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Les Républicains (parti français)

Les Républicains (parti français)

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Républicain.
Les Républicains
Image illustrative de l'article Les Républicains (parti français)
Logo officiel
Présentation
Président Nicolas Sarkozy
Fondation (création de l'UMP)
(changement de nom)
Siège 238, rue de Vaugirard
75015 Paris
Vice-présidente déléguée Nathalie Kosciusko-Morizet
Secrétaire général Laurent Wauquiez
Trésorier Daniel Fasquelle
Adhérents 175 900 annoncés (septembre 2015)[1]
Mouvement de jeunesse Les Jeunes Républicains
Positionnement Centre droit à droite
Idéologie Gaullisme[2],[3],[4],
Conservatisme[5],[6]
Démocratie chrétienne[4]
Libéralisme[4]
Fédéralisme européen[7][réf. insuffisante]
Affiliation européenne Parti populaire européen
Affiliation internationale Union démocrate internationale
Couleurs Bleu
Site web republicains.fr
Présidents de groupe
Sénat Bruno Retailleau (Les Républicains)
Assemblée Christian Jacob (Les Républicains)
Parlement européen Manfred Weber (PPE)
Représentation
Députés
198 / 577
Sénateurs
144 / 348
Députés européens
19 / 74
Présidence de conseils départementaux
44 / 98
Présidence de conseils régionaux
4 / 27
Maires de communes de plus de 70 000 habitants
35 / 67

Les Républicains, parfois abrégé en LR, est un parti politique français, de droite, issu du changement de nom et de statuts de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) voulu par son président Nicolas Sarkozy.

Le nouveau nom, les statuts et la composition du bureau politique sont adoptés par le bureau politique de l'UMP le puis approuvés par les adhérents du parti le . La dénomination « Les Républicains » est officiellement utilisée pour la première fois lors d'un congrès initial à Paris le .

Histoire

Origine

Le parti est né de l'Union pour un mouvement populaire, après modification des statuts, de la composition de son bureau politique et de son nom.

Le parti « Union pour un mouvement populaire », dont le congrès fondateur date du était lui-même issu de l'« Union pour une majorité présidentielle » créé le par Jacques Chirac et Alain Juppé à l'occasion des élections législatives de 2002.

Changement de nom de l'UMP

Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP en 2014.

Le changement de nom de l'Union pour un mouvement populaire est une volonté de Nicolas Sarkozy annoncée lors de sa campagne pour la présidence du parti en 2014, en même temps qu'une réforme des statuts.

C'est le nom « Les Républicains » qui est finalement choisi[8],[9],[10]. Le 14 avril 2015, Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente de l'UMP, présente à Nicolas Sarkozy puis au bureau politique du parti le projet de nouveaux statuts. Ces statuts prévoient, entre autres, l'organisation d'élections primaires ouvertes en vue de désigner la personne que le mouvement soutiendra lors de l'élection présidentielle, l'élection des présidents de fédérations départementales au suffrage universel direct, la fin des courants et la consultation des adhérents sur les investitures électorales[11].

Les nouveaux statuts sont adoptés par le bureau politique le puis approuvés par les adhérents le lors d'un vote par internet avec 83,28 % de « oui » et un taux de participation de 45,74 %[12]. De même les nouveaux statuts du parti sont adoptés par 96,34 % des votants et la composition du nouveau bureau politique par 94,77 %[13].

Le changement de nom est officialisé lors d'un congrès dit fondateur le à la Porte de la Villette à Paris, devant près de 10 000 militants[14]. Angela Merkel, chancelière allemande, envoie un « message d'amitié et d'encouragement au congrès »[12].

Ce nouveau nom provoque une polémique[15],[16]. Une pétition, « Nous sommes les républicains »[17] est créée et l'avocat Christophe Lèguevaques lance une action en justice le 5 mai 2015 afin d’obtenir la nullité de la marque « Les Républicains » déposée à l’INPI (publication 2014-12-05 (BOPI 2014-49) au profit de l’UMP[18]. Le tribunal de grande instance de Paris rejette le 26 mai 2015 le recours en référé constitué par quatre partis ou associations de gauche et 143 particuliers, estimant que « le trouble manifestement illicite et le dommage imminent ne pas sont démontrés »[19]. Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) décide de faire appel[20]. L'hebdomadaire Marianne appelle le parti « ex-UMP »[21].

