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Construction

Construction

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir construction (homonymie).
Les grues sont essentielles pour des travaux importants tels que ce gratte-ciel.
La construction en centre-ville demande des précautions particulières en termes de gestion du risque, des flux et des nuisances.

Dans un projet de bâtiment ou de travaux publics, la construction est le fait d'assembler différents éléments d'un édifice en utilisant des matériaux et des techniques appropriées.

Généralités

Cette activité appelle souvent le concours de nombreux acteurs et corps de métier, plus ou moins spécialisés.
En France, en particulier, l'autoconstruction est cependant autorisée sans l'aide d'aucun professionnel, à certaines conditions (dont, pour les particuliers uniquement, une surface de moins de 170 m2). Cette surface autoriserait un très grand pourcentage des constructions individuelles auto-réalisées sans architecte. Les projets sont cependant généralement conçus et menés par un « maître d'œuvre » (architecte, bureau d'études), pour le compte du client, appelé « maître d'ouvrage ». Pour des chantiers de grande ampleur ou complexes, plusieurs intervenants peuvent se partager les tâches de maîtrise d'ouvrage ou de maîtrise d'œuvre.
La construction elle-même est effectuée généralement par une ou plusieurs entreprises (on parle alors d'un « groupement d'entreprises »), responsable(s) du marché (contrat) de travaux. Cette entreprise responsable du marché, appelée souvent « entreprise générale » fait également appel à de la sous-traitance.

Les différents intervenants de la construction sont identifiés dans ce que l'on appelle les « corps d'État » : gros œuvre, couverture, plomberie, électricité, chauffage, peinture, etc. (pour le bâtiment), voirie, éclairage, réseaux d'eau (eau potable, tout-à-l'égout, eaux pluviales), réseaux « secs » (électricité, gaz, téléphone, fibre optique, etc.), signalisation, etc. (pour les travaux publics).

L'entreprise générale est le plus souvent celle qui réalise le gros œuvre (construction de la structure) et elle sous-traite pour les autres corps d'État.

Un projet de construction nécessite, en plus des capacités techniques, un effort important de planification, afin de respecter les délais et l'enveloppe financière fixés avec le maître d'ouvrage et le maître d'œuvre, de faire cohabiter les différents corps d'État, d'être approvisionnés au bon moment, etc. Le maître d'œuvre, qui est souvent celui qui a participé à la conception de l'ouvrage, s'assure que l'entreprise générale respecte le projet dans les conditions du marché. Le maître d'ouvrage doit également contrôler que les travaux respectent la réglementation, notamment en matière de conditions de travail, d'environnement, de gêne des riverains…

Histoire

Article détaillé : Histoire de la construction.

Réglementation

Dans tous les pays, les chantiers de construction ou réhabilitation sont soumis à une réglementation croissante (garantie - par exemple décennale en France -, règles et normes de construction, protection des travailleurs et du public, etc.). Le mode de passation des marchés publics est notamment encadré, pour permettre une concurrence libre tout en évitant une distorsion du marché (corruption, etc.).
La réglementation de la construction existait déjà dans l'Antiquité, avec par exemple en (Mésopotamie), le code d'Hammurabi l'un des premiers codes législatifs connus, qui fixait déjà des règles de construction.

Vu les trop nombreux accidents dans le secteur de la construction à l'échelle européenne, une directive particulière de l'Union européenne(la huitième 92/57/CEE du Conseil des Communautés européennes du 24 juin 1992) a été élaborée et concerne les prescriptions minimales de sécurité et de santé à mettre en œuvre sur les « chantiers temporaires ou mobiles ». Cette directive a institué un nouveau concept : la coordination santé sécurité.

La réglementation tend aussi à évoluer dans le sens d'une meilleure intégration de l'environnement, en termes de chantier propre et moins nuisant (lutte contre le bruit et la poussière, tri et récupération des déchets, recyclage des matériaux, etc.) et en amont évoluant pour le bâti nouveau, vers des normes de types HQE appuyées sur des « performanciels » nécessitant des contrôles (et autocontrôles) particuliers, liés à l'obligation de résultat de la part de l'architecte et du constructeur (par exemple en termes d'isolation phonique et thermique). Les impératifs de respect du Protocole de Kyoto préfigurent des changements importants dans les choix de techniques de mise en œuvre et de matériaux, voire dans les manières d’habiter[1].

