Guatemala
Guatémala
República de Guatemala (es)
![]() Drapeau du Guatemala |
![]() Emblème du Guatemala |
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Devise nationale | Libre, crezca, fecundo. |
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Hymne national | Guatemala Feliz |
Forme de l'État | République |
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Président | Alejandro Maldonado Aguirre |
Vice-président | Juan Alfonso Fuentes Soria |
Langues officielles | Espagnol |
Capitale |
Plus grande ville | Guatemala |
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Superficie totale |
108 890 km2 (classé 104e) |
Superficie en eau | 0,4 % |
Fuseau horaire | UTC -6 |
Indépendance | De l'Espagne |
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Date |
Gentilé | Guatémaltèque |
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Population totale (2010) |
14,341,000[1] hab. (classé 69e) |
Densité | 127 hab./km2 |
IDH (2004) | 0,673 (moyen) (117e) |
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Monnaie |
Quetzal[2] ( ) |
Code ISO 3166-1 |
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Domaine Internet | .gt |
Indicatif téléphonique | +502 |
Le Guatemala ou Guatémala[3], en forme longue la République du Guatemala ou la République du Guatémala, en espagnol República de Guatemala, en allemand Republik Guatemala, en russe Гватема́ла ou Респу́блика Гватема́ла, est un pays d'Amérique centrale entouré par le Mexique, le Belize, la mer des Caraïbes, le Honduras, le Salvador et l'océan Pacifique. Il fait partie de l'Amérique latine (la langue officielle est l'espagnol). Son nom vient du mot nahuatl Cuauhtēmallān, qui peut se traduire par « Lieu rempli d'arbres[4]» et signifie peut-être « Pays des K'iche' ». Sa monnaie nationale est le quetzal, faisant référence à l’oiseau sacré dont les Mayas utilisaient les longues plumes de la queue comme objets de luxe.
Histoire
La civilisation maya est apparue environ 1 000 ans avant l'ère chrétienne. Elle s'est développée dans presque tout le Guatemala actuel. Pedro de Alvarado, un conquistador espagnol, détruisit et soumit brutalement les peuples mayas d'Amérique centrale entre 1523 et 1527.
Époque maya
La civilisation maya a prospéré dans la plupart de ce qui est maintenant le Guatemala et les régions environnantes pendant environ 2000 ans avant l'arrivée des Espagnols. Son histoire est divisée en trois périodes: pré-classiques, classiques et post-classiques, toujours pendant la période classique où la civilisation a ses principales avancées scientifiques et culturelles. La plupart des grandes villes mayas de la région de Peten et les basses terres du nord du Guatemala ont été abandonnées autour de 1000 a. C. Le calendrier maya selon les historiens, était plus précis que le calendrier grégorien que nous utilisons aujourd'hui.
Époque coloniale
Pendant la période coloniale, qui a duré près de 300 ans, le Guatemala était un Capitainerie générale (Capitainerie générale du Guatemala). Il s'étend de la région de Soconusco au sud du Mexique (Chiapas) - au Costa Rica. Les (espagnol: encomiendas) voulaient christianiser les groupes autochtones, qui ont été employés comme esclaves jusqu'à leur anéantissement. Cet esclavage a été aboli par l'intervention de l'évêque Fray Bartolomé de las Casas.
La première capitale espagnole du Royaume du Guatemala était Iximche. La guerre contre les indigènes Kaqchikel tua de nombreux indigènes. Plus tard, une autre a été fondée dans la vallée de Panchoy, appelée Santiago de los Caballeros (actuellement Antigua Guatemala).
Indépendance du Guatemala
Entre 1807 et 1808, l’Espagne est envahie par Napoléon et est annexée à l’empire de ce dernier. La royauté est retirée à Charles IV ainsi qu’à son successeur légitime, Ferdinand VII. Bonaparte remit plutôt le pouvoir de l’Espagne entre les mains de son frère, Joseph Bonaparte.
Soucieux de continuer de prêter allégeance à leur véritable souverain, Ferdinand VII, et inquiets devant la menace de Napoléon, qui ne cache pas ses intentions d’étendre son pouvoir sur les colonies espagnoles d’Amérique, une vaste campagne contre l’occupation française voit le jour dans le royaume.
Les colons espagnols d’Amérique décidèrent de destituer les autorités espagnoles en les remplaçant par des gouvernements substituts dans le but de refréner les envies de Bonaparte et d’exercer le pouvoir pendant l’absence du roi légitime. À ce moment-ci, certains parlaient d’indépendance, mais cet avis n’était pas partagé par tous. « Plusieurs se seraient contentés d’une plus grande autonomie à l’intérieur de l’empire » [5].
Même si l’Espagne se retrouvait sous le contrôle de l’empire français, une ville au sud du pays y échappait, Cadix. Cette ville était dominée par des libéraux, désireux de mettre un terme à l’absolutisme. Ces dirigeants provoquèrent des élections à Cadix pour former un congrès qui serait constitué de députés en provenance de tous les territoires espagnols, y compris ceux situés en Amérique [6]. «Les députés hispano-américains participèrent activement aux débats, contribuant à rédiger la constitution de 1812» [7]. La constitution de Cadix s’inspirait des grands principes de la Révolution française de 1789, tels que la souveraineté nationale, la séparation des pouvoirs, la division administrative du pays en provinces et le droit de propriété ou l’égalité [8]. On voit grâce à cela apparaître la première forme de démocratie en Amérique, où le droit de vote est accordé à tous les hommes, y compris les indigènes [7].
Confrontations entre libéraux et conservateurs
La constitution fut acclamée par les patriotes libéraux d’Amérique centrale [7], mais José de Bustamante y Gerra, gouverneur du Guatemala et président de l’audience, ainsi que Ramon Casaus y Torres, le nouvel évêque, y étaient farouchement opposés. Le gouverneur tenta de l’entraver d’ailleurs du mieux qu’il put. En revanche, lorsqu’en mars 1814 le roi Ferdinand VII récupéra le pouvoir, il décida par la suite d’abolir la constitution qui créa une vague répressive contre les libéraux. Ainsi, les événements de Cadix n’arrêtèrent pas la marche vers l’indépendance.
En effet, en 1820, une rébellion libérale, dirigée par le général Riego, menaça sérieusement l'absolutisme de Ferdinand VII et le contraignit à annuler l’abolition de la constitution de 1812 [9]. La restauration de la constitution en 1820 permit à la politique centraméricaine d’être plus populaire auprès du peuple et fit émerger différentes factions qui par la suite formèrent les bases des pouvoirs libéraux et conservateurs qui se succédèrent au fil de l’histoire de l’Amérique centrale [10].

C’est l’instabilité de la métropole qui poussa les anciennes colonies américaines à revendiquer leur autonomie face à l’Espagne en 1808 [11]. Le capitaine général Gabino Gaínza devint l’un des atouts majeurs dans l’indépendance. En effet, il agit comme un pont entre les pouvoirs en place et les indépendantistes. C’est lui qui organisa le 15 septembre 1821 un séminaire pour parler avec les autorités de la possibilité d’indépendance qui s’offrait à la Capitainerie générale du Guatemala. À force de débats portant sur l’indépendance immédiate ou le statu quo en attendant le résultat de l’indépendance mexicaine, la décision fut prise et concrétisée par la signature de la déclaration d’Indépendance d’Amérique centrale. L’Amérique centrale obtint alors son indépendance [12].

