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Nicolas Hulot

Nicolas Hulot

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Hulot.
Nicolas Hulot
Description de l'image Nicolas Hulot - Huma 2008, 6415 (cropped).jpg.
Naissance
Lille (France)
Nationalité Français
Profession

Journaliste

Écrivain

Autres activités
Militant écologiste
Distinctions

Commandeur de la Légion d'honneur

Officier de l'ordre national du Mérite

Chevalier des Arts et Lettres

Officier de l'ordre du Lion du Sénégal

Nicolas Hulot, né le à Lille, est un journaliste-reporter, animateur-producteur de télévision et écrivain français.

À la suite de la renommée de son émission télévisée Ushuaïa, il s'engage plus avant dans la protection de l'environnement et la sensibilisation du grand public sur les questions écologiques.

En 1990, il crée la Fondation Ushuaïa qui devient, en janvier 1995, la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme puis en 2011, la Fondation pour la nature et l'homme. Après avoir envisagé sa candidature à l’élection présidentielle de 2007, pour que les questions écologiques urgentes pèsent dans la campagne électorale, il se retire en , après la signature du Pacte écologique par la plupart des candidats des partis « de gouvernement ». Candidat à la primaire présidentielle écologiste de 2011 en vue de l'élection présidentielle française de 2012, il est battu par Eva Joly.

Critiqué par une partie du mouvement écologiste français comme trop consensuel, il est le coauteur d’un film réalisé avec Jean-Albert Lièvre sorti en octobre 2009, Le Syndrome du Titanic, dont le discours portant sur la question de l’« urgence écologique » est perçu comme une radicalisation par certains journalistes[1].

Il est fils de chercheur d'or, et son grand-père a inspiré à Jacques Tati le personnage de M. Hulot dans Les Vacances de monsieur Hulot (1953)[2].

Biographie

Il est le fils de Monique Marguerite Marie Hulot, née Moulun, mère au foyer, née le 30 janvier 1929 à Sens, devenue visiteuse médicale et de Philippe Marie Joseph Hulot, né le 12 juin 1929 à Paris, chercheur d'or au Venezuela puis chef d'entreprise dans la confiserie à Paris, et dans le commerce de plantes à Nice. Il a un frère, Gonzague, et une sœur, Béatrice.

Son grand-père paternel, architecte, vivait dans le même immeuble que le cinéaste Jacques Tati, lequel s'en serait inspiré pour créer le personnage de Monsieur Hulot[3]. Il suivit quelques trimestres de ses études au lycée Saint-Jean de Passy dans le 16e arrondissement de Paris ; il dit avoir trouvé l'ambiance de ce lycée austère.

Le grand-père paternel de Monique Hulot, Georges Moulun, était un riche industriel qui tira sa fortune de la construction des premiers barrages hydroélectriques français, et qui fit faillite après la crise de 1929.

Philippe Hulot meurt d'un cancer et laisse une famille de trois enfants alors que Nicolas Hulot a tout juste 15 ans. Son frère, Gonzague, se suicide le soir de Noël, alors que Nicolas Hulot a seulement 19 ans. C'est lui qui découvrit le corps de son frère, mais, voulant ménager sa mère, il préfèra n'en parler que le lendemain matin[4].

Nicolas Hulot participa au deuxième rallye Paris-Dakar en 1980[5] et se classa deuxième en catégorie camions (admise alors pour la première fois) avec René Metge pilote et Thierry De Saulieu copilote.

De 1986 à 1992, Nicolas Hulot partage la vie de Dominique Cantien, directrice des variétés à TF1 (de 1987 à 1994) et productrice de l'émission Ushuaïa. Il s'est marié le 3 septembre 1993 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) avec Isabelle Patissier, double championne du monde d'escalade, dont il divorce le 9 avril 1996. Il s'est remarié à Viens (Vaucluse) le 5 octobre 2002 avec Florence Lasserre, la mère de ses deux fils, Nelson et Titouan, et ancienne conseillère municipale de Saint-Lunaire[6].

