La Courneuve
La Courneuve | |||||||||||
L'hôtel de ville. |
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Blason | |||||||||||
Administration | |||||||||||
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Pays | France | ||||||||||
Région | Île-de-France | ||||||||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||||||||
Arrondissement | Arrondissement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) | ||||||||||
Canton | Canton de La Courneuve (chef-lieu) | ||||||||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Plaine Commune[Note 1] | ||||||||||
Maire Mandat |
Gilles Poux (PCF) 2014-2020 | ||||||||||
Code postal | 93120 | ||||||||||
Code commune | 93027 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Courneuviens | ||||||||||
Population municipale |
39 859 hab. (2012) | ||||||||||
Densité | 5 300 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 48° 55′ 56″ N 2° 23′ 48″ E / 48.9322222222, 2.3966666666748° 55′ 56″ Nord 2° 23′ 48″ Est / 48.9322222222, 2.39666666667 | ||||||||||
Altitude | Min. 29 m – Max. 60 m | ||||||||||
Superficie | 7,52 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Liens | |||||||||||
Site web | ville-la-courneuve.fr | ||||||||||
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La Courneuve est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Courneuviens et Courneuviennes.
Géographie
La Courneuve est une commune de la Plaine de France située en proche banlieue nord de Paris, industrialisée dès le XIXe siècle en raison de la présence de plusieurs voies ferrées.
La ville est desservie par deux autoroutes (A86 et A1), ainsi que par les anciennes routes nationales RN2, RN 186 et RN301. La desserte en transports en commun est assurée par le RER, le métro, le tramway et des bus. Avec son sol marécageux, elle était baignée par le Croult, petite rivière affluent de la Seine transformée dès le début du XXe siècle en égout principalement pluvial, et qui inondait régulièrement la ville lors de ses crues. Busée et enterrée, il est envisagé de la découvrir.
La Courneuve est marquée par l'importance des infrastructures de transport (autoroutes A1, A86 et leur raccordement, ligne de chemin de fer Paris-Laon, ligne de Grande Ceinture et leur liaison, le raccordement du Bas Martinon), ainsi que par la présence de grands ensembles, qui segmentent le tissu urbain et créent d'importantes coupures.
Le Parc Georges-Valbon occupe la partie nord de la commune. Il comprend une zone Natura 2000.
Communes limitrophes
Dans l'arrondissement de Saint-Denis, les communes limitrophes incluent : Aubervilliers (limitrophe des deux cantons), Saint-Denis (limitrophe d'un canton sur 3) et Stains (un seul canton). Dans l'arrondissement de Bobigny (même département) : Bobigny (un seul canton), Le Bourget et Dugny dans le canton du Bourget, Drancy (un seul canton) et Pantin (limitrophe d'un canton sur 2).
Voies de communication et transports
Grands axes
La Courneuve est desservie par les autoroutes A1 et A86, ainsi que les anciennes routes nationales 2, 186 et 301.
Elle est aisément accessible depuis l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, que ce soit par l’autoroute ou par le RER.
Transports en commun
La Ville est un terminus de la ligne de métro : La Courneuve - 8 Mai 1945 --- Mairie d'Ivry ou Villejuif - Louis Aragon, qui dessert le quartier des « Quatre routes ».
La Ville est desservie par le tramway inauguré en 1992 qui relie les villes d'Asnières-Gennevilliers à Noisy-le-Sec (stations Cosmonautes, La Courneuve — Six Routes, Hôtel de Ville, Stade Géo André, Danton, 8 Mai 1945 et Maurice Lachâtre).
Le station « La Courneuve-Aubervilliers » dessert le quartier de « La Gare » et des « 4000 ».
La ville est parcourue aussi par plusieurs lignes de bus : RATP 133 143 150 152 153 170 173 248 249 250 252 253 302, TRA 607 609 610, et la nuit Noctilien N42 N43.
Dans le cadre du projet Tram Express Nord, une gare sera créée à La Courneuve-Dugny.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Quartier des Quatre-routes
Vieux quartier maraîcher, le secteur a toujours été un carrefour, entre la route de Bondy à Saint-Denis (dans l'axe actuel du tramway) et la route de Paris vers les Flandres. Cette dernière était une voie romaine à l'actuel emplacement de la limite entre Drancy et La Courneuve, rue Maurice Lachâtre, puis cet axe nord-sud s'est déplacé sur l'actuel axe de la nationale 2. En plus d'une auberge, c'est l'arrivée d'une première usine de noir de fumée qui a renforcé la pression démographique, qui conduisit la mairie à décider en 1913 la construction de l'actuelle école Paul Doumer. Bien que celle-ci n'ait été inaugurée qu'en 1924 à cause de la guerre et de retard dans le versement des subventions, son seul projet déclencha une grande vague de constructions de lotissements entre les actuelles rues Rateau, Maurice Lachâtre et Jean Jaurès, dont de nombreuses bâtisses dans le style art déco encore visibles dans le quartier ainsi que l'Église Saint-Yves[1].
