TF1
48° 50′ 01.5″ N 2° 15′ 36.2″ E / 48.83375, 2.260056
Création | ||||||||
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Propriétaire | Groupe TF1 (Bouygues) État français (1975-1987) | |||||||
Slogan | « Partageons des ondes positives » | |||||||
Format d'image | 4:3 et 16:9, 576i et 1080i | |||||||
Langue | Français | |||||||
Pays | France | |||||||
Statut | Généraliste nationale privée (chaîne publique jusqu'en 1987) | |||||||
Ancien nom | Radio-PTT Vision (1935-1937) Radiodiffusion nationale télévision (1937-1939) Fernsehsender Paris (1943-1944) RDF Télévision française (1944-1949) RTF Télévision (1949-1964) Première chaîne de l'ORTF (1964-1975) | |||||||
Siège social | 1, quai du Point du Jour, Boulogne-Billancourt. | |||||||
Site web | tf1.fr | |||||||
Diffusion | ||||||||
Diffusion | TNT, satellite, câble, IPTV et Web. | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Télévision française 1, plus communément désignée sous son sigle TF1, est la première et plus ancienne chaîne de télévision généraliste nationale française créée le à la suite de la dissolution de l'Office de radiodiffusion télévision française et qui succède à la première chaîne de l'ORTF le .
Elle commence à être privatisée en 1986[1]. Ce processus de privatisation s'achève le , faisant perdre à la chaine son statut de société nationale de programme au profit du statut société anonyme, dont l'actionnaire principal est le groupe Bouygues (à hauteur de 43,6 %). Depuis 1992, le siège social de la chaîne se situe dans la Tour TF1 à Boulogne-Billancourt.
Nommé le en remplacement de Patrick Le Lay, Nonce Paolini est le directeur général du Groupe TF1 depuis le et son PDG depuis le .
La chaîne est disponible en numérique sur la TNT, le câble, par le satellite sur Canalsat, sur la télévision par xDSL et sur Internet via son site web.
Elle est la première chaîne européenne en termes d'audience et de masse salariale.
Historique de la chaîne
De Radio-PTT Vision à la fin de l'ORTF (1935-1975)
Unique chaîne de télévision en France pendant 28 ans, la première chaîne a souvent changé de dénomination depuis la création de Radio-PTT Vision le [2]. Elle devient ainsi Radiodiffusion nationale télévision en 1937, Fernsehsender Paris (Paris-Télévision) pendant l'Occupation en 1943, RDF Télévision française en 1944, RTF Télévision en 1949, la première chaîne de la RTF en 1963 à la suite de la création de la deuxième chaîne, et la première chaîne de l'ORTF en 1964.
En 1974, le nouveau président de la République Valéry Giscard d'Estaing demande à son Premier ministre de présenter une communication sur l’Office de radiodiffusion télévision française au Conseil des ministres du 3 juillet. Jacques Chirac assure alors que « la nouvelle organisation doit reposer sur la compétition entre les unités autonomes, entièrement responsables. Elle doit assurer une information libre et ouverte, doit exclure tout gaspillage en s'appuyant sur des structures allégées. Les rapports de l'État et des nouvelles unités autonomes devraient se limiter à la désignation de ses dirigeants ». La loi no 74-696 du [3] supprime l’ORTF et crée sept organismes autonomes, dont trois sociétés nationales de programme de télévision, une société nationale de radiodiffusion sonore, deux établissements publics à caractère industriel et commercial chargés de la production et de la diffusion et un institut national de l'audiovisuel. Le monopole d'État est maintenu et chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre. Le sociologue et philosophe Jean Cazeneuve, président sortant du comité des programmes de l'ORTF, est nommé en conseil des ministres président de la future société nationale de programme de télévision devant succéder à la première chaîne de l'ORTF. Assisté de l'ancien journaliste de télévision Claude Villedieu comme directeur de cabinet, il fait appel au directeur général de la troisième chaîne couleur de l'ORTF, Jean-Louis Guillaud, pour occuper les mêmes fonctions et construire la grille des programmes de la nouvelle première chaîne dont le cahier des charges prévoit qu'elle soit généraliste et populaire. Jean-Louis Guillaud amène avec lui l'essentiel de son ancienne équipe, dont Éliane Victor, Christian Bernadac qui créé la nouvelle rédaction de la première chaîne, et Christophe Izard qui prend la direction de l'unité jeunesse. Lorsqu'il s'est agit de donner une identité à la nouvelle première chaîne et de lui trouver un nom, Jean-Louis Guillaud se souvient que l'UER nommait les trois chaînes de télévision françaises de l'ORTF : Télévision française 1 (TF1), Télévision française 2 (TF2) et Télévision française 3 (TF3). Il s'empresse donc de faire avaliser cette dénomination par Jean Cazeneuve et Claude Villedieu, forçant ses deux concurrentes à chercher d'autres dénominations. De plus, ce nom a l'avantage pour la chaîne de la faire passer pour LA télévision française. Le nouveau logo et l'habillage de la chaîne sont confiés à Catherine Chaillet, venue elle aussi de la troisième chaîne pour laquelle elle avait créé un logo et un habillage colorés très graphiques et modernes.
Télévision Française 1 (depuis 1975)
La loi no 74-696 du entre en application le mercredi avec la naissance officielle des trois sociétés nationales de programme de télévision Télévision Française 1 (TF1), Antenne 2 (A2) et France Régions 3 (FR3), de la société nationale de radiodiffusion sonore Radio France, de la Société française de production (SFP), de Télédiffusion de France (TDF) et de l’Institut national de l'audiovisuel (INA). Le lundi à 10h30, TF1 ouvre son antenne avec la télévision scolaire, puis commence ses programmes à 12h30, lorsque Denise Fabre annonce la naissance de TF1 et le premier numéro de la nouvelle émission de la mi-journée de Danièle Gilbert intitulée Midi Première. Le soir même, Première[4], émission animée par Georges de Caunes, présente aux téléspectateurs tous les nouveaux rendez-vous et nouveaux visages de la chaîne qui se veut populaire et familiale[5],[6],[7],[8]. Jacques Martin propose chaque dimanche midi une émission satirique qui va connaître un immense succès: Le Petit Rapporteur. Les autres mi-journées de la chaîne sont occupés jusqu'en 1981 par Midi Première, l'émission de variété populaire de Danièle Gilbert qui vient chaque midi à la rencontre des Français. Information télévisée 1 puis TF1 Actualités captent la plus importante part d'audience des journaux télévisés grâce au journal de 20 heures de Roger Gicquel, au ton très personnel et éditorialisé, et au journal de 13 heures d'Yves Mourousi qui est le premier à proposer au moins un direct en extérieur par semaine et qui marie le sérieux de l'information dispensée par ses coprésentateurs (Michel Denisot, Claude Pierrard et Jean-Pierre Pernaut) et un ton léger caractérisé par son fameux « Bonjour ! » peu cérémonieux. L'arrivée de Christophe Izard à la direction des programmes pour la jeunesse avec son émission à succès L'Île aux enfants assure également à TF1 les meilleures audiences ainsi que Les Visiteurs du mercredi et l'émission de Claude Pierrard, Acilion et sa bande, qui devient Croque-Vacances en février 1980.
À la suite d'un accord entre les deux sociétés nationales de programme Télévision Française 1 et France Régions 3, FR3 accepte de mettre à la disposition de TF1, dès le , le réseau de diffusion en couleur qui lui est réservé pour des transmissions régulières de midi jusqu’au démarrage de ses propres programmes à 18 h. L'accord prévoit en contrepartie que TF1 fasse travailler les centres régionaux de production de FR3. Le gouvernement hésitant entre une conversion à la couleur du premier réseau VHF 819 lignes noir et blanc de TDF alloué à TF1 ou à sa duplication sur un nouveau quatrième réseau UHF 625 lignes SECAM couleur à construire, un conseil interministériel retient finalement le 17 septembre le choix technique de la duplication jugé moins couteux et qui permet de maintenir une diffusion en 819 lignes jusqu'à une date proche de la disparition complète des récepteurs les plus anciens fixée à 1983. En effet, en cas de conversion, le changement de standard aurait obligé l'État à indemniser les téléspectateurs lésés[9]. Le samedi à 13 h, Jean-Claude Bourret annonce en ouverture du journal télévisé TF1 Actualités le passage de la chaîne à la couleur en région parisienne sur un nouveau quatrième réseau UHF SECAM IIIB norme L à 625 lignes alloué à la diffusion de TF1 en couleur, dont la mise en service par TDF du premier émetteur installé au sommet de la tour Eiffel est fêté en direct par un feu d'artifice tiré depuis la tour. Neuf ans après la deuxième chaîne en 1967, TF1 peut enfin diffuser ses premières émissions en couleur. Le relais partiel de la diffusion de TF1 en couleur sur le réseau de FR3 continue dans les autres régions jusqu'à leur propre colorisation[10]. Le passage de TF1 en 625 lignes couleur SECAM devait initialement se faire, région par région sur une période de dix ans, mais, avec les élections présidentielles de 1981, ce calendrier est avancé de trois ans afin de récupérer l'ancien réseau de TF1 pour lancer une quatrième chaîne. Cette colorisation entamée le 20 décembre 1975 s'achève le avec l’extinction à la tour Eiffel du dernier émetteur VHF en 819 lignes noir et blanc de l'ancien premier réseau de TDF. Elle aura couté environ 400 millions de francs à TDF.
N’ayant pas souhaité que son mandat de PDG soit renouvelé, Jean Cazeneuve quitte TF1 fin décembre 1977 et Jean-Louis Guillaud lui succède le pour un mandat de trois ans. En 1979, Jean-Marie Cavada est nommé directeur de l'information de TF1 qui est alors la chaîne dont le journal télévisé est le plus suivi. Mais en décembre 1980, à la suite d'un désaccord sur la place à accorder à l'affaire des diamants, Roger Gicquel quitte la présentation du 20 heures de TF1, sans que la chaîne ne soit capable de lui trouver un vrai successeur, ce qui profite au journal d'Antenne 2. Jean-Louis Guillaud est reconduit dans ses fonctions, dès la fin de son mandat, le 7 janvier 1981.
Le , le débat opposant Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand, pour le deuxième tour de l’élection présidentielle, arbitré par Jean Boissonnat et Michèle Cotta, est diffusé simultanément sur TF1, Antenne 2 et FR3.
Bien qu'ayant longtemps dénoncé la main mise du pouvoir sur la télévision, la gauche, qui accède au pouvoir le , use à son tour de cette habitude d'interventionnisme pour nommer en conseil des ministres de nouveaux présidents à la tête des sociétés nationales de programme de télévision plus acquis à ses idées et qui sont eux-mêmes chargés de nettoyer leur chaîne des émissions, journalistes et animateurs suspectés d'accointances avec l'ancienne majorité. Ainsi, Jacques Boutet est nommé président de TF1 le en remplacement du gaulliste Jean-Louis Guillaud et Danièle Gilbert, qui avait fait partie du comité de soutien de l'ancien président de la République, est limogée le . De nouvelles têtes, proches du nouveau pouvoir, apparaissent à l'antenne, comme la jeune journaliste Anne Sinclair, dont l'émission Les Visiteurs du jour succède en vain à Midi-Première, ou Jean-Louis Burgat et Erik Gilbert qui présentent chaque vendredi un nouveau magazine d'information : 7 sur 7. Après dix ans de banissement des écrans à cause d'une émission sur l'inceste, Michel Polac revient également à l'antenne chaque samedi soir avec une nouvelle émission de débat polémique intitulée Droit de réponse. La nouvelle direction, qui cherche à cultiver les téléspectateurs, met à l'antenne des émissions trop parisianistes et en complet décalage avec le public familial et populaire de TF1 qui boude cette nouvelle grille de programmes, entrainant une brusque chute de l'audience de TF1 de 46 % à 42 %. La chaîne cède sa première place à Antenne 2.