Photographe

Nicolas Hulot souhaite gagner sa vie très vite. Successivement plagiste, moniteur de voile, serveur, puis photo-reporter, il est engagé en 1973 par Gökşin Sipahioğlu, fondateur de l'agence de presse Sipa. En 1976, il part pour le Guatemala, après le tremblement de terre qui a fait 20 000 morts. La même année, grâce à un ami, il part en reportage en Afrique du Sud avec le navigateur Éric Tabarly. En 1977, il est en Rhodésie, en pleine guerre d'indépendance et interviewe Ian Smith, le Premier ministre. Le , il manque le cliché du baron Édouard Jean Empain. Le , il refuse de photographier la mort de Jacques Mesrine alors qu'il est parmi les premiers sur les lieux de la fusillade.

Carrière dans l'audiovisuel

Nicolas Hulot débute sa carrière dans les médias à la radio. C'est Patrice Blanc-Francard qui le fait connaître sur les ondes de France Inter. Il fait ses débuts à la télévision dans une émission pour enfants Les Visiteurs du mercredi[7], en 1980, avant Les Pieds au mur (1982-1983)[8]. Puis, il se fait connaître comme animateur-reporter en soirée sur France Inter sur des événements moto, sa chronique s'appelle La poignée dans le coin.

Dès 1987, il présente l'émission télévisée Ushuaïa, le magazine de l'extrême, diffusée sur TF1. Il devient grâce à cette émission un familier des téléspectateurs et un des grands porte-parole français de la sauvegarde de la nature de ces 20 dernières années. Le 29 décembre 2011, TF1 et Nicolas Hulot annoncent la fin du contrat qui les liait[9]. Quatre épisodes seront cependant encore diffusés, jusqu'en avril 2012 où l’émission prend fin.

En 1996, il présente Opération Okavango sur TF1.

En 2005, un sondage le hisse à la 60e place dans l'émission télévisée Le plus grand Français de tous les temps.

Il est l'inspirateur de la nouvelle chaîne Ushuaïa TV, lancée sur le câble en mars 2005 et appartenant au Groupe TF1.

Le magazine mensuel Ushuaïa voit le jour en 2006.

La Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme

Article connexe : Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme.

Il crée en 1990 la Fondation Ushuaïa (d'où son attribution du prix André-de-Saint-Sauveur en 1991 par l'Académie des sports, prix en faveur d'exploits sportifs exceptionnels et de caractères originaux), qui devient en janvier 1995 la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme (reconnue d'utilité publique en 1996) dont il est toujours président.

En février-mars 1992, Nicolas Hulot et Gérard Feldzer expérimentent le dirigeable de Didier Costes avec sa dérive flottante appelée « chien de mer ». L'année suivante, en mars 1993, ils tentent la traversée de l'Atlantique depuis l'Espagne en dirigeable à pédales à propulsion électrique d'origine solaire et musculaire (pédaliers). Cette tentative échoue cependant après 1 500 km, non loin des îles du Cap vert[10],[11],[12].

Depuis, les projets et les partenariats n'ont cessé de se développer. Ses « partenaires fondateurs » sont EDF, l'Oréal et TF1[13].

Par exemple, depuis 2006, le Muséum national d'histoire naturelle et l’association Noé Conservation, en partenariat avec la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme, organisent chaque année des événements ludiques dans le but de rapprocher l'humain de la biodiversité[14].

Après avoir travaillé aux côtés des enfants et des enseignants, en 2005, la Fondation Nicolas-Hulot et l'Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) lancent l’opération « Défi pour la Terre ». Elles invitent le public, les collectivités ou les entreprises à être dans les gestes de la vie quotidienne, plus respectueux de l’environnement.

En 2009, la Fondation franchit une nouvelle étape en lançant la campagne ÉVOLUTION, Chapitre 2. « Face au carrefour de crises écologique, sociale, financière, la Fondation Nicolas Hulot invite chacun à se projeter dans l'avenir, à oser l’inédit pour bâtir autre chose, ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire individuelle et collective. Avec le Comité de Veille Écologique, la Fondation entend participer à sa mesure à ce grand défi, en encourageant la volonté d’agir et en mettant au débat des pistes de réflexion pour construire demain autrement[15]. »

En janvier 2013, la fondation lance un think tank de la transition écologique[16].

