Championnat de France de hockey sur glace
Création | 1907 |
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Autre(s) nom(s) |
Championnat de France (1907-1930) 1re Série (1930-1973) Série A (1973-1975) Nationale A (1975-1985) Nationale 1A (1985-1990) Ligue nationale (1990-1991) Élite (1991-1992) Nationale 1 (1992-1994) Élite (1994-1996) Nationale 1A (1996-1997) Élite (1997-2002) Super 16 (2002-2004) |
Organisateur(s) | FFHG |
Éditions | 91 |
Catégorie | Élite |
Périodicité | annuelle |
Lieu(x) | France |
Participants | 14 |
Statut des participants |
Professionnels Semi-Professionnels |
Site web officiel |
liguemagnus.com |
Tenant du titre | Rapaces de Gap |
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Plus titré(s) | Chamois de Chamonix (30 titres) |
Championnat de France de hockey sur glace 2015-2016
Le championnat de France de hockey sur glace, qui porte actuellement le nom de « Ligue Magnus », est le plus haut niveau français de hockey sur glace ; il a été créé lors de la saison 1906-1907. Les vainqueurs du championnat reçoivent la Coupe Magnus. Le niveau de jeu de cette ligue est généralement considéré comme intermédiaire. Il est plus faible que celui de la Ligue nationale de hockey d’Amérique du Nord et des championnats européens majeurs menés par la Ligue continentale de hockey d’Eurasie. Le championnat français est classé 14e championnat européen par la fédération internationale[1].
La Ligue Magnus compte en Ligue Magnus 2014-2015 quatorze équipes engagées. Les Rapaces de Gap remportent la Coupe Magnus en 2015, récompense suprême dans la Ligue Magnus, après avoir décroché la troisième place de la saison régulière.
Historique
Les précurseurs (1907-1914)
Palmarès |
1906-1907 : Sporting Club de Lyon 1907-1908 : Patineurs de Paris 1911-1912 : Patineurs de Paris 1912-1913 : Patineurs de Paris 1913-1914 : Patineurs de Paris |
Le premier club français est créé en 1894 sous le nom de Hockey Club de Paris et en 1896, c’est la formation du club des Patineurs.
En 1903, un Palais des Glace est inauguré à Lyon qui permet la création de plusieurs équipes de hockey dont la plus importante est le Sporting Club de Lyon. Des rencontres sont organisées entre parisiens et lyonnais dès l’année d’ouverture[2] et après quelques championnat de France « officieux »[3], et l’établissement d’un règlement commun en 1905[4], Lyon remporte le premier titre[5] de champion de France en 1907, qui se joue sur un match sec. Hélas pour le hockey français, en 1908, la glace du Palais de Lyon, en trop mauvais état, entraîne la disparition de la patinoire et du Sporting Club de Lyon par la même occasion[4]. Sans adversaire pour les parisiens, le championnat de France n’est plus disputé pendant trois ans, après ses deux premières éditions.
Un nouvel opposant pour le club parisien arrive en 1910 : cette année se crée le Hockey Club Chamonix-Mont-Blanc[6], ce qui permet de relancer le championnat de France en 1912. Mais les nouveaux venus ne font pas le poids face au Club des Patineurs et les trois éditions du championnat de France précédant la Première Guerre mondiale se concluent sur des victoires écrasantes des Parisiens sur les Chamoniards.
Paris contre Chamonix (1919-1930)
Palmarès |
1919-20 : Skating Club Paris 1920-21 : Skating Club Paris 1921-22 : Sports d’Hiver Paris 1922-23 : Chamonix 1924-25 : Chamonix 1925-26 : Chamonix 1926-27 : Chamonix 1928-29 : Chamonix 1929-30 : Chamonix 1930-31 : Chamonix |
Au sortir de la guerre, le club de Chamonix est devenu compétitif : après trois défaites face au Skating Club Paris, vite renommé Sports d’Hiver Paris, il remporte son premier titre de champion de France en 1923[7]. Les années suivantes, le championnat de France, qui se joue toujours sur une confrontation unique, est remporté sept fois d’affilées par Chamonix. En 1926-27, il est créé un critérium des équipes secondes, pour permettre à d’autres clubs de se mêler à la bataille[8], cela porte ses fruits car lors de la saison 1930-31, il est créé deux niveaux : une première série (toujours avec Chamonix et le CSH Paris) et une seconde avec des nouveaux clubs tels que Saint-Gervais ou encore Megève[9].