La loi no 82-652 du sur la communication audiovisuelle supprime le monopole d’État et recréé par le décret no 82-789 du [11] la société nationale de programme en couleur Télévision Française 1 qui est maintenant placée sous la tutelle de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle qui établit le cahier des charges, veille aux règles de concurrence et nomme le président de la chaîne. Jacques Boutet n'est pas confirmé dans son poste par la nouvelle instance de tutelle qui nomme à sa place Michel May, un gestionnaire, car les finances de TF1 sont en mauvais état. Dès 1983, son audience place TF1 derrière Antenne 2 tant pour les programmes de divertissement que pour l'information. L'image de la chaîne vieillit et TF1 va mal. Michel May démissionne le et la Haute Autorité le remplace par Hervé Bourges, venant de Radio France internationale, avec pour mission de redresser la situation de la chaîne. La grille des programme est alors complètement transformée et rebâtie dans un style commercial plus à même de reconquérir un large public familial et populaire. En 1984, Bourges recrute Marie-France Brière comme directrice des programmes qui met à l'antenne chaque vendredi une grande émission de divertissement populaire animée par Patrick Sabatier (Avis de Recherche, Porte-bonheur, Le Jeu de la vérité), attirant également Patrick Sébastien (Carnaval, Sébastien c'est fou) et Stéphane Collaro qui lance Cocoricocoboy en access prime-time. Une attention particulière est portée aux jeunes pour qui sont créés H.I.P. H.O.P. en 1984 ou le Mini-journal de Patrice Drevet en 1985. Jean Lanzi remplace Jean-Pierre Guérin à la direction de l'information de la Une et fait appel à deux journalistes d'Antenne 2 pour relancer le journal de 20 heures, Jean Offredo puis Claude Sérillon. Les journaux télévisés de TF1 reprennent la tête des audiences dès 1985 avec le duo Yves Mourousi - Marie-Laure Augry aux commandes du Journal de 13 heures de TF1 et Claude Sérillon, Bruno Masure puis Marie-France Cubadda au Journal de 20 heures de TF1. 7 sur 7, dont Anne Sinclair a repris la présentation en septembre 1984, enregistre les meilleures audiences de la chaîne.
Privatisation
En , Jacques Chirac, à nouveau premier ministre dans le cadre de la première cohabitation, propose la privatisation d'une des trois chaînes publiques de télévision car, déclare t-il, il « n’est pas dans la vocation de l’État de gérer l’essentiel de la communication ». Après avoir initialement porté son choix sur FR3, choix rendu difficile à cause de la structure régionale de la chaîne, le gouvernement cible Antenne 2 qui est, à l'époque, la première chaîne en termes d'audience et d'image. Le 14 mai, à la surprise générale, le ministre de la Communication, François Léotard, annonce à l’Assemblée nationale que le gouvernement a finalement porté son choix sur TF1, qui sera privatisée, et qu’Antenne 2 demeure la chaîne de référence du service public[12]. Bien qu'en déficit, TF1 est jugée apte à pouvoir affronter la concurrence tout en respectant ses obligations de production française grâce aux bonnes audiences enregistrées par la chaîne depuis son redressement opéré par Hervé Bourges. Le lendemain, le premier ministre justifie ce choix devant l'Assemblée nationale[13].
En septembre, la Commission nationale de la communication et des libertés, qui a succédé à la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, lance un appel à candidature pour la reprise de la première chaîne auquel répondent le magnat de la presse Robert Hersant, le groupe italien Fininvest de Silvio Berlusconi, le groupe de BTP Bouygues de Francis Bouygues, le groupe de presse Filipacchi, le groupe de presse Hachette, le magnat de la presse britannique Robert Maxwell, et l'homme d'affaires Bernard Tapie. La loi du autorise la cession par l'État de la chaîne publique en opérant une cession de 50 % de son capital à des acquéreurs choisis après une procédure d'appel aux candidatures (dont aucun ne pourra posséder plus de 25 % des parts), 10 % aux salariés de la chaîne et des 40 % restants sous la forme d'un appel public à l'épargne. Alors qu'elle n'est pas encore officiellement privatisée, TF1 cesse d'être financée par la redevance audiovisuelle dès le . Le 5 février, le ministre des Finances Édouard Balladur fixe le prix d'achat à 4,5 milliards de francs dont 67 %, soit 3 milliards, devraient être payés par le groupe repreneur de 50 % du capital[14].
Robert Hersant et Silvio Berlusconi s'étant alliés pour reprendre La Cinq, Filipacchi ayant abandonné, il ne reste plus en avril 1987 que deux candidats à la reprise : d'un côté, un consortium mené par le groupe Bouygues associé à Pergamon Média Trust Pic, la GMF, la Fnac, les éditions mondiales, la Société générale, Maxwell Media, le groupe Bernard Tapie, Financière Faltas, Indosuez et le Crédit lyonnais ; de l'autre le groupe Hachette mené par Jean-Luc Lagardère qui souhaite s'implanter dans la télévision, mais dont le partenaire, Havas, l'a quitté en février face au prix d'achat élevé, ce qui explique que jusqu'au dernier moment, le groupe Bouygues est l'unique candidat, en raison des difficultés rencontrées par Hachette pour remonter le handicap de la défection de son premier partenaire. Les auditions des deux groupes repreneurs par la CNCL sont diffusées en direct sur TF1 le 3 avril, et chacun d'eux expose aux membres de la commission son projet[15] et le cahier des charges qu'ils comptent mettre en œuvre pour répondre au « mieux-disant culturel » prôné par le ministre de la Communication, François Léotard, au sujet de cette privatisation[16]. Entraîné par le très médiatique Bernard Tapie et mieux entouré qu'Hachette, le consortium mené par Francis Bouygues séduit la CNCL qui autorise le ce dernier à prendre une participation à hauteur de 50 % dans le capital de la chaîne contre un chèque de 3 milliards de francs remis le [17], et lui attribue le une concession d'une durée de dix ans sur le premier réseau national hertzien, jusqu'en avril 1997, concession reconductible une première fois sans appel à candidature. Les 50 % restants du capital sont décomposés en 7 636 000 actions (soit 36,40 % du capital) cédées par offre publique de vente en Bourse, en juillet 1987, à 165 francs l'action, et 2 040 000 offertes à la vente aux salariés et anciens salariés de la chaîne, à 132 francs l'action. L'ancienne société nationale de programme de télévision devient une société anonyme dénommée Télévision Française 1 S.A., cinquième chaîne de télévision commerciale autorisée en France après Canal+, La Cinq, TV6 et M6.
L'ère Le Lay/Mougeotte
À la suite du rachat de la chaîne, Francis Bouygues en devient président et Patrick Le Lay vice-président, et les deux hommes s'engagent par écrit devant la CNCL à respecter la qualité des programmes, avec un cahier des charges ambitieux. Mais les salariés de la chaîne subissent ce changement de statut de leur employeur avec suspicion : nombre de journalistes usent de leur clause de conscience pour la quitter, et la plupart des animateurs-vedettes de TF1 (Jean-Claude Bourret, Patrick Sabatier, Patrick Sébastien, Stéphane Collaro, Marie-France Cubadda) partent sur La Cinq à la rentrée 1987. À commencer par Patrick Sabatier, ils reviennent tous quelques mois plus tard, confortant l'hégémonie de la chaîne. Le quotidien Le Parisien titre alors à sa Une avec une interview des dirigeants de la chaîne disant que « Si Patrick Sabatier frappe à la porte de TF1, je lui ouvrirai ». En 1988, Francis Bouygues confie la présidence à Patrick Le Lay. La chaîne change d'habillage en juillet 1989 et le changement s'est officiellement terminé le 2 février 1990 pour les 15 ans de la chaîne en adoptant un logo rectangulaire reprenant les trois couleurs nationales pour s'affirmer comme LA Télévision française.
De nouveaux programmes et présentateurs arrivent à l'antenne (Club Dorothée pour la jeunesse, Jean-Pierre Pernaut et Claire Chazal pour l'info, Le Juste Prix, Sacrée Soirée, Ciel, mon mardi ! ou Tout est possible pour les divertissements). Elles attirent les téléspectateurs et TF1 redevient à partir de 1991 la première chaîne en termes d'audience, avec 41 % des téléspectateurs français. C'est la grande période des « reality shows », nouvelle forme de magazines de société qui donnent la parole à des citoyens ordinaires, plutôt qu'à des experts ou aux intervenants traditionnels. Si ce genre est critiqué par certains médias et intellectuels, il emporte les suffrages du public, entre 1992 et 1997. Jacques Pradel (Perdu de vue, L'Amour en danger, Témoin no 1), Laurent Cabrol (Les Marches de la gloire) et Patrick Meney (Mea Culpa, Témoin no 1) incarnent ce genre télévisé.
Toutefois, ces programmes ne respectent pas tous le cahier des charges prévu lors de la privatisation et de nombreuses critiques sont émises sur ces programmes. Une association, « Changez la Une » dépose (en vain) un recours devant le Conseil d'État contre l'absence d'appel à candidatures lors du renouvellement de la concession de diffusion par le CSA en 1996. Cette concession est à nouveau renouvelée en 2001 en analogique, et en 2003 pour la nouvelle TNT. TF1 tente également l'aventure de la télévision payante avec le bouquet satellite TPS, lancé en décembre 1996, par Patrick Le Lay, dans le 20H de Claire Chazal. Mais TF1 se sépare de TPS en mars 2007, à la suite de la fusion de TPS avec Canalsat.
L'ère Paolini
Le , la Télévision numérique (TNT) arrive en France, avec 12 chaînes supplémentaires. TF1 ne dispose alors pas, d'autres chaînes gratuites sur ce réseau, le président Patrick Le Lay ne croyait pas au succès de cette formule[18]. Mais face au succès rapide de la TNT, TF1 rachète 40 % de TMC à Pathé[N 1]. Cette erreur stratégique, et la baisse d’audience, accélère le départ de Patrick Le Lay de la direction générale, qui est remplacé en mai 2007 par Nonce Paolini. Patrick Le Lay reste uniquement président jusqu'en juillet 2008.
Nonce Paolini, à peine nommé nouveau directeur général du groupe TF1, souhaite imposer sa marque et ses décisions. Il décide de rajeunir les cadres et l'image de la chaîne. Une importante vague de départs se met en place début 2008. Après la mise en retrait de Patrick Le Lay, les têtes d'affiches tombent, certains quittent la chaîne contraint et forcés, d'autres préfèrent démissionner. Étienne Mougeotte (vice-président), Takis Candilis (fiction), Charles Villeneuve (Sports), Laurent Cabrol (téléshopping), Philippe Balland (variétés et jeux), Roger Zabel (Eurosport, la ligue des champions de Football), Nicolas Hélias (magazines), Robert Namias puis Jean-Claude Dassier (info), quittent tour-à-tour la chaîne. Des animateurs quittent la chaîne, Julien Courbet, Anne-Sophie Lapix et Céline Géraud, notamment. Flavie Flament et Sébastien Folin aussi en 2009. Le départ le plus marquant est celui de Patrick Poivre d'Arvor à l'été 2008, remplacé au JT de 20 heures par Laurence Ferrari. La fin du 20 heures de Patrick Poivre d'Arvor, intervient le jeudi sur TF1. Arthur préfère rester sur TF1 jusqu'au 30 juin 2012, ensuite, il renouvelle son contrat avec TF1 pour continuer notamment Les Enfants de la télé dès septembre 2012.
