Philippe Marini
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Philippe Marini | |
![]() Philippe Marini à l'université de technologie de Compiègne, le 4 septembre 2013. |
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Fonctions | |
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Président de la Commissions des finances du Sénat | |
– (3 ans et 2 jours) | |
Prédécesseur | Jean Arthuis |
Successeur | Michèle André |
Sénateur de l'Oise | |
– (22 ans 3 mois et 6 jours) | |
Élection | 27 septembre 1992 |
Réélection | 23 septembre 2001 25 septembre 2011 |
Successeur | Alain Vasselle |
Maire de Compiègne | |
En fonction depuis le (28 ans 7 mois et 15 jours) | |
Élection | mars 1989 |
Réélection | juin 1995 mars 2001 mars 2008 mars 2014 |
Prédécesseur | Jean Legendre |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP |
Diplômé de | IEP de Paris Université Panthéon-Assas ENA |
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Philippe Marini, né le à Paris, est un homme politique français, membre de l'UMP, sénateur de l'Oise de 1992 à 2015 et maire de Compiègne depuis 1987.
Biographie
Haut-fonctionnaire
D'origine corse[1], diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'une licence en droit de l'université Paris II[2], ancien élève de l'ENA[3], il est inspecteur des finances en retraite.
Universitaire
Maître de conférences à l'IEP de Paris (1975-1976), puis chargé de cours à l'université de technologie de Compiègne (1976-1978), il occupe le poste de directeur adjoint (1979-1982) puis directeur des services financiers du Commissariat à l'énergie atomique (1982-1989). Membre du directoire de la banque Arjil de 1989 à 1994, il est avocat à la cour de Paris depuis 1998. Membre de la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts de 2002 à 2008, il préside la mission commune d'information du Sénat sur « la prise en charge de la dépendance et la création du cinquième risque ».
Carrière politique
Débuts dans l'Oise
Philippe Marini est d'abord élu maire de Compiègne en 1987 en succédant à Jean Legendre, alors ancien député. Il est élu, en 1991, conseiller général du canton de Compiègne-Nord. Cependant, il est élu l'année suivante sénateur de l'Oise et doit donc démissionner de son mandat départemental.
Au Sénat
Parcours sénatorial
Six ans après son élection à la Haute Assemblée, Philippe Marini devient rapporteur général de la prestigieuse Commission des Finances du Sénat. Il le restera jusqu'en 2011.
En 2008, il est candidat à la présidence du Sénat pour succéder à Christian Poncelet. Lors d'une primaire interne au groupe UMP, c'est finalement Gérard Larcher qui est désigné.
A la suite des élections sénatoriales de 2011, qui voient la victoire de la gauche, il devient président de la commission des finances[4], succédant à Jean Arthuis. Le , il annonce qu'il rejoint le collectif parlementaire de la Droite populaire[5].
Il tente à nouveau sa chance en 2014 pour briguer la présidence du Sénat lors de la victoire de la droite aux élections sénatoriales de 2014. Il est à nouveau battu par Gérard Larcher et Jean-Pierre Raffarin. Philippe Marini émet alorsle souhait de rester président de la Commission des finances. Or, le président du Sénat nouvellement élu Gérard Larcher préfère adopter la même tradition institutionnelle qui veut laisser la présidence de la commission la plus importante d'une assemblée à l'opposition. Finalement, c'est la sénatrice PS Michèle André qui est élue à ce poste. Philippe Marini se rabat alors sur sa fonction initiale de rapporteur général. Néanmoins, il est battu par l'UMP Albéric de Montgoflier.
Peu après ces échecs successifs, il annonce début janvier 2015 sa démission du Sénat, qui conduit à son remplacement par l'ancien sénateur et maire d'Oursel-Maison Alain Vasselle[6].
Travaux parlementaires
Il est l'auteur en 2008 en tant que rapporteur de la commission des Finances du Sénat, de deux propositions très controversées
- l'une visant à autoriser les particuliers à déduire de leur revenu imposable les pertes boursières issues de la crise financière de fin 2008[7] mais que finalement devant l'hostilité gouvernementale il retirera.
- la seconde sur une taxation des échanges entre particuliers sur Internet[8].
En 2010, il est l'auteur d'un amendement proposant l'instauration d'une taxe touchant les revenus publicitaires en ligne, surnommée « taxe Google », et préconisée dans le rapport de la commission Zelnik. Le dispositif est adopté en décembre 2010, mais suite aux réactions très négatives des acteurs majeurs du web francophone, la taxe est finalement reportée au 1er juillet 2011, puis abandonnée[9].