L'historien des idées François Huguenin rappelle que si, à l'origine, à la fin du XIXe siècle, ce sont plutôt les partis politiques de gauche qui ont adopté ce mot (la Gauche républicaine de Jules Ferry et Jules Grévy et l'Union républicaine de Léon Gambetta), la droite l'a également rapidement utilisé au début du XXe siècle (notamment avec la Fédération républicaine) alors que la gauche commençait à préférer dans les noms des partis le mot « socialiste » ; le mot « République » s'ancre dans la droite à partir de 1958 : Union pour la nouvelle République (UNR) puis Union pour la défense de la République (UDR) puis Rassemblement pour la République (RPR) pour incarner la défense de la Cinquième République créée par le général de Gaulle[22].

Par ailleurs, deux jeunes responsables de La Droite populaire présentent cette refondation comme l'une des causes de leur départ du parti au profit du Front national[23],[24].

À l'Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire, Christian Jacob, souhaite que le groupe ne soit pas désigné sous l'abréviation « LR » mais par le nom complet « Les Républicains ». Par réaction, les autres groupes de l'Assemblée nationale demandent également à être appelés par leurs noms complets, comportant le mot « républicain » ou « démocrate »[25],[26]. Malgré cette volonté du parti, celui-ci est généralement abrégé « LR » dans les médias, bien que le parti lui préfère l'abréviation « Les Rép »[27],[28],[29].

Organisation

Direction

À l'occasion du changement de nom et de statuts, le président Nicolas Sarkozy désigne Nathalie Kosciusko-Morizet en tant que vice-présidente déléguée et numéro deux, Laurent Wauquiez comme secrétaire général, Éric Woerth assurant le poste de délégué général au projet présidentiel du parti avec Isabelle Le Callennec comme déléguée générale adjointe au projet, Sébastien Huyghe et Lydia Guirous, porte-parole, Luc Chatel et Brice Hortefeux en tant que conseillers politiques[30].

Le , Nicolas Sarkozy désigne 25 nouveaux membres à la direction du parti. Ainsi Valérie Pécresse est désignée comme la « coordonnatrice des élections régionales », secondée par Guillaume Peltier. Maud Fontenoy est nommée déléguée à l'environnement. L'économiste Christian Saint-Étienne, ancien membre de l'UDI, est nommé au poste de délégué à l'économie. Olivier Dassault est nommé président du comité des entrepreneurs, afin de permettre à ces derniers de participer à l'élaboration du projet présidentiel. Édouard Courtial est conseiller politique au côté de Brice Hortefeux et Luc Chatel. Bérengère Poletti est secrétaire générale adjointe aux fédérations professionnelles. L'ancien ministre Roger Karoutchi est délégué à la riposte. La commission nationale d'investiture sera présidée par Axel Poniatowski. Valérie Debord avec Madeleine de Jessey, leader de l'association « Sens commun » sont responsables des programmes de formation[31],[32]. Le , Nicolas Sarkozy complète la direction du parti avec des délégués nationaux dont Thierry Mariani, délégué national aux Français de l'étranger, assisté de Christophe-André Frassa. Jean Rottner est responsable des élus locaux et secrétaire général du comité des maires[33].

Bureau politique

Le bureau politique du parti est composé de 115 membres contre 61 pour l'ancienne UMP. L'ensemble des composantes du parti y est représenté. Dix-sept personnalités en sont membres de droit, avec les trois premiers dirigeants du parti (président, vice-président et secrétaire général), auxquelles s'ajoutent les anciens Premiers ministres et les anciens présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Dix-huit personnalités sont des « membres invités permanents ». Enfin, trois collèges viennent compléter le bureau et sont composés comme suit : 50 parlementaires, 20 élus non parlementaires et 10 représentants des fédérations[34].

