Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
Saint-Denis | |||||||||||
Le canal Saint-Denis, le pont tournant, la passerelle du stade de France et, au fond, la basilique Saint-Denis. |
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Blason |
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Administration | |||||||||||
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Pays | France | ||||||||||
Région | Île-de-France | ||||||||||
Département | Seine-Saint-Denis (sous-préfecture) | ||||||||||
Arrondissement | Saint-Denis (chef-lieu) | ||||||||||
Canton | Saint-Denis-1 (chef-lieu et Saint-Denis-2 (chef-lieu) | ||||||||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Plaine Commune[Note 1] | ||||||||||
Maire Mandat |
Didier Paillard 2014-2020 | ||||||||||
Code postal | 93200, 93210 (La Plaine) | ||||||||||
Code commune | 93066 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Dionysiens | ||||||||||
Population municipale |
108 274 hab. (2012) | ||||||||||
Densité | 8 760 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 48° 56′ 08″ N 2° 21′ 14″ E / 48.9356, 2.353948° 56′ 08″ Nord 2° 21′ 14″ Est / 48.9356, 2.3539 | ||||||||||
Altitude | Min. 23 m – Max. 46 m | ||||||||||
Superficie | 12,36 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Liens | |||||||||||
Site web | ville-saint-denis.fr | ||||||||||
modifier |
Saint-Denis ([sɛ̃.d(ə).ni ], ou localement [sɛ̃.ni ]) est une commune française limitrophe de Paris, située au nord de la capitale, dans le département de la Seine-Saint-Denis[Note 2], dont elle est sous-préfecture, en région Île-de-France.
C'est la plus peuplée du département, devant Montreuil, et la 3e d'Île-de-France après Paris et Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine (92).
Saint-Denis est un « bastion » du Parti communiste et est à ce jour la ville la plus peuplée et l'une des deux seules villes de plus de 100 000 habitants (avec Montreuil) à être dirigée par un maire communiste.
Ses habitants sont appelés les Dionysiens[Note 3].
Géographie
L'altitude de Saint-Denis est de 32 mètres environ. Sa superficie est de 12,36 km2. Sa latitude est de 48,931 degrés Nord et sa longitude de 2,356 degrés Est.
Localisation
Commune de la Seine-Saint-Denis (93) | |
Localisation du département en France |
Saint-Denis est une ville de la proche banlieue nord de Paris, dont elle est limitrophe, chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis (93) depuis 1993. Elle fut autrefois une sous-préfecture du département de la Seine. La loi du [1] redécoupa les anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise, ce qui fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .
Saint-Denis jouxte les villes de Paris, Saint-Ouen, l'Île-Saint-Denis, Épinay-sur-Seine, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Stains, La Courneuve et Aubervilliers. Elle se trouve dans la Plaine de France. La partie sud de la commune, située entre le canal Saint-Denis et Paris constitue la Plaine-Saint-Denis, qui s'étend également sur Aubervilliers et Saint-Ouen
Communes limitrophes
Géologie et relief
Hydrographie
La commune est bordée par la Seine, traversée par le canal Saint-Denis, et avec la zone marécageuse du nord de la ville, drainée par le Croult et le Rouillon. La Vieille Mer n'est déjà plus visible, ayant déjà été busée.
Climat
Climat océanique dégradé de type parisien.
Voies de communication et transports
Infrastructures de transport
La ville est desservie par les autoroutes A1 (qui la relie aux aéroports Paris-Charles-de-Gaulle et Le Bourget) et A86, ainsi que par le boulevard périphérique de Paris. Elle est traversée par les routes nationales 1, 14 et 186. L'autoroute du Nord, réalisée au début des années 60, assure la jonction avec la porte de la Chapelle via l'avenue Wilson. Ouverte à la circulation le [2], cette voie sépare en deux le quartier de la Plaine jusqu'à son enfouissement au moment de la construction du Stade de France.
La Seine forme la limite ouest de la commune, et le canal Saint-Denis sépare le centre historique de la ville, de la Plaine Saint-Denis. Le port fluvial a perdu toute importance, mais le canal comprend encore des activités portuaires à Saint-Denis, généralement liées aux silos à béton.
Transports en commun
La ville est desservie par les lignes de chemin de fer, de métro et de tramway suivantes, ainsi que de nombreuses lignes de bus :
- : "Cosmonautes", "Hôpital Delafontaine", "Cimetière de Saint-Denis", "Basilique de Saint-Denis", "Marché de Saint-Denis", "Théâtre Gérard-Philipe", "Gare de Saint-Denis"
- : "Marché de Saint-Denis", "Baudelaire", "Roger Sémat", "Guynemer"
- : "Saint-Denis - Porte de Paris", "Pierre de Geyter", "Saint-Denis - Gare", "Paul Éluard", "Delaunay-Belleville"
- : "Front Populaire"
- : "Saint-Denis Université", "Basilique de St-Denis", "Saint-Denis - Porte de Paris", "Carrefour Pleyel"
- : "La Plaine-Stade de France"
- : "Saint-Denis" et "Stade de France-Saint-Denis"
- : "Saint-Denis"
- Histoire
Au début du XXe siècle, la ville fut un nœud de lignes de tramway qui connectaient la ville à ses voisines (Épinay-sur-Seine et l'Enghien - Trinité, Pierrefitte, Stains, Aubervilliers, Villeneuve-la-Garenne, Saint-Ouen et Paris. Ces lignes ont toutes été supprimées avant 1938.
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Rue Jules Guesde (ancienne rue de Chateaudun)
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Tramway de l'Enghien-Trinité, avant 1909, devant l'actuel Théâtre Gérard Philippe
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Tramway à la Plaine Saint-Denis, au droit du Pont de Soissons, avant 1906
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Tramway de la ligne SDS de la CGO (Saint-Denis-Barrage - Stains). La ligne prit le no 79 lors de la création de la STCRP, et fut prolongée, pour quelques mois, en 1923, à la Porte de la Chapelle. Elle fut supprimée le 9 décembre 1935[1]
- {{Ouvrage
- Le réseau actuel
La ville est desservie par plusieurs lignes majeures de transports :
- le chemin de fer et la gare historique ouverte en 1846, mais également les deux nouvelles gares de la Plaine Saint-Denis, Stade de France - Saint-Denis et La Plaine - Stade de France, cette dernière remplaçant l'ancienne gare de La Plaine-Voyageurs, ouverte en 1913 et désaffectée en 1998 ;
- le métro, ligne , arrivé à Carrefour Pleyel en 1952, à Basilique en 1976 et à l'Université en 1998 ; ligne , station Front populaire en décembre 2012 ;
- depuis 1992 ( ) ;
- depuis 2013 ( ) ;
- depuis 2014 ( )
- de nombreuses lignes de bus RATP.
La desserte s'est améliorée en 1998 (prolongement de la ligne jusqu'à l'Université de Paris VIII, nouvelles stations RER B et D à proximité du stade…), mais les transports publics lourds dans la ville restent incomplets. Les quartiers résidentiels de l'est restent à l'écart et les liaisons avec les villes environnantes difficiles[3], même si la mise en service de la ligne le 29 juillet 2013 permet désormais des liaisons aisées vers les villes situées au nord, Pierrefitte-sur-Seine et Sarcelles. De même, le prolongement vers Gennevilliers par l'Île-Saint-Denis du en 2012 a permis d'ouvrir une vraie liaison avec le département voisin des Hauts-de-Seine et la ville de Gennevilliers (par l'Île-Saint-Denis).
Le prolongement de la ligne en 2012, station Front Populaire à la Plaine Saint-Denis, en limite d'Aubervilliers puis, ultérieurement à Mairie d'Aubervilliers) donne un mode de desserte lourd à ce nouveau quartier.
- Les projets
Toutefois la ligne , principale desserte de la ville est très surchargée et cause de nombreuses protestations des usagers[4]. Un temps envisagée, l'intégration de l'une des deux branches nord de la ligne dans la ligne est rejetée au profit d'un prolongement de la ligne jusqu'à la Mairie de Saint-Ouen en croisant la branche Asnières - Gennevilliers de la ligne à Porte de Clichy et la station du à gare de Saint-Ouen. Ce prolongement, d'une longueur de 5,2 km, devrait permettre de diminuer la fréquentation de la partie nord de la ligne d'environ 25 %[4].
Dans le cadre du projet de nouvelles lignes de métro intitulé Grand Paris Express, la future station Saint-Denis Pleyel doit devenir une gare majeure puisqu'assurant les correspondances des lignes , , et .
La gare du RER B La Plaine - Stade de France doit en outre accueillir une correspondance avec la ligne et le futur prolongement du tramway . La T8 au départ de la Porte de Paris vers Épinay et Villetaneuseest en service depuis décembre 2014. Son prolongement au sud de la Porte de Paris à Saint Denis vers la Gare Rosa Parks (ex-Évangile) du , en passant par le quartier du Franc Moisin et du stade de France, fait l'objet d'une étude préalable du STIF décidée en octobre 2013[5] pour une réalisation espérée à l'horizon 2022[6].
Les transports collectifs lourds de la ville et au-delà du département vont s'améliorer à moyen terme, mais resteront sans doute longtemps insuffisants[réf. nécessaire].
Urbanisme
Morphologie urbaine
Longtemps ville industrielle et pauvre associée à la pollution et à la saleté, la ville a changé de visage pour gagner en 2004 le « Ruban du développement durable ». La ville compte par ailleurs 75 hectares d'espaces verts, dont notamment le Parc de la Légion d'Honneur. Une partie du Parc de La Courneuve se trouve également sur le territoire communal de Saint-Denis.
Le territoire de la commune se compose de plusieurs quartiers.