L'annexion au Mexique
[8]. Par la suite, en 1821, alors que le Mexique vient d’obtenir son indépendance, Gabino Gaínza insiste auprès des autorités pour que les territoires qui formaient la Capitainerie générale du Guatemala avant l’indépendance s’intègrent dans l’empire mexicain d’Iturbide [12]. Il se laisse convaincre par les arguments d'Iturbide, « un général de l’armée espagnole qui devint plus tard empereur du Mexique » [13]. Ces arguments montrent que « l’Amérique centrale n’est pas encore prête à former une république indépendante » [12]. Il y eut consultation des différentes provinces et villes pendant cette opération. Puis, malgré quelques refus de certaines d’entre elles, l’annexion à l’empire mexicain fut décidée [12]. C’est ainsi que, « [moins] de quatre mois plus tard, le 5 janvier 1822, Gainza et un groupe d’aristocrates décrètent de leur propre chef l’annexion de l’Amérique centrale à l’empire mexicain d’Augustin Iturbide» [14].
Iturbide se révèle être un incapable dans son rôle d’empereur et vide les caisses du Trésor public. En 1823, Iturbide est finalement renversé par Santa Anna et est condamné à l’exil [15]. « [Sous] la pression des libéraux, Fisola[, un général mexicain] convoque le Congrès. Le 1er juillet 1823, c’est la proclamation de la seconde indépendance de l’Amérique centrale» [16] et c’est ainsi que nait la Fédération de l’Amérique centrale.
Une charte appelée Constitution fédérale des Provinces-Unies, qui touche le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le Costa Rica et le Nicaragua, est instaurée le 22 novembre 1824. Elle explique quelques formalités, dont la façon que les différents pouvoirs sont distribués au sein de la Fédération [16]. Selon cette charte, « la Fédération est gouvernée par un président, mais le chef de chaque État conserve une grande liberté d’action » [16].
La désunion de la fédération d'Amérique centrale
Du fait que cette Fédération présente différentes idéologies politiques, il s’ensuit de nombreux conflits. Il y a d’ailleurs à cet effet plusieurs conflits entre les autorités fédérales et provinciales qui ont eu lieu, prenons par exemple l’emprisonnement du chef d’État du Guatemala, Burrundia, en 1825 par le président Arce, qui amena beaucoup de tensions, suivie de la prise d’armes du Salvador au nom de la légalité [17]. « La Fédération centraméricaine reposait sur une Constitution relativement déséquilibrée qui ne laissait que très peu de moyens financiers et d’autorité à son Président. Surtout, les pouvoirs respectifs des États membres et de la Fédération n’étaient pas clairement définis » [18].
En 1839, une rébellion orchestrée par Rafael Carrera contre le président du Honduras Francisco Morazán renverse le gouvernement en place. C’est à la fin du mandat du président en 1839 et en 1842, à la mort de Morazán, qui fut tué à cause de sa politique autoritaire, que la Fédération se disloqua pour donner lieu à cinq pays bien indépendants, soit le Guatemala, le Honduras, le Salvador, le Nicaragua et le Costa Rica [17],[19].
Durant près d'un siècle, nombre de dictateurs se succédèrent et favorisèrent les immigrants européens et les intérêts nord-américains. Les Amérindiens se virent spoliés de leurs exploitations et durent se réfugier vers les terres arides du nord.
Le Guatemala est alors le premier producteur de bananes et de fruits tropicaux des Caraïbes, son unique ressource, mais l'essentiel de ses terres et de son économie (chemins de fer, courrier postal, etc.) sont aux mains de la United Fruit Company, qui s'installa en 1901 dans le pays[20],[21].
Colonisation belge de 1844
La colonisation belge a commencé avec le navire de l'expédition envoyée par le roi Léopold Ier de Belgique en 1842. Lorsque les Belges ont observé les ressources naturelles possédées par la région d'Izabal, il a décidé d'installer à Santo Tomas de Castilla plusieurs colons pour construire des infrastructures dans la région; le gouvernement a donné la région pour la vie en échange de la société à payer seize mille dollars chaque année au gouvernement du Guatemala.
En 1844, le quartier de Santo Tomas de Castilla a été colonisée par la Communauté de l'Union, parrainé par la colonisation belge des sociétés le gouvernement de l'État du Guatemala, avait donné le quartier de Santo Tomas à cette société par décret l' Assemblée constituante du Guatemala sur le 4 mai 1843. Les colons ont dû se convertir au catholicisme et devenir des citoyens guatémaltèques, mais ils ont eu le privilège d'avoir leur propre gouvernement.
Toutefois, pour 1850, la colonie avait déjà échoué en raison de la région inhospitalière et les colons belges avaient été dispersés dans la République du Guatemala.
La colonisation allemande
Les premiers colons allemands sont arrivés au milieu du XIXe siècle. Rapidement, des colons allemands acquièrent des terres et exploitent dans les plantations de café dans le Alta Verapaz et Quetzaltenango. Cobán devient un centre important pour les colons allemands. Les autres cultures que les allemands développent sont le thé, le cacao et la vanille. Bien que la plupart des Allemands soient allés à Cobán, d'autres sont allés à San Juan Chamelco et Quetzaltenango.
Rodolfo Dieseldorff était le premier allemand à arriver au Guatemala, vers 1863. il a apporté de nouvelles techniques et des changements notables dans les cultures commerciales et architecturales du pays. L'envoi d'une lettre en Allemagne a provoqué une vague d'allemands au Guatemala. Plus tard, il a invité toute sa famille à vivre au Guatemala. À la fin de sa longue carrière en mer, Rodolfo Dieseldorff choisi comme cité Gualán, Zacapa. Il a expérimenté la culture du coton, mais les maladies ont détruit sa récolte. Cela lui contraint de chercher d'autres voies et a commencé un nouveau projet dans le commerce, qui l'a conduit à Alta Verapaz, où il s'y installa. Les descendants de cette famille ont encore plusieurs fermes dans Alta Verapaz où le café y est encore cultivé. [22]
Le livre Les Allemands au Guatemala, 1828-1944 par Regina Wagner, a attiré des Allemands à Verapaz pour son "isolation naturelle, son climat doux et son sol fertile, et ses possibilités de développement agricole et commercial." À la fin de 1890, les deux tiers de la production de café dans cette région était entre les mains des Allemands. [23]
Avec le temps, l'économie de Quetzaltenango est devenu entièrement dirigée par les Allemands, et a formé son propre monde dans Quetzaltenango, organisé dans une communauté très unie et solidaire.
Allemands guatémaltèques