Propos polémiques
Début septembre, plusieurs jours après l'attaque chimique du 21 août 2013 à Damas, il avait affirmé dans l'hebdomadaire Oise hebdo :
« Bachar Al-Assad est un bon politique, certes à la tête d'un régime autoritaire mais avec l'esprit plus moderne que l'opinion ne peut le penser[10]. »
— Philippe Marini
Au lendemain d'un naufrage de bateau de migrants en mer Méditerranée, provoquant la mort d'au moins 33 personnes, Philippe Marini s'est inquiété samedi 12 octobre 2013 de l'afflux de réfugiés africains en Europe. Sur son compte Twitter, il a écrit :
« L'afflux des réfugiés africains à Lampedusa et bientôt chez nous me fait regretter la disparition du régime Kadhafi en Libye[11] ! »
— Philippe Marini
Dans son rapport n° 653 du Sénat, session ordinaire de 2013-2014, enregistré à la présidence du Sénat le 25 juin 2014, Philippe Marini veut remettre en cause la dépense fiscale en faveur des anciens combattants, juste après que ces avantages viennent d'être donnés aux personnels ayant combattu en Afghanistan[12],[13].
Détail des mandats et fonctions
- depuis 1987 : maire de Compiègne (Oise)
- 1992-2015 : sénateur de l'Oise
- 1998-2011 : rapporteur général de la commission des finances du Sénat
- depuis 2004 : président de la communauté d'agglomération de Compiègne
- 2011-2014 : président de la commission des finances du Sénat
Sénat
Groupes sénatoriaux d'amitié
- Président d'honneur du groupe France-Québec et du groupe France-République tchèque
- Président du groupe France-Arabie saoudite-Pays du Golfe ;
- Président délégué du groupe France-Djibouti et Corne de l'Afrique (Soudan);
- Membre des groupes France-Cambodge et Laos, France-Caucase, France-Corée du Sud, France-Croatie, France-Égypte, France-Italie, France-Jordanie, France-Libye, France-Maroc, Groupe d'Informations et de contacts France-Territoires palestiniens[14], France-Pologne, France-Roumanie, France-Saint-Siège, France-Serbie et Monténégro, France-République de Chine (Taïwan), France-République tchèque, France-Yémen
Autres fonctions
- Secrétaire général de la Section française de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie
- Membre du groupe français de l'Union interparlementaire
- Membre de la Conférence économique annuelle (ancienne Commission des comptes et budgets économiques de la nation)
- Membre du Conseil d'Administration de l'université de technologie de Compiègne
- Président de l'association Seine Nord Europe
- Président de l'association des lauréats du concours général
- Président du Syndicat mixte de la Vallée de l'Oise
Fonctions antérieures
- Membre de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques publiques
- Conseiller général de l'Oise
- Membre du Comité de gestion du fonds d'investissement des transports terrestres et des voies navigables
- Membre du Comité national de l'Euro
- Membre du Conseil national des assurances
- Membre du Conseil national du crédit
- Chargé d'une mission temporaire auprès du Premier ministre
Notes et références
- ↑ Philippe Marini, né à Paris le 28 janvier 1950, affirme qu'il est un « pur Parisien » mais il est né à Marseille et d'origine corse, Le Point, le 9 janvier 2004
- ↑ Voir le parcours détaillé dans l'article du Point
- ↑ Voir sur son site Philippe Marini.net
- ↑ http://www.courrier-picard.fr/documents/pdf/redac/patrimoine_elus_picards.pdf
- ↑ Philippe Marini rejoint la Droite populaire, Le Figaro, 18 juillet 2012.
- ↑ « Philippe Marini démissionne du Sénat », lemonde.fr, (consulté le 8 janvier 2015)
- ↑ Source AFP
- ↑ "Les ventes entre particuliers sur le Net bientôt taxées ?", Le Point, 18 décembre 2008.
- ↑ Article sur Numerama
- ↑ le soutien du sénateur Marini au dictateur El Assad, « bon politique et moderne » "Twitter", Oise hebdo 4 septembre 2013
- ↑ Face à « l'afflux » de migrants, le sénateur UMP Philippe Marini « regrette le régime Kadhafi en Libye », Le Monde, 12 octobre 2013
- ↑ http://www.senat.fr/presse/cp20140716a.html
- ↑ http://adefdromil.org/31152
- ↑ http://www.senat.fr/grpami/ami_632.html
Liens externes
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