Le centre historique
Entre la Porte de Paris et la Basilique, le parc de la Légion d'honneur prolonge la Maison d’éducation de la Légion d'honneur, qui occupe les bâtiments de l'Abbaye. Le parc faisait autrefois partie du domaine de l’abbaye avant d’être réservé aux jeunes filles de la Légion d’honneur, puis de devenir partiellement parc municipal dans les années 1970.
À part l'incontournable basilique de Saint-Denis, flanquée du jardin Pierre de Montreuil, le centre ancien abrite plusieurs autres monuments dignes d'intérêt : mairie, église Saint-Denis-de-l'Estrée, abbaye royale, porche du couvent des Ursulines, l'ancien siège du journal L'Humanité, conçu par Oscar Niemeyer…
Plus grand marché de l'Île-de-France les mardis, vendredis et dimanches matins, la Halle du marché a rouvert fin 2006 après rénovation. Elle est maintenant dotée d'un système de récupération des eaux de pluie pour le nettoyage après le marché, et de panneaux solaires pour l'éclairage.
Le centre-ville est piétonnier depuis le , et le plateau piéton a été étendu en 2007.
Un parcours historique en 20 stations, entre la basilique et le stade de France, donne les clés de l'histoire de la ville.
La station de métro Basilique de Saint-Denis est en correspondance avec le tramway T1, à proximité d'un hypermarché urbain.
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Basilique.
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Rue de la République.
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Rue Gabriel Péri, en zone piétonnière
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L'église Notre-Dame de l'Estrée, construite par Eugène Viollet-le-Duc et l'extrémité de la rue de la République, dans les années 1930.
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Marché de Saint-Denis
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Racheté en 2010 par l'État, l'ancien siège de L'Humanité devrait accueillir la sous-préfecture de Saint-Denis.
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La place du Caquet et le Centre administratif municipal.
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L'Îlot VIII de la rénovation du centre-ville.
Franc-Moisin / Bel-Air
Le Bel-Air est un quartier de petits immeubles anciens, souvent dégradés, séparé du centre ville par l'autoroute du Nord. Le quartier a amputé d'environ 200 bâtiments et de son cœur formé par l'ancien place de la République au début des années 60 pour permettre la construction de l'autoroute[7]..
Il jouxte le quartier du Franc-Moisin, qui est un grand ensemble dont la construction a permis la résorption d'un important bidonville peuplé notamment des familles des travailleurs d'origine portugaise ou nord-africaine réalisant notamment l'A1[7], ainsi que le Fort de l'Est, l'une des anciennes fortifications qui protégeaient Paris. Le Fort de l'Est sert aujourd'hui principalement à l'hébergement des gendarmes et militaires pour la surveillance du Stade de France, pendant les évènements, ainsi que pour la Journée défense et citoyenneté (ex-JAPD).
Un temps de mauvaise réputation, le quartier s'est rénové et embelli. C'est dans ce cadre qu'a été tourné le film L'Esquive d'Abdellatif Kechiche, qui a obtenu quatre Césars en 2005. Le quartier pourrait être desservi par le tramway T8 lors de son prolongement au sud.
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Le quartier du Franc Moisin et le canal Saint-Denis.
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Du fort de l'Est (1841-43) au stade de France, le Bel-Air.
La Plaine Saint-Denis / Cristino Garcia
Plus grande zone industrielle d'Europe dans les années 1960, la Plaine connaît une grave crise économique avec la désindustrialisation. La construction de l'autoroute A1 en tranchée ouverte entre 1961 et 1965 sur l'avenue Wilson coupe le quartier en deux et favorisé le déclin de cette voie, jusqu'à sa couverture peu avant la Coupe du monde de football de 1998[8]. Le quartier a connu un renouveau à la fin du millénaire en profitant de l'effet d'image et de la dynamique de la construction du stade de France. Depuis lors, le quartier et celui du Landy sont devenus une des principales zones d'activité de l'immobilier d'entreprise de la région parisienne. Plusieurs milliers de logements y sont en construction ou seront construits dans la décennie 2000, formant de nouveaux quartiers d'habitat.
Les activités économiques, profondément modifiées par rapport à la grande époque industrielle de la Plaine, ont plusieurs points d'appui, notamment autour du site des Magasins généraux (EMGP), des Docks des Alcools rénovés ou encore de la gare édifiée en 1998 sur la ligne D du RER, où se sont installées des entreprises comme Generali ou le siège de la SNCF. Le quartier accueille également d'importants centres de formation, avec le Conservatoire national des arts et métiers, la Maison des Sciences de l'Homme Paris Nord, et, vers 2016, le nouveau lycée de la Plaine.
Le quartier Cristino-Garcia, situé à proximité de la gare de La Plaine - Stade de France est également surnommé « la petite Espagne » en raison de la forte immigration espagnole qu'elle a connue au début du XXe siècle, immigration résultant dans un premier temps de l'exode de familles espagnoles venant travailler sur place, notamment dans des entreprises du secteur de la chimie. Toutefois ce sont les époques de la dictature de Primo de Rivera (1923 - 1930) et la période suivant la victoire des troupes franquistes à l'issue de la Guerre civile espagnole qui ont amené nombre d'Espagnols à venir résider à Saint-Denis et constituer ici une communauté, qui demeure encore importante.
En limite d'Aubervilliers, Plaine Commune aménage la place du Front-Populaire dans un secteur d'anciennes friches industrielles, et qui est desservie par la station de métro Front Populaire (ligne 12). La partie sud de la Plaine Saint-Denis est ainsi mieux reliée à Paris et à Aubervilliers. La ligne de tramway T8 irriguera également à terme ce quartier, en limite duquel sera édifié le Campus Condorcet à Aubervilliers.
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Un nouveau quartier entre le canal et le stade de France
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Mémorial aux combattants espagnols de la Plaine
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La place du Front-Populaire, à la fin des travaux d'aménagement
Pleyel
Le quartier, séparé du reste de la Plaine Saint-Denis par les installations ferroviaires (Lignes Paris-Lille, TGV Nord…) tient son nom de la fabrique des pianos Pleyel, fondée à cet emplacement par Ignace Joseph Pleyel (1757-1831) en 1807. La manufacture fermera à cet endroit, dans les années 1960, avant de renaître près d'Alès, dans le Gard.
C'est d'abord un quartier d'affaires, autour notamment de la « tour Pleyel », et secondairement résidentiel. Une tour de bureaux de 128 mètres de haut, bâtie sur les terrains de l'ancienne manufacture de pianos, a été inaugurée le [9]. Face à elle se dresse un important site d'EDF. Depuis le 21 septembre 2012, le quartier accueille la Cité du Cinéma, pilotée par Luc Besson, dans une ancienne centrale électrique.
Des voies à grande circulation et de chemin de fer l'isolant du reste de la ville, le quartier a donc tendance à se tourner davantage vers Saint-Ouen.
Ce site est desservi par la station de métro Carrefour Pleyel.
Cosmonautes
Quartier situé dans l'est de Saint-Denis, aux abords de La Courneuve, et relié au reste de la ville par le tramway . Les rues de la cité ont des noms de cosmonautes russes tels que Valentina Terechkova, Youri Gagarine ou Vladimir Komaroff : c'est pourquoi on l'appelle la cité « des cosmonautes ». La plus haute tour de la cité a quinze étages.
Barrage / Allende / Delaune
La zone des Tartres, partagée avec Pierrefitte-sur-Seine et Stains, est le site sur lequel vont être transférées les Archives nationales de France. L'université de Paris VIII et la station terminus du métro Saint-Denis - Université sont toutes proches.
L'ouest du quartier est constitué par le Barrage de Saint-Denis (place du Général Leclerc), où se trouvait le Fort de la Double-Couronne, détruit par une explosion pendant la Première Guerre mondiale et où la RATP a construit un important dépôt de bus, le centre bus de Saint-Denis[10].
JoeyStarr et Kool Shen (Suprême NTM) viennent du quartier Allende.
Gare / Delaunay / Belleville
La gare accueille le trafic du ainsi que celui du , quatrième du réseau RER par son trafic quotidien de 60 000 passagers, et assure la correspondance avec les lignes du Tramway d'Île-de-France T1 depuis 1992 et T8 (depuis 2014), ainsi que plusieurs lignes de bus, qui en font le troisième pôle de transports multimodal, tous types de transports collectifs cumulés.
Le quartier Gare est bordé par la Seine et le canal Saint-Denis. C'est l'un des quartiers de la ville avec l'habitat le plus vétuste, mal sécurisé. [réf. souhaitée] Toutefois, les efforts entrepris pour éradiquer l'habitat insalubre commencent à porter leurs fruits ; depuis 2005, plusieurs nouveaux programmes immobiliers voient le jour dans le quartier. Le prolongement du tram vers Gennevilliers s'est engagé en 2009, bouleversant le fonctionnement du quartier. L'ancien site industriel des usines Sulzer, situé entre gare, canal Saint-Denis et Seine, va être transformé de 2009 à 2013 en un nouveau quartier urbain, la Confluence, qui pourrait comprendre un port de plaisance sur le canal, réalisé conjointement avec la ville de Paris, de 50 à 60 places[11].
La création de la ligne T8, dont le chantier engagé en 2010 a bouleversé la vie du quartier pendant quatre ans, permet de désenclaver le quartier Delaunay-Belleville, réalisé au nord-ouest de la ville à l'emplacement de l'ancienne usine du constructeur d'automobiles Delaunay-Belleville, et qui est principalement constitué d'immeubles de logements sociaux.