- Jacobo Arbenz Guzmán, président du Guatemala (1951-1954).
- Arabella Arbenz (en) actrice et modèle.
- Eduardo Suger (en) politicien. D'ascendance allemande et suisse.
- Alfred Jensen (en) , peintre abstrait.
- Gert Rosenthal , diplomate.
- Soluna Samay, chanteuse d'ascendance danoise et allemande.
- Dieter Lehnhoff, chef d'orchestre.
- Oscar Archila Euler, journaliste et photographe.
- Maria Elena Hiver ( Winter Nana ), en 1960, elle a remporté un concours national, India Bonita ; elle est d'ascendance allemande et Quiché.
- Fritz García Gallont (en), maire de la ville de Guatemala (2000-2004). Il est d'ascendance allemande et suisse.
- Álvaro Arzú, ancien président du Guatemala (1996-2000), maire de Guatemala City (2004-présent). Il est d'ascendance allemande et espagnole.
- Otto Langmann (en), pasteur évangélique nazi, théologien et ambassadeur en Uruguay.
Operation PBSUCCESS
L'opération PBSUCCESS (début 1953 – fin 1954) est une opération secrète organisée par la Central Intelligence Agency pour renverser le président du Guatemala Jacobo Arbenz Guzmán, démocratiquement élu. Le gouvernement d’Arbenz projetait des nouvelles réformes que les services de renseignement des États-Unis jugeaient de nature communiste. La CIA et l’administration Eisenhower craignaient l’instauration d’une tête de pont soviétique de l’ouest, dans le contexte du maccarthysme intensément anti-communiste de l’époque. Arbenz a été l’instigateur d'une réforme agraire menaçant notamment la multinationale américaine United Fruit Company, dont Allen Dulles (directeur de la CIA de 1953 à 1961) était actionnaire, qui avait de gros intérêts au Guatemala et faisait pression à des niveaux variés du gouvernement américain pour une action contre Arbenz en réplique à son expropriation.
La révolution des années quarante
En 1945, Juan José Arévalo, le président nouvellement élu, instaure une nouvelle ère d'investissements sociaux, ainsi qu'un code du travail et le droit de grève. En juin 1954, son successeur Jacobo Arbenz Guzmán instaure une taxe sur les exportations et décide une réforme agraire (le Décret 900) qui oblige entre autres la United Fruit Company à céder une partie importante de ses terres en friche.
Un coup d'État est mis sur pied lors d’une réunion entre le Président Eisenhower et les frères Dulles. Allen Dulles est le numéro un de la CIA, son frère John Foster Dulles dirige le Département d'État. Par ailleurs, les frères Dulles sont actionnaires de United Fruit et ont travaillé pour un cabinet qui représentait les intérêts de cette société. Ainsi, la CIA renverse Arbenz Guzman et installe à sa place une junte militaire dirigée par le général Carlos Castillo Armas.
Le conflit armé entre 1960-1996
Durant les années suivantes, la résistance paysanne tentera tant bien que mal de s'organiser. Dans les années 1960, un mouvement de guérilla s'organise, regroupant idéologues de gauche, plusieurs officiers rebelles ainsi que de nombreux paysans.
En 1982, le général Efraín Ríos Montt fait un coup d'État. Peu de temps après son arrivée au pouvoir, il met en place les patrouilles d'autodéfense civiles (PAC), miliciens recrutés de force par l'armée et ayant comme objectif d'éradiquer la guérilla. Le général met en action sa politique de la « terre brûlée » : ainsi, 440 villages seront complètement rasés, près de 200 000 Mayas seront massacrés[24]> ou encore jetés d'hélicoptères dans l'océan Pacifique. 40 000 réfugiés fuient vers le Mexique. La guérilla réagit en fondant un mouvement armé, l'URNG (Union révolutionnaire nationale guatémaltèque). Le conflit prend alors des allures de guerre civile (voir conflit armé guatémaltèque). Il est renversé par un autre militaire, Óscar Humberto Mejía Victores, en 1983.

En 1985, l'élection du président démocrate-chrétien Vinicio Cerezo Arévalo remet le pouvoir aux mains des citoyens. Son successeur, Jorge Serrano, fomente un nouveau coup d'État mais est finalement destitué peu de temps après et remplacé par Ramiro de León Carpio, qui à ce moment-là occupait la charge d'ombudsman et qui est nommé par le Parlement pour compléter la période présidentielle de M. Serrano. Cette procédure n'était pas parfaitement constitutionnelle, mais le pays était tombé dans un vide juridique car la Constitution ne prévoyait pas la situation dans laquelle ni le président ni le vice-président (tous les deux s'étant enfuis du pays après l'échec du coup en démissionnant de leurs postes) n'était en mesure de prendre en charge la présidence.
Rigoberta Menchú a reçu le prix Nobel de la paix en 1992, « en reconnaissance de son travail pour la justice sociale et la réconciliation ethno-culturelle basées sur le respect pour les droits des peuples autochtones ».
Accords de paix
Le , un accord historique est signé avec la guérilla et le conflit prend fin. Alvaro Arzu devient président en 1996. Des élections démocratiques sont organisées en 1999. Le mandat présidentiel d'Alfonso Portillo débute le . Óscar Rafael Berger Perdomo accède au pouvoir dès 2004, à la tête d'un parti conservateur.
Après les accords de paix
En 2008, Álvaro Colom prend la tête de l'État face au général Otto Pérez Molina qui sera finalement élu le 6 novembre 2011 avec 53,76 % des voix.
Affaire de corruption La Línea
Le , la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala déclenche une vaste opération anti-corruption et met à jour l'affaire de corruption La Línea, contrebande douanière dans laquelle est notamment impliquée la vice-présidente du Guatemala, Roxana Baldetti.

Ces révélations contribueront à sa démission et au déclenchement de vastes mouvements citoyens de protestation contre la corruption au Guatemala[25] qui s'organisent via les réseaux sociaux et manifestent massivement à partir du . Les manifestants demandent la démission de l'actuel président Otto Pérez Molina et s'opposent à la candidature aux prochaines élections présidentielles de 2015 du candidat Manuel Baldizón soupçonné de corruption et de pratiques populistes et totalitaires[26]. Dans les faits, la campagne conduite par le parti qu'il représente s'entache de violences contre ses opposants[27],[28].
La naissance de ces mobilisations grâce aux réseaux sociaux constitue une nouveauté inédite et notable en Amérique latine[29]. Les manifestations s'organisent autour du hashtag « Renuncia ya » (démission maintenant) sur Facebook et Twitter qui fédère l'indignation citoyenne[30].
Le , ce sont 17 reponsables publics qui sont emprisonnés pour avoir organisé à leur profit le détournement de 15,18 millions de dollars au travers de contrats trafiqués avec diverses organisations publiques dont la sécurité sociale du Guatemala[31].
Le la vice-présidente déchue, Roxana Baldetti est emprisonnée. Le même jour, le ministère public et la Commission internationale contre l'impunité au Guatemala accusent le président Otto Pérez Molina d'être le principal responsable du réseau de contrebande[32].
Le le congrès vote le retrait de l'immunité[33] du président Otto Pérez Molina. Le celui-ci fait l'objet d'un mandat d'arrêt[34]. Il annonce sa démission dans la nuit du au [35]. Après une première audience il est placé en détention provisoire dans la prison militaire de matamoros[36].
Politique
Le Guatemala est une République présidentielle démocratique[37]. Les élections législatives et présidentielles ont lieu tous les 4 ans en même temps. Le président est à la fois le chef de l'État et le chef du gouvernement. Le président et les ministres qu'il nomme sont à la tête du pouvoir exécutif. Le législatif n'est composé que d'une seule chambre comptant 113 députés.
Subdivisions

Le Guatemala est divisé en 22 départements :
- Alta Verapaz
- Baja Verapaz
- Chimaltenango
- Chiquimula
- El Petén
- El Progreso
- Quiché
- Escuintla
- Guatemala
- Huehuetenango
- Izabal
- Jalapa
- Jutiapa
- Quetzaltenango
- Retalhuleu
- Sacatepéquez
- San Marcos
- Santa Rosa
- Sololá
- Suchitepéquez
- Totonicapán
- Zacapa
Géographie

