du maréchal d'Humières et de Jeanne de Hangest, morts tous les deux en 1514[74]. Le mur d'enceinte est à son tour inscrit par arrêté du 20 mai 1930, à l'exception des parties classées. La porte de l'ancien cimetière de Clamart de 1787 et deux sépultures provenant de ce même cimetière se trouvent aujourd'hui également dans le parc Songeons ; elles sont inscrites par arrêté du 18 mars 1947[75].
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours : la première chapelle a été construite en 1636 à la suite d'un vœu du père Boniface, qui avait demandé à la Vierge de protéger le couvent des Capucins de l'invasion espagnole. Quelques guérisons miraculeuses ont fait affluer les pèlerins et rendu la chapelle célèbre, si bien que le père Léonard d'Auxerre parvint à faire venir le roi et la reine en 1653. Leur financement a permis de construire une chapelle plus grande, et les familles royales de Louis XIV à Charles X l'ont fréquenté. La principale période de pèlerinage était la neuvaine de l'Annonciation. Fait exceptionnel, la chapelle a été entièrement préservée des ravages de la Révolution française grâce à l'engagement d'une famille, et elle est restée propriété privée jusqu'en 1980, quand elle a été offerte à la ville. La chapelle se situe au bout d'une allée de verdure et son allure est simple et harmonieuse, ce qui contraste avec la richesse de son mobilier qui est toujours celui d'origine, dont la peinture de la Vierge à l'Enfant allaitante devant laquelle le père Boniface a prié en 1636[76].
- Vestiges de l'abbaye de Royallieu, au parc de Bayser, avenue des martyrs de la Libération (inscrits monument historique par arrêté du 16 décembre 1947[62]) : Il s'agit de la porterie, d'un chapiteaux et de deux vases en pierre au parc, et de restes d'un bâtiment conventuel au sud du parc, dont une fenêtre ou porte. Ces restes servent aujourd'hui de mur de clôture vers l'ancienne ferme de l'abbaye. Le bâtiment d'habitation, dit château de Bayser, est également inscrit au même titre.
- Chapelle Saint-Corneille en forêt de Compiègne, parcelle 1251 (classée monument historique par arrêté du 23 septembre 1922[77])
- Église Saint-Germain, rue des Frères-Gréban / square de l'église Saint-Germain (ni classée, ni inscrite) : Saint-Germain était la première paroisse de Compiègne, et un oratoire dédié à saint Germain d'Auxerre existe dès le VIe siècle sur le chemin du gué de Venette. La paroisse perd son importance après la construction des églises Saint-Antoine et Saint-Jacques, et son église se trouve en-dehors de l'enceinte de la ville, ce qui explique sa destruction lors des sièges de 1414 et 1430. La reconstruction se fait attendre et ne commence qu'en 1482 grâce à des libéralités ; encore, n'est-elle pas menée à son terme, et le clocher-porche n'est édifié que sous Louis XIII. L'église n'a toujours pas de chœur et reste simplement plafonnée. Le legs du curé Boudeville, mort en 1879, permet enfin de parachever l'église en ajoutant un chœur et en voûtant la nef de briques et de plâtre. Le mobilier provient en partie des établissements religieux éteints de la ville. Quatre colonnes torsadées et richement décorées du début du XVIIe siècle sont de l'église Saint-Pierre-des-Minimes, et la tribune qu'elles supportent semble être celle de l'hôtel-Dieu Saint-Nicolas. Les pierres tombales sont celles de l'abbaye de Royallieu. Avec l'extension urbaine, l'église se retrouve de nouveau au milieu d'un quartier résidentiel et a regagné de l'importance[78].
- Église Sainte-Thérèse, rue du Bataillon-de-France (ni classée, ni inscrite)
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Couvent des Jacobins.
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CImetière de Clamart.
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Porterie de l'abbaye de Royallieu.
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Chapelle Saint-Corneille.
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Église Sainte-Thérèse.
Musées
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Musée Antoine-Vivenel.
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Musée du cloître de l'abbaye Saint-Corneille.
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Musée de la figurine historique.