Types de constructions

On peut distinguer cinq types de constructions : résidentielles, commerciales, industrielles, de travaux publics (TP) et institutionnelles. Au sein de la construction de maisons individuelles, une grande disparité de procédés : depuis quelques années la maison est en pleine révolution, les changements de mentalité et l'augmentation des énergies ont poussé les fabricants, les industriels et les artisans vers de nouveaux procédés. La maison de demain sera certainement une maison préfabriquée en atelier, pensée pour réaliser un maximum d'économies d'énergie, et assemblée en un temps record sur le lieu d'habitation.

Bâtiment

Construction de plusieurs blocs d'appartements.


La plupart des travaux dans le bâtiment consistent soit dans la construction neuve soit dans de la réhabilitation ou l'aménagement de bâtiments existants. Le bâtiment est collectif ou individuel, pour l'individuel est soit en diffus soit groupé (plusieurs maisons réalisées en un même lieu par un même promoteur).

Les acteurs principaux sont le Maître d'ouvrage (le client), le Maître d'œuvre (le professionnel bras droit du client) et les entreprises. Le Maître d'ouvrage peut se passer d'un Maître d'œuvre et réaliser lui-même la conception de l'ouvrage, la coordination et la surveillance des travaux. Dans le cadre d'une demande de permis de construire, le recours à un architecte (inscrit au tableau national de l'ordre des architectes) est obligatoire quelle que soit la surface, sauf pour les particuliers construisant pour eux-mêmes si la surface créée (SP = Surface Plancher) est supérieure à 170 m2[2]. Par contre la raison pour un non professionnel est de faire appel aux services d'un Maître d'œuvre (MŒ) ou d'un contractant général.

Attention au choix du MŒ : cette qualité juridique n'est pas protégée. Un MŒ n'a pas le droit de : faire de la publicité, travailler toujours avec les mêmes entreprises, rédiger les devis pour le compte des entreprises. Il est de plus limité à un seul appel d'offres par an pour tous ses chantiers. Un MŒ est le bras droit du client, pas de l'entreprise. Il réalise les premiers plans de la construction et vérifie la faisabilité de l'ouvrage d'un point de vue technique, sans rentrer dans les détails de construction qui sont réservés à l'entreprise générale.

Le MŒ peut se voir confier soit une mission partielle soit une mission complète de maîtrise d'œuvre.

La mission partielle peut se limiter à la phase conception, ou suivi de chantier (OPC - Ordonnancement Pilotage et Coordination).

La mission complète englobe toutes les phases d'une construction (des esquisses à la réception du chantier). Dans ce cas le MŒ assiste le maître d'ouvrage dans la réception du chantier avec les entreprises, et fait rédiger un PV de réception (avec ou sans réserves).

Sa responsabilité étant plus conséquente dans une mission complète de maîtrise d'œuvre, il convient de vérifier qu'il dispose d'une assurance pour sa responsabilité décennale et professionnelle, et qu'il est par le fait assuré pour l'ensemble des missions de maîtrise d'œuvre effectivement réalisées.

Il est à noter qu'en l'absence de critères réglementaires propres à définir et qualifier un MŒ (à la différence des architectes DPLG), la sélection par l'attestation d'assurance évite de traiter avec des "apprentis sorciers", l'assureur réalisant une sélection des MŒ en conservant uniquement des professionnels dont la sinistralité démontre une relative compétence.

Très développé en B to B, le contractant général est une mission de maîtrise d’œuvre améliorée qui va garantir un prix, un délai ainsi qu'une qualité. Le bureau d'ingénierie prendra en charge la conception et la réalisation. Il missionnera les acteurs nécessaires pour que la maîtrise d'ouvrage se décharge cette responsabilité et puisse se concentrer pleinement sur le développement de son activité.