Les années folles (1931-1938)
Palmarès |
1931-32 : Stade Français 1932-33 : Stade Français 1933-34 : Rapides de Paris 1934-35 : Stade Français 1935-36 : Français Volants 1936-37 : pas de titre 1937-38 : Français Volants |
En 1931, débutent les « années folles » du hockey sur glace[10], à la suite de la rénovation du Vélodrome d'Hiver – plus connu sous le nom de « Vél’ d’Hiv’ » – par l'américain Jeff Dickson. Il « monte » également des équipes de hockey, en particulier, grâce aux grands clubs sportifs parisiens que sont le Racing Club de France et le Stade français, en faisant venir également à grands frais et à grands renforts de publicité des canadiens francophones – ou Américains comme Charles Ramsay par exemple[11].
Le hockey sur glace devient alors le spectacle à la mode à Paris et connait un énorme succès populaire, incomparable avec la situation du hockey aujourd’hui. Les joueurs tels Ramsay deviennent de grandes vedettes auprès du public parisien et les spectateurs viennent en masse avec des affluences pouvant atteindre 20 000 spectateurs[12]. Les clubs historiques ne peuvent suivre, le CSH Paris disparait en 1937 et Chamonix ne joue que les deuxièmes rôles.
Reprise de la domination de Chamonix (1939-1956)
Palmarès |
1938-39 : Chamonix 1941-42 : Chamonix 1943-44 : Chamonix 1945-46 : Chamonix 1948-49 : Chamonix 1949-50 : RC Paris 1950-51 : RC Paris 1951-52 : Chamonix 1952-53 : Paris UC 1953-54 : Chamonix 1954-55 : Chamonix |
En 1937, c’est la fin des années folles du Vél’ d’Hiv’ : pour rentabiliser les investissements, Dickson augmente le nombre de matchs et commence à tirer sur la corde : le public se lasse, les affluences diminuent et la société Jeff Dickson fait faillite. En 1938, le système de refroidissement du Palais des Sports rend l’âme[13].
À partir de la Seconde Guerre mondiale, Chamonix reprend sa domination, son seul adversaire parisien survivant étant les Français volants. Mais de nouveaux clubs s’engagent dans le championnat de France, à Paris et dans les Alpes comme Gap, Briançon, Villard-de-Lans ou encore Saint-Gervais. Le champion de France commence à ne plus être désigné après un match simple entre les deux meilleurs clubs mais après un vrai championnat où toutes les équipes se rencontrent.
L’ACBB et Saint-Gervais en trouble-fêtes (1956-1968)
Palmarès |
1955-56 : CP Lyon 1956-57 : Boulogne-Billancourt 1957-58 : Chamonix 1958-59 : Chamonix 1959-60 : Boulogne-Billancourt 1960-61 : Chamonix 1961-62 : Boulogne-Billancourt 1962-63 : Chamonix 1963-64 : Chamonix 1964-65 : Chamonix 1965-66 : Chamonix 1966-67 : Chamonix 1967-68 : Chamonix |
Une patinoire fédérale est inaugurée à Boulogne-Billancourt et le club omnisports de l’ACBB monte alors une équipe de hockey en 1952[14]. Philippe Potin, héritier de l’enseigne Félix Potin, est alors le « mécène » de cette équipe de l'ACBB, qui devient rapidement un des meilleurs clubs de France. Ainsi, l’équipe remporte le titre national en 1957, 1960 et 1962 et peut même rivaliser avec les grands clubs européens en remportant trois Coupes Spengler consécutives en 1959, 1960 et 1961, sans doute le plus grand succès européen d’un club français de l’histoire[15].
La domination de l’ACBB ne dure pas : Potin se désengage du club et après avoir pris la tête du hockey français en 1962 puis de la FFSG en 1964[16], il se retrouve ruiné en raison de son soutien au sport et à de mauvais investissements[17]. Le club de l’ACBB reste dans les meilleures équipes de France pendant toutes les années soixante mais après son forfait pour la saison 1971-1972[18], il ne reviendra jamais plus au plus haut niveau.