Le Guatemala est un pays montagneux, sauf le long de côtes où l'on trouve des plaines. Le climat est tropical, quoique plus tempéré en altitude. La plupart des grandes villes sont situées dans le sud. Parmi elles, citons Guatemala, Antigua, Quetzaltenango et Escuintla. Le grand lac Izabal est situé près de la côte de la mer des Caraïbes.
- Données géographiques :
- Superficie : 108 890 km2
- Densité : 125,6 hab./km2
- Littoral : 400 km
- Altitude minimale : 0 m (océans Atlantique et Pacifique)
- Altitude maximale : 4 211 m (volcan Tajumulco)
Frontières terrestres et maritimes
Le Guatemala possède 1 687 km de frontières (classé 95e), dont[38] :
- À l'ouest et au nord : 962 km avec le Mexique
- À l'est : 266 km avec le Belize
- Au sud-est : 256 km avec le Honduras
- Au sud-est : 203 km avec le Salvador
- À l'est : mer des Caraïbes
- Au sud : océan Pacifique
Villes principales

- Ciudad de Guatemala
- Quetzaltenango
- Escuintla
- Mazatenango
- Retalhuleu
- Puerto Barrios
- Antigua
- Cobán
- Flores
- Chiquimula
Climat
Situé entre les 16e et 13e parallèles nord, le Guatemala a un régime tropical dans le Petén (à l'ouest de Belize) et dans les plaines côtières, plus larges en bordure de l'Atlantique que le long du Pacifique. Les régions montagneuses couvrent environ la moitié du territoire et bénéficient d'un climat tempéré, variant en fonction de l'altitude.
La pluviosité est variable due à la proximité de deux océans, avec une saison sèche bien marquée de novembre à avril. De mai à novembre, des pluies torrentielles s'abattent sur le pays.
Société
Démographie
En 2010, la population du Guatemala est de 14 341 000 habitants[39]. La majorité des Guatémaltèques vit dans des zones rurales (51 %) et le reste vit dans des zones urbaines.
41,56 % de la population est âgée de 0 à 14 ans, 54,12 % a entre 25 et 54 ans et 4,32 % a plus de 65 ans. La plupart de la population est de sexe féminin (53 %) et 47 % sont des hommes. L'espérance de vie est plus élevée chez les femmes (77 ans) que chez les hommes (67 ans), soit 72 ans pour l'ensemble de la population, une des plus faibles en Amérique latine. La pauvreté a été réduite de 56,7% en 2000 à 51,4% en 2010, et d'être le troisième plus pauvre pays de la région, est actuellement la cinquième. Le Guatemala est l'un des pays les plus violents d'Amérique latine, derrière le Mexique et le Venezuela, avec 16 personnes tuées par jour en moyenne[40]. Plus de 2 millions de personnes vivent dans la capitale, et on estime que près de 1 million de Guatémaltèques vivent à l'étranger[41]. Le taux de natalité au Guatemala est le plus élevé en Amérique latine, bien qu'en diminution, passant de 4,72 % en 2001 à 3,91 % en 2011. Le taux de mortalité est de 6,6 %.
Groupes ethniques
La société guatémaltèque est comme bien d'autres en Amérique latine, pluri-ethnique. Historiquement, le pays était habité par les Mayas, mais avec l'arrivée des colonisateurs espagnols, les deux races ont été mélangés au fil du temps, et aujourd'hui la race prédominante du pays est un mélange des deux races est appelé à partir de la colonie race métisse. Un recensement réalisé par les colons espagnols au Guatemala en 1793, révèle qu'à cette époque les deux tiers de la population est indigène (où 29 % d'eux parlait espagnol), suivie par les métis avec 30 %, et un certain nombre petite minorité de colons espagnols 3 % et marchands Anglais et allemands 1 %[42]. Au XIXe siècle, le Guatemala a été influencée par les immigrants européens principalement allemands, britanniques, italiens, françaises et espagnols post-coloniales, est également arrivé les immigrants en moindre mesure: chinois, japonais, arabes et jamaïcaine. Aujourd'hui, le principal groupe ethnographique du Guatemala est composé de Métis (appelés localement « Ladinos ») et de Blancs d'origine européenne. 42 % de Métis, 20 % de Blancs et dominent l'économie guatémaltèque. Les Amérindiens représentent environ 39 % de la population et les Noirs moins de 1%, et sont ceux qui souffrent plus de la pauvreté et l'analphabétisme. La pauvreté touche 52 % de la population et l'analphabétisme est de 24,2 %. Les Amérindiens sont principalement Mayas et, dans une moindre mesure, Xincas.
Génétique
Une étude menée par Patterns géographiques de Génome mélange dans métis latino-américains, PLoS Genetics, a constaté que la composition génétique des métis du Guatemala est de 70,7 % amérindienne, 24,1 % européenne, et moins de 5 % africaine ou asiatique[43].
Métis
Blancs Guatémaltèques
Une étude nationale estime que 18,5 % de la population du Guatemala en 2010-2012 sont Blancs Guatemaltèques. Ils descendent en majorité d'Allemands. Il y a même des descendants canadiens et américains[44].

Entre le XIXe et XXe siècles, le Guatemala voit une immigration massive en provenance d'Allemagne, de Belgique, d'Italie, d'Espagne, de France, d'Angleterre et du Danemark (arrivés avec les Allemands) ainsi que de la Suisse, des Pays-Bas, des pays scandinaves (la Suède et la Norvège comme le père du Kjell Eugenio Laugerud García ) ou même d'Irlande.
Au milieu et à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, une nouvelle immigration en provenance de Russie, de Pologne et de Grèce arrive dans le pays, en leur donnant des fermes, des terres de café, vignobles dans les domaines de Cobán, Carlos V, Zacapa, Guatemala City (qui ont également fait des hôtels, restaurants et des banques dont VTB Vnechtorgbank qui est une banque russe Внешторгбанк (ВТБ) VTB ), Quetzaltenango, Chiquimula, El Progreso et dans d'autres lieux.
En 1940, les Guatémaltèques d'origine européenne avaient atteint 30 %, devenant la majorité dans la capitale et dans l'est du pays. Lors de la chute d'immigration européenne, le pourcentage de Blancs a beaucoup baissé, d'où le chiffre de 13 % de Blancs en 1980. Toutefois, lorsque la guerre civile a décimé de nombreuses familles non-blanches, le pourcentage a de nouveau augmenté, même si beaucoup sont issus de métissage[45].
Peuples indigènes
La civilisation maya est apparue environ 1 000 ans avant l'ère chrétienne. Elle s'est développée dans presque tout le Guatemala. Toutefois, la plupart des villes de l'époque classique de la région de Petén, située dans les plaines du nord, furent abandonnées vers l'an 1 000 après Jésus-Christ. En revanche, les États installés dans les plateaux du centre du pays continuèrent à prospérer jusqu'à l'arrivée des Espagnols. Les troupes espagnoles menées par Pedro de Alvarado détruisirent et soumirent brutalement ces États entre 1523 et 1524, grâce à leur supériorité technologique et aux antagonismes entre royaumes mayas des Hautes-Terres du Guatemala[46] ; protégé par son relatif isolement dans la jungle du Petén, le dernier État maya, le royaume itzá de Tayasal, ne succomba aux Espagnols qu'après la deuxième guerre du Tayasal, en 1697[47].
Les indigènes qui habitaient les hautes terres du Guatemala, comme les Cakchiquel, les Mam, les Quiché et les Tzutujil constituent encore une part importante de la population nationale.
Langues