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Mémorial du camp de Royallieu.
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Clairière de l'Armistice.
- Château de Compiègne, avec les appartements historiques du XVIIIe siècle, du Premier Empire et du Second Empire ; le musée du Second Empire ; le musée de l’Impératrice Eugénie et le musée national de la Voiture et du Tourisme[79].
- Musée Antoine-Vivenel, rue d'Austerlitz / rue de la Baguette : Installé dans l'hôtel Songeons-Bicquilley de la fin du XVIIIe siècle, le musée d'art et d'archéologie Antoine Vivenel possède l'une des plus importantes collections de céramiques grecques de France après le Louvre[80].
- Musée du cloître de l'ancienne abbaye Saint-Corneille, rue Saint-Corneille : dépendance du musée Antoine-Vivenel, il est consacré à l'histoire de l'abbaye Saint-Corneille et la sculpture religieuse du Moyen Âge[81].
- Musée de la Figurine historique, place de l'Hôtel de Ville (l'accès est situé juste à sa droite, sous un porche surmonté d'un imposant blason[82]) : Sa création remonte au début du XXe siècle et a été possible grâce à plusieurs donations, qui ont constitué le fond d'environ 100 000 figurines en bois, plomb, étain, carton et d'autres matières. Le musée a emménagé dans un annexe de l'hôtel de ville en 1984 et s'étend sur environ 500 m². Divisé en six espaces chronologiques, il présente des maquettes et diorames au sujet des grands épisodes de l'histoire de la ville de Compiègne et de sa forêt, ce qui rend l'exposition très vivante[83].
- Espace culturel Saint-Pierre des Minimes, rue des Minimes : la ville de Compiègne propose des expositions gratuites dans l'ancienne église[84], qui a été édifiée entre 1130 et 1160 comme chapelle d'un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Corneille. Les Minimes s'y sont installés au XVIIe siècle et ont bâti les bâtiments conventuels aujourd'hui occupés par l'école Pierre-Sauvage. En 1791 les Minimes ont cedé la place aux Frères des écoles chrétiennes, qui, chassés dès 1792, ne sont revenus en 1818. L'église est toutefois restée désaffectée au culte, et si le mobilier subsiste encore en grande partie, il a été dispersé à la Révolution, et le bâtiment est aujourd'hui entièrement vide. La perte du clocher et du bas-côté sud est également attribuable à la Révolution, alors que le triplet du chevet a été maladroitement remplacé par un oculus sous le Second Empire. Il ne faut pas s'étonner du voûtement d'arêtes du bas-côté nord, qui ne date que de l'installation des Minimes. La sculpture des culs-de-lampe sur lesquels retombent les nervures des voûtes est assez originale, ainsi que la décoration du portail, malheureusement très dégradée[85].
- Mémorial du camp de Royallieu, avenue des Martyrs de la Libération : aménagée par la ville en 2008, il retrace l'histoire de ce camp d'internement et de déportation, qui a fonctionné de 1941 à 1944, et dont 50 000 des 54 000 prisonniers sont morts dans la déportation. Quatre anciennes baraques et l'ancienne chapelle du camp restent en place[86].
- La clairière de l'Armistice en forêt de Compiègne, comportant le wagon de l'Armistice dans le cadre du musée de l'Armistice[87].
Pèlerinage de Compostelle
Compiègne est une étape entre la via Gallia Belgica et les grandes voies françaises du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape notable précédente est Saint-Quentin[88]. Au-delà de Compiègne, le pèlerin pouvait rejoindre l'une des trois voies principales vers Saint-Jacques-de-Compostelle : la via Turonensis plus directe par Paris, la via Lemovicensis par Vézelay et Limoges, la via Podiensis par Le Puy-en-Velay et Moissac.