Situé tout à l'est de la ville, le quartier est très bien desservi par les transports en communs. On y retrouve le terminus du métro ligne 7: La Courneuve - 8 mai 1945, le tramway. Depuis novembre 2012 la ligne T1 est prolongée de dix nouvelles stations, de Saint-Denis à Asnières-Gennevilliers – Les Courtilles, et plusieurs lignes de bus : 152, 173, 607a, 607b, 609a, 609b, 610 et 686. Le quartier est animé par un marché les mardis, vendredis et dimanches matin, complété depuis avril 2015 par une grande surface de produits alimentaires[2].
Le quartier compte de nombreuses entreprises de plus en plus tournées vers le secteur tertiaire dans un quartier marqué par un passé industriel où subsiste principalement le site Alstom (ex-Rateau), qui fabrique des turbines. L'usine Rateau est en 1974 le théâtre d'une longue grève très médiatisée de trois mois[3]. Le quartier mêle pavillons anciens et HLM des années 1930 (autour du marché) et des années 1970 (Rateau). Quartier historiquement le plus commerçant de la ville, l'ouverture d'un hypermarché à Drancy en 1996 a précipité son déclin et son appauvrissement[4]. En 2011 débutent des travaux de réaménagement de la Place du 8 mai 1945[5].
Centre-ville
Ancien quartier maraîcher, le quartier s'est industrialisé autour de la gare d’Aubervilliers-La Courneuve ouverte en 1885. La métallurgie lourde s'y développe notamment avec l’usine Mécano, ouverte en 1914. Mécano est une usine métallurgique spécialisée dans l’outillage de précision (tarauds, forets, fraises, alésoirs) et la petite machine-outil. Elle voisine avec Johnson, les Aciéries de Champagnole, Sohier... Avec la crise des années 1970, la plupart des entreprises métallurgiques fermeront leurs portes. Mecano a été reconverti en locaux administratifs[6].
La mairie de La Courneuve, les services administratifs et la bibliothèque sont situés dans ces quartiers.
La Médiathèque Aimé Césaire ouvrira ses portes en février 2015, dans le bâtiment principal de l'usine Mecano reconverti.
Les Quatre Mille logements
La cité des Quatre Mille logements est la principale cité de la Courneuve et souvent l'étendard des cités de France, car très proche de Paris et dans un état qui fut particulièrement délabré. La construction de la cité des Quatre Mille a commencé en mars 1956, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de 10 ans. Ces logements dépendent alors de l'Office HLM de la Ville de Paris[7]. La cité, encore alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard Deux ou trois choses que je sais d'elle, sorti en 1967, où il critique sa conception : « L‘aménagement de la région parisienne va permettre au gouvernement de poursuivre plus facilement sa politique de classe… Et au grand monopole d’en orienter l’économie, sans trop tenir compte des besoins et de l’aspiration à une vie meilleure de ses huit millions d’habitants » dit-il en voix off, très critique à l’égard de la politique de construction des grands ensembles et des nouveaux modes de vie et de consommation induits, qu'il juge aliénants[8].
Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par l'Office HLM de la Ville de Paris qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se débarrasser[réf. nécessaire]. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris[9].
La Cité est marquée en 1983 par le drame de la mort du jeune Toufik, abattu par un voisin irascible. Cet acte amène la visite à La Courneuve du Président de la République François Mitterrand. Ce n'est qu'en 1984 que la Ville de Paris cède à La Courneuve la cité des Quatre Mille, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier.
Le , la réhabilitation du quartier des Quatre Mille débute par l'implosion de la barre Debussy, remplacée par les logements de l'Orme seul[10]. Cet évènement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (prolongée dans le cadre du programme national de rénovation urbaine) a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, petit Balzac, puis en 2010 Balzac) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.
Comme d'autres sites prioritaires de la politique de la ville, La Courneuve a souffert de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine, qui s'ajoutant aux difficultés financières de l'Office municipal HLM (dissout en 2005), ont entraîné des retards dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres. Durant la décennie 2000, le quartier commence une transformation dans la foulée des Grands Projets de Ville définis par Claude Bartolone et le gouvernement Jospin, prolongés par le soutien de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) fondée par Jean-Louis Borloo, avec le fort soutien des crédits de la région Île-de-France, du conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l'Union européenne[11].
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu les 20 et dans la cité des Quatre Mille après la mort du jeune Sidi Ahmed, 11 ans, mortellement touché devant la barre Balzac le par une balle perdue alors qu'il venait de nettoyer la voiture de son père. Les auteurs des faits ont été jugés en octobre 2008[12]. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'on apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. « On veut sortir d'ici, on est Français, on veut que nos enfants vivent comme des Français », a lancé une mère de famille. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour « bien montrer que l'on va donner les moyens utiles ». « Les voyous vont disparaître ; je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera la Cité des Quatre Mille », a-t-il déclaré[13]. L'insécurité demeurera.