Voir aussi Langues mayas
L'espagnol est la langue officielle, bien qu'elle soit utilisée comme seconde langue par certains groupes ethniques au sein du pays. Il ya vingt langues mayas différentes, elles sont parlées dans les zones rurales. Une langue non-maya amérindienne, xinca, parlée dans le sud-est du pays et une langue africaine-américaine, Garifuna, parlée dans la côte de l'Atlantique (Izabal).
L'espagnol est la seule langue officielle au Guatemala (60 %) ; cependant, les autochtones ne la comprennent pas tous.
Au Guatemala, l'allemand est aussi parlé dans certaines parties de Zacapa, Santa Rosa et Baja Verapaz ; les Allemands sont arrivés au Guatemala par l'ouverture du président Justo Rufino Barrios en 1885 par le morcellement des lois. Ils ont donné une importance à la culture du café. Ces Allemands sont venus du sud et certains de l'ouest de l'Allemagne. Au XIXe siècle et au début du XXe, d'autres migrations au Guatemala ont eu lieu : comme des Italiens, Espagnols, Allemands, Français, Sud-Coréens, Russes et même Japonais. Tous ont enrichi la culture guatémaltèque autour de la gastronomie, d'affaires, d'inventions, etc.
Le Guatemala est le quatrième pays d'Amérique latine où est parlé l'anglais. Bien qu'au Guatemala seulement 5% de la population parle cette langue, la société suédoise Education First, place le pays à la 4e place en Amérique latine dans la connaissance de cette langue.
Langues mayas
Depuis les accords de paix de décembre 1996, la Constitution est disponible dans les quatre langues les plus parlées après l'espagnol, soit le quiché, le mam, le cakchiquel et le kekchi. De plus, des documents officiels sont traduits dans certains des 23 dialectes :
- Achi - 85 552 locuteurs (1990 & 2000)
- Awakateko - 18 000 locuteurs (1998)
- Cakchiquel - 452 900 locuteurs (1990, 1991, 1993, 1997, 1998 & 2000)
- Ch'orti' - 30 000 locuteurs (2000)
- Chuj - 22 130 locuteurs (1991)
- Itzá - 1 800 locuteurs (2001)
- Ixil - 69 000 locuteurs (1986, 1991 & 1998)
- Jacalteco - 88 700 locuteurs (1998)
- K'iche' - 2 083 026 locuteurs (1991, 1994 & 2000)
- Q'eqchi' - 400 000 locuteurs (1998)
- Mam - 360 279 locuteurs (1992, 1998 & 2000)
- Nebajixil
- Poqomam - 49 010 locuteurs (1990)
- Poqomchi' - 50 000 locuteurs (1998)
- Q'anjob'al - 77 700 locuteurs (1998)
- Sakapulteko - 36 823 locuteurs (1991)
- Sipakapense - 8 000 locuteurs (2000)
- Tacaneco - 20 000 locuteurs (1991)
- Tektiteko - 1 265 locuteurs (2000)
- Tzutujil - 83 800 locuteurs (1998)
- Uspanteko - 3 000 locuteurs (1998)
- Yucatec - 2 600 locuteurs (1990)
Langues disparues
- Chicomuceltec - 100 locuteurs (1982)
- Xinca - 75 locuteurs
Langue caraïbe
Les Garifunas, qui descendent d'esclaves importés d'Afrique Noire au moment de la colonisation, sont présents le long de la côte atlantique depuis le sud de la péninsule du Yucatan au Mexique jusqu'au Honduras, en passant par le Guatemala et le Belize.
- Garifuna - 16 700 locuteurs
Religions