Personnalités liées à la ville
Y sont nés
- Roscelin de Compiègne, philosophe scolastique, en 1050
- Pierre d'Ailly, philosophe et théologue, en 1351
- Jacques de Billy (1602-1679), astronome, mathématicien et théologien, né à Compiègne
- Marc-Antoine Hersan (1649-1724), professeur au Collège Royal, né et mort à Compiègne
- Pierre Coustant, philosophe, théologien et doyen de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, en 1654
- Charles Coustant de Belle-Assise (1676-1752) gouverneur de Compiègne le , gouverneur attourné de Compiègne le et bailli général des douanes du Val-de-Grâce. À la fin de sa vie, Charles est aussi subdélégué de Messieurs les prévôts des marchands et échevins de Paris, bailli pour les rivières d'Aisne et d'Oise, conseiller-procureur du roi au bailliage de Compiègne. Il est également bailli général des dames du Val-de-Grâce et gouverneur et administrateur de l'hôpital général de Compiègne
- Louis Melchior Mottet, commissaire général de la Marine, responsable du bureau des colonies, le , père d'Agathe de Rambaud et frère de Benoît Mottet de La Fontaine
- Benoît Mottet de La Fontaine, député du Grand Orient de France, commissaire ordonnateur des établissements français des Indes, né en 1741 au château de Compiègne
- Claude-François-Xavier Mercier de Compiègne (1763-1800), imprimeur-libraire et écrivain
- Antoine-François Vivenel (1799-1862), entrepreneur général
- Albert Robida, dessinateur, lithographe, aquafortiste, caricaturiste et romancier, en 1848
- Arthur Bazin, écrivain, en 1849
- Aliette de Maillé, archéologue, le
- Pierre Colombier, cinéaste, le
- Daniel Boulanger, écrivain, le
- Jacques Demarcq, poète, en 1946
- Didier Porte, journaliste, chroniqueur et humoriste, en janvier 1958
- Thierry Hazard (de son vrai nom Thierry Gesteau), chanteur, le
- Paul Helbronner, alpiniste et topographe, le
- Anaïs Baydemir, présentatrice météo sur France 2, en 1979
- Nolan Roux, footballeur professionnel évoluant au Lille OSC le
- Zakarya Bergdich, footballeur franco-marocain, le
Y ont été sacrés
- Louis II dit « le Bègue », en 877
- Eudes Ier, en 888
- Louis V dit « le Fainéant », le dimanche de Pentecôte ,
- Hugues II (mort en 1025), en 1017, est associé au trône de son père le roi Robert II dit « le Pieux »
Y sont enterrés
Plusieurs rois et un dauphin y sont enterrés d'après une plaque sur un mur de l'ancienne abbaye Saint-Corneille dont :
- Clotaire Ier dit le vieux le (probablement mort dans la commune limitrophe de Choisy-au-Bac où il avait son palais[89]) ;
- Louis II dit le bègue le ;
- Louis V dit le fainéant le ;
- Hugues de France fils de Robert II le Pieux, associé au trône depuis 1017, le ;
- le dauphin Jean, duc de Touraine le ;
L’abbaye Saint-Corneille, son église et les sépultures qu'elle renfermait furent profanées pendant la Révolution et détruites, comme le furent celles de la basilique de Saint-Denis. La rue Saint-Corneille a été percée à l'emplacement de la nef et du bas-côté Sud de l'abbatiale.
- Antoine Vivenel (1799-1862), architecte-entrepreneur à Paris, fondateur du musée de Compiègne
- Jean Compagnon (1916-2010), général de corps d'Armée ;
Y sont morts
- Le chevalier Louis de Jaucourt, philosophe, écrivain et encyclopédiste, le
- Michel Ordener, le 30 août 1811, comte d'Empire, général des armées de la République et de l'Empire, inhumé au Pantheon à Paris.
- Major Otenin, militaire, le en défendant le Château de Compiègne.
- Pierre Louis Charles de Failly, militaire, le
- Sylvie, actrice, le
- Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, lithographe et écrivain français.
Y ont vécu ou y sont passés
- Louis XI de France (1423-1483), y séjournait très fréquemment lors de ses campagnes militaires en Picardie, notamment en 1475, au moment de la dernière étape de la guerre de Cent Ans. Article connexe : Itinéraires du roi Louis XI de 1461 à 1483.