Les programmes évoluent également. Les séries américaines (Les Experts, Dr House, Grey's Anatomy, etc.) et la téléréalité (Secret Story, Koh-Lanta, etc.) sont omniprésents sur la grille. Plusieurs émissions (La Roue de la fortune, Une famille en or, Le Juste Prix, Sacrée Soirée) font leur retour. Ces modifications n'empêchent pas une érosion des audiences constantes, qui passent désormais sous la barre des 25 %[19].
Pour lutter contre la baisse des audiences – accrue depuis 2007[20] – TF1 change de stratégie. Sa participation dans TPS est vendue à Canal+ en janvier 2008.
La chaîne bénéficie en 2009 de la suppression de la publicité sur France Télévisions[21].
En juin 2010, TF1 boucle le rachat de toutes les parts de son partenaire AB dans TMC et NT1 et tente d'obtenir d'autres canaux sur la TNT gratuite pour TV Breizh ou LCI, en vain. Fin 2012, la TNT connaît un nouvel essor, avec l'annonce de l'arrivée de six nouvelles chaînes, dont une appartenant à TF1, et entièrement consacrée à la fiction, HD1, et l'entrée du Groupe Canal+ dans la télévision gratuite avec le rachat de Direct 8 et de Direct Star[22].
Identité visuelle
Le premier logo de TF1 de 1975 à 1984, l'habillage d'antenne ainsi que les génériques d'émissions comme Automoto, TF1 Actualités ou Midi Première sont l'œuvre de Catherine Chaillet qui avait auparavant habillé la troisième chaîne de l'ORTF dont l'indicatif d'ouverture d'antenne rappelle fortement celui de TF1 de 1975 à 1976[23]. Pour célébrer son passage à la couleur en 1976, TF1 se dote de nouveaux indicatifs d'ouverture[24] et de fermeture[25] d'antenne plus colorés créés par l'agence californienne Robert Abel and Associates (en) et dont la musique très rythmée est composée par Vladimir Cosma. Les Tifins[26], petits animaux créés par Catherine Chaillet et qui avaient la forme des 3 lettres du logo TF1, font leur apparition en janvier 1977 comme interlude diffusé avant le journal télévisé de 13 h et de 20 h ou les émissions jeunesse jusqu'en décembre 1981[27].
L'identité visuelle de TF1 est modifiée à la rentrée 1984 afin de moderniser l'image de la chaîne qui s'essouffle face à la concurrence. Il s’agit de montrer le nouveau visage de la Une. Tout en gardant la typographie créée par Catherine Chaillet, le nouveau logo perd ses couleurs au profit de lamelles bleues en 3D destinées à lui donner de la profondeur. L’idée est que TF1 prenne appui sur ses fondations établies en 1975 tout en s’inscrivant dans son époque avec une touche de modernité. L’ouverture d'antenne de la chaîne change également le 22 janvier 1985. Réalisée par David Niles, elle est composée d'animations faisant la part belle à des figures géométriques en 3D mettant en avant ce que propose la chaîne : du cinéma, du divertissement, du sport, de l'information et de la culture, le tout sur une musique synthétique accompagnant cette idée d’un TF1 souhaitant reprendre son statut de numéro 1[28]. Le 6 janvier 1987, une dernière modification est apportée au logo historique de TF1 en plaçant celui-ci devant un triangle jaune afin de dynamiser encore l'antenne et valoriser ainsi la chaîne avant sa privatisation.
À compter du 6 avril 1987, à la suite de la privatisation, l'habillage d'antenne est pris en charge par TF1 Publicité Production[29]. Le 1er juillet 1989, la chaîne adopte un nouvel habillage d'antenne de transition, dans lequel son logo historique cède la place à une simple mention de TF1 en police Futura Light, qui s'est officiellement terminé le 2 février 1990 à 20 h avec la mise à l'antenne d'un nouveau logo rectangulaire bleu-blanc-rouge créé par l'agence britannique Robinson Lambie-Nairn (en) pour les 15 ans de la chaîne, afin de bien souligner que, même privée, TF1 reste "la télévision française". De plus, les couleurs de ce logo donnent à la chaîne une reconnaissance internationale immédiate.
Le 31 décembre 1999 à la mi-journée, TF1 met à l'antenne un habillage confié à l'agence View. Il s'agit d'un habillage à onglets dans lequel le logo apparaît. Les jingles pubs mettent en scène les trois lettres P.U.B avec en bruitage des voix féminines et Noël 2003 et 2004 avec en bruitage des voix enfants, ces jingles sont réalisés par View. Les jingles de transition mettent en scène des flèches. Au départ, ces jingles avaient un fond noir mais c'est seulement à partir de 2003 que ces derniers sont dotés d'un fond blanc. Cet habillage durera 6 ans.
Le lundi 10 juillet 2006 à 6 h 00, TF1 met à l'antenne un nouvel habillage confié à l'agence américaine Aérodrome Pictures, après un appel d'offre auprès de deux agences françaises, deux anglaises et deux américaines, le lendemain de la coupe du monde de 2006. L'adaptation et la déclinaison sont toujours du ressort de TF1 Publicité Production en collaboration avec l'agence française Naked. Cet habillage place d'emblée la chaîne sur le créneau du divertissement haut de gamme avec un mur de projecteurs créant de nombreux jeux de lumière et mouvements de caméra dans lequel le logo apparaît de façon dynamique. Les jingles publicité conservent le même concept que précédemment, avec des saynètes axées autour des 3 lettres P.U.B et sont toujours réalisés par l'agence View. Le lundi 27 octobre 2008, TF1 met à l'antenne des nouveaux jingles pub de style « Noël » créées par Cosaprod, No Brain et Sabotage Studios. Le 30 octobre suivant, la chaîne change l'habillage de la météo. Le 17 novembre 2008, TF1 incruste son logo en blanc transparent dans ses programmes.
Le samedi 14 septembre 2013 le site internet de Stratégies dévoile être en connaissance d'un changement à venir en automne. C'est l'agence Naked qui a réalisé cette nouvelle identité visuelle. Ce nouvel habillage est mis à l'antenne le samedi 28 septembre à 6 h 00[30].
Logo
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Logo de TF1 du 6 janvier 1975 au 3 septembre 1984[N 1].
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Logo de TF1 du 3 septembre 1984 au 6 janvier 1987.
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Logo de TF1 du 6 janvier 1987 au 2 février 1990 avant le journal de 20 heures.
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Logo à l'antenne de TF1 du 2 février 1990 avant le journal de 20 heures au 10 juillet 2006.
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Logo de TF1 du 10 juillet 2006 au 28 septembre 2013.
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Logo de TF1 depuis le 28 septembre 2013.
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- TF1 HD/3D
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Logo de TF1 HD du 30 octobre 2008 au 28 septembre 2013 à 6 h[N 1].
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Logo de TF1 3D du 10 juin 2010.
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Logo TF1 3D depuis 2013.
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Logo de TF1 HD depuis le 28 septembre 2013 à 6 h.
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- Autre
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Logo de TF1 News, utilisé d'octobre 2009 au 24 février 2013.
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Logo de l'application pour le replay et le direct depuis février 2010.
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Logo TF1 VOD 2014.
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Logo MyTF1 VOD, depuis le 28 septembre 2013.
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Logo MyTF1 News de 2012 jusqu'a 2013.
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Logo MyTF1 News, le 28 septembre 2013.
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Nouvelle application 2015.
Organisation
Dirigeants
- Présidents-directeurs généraux
- Jean Cazeneuve : 1er janvier 1975 - 31 décembre 1977
- Jean-Louis Guillaud : 1er janvier 1978 - 21 juillet 1981
- Jacques Boutet : 23 juillet 1981 - 31 août 1982
- Michel May : 31 août 1982 - 15 juillet 1983
- Hervé Bourges : 15 juillet 1983 - 15 avril 1987
- Francis Bouygues : 15 avril 1987 - 11 octobre 1988
- Patrick Le Lay : 11 octobre 1988 - 31 mai 2007
- Patrick Le Lay (Président) : 31 mai 2007 - 31 juillet 2008
- Nonce Paolini : 25 août 2008 - 19 février 2016
- Gilles Pélisson : à prtir du 19 février 2016
- Vice-présidents
- Patrick Le Lay : 15 avril 1987 - 11 octobre 1988
- Étienne Mougeotte : août 1989 - 26 août 2007
- Nonce Paolini : 31 juillet 2008 - 24 août 2008
- Axel Duroux : 15 juin 2009 - 23 octobre 2009
- Directeurs généraux
- Nonce Paolini : 31 mai 2007 - 24 août 2008
- Directeur général adjoint
- Arnaud Bosom : juin 2010 -
- Directeurs généraux de l'antenne et des programmes
- Jean-Louis Guillaud : 1er janvier 1975 - 31 décembre 1977
- Étienne Mougeotte : 15 avril 1987 - 26 août 2007
- Christian Dutoit (adj.) : avril 1987 - 20 octobre 1994
- Xavier Couture (adj.) : 19 octobre 1994 - 18 avril 2002
- Laurent Fonnet (adj.) : 3 octobre 2003 - novembre 2006
- Jean-François Lancelier (adj.) : novembre 2006 - septembre 2010
- Jean-François Lancelier : depuis septembre 2010
- Directeurs de l'antenne
- Elisabeth Durand : depuis 2011
- Directeurs des programmes
- Monique Trnka : 6 janvier 1975 - 21 juillet 1981
- André Harris : 23 juillet 1981 - 31 août 1982
- Jean Lallier : 31 août 1982 - 15 juillet 1983
- Pascal Josèphe : 15 juillet 1983 - 15 avril 1987
- Étienne Mougeotte : 15 avril 1987 - 1996
- Pascale Toussaint : 1996 - 17 décembre 1997
- Laurent Fonnet : 17 décembre 1997 - 3 octobre 2003
- Elisabeth Durand : 3 octobre 2003 - 22 mai 2007
- Takis Candilis : 22 mai 2007 - 3 mars 2008
- Laurent Storch : 4 mars 2008 - 4 mai 2011
- Jean-François Lancelier : 4 mai 2011 - 30 août 2011
- Thomas Crosson : 1er septembre 2011 - 29 mai 2013
- Fabrice Bailly : depuis le 30 mai 2013
- Directeurs des variétés, jeux et divertissements
- Pierre Bouteiller : 23 juillet 1981 - 31 août 1982
- Marie-France Brière : 15 juillet 1983 - 15 avril 1987
- Alain Vautier (adj.) : 15 juillet 1983 - 1985
- Dominique Cantien : mai 1987 - 31 mai 1994
- Anne Marcassus (divertissements) : 1er juin 1994 - 25 octobre 1995
- Jean-Guilhem Lerouge (jeux) : 1er juin 1994 - 25 octobre 1995
- Gérard Louvin : 26 octobre 1995 - 1er février 2000
- Sabine Mignot / Hervé Hubert (adj. chargés des jeux) : 1996 - 2001
- Alexandre Drubigny : 1er mars 2000 - 2001
- Franck Firmin-Guion : 2001 - 27 mars 2003
- Ara Aprikian : 27 mars 2003 - 1er octobre 2005
- Frédérique Micouleau : 19 octobre 2005 - 6 novembre 2006
- Alexandra Crucq : 6 novembre 2006 - 18 mars 2009
- Fabrice Bailly : 18 mars 2009 - 5 juin 2009
- Christophe Henriet : 5 juin 2009 - 19 septembre 2011
- Mathieu Vergne : depuis le 10 octobre 2011
- Directeurs des programmes jeunesse
- Christophe Izard : 6 janvier 1975 - fin mai 1987
- Dorothée : fin novembre 1987 - 31 août 1997
- Dominique Poussier : 1er septembre 1997 - début octobre 2010
- Yann Labasque : depuis début octobre 2010
- Directeurs de la fiction française
- Claude de Givray : 1985 - 31 août 1999
- Takis Candilis : 1er septembre 1999 - 3 mars 2008
- André Béraud : 4 mars 2008 - 21 avril 2009
- Nathalie Laurent : 22 avril 2009 - 13 août 2013
- Directeurs de l'information
- Henri Marque : 6 janvier 1975 - décembre 1980
- Jean-Marie Cavada : décembre 1980 - février 1982
- Jean-Pierre Guérin : février 1982 - 1er juillet 1983
- Jean Lanzi : 1er juillet 1983 - mai 1987
- Michèle Cotta : mai 1987 - décembre 1992
- Gérard Carreyrou : décembre 1992 - juin 1996
- Robert Namias : juin 1996 - 13 juin 2008
- Jean-Claude Dassier : 13 juin 2008 - juin 2009
- Catherine Nayl : depuis juin 2009
- Directeurs des opérations spéciales
- Yves Mourousi : 1987 - 1989
- Jean-Claude Dassier : 1989 - juin 1995
- Xavier Couture : 17 février 1999 - 18 avril 2002
- Jean-Claude Narcy : juin 2002 - 25 août 2011
- Gilles Bouleau : depuis le 25 août 2011
- Directeurs des sports
- Georges de Caunes : 6 janvier 1975 - 1979
- Pierre Cangioni : 1979 - 1987
- Jean-Claude Dassier : 1989 - 17 février 1999
- Roger Zabel (adj.) : 1989 - 2000
- Laurent Micouleau (adj.) : 1993 - 1997
- Xavier Couture : 17 février 1999 - 18 avril 2002
- Frédéric Jaillant (adj. chargé du football) : 15 avril 1999 - 18 avril 2002
- Frédéric Jaillant : 18 avril 2002 - 2004
- Charles Villeneuve : 2004 - 31 janvier 2008
- Anne-Sophie de Kristoffy : depuis le 1er février 2008
- Éric Hannezo (Département Sports de TF1 Production) : 13 mars 2008 - 17 juin 2010
- François Pellissier (Département Sports de TF1 Production) : depuis le 17 juin 2010
- Caroline Henry : Directrice Adjointe depuis 2010
- Directeurs de TF1 Publicité
- Claude Cohen : 1994 - 2004
- Martine Hollinger : 2004 - 2010
- Laurent Solly : 2010[34] - avril 2013
- Laurent-Éric Le Lay : depuis avril 2013
Conseil d'administration
En avril 2013, les membres du conseil d'administration de Télévision Française 1 SA sont Nonce Paolini, Claude Berda, Martin Bouygues, Olivier Bouygues, Fanny Chabirand, Laurence Danon, Catherine Dussart, Janine Langlois-Glandier, la société Bouygues représentée par Philippe Marien, Gilles Pélisson, Jean-Pierre Pernaut et la Société Française de Participation et de Gestion représentée par Olivier Roussat[35].