Devant être détruite en 2010, la barre Balzac est vidée de ses habitants dans un climat de tension provoqué par les trafiquants de drogue qui craignent de perdre leur territoire[7].
Quartier des Six Routes
À l'ouest de la ville, entre la cité des 4000 et Saint-Denis, ce quartier peu homogène regroupe les immeubles des sociétés HLM privées au nord du rond-point des Six Routes, le pâté de maisons autour de la résidence du Parc et l'habitat ancien entre la route nationale et le quartier des Clos.
Aux Quatre Mille, le renouvellement urbain commence au milieu des années 1980 avec la démolition de la barre Debussy et la construction du quartier Orme Seul à la place, en partie par Catherine Furet. Le 8 juin 2000, la barre Renoir a été démolie[14]. Le 23 juin 2004, c'est au tour des barres Ravel et Présov de tomber[15]. Enfin en 2011 la barre Balzac est démolie par grignotage[16]. En lieu et place des barres démolies, un habitat plus diversifié est reconstitué.
Le rond-point des Six-Routes est le carrefour formé par le croisement de la route nationale 301 (boulevard Pasteur/avenue Roger Salengro), la route nationale 186 (rue de la Convention/rue de Saint-Denis) et la départementale 30 (avenue du général Leclerc/avenue Henri Barbusse). La station de tramway La Courneuve — Six Routes donne accès à plusieurs correspondance de bus.
La résidence du Parc est un ensemble d'habitations qui rassemble historiquement des habitants plus aisés que la moyenne des Courneuviens, à proximité d'un centre commercial hard-discount, de quelques commerces et d'une tour de bureaux autrefois occupée en particulier par une mutuelle d'assurances. À quelques centaines de mètres, au-delà de l'autoroute se trouve le parc départemental des sports de Marville. Une petite enclave au bord de la rue Salengro abrite quelques bâtiments anciens, dont un ancien moulin à roue autrefois actionné par le Croult : le Moulin Fayvon. Il a été restauré et décoré par l'artiste contemporain américain Monte Laster[17]. Sa décoration est elle-même très prisée des magazines de décoration. La Résidence du Parc a été utilisée comme décor du film Tout ce qui brille pour figurer Puteaux.
Quartier de la Gare
Le projet urbain de la gare vise à transformer un quartier laissé en friches en un vrai quartier de vie autour de la gare, dans un espace public réaménagé, avec près de 1 000 m² de commerces, 83 logements, une résidence étudiante de 223 chambres et une résidence de personnes âgées et l’arrivée de nouveaux équipements comme l’implantation des Archives des Affaires étrangères.
Il s'agit de créer un vrai quartier de vie autour de la gare pour atténuer la coupure de l'autoroute A86 et préparer la reconversion des sites industriels désaffectés.
Relancé par l’arrivée des Archives du Ministère des Affaires étrangères et européennes, le projet permettra d'améliorer le confort des habitants et l'accueil des usagers du RER : avant, c’est dans des friches qu’ils se retrouvaient à la sortie du train. Demain, c’est en ville qu’ils se déplaceront en quittant la gare, dans un quartier habité, doté de commerces et structuré par un espace public réaménagé[18].
Ministère des Affaires étrangères
Le chantier de construction d'un bâtiment conçu par l'architecte Henri Gaudin pour accueillir les archives du ministère des Affaires étrangères a débuté à l'automne 2006 sur un ancien terrain ferroviaire.
Livré en décembre 2008 et inauguré le 6 septembre 2009, ce site de plus de 27 000 m² comprend un ensemble de salles de lecture (archives, bibliothèque, microformes et supports contemporains) et des espaces consacrés aux expositions et séminaires[19]. Cette réalisation, qui s'inscrit dans le cadre du projet de réaménagement urbain du quartier de la gare, conforte le pôle scientifique et historique de Plaine Commune, avec la création du pôle des Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine et du campus Condorcet regroupant, à Aubervilliers, l'EHESS, l'EPHE et les services de recherches de l'École nationale des Chartes.