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Rue Brise-Échalas
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Station Paul-Éluard du tramway
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Station Delaunay-Belleville du tramway
Mutualité / Champ de Courses / Joliot-Curie / Saint-Rémy
Le quartier Mutualité tire son nom des ouvriers des environs, qui, au début du XXe siècle, se sont faits maçons pour construire leurs maisons sur ce qui n'étaient que des jardins. Faute d'apports personnels, ils ont mutualisé leurs moyens financiers et humains pour parvenir à leurs fins. Ce quartier, traversé par la rue Henri Barbusse, est probablement l'un des plus conviviaux de Saint-Denis. Au bout de la rue, à la limite de Stains, se trouve un champ de cultures maraîchères qui permet de se fournir en produits frais biologiques au cœur de la banlieue. L'exploitant, René Kersanté, qui exploite ces champs ainsi que ceux voisins de la zone des Tartres, serait le dernier maraîcher de Seine-Saint-Denis[12]
Entre Mutualité et Joliot-Curie, la ville est moins agréable, fracturée par les routes à quatre voies et la tranchée de l'autoroute A1. On y trouve notamment l'hôpital Delafontaine.
Floréal / Saussaie / Courtille
Quartier résidentiel aux abords de Stains et du Parc de La Courneuve. Occupé principalement par les trois cités Floréal (la plus ancienne 1962) et ses voisines La Saussaie au nord (1970-1971) et La Courtille au sud, plus quelques pavillons aux abords des trois cités. La population y est d'environ 7500 personnes. Le principal équipement est le stade Marville.
La Porte de Paris
La Porte de Paris est un quartier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Nœud de nombreux axes de communication, c'est aussi une fracture dans le paysage urbain de la ville, qui sépare les quartiers du centre-ville de la Plaine Saint-Denis, ou Pleyel des Francs-Moisins. Le site Danielle Casanova du centre hospitalier de Saint-Denis, s'y trouve. Le secteur construit au nord recèle dans la décennie 2000 de nombreux logements anciens et insalubres, qui ont donné parfois lieu à des situations dramatiques, comme impasse Picou[13].
On y trouve jusqu'en 2005 un immense rond-point avec jusque six voies, dont le trafic de la RN 1 (près de 45 000 voitures chaque jour, dont 20 000 en transit), une gare routière créée en 1976 avec 9 lignes de bus au centre du rond-point, un parking souterrain, une station-service, une station de métro de la ligne , un canal, le viaduc de l'autoroute A1 (construite en 1966) et sa sortie vers Pleyel. Tout, sauf un endroit pour les piétons.
Avec l'arrivée de l'autoroute A1, puis celle du métro et l'installation de la gare routière, la Porte de Paris a subi de nombreuses transformations qui l'ont transformée en échangeur autoroutier qui crée une coupure urbaine majeure entre la Plaine-Saint-Denis et le reste de la ville. Sa restructuration est un projet à long terme qui a suscité bien des débats entre partenaires et habitants.
Le débat sur l'avenir de cette zone a commencé en 1996 et les premiers projets sont échafaudés en 1998. Le fruit de ces réflexions est repris par la communauté d'agglomération Plaine Commune qui se met en place en janvier 2000. Commencés le , les travaux doivent s'achever en 2011 pour créer un quartier qui assure une continuité piétonne entre le centre-ville et La Plaine Saint-Denis.
L'objectif de la municipalité et de Plaine Commune, assistées de l'urbaniste Antoine Grumbach, est de créer un quartier diversifié avec des logements, des commerces, des bureaux, des équipements publics, donner plus de place aux piétons, assurer une meilleure interconnexion entre les différents modes de transports en commun et la circulation automobile. Certains, notamment le Comité de la Porte de Paris, regrettent ce choix, et préfèreraient la réalisation d'un parc entre la Plaine Saint-Denis et le bassin de la Maltournée du canal Saint-Denis.
Dans le cadre des travaux de réaménagement de la Porte de Paris, la gare routière édifiée au-dessus de la station de métro a été déplacée en 2007 rue Danielle-Casanova, puis supprimée et remplacée par des arrêts classiques sur voirie. L’urbaniste Guy Henri, qui travaille sur ce projet depuis des années, a imaginé de remettre à niveau le quartier autour des voies du futur tramway T8, pour lesquels les travaux préparatoires ont commencé en 2009.
Ce site est desservi par la station de métro Saint-Denis - Porte de Paris et le terminus dionysien de la ligne T8, ainsi que par plusieurs lignes d'autobus.
Logement
La ville contemporaine est marquée par les constructions d'André Lurçat, architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis, où il construit dans les années 1950 les cités Paul-Langevin, Pierre-Sémard, Paul-Éluard, le stade Auguste-Delaune, l’unité de quartier Fabien et plusieurs crèches et écoles[14].
Entreprises présentes sur la commune
Les quelque 4000 collaborateurs du groupe SFR des sites de la « tour SFR », à la Défense, de Boulogne-Billancourt et Paris Cambray sont depuis décembre 2013 installés sur le "Campus SFR", 12, rue Jean-Philippe Rameau sur le quartier de La Plaine Saint-Denis, (ZAC Landy-France). C'est l'une des plus importante installation tertiaire sur la commune.
Sont également présentes :
- Generali
- Siemens
- Vente-privee.com
- Orange
- SNCF
- GDF-Suez
- AFNOR
- Publicis
- Keolis
- Veolia Propreté
- La Poste (Centre de Tri)
- Consortium Stade de France
- Décathlon
- Gaumont
- Magasins généraux de Paris (à cheval sur Aubervilliers)
Toponymie
Le nom de la ville vient du martyr Denis (IIIe siècle) qui fut le premier évêque de Paris. Son tombeau se trouve sur la commune, à l'emplacement de la basilique qui porte son nom, dont le premier bâtiment date du Ve siècle.
Le gentilé des habitants de la ville est Dyonisien-ne en référence à Dyonisius (Denis en latin)
Histoire
Fondations
[réf. nécessaire].
Au IIIe siècle, une petite compagnie de missionnaires venus d'Italie pour apporter la foi chrétienne en Gaule atteint Lutèce. Parmi eux, Denis, qui sera le premier évêque de la ville. Selon Grégoire de Tours qui le raconte trois siècles plus tard, Denis est martyrisé et décapité (autour de l'année 250) à Montmartre, mais cela ne l'arrête pas : il marche la tête sous le bras jusqu'au village de Catolacus où il s'effondre et où il sera enterré. Le lieu prendra ensuite le nom de Saint-Denis.
Plus tard ce seront la quasi-totalité des rois, reines et princes de France qui seront à leur tour inhumés à Saint-Denis, donnant une destinée historique et un développement considérable à l'église abbatiale.
Ville marchande
La ville était et est toujours un passage obligatoire dans le trajet Paris - Nord de l'Europe ce qui explique une partie de son développement économique.
Au début du VIIe siècle, Dagobert fit reconstruire l'oratoire et le prieuré élevé par sainte Geneviève en 475, et créa une foire qui devint au XIIe siècle : la foire du Lendit ; dès le Moyen Âge, les marchands y vinrent de toute l'Europe et de Byzance ; la foire était inaugurée chaque année par le recteur de l'université de Paris qui y venait en grande cérémonie (il levait à cette occasion son droit sur tout le parchemin mis en vente et en constituait la provision nécessaire à tous les collèges).
L'église fut enrichie d'or, d'argent, de pierres précieuses, et la dédicace s'en fit le 24 février 636. Cet édifice primitif a disparu, mais des restes en ont été déterrés dans les fouilles de 1860, telles que des tombes mérovingiennes existant sous le pavage de l'ancienne abside de la basilique, où fut enterré Dagobert.
Pépin le Bref fut sacré dans la cathédrale de St Denis par le pape Étienne II, et mourut à l'abbaye en 769.
En 845, les Vikings attaquèrent Saint Denis lors du siège de Paris.
Hugues Capet fut abbé de St Denis.
L'église fut rebâtie par Suger, qui devint abbé de St Denis en 1122, conseiller de Louis VI, et gouverna en l'absence de Louis VII, parti en Terre Sainte. Ce fut lui qui, la première fois, remit à un roi de France la bannière devenue célèbre sous le nom d'oriflamme.
Louis XI rebâtit presque entièrement à ses frais le sanctuaire, les transepts et la nef. On reconstruisit les anciens tombeaux placés dans le transept et le chœur de l'église abbatiale qui, pendant plusieurs siècles, fut un objet d'admiration pour les visiteurs. Ce monastère pour ainsi dire national, a toujours été en même vénération depuis Louis IX.
XIIe au XVIe siècles
En 1125, affranchissement des habitants par Suger, abbé de Saint-Denis, conseiller éminent de Louis VI et de Louis VII, qui reconstruisit l'abbatiale et l'agrandit. Inhumation de saint Louis le .
L'empereur Charles IV s’y arrêta en 1377.
Charles V y fit enterrer son fidèle Bertrand Duguesclin, mort à Châteauneuf-de-Randon en 1380.
Charles VI s'y rendit souvent et, en 1389, Louis et Charles, fils du duc d'Anjou, roi de Sicile, y furent armés chevaliers. C'est à cette occasion que la première oraison funèbre fut prononcée dans une église (celle de Duguesclin)[15].
Quoique bien fortifié, Saint-Denis fut pris et repris pendant les guerres des Bourguignons et des Armagnacs.
En 1435, les Anglais s'en emparèrent et en enlevèrent l'or, l'argent et les vases sacrés[15].
Le , bataille de Saint-Denis entre catholiques et protestants (ces derniers furent vaincus mais eurent le temps de dépouiller les châsses de leurs joyaux et profanèrent les sépultures) ; le connétable Anne de Montmorency y trouva la mort.