Investiture des candidats

Afin de désigner le candidat à l'élection présidentielle française de 2017, le bureau politique a constitué une « commission nationale d'organisation de la primaire » composée de 14 membres avec à sa tête Thierry Solère. Le vote à cette primaire sera ouvert à tous les citoyens inscrits sur les listes électorales, sous réserve d'une participation de 2 euros et la signature d'un texte précisant : « je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m'engage pour l'alternance afin de réussir le redressement de la France ». Alain Juppé, François Fillon, Xavier Bertrand, Nadine Morano[35] et Hervé Mariton[36] se sont déclarés candidats à la primaire. Bruno Le Maire le serait au début de l'année 2016[37].

Courants internes

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2015). Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [Comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Lors de la création de l'UMP en 2002, l'objectif était de regrouper l'ensemble des tendances de la droite et du centre : les statuts du parti prévoyaient alors la reconnaissance de courants internes appelés « mouvements ». Cette disposition n'est toutefois appliquée que lors du congrès de 2012. Dans les statuts du parti « Les Républicains », la reconnaissance institutionnelle des courants au sein du parti disparaît[38].

Chrétiens-démocrates

Articles détaillés : Démocratie chrétienne, Christianisme social, Parti chrétien-démocrate, La Droite sociale et France moderne et humaniste.

La démocratie chrétienne est un courant de pensée politique, se référant à des principes religieux, qui se développe en Europe à partir de la fin du XIXe siècle. Elle cherche à promouvoir, au sein d’une société démocratique et pluraliste, une politique inspirée du message qu’expriment les Évangiles, la doctrine sociale de l'Église et les travaux de penseurs chrétiens.

Au sein du mouvement, les chrétiens démocrates sont essentiellement issue de l'ancienne UDF et en son sein de Force démocrate (et de tous les partis qui l'ont précédé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, du MRP au Centre des démocrates sociaux). Il s'agit de l'une des idéologies dominantes au sein des droites européennes, et incarne aussi la famille la plus européiste au sein du parti. Elle comprend deux tendances principales :

  • les chrétiens sociaux (Christine Boutin) sont notamment rassemblés au sein du Parti chrétien-démocrate. Historiquement proches des démocrates chrétiens, ils en constituent une tendance plus affirmée dans son attachement aux valeurs catholiques, rejetant le libéralisme à la fois d'un point de vue sociétal (participation aux marches anti-IVG, opposition au PACS) et économique. Ils se caractérisent notamment par des prises de positions très sociales (par exemple le revenu universel) dans une démarche vers des catégories de populations qu'ils estiment négligées ou rejetées par la société (les détenus, sans abris…), souhaitant ainsi être les tenants d'une droite « plus humaine » ;
  • les modérés de centre-droit (Philippe Douste-Blazy, Hervé de Charette, Pierre Méhaignerie) sont notamment regroupés au sein des clubs Démocrate et populaire et Convention démocrate. Ils se placent dans la tradition orléaniste de la droite française et dans celle de l'ancien MRP. Le fondement de leurs valeurs se situe dans le christianisme, mais la référence à ce dernier est très modérée et peu affichée. Idéologiquement ils sont très européens, plutôt fédéralistes (au niveau européen, mais aussi dans leur approche très « décentralisatrice » de l'organisation de l'État français) et revendiquent un libéralisme social. On peut également classer dans cette famille la branche libérale-giscardienne incarnée par Jean-Pierre Raffarin et le PPDF.

Parmi les modérés, certains ont rejoint par le passé le Nouveau Centre puis l'UDI. En janvier 2012, Philippe Douste-Blazy a notamment quitté l'UMP pour rejoindre le Modem de François Bayrou[39]. Le 20 novembre 2012, Pierre Méhaignerie démissionne de ses fonctions et annonce qu'il s'engage à l'UDI[40].