Renaissance olympique (1968-1979)
Palmarès |
1968-69 : Saint-Gervais 1969-70 : Chamonix 1970-71 : Chamonix 1971-72 : Chamonix 1972-73 : Chamonix 1973-74 : Saint-Gervais 1974-75 : Saint-Gervais 1975-76 : Chamonix 1976-77 : Gap 1977-78 : Gap 1978-79 : Chamonix |
1968 est une année charnière, celle des Jeux olympiques de Grenoble. L’équipe de France, entrainée par Pete Laliberté, ne fait pas de miracle sur le plan sportif et finit à la dernière position. Mais grâce à la télévision, tout un pays découvre le hockey sur glace et de nombreuses patinoires sont ouvertes les années suivantes[19] : de douze surfaces en 1967, on en compte plus de soixante un an après les JO[20]. De nombreuses villes françaises, où le hockey était absent jusqu’alors, disposent bientôt d’un club. C’est ainsi le cas de Reims, Rouen, Tours, Amiens, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Nice[21], ... et le hockey sort des Alpes et de Paris et se développe « en plaine ».
Le nombre de clubs et de joueurs augmentant, d’autres clubs compétitifs apparaissent, d’abord dans les Alpes : Saint-Gervais est le premier club à remporter le championnat de France en 1969, en dehors des villes de Chamonix, Lyon et de la région parisienne. Saint-Gervais remporte également les titres 1974 et 1975, tandis que Gap remporte ceux des années 1977 et 1978. Mais le reste du temps, c’est malgré tout toujours Chamonix qui remporte les titres. Autre conséquence du développement du hockey en France, la première série est divisée en une nationale A et une nationale B en 1973. Le championnat de France compte alors trois niveaux différents.
Succès de la plaine (1980-1990)
Palmarès |
1979-80 : Tours 1980-81 : Grenoble 1981-82 : Grenoble 1982-83 : Saint-Gervais 1983-84 : Megève 1984-85 : Saint-Gervais 1985-86 : Saint-Gervais 1986-87 : Mont-Blanc 1987-88 : Mont-Blanc 1988-89 : Français volants 1989-90 : Rouen |
Le hockey continue à se développer hors de ses bastions historiques : en 1979, si Chamonix remporte un trentième et dernier titre, en 1980, c’est Tours qui remporte le titre national. En plus d’être le premier titre d’un club créé à la suite des JO de Grenoble, c’est aussi le premier titre d’un club de plaine, c’est-à-dire en dehors des Alpes, de Paris ou de Lyon. Tours est également précurseur en étant le premier club à réaliser un recrutement à l’extérieur et non pas basé sur les joueurs locaux et en payant ses joueurs ouvertement, comme des professionnels – le semi-professionnalisme étant la règle auparavant[22].
L’arrivée du professionnalisme continue en 1984 avec l’ouverture du Palais omnisports de Paris-Bercy, devant servir à accueillir les matchs des Français Volants, privés de patinoire fixe depuis quelques années[23]. L’arrivée des Volants au plus haut niveau et cela dans l’enceinte de Bercy, donne un vrai coup de projecteur médiatique et les médias commencent à suivre le hockey sur glace. Certains matchs du championnat sont même télévisés[24] à la télévision publique et les Volants sont invités au journal de 13 heures par Yves Mourousi[25]. Mais le club parisien, même favori, n’arrive pas à remporter le titre, condition pour rester au POPB, et quand il remporte le titre en 1989, il est déjà relégué dans la patinoire annexe. Le hockey, comme le basket, a l’impression d’avoir été utilisé pour faire parler de l’enceinte pour ensuite être « jeté » au profit de spectacles plus rentables comme les concerts[26]. Il faut dire que le club parisien a dû faire face à une très forte opposition du club de Saint-Gervais, opposition encore plus forte quand ce dernier fusionne avec le club de Megève pour former le Mont-Blanc Hockey Club en 1986.