Site Babcock
Les 35 000 m² de l'ancienne entreprise de chaudières industrielles Babcock & Wilcox (active sur le site de 1898 à 1996), qui employa jusqu'à 1 390 ouvriers en 1947, forme une friche industrielle bordée par l'A86 en limite d'Aubervilliers. Avant sa reconversion, le site est utilisé pour des opérations évènementielles comme des tournages audiovisuels ou des lancements de produits[20]. En 2013 est acté l'arrivée prochaine d'un centre fiduciaire de la Banque de France sur moitié de l'emprise du site, incluant le maintien d'un édifice remarquable de 1923 de trois étages, surélevé d’un niveau en 1929, représentatif du mouvement moderne du Bauhaus, qui accueillera la direction nationale de la Banque de France chargée de la politique fiduciaire[21]. Enclavé, le site constituant un point de blocage entre le quartier de la Gare, à l’Ouest, et celui des Quatre Routes, à l’Est, une rue transversale sera créée pour les relier. Les 30 000 m² d'anciennes halles seront dédiées aux métiers de la culture et de la création. Le projet prévoit la création de logements, d’équipements, d’espaces publics, d’industries culturelles et créatives[22].
Toponymie
Aux anciens noms de voies traditionnelles (comme la route de Flandre ou le chemin de Bondy, qui désignaient les actuelles avenue Paul Vaillant-Couturier et rue de la Convention), se sont substitués des noms donnés par le conseil municipal. Les plus anciens noms de rues datent de 1818 : Jollois, Chabrol et Villot. En 1905, l'anticléricalisme est honoré avec une voie en l'honneur du Chevalier de La Barre. Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs lieux reçoivent des noms de résistants : Jean Moulin, Maryse Bastié, Lacazette, Lepilleur… En 1969 est inaugurée la rue Lénine pour le centenaire de la naissance de cet homme politique russe. Le nom de Youri Gagarine est donné à la Maison de l'enfance. De manière générale, la ville honore de nombreuses personnalités révolutionnaires (Louise Michel), socialistes d'avant 1920 (Jean Jaurès), ou communistes (Paul Vaillant-Couturier, Suzanne Masson…). Dans les années 1980, on honore Nelson Mandela, Dulcie September, rejoints dans les années 2000 par Rosa Parks. En 1989, le nom de Valmy est donné à une voie le long de l'A86[23].
Histoire
La Courneuve s'appelait autrefois Saint Lucien[24]. C'est au XIIIe siècle que ce village se nomma Courneuve. Le nom de La Courneuve (du latin curia nova ou curtis nova, nouveau domaine) se réfère aux colons que Suger, abbé de Saint-Denis installa sur ce territoire. Suger affectionnait Saint Lucien et raconte tous les embellissements, les plantations de vignes qu'il se plaisait lui-même à diriger.
La chapelle Saint Lucien vient contremarquer au haut Moyen Âge la miraculeuse fontaine Saint Lucien (Lucien, lumière aveuglante, évoque Jupiter Taranis). La chapelle est peut-être placée là avant que soit inventé le tombeau de Saint Denis qui est tourné vers elle. La fontaine est située au bord de la "Mer" attestée par la "Vieille Mer", canal de draînage que l'abbaye de Saint Denis fait creuser pour faire disparaître la mer (vieille), inquiétant lieu de rassemblement païen. Ce sont des francs qui sont venus à la chapelle Saint Lucien garder la fontaine guérisseuse des aveugles.
En 1882, sur les 760 hectares de superficie de la commune, 754 sont consacrés aux cultures, dont 540 au maraîchage[25]. Mais en 1896, l'activité industrielle est également significative : une serrurerie d’art et fabrique de grillage mécanique occupe 150 ouvriers et une teinturerie de coton occupe 50 ouvriers et ouvrières. Le bourg est habité par 1789 habitants. L'habitat est alors constitué de 576 maisons (dont 78 de deux étages et 26 de plus de deux étages) soit 515 logements, auxquels s'ajoutent 23 ateliers et 35 magasins ou boutiques[26]. L'activité agricole se poursuit jusque dans les années 1960 avant de céder la place à l'urbanisation[25].
En 1923, le Président Poincaré décore la commune de la Croix de guerre et la cite à l'ordre de l'armée à la suite de la catastrophe du 15 mars 1918 : quinze millions de grenades, entreposées dans le dépôt militaire de la route de Flandres, avaient explosé, faisant 24 morts et de nombreux blessés.
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Le passage à niveau du boulevard Pasteur vers 1904, à l'époque où il ne passait pas encore sous les voies ferrées.
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La rue de la Convention, avant la Première Guerre mondiale
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La Mairie, dans les années 1930
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La rue de la Convention dans l'entre-deux-guerres
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Vue du même carrefour, à la même époque.
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Le carrefour de la Croix-Blanche, avant la Première Guerre mondiale.
Grande industrie (1850–1950)
En 1863, l’entreprise Rigal s’installe sur l’ancienne route de Flandre. Elle fabrique du noir de fumée. C’est la première activité industrielle de La Courneuve. L’entreprise sera achetée en 1935 par la ville, les bâtiments démolis et l’emplacement transformé en square. La fête foraine des Quatre-Routes s’y tiendra de 1944 à 1960.