Engagement pour l'écologie

Nicolas Hulot a conseillé plusieurs personnalités politiques telles que Laurent Fabius ou Jacques Chirac, dont il aurait refusé[17] en 2002 la proposition de devenir ministre de l’Écologie.

Nicolas Hulot est à l'origine[18] de l'idée d'inclure une charte de l'environnement dans la Constitution, ce qui est effectif depuis mars 2005.

Il est partisan d'une société de sobriété et cite Jean-Baptiste de Foucauld qui préconise l'« abondance frugale » : « Il ne s'agit pas de supprimer voitures et avions. Mais d'organiser la modération avant d'y être contraint. Soit l'évolution sera imposée à nous, soit on l'organisera. »

Le , des rumeurs circulent selon lesquelles il pourrait être candidat à l'élection présidentielle française de 2007, mais il dément : « Je ferai tout pour ne pas être candidat ». Il se rend aux universités d'été de l'UDF, des Verts et de Cap21 pour prôner aux politiques la nécessité d'agir d'urgence pour préserver notre environnement. Courant septembre, il annonce sur le site de sa Fondation qu'il présentera sa décision fin novembre.

Sa démarche vise à faire pression sur les hommes et appareils politiques, il écrit sur son site : « Il faut placer les enjeux écologiques au cœur de l’élection présidentielle ! 9 Français sur 10 estiment nécessaire de changer profondément de politique pour faire face au risque écologique, 52 % souhaitent que la protection de l’environnement soit parmi les objectifs prioritaires du futur président. À l’aube des élections, je lance un appel à la raison en espérant que les candidats de l’ensemble des partis s’emparent de ces questions et fixent des priorités. Je souhaite que les politiques placent ces enjeux au cœur de leurs programmes électoraux. La Fondation et moi-même allons mettre toute notre énergie pour convaincre les candidats en ce sens. »

Le 7 septembre 2008, Le Nouvel Observateur met Nicolas Hulot à la une et publie une grande enquête en le surnommant : « L’homme qui veut sauver la Terre ».

Le 22 octobre 2008, il intervient pendant la conférence de presse de la plateforme collaborative écologiste et humaniste Colibris, fondée par Pierre Rabhi. Il déclare entre autres : «…notre vernis civilisationnel ne résistera pas longtemps à la combinaison de la crise écologique et de la pauvreté. »[19]

Le 13 avril 2011, il devient candidat déclaré pour l'élection présidentielle de 2012[20].

Depuis 2011, il soutient publiquement le chef Raoni contre le barrage de Belo Monte. En novembre 2012, il accompagne Raoni lors de son voyage en France et rencontrera François Hollande à l'Élysée.

Le 6 décembre 2012, il est nommé « envoyé spécial pour la protection de la planète » par le président de la République, François Hollande. C'est une mission bénévole dont « les objectifs seront notamment de sensibiliser, informer et mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, notamment là où ces enjeux ne sont pas suffisamment pris en compte »[21]. Dans ce cadre, il a transmis une demande d'audience de François Hollande au pape François[22].

Il a passé deux jours au Vatican en novembre 2013 pour y rencontrer de hauts responsables du Saint-Siège afin d’évoquer les questions d’environnement et la prochaine grande conférence qui se tiendra à Paris en 2015. Il rêve « d’un déplacement du pape consacré au changement climatique pour mettre l’humanité devant ses responsabilités et pour qu’elle voie cette réalité qui occasionne déjà des centaines de milliers de victimes par an et des millions de déplacés. »[23] Il a œuvré pour que François Hollande rencontre le pape François pour aborder explicitement ces sujets. Il a fait partie de la délégation qui a accompagné le président français lors de sa visite au Saint-Siège le 24 janvier 2014. Le Vatican a confirmé à cette occasion que le pape François préparait une encyclique sur l'« écologie de l'humanité »[24].