Nouveau signe du développement et de l’ouverture du hockey à cette époque, d’autres nouveaux clubs gagnèrent leur premiers titres : Grenoble en 81, Megève en 84, Rouen en 90, Brest en 1997, Amiens en 1999, Reims en 2000. On note également la création de la coupe Magnus pour la saison 1985-1986[27] et en 1986, c’est également la création du championnat de France féminin[28].
Mais les différents succès, tant sportifs que médiatiques, et l’arrivée du professionnalisme et l’escalade financière qui a suivi[29], ont fait croire au hockey français qu’il est plus beau qu’il n’est en réalité[30], les déficits financiers sont légion et les forfaits de clubs se succèdent : Épinal en 1984, Chamonix en 1988, Saint-Gervais/Megève et Gap en 1989[31].
Déroutes financières (1991-2001)
Palmarès |
1990-91 : Grenoble 1991-92 : Rouen 1992-93 : Rouen 1993-94 : Rouen 1994-95 : Rouen 1995-96 : Brest 1996-97 : Brest 1997-98 : Grenoble 1998-99 : Amiens 1999-2000 : Reims 2000-01 : Rouen |
Pour la saison 1990-1991, la Ligue nationale est créé en tant que ligue « professionnelle » fermée, à gestion autonome, dont les clubs sont censés accéder sur dossier[32]. Dès 1991-1992 c’est la fin de la Ligue nationale[30] qui se transforme en une élite à seize clubs avec ascenseur sportif, à la suite des multiples abandons et dépôts de bilan[33]. Car l’hémorragie au lieu de s’arrêter, explose avec la ligue « pro » : des huit équipes partantes en Ligue Nationale, seul le Rouen Hockey Club ne connait pas de soucis financiers. Certains restent au plus haut niveau (Amiens, Grenoble), d’autres retombent au plus bas niveau national (Tours, Briançon, Bordeaux, Paris)[29].
L’équipe de France sauve les apparences en réalisant un superbe tournoi olympique aux JO d’Albertville. Les Bleus atteignent les quarts de finale face aux États-Unis, match suivi par 5,2 millions de Français à la télévision[34]. Quelques mois plus tard, grâce à son élargissement à douze équipes, la France intègre le groupe A des Championnats du monde, pour la première fois depuis la création de groupe de niveaux différents.
Mais la réalité du championnat français est tout autre et les médias commencent à se désintéresser de ce sport, lassés par les querelles internes[35], puis par les dépôts de bilan. Le hockey disparait des écrans français, après la privatisation de TF1 et un contrat mal géré par la FFSG[36] et bientôt ne sont même plus annoncés les résultats du championnat dans l’émission emblématique Stade 2[36].
Le sport, effacé de la conscience collective, reprend pourtant ses droits et le club de Rouen s’impose dans les années 1990 comme un des grands clubs français en remportent quatre titres successifs en 1992, 1993, 1994 et 1995, même s’ils doivent également faire face à un trou financier[37]. Les Rouennais apportent même des titres européens à la France en remportant en la Ligue Atlantique en 1995 et 1996 et la Coupe des ligues européennes, également en 1996.
Les bonnes nouvelles continuent de venir des joueurs internationaux : Philippe Bozon, capitaine de l’équipe de France, est recruté par les Blues de Saint-Louis et devient ainsi le premier joueur français, formé en France, à jouer dans la Ligue nationale de hockey, le [38].
Mais les soucis du championnat demeurent. Un scandale éclate même en 1993, quand on apprend que le comité national de hockey lui-même est en déficit, à hauteur de 3 millions de francs. Il est alors envisagé la séparation du hockey sur glace des autres disciplines de la FFSG mais elle n’aura pas lieu cette fois-ci[39].
Le hockey français se fait même alors une spécialité du champion qui dépose le bilan[40] : Brest, Grenoble puis Reims remportent le championnat de France avant de repartir peu de temps après en Division 3[41].
L’équipe de France n’est plus porteuse de bonnes nouvelles car après neuf années de suite au plus haut niveau mondial, les Bleus sont relégués en Division 1 à l’issue du championnat du Monde 2000 à Saint-Pétersbourg[42].