La création d’industries importantes se développe sur une grande échelle à partir de 1885, tel que Rateau, (turbines à gaz et à vapeur) en 1904, A. Johnson et fils (machines-outils) en 1907 ou Mécano (outils coupants) en 1914. Mais c’est la guerre de 1914-1918 qui va juxtaposer, à la plaine légumière, un énorme parc industriel, en s’appuyant sur le passage du chemin de fer.
La Courneuve est alors un haut lieu de l’industrie nationale, qui subira de plein fouet la désindustrialisation de l'Île-de-France des années 1970-1990.
La Seconde Guerre mondiale
Sous l'occupation allemande, les syndicalistes forment la base d'une Résistance active, avec notamment Suzanne Masson; le , une attaque permet aux résistants de récupérer un camion de mitraillettes, utilisées par les FFI.
La ville est la cible de plusieurs bombardements alliés en 1943, mais surtout en août 1944. Le 12 avril, un bombardement fait 11 morts; le 10 août, une attaque ciblant un dépôt d'essence allemand fait 8 morts et détruit des centaines d'habitations (123 totalement, 350 partiellement).
Politique et administration
Situation administrative
Le canton de La Courneuve est représenté au conseil général de la Seine-Saint-Denis, pour la mandature 2004-2011, par Stéphane Troussel.
La commune a adhéré à la Communauté d'agglomération Plaine Commune le 1er janvier 2005, à la suite d'un référendum local.
Liste des maires successifs
La Courneuve est une ville ancrée à gauche (64 % pour Ségolène Royal au second tour des présidentielles de 2007[30], 75 % pour François Hollande en 2012), très identifiée au PCF, notamment depuis la tenue de la Fête de l'Humanité au Parc de La Courneuve. Pourtant, le PCF n'y a pas dominé la vie politique même si dès la Libération elle se dota d'un maire communiste avec Maurice Léonard. Puis Renée Lehut défit de nouveau le PCF avec une alliance de la SFIO, du MRP et de dissidents PCF. Ce n'est qu'en 1953 que le PCF reprit la mairie avec une liste intitulée « Parti socialiste unifié » (sans rapport avec le futur PSU de Michel Rocard), puis son propre nom avec Jean Houdremont, James Marson et Gilles Poux.
L'Union de la gauche s'est maintenue avec toutefois un certain rééquilibrage au profit du Parti socialiste à partir de 2002 (22 % à Lionel Jospin contre 10 % à Robert Hue lors des présidentielles de 2002[30]) puis la perte, au profit du PS, du canton[30] en 2004 et de la 3e circonscription lors des législatives de 2007[30].
Ces évolutions incitèrent le Parti socialiste à provoquer une primaire à gauche lors du premier tour des municipales de 2008. La liste PS, conduite par Stéphane Troussel, fut néanmoins battue par la liste du maire (PCF) sortant, Gilles Poux, par 36,67 % contre 46,92 % des suffrages exprimés, la liste UMP de Kamel Hamza ayant recueilli 16,41 % des suffrages exprimés[31]. Refusant de se désister au profit de la liste de gauche arrivée en tête, Stéphane Troussel provoqua une triangulaire au second tour, qu'il perdit.
Le , la liste du maire sortant Gilles Poux (PCF) l'emporte de dix points, par 49,23 % contre 38,71 % à la liste de Stéphane Troussel (7 sièges) et 12,06 % celle de l'UMP Kamel Hamza (2 sièges)[32]. Lors des élections municipales de 2014, le Parti socialiste a renoncé à présenter une liste indépendante et a préféré d'allier avec le maire communiste sortant. Cette alliance a permis à ce dernier de l'emporter dès le premier tour avec 57,88 % des suffrages contre seulement 18 % à la liste union de la droite. Quatre autre listes divers gauches se sont présentées (dont une liste d'extrême-gauche) sans qu'aucune d'elle ne dépasse les 10 %. Comme beaucoup de communes du département, La Courneuve connaît régulièrement des taux d'abstention élevés (près de 57 % d'abstention lors des élections municipales de 2014)[33].
Si le parti socialiste a pour l'instant échoué à conquérir la mairie, le canton de La Courneuve est détenu par Stéphane Troussel depuis 2004. Avec le redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton recouvre désormais, en plus de la Courneuve, les communes de Dugny et du Bourget.
Autres instances
Depuis 1998 des « Comités des voisinages »[34], puis le Conseil local de la jeunesse, les « Rencontres La Courneuve 2010 » , le Conseil des Sages (pour les seniors), des Ateliers de Travail Urbain participent à l'ébauche d'une démocratie participative[35].
La ville héberge depuis sa création en 1998 le siège de la Fédération internationale de football américain qui a pour vocation de gérer le football américain au niveau international.
Jumelages
- Yako (Burkina Faso)
- Vitulazio (Italie)
- Prešov (Slovaquie)
- Ocotal (Nicaragua)
Population et société
Démographie
En 2012, la commune comptait 39 859 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 2],[Note 3].