Sa mission d'envoyé spécial pour la protection de la planète inclut notamment la préparation, avec la diplomatie et la société civile, de la 21e conférence climat (COP21) qui se tiendra à Paris en décembre 2015[25],[26]. Le , il lance un appel aux chefs d'État en vue de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21) : « Chefs d’État, osez ! » accompagné d'une campagne de signatures qui s'appuie sur Break the Internet, une vidéo réalisée par Golden Moustache et un livre Osons ![27],[28],[29],[30].

Élection présidentielle de 2007 - le Pacte écologique

Le , il lance le Pacte écologique afin d'imposer l'écologie dans la campagne présidentielle française. Il souhaite ainsi interpeller les candidats, mobiliser les citoyens et nourrir le débat public. Son Pacte est signé par 5 candidats sur 12 déclarés à la présidentielle (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Marie-George Buffet et Dominique Voynet) et 740 300 personnes (au 24 mai 2007). Deux autres candidats, qui n'ont pas signé le pacte, ont néanmoins réagi à l'initiative : Arlette Laguiller rejette la responsabilité de la situation sur le patronat et refuse en bloc les mesures proposées par Nicolas Hulot[31] tandis qu'Olivier Besancenot propose des solutions alternatives, selon lui plus efficaces que celles proposées[32].

Le , au cours d'une conférence de presse au Palais de la découverte, il annonce qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle. Il déclare, au cours de cette conférence de presse relative à sa candidature, qu'il ne « supportera aucun candidat à l'élection présidentielle » laissant « l'impératif écologique au cœur de ses préoccupations ». Il déclare par ailleurs « faire confiance aux candidats à l'élection quant à leur engagement vis-à-vis du Pacte écologique ». À une question relative à son intérêt personnel pour un poste de vice-Premier ministre chargé des affaires environnementales, Nicolas Hulot déclare qu'« à ce poste nouveau, délicat, il faudrait quelqu'un qui, au-delà de ses compétences écologiques, ait une solide expérience des institutions ». Il continue à promouvoir son Pacte en rassemblant le 31 janvier ses principaux signataires et des personnes de base[33].

Au cours de la campagne, Nicolas Hulot est intervenu à plusieurs reprises pour rappeler l'exigence écologique. Les candidats, malgré la signature du pacte, ont relégué au second plan la question du réchauffement climatique et du développement durable[34].

À la suite de l'élection, une pétition intitulée « Pacte contre Hulot » est mise en ligne sur internet par ses détracteurs[35].

Candidature à la primaire écologiste de 2011

Article connexe : Primaire présidentielle écologiste de 2011.

L'animateur déclare en mars 2011, à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, être pour l'organisation d'un référendum sur le nucléaire[36], puis avoir « la conviction » que la France doit « sortir du nucléaire »[37].

Le 13 avril 2011, à Sevran en Seine-Saint-Denis, Nicolas Hulot se déclare candidat pour l'élection présidentielle de 2012[38]. Nicolas Hulot accorda également un premier entretien dans le Nouvel Observateur, paru ce même jour[39].

Le 14 avril 2011, invité de Bruno Duvic dans le 7/9 de France Inter[40], il clarifia un certain nombre de positions : sortie du nucléaire, positionnement dans le découpage politique, démission de sa fondation, revenus/royalties intégralement affectés à des ONG, etc.

Il inscrit sa démarche dans la primaire présidentielle écologiste de 2011. Lors du premier tour, il arrive deuxième avec 40,22 %, derrière Eva Joly (49,75 %), alors que les sondages le donnaient largement gagnant. Il perd au second tour face à Eva Joly, en recueillant 41,34 % des suffrages. Eva Joly devient donc la candidate officielle d'Europe Écologie Les Verts.

Par la suite, il déclare avoir voté pour le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, au premier tour de l'élection présidentielle, le trouvant plus pédagogue et plus performant qu'Éva Joly, en particulier sur les questions environnementales. Au second tour de l'élection, son choix s'orienta sur François Hollande[41].