La ville souffrit aussi des guerres de la Ligue. Lors du siège de Paris, elle se rendit le à Henri IV, qui abjura le dans l'abbatiale. La ville dépérit au XVIe siècle au point de ne compter plus que 2 500 habitants, avant qu'au siècle suivant l'installation de plusieurs lieux de recueillement n'inverse la tendance. Marie de Médicis y fut couronnée et sacrée avec le saint chrême.
XVIIe et XVIIIe siècles
En 1648, institution de six Rosières annuelles, tradition qui s'est maintenue jusqu’à nos jours. Au temps de la Fronde, la ville subit pillages, viols, assassinats et incendies. Louis XIV y créa des filatures, des tissages et teintureries.
En 1756, construction par Charles Axel Guillaumot de la caserne des Suisses (disparue aujourd'hui) qui logeaient jusque-là chez l'habitant. Louis XV y fit de fréquents séjours pour rendre visite à sa fille Louise-Marie au Carmel et traversait souvent la ville pour aller chasser dans la plaine Saint-Denis ; il fit tracer la route de la Révolte pour aller de Versailles à Saint-Denis sans passer par Paris.
Jean-Jacques Rousseau y séjourna en juin 1767, à son retour d'Angleterre.
En septembre 1792, formation du « bataillon Saint-Denis » qui combattit à la bataille de Jemmapes.
Le , le nouveau régime rebaptisa Saint-Denis, « Franciade », nom qui lui resta jusqu'en 1800 ; par décret, la Convention ordonna la destruction des tombeaux des rois élevés dans l'église. Ce fut l'époque de la profanation des cercueils royaux.
Franciade fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
XIXe siècle
En 1806, Napoléon Ier, par un décret, consacra l'ancienne église à la sépulture des empereurs, y institua une retraite pour les évêques au-dessus de 60 ans, et une maison d'éducation pour les filles des légionnaires.
Prise par les ennemis en 1814, Saint-Denis fut une des premières à se déclarer en faveur des Bourbons. En 1815, la ville donna les mêmes marques d'amour au fils de ses anciens bienfaiteurs. En 1817, Louis XVIII ordonna que les dépouilles des rois, retirées des tombeaux en 1793, y fussent réintégrées.
En 1852, Napoléon III réunit la cure de Saint-Denis au chapitre de la basilique. L'église, dans son ensemble, date des XIIe et XIIIe siècles, mais, depuis 1858, le sanctuaire a repris son état primitif.
En 1853 est construite la maison de François Coignet, la première maison construite en France en béton aggloméré, aujourd'hui en ruines.
Lors de la guerre de 1870 et plus particulièrement pendant le siège de Paris, Saint-Denis, qui était une position militaire importante, a été très éprouvée. La ville de Saint-Denis, constituait un des points avancés de la ligne de défense au nord de Paris. La partie de la fortification la plus exposée aux attaques de l'ennemi était la Double-Couronne, qui pendant le siège aida et protégea de ses feux, les sorties dirigées sur Pierrefitte, Stains et Le Bourget. Le bombardement fit, dans la ville, de grands ravages mais ne parvint pas à détruire les ouvrages de défense. Il existe encore des traces des bombardements au musée d'art et d'histoire de Saint-Denis. Par ailleurs, on retrouve dans la Fabrique de la Ville, les traces d'un graffiti indiquant : « 1870-1871, siège de Paris. Louis Lemaire, 21 janvier 1871. »
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le commerce, l'artisanat et l'agriculture laissèrent la place à l'industrie lourde : à la fin du siècle, Saint-Denis comptait 80 usines dont la plus ancienne était une usine de métallurgie datant de 1784 (laminoir de plomb).
En 1896, eut lieu l'élection de la première municipalité socialiste.
XXe siècle
Elle devint une ville « rouge » en 1920 après la scission de la SFIO. L'industrie provoque l'afflux d'une forte immigration bretonne puis espagnole, notamment en raison de la guerre civile espagnole. Dans cette ville ouvrière, les conditions de vies deviennent encore plus difficiles avec la crise économique des années 1930.
« La misère est grande dans la ville des rois de France. On compte plus de 4 000 chômeurs. Des milliers de Dionysiens vivent dans des foyers insalubres. La tuberculose, la mortalité infantile battent des records (…) C'est dire que le programme du Front populaire pour le pain, la paix et la liberté connaît une large approbation (…) Le 5 juin [1936], nous comptons 98 entreprises en grève » rappelle Auguste Gillot[16]. Deux jours plus tard, sont signés les accords de Matignon.
Des maires communistes sont élus jusqu'en 1930 ; le dernier maire, Jacques Doriot, quitte le Parti communiste en 1934. Il est révoqué en 1937 et une liste "Front populaire" menée par Fernand Grenier l'emporte au premier tour le 20 juin.
La commune se divise alors en 3 zones :
- une zone industrielle : au sud dans les quartiers de la Plaine et de Pleyel (de certaines de ces usines sont sorties des œuvres d'art comme les mosaïques du Panthéon, du Louvre, de l'Opéra, de la Madeleine, du tombeau de Pasteur ainsi que des statues monumentales comme celles de Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille et de l'Opéra de Paris) ;
- une zone résidentielle : au nord-ouest composée de grandes cités HLM que la municipalité a fait construire depuis la Libération ;
- une zone commerciale : au centre, où le marché couvert occupe l'emplacement de l'ancien dépôt de mendicité.
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L'inondation dans le centre-ville pendant la crue de la Seine de 1910...
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... et rue du Port
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Salle des alternateurs de la centrale électrique de Saint-Denis en 1912
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Une partie des gazomètres de Saint-Denis. Le stade de France occupe désormais cet emplacement.
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Détail d'un de ces gazomètres en 1981, peu avant leur démolition
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Saint-Denis avait une vocation maraichère importante. Encore en 2011, un maraîcher exploite des champs dans la zone des Tartres, et vend sa production au marché de Saint-Denis
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La rue de Paris (rue Gabriel-Péri, aujourd'hui)
Pendant la Seconde Guerre mondiale[17]
- 1940 : L'armée allemande entre dans la ville le 13 juin. 2 897 soldats domiciliés à Saint-Denis sont faits prisonniers de guerre dans des camps en Allemagne. La municipalité est alors dirigée par Marcel Marshall, membre du Parti populaire français de Jacques Doriot. Dès le 15 juin est recensé un premier acte de sabotage. Le 25 novembre, le conseil municipal fait rebaptiser la rue de la République rue du Maréchal-Pétain. Le 6 décembre, Auguste Delaune est arrêté pour acte de Résistance et interné au camp d'Aincourt, dont il s'évade avant d'être repris, puis torturé à mort en 1943.
- 1941 : Le 27 février, un soldat allemand est jeté dans le canal Saint-Denis par deux personnes. Le 14 mai est organisée la première rafle de juifs par la Préfecture de Police. Le 15 mai, la direction clandestine du Parti communiste appelle à la constitution d'un « Front national pour la liberté et l'indépendance de la France »; à Saint-Denis, il regroupera des membres de différentes sensibilités. Plusieurs militants socialistes participent à la constitution de groupe « Libération-Nord ». L'un d'entre eux, Lucien Bourriau, parvient à sauver deux jeunes filles juives. Le 13 décembre est arrêté Marcel Paul, qui en 1944 sera déporté à Buchenwald et deviendra ministre de la production industrielle de 1945 à fin 1946.
- 1942 : Le 14 avril, un acte de sabotage a lieu à l'usine Hotchkiss, où la direction collabore activement avec l'Occupant et porte la durée du travail à 60 heures par semaine. Le 29 mai, les juifs de la ville doivent porter l'étoile jaune. En octobre, plusieurs grèves ont lieu dans les usines Hotchkiss, Delaunay et Cazeneuve pour protester contre les départs de main d'œuvre vers l'Allemagne.
- 1943 : Le 23 mars, Désiré Lelay, ancien conseiller municipal de la ville, secrétaire du syndicat CGT de la métallurgie meurt après s'être évadé d'un camp d'internement. En mai et juin, naissance du « comité local de libération de Saint-Denis ». Le 27 mai, Jean Moulin tient la première réunion du Conseil national de la Résistance où l'on trouve Auguste Gillot, élu conseiller municipal en 1937. Le 14 juillet, une manifestation est organisée par plusieurs centaines d'habitants qui crient « Vive la France ! » ; à la suite de dénonciations, 35 jeunes sont emprisonnés.
- 1944 : Les 21 avril, 22 juin, 2 août et 7 août, la ville subit de durs bombardements, en particulier dans le quartier de la Plaine. On comptera 355 morts et plusieurs centaines de sinistrés. Le 17 août, Henri Bulliard est chargé par l'état-major de la résistance de former les troupes qui devront reprendre la ville; il reçoit le renfort de la compagnie des 250 à 300 Francs-tireurs et partisans de Roger Sémat. Le 18 août, des barricades sont levées; les ponts, la gare, les usines de gaz et la centrale électrique de Pleyel sont placés sous surveillance de la résistance. La mairie est prise le 20 août à 8 heures du matin, sur ordre du comité local de libération présidé par Fernand Vanhollebeke. Le 27 août, les troupes du général Leclerc entrent dans la ville.
Après-guerre
Après la Libération, Saint-Denis connaît, comme l'ensemble du pays, un important développement économique, marqué notamment par la présence d'une grande variété d'industries (métallurgie, machines outils, arts graphiques entre autres) et de nombreux grands établissements, à commencer par l'usine à gaz du Landy.