Super 16 puis Ligue Magnus (2002-aujourd’hui)
Palmarès |
2001-02 : Reims 2002-03 : Rouen 2003-04 : Amiens 2004-05 : Mulhouse 2005-06 : Rouen 2006-07 : Grenoble 2007-08 : Rouen 2008-09 : Grenoble 2009-10 : Rouen 2010-11 : Rouen 2011-12 : Rouen 2012-13 : Rouen 2013-14 : Briançon 2014-15 : Gap |
Tous ses errements commencent à lasser et en janvier 2001 sont organisés des états généraux du hockey[43]. Il en ressort une volonté revendiquée de sérieux, de rigueur et de contrôle[44]. Souhaits difficiles à traduire en actes car la situation ne semble pas partie pour s’améliorer toute seule : la saison 2001-2002 se joue entre sept clubs seulement, du fait de nouveaux dépôts de bilan[45].
À l’été 2002, pour la première fois une étude financière des clubs est réalisée avant leur validation en championnat[46]. Ces contrôles ne sont pas sans conséquences, ainsi en 2005, alors que la création d’une fédération indépendante – évoquée depuis longtemps – est désormais prévue mais pas encore réalisée, les instances dirigeantes ne valident pas les inscriptions des clubs de Mulhouse et Tours, respectivement Champion et vice-champion de France en titre, endettés et n’ayant pas respectés leurs engagements de débuts de saison[47].
Le , le grenoblois Cristobal Huet devient le deuxième joueur de hockey français de l’histoire à évoluer en Ligue nationale de hockey[48]. Le 24 janvier 2007, il devient même le premier joueur français de l'histoire à participer au Match des étoiles de la ligue[49].
En 2006, le hockey français se sépare de la FFSG, accusée de manque de rigueur et de faire passer le hockey au second plan[50], et entérine la création de la Fédération française de hockey sur glace. Le premier succès de la nouvelle fédération est l’inter-saison 2006 : pour la première fois depuis bien longtemps[Combien ?], aucun dépôt de bilan ou forfait de club n’est à enregistrer[51].
Un deuxième premier succès a lieu le avec l’organisation de la finale de la Coupe de France au Palais omnisports de Paris-Bercy, d’où le hockey avait disparu depuis 19 ans[52]. Alors que la date n’est pas favorable, les supporteurs répondent présent et le match se joue devant un Bercy plein de 12 215 personnes, affluence record pour un match entre 2 équipes françaises depuis l’époque du Vél’d’Hiv’[53].
Structure actuelle
La Ligue Magnus comporte actuellement quatorze clubs (douze clubs à partir de la saison 2016/2017). Chaque équipe joue 26 parties en saison régulière, 13 à domicile et 13 à l’extérieur.
- Trois points sont attribués pour une victoire à la fin du temps réglementaire.
- Deux points pour victoire en prolongation ou après tirs au but,
- Un point pour une défaite en prolongation ou après tirs au but.
- Aucun point pour une défaite à l’issue du temps règlementaire
Les matchs nuls sont supprimés et remplacés par une séance de prolongation puis par une séance de tirs au but si les équipes restent à égalité. Après la saison régulière, l’équipe qui termine première de sa division est déclarée vainqueur de la saison régulière.
En play-offs[N 1], les équipes disputent des séries de matchs pour accéder au tour suivant : au meilleur des sept matchs.
La première équipe remportant quatre victoires gagne la série, sept matchs maximum [54].
Les équipes classées 1 à 8 accèdent directement aux quarts-de-finale des play-offs.
Les équipes classées 9 et 14 s’affrontent dans une poule de maintien :
- Les points de la saison régulière sont gardés.
- Les équipes se rencontre en simple aller retour.
- Les équipes terminant au places 9, 10 et 11 sont maintenues en Ligue Magnus.
- L'équipe terminant à la 12ème place rencontre le champion de France de division 1 lors d'un Bo3 (meilleur des trois matchs). Le gagnant est qualifié pour la saison suivante de la Ligue Magnus, le perdant est qualifié pour la saison suivante de la Division 1.
- Les équipes terminant au places 13 et 14 sont reléguées en Division 1.
La formule de championnat adoptée par la Ligue Magnus a beaucoup évolué au fil des saisons mais tend vers ce modèle depuis quelques années.