Selon un rapport sur la liberté religieuse en 2010, la principale religion est le Christianisme, qui représente 85 % de la population, dont 46 % est catholique, 38 % est évangélique et 1 % est autre chrétien. Le rapport indique également que 14 % ont aucune affiliation religieuse (les athées, les agnostiques, etc.) et 1 % sont inclus les autres religions[48].
Le Guatemala est un pays catholique, bien que les années précédentes était la religion de la majorité de la population, mais sont diminuant pour la croissance des églises protestantes. Il ya nombreux de éléments des traditions locales y ont été introduits au le Catholicisme pour former ce que l'on appelle maintenant un syncrétisme maya.
Avec environ 300 000 personnes, le Guatemala comprend la plus importante communauté orthodoxe d'Amérique latine. D'autres communautés religieuses comme les adventistes, les musulmans, les Juifs, les mormons, les croyances mayas et les Témoins de Jéhovah sont également présentes.
Migration
Population étrangère au Guatemala[49]. | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
No. | Pays | Hab. | |||||
1 | ![]() | 50 000 | |||||
2 | ![]() | 11 484 | |||||
3 | ![]() | 10 000 | |||||
4 | ![]() | 9 311 | |||||
5 | ![]() | 5 604 | |||||
6 | ![]() | 5 491 | |||||
7 | ![]() | 5 417 | |||||
8 | ![]() | 5 000 | |||||
9 | ![]() | 1 800 | |||||
10 | ![]() | 0 950 | |||||
11 | ![]() | 0 906 | |||||
12 | ![]() | 0 900 | |||||
13 | ![]() | 0 824 | |||||
14 | ![]() | 0 750 | |||||
15 | ![]() | 0 273 | |||||
16 | Autres | 9 489 | |||||
Pays | Habitants | Année |
---|---|---|
![]() |
480,665[50] – 1,489,426[51] | 2000-2006 |
![]() |
23,529[51] – 190,000 | 2006-2010 |
![]() |
14,253[51] – 34,665[52] | 2006-2010 |
![]() |
10,693[51] | 2006 |
![]() |
5,989[51] | 2006 |
![]() |
5,172[51] | 2006 |
![]() |
4,209[51] | 2006 |
![]() |
2,491[51] – 5,000[53] | 2006-2010 |
![]() |
1,088[54] | 2013 |
Autres | 13,000 |
Émigration:
Les difficultés d'ordre économique, politique ou climatique ont conduit nombre de Guatémaltèques à émigrer (légalement ou non) vers les pays du Nord, plus riches : Mexique, mais surtout États-Unis et Canada. Ce phénomène a été particulièrement important pendant les années sombres du conflit armé guatémaltèque (1960-1996) mais tend à se stabiliser du fait de la reprise économique du début des années 2010 ainsi que du fait du durcissement des lois sur l'immigration dans des pays tels que le Belize et le Nicaragua.
La migration saisonnière pour des raisons économiques des Guatémaltèques vers les zones frontalières du Mexique reste très importante actuellement : à peu près 100 000 personnes migrent chaque année vers le Yucatan pour prendre des places de domestiques, occuper des emplois dans la construction ou devenir vendeurs d’artisanat.
Si les migrations intérieures assurent, en général, la survie, en revanche l’émigration vers l’étranger, en particulier vers les États-Unis, entraîne un saut qualitatif, économique et social, que l’on constate au bout de quelques années de séjour dans le pays. Plus de 500 000 Guatémaltèques y résident -surtout en Californie, au Texas, en Floride, à New York, en Arizona et dans l'Illinois- et 60% sont illégaux. Le chiffre total équivaut à 10% de la population guatémaltèque et fait des Guatémaltèques le troisième groupe latino-américain aux États-Unis (après les Mexicains et les Honduriens). 94% des immigrants envoient des fonds pour un montant qui représente 12% du PIB du Guatemala et qui bénéficie à 30% de la population. Cette immigration est surtout constituée de main d’œuvre peu qualifiée.
Immigration:
- Au XIXe siècle
Au XIXe siècle, il y avait une vague d'immigrants européens, en particulier les Allemands, qui possédaient leurs propres exploitations de café et sucre dans les régions montagneuses du pays, sont également arrivés Espagnols, Français, Italiens, Belges et autres.
À la fin du XIXe siècle, les immigrants chrétiens orthodoxes de la Terre Sainte et du Liban sont arrivés au Guatemala. Au début du XXe siècle, comparé à la vague d'immigrants allemands, une vague "mineure" certes mais tout de même présente, d'immigrants russes et grecs sont venus au Guatemala. Ces chrétiens orthodoxes se sont imposés avec leurs familles dans leur nouveau pays et ont conservé leur foi et les traditions orthodoxe[55].
- Au XXe siècle
Dès le début du XXe siècle, se voit arriver des Européens, notamment après la Première Guerre mondiale. Les Allemands constituent alors la majorité des immigrants au Guatemala, et certains sont membres du parti nazi dans les années 1930[56]. Des réfugiés venant de Grèce, de Pologne, de Russie, d'Allemagne et d'autres pays, arrivent après la Seconde Guerre mondiale. Ils s'installent principalement à Cobán et dans les montagnes à la frontière de Chiapas (Mexique). Ils sont à l'origine d'une prospérité économique dans le nord du Guatemala. Les Allemands, qui étaient un millier en 1900, sont environ 3 000 à la fin la Seconde Guerre mondiale[57]. En 1944, sous la pression des États-Unis, la plupart des descendants allemands seront expropriés et expulsés[57],[56].
- Au XXIe siècle
Dans le actuelle contexte général des migrations, il faut prendre en compte le Guatemala tout à la fois comme un pays d’origine, un pays de transit et un pays d’arrivée ou de destination. En tant que pays de transit, on doit considérer que le Mexique et le Guatemala constituent le corridor de migration le plus grand du monde. On évalue à 250 000 ou 300 000 le nombre de personnes qui y transitent, en provenance du Salvador, du Honduras, du Nicaragua, de Colombie, d’Équateur, de Corée et de Chine. Tous sont illégaux et une grande majorité est en transit vers les États-Unis. L'immigration au Guatemala aujourd'hui, se termine souvent par un retour, qu'il soit choisi ou résulte d'une expulsion. Le retour peut être définitif ou temporaire, selon les expériences vécues et les expectatives futures[58].
Économie
Le Guatemala est le dixième économie en Amérique latine, la première en Amérique centrale et le 65e dans le monde entier[59].
L'agriculture représente un quart du PIB, deux tiers des exportations. Ce secteur occupe aussi la moitié de la population active. Le café, le sucre et les bananes sont les principales exportations du pays. Les biens manufacturés et la construction représentent 20 % du PIB. La fin de la guerre civile fit disparaitre le plus grand obstacle aux investissements étrangers. Le président Alvaro Arzu mena une politique de modernisation de l'économie et de libéralisation.
Mais l'agriculture dans le pays est avant tout vivrière notamment chez les mayas. Dans les zones rurales moyennes, chaque famille souvent est contrainte d'envoyer un ou plusieurs de ses membres dans les fincas (grandes exploitation agricole comme la United Fruit Company) principalement situés sur les côtes où les terres sont plus fertiles afin de faire survivre la communauté. L'augmentation du prix du pétrole n'a fait qu'augmenter la crise économique que traverse une part de la population, qui est à 40 % amérindienne.
L'ouragan Mitch, qui frappa le pays en 1998, causa des dégâts, toutefois moins graves que dans les pays voisins.
Le tourisme est une industrie forte dans l'économie du Guatemala, et a été de plus en plus depuis 2010, les principaux lieux touristiques sont orde: Antigua Guatemala, Lac Atitlan, Esquipulas, Tikal, Guatemala Ville, port de San José, Chichicastenango et Quirigua.
Le Guatemala est cosignataire, depuis mai 2004, de l'Accord de libre-échange d'Amérique centrale.Ses principaux fournisseurs sont les États-Unis, loin devant le Mexique, et la Chine. Côté exportations, les premiers partenaires sont les États-Unis, le Salvador et le Honduras.
En janvier 2014, le pays figure sur la liste française des paradis fiscaux [60]
Les importations et les exportations
Le Guatemala est l'un des pays exportateurs d'Amérique centrale, environ 140 pays dans le monde reçoivent les exportations du Guatemala. Les États-Unis sont le principal partenaire commercial du Guatemala, et sont destinataires de 40 % de ses exportations. Les autres grands partenaires commerciaux sont l'Amérique centrale, l'Europe, le Mexique [61].
La part des produits non traditionnels a augmenté, et les produits d'exportation traditionnels (sucre, café, bananes, cardamome, coton, viande) ne représentent plus que le quart du total. À l'inverse, le Guatemala importe principalement du matériel de transport, des appareils ménagers et des produits industriels[61].
Les recettes d'exportation du Guatemala ont atteint $ 8,466 millions en 2010, les revenus continuent à augmenter à plus de 10.000 millions de dollars aujourd'hui[61].
Exportations | Importations | ||
Pays | Pourcentage | Pays | Pourcentage |
![]() |
41,2% | ![]() |
34,3% |
![]() |
12,1% | ![]() |
8,6% |
![]() |
9% | ![]() |
8% |
![]() |
7% | ![]() |
4,1% |
![]() |
5% | ![]() |
3,4% |
![]() |
7,2% | ![]() |
4,3% |
Autres Pays | 25% | Autres Pays | 42% |
La pauvreté
D'une manière générale, 54% des Guatémaltèques vivent sous le seuil de pauvreté, ce taux atteignant 80% pour les populations indigènes (qui représente 42% de la population nationale).
Les premiers à être victimes de la précarité économique sont les enfants. 11,3 millions d‘entre eux souffrent de malnutrition chronique, soit 49,3% de la classe d’âge, indique l’Unicef.
Le président conservateur élu en novembre 2011, Otto Pérez Molina, entend restaurer les finances du pays et lutter contre la pauvreté. Pour ce faire, il compte sur l’application d’une des dispositions des accords de paix signés en 1996, au terme de 36 ans de guerre civile : La justice sociale et la reconnaissance de l’identité des peuples indigènes doivent être encouragés. Otto Perez souhaite relancer ces accords, en favorisant «les zones rurales et les populations indigènes».
La vie économique et politique des Guatémaltèques est dominé par les métis et les Blancs. La participation des peuples autochtones dans l'administration et la finance est petit (moins de 10%), seulement 2 sur dix autochtones reçoivent plus que le salaire minimum, alors que dans la population non autochtone, ce nombre atteint 7 personnes.
Tourisme
Le tourisme est devenu l'un des principaux moteurs de l'économie, il apporte une valeur de 1,8 milliards de dollars à l'économie en 2008. Le Guatemala a reçu environ deux millions de touristes annuellement. Au cours des dernières années l'augmentation du nombre de navires de croisière qui ont visité les ports maritimes guatémaltèques, ont conduit à une augmentation du nombre de visiteurs du pays.
Dans son territoire il ya des sites archéologiques mayas fascinants (Tikal dans le Peten, Quiriguá à Izabal, Iximche en Tecpan Chimaltenango et Guatemala). Le lac Atitlan et Semuc Champey sont des destinations de beautés naturelles. Comme l'est également la ville coloniale d'Antigua Guatemala, qui est reconnu par l'UNESCO comme patrimoine culturel mondial[62].
Il y a un fort intérêt de la communauté internationale pour les sites archéologiques comme la cité de Tikal. Elle fut construite et habitée dans une période où la culture a eu son expression la plus littérale et artistique.
les Mayas de Tikal ont construit beaucoup de temples, un parc de balle, des autels et des stèles en haut et bas relief.
Le Guatemala est très populaire pour ses sites archéologiques, villes pré-hispaniques ainsi que des centres touristiques-religieux comme la Basilique d'Esquipulas dans la ville d'Esquipulas et les belles plages de la côtes du Pacifique et de l'Atlantique du Guatemala. Autres destinations touristiques sont les parcs nationaux et autres aires protégées telles que la Réserve de biosphère Maya.
- Certains sites touristiques au Guatemala
-
Esquipulas
-
Lac Atitlán
Sololá -
Tikal
Petén -
Antigua Guatemala
Sacatepéquez -
Quetzaltenango
Quetzaltenango -
Ipala (volcano)
Chiquimula -
Flores (Petén)
Petén -
Lac guija
Jutiapa -
Quiriguá
Izabal -
Puerto Quetzal
Escuintla -
monts Maya
Petén
Culture
La culture maya est toujours très présente au Guatemala, tout comme l'influence de la culture des colons espagnols. Ainsi, de nombreuses femmes portent toujours l'habit traditionnel, la corte la jupe traditionnelle, et le ouipil, la chemise. Plusieurs ruines mayas sont toujours visibles dans le pays à travers divers sites archéologiques, dont le temple du grand jaguar dans la célèbre cité de Tikal. L'architecture de nombreux bâtiments fut fortement influencée par les Espagnols, notamment dans les villes coloniales telles Antigua. La cuisine guatémaltèque, principalement à base de maïs, est très diversifiée, comprenant des mets tels les frijoles ou les tamales.
« La tombe d'une reine guerrière maya enfin découverte »
La découverte et diffusion de la musique guatémaltèque de la Renaissance et du Baroque par le compositeur et musicologue Dieter Lehnhoff est très importante pour la culture du Guatemala.

