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Armoiries de la France

Armoiries de la France

Emblème de la France
(officieux)
Image illustrative de l'article Armoiries de la France
Emblème officieux de la République française[1][2]
Versions
Image illustrative de l'article Armoiries de la France
Armoiries moyennes
Détails
Écu Emblème constitué d'un bouclier aux angles du chef relevés et terminés par des têtes de lion et d'aigle, au monogramme RF ; le bouclier est posé sur un faisceau de licteur contourné en pal sur deux branches d'olivier et de chêne passées en sautoir.
Précédentes versions 1922 - 1953
Usage Présidence de la République

Depuis le 4 septembre 1870, les armoiries de la France ne font plus l'objet d'aucun texte juridique.

Un emblème composé d'un bouclier, d'un faisceau de licteur et de branches de chêne et d'olivier est utilisé par la présidence de la République, le ministère des Affaires étrangères et sur la couverture des passeports français.

Emblèmes en vigueur

La composition désigne une agence consulaire de France

La composition représentée ci-contre est, à l'origine, l'œuvre du sculpteur Jules-Clément Chaplain. Elle fut utilisée sous la IIIe République, par le ministère des affaires étrangères, à partir du 29 juillet 1912.

Elle fut en partie reprise par l'artiste Robert Louis en 1953, à la demande d'une commission interministérielle qui se réunit le 3 juin 1953, afin de répondre à la demande du secrétariat des Nations unies qui désirait orner la salle d'assemblée de panneaux reproduisant les armoiries officielles de chaque État membre. La composition de Robert Louis, sur laquelle la pelta a disparu, se blasonne ainsi :

« D'azur, au faisceau de licteur posé en pal, sur deux branches de chêne et d'olivier passées en sautoir, le tout d'or lié par un ruban du même, chargé de la devise : Liberté — Égalité — Fraternité en lettres de sable[3],[4]. »

Le tout entouré du collier de la Légion d'honneur de la Troisième République modèle 1881.

La commission adopta ce symbole[4], qui figure désormais sur le panonceau réservé à la France dans la salle d'Assemblée des Nations unies à New York[5]. Mais, devant la difficulté à obtenir une solution totalement satisfaisante, elle émit le vœu que le gouvernement puisse statuer sur l'adoption d'armoiries officielles de la IVe République, et décida que la République française serait, en l'attente d'une solution définitive, représentée par « une composition rappelant celle adoptée par la IIIe République pour les postes diplomatiques et consulaires à l'étranger »[3].

On trouve parfois cette représentation sur champ de sable substitué au champ d'azur, le tout entouré de l'actuel collier de la Légion d'honneur, créé en 1953.[réf. nécessaire]

La composition de Chaplain est toujours utilisée par le ministère des Affaires étrangères pour désigner ses postes diplomatiques et consulaires, sur la couverture des passeports français, ainsi que par le site de la Présidence de la République[6].

Broche romaine en forme de pelta analogue à celle des armoiries en question

La présence de ces armoiries françaises officieuses sur les passeports français s'explique, en partie, par le fait que, dénué de couleurs, le drapeau ou l'écusson tricolore ne sont pas facilement reconnaissables, au contraire du faisceau de licteur, plus adapté à une représentation monochrome. Selon les accords internationaux de normalisation des pièces d'identité utilisées pour la circulation des personnes, la couverture du passeport français ne pouvait rester non-identifiable.

Écusson tricolore

Aux fenêtres et balcons des édifices publics comme les mairies ou les préfectures, les drapeaux sont souvent tenus à l'arrière d'un porte-drapeaux, généralement un écusson tricolore avec le monogramme « RF » et/ou des palmes.

Anciennes armoiries

Articles connexes : France (héraldique) et Fleur de lys.

Les armoiries historiques de la France sont les fleurs de lis d'or sur champ d'azur, utilisées sans interruption pendant près de six siècles (1211-1792). Bien que la légende les fasse naître lors du baptême de Clovis, qui aurait alors remplacé les trois crapauds qui ornaient son écu par trois lis mariaux, elles ne sont attestées que depuis le début du XIIIe siècle. D'abord représentées sous forme de semé, c'est-à-dire sans nombre défini et disposées en quinconce, elles sont réduites à trois en 1376. Par cette décision, le roi Charles V entendait placer le royaume sous la double invocation de la Vierge (le lis est un symbole marial), et de la Trinité, par le nombre.