De 2002 à 2011, le Parti radical (Jean-Louis Borloo, André Rossinot, Yves Jégo), est associé programmatiquement et financièrement à l'UMP. En 2005, le Parti radical connaît plusieurs ralliements d'anciens centristes (Renaud Dutreil) et gaullistes (Serge Lepeltier) qui y cherchent semble-t-il un espace d'expression moins libéral et moins sarkozyste qu'au sein de l'UMP. Le parti radical reprend son indépendance en mai 2011 (la double appartenance restant tolérée aux législatives de juin 2012[41]), avant de fonder l'UDI en septembre 2012. Cependant, une partie des membres du Parti radical (y compris de sa direction) ne rejoignent pas l'UDI et restent à l'UMP : sous la conduite de Jean Leonetti, ils sont réunis au sein du courant de la France moderne et humaniste avec les libéraux réformateurs de Luc Chatel et Hervé Novelli et les libéraux modérés de Jean-Pierre Raffarin et Marc Laffineur.

Conservateurs

Article détaillé : La Droite populaire.

Les conservateurs trouvent leur origine au sein du RPR, du RPF de Charles Pasqua ou du MPF et constituent l'aile la plus conservatrice du parti, avec la « Droite populaire. » Ils se réclament généralement de l'héritage gaulliste, dont ils retiennent essentiellement les prises de positions souverainistes et en faveur d'une « Europe des Nations », mais s'en écartent en assumant la promotion d'une droite « décomplexée ». Eurosceptique, cette tendance est souvent considérée proche de mouvements externes classés à la droite du parti, comme les partis souverainistes (MPF de Philippe de Villiers ou bien Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan), et exprime son attachement à la prise en compte des aspirations des électeurs du Front national, tout en affirmant vouloir indéfectiblement rester dans la famille de la droite républicaine. Le positionnement patriote et souverainiste de cette tendance lui donne une influence plus grande que son poids réel au sein du parti en ce qu'elle tient un discours susceptible d'attirer les suffrages d'électeurs du Front national.

Les idées des conservateurs - avec leur « glissement droitier », incluant un questionnement sur l'identité nationale mais aussi un renforcement des mesures de lutte contre l'immigration et l'insécurité - , ont été reprises, sur les conseils de Patrick Buisson, par Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007 dans l'optique de prendre des voix au Front national. Ces positions ont pu créer des tensions au sein de la droite : ainsi, début 2011, un débat sur la laïcité, considéré comme anti-islam par des médias et les différents cultes[42], provoque des dissensions entre le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé et le Premier ministre François Fillon notamment[43]. Deux mois plus tard, un débat sur la double nationalité, reprenant des propositions de Claude Goasguen[44] mais aussi de Marine Le Pen[45], oppose les députés de la « Droite populaire » à des élus de l'UMP centristes ou plus modérés comme Étienne Pinte ou Nathalie Kosciusko-Morizet[46].

Gaullistes

Articles détaillés : Gaullisme et Les Gaullistes en mouvement.

Depuis la création de la Ve République en 1958, les gaullistes constituent de facto la force principale de la droite française. Ils se placent dans l'héritage du général de Gaulle, dont ils mettent en avant le volontarisme politique au service de la grandeur et des intérêts du pays. D'abord regroupés au sein de l'UNR et de l'UDR, ils sont à l'origine de la création du RPR (1976).

Avec le temps, des filiations politiques s'opèrent dans les rangs néo-gaullistes, selon l'influence particulière de personnalités qui les incarnent. On peut distinguer ainsi :