Prenant la suite de certaines des entreprises de la première époque industrielle de Saint-Denis, on trouve ainsi des entreprises comme Jeumont Schneider, Thomson, Nozal, Cazeneuve ou encore Languepin. Saint-Denis accueille également un établissement de la SEITA, et plusieurs entreprises du secteur de la presse, comme l'imprimerie du journal Le Monde ou l'entreprise Paris Print Impression.
Le développement économique et démographique (la ville compte près de 100 000 habitants en 1968) s'appuie aussi, comme cela a été vu plus haut, sur la réalisation de très nombreux logements sociaux, notamment par résorption des bidonvilles situés dans certains quartiers. Entre 1948 et 1973, on construit ainsi plus de 10 000 logements HLM à Saint-Denis.
Toutefois, la ville est touchée de plein fouet par la crise économique dans les années 1970 et 1980. Attirés par le faible coût des loyers, et la proximité de la capitale, de nombreux immigrés s'y installent. La Plaine Saint-Denis qui fut la plus grande zone industrielle d'Europe devient la plus grande friche industrielle du continent.
En 1980, Saint-Denis accueille sur son territoire la jeune université de Paris VIII qui, fondée peu après 1968 dans le bois de Vincennes, vient d'en être délogée manu militari. On lui octroie l'emplacement d'un IUT, aussitôt rasé, et on reconstruit en hâte des locaux modernes.
Après 1998
Depuis l'inauguration du stade de France, inauguré le , la ville qui avait connu un grave déclin économique est de nouveau en plein essor, notamment dans le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le dynamisme autour du Stade de France a été renforcé par l'impact Coupe du Monde 1998. Ce dynamisme se poursuit depuis 2000 dans une structure intercommunale (dont la Plaine de France est le cœur) : Plaine Commune. Cette structure regroupe, depuis 2013, neuf villes: Saint-Denis, Aubervilliers, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Épinay-sur-Seine (membres fondateurs), L'Île-Saint-Denis, Stains (depuis 2003) et La Courneuve (depuis 2005) et Saint-Ouen (depuis 2013), soit411 367 habitants en 2012. D'abord présidée par le maire de Villetaneuse Jacques Poulet, Plaine Commune est dirigé depuis janvier 2005 par Patrick Braouezec, ancien député et ancien maire de Saint-Denis.
Au-delà du stade lui-même et de l'image nouvelle qu'il donne à la ville, des acquis subsistent de la Coupe du Monde 1998, comme le prolongement de la ligne 13 du métro vers Saint-Denis - Université.
L'expérience des multiples compétitions tenues depuis la Coupe du Monde 1998 ont été un atout pour la candidature de Paris aux Jeux olympiques d'été de 2012, dans laquelle la ville et l'intercommunalité étaient très impliquée. Hélas, l'échec de la candidature française a compromis l'implication de l'État dans certaines opérations, comme le prolongement du tramway T8 dans la Plaine-Saint-Denis et Paris (gare Rosa Parks).
En novembre 2003, Saint-Denis a accueilli avec Paris le deuxième Forum social européen.
Le , un scrutin illégal mais soutenu par la plupart des chefs de file de la gauche était organisé sur la question du droit de vote des étrangers non-européens aux élections locales. Ce scrutin, jugé illégal par le tribunal administratif de Cergy le 23 février, a été organisé par le maire communiste de Saint-Denis, Didier Paillard et soutenu par des personnalités comme François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF), Dominique Voynet (Verts), Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguiller (LO), Danielle Mitterrand (PS) et Mouloud Aounit (MRAP)[18].
En septembre-octobre 2007, Saint-Denis a accueilli la Coupe du monde de rugby.
Hameau de Saint-Denis
Maisons de Seine
Au XIXe siècle, hameau de la commune de Saint Denis, à côté de la Briche, sur les bords de la Seine.
Au XIIIe siècle, il s'appelait Vicus Secanoe, et fut ruiné au XVIe siècle pendant les guerres de religion. Au XIXe siècle, c'était un hameau florissant[15].
Politique et administration
Depuis la Libération (1945), Saint-Denis est une ville historiquement de gauche (communiste), elle appartient à la ceinture rouge. Aux élections municipales de 2008, la gauche est divisée et la majorité communiste doit faire face à des primaires imposées par le PS. La liste « Saint-Denis pour tous » regroupant la majorité (PC, Verts, MRC, Lutte ouvrière,...) remporte au second tour l’élection municipale (le PS ayant refusé tout accord décide de rester dans l'opposition). En mars 2014, la liste menée par le communiste Didier Paillard l'emporte avec 50,49 % des suffrages contre 49,50 % pour la liste conduit par Mathieu Hanotin (PS), dans le contexte d'une abstention record (55,20 %). Entre les deux tours, Didier Paillard évince de la liste d'union les membres du Parti de gauche du département (PG-93), qui n'en appelle pas moins à voter pour la liste communiste et s'allie avec la liste PSG de l'ancien socialiste Georges Sali[réf. nécessaire].
Intercommunalité
Saint-Denis est membre-fondateur de la communauté d'agglomération Plaine Commune, qui s'étend sur huit villes, et joue un rôle économique fondamental aux portes de Paris. La commune est aussi membre-fondateur du syndicat Paris Métropole. Tout cela sous l'impulsion de son ancien député-maire Patrick Braouezec[réf. nécessaire] (1991-2004).
Situation administrative
Depuis le redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est le bureau centralisateur de deux cantons :
- le canton de Saint-Denis-1, formé d'une partie de Saint-Denis (68 504 habitants en 2012) ;
- le canton de Saint-Denis-2, formé d'une partie de Saint-Denis et de la commune de Stains (75 925 habitants en 2012, dont 39 774 dans la commune de Saint-Denis).
Auparavant, la commune était concernée par trois anciens cantons : Saint-Denis-Sud, Saint-Denis-Nord-Est et Saint-Denis-Nord-Ouest.
Après avoir été le siège d'un arrondissement de l'ancien département de la Seine, la ville est à nouveau le chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis, depuis le décret no 93-259 du 26 février 1993. La ville ne dispose toujours pas d'une sous-préfecture de « plein droit ».
Tendances politiques et résultats
Lors des élections municipales de 2008, le PS (dirigé par Georges Sali) a provoqué une primaire au premier tour du 9 mars 2008, qu'il perdit face à la liste d'union de nombreuses forces de gauche, menée par le PCF. Il s'est néanmoins maintenu au second tour, alors que la liste UMP fusionnait avec celle du MoDem. La liste menée par le maire sortant Didier Paillard a gagné l'élection au second tour par 51,12 % des suffrages exprimés face au PS et à la liste d'union UMP - MoDem[19], qui constituent l'opposition municipale.
Lors des élections municipales de 2014, Georges Sali (ex-PS) conduit au premier tour une liste dissidente, celle du PSG (Parti socialiste de gauche), concurrente de celle du PS et du PRG, conduite par le député et conseiller général socialiste, Mathieu Hanotin. Elle fusionne au second tour avec la liste d'union du FG, d'EÉLV et du MRC, conduite par le maire sortant, Didier Paillard. La liste de Didier Paillard l'emporte alors avec 181 voix d'avance sur celle de Mathieu Hanotin.
Tête de liste | Liste[20] | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | CM | CC | |||
Didier Paillard * | FG-EELV-PSG | 6 868 | 40,21 | 9 209 | 50,49 | 42 | 12 | |
Mathieu Hanotin | PS | 5 858 | 34,30 | 9 028 | 49,50 | 13 | 4 | |
* Liste du maire sortant |
Liste des maires
La ville est gérée par des maires communistes depuis la Libération, même si elle l'était depuis (au moins) 1922 avec Jacques Doriot, avant qu'il ne soit exclu du PCF en 1937 pour manque d'obéissance à Maurice Thorez. Le communiste et futur résistant Fernand Grenier reconquiert la ville et le siège de député.
Composition du conseil municipal pour le mandat 2014-2020 :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
Groupe Front de Gauche et partenaires | Laurent Russier | 26 | majorité (maj. FG-PCF) | ||
Groupe Europe Écologie-Les Verts et partenaires | Essaid Zemouri et Béatrice Geyres-Lebrun | 9 | majorité (EELV) | ||
Groupe Socialistes de gauche | Ferdinand Nino | 7 | majorité (Parti Socialiste de Gauche PSG) | ||
Groupe Socialiste, écologiste, transition à gauche | Adrien Delacroix et Maud Lelievre | 13 | opposition (PS, PRG) |
Conseil consultatif des citoyens étrangers
Dans la lignée du référendum local du [26], où la municipalité avait consulté la population sur la possibilité de permettre de voter aux élections locales pour les étrangers non-européens[18], le conseil municipal du a créé un Conseil des citoyens étrangers, composé de dix hommes et dix femmes, désignées par le conseil municipal, à raison de 15 représentants pour la majorité municipale et 5 pour l'opposition.
Ce conseil sera consulté sur tous les grands sujets et participera pleinement à l'élaboration de la politique municipale[27].
Sécurité
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Saint-Denis (incluant L'Île-Saint-Denis)[28] (crimes et délits, chiffres 2005) est de 150,71 actes pour 1000 habitants ce qui est très largement supérieur aux moyennes nationale (83/1 000) et départementale (95,67/1000) et avec un taux de résolution des affaires par les services de police de 19,82 %, le plus bas du département[29]. Elle tient aussi le triste record du plus haut taux de violence en France et en Europe (31,27 pour mille alors que la moyenne nationale est de 6) avec notamment 1 899 vols violents et 1 031 agressions en 2010 (ce qui équivaut à une moyenne de 6 larcins et 3 agressions par jour)[30].
Jumelages
- Cordoue (Espagne)
- Gera (Allemagne), land de Thuringe.