Capital
Du 1er janvier 1975 au 14 avril 1987, la société nationale de programme Télévision Française 1 (TF1) était une société nationale publique d'État détenue à 100 % par ce dernier.
Depuis sa privatisation le 15 avril 1987, la société Télévision Française 1 (TF1) est une société anonyme detenue à 100 % par le groupe TF1 SA au capital de 42 186 600,60 €, filiale à 43,5 % de Bouygues, à 5,09 % à la Société générale, à 6,9 % à des salariés, à 36,5 % du public dont 0,05 % en autocontrôle et autodétention[36].
Budget, chiffre d'affaires et résultats
Le budget de la société nationale de programme TF1 était de 1,18 milliards de francs en 1979 et de 2,5 milliards de franc en 1986 avec un résultat déficitaire de 85 millions cette même année[37]. Son financement était assuré pour 40 % par une part de la redevance audiovisuelle et pour 60 % par les revenus de la publicité de marque diffusée sur son antenne par la Régie française de publicité. Depuis le 1er janvier 1987, TF1 ne perçoit plus la redevance et n'est plus financée que par la publicité commercialisée par sa régie TF1 Publicité.
En 2011, le chiffre d'affaires de TF1 S. A. est de 2 619 millions d'euros[38], le résultat net étant de 186 millions d'euros[39]. En novembre 2012, le groupe annonce un chiffre d'affaires de 2 620 600 €, mais une perte nette de 5,9 millions d'euros sur le troisième trimestre et un plan d'économies[40]. Alors qu'en 2013, malgré un chiffre d'affaires du groupe TF1 qui s’effondre, passant d'environ 2 620 à 2 085 millions d'euros, soit une baisse de près de 20 %, le résultat net du groupe n'est plus déficitaire, et avoisine les 152 millions d'euros[41].
Pendant les plus grandes audiences, TF1 peut demander de 95 000 euros[42] (diffusion de Pirates des Caraïbes, le 28 août 2011) à 185 000 euros[43] (match France/Honduras pendant la Coupe du monde de football 2014, le 15 juin 2014) pour 30 secondes de publicité.
Sièges
Le premier siège de Télévision Française 1, ainsi qu'une partie de ses studios, étaient situés au 13-15 rue Cognacq-Jay dans le 7e arrondissement de Paris, siège historique de la télévision française depuis 1944. Toutefois, pour mieux assurer l'indépendance des établissements et des sociétés créés par la loi du 7 août 1974, le gouvernement avait insisté pour que les sièges sociaux des sociétés soient nettement individualisés. C'est ainsi que TF1 avait abandonné une partie de ses activités à la Maison de la Radio pour installer son siège administratif dans des locaux plus modernes et spacieux au pied de la Tour Montparnasse au 17, rue de l'Arrivée dans le 15e arrondissement de Paris, les studios de télévision demeurant rue Cognacq-Jay.
Le siège et les studios actuels de la chaîne privée sont situés depuis le 1er juin 1992 dans la tour TF1, immeuble de grande hauteur de 45 000 m2 construit par le groupe Bouygues au 1, quai du Point du jour à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine.
-
Premier siège de TF1 au 13-15 rue Cognacq-Jay à Paris
-
Le siège du groupe TF1 à Boulogne (92)
Programmes[44]
Les programmes de divertissement constituent, outre le journal télévisé, le cinéma et les fictions françaises, le fer de lance de la chaîne, cela souvent au détriment des émissions culturelles. En 2002, TF1 était la chaîne française diffusant le moins de programmes culturels[45].
Présentateurs et animateurs
Actuellement, parmi les présentateurs et animateurs de TF1, on retrouve :
- Nikos Aliagas (2001-présent)
- Julien Arnaud (2006-présent)
- Arthur (1992-1993 / 1996-présent)
- Alexandre Devoise (2014-présent)
- Christophe Beaugrand (2006-2007/2009-présent)
- Laurence Boccolini (2001-2007 / 2008-présent)
- Gilles Bouleau (2011-présent)
- Jean-Pierre Pernaut (1975-présent)
- Louis Bodin (2010-présent)
- Laurent Ournac (2015-présent)
- Denis Brogniart (1999-présent)
- Frédéric Calenge (2008-présent)
- Laurie Cholewa (2015-présent)
- Audrey Crespo-Mara (2015-présent)
- Emma Cubaynes (2014-présent)
- Christophe Dechavanne (1987-1996 / 1999-présent)
- Anne-Claire Coudray (2000-présent)
- Patrice Carmouze (1987-présent)
- Vincent Cerutti (2011-présent)
- Évelyne Dhéliat (1992-présent)
- Elsa Fayer (2002-2003 / 2010-présent)
- Karine Ferri (2012-présent)
- Jean-Pierre Foucault (1980 / 1987-présent)
- Christian Jeanpierre (consultant sportif) (2010-présent)
- Marion Jollès Grosjean (2005-présent)
- Jacques Legros (1997-présent)
- Catherine Laborde (1989-présent)
- Vincent Lagaf' (1996-2004 / 2005-2006 / 2009-présent)
- Adrien Lemaître (2007-présent)
- Bixente Lizarazu (consultant sportif) (2009-présent)
- Marine Lorphelin (2015-présent)
- Magali Lunel (2008-présent)
- Laurent Mariotte (1998-1999 / 2002-2005 / 2008-2009 / 2011-présent)
- Marie-Ange Nardi (2008-présent)
- Sandrine Quétier (2004-présent)
- Jean-Luc Reichmann (2001-présent)
- Harry Roselmack (2006-présent)
- Carole Rousseau (1997-présent)
- Alessandra Sublet (2003-2004 / 2015-présent)
- Julie Taton (2013-présent)
- Gérard Vives (2009-présent)
Anciens présentateurs ayant officié sur la chaîne
- Thierry Ardisson (1985-1986)
- Marie-Laure Augry (1988-1991)
- Alexandre Baloud (1992-1994)
- Anthony Kavanagh (2001-2006)
- Anne-Sophie Lapix (2006-2008)
- Billy (1996-2003)
- Pascal Bataille (1997-2006)
- Claire Chazal (1991-2015)
- Hubert Auriol (2001)
- Valérie Bègue (2012)
- Pierre Bellemare (1980-1983/1987-1994)
- Valérie Bénaïm (1997-2004)
- Stéphane Bern (1997-2003)
- Igor et Grichka Bogdanoff (1979-1987/ 1989-1990)
- Philippe Bouvard (1991-1997)
- Pascal Brunner (1998-1999)
- Laurent Cabrol (1992-2008)
- Michel Cardoze (1987-1991)
- Benjamin Castaldi (1999-2000/2006-2014)
- Sébastien Cauet (2003-2010)
- Olivier Chiabodo (1993-1997)
- Stéphane Collaro (1982-1987/1988-1990)
- Soizic Corne (1976-1987)
- Julien Courbet (1993-2008)
- Alexandre Debanne (1987/1990-1998)
- Alexandre Delpérier (1995-2000)
- Estelle Denis (2004 / 2012-2015)
- Dorothée (1975-1976/1987-1997)
- Guillaume Durand (1992-1997)
- Michel Drucker (1975-1982/1990-1994)
- Marc-Emmanuel Dufour (2009-2015)
- Isabelle Duhamel (1984-1986)
- Fabienne Égal (1985-1993)
- Denise Fabre (1976-1978)
- Fabrice (1995-2000)
- François Fandeux (1989-1995)
- Sophie Favier (1988-2011)
- Laurence Ferrari (2001-2006/2008-2012)
- Michel Field (1997-1999 /2008-2015)
- Flavie Flament (2000-2009)
- Sébastien Folin (2001-2009)
- Laurent Fontaine (1997-2006)
- Emmanuelle Gaume (1997-2000)
- Thierry Gilardi (2005-2008)
- Danièle Gilbert (1975-1982)
- Alain Gillot-Pétré (1987-1999)
- Nicolas Hulot (1980-1983/1987-2012)
- Frédéric Joly (1994-1996/1998-2002)
- Jean-Luc Lahaye (1987-1988)
- Catherine Langeais (1975-1989)
- Jean-Michel Larqué (1984-2010)
- Évelyne Leclercq (1985-1993)
- Daniela Lumbroso (1997-2001)
- Guy Lux (1975-1976/1986-1991)
- Jacques Martin (1975-1976)
- Patrick Meney (1992-1997)
- Frédéric Mitterrand (1981-1988)
- Bernard Montiel (1987-2003)
- Jean-Marc Morandini (1993-1997)
- Christian Morin (1981-1982/1987-1993/1999-2000)
- Nagui (1989-1990/1996-1998)
- Vincent Perrot (1997-2002)
- Claude Pierrard (1978-1987)
- Patrick Poivre d'Arvor (1986-2008)
- Michel Polac (1981-1987)
- Jacques Pradel (1990-1997)
- Philippe Risoli (1988-2001)
- Bruno Roblès (1997-2008)
- Thierry Roland (1984-2004)
- Patrick Roy (1987-1992)
- Patrick Sabatier (1976-1987/1988-1992)
- Patrick Sébastien (1984-1987/1988-1996)
- Pascal Sevran (1984-1991)
- Nathalie Simon (1991-1994/1995-2000)
- Anne Sinclair (1984-1997)
- Victoria Silvstedt (2006-2013)
- Bernard Tapie (1986-1987)
- Évelyne Thomas (1996/2004-2005)
- Roger Zabel (1989-2001)
- Léon Zitrone (1985-1990)
- Stéphane Bern (1994-2003)
- Sylvain Augier (1987-1988)
- Valérie Pascal (1995-1997)
Journalistes
- Julien Arnaud (depuis 2006)
- Benjamin Cruard
- Marie-Laure Augry (1975-1991)
- Jean-Claude Bourret (1975-1987)
- Dominique Baudis (1976-1980)
- Jean-Pierre Berthet (1975-2006)
- Gilles Bouleau (depuis 2012)
- Dominique Bromberger (1975-1995)
- Francine Buchi (1983-2008)
- Claire Chazal (1991-2015)
- Anne-Claire Coudray (depuis 2015)
- Audrey Crespo-Mara (depuis 2015)
- Marie-France Cubadda (1986-1987)
- Jean-Loup Demigneux (1975-1995)
- Michel Denisot (1975-1977)
- Alain Denvers (1975-1987)
- Patrice Drevet (1984-1986)
- Laurence Ferrari (2002-2006/2008-2012)
- Roger Gicquel (1975-1980)
- Thomas Hugues (1994-2006)
- Ladislas de Hoyos (1975-1992)
- Françoise Kramer (1983-1984)
- Anne-Sophie Lapix (2006-2008)
- Jean Lefèvre (1982-1992)
- Jacques Legros (depuis 1998)
- Bruno Masure (1975-1990)
- Yves Mourousi (1975-1988)
- Jean-Claude Narcy (1975-2011)
- Christine Ockrent (1987-1988)
- Jean Offredo (1975-1999)
- Jean-Pierre Pernaut (depuis 1975)
- Claude Pierrard (1975-1978)
- Patrick Poivre d'Arvor (1987-2008)
- Joseph Poli (1975-1988)
- Harry Roselmack (2005-2011)
- Pierre-Luc Séguillon (1983-1987)
- Claude Sérillon (1984-1985)
- Béatrice Schönberg (1992-1997)
- Anne Sinclair (1984-1998)
- Paul Amar (1996-1997)
Speakerines et speakerins
Les speakerines ont disparu de l'antenne de TF1 en 1992. Les comédiens voix off Jean-Luc Reichmann, Julie Bataille, Smicky, Isabelle Benhadj, Solange du Part, Didier Gircourt et Yvan Le Moellic leur succèdent.