Le , Grenoble et Briançon disputent au Stade des Alpes le premier Winter Game de l'histoire en France. Briançon remporte cette première en extérieure en battant Grenoble 5-4, devant 19 767 spectateurs, un record pour la Ligue Magnus[55].
Équipes de la Ligue Magnus
Historiquement, les équipes étaient surtout basées dans les Alpes et en région parisienne qui sont les zones d’origine du hockey sur glace en France. Des clubs basés dans des villes de plaine virent peu à peu le jour : dans un premier temps autour de 1970 (création des clubs d’Amiens en 1967, de Caen en 1968, de Tours en 1972) puis dans un second temps au début des années 1980 (Angers et Rouen Hockey Élite 76 en 1982). Au cours des années, le nombre d’équipes a constamment évolué consécutivement à la formule retenue pour le déroulement de la saison ou divers problèmes financiers. Ainsi, seuls sept clubs ont pris part à la saison 2001-02 alors qu’on a pu compter jusqu’à seize clubs évoluant au sein de l’élite, notamment lors de la saison 1992-93 ou en 1993-94. |
Localisation des équipes 2015-2016 de la ligue Magnus |
Clubs de la Ligue Magnus 2015-2016
Quatorze clubs participent à la Ligue Magnus 2015-2016. Les Rapaces de Gap sont champions en titre et les Boxers de Bordeaux sont promus.
Équipe | Ville | Patinoire | Capacité | Création | 1re saison[N 2] | En LM depuis[N 3] | Saisons LM[N 4] |
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Gothiques d’Amiens | Amiens | Coliséum[56] | 3 400 | 1967 | 1982-1983 | 1982-1983 | 32 |
Ducs d’Angers | Angers | Patinoire du Haras[57] | 1 033 | 1982 | 1992-1993 | 1992-1993 | 22 |
Boxers de Bordeaux | Bordeaux | Patinoire de Mériadeck[58] | 3 200 | 1998 | 2015-2016 | 2015-2016 | |
Albatros de Brest | Brest | Rïnkla Stadium[59] | 1 100 | 1991 | 1993-1994 | 2013-2014 | 7 |
Diables rouges de Briançon | Briançon | Patinoire René Froger[60] | 2 150 | 1934 | 1976-1977 | 2002-2003 | 23 |
Chamois de Chamonix | Chamonix | Centre Sportif Richard Bozon[61] | 1 700 | 1910 | 1930-1931 | 2005-2006 | |
Ducs de Dijon | Dijon | Patinoire Trimolet[62] | 1 200 | 1969 | 2002-2003 | 2002-2003 | 12 |
Gamyo Épinal | Épinal | Patinoire de Poissompré[63] | 1 424 | 1968 | 1982-1983 | 2003-2004 | 11 |
Rapaces de Gap | Gap | Stade de glace Alp'Arena[64] | 2 700 | 1937 | 1962-1963 | 2009-2010 | |
Brûleurs de loups de Grenoble | Grenoble | Pôle Sud[65] | 3 496 | 1963 | 1965-1966 | 2000-2001 | |
Lions de Lyon | Lyon | Patinoire Charlemagne[66] | 4 200 | 1997 | 1997-1998 | 2014-2015 | 4 |
Pingouins de Morzine | Morzine-Avoriaz | Škoda Arena[67] | 1 280 | 1963 | 1992-1993 | 2004-2005 | 8 |
Dragons de Rouen | Rouen | L’Île Lacroix[68] | 2 747 | 1982 | 1985-1986 | 1985-1986 | 25 |
Étoile noire de Strasbourg | Strasbourg | L’Iceberg[69] | 1 600 | 2000 | 2006-2007 | 2006-2007 | 4 |
Anciens clubs
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Palmarès
Le club le plus titré est le Chamonix Hockey Club avec 30 titres officiels, suivi par Rouen (13 titres). La ville de Paris compte quant à elle 18 titres pour 8 clubs différents.
Ce palmarès officiel est pour une partie contesté : ainsi, le titre 1926 est officiellement attribué à Chamonix[70], alors que certains affirment que cette année le titre fut remporté par le Club des Sports d’Hiver de Paris[71]. Le club de Chamonix n’aurait donc que 29 titres et non 30. Cependant, l’explication de ce chiffre, résiderait dans un championnat qui aurait eu lieu en 1924 et remporté par Chamonix[72].