- Marie de Médicis, est envoyée au château de Compiègne par son fils Louis XIII en 1630
- Louis Le Dreux de La Châtre, architecte
- en 1797, c'est en forêt de Compiègne que Eugène-François Vidocq fait sa première tentative d'évasion.
- Dans les années 1800, l'École des Arts et Métiers s'installe à Compiègne dans le château ; y séjournent alors plusieurs Gadzarts comme Alexandre Corréard, Lejeunes, Michel Ordener ou Pierre-Joseph Meifred
- Charles IV d'Espagne de juin à septembre 1808 après son abdication
- Napoléon Ier, à plusieurs reprises, dont le pour y rencontrer Marie-Louise d'Autriche pour la première fois.
- En 1813 Augustin Thierry, historien, enseigne les humanités à Compiègne.
- En 1814, c'est de Compiègne que part Louis XVIII pour son entrée solennelle dans Paris.
- Durant le Second Empire, Napoléon III organise les séries de Compiègne, très prisées par la cour (une centaine d’invités sont conviés par « séries » durant une semaine).
- Émile Waldteufel (Charles Émile Lévy), compositeur chargé par Napoléon III de l'organisation des séries de Compiègne, dans les années 1860
- Coco Chanel alors inconnue fut accueillie par son ami Étienne Balsan au "château" de Royallieu de 1905 à 1909
- Georges Guynemer décolle de Compiègne durant la Première Guerre mondiale, jusqu'à sa mort le au-dessus de la Belgique.
- Entre 1915 et 1918, Alexis Carrel organise un système d'ambulance pour secourir les blessés sur le champ de bataille. Aujourd'hui désavoué pour ses thèses eugénistes, la création à l'initiative du maire UMP Philippe Marini d'une « allée de l'ambulance Carrel 1915-1918 » après le débaptisage d'une « rue Alexis-Carrel » a en 2003 créé une polémique locale qui a eu quelques échos au niveau national[90].
- Roger Judrin, écrivain (1909-2000). Arrivé à Compiègne à la fin de septembre 1941, il y écrivit la plupart de ses livres.
- En 1942, Robert Desnos, arrêté par la Gestapo transite par le camp de Royallieu ;
- Pendant la Seconde Guerre mondiale le père de Michel Drucker, Abraham Drucker, a fait partie des prisonniers de guerre au camp de Royallieu.
- En 1960, Michel Drucker passa son service militaire au camp de Royallieu.
- Youssef Seddik, philosophe et anthropologue, entre 1966 et 1970
- Guy Deniélou, officier de marine, ingénieur nucléaire et président-fondateur de l'université de technologie de Compiègne (fondée en 1972).
- Babacar Gaye, général sénégalais
- Élodie Gossuin, miss France 2001, miss Europe 2002 et conseillère régionale sur la liste UDF-UMP depuis 2004, durant son enfance.
- Bernard Stiegler, philosophe et professeur, fonde en 1993 à l'UTC une unité de recherche consacrée aux « Connaissances, Organisations et Systèmes Techniques ».
- Jacques Chirac, président français, Angela Merkel, chancelière allemande, et Vladimir Poutine, président russe, le à l'occasion d'un sommet tri-nations pour des discussions informelles sur l'Iran et les intérêts économiques et stratégiques croisés des trois pays.
- Georges Tainturier (escrime) et Jean-Christophe Bette (aviron), champions olympiques.
- Jacques Mesrine a habité près de Compiègne et, le 6 juin 1973, s'est évadé du palais de Justice de Compiègne.
Héraldique, devise et logotype
Ses armoiries se blasonnent : d'argent au lion d'azur semé de fleurs de lys d'or, armé et lampassé de gueules, et couronné d'or.
Sa devise est : Regi et regno fidelissima « Au roi et au royaume la plus fidèle »[91].
La ville de Compiègne a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent accompagnée d'une citation à l'ordre de la division :
« Ville au passé lourd de gloire qui a été cruellement meurtrie en 1940 et 1944 par de nombreux bombardements aériens qui l'ont partiellement détruite.