- Claire Avril (1983-1992)
- Thierry Beccaro
- Martine Bogé (1976-1977)
- Évelyne Dhéliat (1975-1992) : 7 d’or de la meilleure speakerine en 1985
- Isabelle Duhamel (1985-1986)
- Fabienne Égal (1976-1992)
- Denise Fabre (1975-1992) : 7 d’or de la meilleure speakerine en 1975
- Christine Frésia (1975-1976)
- Catherine Langeais (1975)
- Évelyne Leclercq (1975-1989) : 7 d’or de la meilleure speakerine en 1986
- Nadia Samir (1985-1992)
- Carole Serrat (1986-1992)
- Denis Thuillier (1987)
- Carole Varenne (1980-1992)
Slogans
- 1981 : « TF1, la puissance de l'information, les moyens de la réflexion »[46]
- 1984 : « TF1, TF1, pour être à la Une »[47]
- 1985 : « Bleu émotion, rouge passion, la Une a des couleurs »
- 1986 : « Vous aimez la Une, la Une vous aime ! » [48],[49]
- été 1986 : « Prenez des couleurs, sur la Une ! »
- 1987 : « Pour mieux vous informer et vous distraire, il n'y en a qu'une, c'est la Une ! »[50],[51]. Version courte : « Il n'y en a qu'une ! C'est la Une »[52]
- Septembre 1987 : « La rentrée sur TF1 c'est tout un programme »
- 1989-1990 : « TF1, c'est tout un programme »[53],[54]
- 1990 : « TF1 et mon cœur fait boum ! »[55]
- 1992-1993 : « La vie bat son plein sur TF1 »[56],[57]
- 1997 : « Ça va mieux, vous êtes sur TF1 »
- 2007 : « On a tous TF1 en commun »[58]
- 2009 : « On se retrouve sur TF1 »[59]
- 2011 : « On se retrouve tous sur TF1 »[60]
- Depuis 2014 : « Partageons des ondes positives »[61]
Audiences
D'après Médiamétrie, TF1 est la chaîne de télévision française la plus regardée en France. De plus, toujours en termes d'audience, TF1 est la chaîne de télévision leader en Europe. Néanmoins depuis l'arrivée de la TNT, l'audience de la chaîne s'effrite. En outre, de toutes les chaînes dites « historiques », c'est TF1 qui a le plus souffert de l'arrivée des nouvelles entrantes avec une baisse de 9,6 % de PDA entre 2005 (année de l'arrivée de la TNT) et 2012. D'après Médiamétrie, TF1 a réalisé 21.4 % de PDA pour le mois de mai 2015, soit son plus bas score mensuel historique, record (si on ose dire) battu en juillet 2015, avec 20.4 % et puis en août avec un 20 % de PDA mensuel. Cette même année, la chaîne enregistre même sa moyenne annuelle la plus mauvaise, avec 22,7 % de PDA. Depuis 2012, Nonce Paolini et TF1 ont tout mis en œuvre pour endiguer cette chute des audiences, ce qui a fonctionné. En effet, en 2013 et 2014 TF1 avait légèrement amélioré ses audiences de 0,2 %, puis elle a descendu.
Pointes d'audiences
Voici les records d'audience réalisés par TF1 depuis 1991 (plus de 10 millions de téléspectateurs)[62]:
Date | Programme | Genre | Téléspectateurs |
---|---|---|---|
Journal de 20 heures de Patrick Poivre d'Arvor (édition spéciale guerre du Golfe) | Journal télévisé | 13 600 000 téléspectateurs | |
Le Grand Bluff | Divertissement | 17 494 400 téléspectateurs | |
Coupe du monde de football de 1998 - match finale France-Brésil | Football | 20 600 000 téléspectateurs | |
Championnat d'Europe de football 2000 - match finale France-Italie | Football | 21 400 000 téléspectateurs | |
Tous dans le même bateau | Variété | 11 312 040 téléspectateurs (53 % de PDM) | |
Finale de Star Academy | Télécrochet | 11 872 000 téléspectateurs | |
Journal de 20 heures de Patrick Poivre d'Arvor (grève sur France Télévisions) | Journal télévisé | 14 840 000 téléspectateurs | |
Coupe du monde de football de 2006 - match de poule France-Corée du Sud | Football | 18 100 000 téléspectateurs | |
Coupe du monde de football de 2006 - match de poule Togo-France | Football | 18 300 000 téléspectateurs | |
Coupe du monde de football de 2006 - match huitième de finale Espagne-France | Football | 17 900 000 téléspectateurs | |
Coupe du monde de football de 2006 - quart de finale Brésil-France | Football | 18 100 000 téléspectateurs | |
Coupe du monde de football de 2006 - match demi-finale Portugal-France | Football | 22 199 760 téléspectateurs | |
Coupe du monde de football de 2006 - match finale France-Italie | Football | 22 143 700 téléspectateurs | |
Débat Nicolas Sarkozy - Ségolène Royal | Débat politique | 12 979 720 téléspectateurs | |
Coupe du monde de rugby de 2007 - match quart de finale Nouvelle-Zélande-France | Rugby à XV | 16 600 000 téléspectateurs | |
Coupe du monde de rugby de 2007 - match demi-finale Angleterre-France | Rugby à XV | 18 307 640 téléspectateurs | |
Interview de Nicolas Sarkozy à l'Élysée | Interview | 12 072 840 téléspectateurs |
Date | Programme | Genre | Téléspectateurs | Part de marché |
---|---|---|---|---|
Les experts: Miami | Série | 10 300 000 téléspectateurs | 38 % | |
Journal de 20 heures de Claire Chazal | Journal télévisé | 10 300 000 téléspectateurs | 39 % | |
Astérix & Obélix contre César | Film | 10 100 000 téléspectateurs | 40 % | |
Le secret des Enfoirés | Spectacle | 10 800 000 téléspectateurs | 49 % | |
Championnat d'Europe de football 2008 - match de poule Pays-Bas-France | Football | 12 700 000 téléspectateurs | 52 % | |
Championnat d'Europe de football 2008 - match finale Allemagne-Espagne | Football | 11 200 000 téléspectateurs | 49 % | |
Les bronzés 3, amis pour la vie | Film | 11 200 000 téléspectateurs | 47 % | |
Les bronzés font du ski | Film | 10 500 000 téléspectateurs | 37 % | |
Les experts: Miami | Série | 10 000 000 téléspectateurs | 38 % | |
Les Experts : Manhattan | Série | 10 118 000 téléspectateurs | 35,6 % | |
Les Enfoirés font leur cinéma | Spectacle | 12 295 000 téléspectateurs | 53,1 % | |
Docteur House | Série | 10 169 000 téléspectateurs | 38,5 % | |
Docteur House (2e épisode de la soirée) | Série | 10 000 000 téléspectateurs | 40,9 % | |
Coupe du monde de football de 2010 - match barrage France-Irlande | Football | 11 659 000 téléspectateurs | 47,3 % | |
Les Enfoirés... la Crise de nerfs ! | Spectacle | 11 600 000 téléspectateurs | 48 % | |
Journal de 20 heures de Laurence Ferrari | Journal télévisé | 10 400 000 téléspectateurs | 41 % | |
Coupe du monde de football de 2010 - match de poule Uruguay-France | Football | 14 990 000 téléspectateurs | 57 % | |
Coupe du monde de football de 2010 - match de poule France-Mexique | Football | 15 150 000 téléspectateurs | 56 % | |
Coupe du monde de football de 2010 - match demi-finale Allemagne-Espagne | Football | 11 020 000 téléspectateurs | 49 % | |
Coupe du monde de football de 2010 - match finale Pays-Bas-Espagne | Football | 14 110 000 téléspectateurs | 63 % | |
Coupe du monde de football de 2010 - Remise de la coupe (23h) | Football | 10 160 000 téléspectateurs | 61 % | |
Astérix aux Jeux Olympiques | Film | 10 100 000 téléspectateurs | 38 % | |
The Mentalist | Série | 10 500 000 téléspectateurs | 37 % | |
Bienvenue chez les Ch'tis | Film | 14 400 000 téléspectateurs | 51 % | |
Dans l'œil des Enfoirés | Spectacle | 12 530 000 téléspectateurs | 50 % | |
Mentalist | Série | 10 360 000 téléspectateurs | 40 % | |
Journal de 20 heures de Claire Chazal | Journal télévisé | 12 460 000 téléspectateurs | 44 % | |
Mentalist | Série | 10 100 000 téléspectateurs | 36 % | |
Mentalist | Série | 10 120 000 téléspectateurs | 36 % | |
Coupe du monde de rugby de 2011 - match finale France-Nouvelle-Zélande | Rugby à XV | 15 390 000 téléspectateurs | 82 % | |
Coupe du monde de rugby de 2011 - remise de la coupe | Rugby à XV | 12 020 000 téléspectateurs | 68 % | |
Mentalist | Série | 10 000 000 téléspectateurs | 35 % | |
Déclaration du Président de la République (20h10) | Journal télévisé | 10 670 000 téléspectateurs | 36 % | |
Le Bal des Enfoirés | Spectacle | 13 290 000 téléspectateurs | 53 % | |
Championnat d'Europe de football 2012 - match de poule France-Angleterre | Football | 10 280 000 téléspectateurs | 50 % | |
Championnat d'Europe de football 2012 - match quart de finale Espagne-France | Football | 11 280 000 téléspectateurs | 52 % | |
Championnat d'Europe de football 2012 - match finale Espagne-Italie | Football | 12 920 000 téléspectateurs | 48 % | |
Mentalist | Série | 10 100 000 téléspectateurs | 35 % |
Date | Programme | Genre | Téléspectateurs | Part de marché |
---|---|---|---|---|
La Boîte à musique des Enfoirés | Spectacle | 13 600 000 téléspectateurs | 54 % | |
Coupe du monde de football de 2014 - match de qualification France-Espagne | Football | 10 400 000 téléspectateurs | 37 % | |
Coupe du monde de football de 2014 - match de barrage France-Ukraine | Football | 13 580 000 téléspectateurs | 46 % | |
Bienvenue chez les Ch'tis | Film | 11 340 000 téléspectateurs | 41,4 % | |
Bon anniversaire les Enfoirés | Spectacle | 12 200 000 téléspectateurs | 52 % | |
Coupe du monde de football de 2014 - match de poule France-Nigéria | Football | 15 840 000 téléspectateurs | 57 % | |
Coupe du monde de football de 2014 - match de poule Suisse-France | Football | 16 740 000 téléspectateurs | 62 % | |
Coupe du monde de football de 2014 - match de poule Équateur-France | Football | 14 650 000 téléspectateurs | 62 % | |
Journal de 20 heures de Gilles Bouleau | Journal télévisé | 10 780 000 téléspectateurs | 41 % | |
Coupe du monde de football de 2014 - match de huitième de finale France-Nigéria | Football | 16 000 000 téléspectateurs | 70 % | |
Coupe du monde de football de 2014 - match quart de finale France-Allemagne | Football | 16 900 000 téléspectateurs | 72 % | |
Coupe du monde de football de 2014 - match demi-finale Brésil-Allemagne | Football | 10 600 000 téléspectateurs | 51 % | |
Coupe du monde de football de 2014 - match finale Allemagne-Argentine | Football | 13 580 000 téléspectateurs | 61 % | |
Intouchables | Film | 13 580 000 téléspectateurs | 49 % | |
Sur la route des Enfoirés | Spectacle | 10 769 000 téléspectateurs | 47,6 % | |
Journal de 20 heures de Claire Chazal | Journal télévisé | 10 180 000 télépsectateurs | 40,6 % | |
Coupe du monde de rugby à XV 2015 - match de poule France - Irlande | Rugby à XV | 10 950 000 télépsectateurs | 53,1 % |
Les programmes les plus populaires diffusés actuellement sur TF1 sont les séries américaines, notamment Mentalist, Dr House et Esprits criminels et le sport (football et rugby) qui font partie des rares programmes permettant à TF1 de dépasser les 30 % de parts d'audience en soirée. Bon nombre d'autres programmes (hors séries américaines) diffusés sur TF1 réalisent de bon scores en soirée (pratiquement jamais en dessous des 10 % de parts d'audience) comme Danse avec les stars et The Voice, mais sont néanmoins en baisse d'année en année, comme Secret Story par exemple.