La population a fortement progressé à la fin des années 1950 et dans les années 1960, à la faveur de la construction de grands ensembles dont le quartier des 4000. Ils ont permis le relogement des habitants des bidonvilles, d'employés parisiens, de rapatriés d'Afrique du Nord, puis l'immigration africaine. Au cours des années 1980 et 1990, des immigrés asiatiques, chinois, pakistanais, tamouls sont arrivés en masse[38],[39].
Selon Michèle Tribalat, 65,3 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) en 1999[40].
Sports et loisirs
Depuis 2004, la ville organise durant l'été l'opération La Courneuve plage calquée sur le modèle de Paris Plages[41]
Flash de la Courneuve
Le Flash de La Courneuve est un club français de football américain créé en 1984 avec l'appui de la municipalité, et comprenant 1 400 licenciés environ avec une section de flag (sport d'opposition sans contact dont les règles sont issues du football américain) et des cheerleaders. Le club, neuf fois champion de France (dont cinq consécutives), participe à des compétitions internationales[42].
Économie
En 2004, 14 213 emplois sur la ville étaient recensés et 766 entreprises dans le secteur privé. Si les habitants de la ville vivent dans la pauvreté, la ville elle-même dispose d'un potentiel fiscal non négligeable avec une zone industrielle à cheval sur la ville et Le Bourget et des implantations diffuses dans la ville. Toutefois, plusieurs grandes entreprises industrielles ont fermé, comme Babcock, Meccano, Champagnole… quand d'autres ont fortement réduit leurs effectifs (Alstom-Rateau). L'usine d'abrasifs Norton, à la limite entre la ville et Le Bourget, a fermé ses portes vers 2005.
Le principal employeur privé de la ville est l'entreprise Eurocopter, comptant sur place près de 850 salariés. L'entreprise annonce en 2010 son intention de s'installer à Dugny en 2015. Parmi les autres grandes entreprises de la ville, on peut noter : le site d'embouteillage d'Orangina, KDI (métallurgie), le transporteur UPS... En plus du groupe de recyclage Paprec, qui a son siège dans la ville, La Courneuve abrite de nombreuses éco-entreprises assurant le recyclage et de traitements des déchets (Derichebourg, Descours & Cabaud pour le négoce de métaux, casses automobiles...). À l'instar des communes voisines, des centres de données s'implantent : un premier en 2013 rue Rateau et un second doit s'installer sur l'espace libéré par Eurocopter[43],[44].
Dans le champ des activités commerciales, une filiale de commercialisation de produits métallurgiques dépendant du groupe Arcelor-Mittal emploie près de 200 salariés sur son site courneuvien. Les activités de recherche développement, les activités informatiques et les activités d'ingénierie prennent une place grandissante dans l'économie locale : l'informatique emploie désormais plus de 140 salariés, tandis que les activités d'ingénierie occupent près de 1 100 salariés. Les services aux entreprises présentent d'ailleurs la particularité locale d'être majoritairement des services de haut niveau de qualification, puisque les activités juridiques, comptables, le marketing et la publicité, les activités de conseil emploient plus de 400 salariés. Un peu plus de 500 salariés sont employés dans ce secteur sur les segments moins qualifiés du travail temporaire, de la sécurité et du nettoyage. Enfin, dans le domaine des services d'action médico sociale, notons le développement du segment de l'aide à domicile, avec près de 370 emplois fin 2006 pour seulement 6 salariés en 2001… Une pépinière d'entreprises est installée dans le quartier des 4000 sud, hébergeant des entreprises innovantes comme Dualo (nouvel instrument de musique) et l'agence digitale Buddyweb.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le Mémorial de la Résistance de Shelomo Selinger dans le carrefour des Quatre-Routes, inauguré en 1987.
- L’église Saint-Yves des Quatre-Routes de la Courneuve, édifiée sur les plans des architectes Bridet et Robert, dans le cadre de l’Œuvre des Chantiers du Cardinal vouée à édifier des églises dans les quartiers nouvellement urbanisés encore dépourvus de lieux de culte catholiques.
- L’église Saint-Lucien du XIIe siècle ayant été détruite par les huguenots, elle a été reconstruite en 1580 et se constitue d’un édifice à trois nefs ; une crypte conserve des sarcophages mérovingiens[45].
- La chapelle L'Emmanuel[46].
- L'église pentecôtiste Paris Centre Chrétien[47]. Créée en 1985 par le pasteur Selvaraj Rajiah, elle est une des plus grandes églises pentecôtiste de la région rassemblant près de 4000 fidèles. En 2011, au décès de son fondateur, sa veuve, Dorothée Rajiah, en devint le nouveau pasteur. Elle est affiliée, via la Communauté des Églises d'expressions africaines en France (CEAF) à la Fédération protestante de France.