Par l'attitude résistante de ses habitants, l'aide matérielle et morale apportée aux déportés du camp de Royallieu et l'accueil magnifique qu'elle a réservé aux prisonniers rapatriés a donné, face à l'ennemi, le plus bel exemple de solidarité française et de patriotisme. Déjà citée au titre de la guerre 1914-1918[92]. »
Voir aussi
Bibliographie
Pour les sujets spécifiques traités dans des articles indépendants, se reporter à ces articles.
- Philippe Bonnet-Laborderie et François Callais, Compiègne, son patrimoine : La ville et sa forêt, Beauvais, G.E.M.O.B., coll. « Villes d'art de l'Oise et de Picardie », , 132 p.
Articles connexes
- Liste des monuments historiques de Compiègne
- Château de Compiègne
- Église Saint-Antoine de Compiègne
- Église Saint-Jacques de Compiègne
- Abbaye Saint-Corneille
- Musée Antoine-Vivenel
- Église Sainte-Thérèse de Compiègne
- Hôtel de ville de Compiègne
- Clairière de l'Armistice
- Théâtre impérial de Compiègne
- Camp de Royallieu
- Carmélites de Compiègne
- Liste des communes de l'Oise
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'Agglomération de la Région de Compiègne (ARC)]
Notes et références
Notes
- ↑ Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Compiègne. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- ↑ La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- ↑ Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- ↑ Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
- ↑ La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- ↑ Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
- ↑ Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- ↑ L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- ↑ L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
- ↑ La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette/capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Compiègne.
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
- 1 2 « Les comptes des communes - Compiègne : chiffres clés » (consulté le 11 août 2015).
- ↑ « Les comptes des communes - Compiègne : opérations de fonctionnement » (consulté le 11 août 2015).
- 1 2 « Les comptes des communes - Compiègne : fiche détaillée » (consulté le 11 août 2015).
- 1 2 « Les comptes des communes - Compiègne : opérations d'investissement » (consulté le 11 août 2015).
- 1 2 « Les comptes des communes - Compiègne : endettement » (consulté le 11 août 2015).
- ↑ « Les comptes des communes - Compiègne : autofinancement » (consulté le 11 août 2015).
Références
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- 1 2 Sources : bases de données de l'Insee - http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/default.asp?page=services%2Frecherche.htm&cx=011031962541167842879%3Aradlwwkh1lw&cof=FORID%3A9&ie=ISO-8859-1&q=Compi%E8gne&sa=Ok&siteurl= - cf. reste de l'article wikipédia pour les détails afférents à chaque domaine ayant permis la constitution du tableau
- ↑ http://www.distance2villes.com/
- ↑ Itinéraire linéaire le plus rapide, http://www.distance2villes.com/
- ↑ http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_Proximite_Coord.php?RadLat1=0.862294&RadLong1=0.054372
- ↑ Cartes des communes des cantons de Compiègne, Compiègne-Nord, Compiègne Sud-Ouest, Compiègne Sud-Est et Attichy : http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/carte_comcan.asp?codecan=6097 + http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/carte_comcan.asp?codecan=6009 + http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/carte_comcan.asp?codecan=6041 + http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/carte_comcan.asp?codecan=6037 + http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/carte_comcan.asp?codecan=6001
- ↑ plan du réseau urbain
- ↑ Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 205.
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- ↑ M. Hémery, "Les origines de Compiègne", Bull. de la Soc. Histor. de Compiègne, 1952, t. 24, p. 29.
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- ↑ Olivier Devillers et Jean Meyers dans "Frédégaire, Chronique des temps mérovingiens", Brepols, Turnhout, (ISBN 2-503-51151-1)
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- ↑ Joëlle Quaghebeur, La Cornouaille du IXe au XIIe siècle : mémoire, pouvoirs, noblesse, 2001, p. 36
- ↑ Selon le chroniqueur Raoul Glaber (Rodulfi Glabri, Historiarum III.32, p. 151), Il fut sacré roi associé le 9 juin 1017 en l'église abbatiale de Saint-Corneille de Compiègne, quand il fut âgé de dix ans
- ↑ André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe ‑ XVIIIe siècles) : actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p
- ↑ Jean-Yves Bonnard, Rethondes, le jour où l'Histoire s'est arrêtée (11 novembre 1918 - 21 juin 1940), Éditions du trotteur ailé, 2008.