  • Les « chiraquiens », fidèles à l'action de Jacques Chirac et majoritaires au RPR puis à l'UMP jusqu'en 2004. Leurs représentants - parmi lesquels Jacques Toubon, Alain Juppé, Jean-Louis Debré, François Baroin, Hervé Gaymard - , un moment appelés « chiraco-villepinistes », ont gardé du général de Gaulle une approche pragmatique du pouvoir qui peut les amener, parfois inspirés aussi par le radicalisme, à défendre tantôt des idées d'inspiration libérale, tantôt des positions sociales et étatistes, mais nuancent fortement pour la plupart la geste transpartisane du gaullisme traditionnel : même si certains s'en défendent, ils ont été les artisans de l'ancrage ''à droite'' du gaullisme, à la suite de Georges Pompidou. Attachés à l'indépendance nationale, ils se rallient à la construction politique de l'Union européenne en privilégiant la démarche intergouvernementale. Vigilants sur les enjeux militaires, diplomatiques et culturels, ils sont soucieux du rôle régulateur de l'État dans la mondialisation. Parmi eux, les gaullistes dits « légitimistes », attentifs à la question de l'autorité et au respect de la lecture gaullienne des institutions de la République, tels que Jean-Louis Debré, Dominique de Villepin ou encore Michèle Alliot-Marie (via son mouvement Le Chêne), ne perçoivent pas le libéralisme comme solution globale et apparaissent comme les lointains héritiers de la tradition bonapartiste.
  • Les gaullistes sociaux ou « séguinistes » (en référence à Philippe Séguin), dont François Fillon, Roselyne Bachelot, Roger Karoutchi et Henri Guaino. Sensibles au thème de la participation ou plus généralement au gaullisme de gauche, continuateurs du courant d'idées représenté en son temps par Jacques Chaban-Delmas, ils mettent l'accent sur une certaine forme de démocratie sociale, teintée de dirigisme, sans toutefois remettre en cause les fondements du libéralisme. Ils s'avèrent souvent progressistes sur les questions de société. Ils sont notamment présents dans le club Force républicaine de François Fillon ou dans le Club Nouveau siècle. À l'origine hostiles à une Europe supranationale et trop libérale, ils se sont, derrière Philippe Séguin, opposés au traité de Maastricht (1992). Néanmoins, ils ont évolué depuis sur cette question et ont fait en grande partie campagne pour le « oui » lors du référendum de 2005 sur le Traité instituant une constitution pour l'Europe.

Libéraux

Articles détaillés : Libéralisme et Les Réformateurs.

Là encore, il existe différentes tendances :

  • les libéraux conservateurs regroupent les libéraux patriotes, souverainistes, antieuropéistes et antimondialistes. Proches de l'école autrichienne d'économie, ils défendent un libéralisme interne, une société traditionnelle fondée sur la famille (opposition au mariage entre personnes de même sexe et à l'avortement), un libre-échange modéré dans le cadre de nations, une définanciarisation de l'économie et une promotion de la libre-entreprise, un État minimum laissant place à l'innovation, à la concurrence et à la propriété privée, l'identité nationale française et un patriotisme fièrement affiché, une politique de défense forte, une politique étrangère fondamentalement isolationniste mais aussi pragmatique, une décentralisation massive et profonde afin de respecter le principe de subsidiarité, une libéralisation de l'éducation notamment grâce au chèque scolaire et au développement de l'enseignement privé hors contrat, une politique d'immigration restreinte et suivie d'une politique d'intégration assimilationniste, etc. Cette tendance se retrouve particulièrement au sein de la Droite populaire et La Droite libre ;
  • les libéraux réformateurs trouvent leur origine à DL (Hervé Novelli), au RPR (Patrick Devedjian) ou à l'UDF (Pierre Méhaignerie), ils sont notamment regroupés au sein du club Les Réformateurs, et des Cercles libéraux présidés par Alain Madelin. Cette famille trouve dans le libéralisme politique et économique une solution globale pour la société française. La liberté est donc leur valeur fondamentale et doit prévaloir à tous les niveaux qu'il s'agisse du développement économique, sur lequel ils mettent le plus l'accent, du champ d'intervention de l'État ou des questions sociétales (liberté individuelle). Ils rejettent l'égalitarisme, le dirigisme et encouragent les mouvements de mondialisation et de libéralisation de l'économie qu'ils estiment positifs. Cette famille constitue un soutien important de Nicolas Sarkozy qui, cependant, apparaît un peu moins libéral qu'il ne l'a été. On peut notamment citer David Martinon, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, ou encore Emmanuelle Mignon, sa directrice de cabinet et l'une de ses « plumes ».