D'après Médiamétrie, TF1 est la chaîne la plus regardée de France depuis 1987, année de sa privatisation. Réunissant 24,5 % de parts d'audience en 2010[63], elle devance ainsi ses concurrentes directes, la chaîne publique France 2 et l'autre grande chaîne privée et gratuite, M6. Toutefois, l'écart entre TF1 et ses concurrentes est à relativiser puisque celui-ci n'a cessé de se réduire de 2005 à 2012. Depuis 2012 l'audience moyenne annuelle de TF1 remonte légèrement .
TF1 est en effet la chaîne qui souffre le plus de la concurrence élargie, d'abord par le câble/satellite à partir de la fin des années 1980, puis par la TNT à partir du . En outre, elle n'a pas profité de la fin de La Cinq en 1992, les téléspectateurs de cette dernière s'étant plutôt éparpillés entre France 2, France 3 et M6. La disparition de TPS, en 2007, ne lui a pas profité non plus.
En 2006, TF1 enregistre la meilleure audience de l'histoire de la télévision française, avec 22 199 760 téléspectateurs pour la retransmission en direct du match de football France-Portugal[64], lors de la Coupe du monde 2006. Même si de nombreux experts s'accordent à dire que la demi-finale de la Coupe du monde de football 1982 entre la France et l'Allemagne est l'évènement le plus vu de l'histoire de la télévision française, notamment la séance de tirs au buts perdu par les joueurs français qui aurait été vu par 32,1 millions de leurs compatriotes[65]. Lors de l'année 2007, TF1 parvient à réaliser l'intégralité des 100 meilleures audiences de l'année, toutes chaînes confondues. C'est une première depuis la création de Médiamétrie.
En 2010, sa part d'audience était de 24,5 % (26,1 % en 2009, 27,7 % en 2007, 32,3 % en 2005 et 41 % en 1989[66]) pour une part de marché publicitaire de 42 %, loin devant les chaînes hertziennes concurrentes privées (M6 et Canal+) ou publiques (France 2, France 3 et France 5).
En 2012, sa part d'audience passe à 22,7 %, soit une baisse de 1 point sur un an, pour arriver à sa plus basse moyenne annuelle historique [67]. Mais depuis 2012, grâce aux moyens entrepris par TF1 pour remonter les audiences, on note une légère hausse de cette Part de marché de 0,2 % sur deux ans.
Audience globale
1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 | 1980 | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
45.4 % | 50.4 %* | 50.4 %* | 46.8 % | 47.3 % | 46.3 % | 42.3 % | 37.9 % | 39.1 % | 38.6 % | 38.2 % | 42.1 % | 44.8 % | 41.0 % | 41.9 % | 42.1 % | 41.0 % | 41.0 % | 39.5 % | 37.3 % |
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | Moyenne annuelle | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1996 | 36.3 % | 35.6 % | 33.1 % | 35.6 % | 35.0 % | 35.1 % | 33.7 % | 34.0 % | 35.4 % | ||||
1997 | 34.6 % | 35.6 % | 34.5 % | 34.9 % | 35.3 % | 35.7 % | 32.8 % | 35.8 % | 34.8 % | 34.9 % | 34.2 % | 37.0 % | 35.0 % |
1998 | 34.1 % | 34.0 % | 35.2 % | 35.6 % | 35.2 % | 34.8 % | 34.7 % | 36.4 % | 37.2 % | 36.1 % | 35.2 % | 35.3 % | 35.3 % |
1999 | 34.9 % | 36.5 % | 35.6 % | 35.9 % | 34.2 % | 35.1 % | 33.0 % | 34.7 % | 34.7 % | 36.1 % | 35.2 % | 35.2 % | 35.1 % |
2000 | 33.9 % | 33.9 % | 32.6 % | 33.4 % | 34.4 % | 34.1 % | 33.2 % | 33.5 % | 31.8 % | 33.8 % | 33.2 % | 33.0 % | 33.4 % |
2001 | 33.8 % | 33.3 % | 33.6 % | 32.5 % | 31.8 % | 31.8 % | 31.3 % | 33.7 % | 33.6 % | 32.0 % | 32.0 % | 32.8 % | 32.7 % |
2002 | 33.5 % | 31.9 % | 31.9 % | 31.1 % | 31.9 % | 34.5 % | 31.2 % | 34.2 % | 32.4 % | 33.2 % | 33.2 % | 32.9 % | 32.7 % |
2003 | 31.9 % | 31.3 % | 31.8 % | 30.5 % | 31.1 % | 31.6 % | 31.1 % | 31.3 % | 31.4 % | 32.4 % | 30.8 % | 32.2 % | 31.5 % |
2004 | 32.7 % | 31.8 % | 31.8 % | 32.5 % | 33.0 % | 32.2 % | 31.1 % | 30.1 % | 32.0 % | 32.0 % | 31.1 % | 31.4 % | 31.8 % |
2005 | 32.2 % | 32.1 % | 32.7 % | 31.4 % | 31.7 % | 31.2 % | 32.6 % | 34.5 % | 33.4 % | 33.4 % | 31.5 % | 31.9 % | 32.3 % |
2006 | 32 % | 30.2 % | 31.5 % | 31.9 % | 31.2 % | 32.8 % | 33.8 % | 32.8 % | 31.3 % | 31.7 % | 30.2 % | 30.7 % | 31.6 % |
2007 | 30.7 % | 31 % | 31 % | 30.3 % | 31.4 % | 30.5 % | 30.2 % | 31.6 % | 31.8 % | 31.8 % | 29.3 % | 28.9 % | 30.7 % |
2008 | 28 % | 27.5 % | 28 % | 27.2 % | 27.2 % | 27.5 % | 27.1 % | 27.7 % | 28 % | 26.2 % | 26.1 % | 26.2 % | 27.2 % |
2009 | 26.7 % | 26.2 % | 26.7 % | 26.3 % | 25.5 % | 25.9 % | 25.7 % | 26.7 % | 26.6 % | 26.2 % | 25.8 % | 24.8 % | 26.1 % |
2010 | 25.1 % | 25.1 % | 25.1 % | 24.3 % | 24 % | 25.1 % | 23.9 % | 24 % | 24.1 % | 24.7 % | 24.3 % | 24.6 % | 24.5 % |
2011 | 24.1 % | 23.9 % | 24.5 % | 23.2 % | 23.6 % | 23.3 % | 22.8 % | 23.4 % | 24.1 % | 24.5 % | 23 % | 23.3 % | 23.7 % |
2012 | 22.3 % | 22.6 % | 23.6 % | 22.6 % | 22.9 % | 22.2 % | 21.8 % | 21.3 % | 23 % | 23.4 % | 23.3 % | 23.1 % | 22.7 %** |
2013 | 23.3 % | 23.2 % | 23.9 % | 22.6 % | 22.2 % | 21.9% | 21.4 % | 22.2 % | 23.4 % | 23.6 % | 23.3 % | 22.6 % | 22.8 % |
2014 | 22.6 % | 22.5 % | 23.3 % | 22.8 % | 22.1 % | 24.6 % | 23.7 % | 22.5 % | 22.7 % | 23.0 % | 22,5 % | 23,0 % | 22,9 % |
2015 | 21.8 % | 21.8% | 21.9% | 21.3 % | 21.0 % | 21.4 % | 20,4 % | 20,0 %** | 21,3 % | 21,2 % |
Source : Médiamétrie [68]
Légende :
- ** Minimum historique
- * Maximum historique
- Fond vert : meilleur score mensuel de l'année.
- Fond rouge : moins bon score mensuel de l'année.
Controverses
Contenu des émissions
La nature de multiples programmes suscite de nombreux commentaires qui révèlent la réprobation autour de TF1[réf. nécessaire]. Les jeux, la téléréalité et les très nombreuses séries, le plus souvent d'origine américaine, sont souvent en ligne de mire dans ces critiques, la chaîne privée faisant le choix de délaisser les émissions à caractère culturel qui font statistiquement moins d’audience : Secret Story est bien plus populaire que C dans l'air sur France 5, par exemple. Des programmes de divertissement font régulièrement l'objet de polémiques comme Y'a que la vérité qui compte (aujourd'hui arrêté) ou Confessions Intimes pour leur caractère racoleur et la mise en scène qu'elles font de la vie privée des personnes qui y participent.