Un écologiste controversé

Apprécié de l'opinion publique française[42],[43], Nicolas Hulot fait cependant l'objet de critiques sévères. Il est par exemple présenté par les représentants français du courant décroissant comme un homme surmédiatisé, acceptant des fonds de la part de grandes entreprises considérées comme polluantes à l'image d'EDF, Vinci ou L'Oréal. Vincent Cheynet écrit  :

« En fait, le diable en personne proposerait à Nicolas Hulot de figurer dans son comité de soutien en lui promettant de fermer le robinet en se lavant les dents que l'hélicologiste accepterait aussitôt. Ce qu'il y a de magique avec le Pacte écologique, c'est qu'il n'y a plus ni pollueurs ni pollués, ni droite ni gauche, ni bien ni mal, ni exploiteurs ni exploités, mais seulement des gentils consommateurs qui cliquent sur Internet pour sauver la planète »

 Vincent Cheynet, La Décroissance[44]

Ils estiment que le Pacte écologique proposé par Nicolas Hulot aurait contribué à exclure d'emblée le thème de l'écologie de la campagne électorale 2007, ce thème étant considéré comme « déjà traité » dès lors que les candidats avaient signé le pacte. Ils reprochent à Nicolas Hulot son absence de critique du système économique capitaliste et financier, Hulot déclarant par ailleurs « qu'il [fallait] libérer le travail »[45]. Aussi, ils lui reprochent ses liens supposés compromettants avec le monde des grands patrons. C'est pourquoi les rédacteurs de La Décroissance ont publié sur Internet un « Pacte contre Hulot »[46]. L'hebdomadaire Marianne souligne également cette contradiction – qu'il qualifie de « relations incestueuses avec le CAC 40 » – entre son discours anti-capitaliste et le généreux soutien dont il bénéficie de la part de multinationales pour produire ses émissions et documentaires[47]. D'autres personnalités politiques ont été sévèrement critiques au sujet de l'action politique de Nicolas Hulot, par exemple, Claude Allègre, ancien ministre de l'Éducation nationale, qui le traite d'« imbécile », en septembre 2009, dans le journal Nice-Matin[48], et dit dans son livre intitulé L'imposture climatique être « effrayé par sa méconnaissance de simples données de base scientifiques et par son inculture littéraire et historique », et Jean Lassalle, député MoDem, qui déclare à l'Assemblée nationale en octobre 2008  :

« Je propose simplement d’élever Nicolas Hulot au rang de père de la Nation, et même, profitant des bonnes relations qu’entretient le Président de la République avec le pape, de le canoniser. (Sourires.) Il serait en effet prudent de le mettre à l’abri de la justice, qui risque de lui demander un jour des comptes : car c’est bien l’argent des grands spéculateurs les plus pollueurs qu’il blanchit, ou verdit, dans sa fondation ! »

 Jean Lassalle, Assemblée Nationale[49]

Un éditorial de Thierry Jaccaud, paru dans L'Écologiste début 2007, analyse les propositions de Nicolas Hulot. Il les trouve trop restreintes et appelle l'animateur de télévision à aller plus loin que ce soit sur les OGM, le nucléaire, l'agriculture biologique ou la mondialisation[50].

Hervé Kempf, pour Le Monde, souligne que son film Le Syndrome du Titanic (2009) pourrait faire de Nicolas Hulot une figure qui « dérange » si ce dernier accepte de cesser d'être « gentil » et commence à critiquer les « égoïsmes de classe », ceux de l'oligarchie qui cherche à « maintenir ses intérêts et ses privilèges »[51]. L'échec public de ce film affecte beaucoup Nicolas Hulot ; dans cette période, il explique : « Je suis perdu »[52].

Un rapport parlementaire de 2011[53] épingle à son tour Nicolas Hulot et sa fondation, notant qu'« EDF est une entreprise de pointe dans le secteur nucléaire. Quant à L'Oréal, elle est classée parmi les groupes de cosmétiques dont les produits font l'objet de tests sur les animaux, au grand désarroi des opposants à la vivisection. Dès lors, comment interpréter, par exemple, la position très mesurée de Nicolas Hulot sur l'énergie nucléaire ? Quel poids donner à sa parole sur les activités principales de ses deux administrateurs ? » écrivent les députés, dont le rapport connaît un écho dans la presse et suscite des doutes sur l'opportunité d'une candidature de l'animateur / fondateur à l'élection présidentielle française de 2012.