Sarkozystes

Les « sarkozystes », héritiers des « balladuriens », se réclament des mêmes valeurs que les libéraux réformateurs mais y ajoutent un préalable plus pragmatique dans la pratique du pouvoir, le concept de libéralisme étant estimé rejeté par les Français car mal compris par ceux-ci. Aussi cette tendance ne rejette pas certaines valeurs conservatrices (attachement à la famille traditionnelle, à une structuration sociale forte de la société par l'autorité et l'identité nationale). Si Nicolas Sarkozy a été considéré comme plus ouvert par le passé, par exemple sur la question du droit du sol, il est désormais aujourd'hui partisan de ce libéralisme-conservateur qui tente de faire la synthèse dans son parti[réf. souhaitée][47].

Résultats électoraux

Article détaillé : Résultats électoraux de l'UMP.

Voir aussi

Articles connexes

  • Rassemblement du peuple français (RPF)
  • Union des républicains d'action sociale (URAS)
  • Républicains sociaux (RS)
  • Union pour la nouvelle République (UNR)
  • Union pour la nouvelle République - Union démocratique du travail (UNR - UDT)
  • Union des démocrates pour la cinquième République (UD-Ve)
  • Union pour la défense de la République (UDR)
  • Union des démocrates pour la République (UDR)
  • Rassemblement pour la République (RPR)
  • Union pour un mouvement populaire (UMP)
  • Groupes parlementaires : Groupe Les Républicains au Sénat, Groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale
  • Personnalité des Républicains

Liens externes

  • Site officiel

Notes et références

  • Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Union pour un mouvement populaire » (voir la liste des auteurs).