- North Lanarkshire (Royaume-Uni), région du North Lanarkshire
- Porto Alegre (Brésil)
- Sesto San Giovanni (Italie), Lombardie
- Tuzla (Bosnie-Herzégovine)
- Gaza (Palestine)
- Larbaa Nath Irathen (Algérie)
- Tiznit (Maroc)
- Djélébou (Mali)
- Karakoro (Mali)
- Sahel (Mali)
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2012, la commune comptait 108 274 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 5],[Note 6].
Dans la foulée du réaménagement de la Plaine Saint-Denis, la ville a connu une nette progression du nombre d'habitants : 85 832 en 1999, 107 762 en 2011, soit 1,94 % de taux de croissance moyen annuel au cours de la période, ce qui en fait la troisième ville d'Île-de-France, après Paris et Boulogne-Billancourt mais devant Argenteuil et Montreuil.
Saint-Denis est l'une des communes ayant eu la plus forte croissance démographique d'Île-de-France depuis 1999, avec près de 22 000 habitants supplémentaires en douze ans (+ 25,5 %). C'est, en volume, celle qui a le plus contribué l'accroissement de la population francilienne aussi bien entre 1999 et 2006 qu'entre 2006 et 2011, après Paris[33]. Il s'agit d'une nette inversion de tendance puisque la commune avait perdu 13 400 habitants entre 1968 et 1999, soit 13,5 % de sa population. Cette croissance est à mettre au compte de la rénovation de l'ancien quartier industriel de la Plaine-Saint-Denis qui, outre l'arrivée de nombreux bureaux et équipements d'envergure, accueille de nouveaux logements.
Immigration
La ville est très cosmopolite puisqu'elle compte 39 356 immigrés en 2011, soit 36,5 % de sa population (6,2 % nés en Europe et 30,3 % nés hors d'Europe)[34]. Les immigrés sont essentiellement d'origine maghrébine (39,3 % des immigrés de la commune et 14,4 % de la population dionysienne) et d'Afrique subsaharienne (28,3 % des immigrés de la commune et 10,4 % de la population dionysienne).
En 2005, 70 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) avec une majorité de jeunes d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque[35],[36],[37].
Enseignement
Enseignement scolaire
- 28 écoles maternelles publiques
- 29 écoles élémentaires publiques
- 9 collèges publics
- Collège La Courtille
- Collège Elsa Triolet
- Collège Fabien
- Collège Federico Garcia Lorca
- Collège Henri Barbusse
- Collège Iqbal Masih
- Collège Jean Lurçat
- Collège Pierre de Geyter
- Collège Dora-Maar (à cheval sur Saint-Ouen)
- 5 lycées publics :
- Lycée polyvalent régional Paul Éluard
- Lycée polyvalent régional Suger
- Lycée professionnel Bartholdi
- Lycée d'application de l'E.N.N.A.
- Maison d'éducation de la Légion d'honneur
- Enseignement privé :
- Ensemble scolaire Jean-Baptiste de la Salle et Notre-Dame de la Compassion
- Collège et lycée Saint-Vincent-de-Paul
Enseignement supérieur
- Classes préparatoires aux grandes écoles : lycée Paul Éluard (filière scientifique), Maison d'éducation de la Légion d'honneur (filière littéraire).
- L'université Paris VIII, assure des enseignements diversifiés dans 11 UFR, 3 instituts spécialisés et 2 IUT. Elle accueille 21 500 étudiants, 1 050 enseignants-chercheurs et 40 centres de recherches. Elle propose 6 DUT, 23 licences, 8 licences professionnelles, 86 masters (dont 36 à finalité professionnelle) et 48 doctorats.
- L'IUT de Saint-Denis, dépendant de l'université de Paris XIII accueille 1 800 étudiants. Il est organisé en 8 départements : Gestion des entreprises et des administrations (GEA, 1969) ; Techniques de commercialisation (TC, 1969) ; Mesures physiques (MP, 1970); Génie mécanique et productique (GMP, 1973) ; Hygiène, sécurité, environnement (HSE, 1974) ; Génie industriel et maintenance (GIM, 1981); Science et génie des matériaux (SGM, 1998) ; Techniques de commercialisation en italien (TC La Plaine, 2004).
- École supérieure du professorat et de l'éducation de l'académie de Créteil.
- Conservatoire national des arts et métiers : formations en économie-comptabilité-gestion, ressources humaines, informatique.
- Maison des sciences de l'homme Paris Nord : recherche en sciences de l'homme et de la société, en particulier dans les domaines des industries de la culture et des arts et des rapports entre santé et société ; elle est associée au CNRS, à l'université Paris VIII et à l'université Paris XIII.
- Institut national du patrimoine : département des restaurateurs du patrimoine.
- École nationale supérieure Louis Lumière : formation aux métiers du cinéma et de l'audio-visuel.
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année le festival de musique classique est organisé dans la ville. Il se tient dans l'enceinte de la basilique de Saint-Denis[38].
La mairie organise chaque année au printemps La fête des Tulipes, qui réunit des dizaines de milliers de personnes dans le parc de la Légion d'honneur. Son affluence record est estimée entre 50 000 et 60 000 personnes, pour comparaison, cela représente 45 à 55 % de la population dyonisienne[39].
Santé
La ville dispose de deux hôpitaux publics formant le groupe hospitaliers de Saint-Denis. Il est composé de l'hôpital Danielle-Casanova et de l'hôpital Pierre-Delafontaine[40].
Sports
- Le stade de France accueille de grandes compétitions de football, le Tournoi des Six Nations, divers événements ou concerts
- En 2016, la ville accueillera le Championnat d'Europe des nations de football
- En 2010, la ville a accueilli la finale de la H cup
- En 2007, la ville a accueilli la Coupe du monde de rugby à XV
- En 2003, la ville a accueilli les championnats du monde d'athlétisme
- En 2000 et 2006, la ville a accueilli les finales de la Ligue des champions en football
- En 1998, la ville a accueilli la coupe du monde de football
- Meeting annuel d'athlétisme, premier au monde par son affluence
- Semi-marathon annuel, la « Voie royale »
- Plus de 10 % de la population est inscrite dans un club de la ville, pour pratiquer un vaste éventail de sports dans les salles dédiées de la ville.
Médias
La cité du cinéma s'est ouverte en 2013 à Saint-Denis.
Le groupe de télévision AB a son siège à Saint-Denis
Des studios de télévision sont installés sur le site des anciens magasins généraux, entre Aubervilliers et Saint-Denis, à La Plaine Saint-Denis
Cultes
Les Dionysiens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant.
Culte catholique
Le territoire de la commune de Saint-Denis est situé au sein du diocèse de Saint-Denis, les lieux de culte dépendent de quatre paroisses : « Cathédrale-basilique », « Saint-Denys-de-l'Estrée », « Sainte-Jeanne-d'Arc de la Mutualité » et « Sainte-Geneviève de La Plaine »[41].
Culte israélite
La communauté juive dispose de trois synagogues a Saint-Denis[42].
Culte musulman
La communauté musulmane dispose de trois lieux de culte : mosquée Er-Rahma, mosquée Bilal et mosquée Et-tawhid[43].
Culte protestant
Les communautés évangéliques regroupées au sein du Conseil national des évangéliques de France disposent de neuf lieux de culte [44].
Les communautés de l'Église réformée de France et de l'Église évangélique luthérienne de France regroupées au sein de l’Église protestante unie de France disposent d'un temple, successeur du lieu de culte construit pour les gardes suisses de l'Ancien Régime installés dans l'ancienne caserne de Saint-Denis.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 996 €, ce qui plaçait Saint-Denis au 27 976e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[45].
Emploi et entreprises
De 1975 à 1995, Saint-Denis connaît une grande crise industrielle sur le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le développement des studios audiovisuels - le territoire est principal centre national de production audiovisuel, ne peut compenser cette hémorragie. Une prise de conscience intercommunale conduit à la création de Plaine-commune, qui est alors très fortement dynamisée par la construction du stade de France, dont les travaux débutent le .
Depuis les années 2000, l'installation de nouvelles entreprises tertiaires, notamment autour du stade de France, se traduit par une forte augmentation de l'emploi. Au 1er janvier 2011, il existe ainsi 75 000 emplois publics et privés sur la ville[46] – contre 49 000 en 1999, soit une augmentation de 53 % –, ce qui correspond au niveau qui avait été atteint au plus fort de la période industrielle.
En 10 ans, Saint-Denis compte 462 entreprises de plus (+ 23 %), dont de nombreux établissements de services (SNCF, Afnor, Generali, Arcelor, BNP Paribas, Veolia, SFR, etc.), dont un fort nombre d'établissements de santé (ANSM, l'Agence de la biomédecine, Haute Autorité de santé, Établissement français du sang, etc). Cependant, les travailleurs du site sont souvent des salariés provenant d'autres zones (seulement 25,9 % des actifs habitant à Saint-Denis travaillent dans la ville en 2010) et le taux de chômage des Dionysiens reste très fort (22,6 % début 2010[47], 8 100 allocataires du RSA en juin 2013[48]).
Au festival de Cannes 2005, le réalisateur et producteur Luc Besson annonce avoir bouclé le financement de la Cité du cinéma, pôle professionnel du cinéma, qui doit être l'équivalent hexagonal de Cinecittà à Rome ou Pinewood à Londres. L'inauguration du pôle, sur l'ancien site EDF du Quartier Pleyel, a eu lieu le 21 septembre 2012[49].
En 2012, le budget primitif municipal s'est élevé à 183,9 millions d'euros[50].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La basilique du XIIe siècle[51], nécropole des rois de France - première église de style gothique au monde, elle est à la fois une église cathédrale, abbatiale et royale.