La Révolution française les chasse comme un symbole de l'Ancien Régime et leur préfère des symboles inspirés de l'Antiquité. C'est à cette période qu'apparaît notamment le faisceau de licteur, comme symbole de la république. Cette vogue de l'Antiquité se prolonge avec le Premier Empire qui choisit de figurer ses armes à l'aigle d'or sur champ d'azur sous la forme d'une aigle romaine, plutôt que d'une aigle héraldique plus classique.

Le XIXe siècle traduit son instabilité politique par une instabilité symbolique : l'aigle et le lis se concurrencent jusqu'au dernier quart du siècle, au gré des changements de régime. L'intermède de la monarchie de Juillet marque une sorte de pause, en instaurant, en 1831, une sorte d'ovni héraldique : des armes d'azur à la charte d'or. Les deux régimes républicains, quant à eux, conservèrent la tradition révolutionnaire en refusant de se doter d'armoiries.

Armoiries Période Description Notes Statut
1211 – 1376L'écu de France ancien, les armoiries royales : d'azur semé de fleurs de lis d'or ; timbré de la couronne royale fleurdelisée ouverte.Ces armoiries seraient apparues dans le premier quart du XIIIe siècle, leur utilisation se systématise après 1211.Officiel
(armoiries du roi de France)
1305 – 1328L'écu mi-parti de France ancien et de Navarre ancien, les armoiries royales : mi-parti; d'azur semé de fleurs de lys d'or et de gueules au rais d'escarboucle accolé et pommeté d'or[7] ; timbré de la couronne royale fleurdelisée ouverte.Ces armoiries sont celles des trois derniers rois capétiens directs, tous fils de Jeanne Ire de Navarre :
  • Louis X le Hutin, ainsi que son fils, Jean Ier le Posthume ;
  • Philippe V le Long ;
  • et Charles IV le Bel.
Officiel
(armoiries du roi de France et de Navarre)
1376 – 1515L'écu de France moderne, les armoiries royales : d'azur à trois fleurs de lis d'or ; timbré de la couronne royale fleurdelisée ouverte.Dès le dernier quart du XIIIe siècle, les trois fleurs de lis commencent à concurrencer le semé, cependant, les armoiries modernes de France ne sont adoptées qu'en 1376, sur ordre de Charles V. L'écu sera utilisé sans interruption jusqu'à l'abolition de la royauté en 1792, notamment accolé à celui de Navarre à partir de 1589.Officiel
(armoiries du roi de France)
15151792L'écu de France moderne, les armoiries royales : d'azur à trois fleurs de lis d'or ; timbré de la couronne royale fleurdelisée fermée.La couronne fermée est introduite par Louis XII au début du XVIe siècle, son utilisation sera systématisée par François Ier.Officiel
(armoiries du roi de France)
15781792L'écu de France moderne, les armoiries royales : d'azur à trois fleurs de lis d'or ; timbré de la couronne royale fleurdelisée fermée ; accompagné des colliers des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit.À partir de la création de l'ordre du Saint-Esprit par Henri III en 1578, les rois successifs feront très souvent apparaître les colliers des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit sur leurs armoiries.Officiel
(armoiries du roi de France)
15891792Les écus de France et de Navarre, accolés, sous les Bourbons : de France moderne à dextre, et de Navarre à senestre ; timbrés de la couronne royale fleurdelisée fermée ; accompagnés des colliers des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit.On les trouve assez souvent (comme ici) « accolés », qui était une forme équivalente du « parti ». Cette adjonction des armes de Navarre vient de ce qu'Henri IV, fondateur de la dynastie, était roi de Navarre avant son accession au trône de France.Officiel
(armoiries du roi de France et de Navarre)
18041815L'écu impérial de France, sous les Bonaparte : d'azur à une aigle essorante, la tête contournée d'or ; timbré de la couronne impériale fermée ; accompagné du grand-collier de l'ordre de la Légion d'honneur.Les armoiries du Premier Empire sous Napoléon Ier, affichent une aigle. Le manteau, en ornement extérieur, est semé d'abeilles. Le blasonnement officiel ne mentionne pas que la tête de l'aigle est contournée.Officiel
(armoiries de l'empereur des Français)
18141830L'écu de France moderne ; timbré de la couronne royale fleurdelisée fermée ; accompagné des colliers des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit.Après la Restauration, la Maison de Bourbon régna à nouveau avec Louis XVIII et Charles X. Même si la tendance était de n'user que des seules armes de France, les Bourbons reprirent aussi les armoiries de Navarre. Ces armoiries, avec leur écu de France moderne, sont encore utilisées concurremment par le duc d'Anjou et le « comte de Paris », prétendants rivaux au trône de France.Officiel
(armoiries du roi de France)
18301831L'écu ducal d'Orléans : d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au lambel d'argent ; timbré de la couronne royale fleurdelisée fermée ; accompagné du cordon de l'ordre de la Légion d'honneur.Au début de la Monarchie de Juillet, par l'ordonnance du , Louis-Philippe fixa les armes représentées sur le sceau de France : « à l'avenir le sceau de l'État représentera les armes d'Orléans surmontées de la couronne fermée, avec le sceptre et la main de justice en sautoir, et des drapeaux tricolores derrière l'écusson ».Officiel
(armoiries du roi des Français)
18311848L'écu est d'azur, à la charte constitutionnelle de 1830 d'or, gravée de sable ; timbré de la couronne royale fermée ; accompagné du cordon de l'ordre de la Légion d'honneur.En 1831, à la suite de mouvements de foules, il est décidé de remplacer l'écu d'Orléans, par un nouveau blason représentant la Charte constitutionnelle de 1830 : « à l'avenir, le sceau de l'État représentera un livre ouvert portant à l'intérieur ces mots « Charte constitutionelle de 1830 », surmonté d'une couronne fermée, avec le sceptre et la main de justice en sautoir, et des drapeaux tricolores derrière l'écusson ».Officiel
(armoiries du roi des Français)
18521870L'écu impérial de France, sous les Bonaparte : d'azur à une aigle essorante, la tête contournée d'or ; timbré de la couronne impériale fermée ; accompagné du grand-collier de l'ordre de la Légion d'honneur.Les armoiries du Second Empire sous Napoléon III, affichent aussi une aigle, toujours à tête contournée en désaccord avec le blasonnement. Seuls les ornements extérieurs présentent des différences.Officiel
(armoiries de l'empereur des Français)