Publications

  • Tabarly : 45 ans de défi, Pac, Paris, 1976
  • Ces enfants qui souffrent, Pac, Paris, 1978
  • Chasseurs de Pôles, Albin Michel, Paris, 1989
  • Les Chemins de traverses, JC Lattès, Paris, 1989 ; Pocket, Paris, 1990
  • États d'âme, JC Lattès, Paris, 1991 ; LGF, Paris, 1992
  • Questions de nature, Plon, Paris, 1995 ; Pocket, Paris, 1996
  • À mes risques et plaisirs, Plon, Paris, 1998 ; Pocket, Paris, 2000
  • Pour que la Terre reste humaine, Seuil, Paris, 1999 ; Seuil, coll. Points, Paris, 2001
  • Ushuaïa nature : paradis du bout du monde, Michel Lafon, Paris, 2000
  • Planète nature, Michel Lafon, Paris, 2002
  • Ushuaïa nature. Vol. 2, Voyages au cœur de l'extrême, Michel Lafon, Paris, 2003
  • Le Syndrome du Titanic, Calmann-Lévy, Paris, 2004 ; LGF, Paris, 2004
  • Écologuide de A à Z : pour les juniors, Le cherche midi, Paris, 2004
  • Ushuaïa : le grand album, Michel Lafon, Paris, 2004
  • La Terre en partage : éloge de la biodiversité, La Martinière, Paris, 2005
  • Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie (avec Pierre Rabhi), Calmann-Lévy, Paris, 2005 (ISBN 978-2-7021-3589-1)
  • Pour un pacte écologique, Calmann-Lévy, Paris, 2006 (ISBN 978-2-7021-3742-0)
  • Le Syndrome du Titanic 2, Calmann-Lévy, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7021-3960-8)
  • Parcs nationaux en France, avec Patrick Desgraupes et Michel Fonovich, Aubanel, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7006-0672-0)
  • Nos années Ushuaïa - 25 ans d'émerveillement, Éditions du Toucan, Paris, 2012 (ISBN 978-2-8100-0511-6)
  • Plus haut que mes rêves, Calmann-Lévy, Paris, 2013 (ISBN 978-2-7021-4398-8)
  • Osons !, Les liens qui libèrent, 2015 (ISBN 979-1020903198)

Films

  • Le Syndrome du Titanic, film documentaire de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, 2009

Décoration

.