- Le stade de France. Inauguré en janvier 1998, il contient 80 000 places, et accueille des matches de football (finale de la coupe du monde 1998), de rugby à XV, des compétitions d'athlétisme et des concerts.
- La maison d'éducation de la Légion d'honneur, à côté de la Basilique, assure l'enseignement des jeunes filles, petites filles et arrière-petites filles de personnes décorées de la légion d'honneur ou de l'ordre du mérite qui le souhaitent. Elle occupe le cloître de l'ancienne Abbaye royale de Saint-Denis[52].
- La maison des Masques (ou des mascarons), 46, rue de la Boulangerie, date de la fin des années 1730. Son nom vient des quatre visages sculptés, représentant les saisons, qui surplombent chaque fenêtre de l'étage[53], elle a été entièrement réhabilitée en 2010 et des logements et un commerce y ont été aménagés[54].
- Le portail du couvent des Ursulines, rue des Ursulines, comprenant un splendide tympan orné d'une Vierge à l'Enfant, attribuable à la seconde moitié du XVIIe siècle[55],[56].
- Le Carmel royal de Saint-Denis, qui abrite le Musée d'Art et d'Histoire de la ville[57].
- Maison des Arbalétriers[58],[59], ancien séchoir de la manufacture de toiles peintes de Rodolphe Ebinger construit pendant la Révolution.
- L'église Saint-Denis-de-l'Estrée[60], sur le boulevard Jules-Guesde, construite entre 1864 et 1866 sur des plans de l'architecte Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc[61].
- Le musée de l'orfèvrerie Bouilhet-Christofle[62],[63] détenant une collection de plus de 2 000 pièces d'orfèvrerie créées par Christofle depuis 1830 est aujourd'hui définitivement fermé.
- Un bâtiment anodin mais symbolique sur le quai de Seine juste en face de l'Île-Saint-Denis, la Maison de François Coignet. Il est le premier bâtiment en béton armé de France[64]. En l'absence de tout usage, il est très dégradé.
- Maison de logement des ouvriers de l'usine Coignet[65],[66], construite en 1870 par François Coignet en béton Coignet. Elles avaient pour but de créer un lien avec les activités de production de l'entreprise et de montrer les préoccupations sociales de son directeur. Au-dessus des fenêtres et en encadrement de porte cochère, des décorations florales en béton moulé ont été réalisées.
- L'ancien siège du quotidien l'Humanité, conçu par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer à proximité de la Basilique, est remarquable par la plasticité de ses façades ondulantes, par la mise en œuvre du béton, et par la place qu'il occupe dans l'architecture contemporaine[67]. Il est aujourd'hui inoccupé en attendant de trouver une fonction.
- L'îlot no 8 Basilique[68], ensemble de logements sociaux construit dans le cadre de la réhabilitation du centre ville de Saint-Denis sur les plans de l'architecte Renée Gailhoustet entre 1977 et 1986. Cette opération renouvelle l'idée de centre ville et se situe à deux pas de l'Hôtel de ville et de la basilique.
- L'ancien dépôt de La Plaine (désaffecté), où était entretenues les locomotives vapeur puis diesel de la SNCF[69].
- L'ancienne pharmacie centrale, usine à pans de bois située à la Porte de Paris[70]. Sa cheminée est la seule subsistante dans la partie dionysienne de la Plaine Saint-Denis.
-
Bourse du travail de Saint-Denis -
Pont de l'île Saint-Denis -
Église Saint-Denis-de-l'Estrée -
Détail de la chapelle de l'ancien Carmel de Saint-Denis -
Tympan de la chapelle de l'ancien Carmel de Saint-Denis -
Basilique de Saint-Denis - Chœur -
Maison des Arbalétriers -
Bibliothèque de l'Université Paris VIII -
Maison de logement des ouvriers de l'usine Coignet (1870) -
Le bâtiment du CNAM, à la Plaine Saint-Denis -
Le portail de l'Abbaye de Saint-Denis, devenue Maison d'éducation de la Légion d'honneur
Ville fleurie : deux fleurs renouvelées en 2011[71].
Personnalités liées à la ville
Histoire
- Ville de l'abbé Suger, fondateur de l'architecture gothique.
- Louise de France, fille de Louis XV, prieuré du Carmel de Saint-Denis (aujourd'hui musée d'art et d'histoire) sous le nom de Mère Thérèse de Saint-Augustin.
- Marie-Benoîte-Joséphine Prévost de La Croix et Julie Madeleine Sophie Forget, surintendantes de la maison d'éducation de la Légion d'honneur de Saint-Denis.
- Pierre Abélard, philosophe et théologien.
- Mathieu Béroalde, écrivain, théologien et chronologiste français.
- Sœur Constance de Jésus (Marie-Geneviève Meunier), la plus jeune des Carmélites de Compiègne guillotinées en 1794 pendant la Révolution française.
- La ville abrite la nécropole royale de France ainsi que le tombeau du Saint Denis.
Politique
- Pierre Degeyter, compositeur de L'Internationale vécut à Saint-Denis et y mourut en 1932.
- Auguste Gillot, maire de Saint-Denis de 1944 à 1971, et ancien membre du Conseil national de la Résistance.
- Homère Robert, né à La Bazoche-Gouët, premier maire de Villeneuve La Garenne a passé son enfance à Saint-Denis.
Arts et lettres
- Robert de Cotte (1656 † 1735), architecte français.
- Cité natale de Paul Éluard et de l'affichiste et dessinateur Francisque Poulbot.
- André Le Ruyet poète et écrivain breton né le à Saint Denis.
- Les peintres Louis-Gabriel Moreau, Albert Lebourg, Stanislas Lépine, Georges Michel, Claude Monet, Paul Signac, Maurice Utrillo y habitèrent.
- Didier Daeninckx, écrivain français.
- Malamine Koné, styliste et créateur de la marque Airness.
- Anne Slacik, peintre
- Éric Bari, peintre.
Musique
- Emmanuel Bex, jazzman, compositeur
- Joeystarr et Kool Shen, du groupe NTM.
- Wallen, chanteuse
- Grand Corps Malade, slameur.
- Jean-Louis Costes, musicien.
- Louis Capart, auteur-compositeur-interprète
Cinéma
- Djamel Bensalah, réalisateur.
- Sabrina Ouazani, actrice
Sports
- Jules Védrines, pionnier de l'aviation et as du pilotage français, né 71 avenue du Président Wilson à la Plaine Saint-Denis
- Auguste Delaune, secrétaire général de la Fédération sportive et gymnique du travail et résistant
- Le Comte de Bouderbala, basketteur et humoriste.
- Djalil Narjissi, joueur de rugby.
- Grégory Cerdan, Olivier Thomas, Jonathan Kodjia, Steve Marlet, footballeurs.
- Christophe Tiozzo, boxeur professionnel.
- Fabrice Tiozzo, boxeur professionnel.
- Eloyse Lesueur, sauteuse en longueur
Équipements culturels
- Médiathèques communautaires de Saint-Denis[72] : membres du réseau de lecture publique de Plaine Commune, 5 médiathèques desservent le territoire de Saint-Denis (Centre-ville - depuis 1798, Gulliver - depuis 2004, Don Quichotte - depuis 2007, Aladin - depuis 2007, Ulysse - depuis 2011). La médiathèque du Centre-ville héberge environ 100 000 documents patrimoniaux allant du XVe au XXe s.
- Unité d'archéologie de la ville de Saint-Denis (UASD)
- Théâtre Gérard Philipe Centre Dramatique National dirigé par Christophe Rauck[73]
- Saint-Denis Jazz Jazz-club fondé par Emmanuel Bex[74]
- Association Génération NTM[75]
- La compagnie DCA de danse contemporaine de Philippe Decouflé
- Musée d'Art et d'Histoire : fonds exceptionnel sur la Commune de Paris et Paul Éluard.
- Cinéma d'art et d'essai l'Écran.
- Salle de concert « la ligne 13 »
- La Fête des Tulipes, en avril de chaque année, dans le Parc de la Légion d'honneur
- La Fête de la ville a lieu le week-end le plus proche de la saint Denis, le 9 octobre
- Festival de Musique, en juin, parmi les plus renommés de France
- Festival Metis, vers mars
- Théâtre de la Belle Étoile, qui accueille en résidence la Compagnie Jolie Môme[76]
- Café culturel, lieu de concerts et d'expositions
- Espace d'exposition ADADA
- Association « Franciade, le goût de la connaissance », édition et commercialisation d'objets dérivés du patrimoine, ateliers métiers d'art
- Les Nuits du vendredi, animations nocturnes une fois par mois
- Les réserves du Musée des arts et métiers de la rue Saint-Martin à Paris.
- Les Archives Municipales de Saint-Denis (AMSD[77])
- Karine Saporta installe dans le quartier de la Gare son Auteur Studio - compagnie Karine Saporta, qui devrait ouvrir au printemps 2009[78].
Gastronomie
Du « miel béton » est produit sur le toit de la mairie de Saint Denis par le parti poétique[79]
Héraldique, devise et logotype
- Devise : Mont-Joye, Saint Denys !
- Le blasonnement de Saint-Denis est : d'azur semé de fleurs de lys d'or dit France ancien, c'est-à-dire le premier blason des rois de France, avoués de Saint-Denis.
-
Blason de Saint-Denis
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Blason de la ville sur la façade de la poste, rue de la République
Notes et références
Notes
- ↑ Jusqu'à la dissolution de la communauté d'agglomération le 31 décembre 2015 compte tenu de la création de la Métropole du Grand Paris le 1er janvier 2016.