Emblèmes officieux

Dans ce chapitre, on trouvera des emblèmes divers, n'ayant avec le terme héraldique d'« armoiries » qu'un lointain cousinage, mais qui ont eu, ou prétendu avoir valeur d'emblème pour la France.

Emblème Période Description Statut
18801898Un arrêté du , signé par le président du conseil, ministre de Affaires étrangères, Charles-Louis de Freycinet, décide que « les écussons nationaux placés au-dessus de la porte de l'hôtel des ambassades, légations ou consulats, reproduiront également la figure de la République d'après le sceau officiel, avec l'exergue République française. »

L'Illustration du reproduit l'emblème adopté qui s'éloigne nettement du sceau de l'État. Sur un écu elliptique, figure un buste de jeune femme cuirassée et couronnée de laurier, placée au milieu d'une couronne de laurier, elle-même entourée des mots République française en lettres capitales séparés au-dessus du buste par une étoile à cinq rais. Le tout est posé sur un faisceau composé d'une lance et de verges, quatre drapeaux, des branches d'olivier et de chêne, un manteau rouge enveloppant le tout. L'étoile de la Légion d'honneur pend à la couronne de feuillage entourant le buste. Un listel portant « Ambassade » ou « Consulat » est posé sous l'écu.

Officieux
(emblème diplomatique)
18981902Emblème officieux qui fut créé pour la Troisième République avec les ornements extérieurs faisceau de licteur[8] en pal, accompagné de branches de laurier et de chêne mis en sautoir plus célèbre que l'écu lui-même, écu d'ailleurs inexistant sur cette version, même si la forme ovale du grand cordon de la Légion d'honneur en est un rappel peu orthodoxe. En effet, le centre de l'emblème est constitué d'un monogramme (lettres RF entrelacées), mais les lettres n'étant tolérées dans les armes que depuis une époque récente, celles présentées ici sont quasiment non blasonnables.Officieux
(emblème d'État)
18981940Dès 1902 apparait un écu elliptique d'azur, chargé des lettres RF d'argent, environné d'une couronne de feuillages, posé sur un faisceau de licteur et deux drapeaux tricolores ; au bas pend la cravate de la Légion d'honneur entourée d'une branche de chêne et d'une branche d'olivier[3].

Lors de la visite du roi Alphonse XIII à Paris, en 1905, le landau présidentiel était orné d'un écu circulaire d'azur, chargé des lettres RF d'argent, entouré du cordon de la Légion d'honneur, le tout placé sur une plaque de l'ordre, elle-même posée sur un faisceau en pal, une dizaine de drapeaux et des branches de chêne[3],[9].