Date | Nom | Remarques |
---|---|---|
1er janvier | Nouvel An | |
1er mai | Fête du travail | |
10 mai | Fête des mères | |
17 juin | Fête des pères | |
30 juin | Jour de l'armée | |
15 août | Jour de la Vierge de l'Assomption | Seulement dans la capitale |
15 septembre | Jour de l'indépendance | |
20 octobre | Jour de la révolution | |
1er novembre | Toussaint | |
7 décembre | Quema del Diablo | |
24 décembre | Nochebuena | |
25 décembre | Noël | |
31 décembre | Nochevieja |
Danse classique
Le principal groupe de danse classique est le Ballet national du Guatemala , qui a été créé en juillet 1948 . Dans les années de la guerre froide, il était fermé car l'ont pensait que ses administrateurs, dont un ressortissant russe, pourraient être des agents du communisme international. Il a été rouvert en 1955 sous la direction de Fabiola Perdomo. De 1962 à 1974 le maître Antonio Crespo a dirigé le Ballet. A ce stade, une génération de danseurs se leva de qualité, y compris Christa Mertins, Brenda Arevalo Ana Elsy Aragon, Richard Devaux, Sonia Juarez, Miguel Cuevas et Gladys Garcia. L'École nationale de danse et de chorégraphie est la source principale du Ballet national du Guatemala. L' école a vu venir Mayra Rodriguez , qui a commencé à danser à un jeune âge et fut découverte par Antonio Crespo. Le Ballet national du Guatemala a été reconnu comme un patrimoine mondial culturel en mars 1992.
Art
Guatemala a produit de nombreux artistes indigènes qui suivent des traditions séculaires précolombiennes. Reflétant l'histoire coloniale et post-coloniale du Guatemala, des rencontres avec plusieurs mouvements d'art globale aussi ont produit une foule d'artistes qui ont combiné la primitiviste traditionnel ou naïve esthétique avec européenne, Amérique du Nord, et d'autres traditions.
La Escuela Nacional de Artes Plásticas "Rafael Rodríguez Padilla" est le premier école d'art du Guatemala, et plusieurs grands artistes autochtones, également diplômés de cette école, sont dans la collection permanente du Museo Nacional de Arte Moderno à la capitale. Artistes guatémaltèques contemporaines qui ont acquis une réputation en dehors du Guatemala comprennent Dagoberto Vásquez, Luis Rolando Ixquiac Xicara, Carlos Mérida, Aníbal López, Roberto González Goyri, et Elmar René Rojas[63].
Littérature

Le Prix national de littérature du Guatemala est un prix remis une seule fois à un écrivain local pour l'ensemble de son travail. Il a été décerné chaque année depuis 1988 par le ministère de la Culture et des Sports.
Miguel Ángel Asturias a été récompensé par le prix Nobel de littérature en 1967. Parmi ses livres célèbres est El Señor Presidente, un roman basé sur le gouvernement de Manuel Estrada Cabrera.
Rigoberta Menchú, récompensée par le prix Nobel de la paix pour la lutte contre l'oppression des peuples indigènes au Guatemala, est célèbre pour ses livres, Rigoberta Menchú et Crossing Borders.
Monterrico
La ville de Monterrico Monterrico, Guatemala est située dans le département de Santa Rosa Département de Santa Rosa (Guatemala). Connue pour ses plages de sable volcanique noir et afflux annuel de tortues de mer , la ville est aussi une grande station de week-end à la plage pour les citoyens de la ville de Guatemala. La ville est de plus en plus en plus populaire auprès des touristes étrangers en grande partie en raison des efforts locaux de conservation des tortues de mer ainsi que l'atmosphère décontractée de la région.
La conservation des tortues de mer:
Quelques organisations de conservation de tortues opèrent dans la zone de Monterrico parce que la longue plage sert de lieu de reproduction pour les quatre espèces de tortues de mer.
Relations internationales
Relations russo-guatemaltèques
Les premiers contacts au niveau diplomatique entre l'Empire russe et la République du Guatemala se sont produits en 1880, par un échange de lettres entre l'empereur Alexandre II et le président Rufino Barrios.
Les relations diplomatiques entre l'URSS et le Guatemala sont établies le 19 avril 1945, mais ne se développent pas et c'est seulement le 4 janvier 1991 que les parties ont échangé des missions diplomatiques. Après l'effondrement de l'Union soviétique, le gouvernement du Guatemala a reconnu le 8 janvier 1992 la Fédération de Russie en tant que successeur légal de l'Union soviétique.


En 1995 , l'ambassade du Guatemala a été ouverte à Moscou. Depuis 1997, l'ambassadeur de Russie au Costa Rica est également ambassadeur au Guatemala.
En septembre 2000 les parties ont signé un accord sur les principes des relations entre la Russie et le Guatemala.
En octobre 2003, le vice-président du Guatemala, Juan Francisco Reyes, a visité la Russie.
En novembre 2006, il a signé un accord intergouvernemental sur la coopération commerciale et économique.
En juillet 2007 la première visite du chef de la Russie au Guatemala, au cours de laquelle le président russe Vladimir Poutine a tenu une série d'entretiens avec le président du Guatemala, Oscar Berger.
Le régime sans visas entre la Russie et le Guatemala a commencé à fonctionner le 29 février 2012.
Lors d’un entretien accordé à "La Voix de la Russie" Luis Fernando Carrera Castro, le ministre guatémaltèque des Affaires étrangères parle des relations russo-guatemaltèques.
« Les relations entre la Russie et le Guatemala se sont développées de manière dynamique au cours des dix dernières années. Álvaro Colom, notre ex-président, est venu en Russie en visite officielle, et le président Vladimir Poutine s’est rendu dans notre pays en 2007. L’année dernière, je suis allé à Moscou, où j’ai eu un entretien fructueux avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. À l’issue de la rencontre, nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité de développer nos relations bilatérales. Le rôle de la Russie sur la scène internationale nous semble extrêmement important. Les récentes avancées dans la régulation du conflit syrien et le succès des négociations avec l’Iran reviennent à la Russie. C’est une contribution concrète et réelle de la Russie dans le combat pour la stabilité et la paix sur Terre. Nous soutenons la Russie sur la majorité des points. Il y a peu, nous avons obtenu le statut de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et nous avons participé à son activité en 2012 et en 2013. Nos représentants ont toujours trouvé un terrain d’entente avec la Russie. »
«La Russie occupe la troisième place parmi les investisseurs étrangers au Guatemala. La Russie investit deux fois plus que le Mexique dans notre pays (…). Nous sommes très intéressés par les résultats de notre visite, l'une des premières à un si haut niveau. La rencontre organisée par le Guatemala et la Russie revêt une grande importance pour tous les pays d'Amérique centrale souhaitant promouvoir les relations avec la Russie», a indiqué M.Carrera lors d'entretiens avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
Relations entre le Mexique et le Guatemala