- ↑ Depuis 1968 précédemment dans le département de la Seine
- ↑ en latin Denis se dit Dionysius, un dérivé du nom du dieu grec Dionysos
- ↑ La ville est protégée au nord par le Fort de la Double-Couronne, dont les murailles rejoignent, hors du plan, les forts de l'Est et de la Briche.
Les trois routes qui traversent ces fortifications se rejoignent au Barrage de Saint Denis.
On voit également la ligne de chemin de fer Paris - Lille par Creil, d'où se sépare la ligne Paris - Pontoise - ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- ↑ Journal Officiel, loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
- ↑ Jean-Gabriel Bontinck, « Il y a 50 ans, la construction de l’A1 transformait la Seine-Saint-Denis », leparisien.fr, (consulté le 4 mai 2014)
- ↑ Site officiel de Plaine Commune
- 1 2 Olivier Razemon, « L’enfer de la ligne 13, il paraît que c’est fini », transports.blog.lemonde.fr, (consulté le 4 mai 2015)
- ↑ Communiqué de synthèse du conseil du STIF du 9 octobre 2013, sur stif.org, consulté le 12 octobre 2013.
- ↑ « Le tramway T8 achevé en 2022 », Association Saint-Denis Transports, 20 octbre 2013 (consulté le 4 mai 2015)
- 1 2 Jean-Gabriel Bontinck, « Le jour où le quartier de Jean a été rasé pour laisser passer l’A1 à Saint-Denis », leparisien.fr, (consulté le 5 mai 2015)
- ↑ Jean-Gabriel Bontinck, « Le tunnel de l’A1 a rayé de la carte les «Champs-Elysées» de Saint-Denis », leparisien.fr, (consulté le 6 mai 2015)
- ↑ Le Journal de Saint-Denis, no 754, 2 juillet, page 9
- ↑ Le centre bus de Saint-Denis succède à l'ancien dépôt des tramways dit de Gonesse, dont l'emplacement est aujourd'hui le siège des services techniques municipaux de Saint-Denis
- ↑ Bientôt un port de plaisance, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, mardi 12 mai, page I
- ↑ Marie-Pierre Bologna, « Drancy : Le dernier maraîcher, vedette du salon gastronomique », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,
- ↑ Immeuble insalubre impasse Picou : une assoce tire la sonnette d'alarme, Dominique Sanchez, Le Journal de Saint-Denis no 758, 24 septembre 2008, page 3
- ↑ Le Journal de Saint-Denis, no 770, 17 décembre 2008, page 15.
- 1 2 3 Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- ↑ L'Humanité, 17 juillet 1996
- ↑ De nombreuses informations sont issues d'une brochure éditée par la municipalité en 2005 pour le soixantième anniversaire de la Libération de la ville.
- 1 2 « Saint-Denis : le référendum sur le vote des étrangers attire les électeurs », Le Figaro, 26 mars 2006
- ↑ Résultats des élections municipales 2008 - 2nd tour
Votants 41,9 %
Exprimés 40,3 %
Liste Paillard (PCF) - 51,1 % des exprimés - 41 sièges
Liste Sali (PS) - 30,6 % des exprimés - 8 sièges
Liste Ducos-Fonfrède (UMP) - 18,3 % des exprimés - 4 sièges
Source Le Parisien. - ↑ Résultats officiels pour la commune Saint-Denis
- ↑ Liste des maires de Saint-Denis sur www.francegenweb.org
- ↑ Claude Pennetier, Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, « GILLOT Auguste, Lucien », Élus de Seine-Saint-Denis, sur http://ahmo.free.fr (consulté le 6 avril 2015).
- ↑ Nadia Tenine-Michel, Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, « BERTHELOT Marcelin », Élus de Seine-Saint-Denis, sur http://ahmo.free.fr (consulté le 6 avril 2015).
- ↑ « Paillard veut unir la gauche à Saint-Denis », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,
- ↑ Histoire du siège de Saint-Denis par H Monin
- ↑ Ce référendum a été jugé illégal par jugement du Tribunal administratif de Cergy-Pontoise
- ↑ E.S., « Saint-Denis : Création d’un conseil des citoyens étrangers », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,
- ↑ Préfecture de Seine-Saint-Denis : le commissariat de Saint-Denis et son ressort de compétence
- ↑ Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 de la Seine-Saint-Denis
- ↑ [PDF] Le palmarès de la violence, sur le site lefigaro.fr
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
- ↑ Insee Île-de-France "Faits et chiffres", n° 310, décembre 2013, consulté le 21 octobre 2014
- ↑ Insee - Les immigrés par sexe et pays de naissance à Saint-Denis au 1er janvier 2011
- ↑ Michèle Tribalat, Immigration et démographie des pays d’accueil, in Christophe Jaffrelot et Christian Lequesne L'Enjeu mondial, Presses de Sciences Po | Annuels 2009, pages 29 à 35
- ↑ Michèle Tribalat, Les Yeux grands fermés, Denoël, 2010
- ↑ Michèle Tribalat, Les jeunes d'origine étrangère in Revue Commentaire, juin 2009, no 126, p. 436
- ↑ « Page d'accueil - Festival de Saint-Denis »
- ↑ « La fête des tulipes a battu son record d'affluence », Le parisien.fr, (lire en ligne)
- ↑ « Page d'accueil - centre hospitalier de Saint-Denis » (consulté le 17 août 2014)
- ↑ « Saint-Denis (93200) - 98 900 habitants. Secteur pastoral de Saint-Denis. », sur le site du diocèse de Saint-Denis (consulté le 26 octobre 2013).
- ↑ « SYNAGOGUES DE SAINT-DENIS ».
- ↑ « le site de l'annuaire musulman » (consulté le 26 octobre 2013).
- ↑ « Églises évangéliques dans le département de la Seine-Saint-Denis » (consulté le 26 octobre 2013).
- ↑ « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 novembre 2012).
- ↑ INSEE - Résultats du recensement de la population de 2011 - Emploi au lieu de travail, consulté le 16 décembre 2014
- ↑ INSEE, Chiffres-clés Saint-Denis Recensement de 2010, consulté le 25 avril 2014
- ↑ Saint-Denis au fur et à mesure, Revue communale d'études et de recherches, no 62, décembre 2013, p. 57, consulté le 25 avril 2014
- ↑ L'Express du 12/06/09 "La cité du cinéma de Luc Besson ouvrira en 2012"
- ↑ Mairie de Saint-Denis, Budget 2012 : ce qu'il faut savoir, consulté le 25 avril 2014]
- ↑ « La Basilique de Saint-Denis », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « L'ancienne abbaye Saint-Denis, actuellement maison d'éducation de la Légion d'Honneur », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « La maison dite Maison des Masques ou Maison des Quatre-Saisons », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Source : Site de la ville de Saint-Denis
- ↑ « Le couvent des Ursulines », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Notice no PA00079954 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « L'ancien Carmel de Saint-Denis », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Maison des Arbalétriers (ancienne) », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Saint-Denis : Maison des Arbalétriers
- ↑ Tourisme 93: Patrimoine: Édifices religieux: Église Saint-Denis de l'Estrée
- ↑ « L'Église Saint-Denis-de-l'Estrée », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « L'usine de l'Orfèvrerie Christofle », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Atlas du patrimoine 93 : usine de l'orfévrerie Christofle, sur le site atlas-patrimoine93.fr
- ↑ « L'ancienne usine Coignet (logement du directeur) », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « L'ancienne usine Coignet (Logements des ouvriers) », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Atlas du patrimoine 93 : immeuble d'habitation de l'usine Coignet
- ↑ « Notice no », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Gérard Monnier - Le logement social en Seine-Saint-Denis (1850-199|PA93000025|Le siège du journal l'Humanité) - p. 51 - A.P.P.I.F., Paris - ISBN 2-905913-40-1
- ↑ « Les anciens ateliers de réparation SNCF de La Plaine », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « L'ancienne Pharmacie centrale », base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Palmarès du concours Villes et villages fleuris - Deux étoiles » (consulté le 4 juillet 2012)
- ↑ Site des médiathèques de Plaine Commune
- ↑ Site du TGP
- ↑ Site d'Emmanuel Bex
- ↑ Site de Génération NTM.
- ↑ Site officiel.
- ↑ Site officiel des archives de Saint-Denis
- ↑ Marie-Pierre Bologna, « Un grand nom de la danse choisit Saint-Denis », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,
- ↑ Parti poétique - Site officiel.
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Grossard, Huit villes à découvrir en Île-de-France : Plaine Commune, Neuilly-sur-Seine, Vendredi Treize éditions, coll. « Urban's guide », , 96 p. (ISBN 978-2-9530241-0-4, présentation en ligne)
- Guide du Routard de la banlieue
- Atlas historique de Saint-Denis, des origines au XVIIIe siècle, sous la direction de Michel WYSS, Éditions de la Maison des sciences de l'Homme, Paris, 1996
- Sous la direction de Roger Bourderon et de Pierre de Peretti, Histoire de Saint-Denis, Privat, coll. « Pays et villes de France », (ISBN 2-7089-8270-2)
- Saint-Denis : notice historique et renseignements administratifs, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain), coll. « État des communes du département de la Seine à la fin du XIXe siècle », , 323 p. (lire en ligne)
Articles connexes
- Cimetière de Saint-Denis
- Liste des maires de la Seine-Saint-Denis
- Liste des communes de la Seine-Saint-Denis
- Basilique Saint-Denis
- Centre hospitalier de Saint-Denis
Liens externes
- Site de la mairie
- Site des archives municipales
- Saint-Denis, une ville au Moyen Âge
- La basilique cathédrale de Saint-Denis
- Saint-Denis à travers la carte postale ancienne
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