Officieux
(emblème national)
19401944L'État français (Vichy) n'a pas non plus d'armoiries officielles, mais la grande personnalisation du régime amène à l'utilisation de la francisque, définie en 1941 comme emblème de Philippe Pétain, en tant que symbole étatique sur les documents officiels et sur les pièces de monnaie. Les armoiries personnelles du chef de l'État deviennent ainsi celles, officieuses, de l'État lui-même[10],[11]. Officieux
(emblème personnel du chef de l'État)
19531962Cette composition — déjà apparue furtivement au perron de la résidence d'Alphonse XIII lors de sa visite officielle en France en 1905 — réapparait en 1922 sur le carton destiné à la réalisation d'une tapisserie sur « Les armes de France » qu'on devait installer au commissariat général de la République à Strasbourg[12],[3]. Les encyclopédies allemandes en donnent une reproduction en couleurs dès 1928. Le , le ministère des Affaires étrangères répond par une note à l'ambassade d'Allemagne qui désirait connaitre les armoiries officielles de la République française

« qu'il n'existe pas, en principe, d'armoiries ou d'emblèmes officiels. Toutefois, les armoiries qui ont été adoptées pour les postes diplomatiques ou consulaires sont les suivantes : d'azur, au faisceau de licteurs, posé en pal sur deux branches de chêne et d'olivier passées en sautoir, le tout d'or, lié par un ruban de même, chargé de la devise : « LIBERTÉ — FRATERNITÉ — ÉGALITÉ », en lettres de sable — Ordre de la Légion d'honneur (ici le grand collier)[3]. »

L'édition de 1935 du Nouveau Petit Larousse illustré reproduit en noir et blanc cette composition comme symbole de la République française[3]. Elle fut reprise par Robert Louis à la demande d'une commission interministérielle qui se réunit le 3 juin 1953, afin de répondre à la demande du secrétariat des Nations unies qui désirait orner la salle d'assemblée de panneaux reproduisant les armoiries officielles de chaque État membre. On la retrouve encore, en noir et blanc, dans l'édition de 1962 du Grand Larousse encyclopédique.

L'emblème se blasonne : d'azur, au faisceau de licteur contourné posé en pal, sur deux branches de chêne et d'olivier passées en sautoir, le tout d'or lié par un ruban du même, chargé de la devise : « LIBERTÉ — FRATERNITÉ — ÉGALITÉ » en lettres de sable[3],[4]. Le tout entouré du grand collier de la Légion d'honneur de la Troisième République modèle 1881.

Officieux
(emblème d'État)
Emblème constitué d'un bouclier inspiré de la pelta, les angles du chef relevés et terminés par des têtes de lion et d'aigle, au monogramme RF (initiales de République française) ; le bouclier est posé sur un faisceau de licteur contourné en pal sur deux branches d'olivier (symbole de paix) et de chêne (symbole de pérennité) passées en sautoir.

Ce symbole, datant de 1912, est utilisé régulièrement depuis le premier mandat de Jacques Chirac à la présidence de la République (1995-2002). Il figure sur les passeports délivré par la République française.

Officieux
(emblème diplomatique et présidentiel)

Notes et références

  1. elysee.fr Les symboles de la République française
  2. ants.gouv.fr Passeport diplomatique
  3. 1 2 3 4 5 6 7 8 Hervé Pinoteau, Le chaos français et ses signes, Ed. PSR, 1998
  4. 1 2 3 « Site de la présidence de la République : Les symboles de la République française. »
  5. Les armes de France sur le site de Saint-Setiers
  6. Site de la Présidence de la République
  7. Au XIVe siècle, les armes de Navarre ne sont pas encore représentées par des chaînes mais par des liens reliant les pommes. Le blason représenté est celui de Barra Le blason des armoiries, p.202
  8. Beaucoup de gens peuvent citer le faisceau de licteur, souvent confondu d'ailleurs avec la francisque de Vichy, alors que l'écu qui le recouvre est peu connu.
  9. L'Illustration, 10 juin 1905, p. 385
  10. « Cachet de la sous-préfecture de Dinan, 6 décembre 1943, État français (Régime de Vichy) », Académie de Rennes.
  11. Pièce de monnaie, 1943, site lefranc.net
  12. Carton de Gustave Jaulmes, L'Illustration, 19 août 1922

Voir aussi

Articles connexes

  • Armorial des Capétiens

Liens externes

  • Le faisceau de licteur sur le site de la Présidence de la République
  • Droit héraldique français
  • Portail de la France
  • Portail de l’héraldique
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