Les programmes pour la jeunesse sont montrés du doigt pour la part trop faible faite à la dimension éducative au profit de dessins animés souvent considérés comme violents voire ambigus (en particulier de nombreux dessins animés qui étaient, en effet, à l'origine, destinés à un public adolescent ou adulte et qui sont simplement épurés des passages les plus explicites lors de leur diffusion). L’animatrice Dorothée, par le passé, a notamment été décriée pour le caractère « bêtifiant » de certaines de ses productions[69].
Le 8 juillet 1992, l'émission Mystères passe un reportage sur le mystère de la tombe d'Arles-sur-Tech. Dans leur ouvrage Devenez sorciers, devenez savants, Henri Broch et Georges Charpak déclarent, à la page 151, qu'un journaliste avait été informé de la solution « des mois avant » la diffusion de l'émission.
Traitement de l’actualité
La rédaction de TF1 cherche à couvrir tous les domaines de l’actualité, y compris en reprenant des aspects locaux qui sortent de l’évènementiel. Depuis sa privatisation, il a fréquemment été reproché à la chaîne un traitement superficiel d’information, qui privilégierait l'actualité de proximité et le sensationnalisme à l'ouverture internationale et au traitement de fond[70]. On pourra néanmoins noter qu’elle est plus rarement accusée de parisianisme que ses consœurs, une situation qui reste l’une des tendances lourdes de l’audiovisuel français. En revanche, certains de ses animateurs, notamment Jean-Pierre Pernaut, se sont vus reprocher leur poujadisme. Ce tempérament a d'ailleurs valu à l'animateur ainsi qu'à Patrick Le Lay, le 28 novembre 2008, une condamnation par la 17e chambre correctionnelle de Paris pour diffamation lors d'un reportage construit, selon la cour, sur la base d'une enquête incomplète et non objective.
Un cas de travestissement de l'information, devenu cas d'école, date du 16 septembre 1991 : Patrick Poivre d'Arvor et Régis Faucon diffusent ce soir là au Journal de 20 heures un entretien exclusif avec Fidel Castro dans lequel on voit PPDA interroger le dirigeant cubain. Le mois suivant, Télérama révèle que les images de Fidel Castro sont en fait issues d'une conférence de presse donnée par ce dernier, parmi lesquelles ont été intercalées des images de PPDA posant des questions en fonction des réponses afin de donner l'illusion d'un entretien personnalisé[71]. Ce manque de déontologie n'a jamais été sanctionné, ni par la chaîne, ni par le CSA.
Dans la course au sensationnel, on notera également l'empressement de la journaliste Florence Schaal à annoncer abruptement le 8 août 2008 en direct lors du Journal de 20 heures et sans vérification préalable le décès d'un enfant de deux ans et demi, qui venait en réalité d'être retrouvé sain et sauf. Mise à pied par la chaîne, elle fut licenciée pour faute grave le mois suivant. De même, un reportage réalisé sur le monde de l'immobilier a soulevé une controverse, dont l'affaire a été saisie par le CSA[72].
Sur un aspect déontologique, la chaîne fait montre d'une politique éditoriale visant à faire du journal télévisé un vecteur d’autopromotion de programmes dont elle a l’exclusivité (football ou téléréalité) afin d’en garantir l’audience, par exemple les veilles et lendemains de finales de Star Academy ou de Miss France, quand l'animateur Jean-Pierre Pernaut n'hésite pas à ouvrir son journal avec ces « informations ».
Il est reproché à la chaîne, entre autres par Médiapart[73], de faire des faux reportages. Par exemple, le , TF1 montre un reportage sur la façon dont enquêtent les gendarmes de Corse. Or, il s'avère que cela était une reconstitution, et que la chaîne ne l'a nullement précisé[74]. Toutefois, en 2010, dans le journal télévisé de TF1, on précise que la rédaction de l'information de TF1 a remporté le premier prix mondial du traitement de l’information et est venue en seconde position (second prix) pour le sujet des interventions militaires à l’étranger. On remarque aussi, que TF1 est loin devant ses concurrents européens niveau informations et journalisme[75].
En juin 2011, un sujet sur le contrat de responsabilité parentale (CRP), dispositif mis en place de la loi contre l'absentéisme scolaire, contient un faux témoignage[76],[77]. Lors de la présentation d'excuses, le présentateur indique « c’est la première fois dans l’histoire de nos journaux », alors qu'un précédent évènement avait eu lieu en 2008 dans cette même émission[78].
Orientation de droite
Lors de la campagne pour la présidentielle de 1995, TF1 a été accusée[N 2] de soutenir le candidat RPR Édouard Balladur, alors Premier ministre. Elle est aussi accusée de stigmatiser l'immigration par des reportages orientés dans lesquels celle-ci est amalgamée à l'insécurité ; dans Le Monde, le député-maire PS Didier Mathus a accusé TF1 d'avoir réalisé des sujets quasi quotidiens sur l'insécurité en France pendant la campagne présidentielle de 2002, et d'avoir ainsi contribué aux résultats du premier tour favorables à la droite et à l'extrême droite[45]. De façon plus anecdotique, certaines séries françaises diffusées par TF1 ont également fait l'objet de critiques dans la presse (notamment dans Télérama) au sujet de leur orientation politique supposée : ainsi, les sitcoms d'AB Productions (massivement diffusées par TF1 dans les années 1990) ont en leur temps été accusées de véhiculer des valeurs conservatrices, voire réactionnaires[79].
En novembre 2006, un sondage TNS-Sofres indique que 37 % des personnes interrogées considèrent TF1 comme une chaîne orientée à droite[80] mais également comme la chaîne répondant le mieux aux besoins des téléspectateurs et incarnant le mieux le service public, alors qu'il s'agit pourtant d'une chaîne privée (en janvier 2008, un nouveau sondage TNS-Sofres[81] indiquera que 32 % des Français pensent que TF1 est une chaîne publique). Lors de la campagne présidentielle de 2007, le candidat centriste François Bayrou accuse TF1 et sa présentatrice Claire Chazal de favoriser un second tour entre Nicolas Sarkozy (dont Martin Bouygues a été témoin de mariage[82]) et Ségolène Royal[83]. En mai 2007, Laurent Solly, directeur adjoint de la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy, est nommé directeur général adjoint de TF1[84].
En avril 2009, TF1 licencie Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable de son pôle innovation Web, en raison des critiques que ce dernier avait émises contre le projet de loi HADOPI dans un courriel privé adressé à sa députée Françoise de Panafieu (UMP) et portées à la connaissance de TF1 par le gouvernement en place, gouvernement de droite[85],[86]. Le cas fait un certain bruit[87], au point d'être discuté à l'Assemblée nationale[88].
Philosophie et remise en question
Pour couronner ce tableau de critiques, qui sont aussi le révélateur de la notoriété de la chaîne, la phrase de Patrick Le Lay alors PDG de TF1, reprise dans le livre Les Dirigeants face au changement et que d’aucuns affirment sortie de son contexte « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible » a été de multiples fois reprise en chœur par les chroniqueurs[Qui ?]. Cette phrase aurait été prononcée lors d'une conversation téléphonique privée, ou tout du moins non destinée à la publication. Voilà la phrase exacte dans son contexte :
« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. […] Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise… »
Quelques semaines plus tard, Patrick Le Lay reviendra dans Télérama sur ces propos qui, à l'époque, ont créé une polémique et suscité de vives critiques :
« Ce n'était pas une interview officielle. Le MEDEF m'avait appelé en me disant : on interroge des dirigeants d'entreprise sur le changement et le mouvement. Je ne me souviens plus précisément de cet entretien, mais, comme souvent, j'ai dû parler deux heures à bâtons rompus et tenir ces propos pendant la conversation.
Je ne reconnais cependant pas le métier de TF1 dans cette formule et je ne me retrouve pas dans les propos qu'on me prête : on me transforme en marchand de cerveaux ! Je reconnais que cette formule était un peu caricaturale et étroite. Mais, encore une fois, c'était une conversation et j'ai l'habitude de forcer le trait pour faire comprendre les concepts.
Le métier de TF1, c'est l'information et le programme (fiction, divertissement, sport, magazines de découverte). Nous sommes une grande chaîne populaire et familiale dont l'objectif est de plaire à un maximum d'audience. Nous vivons de la publicité, mais ce sont nos clients qui mettent au point les spots que nous diffusons. En réalité, que vendons-nous réellement à nos clients ? Du temps d'antenne.
La logique de TF1 est une logique de puissance. Nous vendons à nos clients une audience de masse, un nombre d'individus susceptibles de regarder un spot de publicité. Pour les annonceurs, le temps d'antenne ne représente rien d'autre que des contacts clients. De l'attention humaine. En particulier celle de la fameuse ménagère de moins de 50 ans, largement décisionnaire dans les achats de produits alimentaires, entretien ménager et de beauté. »
Activités sur Internet
Le groupe TF1 est doté du site Web MYTF1, auquel est subordonné TF1-VOD[N 3] qui permet aux internautes de voir des programmes en streaming, à titre payant. Il est propriétaire du site web Wat TV, une plateforme de partage de vidéos. Il est actionnaire de l'hébergeur de blogs Over-Blog.
MYTF1 dispose également d'un forum interactif divisé en plusieurs catégories :
- émissions (Koh Lanta, Miss France, Secret Story, Téléfoot etc.) ;
- séries (Ugly Betty, Seconde Chance, Les Feux de l'amour etc.) ;
- divers (Hommage à Grégory Lemarchal, Hommage à Thierry Gilardi etc.).
Le total des messages postés sur ces « sous-forum » est d'environ 1 200 000 messages fin 2009. Le record est détenu par le sous-forum de Secret Story avec environ 950 000 messages postés depuis son lancement il y a 3 ans, suivis de Star Academy avec environ 170 000 messages et de Koh-Lanta avec 55 000 messages, et encore Seconde Chance avec 45 000 messages.
Fin 2005, TF1 offre aux internautes résident en France la possibilité de voir ou revoir certains de ses programmes via le service TF1Vision. Les internautes qui ont une adresse IP géolocalisée en dehors de la France ne peuvent pas accéder directement à ces vidéos.
En septembre 2010, TF1, via sa filiale TF1 Entreprises, a franchi un pas de plus dans sa diversification Internet, en lançant en association avec Assurland.com le site de comparaison d'assurances AutomotoCompare.fr.
Afin de lutter contre le piratage et la diffusion à travers des réseaux de diffusion numérique de vidéos (tel que Dailymotion), TF1 (et WAT sa filiale) a choisi de se doter d'un logo qui utilise une technologie développée par l'INA. Cette technologie permet à l'aide d'empreintes numériques d'identifier très rapidement la provenance de vidéos, elle est déjà utilisée par Canal Plus et par Dailymotion[89].
MYTF1 est la télévision de rattrapage de TF1 seulement disponible sur la BBox de Bouygues Telecom, la TV d'Orange et Freebox TV et prochainement disponible sur Neufbox TV de SFR. Ce service donne accès à tout l'univers de TF1 et permet de revoir une large sélection de programmes gratuitement et d'accéder à l'offre de vidéos à la demande de TF1Vision. De nombreux services complètent cette offre dans tous les domaines (information, sport, jeux…). MYTF1 est également disponible sur Windows 8.
En mai 2012, TF1 précise sa stratégie sur les tablettes et mobiles en lançant une application de check-in publicitaire[90]. Il s'agit là d'une avancée majeure pour la chaîne en matière de Télévision Sociale. Début 2013, TF1 va encore plus loin en innovant avec le service MYTF1 Connect[91]. Celui-ci prolonge l'expérience du téléspectateur en lui offrant des contenus supplémentaires pendant l'émission (coulisses, jeu, informations complémentaires, etc.).