- La ville abrite de nombreux autres lieux de culte musulmans, chrétiens ou hindouistes. Le siège national de l'UOIF est sis rue de la Prévôté.
- Le musée des cultures légumières présente depuis 1982 le patrimoine agricole de la ville ainsi que les techniques de la culture maraîchère de plein champ, dans une ancienne ferme, 11 rue de l’Abreuvoir.
- Le Parc Georges-Valbon (anciennement Parc de La Courneuve)[48] vient au 3e rang des espaces verts de la région parisienne de par sa taille, avec une superficie de 400 ha, après le Bois de Boulogne (1000 ha) et le Bois de Vincennes (850 ha).
Il participe d'ailleurs d'une opération de requalification urbaine, puisqu'il s'est substitué à l'un des plus grands bidonvilles des années 1960, la Campa, où vivaient dans le plus grand dénuement des centaines de familles, notamment d'origine nord-africaine et espagnole, qui furent relogés plus tard dans les cités HLM de la Ville[49].
Le Parc de La Courneuve reçoit près de deux millions de personnes par an.
Il abrite aussi un centre équestre. Géré par le Conseil général, le parc propose toute l'année des ateliers, des animations, des sorties « nature », des expositions...
Il constitue d'ailleurs un but de promenade à la fois pour les habitants de La Courneuve comme des autres communes voisines, son extension ayant notamment été achevée jusqu'aux limites du département du Val d'Oise, mais aussi pour les Parisiens qui sont de plus en plus nombreux à le fréquenter.
Des terrains jouxtant le parc, mais habituellement non ouverts au public accueillent maintenant la Fête de l'Humanité.
Ville fleurie : trois fleurs renouvelées en 2007[50].
Équipements culturels
Outre le Parc Georges-Valbon (anciennement dénommé Parc de La Courneuve), on peut notamment noter :
- Le centre des Archives diplomatiques du ministère des affaires étrangères[51].
- Le centre culturel Jean-Houdremont, important équipement culturel (médiathèque, salle de spectacle) implantée dans le quartier des 4000. Sur son fronton se trouve une sculpture de René Collamarini ;
- Le dojo Docteur-Justice, ouvert le ;
- La Maison des sports Tommie-Smith, ouverte le et simultanément avec la Rue Rosa Parks ;
- Le stade Géo-André ;
- Le Stade Marville ;
- Le Stade Nelson Mandela ;
- Centre sportif Béatrice Hess.
Personnalités liées à la ville
- Amel Bent, chanteuse révélée par l'émission télévisée la Nouvelle Star. Elle a pris ses premiers cours de chant à la Maison du Peuple Guy-Moquet.
- Rokhaya Diallo, militante associative.
- Gwladys Épangue, médaillée olympique de taekwondo.
- Yoan Gouffran, footballeur.
- André Lajoinie, ancien candidat du PCF à l'élection présidentielle de 1988.
- Alexis Le Calvez, résistant
- Gaël Monfils, joueur de tennis.
- Alibi Montana, rappeur d'origine haïtienne, qui a vécu 18 ans à La Courneuve.
- Matt Moussilou, attaquant du FC Lausanne-Sport.
- Fred Musa, animateur de planète Rap sur Skyrock, il était en cours au collège G. Politzer.
- Jacques Nikonoff : ancien ouvrier dans la ville, ancien président d'ATTAC.
- Kamel Ouali, chorégraphe, a passé son enfance à La Courneuve et fait ses premiers pas de danse au Centre Jean Houdremont.
- Sabrina Ouazani, actrice.
- Marc Perrone, accordéoniste.
- Shirley, humoriste qui a fait ses classes à la Maison du Peuple Guy-Moquet.
Héraldique
Les armes de la commune de La Courneuve se blasonnent ainsi : |
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des maires de la Seine-Saint-Denis
- Liste des communes de la Seine-Saint-Denis
Liens externes
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- ↑ Jusqu'à la dissolution de la communauté d'agglomération le 31 décembre 2015 compte tenu de la création de la Métropole du Grand Paris le 1er janvier 2016.