Le Guatemala et le Mexique sont deux pays voisins qui partagent une histoire culturelle commune de la civilisation maya et les deux nations ont été colonisées par l'Empire espagnol. En 1821, le Mexique a obtenu son indépendance de l'Espagne et y a administré le Guatemala au cours du premier Empire mexicain . En 1823, l'empire s'est effondré et le Guatemala a rejoint les Provinces-Unies d'Amérique centrale, cependant, la région guatémaltèque de Chiapas a choisi de se séparer du Guatemala et a rejoint le Mexique comme un État. En 1838, l'union s'est dissoute et le Guatemala est devenu une nation indépendante. Les deux pays ont établi des relations diplomatiques en 1838 et les missions diplomatiques furent bientôt ouvertes. En décembre 1958, les deux nations étaient très près de se déclarer la guerre après un incident impliquant la marine guatémaltèque qui a tiré sur des bateaux de pêche au large des côtes mexicaines du Guatemala, tuant trois personnes et en blessant quatorze autres pêcheurs. Peu après les attaques, des relations diplomatiques ont été rompues et les troupes ont été mobilisées à la frontière des deux côtés et des avions de chasse mexicains sont entrés dans l'espace aérien guatémaltèque afin d'attaquer le principal aéroport international du pays. En septembre 1959, par la médiation du Brésil et du Chili des relations diplomatiques entre le Guatemala et le Mexique ont été rétablies.
De 1960 à 1996, le Guatemala est entré dans une guerre civile. Pendant cette période, le Mexique est devenu un refuge pour environ 80 000 Guatémaltèques et demandeurs d'asile, la plupart d'entre eux sont des indigènes. Depuis la fin de la guerre civile, les relations entre les deux pays se sont considérablement améliorées et les deux nations travaillent ensemble pour lutter contre le crime, les trafics de stupéfiants, etc.
Les relations entre le Guatemala et Taiwan
Taiwan est un des les plus grands partenaires du Guatemala, derrière le Honduras, le Mexique, l'Allemagne et les États-Unis. Guatemala avec les autres pays d'Amérique centrale signé un Accord de complémentarité économique avec Taiwan, le 13 septembre 1997.


Pendant une visite par le Vice Président du Guatemala à Taiwan en mars 2003, les représentants des deux parties sont convenus d'entamer des négociations sur un accord de libre-échange, en utilisant comme base le texte de l'accord Panama-Taiwan. Les négociations ont eu lieu dans quatre rounds de négociations.
22 septembre 2005, le Guatemala et Taiwan signent un accord de libre-échange. Le traité se compose de six parties: aspects généraux; le commerce des marchandises; barrières commerciales; investissement, les services et les questions connexes; droits de propriété intellectuelle; et les dispositions administratives et institutionnelles.
Les exportations vers l'île étaient de l'ordre de 11,3 millions de dollars avec une baisse de 5,3% par rapport au premier semestre 2007. Les principaux produits exportés sont: les déchets et débris métalliques 4,6 millions $ US; Café 2,3 millions $ US; sucre 2,1 millions de dollars; et étouffer dans la branche 1,4 million $. Dans le même temps, les importations ont augmenté de 15,4% dont le montant a totalisé $ 56,3 millions. La balance commerciale a fermé avec un déficit de 45,0 millions de dollars US.
En 2010, Taiwan a commencé un total de 54 projets d'investissement au Guatemala avec un total de 350 millions de dollars investis. Le ministre des Affaires étrangères de la République de Chine (Taiwan), Javier Ho a déclaré jeudi 12 août 2010, que le gouvernement de Taiwan soutenait coopération économique avec le Guatemala, en fournissant un soutien aux entrepreneurs nationaux dans leurs efforts à cette objectif.
Statistiques
- Lignes de téléphone : 1 450 000 (en 2005)
- Téléphones portables : 4 640 000 (en 2005)
- Postes de radio : 1 835 000 (en 2003)
- Postes de télévision : 2,3 millions (en 2003)
- Utilisateurs d'Internet : 165 000 (en 2003)
- Nombre de fournisseurs d'accès internet : 9 (en 2003)
- Routes : 13 856 km (dont 4 370 km goudronnés) (en 1998)
- Voies ferrées : 884 km
- Voies navigables : 990 km
- Nombre d'aéroports : 477 (dont 11 avec des pistes goudronnées) (en 2000)
- Nombre d'homicides :
Codes
Guatemala a pour codes :
- GUA, selon la liste des codes pays du CIO ;
- GCA, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
- GT, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
- GT, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
- GTM, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
- GTM, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
- MG, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
- TG, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs.
Et aussi :
- LG, préfixe maintenant inusité, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs.
Voir aussi
Articles connexes
- Séisme de 1976 au Guatemala
- Séisme de 2012 au Guatemala
Liens externes
- Catégorie Guatemala de l’annuaire DMOZ
- (es) Site officiel du gouvernement du Guatemala
- (es) (en) (de) Portail d'information sur le Guatemala
- Patrick Chappatte, « Guatemala, l'autre guerre (BD Reportage) », Globecartoon
Notes et références
- ↑ Population du Guatemala au 2010
- ↑ Le dollar américain a également valeur légale.
- ↑ Terme recommandé par la Commission générale de terminologie et de néologie et publié au Journal officiel de la République française le 24 septembre 2008. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019509867&dateTexte=
- ↑ (es) Etimología de GUATEMALA
- ↑ (Del Pozo, 2008, p. 31)
- ↑ (Del Pozo, 2008, p. 31-32)
- 1 2 3 (Del Pozo, 2008, p. 32)
- 1 2 (Mastor, 2008, web)
- ↑ (Del Pozo, 2008, p. 44)
- ↑ (Britannica, [s.d]a, web)
- ↑ (Universalis, [s.d]., web)
- 1 2 3 4 (Mendonça, 2010, web)
- ↑ (Dictionnaire Robert 2, 2006, p. 1094)
- ↑ (Buhrer & Levenson, 1980, p. 45)
- ↑ (Lancha, 2003, p. 71)
- 1 2 3 (Buhrer et Levenson, 1980, p. 45)
- 1 2 (Mendonça, 2010b, web)
- ↑ (Belaubre, 2006, p. 89)
- ↑ (Buhrer et Levenson, 1980, p. 46-47)
- ↑ (en) Alejandra Batres, « The Experience of the Guatemalan United Fruit Company Workers, 1944-1954: Why Did They Fail? », sur utexas.edu, 1995 (consulté le 10 mars 2015)
- ↑ (en) Melvin E. Page, Penny M. Sonnenburg, Colonialism: an international, social, cultural, and political encyclopedia, Volume 1, p. 601, 2003
- ↑ « Revista D - D fondo », sur servicios.prensalibre.com (consulté le 24 juin 2015)
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