En janvier 2015, le site web de TF1 est piraté par des hackers se disant du groupe Linker Squad et dérobent 1,9 million de données confidentielles de clients du service abonnement, comme des adresses électroniques, des mots de passe, des RIB. La faille a été corrigée dans l'heure[92].
En juin 2015, un nouveau plan du site apparaît en incluant TMC, NT1 et HD1[93].
Le 31 aout 2015, le groupe TF1 a annoncé le lancement d'un incubateur de start-up "dédié aux médias", avec le partenariat de Paris&Co, l'agence spécialisée dans l'innovation de la ville de Paris, avec l'objectif de "développer de nouveaux services" [94]
Diffusion
À sa création, TF1 est encore diffusée en noir et blanc sur le premier réseau de TéléDiffusion de France en 819 lignes norme E sur la bande III VHF jusqu'au , qui marque l'arrêt du dernier émetteur exploitant cette norme, Paris Tour Eiffel, pour permettre le lancement de Canal+ l'année suivante sur la même bande de fréquences et les mêmes sites de diffusion. Le marque le début de la télédiffusion en couleur de TF1 qui est progressivement diffusée par TDF sur un nouveau quatrième réseau analogique hertzien[N 4] UHF SECAM IIIB norme L en 625 lignes couleur par 112 émetteurs et 3161 réémetteurs en France métropolitaine[95] jusqu'au , date de l'arrêt de la télévision analogique en France.
TF1 est aujourd'hui disponible sur la Télévision numérique terrestre en France et en Andorre, les réseaux câblés français, belge, luxembourgeois, monégasque, suisses romands (TF1 Suisse) et allemands, les bouquets satellite français et mauricien, ceux de télévision IP en France, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse romande (TF1 Suisse).
TF1 retransmet la quasi-totalité de ses programmes au format 16/9 (à l'exception de certaines séries) à la suite d'une décision prise avec l'arrivée de la TVHD (Télévision à haute définition) en France en 2006. Dès le commencement de sa diffusion sur la TNT, TF1 diffuse certains de ses programmes au format 16/9, tels que de nombreuses séries ou films, suivis à l'été 2007 des principales émissions de la chaîne. L'habillage est passé en 16/9 le 2 avril 2008, puis les journaux télévisés et la météo le 30 octobre 2008, à la suite du lancement de la version HD de TF1 sur la TNT (sur les réseaux analogiques, les programmes de TF1 en 16/9 étaient la plupart du temps légèrement coupés sur les bords pour créer une image en 14/9, avec des barres noires plus petites). Depuis le , TF1 est entièrement diffusée au format 16/9 sur tous ces réseaux et est disponible en HD (MPEG-4) depuis le sur tous les supports.
À l'occasion de la Coupe du monde de football 2010, TF1 a procédé à un test de diffusion en 3D sur Canalsat, Bbox, Freebox TV et TV d'Orange[96].
Hertzien numérique
- En France
TF1 est diffusée en clair au standard UHF PAL MPEG-2 (SDTV) sur le multiplex R6 (SMR6) de la TNT par TDF, Towercast et OneCast depuis le et au standard UHF PAL MPEG-4 (HDTV) sur le multiplex R5 (MR5) de la TNT depuis le . Le 22 mai 2007, TF1 a diffusé pour la première fois un programme en version multilingue (VM). Tout téléspectateur muni d'un décodeur TNT peut donc choisir de voir le programme en version française (VF) ou en version originale sous-titrée (VOST), ce qui représente une avancée majeure dans l'exploitation de ce mode de diffusion qu'est la TNT.
- En Andorre
TF1 est diffusée en clair au standard PAL MPEG-2 (SDTV) sur le multiplex du canal UHF 42 de la télévision numérique terrestre (TDT) de la Principauté d'Andorre par Andorra Telecom depuis le .
Câble
TF1 fut diffusée sur les deux premiers réseaux câblés expérimentaux de Metz et Bitche dès 1979, puis sur les petites régies de télédistribution de villes à population non négligeable. En tant que chaîne publique, les réseaux câblés français France Telecom Câble, Lyonnaise Câble et CGV avaient l'obligation de diffuser TF1 sur leurs réseaux dès la mise en œuvre du plan câble à la fin de 1985. TF1 est aujourd'hui diffusée sur le réseau Numéricable en France, au Luxembourg et en Belgique, sur VOO, sur MC Cable en Principauté de Monaco.
Satellite
TF1 fut d'abord diffusée uniquement sur le bouquet satellite TPS dès le . À la suite de la fusion de TPS avec son concurrent, TF1 est maintenant inclus dans l'offre de base du bouquet Canalsat depuis le , ainsi que dans ceux de ses déclinaisons ultramarines et africaine (CanalSat Caraïbes, CanalSat Calédonie, CanalSat Réunion et CanalSat Horizons) et sur la TV d'Orange, la TV d'Orange Caraïbe, BIS Télévisions, Parabole Réunion et Tahiti Nui Satellite. Elle fait également partie de l'offre gratuite FRANSAT (en SD et en HD via Atlantic Bird 3) et TNTSAT (en SD et en HD via Astra 1) qui permettent de recevoir les chaînes de la TNT par satellite, sans abonnement, dans les zones non couvertes par la TNT.
TF1 est aussi diffusée sur le bouquet satellite Parabole Maurice, mais également par l'opérateur belge et luxembourgeois TéléSAT, ainsi sur le bouquet de télévision par satellite Mobistar Tv (Orange, actionnaire majoritaire de Mobistar) en Belgique depuis le 21 septembre 2010.
Télévision sur IP
Depuis le , TF1 est disponible sur les bouquets de télévision par ADSL[97]. Elle est diffusée en Haute définition sur les bouquets de télévision IP par ADSL et FTTH en France (Freebox TV, la TV d'Orange, le Bouquet TV de SFR, BBox TV, Dartybox), en Belgique (Belgacom TV et Billi TV), au Luxembourg (la Télé des P&T).
TF1 Suisse
En Suisse, Cablecom, Naxoo, Swisscom TV et Sunrise TV diffusent TF1 Suisse qui diffuse un programme identique à TF1 à l'exception des publicités qui sont destinées au marché suisse en plus des publicités françaises qui sont également diffusés sur ce signal.
Notes et références
Notes
- ↑ le reste étant détenu par son partenaire AB Groupe et l'État Monégasque
- ↑ Cf. le témoignage de Gérard Carreyrou, directeur de l'information de TF1, dans l'émission Droit d'Inventaire du 22 octobre 2008.
- ↑ « VOD » est le sigle de « Video On Demand », expression anglaise qui signifie « vidéo à la demande ».
- ↑ Le quatrième réseau analogique hertzien de TéléDiffusion de France devient le réseau 1 à l'extinction du réseau 819 lignes en 1983. En 1986, TF1 payait 500 millions de francs par an à TDF pour sa diffusion sur ce réseau.
Références
- ↑ Discours de Francois Léotard à l'assemblée nationale : http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01242/francois-leotard-annonce-la-privatisation-de-tf1.html (source Ayman)
- ↑ Historique de la télévision française sur Libération où l'on parle bien de "Radio-PTT Vision"
- ↑ Loi no 74-696 du 7 août 1974 relative à la radiodiffusion et télévision française, Journal officiel du 8 août 1974.
- ↑ Programme de TF1 du 6 janvier 1975, Télé 7 jours du 4 au 10 janvier 1975, page 40 sur histoire.television.free.fr
- ↑ Georges De Caunes présente Évelyne Dheliat, Évelyne Leclercq, Denise Fabre et Christine Frésia, Première, 6 janvier 1975, TF1 sur ina.fr.
- ↑ Présentation de l'équipe d'IT1 par Georges de Caunes et Henri Marque, Première, 6 janvier 1975, TF1 sur ina.fr.
- ↑ Casimir sur le plateau de Georges de Caunes, Première, 6 janvier 1975, TF1 sur ina.fr.
- ↑ Interview de Jacques Martin par Georges De Caunes qui évoque sa nouvelle émission "Le petit rapporteur", Première, 6 janvier 1975, TF1 sur ina.fr.
- ↑ Compte-rendu intégral de la 33e séance du Sénat du mardi 9 décembre 1975, Journal Officiel du 10 décembre 1975
- ↑ Inauguration de la diffusion de TF1 en couleur depuis l'émetteur de Metz-Luttange, TF1 Actualités 20h du 29 mars 1980, TF1 sur ina.fr.
- ↑ Décret no 82-789 du 17 septembre 1982 portant création d'une société nationale de télévision dénommée Télévision Française 1, Journal Officiel du 18 septembre 1982
- ↑ Annonce de la privatisation de TF1 à l'Assemblée Nationale par François Léotard et réactions, JT 20H Antenne 2 du 14 mai 1986, Antenne 2 sur ina.fr.
- ↑ Intervention de Jacques Chirac à l'Assemblée nationale sur la privatisation de TF1, A2 Nuit du 15 mai 1986, Antenne 2 sur ina.fr.
- ↑ Jérôme Bourdon, Haute fidélité : pouvoir et télévision, 1935-1994, Seuil, 1994, p. 280
- ↑ Audiences publiques des groupes Hachette et Bouygues devant la Commission Nationale de la Communication et des Libertés (CNCL) pour le rachat de TF1, 19/20 du 3 avril 1987, FR3 sur ina.fr.
- ↑ Audiences publiques des groupes Hachette et Bouygues devant la Commission Nationale de la Communication et des Libertés (CNCL) pour le rachat de TF1, JT 20H Antenne 2 du 3 avril 1987, Antenne 2 sur ina.fr.
- ↑ Achat de TF1 par Francis Bouygues et premier conseil d'administration, JT 20H TF1 du 16 avril 1987, TF1 sur wat.tv.
- ↑ TNT - Médias Sur le site liberation.fr
- ↑ de Audiences : TF1 sous les 25 % / W9 bat TMC
- ↑ « L'interminable chute de TF1 », LeMonde.Fr, 30 mai 2012.
- ↑ Une demande récurrente : la suppression de la pub sur France Télévisions Sur le site archives.lesechos.fr
- ↑ « Le groupe Canal+ rachète Direct 8 et Direct Star » sur ozap.com
- ↑ Indicatifs d'ouverture et de fermeture d'antenne de TF1 de 1975 à 1976 sur Dailymotion.com.
- ↑ Indicatif d'ouverture d'antenne de TF1 de 1976 à 1985, sur ina.fr.
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- ↑ Les Tifins de Catherine Chaillet
- ↑ Interlude des Tifins, 1979 sur Dailymotion.com.
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- ↑ Nouvel Obs 07/05/2009: Syndicats et opposition ont vivement réagi au licenciement d'un cadre de TF1
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- ↑ Carte des quatre réseaux TDF d'émetteurs français diffusant les programmes de télévision en 1976 sur schoop.free.fr.
- ↑ TF1 émet en 3D à l'occasion de la Coupe du monde, sur TF1.fr - Consulté le 18 juin 2010
- ↑ TF1 et M6 disponibles sur les bouquets ADSL
Voir aussi
Articles connexes
- Groupe TF1
- MYTF1 VOD
- Antenne 2
- France Régions 3
- TDF
- Liste des chaînes de télévision en France
- TF1 Suisse
Bibliographie
- Pierre Péan et Christophe Nick, TF1, un pouvoir, éditions Fayard, 1997
- Sarah Vajda, Claire Chazal : Derrière l'écran, Pharos/Jacques-Marie Laffont, 2006
- Bertrand Lambert, TF1, une expérience, Lulu, 2006
- Patrick Le Bel (collectif), « Madame, Monsieur, bonsoir… » : Les Dessous du premier JT de France, éditions du PaNaMa, 2007
Liens externes
- Site officiel
- Convention entre le Conseil supérieur de l'audiovisuel et la société Télévision Française 1 SA
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