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- ↑ « Église Saint-Yves », Ville de La Courneuve (consulté le 30 avril 2015)
- ↑ « Revitalisation des territoires : Carole Delga a inauguré le commerce O’Frais à la Courneuve », Ministère de l’Économie, (consulté le 30 avril 2015)
- ↑ « Rateau (la lutte des Rateau-La Courneuve en 1974) », Canal marches (consulté le 28 février 2010)
- ↑ « La Courneuve, Quatre-Routes », La Courneuve, Quatre-Routes (consulté le 28 février 2010)
- ↑ « La Courneuve veut transformer les Quatre-Routes », Le Parisien, (consulté le 7 mai 2010)
- ↑ « L'ancienne usine Mécano à la Courneuve », Comité départemental du tourisme de Seine-Saint-Denis (consulté le 19 juillet 2010)
- 1 2 « Le ras-le-bol des habitants des «4.000» », Le télégramme, (consulté le 21 mai 2009)
- ↑ « Jean-Luc Godard filme aux 4000 (1967) », Urbains sensibles, (consulté le 17 août 2010)
- ↑ Discours du maire du 5 mai 2009
- ↑
- Vidéo de l'explosion de la barre Debussy (18 février 1986, FR3, archives INA)
- ↑ Durant la période 2000-2006, la Ville reçoit 11,5 millions d'euros de crédits européens. « Evaluation à mi-parcours du DOCUP objectif 2 », Préfecture de Région Île-de-France, (consulté le 5 mai 2009)
- ↑ « Un enfant tué par la guerre de deux familles », Le Journal du Dimanche.fr, (consulté le 17 octobre 2008)
- ↑ Actualités télévisions, France 2 - INA
- ↑ « Regards sur La Courneuve » no 149, juin 2000. (Archives municipales de La Courneuve).
- ↑ « Regards sur La Courneuve » no 194, juillet/août 2004. (Archives municipales de La Courneuve).
- ↑ « Le grignotage de Balzac à La Courneuve a démarré », leparisien.fr, (consulté le 24 août 2015)
- ↑ Le Parisien, 15 août 2006, cahier départemental Seine-Saint-Denis, page I
- ↑ Source : Site de Plaine Commune
- ↑ Source : Quotidien Le Parisien, édition 93 du 2 décembre 2006.
- ↑ Une série de Canal + tournée dans l'ancienne usine, Le parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 27 février 2009, page III
- ↑ « Un coffre-fort de la Banque de France à La Courneuve », Leparisien.fr, (consulté le 15 février 2013)
- ↑ « Le renouveau du site Babcock », Plaine commune, (consulté le 6 avril 2015)
- ↑ Odonymes bigarrés, Regards no 277, journal municipal, 18 décembre 2008, pages 2 et 3.
- ↑ Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- 1 2 Jean-Gabriel Bontinck, « La Seine-Saint-Denis fournissait en légumes toute l'Ile-de-France », leparisien.fr, (consulté le 24 août 2015)
- ↑ Monographie sur La Courneuve de l'État des communes de la Seine à la fin du XIXe siècle, éd. Montévrain, Paris, 1896
- ↑ « Les maires de Courneuve (La) », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 4 avril 2015)
- ↑ Sans rapport avec le futur PSU de Michel Rocard
- ↑ C.G., « 18 maires déjà sur le pont », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, , p. IV
- 1 2 3 4 Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales
- ↑ Résultats des élections municipales 2008 - 1er tour
Votants 7479 (53,39 % des inscrits)
Exprimés 7323 (52,28 % des exprimés)
M. Kamel Hamza (UMP), 1202 voix, 16,41 % des exprimés
M. Gilles Poux (PCF) 3436 voix, 46,92 % des exprimés
M. Troussel (PS) 2685 voix, 36,67 % des exprimés
Source : Ministère de l'intérieur - ↑ Source : Ministère de l'Intérieur
- ↑ « La Courneuve, élections municipales 2014 », Le Parisien (consulté le 5 avril 2014)
- ↑ « Regards sur La Courneuve » n°126, mai 1998. (Archives municipales de La Courneuve)
- ↑ Collection de « Regards sur La Courneuve » (Archives municipales de La Courneuve) et bilan de mi-mandat.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Michèle Tribalat, Les concentrations ethniques en France, 2007
- ↑ « La Courneuve remet les pieds dans l’eau », leparisien.fr, (consulté le 11 juillet 2015)
- ↑ « Flash La Courneuve - Site officiel » (consulté le 28 mai 2012)
- ↑ « L'envers des data centers (1/3) : Ordiland en Seine-Saint-Denis », Mediapart, (consulté le 5 août 2014)
- ↑ Laurence Albert, « Interxion investit 200 millions sur l'ancien site d'Eurocopter », lesechos.fr, (lire en ligne)
- ↑ « église Saint-Lucien - La Courneuve », sur le site de l'Atlas du patrimoine de Seine-Saint-Denis (consulté le 2 août 2008)
- ↑ Chapelle l'Emmanuel - 93120 LA COURNEUVE
- ↑ Site officiel de l'église Paris Centre Chrétien
- ↑ Lien vers une visite virtuelle
- ↑ Bidonvilles: histoire et représentations, Brochure n°20 de la Série Patrimoine en Seine-Saint-Denis, éditée par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, 2007.
- ↑ « Palmarès du concours Villes et villages fleuris - Seine Saint Denis » (consulté le 18 juin 2008)
- ↑ « Le centre des Archives diplomatiques ouvre à La Courneuve », GénéInfos, (consulté le 12 mars 2011)
- ↑ http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f93027
- ↑ http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f14342
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