Une entreprise générale s'occupera de l'ensemble des travaux à l'exception de la maîtrise d'œuvre (confiée le plus souvent à un architecte pour réaliser des plans de conception).

Contrat de construction d'une maison individuelle

Dans le cas de la construction d'une maison individuelle le contractant général est appelé constructeur, il doit à son client un certain nombre de protections comprises dans le " contrat de construction de maison individuelle[3]" (CCMI) dont une garantie financière d'achèvement la garantie de livraison à prix et délai convenu (une compagnie d'assurances se charge de finir la construction en cas de défaillance du constructeur et en assume les surcoûts). Si la construction est financée avec emprunt, le prêteur doit vérifier la mise en place effective des protections légales ou fait appel à un organisme extérieur.

Ces protections sont dues également en cas d'acquisition d'une maison d'occasion avec travaux portant sur la structure du bâtiment et/ou la création de surface. (voir ouvrage du professeur Perrinet-Marquet)

Attention : les textes ont institué des dispositions différentes selon l'origine des plans de la construction. Si les plans sont procurés au client directement ou indirectement par le constructeur le modèle applicable est le contrat de construction de maison individuelle "avec fourniture de plans". Ainsi si l'opérateur se charge de faire établir les plans pour son client (en interne ou par un professionnel indépendant) l'opération doit faire l'objet de ce type de contrat.

Travaux publics

Les travaux publics consistent en la construction d'infrastructures généralement destinées au transport. Ces chantiers sont le plus souvent menés par des pouvoirs publics ou par de grandes entreprises à qui l'État a confié ou concédé une mission de service public. On peut citer comme exemple de chantiers de travaux publics : routes, autoroutes, voies ferrées, ponts, gazoducs, oléoducs, aménagements urbains (aménagement d'une place, enterrement de lignes électriques et téléphoniques, lignes de tramway, etc.), aménagements portuaires, etc.

Certaines entreprises privées peuvent également avoir besoin d'installer des infrastructures importantes, notamment dans le domaine des mines, de l'énergie, du transport. Dans la plupart des pays (par exemple en France), ces aménagements sont soumis à une réglementation importante, dans le but de préserver l'intérêt des populations, leur sécurité, et de limiter les impacts négatifs sur l'environnement.

À côté des « grands travaux », il y a aussi de nombreux chantiers de travaux publics de petite taille aussi bien pour les collectivités locales (aménagement d'un passage pour piétons, d'un rond-point, éclairage, etc.) que pour des particuliers ou des entreprises (revêtement d'une allée, aménagement d'un parking, etc.)

Construction industrielle

Le marché concerné est relativement petit, il s'agit d'une « niche de marché » qui nécessite des compétences spécialisées.

En France

Ce secteur économique tient une place importante, dans le public, comme dans le privé. Il subit la crise de 2008, mais selon les producteurs[4], si l'on considère la vente de béton prêt à l’emploi comme un indicateur d'activité, l'Italie, l’Allemagne et la France ont été en 2011 les 3 plus gros producteurs de ces bétons, avec plus de 40 millions de mètres cubes chacun[5]. Alors qu'il en faudrait un million pour résoudre la « crise du logement » en France, il se construit 300 000 habitations neuves chaque année. Et les notaires enregistrent annuellement 600 000 transactions immobilières[6].

Articles connexes

Notes et références

  1. Rapport général du Grenelle de l'environnement, paris, 25 octobre 2007, Thierry Tuot (voire p. 11) (Rapport, 39 pages)
  2. Article R*431-2 du code de l'urbanisme
  3. CCMI sur construction-fr.com (CCMI)
  4. L’organisation européenne du béton prêt à l’emploi (ERMCO ou European Ready Mixed Concrete Organization) ; chiffres de production pour l’année 2011
  5. Bati-actu, Béton prêt à l’emploi : pourquoi la France résiste à la crise (2012-08-29)
  6. Les larrons font le plein d'occasions, Hugues Serraf, Marketing magazine, no 168, juin 2013, page 9.
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