Notes et références

  1. « Nicolas Hulot, radicalement vert », Le Monde, 6 octobre 2009.
  2. Le Tout-Politique, Jean-Louis Beaucarnot (généalogiste), éditions de l'Archipel, novembre 2011.
  3. Nicolas Hulot se réclame de cette parenté : « Mon grand-père était l'architecte de l'immeuble dans lequel habitait Jacques Tati. Chaque fois qu'il y avait un problème, la gardienne lui disait : « Il faut appeler Monsieur Hulot ! » Cela revenait comme un leitmotiv. Il semble que mon grand-père avait une silhouette particulière, qui a frappé Tati. Aussi, lorsqu'il a créé son célèbre personnage, il s'est souvenu du nom et a demandé l'autorisation de l'utiliser. » L'Express du 7 février 2005.
  4. La première vie de Nicolas Hulot, lexpress.fr, 13 décembre 2006
  5. (source)
  6. http://www.leparisien.fr/une/saint-lunaire-l-a-adopte-13-04-2011-1405593.php
  7. Les visiteurs du mercredi sur ina.fr
  8. « Les Pieds au mur - L'Encyclopédie des Émissions TV », sur Toutelatele.com (consulté le 25 mars 2013)
  9. Le dernier voyage de M. Hulot, Le Monde, 31/12/2011
  10. La traversée de la Manche en dirigeable à pédales, article de Libération, 28 septembre 2008, sur le site www.liberation.fr. (source AFP)
  11. Historique des dirigeables/1993, Zeppy " Continent ". du site CIEL (Compétitions Internationales d'Engins Légers).
  12. 1913-2013 un siècle de techno folies……vraiment folles, supplément à Sciences et Avenir, août 2013, p. 40 et 41.
  13. Partenaires de la fondation, consulté le 24 mai 2011.
  14. Recherche détective écolo
  15. Site de la Fondation Nicolas-Hulot
  16. Communiqué de presse du 30 janvier 2013 de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme
  17. Nicolas Hulot, Le syndrome du Titanic, Paris, Calmann-Lévy, 2004 ; Paris, LGF, 2004
  18. Id.
  19. « Conférence de presse de lancement »
  20. 20minutes.fr
  21. « François Hollande au Vatican pour reconquérir l'électorat catholique », Le Figaro, 9 janvier 2014, lire en ligne, consulté le 26 janvier 2014
  22. « Nicolas Hulot demande l’aide du pape pour sauver l’environnement », Radio Vatican, 22 novembre 2013, lire en ligne
  23. « Le pape François travaille à une encyclique sur l'écologie », Reuters, 25 janvier 2014, lire en ligne, consulté le 26 janvier 2014
  24. « Le gouvernement en ordre de bataille pour la COP21 », Le Moniteur, (lire en ligne)
  25. « "Paris climat 2015" : la diplomatie française œuvre "pour un accord historique" », France 24, (lire en ligne)
  26. « Quand Nicolas Hulot joue la carte «Yolo» », sur Libération
  27. « Nicolas Hulot a « cassé Internet » mais pas convaincu tout le monde », sur Rue89
  28. (fr) [vidéo] Break The Internet sur YouTube
  29. Appel de Nicolas Hulot sur le site de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme
  30. [PDF] pacte-ecologique-2007.org
  31. pacte-ecologique-2007.org
  32. « Nicolas Hulot renonce à se présenter à l'Élysée, après six mois de lobbying écologique », Élise Vincent, Le Monde, 23 janvier 2007, page 13
  33. L'écologie dans la campagne : Ségolène Royal face à Nicolas Hulot
  34. Pacte contre Hulot
  35. http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/61599/date/2011-03-14/article/nicolas-hulot-le-nucleaire-doit-faire-lobjet-dun-referendum/
  36. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110317.AFP6001/hulot-appelle-a-sortir-du-nucleaire-avant-peut-etre-d-entrer-en-campagne.html
  37. Déclaration de candidature sur le site de campagne
  38. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110413.OBS1229/hulot-la-transformation-ecologique-ne-se-fera-pas-avec-la-majorite-actuelle.html
  39. http://www.dailymotion.com/video/xi7t7g_nicolas-hulot_news
  40. http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/video-presidentielle-hulot-a-vote-melenchon-au-1er-tour-hollande-au-second-20-06-2012-2057715.php
  41. « Zidane reste la personnalité préférée des Français », nouvelobs.com, 24 juin 2008.
  42. « Noah reste la personnalité préférée des Français », Le Figaro, 2 août 2008.
  43. La Décroissance, no 43, octobre 2007, p 6.
  44. http://www.lejdd.fr/Chroniques/86907/
  45. « Pacte contre Hulot »
  46. « Hulot, un écolo-gauchiste héliporté », Marianne, 29 septembre 2009.
  47. « Nicolas Hulot est un imbécile, vous pouvez l'écrire. C'est une honte qu'il soit devenu le gourou de l'écologie. Il envoie les gens rouler à vélo et lui fait ses affaires en hélicoptère ». Cf. « Allègre et l'imbécile Hulot », JDD, 27 septembre 2011.
  48. Assemblée Nationale, deuxième séance du jeudi 9 octobre 2008.
  49. « Ne soyez pas timide, M. Hulot ! », L'Écologiste, no 21, décembre 2006-mars 2007, p. 3.
  50. « Nicolas Hulot et l’oligarchie », sur www.reporterre.net (consulté le 23 décembre 2010)
  51. « Entretien : Nicolas Hulot, pourquoi êtes-vous perdu ? », sur www.reporterre.net (consulté le 24 décembre 2010)
  52. Rapport parlementaire du 2 février 2011.
  53. Décret du 13 juillet 2015 portant promotion

Voir aussi

Bibliographie

  • Bérengère Bonte, Sain Nicolas, éditions du Moment, 2010. (ISBN 978-2-35417-085-1)

Articles connexes

Liens externes

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