Notes

    Références

    1. « Sarkozy n'arrive pas à empêcher la chute des adhésions chez Les Républicains », sur francetvinfo.fr, (consulté le 22 septembre 2015).
    2. « L'UMP devient "Les Républicains" », sur franceinter.fr, (consulté le 18 juin 2015).
    3. « Les Républicains » : comment Sarkozy veut dépasser la logique de parti », sur lessechos.fr, (consulté le 18 juin 2015).
    4. 1 2 3 (es) « Sarkozy apela a las esencias republicanas para reconquistar el poder », sur abc.es, 1er juin 2015 (consulté le 18 juin 2015).
    5. (en) « Hollande and Sarkozy are battling for the French Presidency — but France doesn't want either of them », sur uk.businessinsider.com, (consulté le 18 juin 2015).
    6. (en) « The ‘Republican Party’ is coming to France », sur washingtonpost.com, (consulté le 18 juin 2015).
    7. (en) PPE, « Who are we ? »
    8. Emmanuel Galiero, « UMP/Les Républicains : les avantages et les dangers d'un nouveau nom », lefigaro.fr, (lire en ligne).
    9. Alain Auffray, « Les Républicains », un hold-up sémantique », libération.fr, (lire en ligne).
    10. « L'UMP bientôt rebaptisée « Les Républicains », sur ump.blog.lemonde.fr, (consulté le 18 avril 2015).
    11. Anne-Laëtitia Béraud, « L’UMP se dote des statuts du nouveau parti baptisé «Les Républicains », 20minutes.fr, (lire en ligne).
    12. 1 2 Pauline Théveniaud (avec Olivier Beaumont), « Congrès des « Républicains » : « Un jour de renaissance », pour Sarkozy », sur leparisien.fr, (consulté le 19 juin 2015).
    13. Olivier Bossut avec AFP, « Au revoir l'« UMP », bonjour « Les Républicains » ! », sur leparisien.fr, (consulté le 10 juin 2015).
    14. Alexandre Lemarié et Matthieu Goar, « Sarkozy met les Républicains en ordre de bataille pour 2017 », sur lemonde.fr, (consulté le 10 juin 2015).
    15. Maurice Szafran, « Pourquoi le nouveau nom de l'UMP suscite l'indignation », Challenges, (lire en ligne).
    16. Ludovic Vigogne, « Les Républicains : le nom qui fâche », sur lopinion.fr, 26 avril 2015, mis à jour le 1er mai 2015 (consulté le 14 mai 2015).
    17. Christian Léguevaques, « Nous sommes les républicains », .
    18. Cleguevaques, « Demande judiciaire en nullité contre la marque « Les républicains » déposée par l’UMP », mediapart.fr, (lire en ligne).
    19. L'UMP pourra bien s'appeler Les « Républicains », estime le tribunal des référés de Paris Francetv info, 26/05/2015.
    20. Rejet du recours en référé contre « Les Républicains » : le MRC fait appel Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du MRC et député du Val-de-Marne, mardi 26 mai 2015.
    21. « Mais comment va-t-on appeler les Républicains: LR ou ex-UMP ? », sur Lexpress.fr, (consulté le 31 mai 2015).
    22. Carl Meeus, « François Huguenin : « La droite fait-elle main basse sur la République ? », Le Figaro Magazine, semaine du 22 mai 2015, p. 163-165.
    23. « Le responsable des Jeunes de la Droite Populaire du Var rejoint le Front national », sur lelab.europe1.fr, (consulté le 10 juin 2015).
    24. « Le responsable des Jeunes de la Droite Populaire de l'Hérault rejoint le FN », sur lelab.europe1.fr, (consulté le 10 juin 2015)].
    25. Hélène Bekmezian, « Naissance du groupe Les Républicains à l’Assemblée », sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le 10 juin 2015).
    26. « Sur demande des Républicains, les groupes à l'Assemblée perdent leurs sigles », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le 23 juin 2015).
    27. « On ne dit pas "LR", on dit "Les Républicains" », sur nouvelobs.com, (consulté le 17 juin 2015).
    28. « Groupe Les républicains (LES-REP) » (consulté le 23 juin 2015).
    29. Martine Chevalet, « Les nouveaux Républicains agitent l'Assemblée », (consulté le 23 juin 2015).
    30. Alexandre Lemarié, « Les Républicains : Kosciusko-Morizet et Wauquiez restent en place, Woerth est promu », sur Le Monde, (consulté le 2 juin 2015).
    31. « La navigatrice Maud Fontenoy nommée au sein de la direction des Républicains » Le Figaro, 5 juin 2015.
    32. « Pluie de nominations chez les Républicains » Les Échos, 5 juin 2015.
    33. « Les Républicains se dotent de délégués nationaux », sur BFMtv, (consulté le 10 juin 2015).
    34. « Chez Les Républicains, un bureau politique à 115 membres », sur Lejdd.fr, (consulté le 31 mai 2015).
    35. Nadine Morano sera candidate à la primaire des Républicains
    36. Hervé Mariton (Républicains) candidat à la primaire à droite pour 2017
    37. « Premier bureau politique des Républicains, en mode primaire 2016 », sur Le Point, (consulté le 10 juin 2015).
    38. « L’UMP est morte, vive Les Républicains », sur La Croix, .
    39. Présidentielle : Douste-Blazy quitte l'UMP pour Bayrou Le Parisien, 08/01/2012.
    40. « Méhaignerie quitte l'UMP pour l'UDI », sur lefigaro.fr,
    41. Laurent de Boissieu, « Bilan des candidatures soutenues par l'UMP aux élections législatives », sur ipolitique.fr, 5 juin 2012).
    42. « Débat laïcité et islam : Les six religions de France sont contre », sur francesoir.fr,
    43. « Laïcité : Copé reproche à Fillon de ne pas « jouer collectif », sur lefigaro.fr,
    44. « Claude Goasguen : « Nous allons vers une réaffirmation de la nationalité », sur la-croix.com,
    45. « Marine Le Pen en campagne contre la double nationalité », sur lepoint.fr,
    46. « Double nationalité, la majorité présidentielle divisée », sur lemonde.fr,
    47. « Quand Nicolas Sarkozy défendait le droit du sol », sur lefigaro.fr, (consulté le 16 juillet 2015)
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