Par club
Club | Titres | Dernier titre | |
---|---|---|---|
1er | Chamonix | 30 | 1979 |
2e | Rouen | 13 | 2013 |
3e | CP Paris | 7 | 1922 |
4e | Saint-Gervais | 6 | 1989 |
5e | Grenoble | 6 | 2009 |
6e | Stade Français | 4 | 1935 |
7e | Boulogne-Billancourt | 3 | 1962 |
8e | Français Volants Paris | 3 | 1989 |
9e | Gap | 3 | 2015 |
10e | RC Paris | 2 | 1951 |
11e | Mont-Blanc | 2 | 1988 |
12e | Brest | 2 | 1997 |
13e | Reims | 2 | 2002 |
14e | Amiens | 2 | 2004 |
15e | SC Lyon | 1 | 1907 |
16e | Paris UC | 1 | 1953 |
17e | HC Lyon | 1 | 1956 |
18e | Tours | 1 | 1980 |
19e | Megève | 1 | 1984 |
20e | Mulhouse | 1 | 2005 |
21e | Briançon | 1 | 2014 |
Total | 91 |
Trophées
Outre la Coupe Magnus, créé en 1985 par Tristan Alric, pour récompenser l’équipe championne, d’autres trophées sont remis aux joueurs à titre individuel désignés par l’ensemble des entraineurs de la Ligue Magnus et de l’équipe de France. Ces trophées ont été attribués pour la première fois la saison 1977-78[73].
- Trophée Charles Ramsay : meilleur pointeur de la saison
- Trophée Albert Hassler : meilleur joueur français de la saison
- Trophée Marcel Claret : meilleure équipe au fair-play de la saison
- Trophée Jean-Pierre Graff : meilleur espoir de la saison
- Trophée Jean Ferrand : meilleur gardien de la saison
Un Trophée Raymond Dewas a également existé de 1985 à 2002 et récompensait le joueur le plus fair-play.
Plus récemment, sont apparus deux nouvelles récompenses : le Trophée Camil Gélinas (Trophée du meilleur entraîneur) depuis 2002-2003 et le Trophée Calixte Pianfetti (Trophée du meilleur arbitre) depuis 2006-2007.
Notes et références
Notes
- ↑ Le terme anglais « play-offs » est utilisé pour désigner les séries éliminatoires.
- ↑ Cette colonne désigne la première saison de l'histoire du club au sein de l’élite même si une relégation a lieu entre temps.
- ↑ Cette colonne donne la dernière accession du club à l’élite sans relégation intermédiaire.
- ↑ La colonne « Saisons LM » tient compte de la saison 2015-2016.
Références
- ↑ « Désignation du rang des championnats par l’IIHF », sur www.planetehockey.com (consulté le 2 décembre).
- ↑ Dans Tristan Alric, « Un siècle de hockey en France », p. 10
- ↑ Dans Tristan Alric, « Un siècle de hockey en France », p. 11
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- ↑ 49° 25′ 51″ N 1° 06′ 12″ E / 49.4307258, 1.1034232
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- ↑ « Palmarès officiel », sur www.hockeyfrance.com, site officiel de la Fédération française de hockey sur glace (consulté le 3 décembre 2009)
- ↑ Dans Marc Branchu, « Histoire du Hockey sur Glace en France »
- ↑ André Catelin, « Chamonix : 29 ou 30 titres ? », sur blog.france2.fr (consulté le 3 décembre 2009)
- ↑ Marc Branchu, « Championnat de France 1977/78 », sur www.hockeyarchives.info (consulté le 3 décembre 2009)
Voir aussi
Liens externes
- Résultats sur le site de la Fédération Française de Hockey sur Glace.
- Classement, résultats et articles sur Hockey Archives
- Palmarès sur sports123.com
Bibliographie
- Marc Branchu, Histoire du Hockey sur Glace en France, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire du Sport », (ISBN 978-2-84910-719-5, OCLC 470643435)
- Tristan Alric, Un siècle de hockey en France, FFHG,
Articles connexes
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