Avortement
L’avortement se définit comme l'interruption avant son terme du processus de gestation, c'est-à-dire du développement qui commence à la conception par la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde formant ainsi un œuf, qui se poursuit par la croissance de l'embryon, puis du fœtus, et qui s'achève normalement à terme par la naissance d'un nouvel individu de l'espèce.
Le terme d'avortement concerne toutes les espèces vivipares. Il peut entraîner, ou non, la mort du fœtus et son expulsion immédiate[1].
Avortement humain
Pour l'espèce humaine, on distingue plusieurs situations :
- On appelle avortement provoqué l'interruption volontaire d'une grossesse chez une femme par intervention humaine.
- Lorsqu'il est motivé par des raisons médicales, soit parce que la poursuite de la grossesse serait dangereuse pour la santé de la femme, soit parce que le fœtus (ou l'embryon) est atteint de malformations, ou d'une maladie grave et incurable, on parle d'interruption médicale ou thérapeutique de grossesse (IMG).
- Lorsqu'il est décidé pour des raisons non médicales, dans un cadre légal, on parle d'interruption volontaire de grossesse (IVG).
- Lorsqu'il est pratiqué en dehors des conditions fixées par la loi, on parle d'avortement clandestin.
- On appelle fausse couche un avortement spontané, c'est-à-dire l'interruption naturelle ou accidentelle de la grossesse avant 22 semaines d'aménorrhée (ou pour un fœtus de moins de 500 g, selon l'OMS) ; au-delà de cette limite, on parle d'accouchement prématuré[2],[3].
Il fait l'objet d'une législation spécifique : le droit de l'avortement.
Avortement non gestatif
Par extension, le terme est également utilisé par métaphore pour désigner l'échec d'un processus de développement quelconque, sans rapport avec la gestation (avortement d'un projet, d'une greffe, etc.).
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Histoire de l'avortement
- Chronologie des droits reliés à la reproduction
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