- ↑ « Un mémorial de l'internement inauguré à Compiègne », Le Monde,
- ↑ Il s'agit du décret 60-516 du 2 juin 1960, publié au Journal officiel du 3 juin, p. 5007 et disponible en ligne[PDF].
- ↑ La Population de Compiègne en 1627.
- ↑ « COMPIEGNE Le nouveau conseil municipal installé », Picardie express, Le Courrier picard, (consulté le 29 mars 2014)
- ↑ « « Ce mandat sera celui de la rareté financière » : Philippe Marini, sénateur-maire (UMP) de Compiègne et président de l'agglomération », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
- ↑ « Évolution et structure de la population à Compiègne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er novembre 2010)
- ↑ « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er novembre 2010)
- ↑ École supérieure de commerce de Compiègne
- ↑ Programme culturel 2012-2013 du château de Compiègne.
- ↑ leparisien.fr, 15 janvier 2013.
- ↑ Les Notes bleues
- ↑ Bref hisotrique de la Fête du Muguet, sur le site municipal officiel.
- ↑ Prestation du Marchingband MVB à Compiègne, le 1er mai 2011.
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- ↑ Page spécifique "Événements culturels" du site municipal officiel
- ↑ Le Courrier Picard, 20 mai 2012.
- ↑ leparisien.fr, 31 janvier 2012.
- ↑ leparisien.fr, 5 mai 2012
- ↑ Petite vidéo, réalisée par FMC TV.
- ↑ Programme des festivités 2012, publié par le site municipal officiel
- ↑ Page spécifique du site du musée Vivenel présentant l'exposition mise en place pour la Nuit européenne des musées
- ↑ « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,
- ↑ Site officiel du club
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- ↑ « Nécropole militaire française de Compiègne », sur site internet de l’office de tourisme de Noyon en Sources et Vallées (consulté le 15 juin 2015).
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- ↑ Maryse Bideault et Claudine Lautier, Île-de-France Gothique 1 : Les églises de la vallée de l'Oise et du Beauvaisis, Paris, A. Picard, , 412 p. (ISBN 2-7084-0352-4), p. 176-184.
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- ↑ « Château de Compiègne » (consulté le 11 avril 2013).
- ↑ « Musée Antoine-Vivenel » (consulté le 11 avril 2013).
- ↑ « Musée du cloître Saint-Corneille », sur Musée Antoine-Vivenel (consulté le 11 avril 2013).
- ↑ « Musée de la figurine historique » (consulté le 11 avril 2013).
- ↑ Bonnet-Laborderie et Callais 1994, p. 54.
- ↑ « Espace culturel Saint-Pierre des Minimes » (consulté le 11 avril 2013).
- ↑ Bonnet-Laborderie et Callais 1994, p. 54-55.
- ↑ « Memorial de Royallieu » (consulté le 11 avril 2013).
- ↑ « Musée de l'Armistice » (consulté le 11 avril 2013).
- ↑ www.grsentiers.org Sentier Saint-Jacques de Compostelle
- ↑ Site de la mairie de Choisy-au-Bac
- ↑ « Eugénisme : Quand cessera-t-on de célébrer Alexis Carrel ? », L'Humanité,
- ↑ (fr) « Histoire de la salle du Conseil Municipal » (consulté en 27 juillet 2008) : « Le corps d’[Henri III] fut transporté à l'abri des injures des ligueurs, par Henri IV, son successeur légitime bien qu'encore huguenot, jusqu'à la ville de Compiègne qui méritait ainsi sa devise : « regi et regno fidelissima »,[...] , ce qui signifie « la plus fidèle au Roi et au Royaume. » »
- ↑ Jacques Béal, Hommes et Combats en Picardie 1939 / 1945, Amiens, Martelle-Éditions, 1998 (ISBN 2 - 87 890 - 035 - 9)
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